1 1924, Articles divers (1924–1930). M. de Montherlant, le sport et les jésuites (9 février 1924)
1 le monde romain les virus du christianisme, de la Réforme , de la Révolution et du romantisme, les concepts de liberté et de pro
2 , le christianisme étant dans le même camp que la Réforme . M. de Montherlant n’est décidément pas philosophe. Peut-être ne lui
2 1926, Articles divers (1924–1930). Conférence de René Guisan « Sur le Saint » (2 février 1926)
3 odigieusement. Alors éclate la protestation de la Réforme . Honorons les saints pour l’exemple de leur vie : mais Christ est le
3 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Louis Aragon, le beau prétexte (avril 1927)
4 le plus vaste. Il y a eu quatre-vingt-treize, la Réforme , Karl Marx, la préface de Cromwell. Mais il ne s’agit pas de refaire
4 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 3. Anatomie du monstre
5 , ceux que n’atteignent dans leur principe ni les réformes de détail ni les modalités locales de réalisations pratiques. Le pr
5 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 4. L’illusion réformiste
6 oucher au principe de l’instruction publique. Les réformes qu’ils ont proposées jusqu’ici sont en général judicieuses, dictées p
7 e équivoque. Cette équivoque frappe tout essai de réforme . Qu’il y ait là cependant une possibilité pratique d’en sortir, je ne
6 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 5. La machine à fabriquer des électeurs
8 e peut pas en demander tant aux gouvernements. La réforme scolaire, politiquement, n’est pas rentable. Il est clair que si le b
7 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. Appendice. Utopie
9 t imaginer sans trop d’invraisemblance de petites réformes . Mais j’en ai assez dit pour éviter ce malentendu : je ne crois pas à
10 lentendu : je ne crois pas à la possibilité d’une réforme suffisante. C’est une révolution qu’il faut. Alors, supprimer les éco
8 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 3. Anatomie du monstre
11 , ceux que n’atteignent dans leur principe ni les réformes de détail ni les modalités locales de réalisations pratiques. 3.a.
9 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 4. L’illusion réformiste
12 oucher au principe de l’instruction publique. Les réformes qu’ils ont proposées jusqu’ici sont en général judicieuses, dictées p
13 e équivoque. Cette équivoque frappe tout essai de réforme . Qu’il y ait là cependant une possibilité pratique d’en sortir, je ne
10 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 5. La machine à fabriquer des électeurs
14 e peut pas en demander tant aux gouvernements. La réforme scolaire, politiquement, n’est pas rentable. Il est clair que si le b
11 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). Appendice. Utopie
15 t imaginer sans trop d’invraisemblance de petites réformes . Mais j’en ai assez dit pour éviter ce malentendu : je ne crois pas à
16 lentendu : je ne crois pas à la possibilité d’une réforme suffisante. C’est une révolution qu’il faut. Alors, supprimer les éco
12 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Sécularisme (mars 1931)
17 faire un grief plus grave : elle subordonne toute réforme à une préalable révolution économique qui paraît de plus en plus impo
13 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Avant l’Aube, par Kagawa (septembre 1931)
18 nne était le chef du Jeune Japon, l’initiateur de réformes de grande envergure, commencées dans les bas-fonds de la ville de Kob
19 t un jeu intellectuel — ou bien en critiquant les réformes socialistes — mais cela dispense-t-il de chercher d’autres solutions 
14 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). André Gide ou le style exquis (à propos de Divers) (octobre 1931)
20 ment contradictoire, où il voit l’essence de sa «  réforme  » et de sa nouveauté. Luther disait : « Je ne puis autrement. » Gide,
15 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Romanciers protestants (janvier 1932)
21 protestants tiennent à honneur de compromettre la Réforme avec cette attitude, et de prolonger un malentendu qu’ils jugent peut
22 affaiblissement de notre foi dans l’avenir de la Réforme , besoin minoritaire de trouver des alliés à bon compte sur un terrain
16 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — IV
23 ce directe de mon père, je trouve d’abord, dès la Réforme , deux « ministres du saint Évangile » et deux juges. À partir du xvii
17 1933, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Poésie dialectique (juillet 1933)
24 ique et la poésie. Car : 1° Toute la poésie de la Réforme jusqu’au xviie siècle peut être qualifiée de dialectique : c’est le
18 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). L’Humanité de Jésus d’après Calvin, par Max Dominicé (24 mars 1934)
25 lle jusque dans le style la verve créatrice de la Réforme . c. « L’Humanité de Jésus d’après Calvin, par Max Dominicé (Édition
19 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Deux essais de philosophes chrétiens (mai 1934)
26 livre, une espèce de ressentiment à l’égard de la Réforme  : d’où une série d’erreurs assez grossières sur Luther. 48. L’auteur
20 1934, Articles divers (1932-1935). Où sont les jeunes protestants ? Remarques sur le protestantisme et les doctrines politiques (juillet-août 1934)
27 se dès l’origine toute discussion honnête sur les réformes nécessaires. Les doctrines économiques et sociales développées par Es
28 nisation économique, et de ne pas se contenter de réformes partielles ; affirmation enfin d’un nouvel esprit communautaire, fond
29 s et des doctrines que nous pouvons déduire de la Réforme . Esprit est en majeure partie d’inspiration catholique, je veux dire
30 davantage à la vertu d’une théologie fidèle à la Réforme . Mais, justement, cette théologie nous ordonne d’agir, et de nous eng
21 1934, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Éditorial (juillet 1934)
31 rine chrétienne telle que les bons docteurs de la Réforme nous l’enseignent, avec l’ensemble vague et contradictoire d’idées, d
22 1934, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Plans de réforme (octobre 1934)
32 Plans de réforme (octobre 1934)j J’ai un plan, tu as un plan, a-t-il un plan ? Nous
33 on mais sans révolution ! dit le second ; petites réformes , conclut le troisième. Cette progression à rebours est normale, dans
34 bien que seules les révolutions font aboutir les réformes véritables. Et qu’on n’améliore pas la peste. Ces jeunes gens manquen
35 re et le plus inexorable, en l’adoptant. 3. La réforme de l’État selon Doumergue Les seuls éléments constructifs — si l’o
36 . Nous les aurions mis à la porte. j. « Plans de réforme  », L’Ordre nouveau, Paris, n° 14, octobre 1934, p. 15-22.
23 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Au sujet d’un roman : Sara Alelia (3 novembre 1934)
37 fameux paradoxe luthérien qui est au centre de la Réforme  : simul peccator et justus. Kierkegaard nous rappelle que pour aider
24 1934, Le Semeur, articles (1933–1949). Sur la méthode de M. Goguel (novembre 1934)
38 ice Goguel, la foi a déformé l’Histoire. Que l’on réforme cette histoire, cela ne saurait être au détriment de la foi. Car l’of
25 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Une histoire de la Réforme en France (15 décembre 1934)
39 Une histoire de la Réforme en France (15 décembre 1934)h Certes, la grandeur d’une Église et
40 de formuler devant sa monumentale Histoire de la Réforme française. Plus encore que le premier tome de cet ouvrage (des origin
41 les effets sociaux, politiques et culturels de la Réforme , sans les rapporter à l’évolution parallèle du dogme dans l’Église. D
42 ologie, a réussi le tour de force de parler de la Réforme d’une manière si objective, si impartiale, si spectaculaire, pourrait
43 de renanisme, et considérant les conquêtes de la Réforme comme autant de conquêtes de la liberté de conscience en général, plu
44 Mais ce n’est pas peu dire. 10. Histoire de la Réforme française, tome II : De l’édit de Nantes à sa révocation, Librairie F
45 et l’œuvre de J. Viénot. h. « Une histoire de la Réforme protestante en France [recension de l’Histoire de la Réforme français
46 testante en France [recension de l’Histoire de la Réforme française de Camille Jullian] », t. II, Les Nouvelles littéraires, Pa
26 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Précédence ou primauté de l’économique dans le marxisme ? (Introduction à un débat dans un cercle privé)
47 on a pu montrer aussi20 qu’un fait spirituel, la Réforme , avait été un facteur décisif du développement capitaliste ; 2° La pr
48 ebvre, in Foi et Vie , n° 58-59 : Capitalisme et Réforme . 21. La publication en France des écrits de Marx Sur la dialectique
27 1934, Politique de la personne. Principes d’une politique du pessimisme actif — Sur la devise du Taciturne
49 ent évangélique, il n’y a pas une sage volonté de réforme , mais une révolution totale : la conversion. Et la Réforme elle-même,
50 mais une révolution totale : la conversion. Et la Réforme elle-même, malgré son nom, que fut-elle, sinon une révolution, une no
28 1934, Politique de la personne. Idoles — Fascisme
51 asciste, qui pousse le Roi-Soleil à persécuter la Réforme , à révoquer l’édit de Nantes, à décapiter ses élites pour le plaisir
29 1934, Politique de la personne. Appendice — Groupements personnalistes
52 nécessaires qu’ailleurs, du fait de l’échec de la Réforme . Il n’en reste pas moins que, toute bourgeoise qu’elle soit et qu’ell
53 se dès l’origine toute discussion honnête sur les réformes nécessaires. Les doctrines économiques et sociales développées par E
54 nisation économique, et de ne pas se contenter de réformes partielles ; affirmation enfin d’un nouvel esprit communautaire, fond
30 1934, Politique de la personne (1946). Primauté du spirituel ? — Précédence ou primauté de l’économique dans le marxisme ? (Introduction à un débat dans un cercle privé)
55 on a pu montrer aussi15 qu’un fait spirituel, la Réforme , avait été un facteur décisif du développement capitaliste ; 2° La pr
56 ebvre, in Foi et Vie , n° 58-59 : Capitalisme et Réforme . 16. La publication des écrits de Marx Sur la dialectique hégélienne
31 1934, Politique de la personne (1946). Principes d’une politique du pessimisme actif — Sur la devise du Taciturne
57 ent évangélique, il n’y a pas une sage volonté de réforme , mais une révolution totale : la conversion. Et la Réforme elle-même,
58 mais une révolution totale : la conversion. Et la Réforme elle-même, malgré son nom, que fut-elle, sinon une révolution, une no
32 1934, Politique de la personne (1946). Idoles — Fascisme
59 asciste, qui pousse le Roi-Soleil à persécuter la Réforme , à révoquer l’édit de Nantes, à décapiter ses élites pour le plaisir
33 1934, Politique de la personne (1946). Appendices — Groupements personnalistes
60 nécessaires qu’ailleurs, du fait de l’échec de la Réforme . Il n’en reste pas moins que, toute bourgeoise qu’elle soit et qu’ell
61 se dès l’origine toute discussion honnête sur les réformes nécessaires. Les doctrines économiques et sociales développées par Es
62 nisation économique, et de ne pas se contenter de réformes partielles ; affirmation enfin d’un nouvel esprit communautaire, fond
34 1934, Politique de la personne (1946). Appendices — Qu’est-ce que la politique ?
63  d’où l’étroitesse, la timidité, la puérilité des réformes que l’on nous propose à gauche et à droite. Nous dirons, encore plus
35 1935, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Kierkegaard, Dostoïevski, Barth (23 février 1935)
64 surtout le simul peccator et justus qui fonda la Réforme luthérienne. 11. Crainte et Tremblement, par Kierkegaard, traduit
36 1935, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). L’édit de Nantes et sa révocation (mars-avril 1935)
65 L’anéantissement de la puissance politique de la Réforme . Et que voulaient les calvinistes ? Le libre exercice de leur culte.
66 l’action. 25. Voir l’excellente Histoire de la Réforme française, par John Viénot, t. II, chap. ii. 26. Politique tirée de
37 1935, Le Semeur, articles (1933–1949). La cité (avril-mai 1935)
67 t pouvons-nous l’annoncer ? Est-ce un ensemble de réformes , un programme révolutionnaire ? Est-ce l’utopie d’un avenir meilleur,
68 sion mystérieuse, Satan enchaîné pour mille ans ? Réforme , révolution, utopie d’un monde meilleur ; — ne faisons pas les dégoût
69 lles qui sont atteintes ! Et c’est pourquoi toute réforme de détail, ou toute œuvre sociale partielle apparaissent vouées à l’é
38 1935, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Trois traités de Jean Calvin (20 juillet 1935)
70 t de cette image un nouveau cliché polémique : la Réforme se voit assimilée au « fays ce que vouldras » des Renaissants. Les pr
71 rallèle irrecevable. Les grands théologiens de la Réforme ne sont pas à nos yeux des chefs d’école ; ni des docteurs dont la pe
72 de la doctrine sacramentaire à l’intérieur de la Réforme et c’est le Traité de la cène ; enfin, aux diverses mystiques de l’hu
73 un puissant raccourci de toute la polémique de la Réforme contre les libertins et les anabaptistes, contre les occultistes de l
74 n dans la satire, pourrait en somme s’intituler : Réforme contre Renaissance. Mais toutes les richesses de style que produisit
39 1936, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Sur une page de Bossuet (ou Tradition et Révélation) (janvier 1936)
75 n défaut très courant de la controverse22 avec la Réforme , en France : on oppose dix-neuf siècles de tradition universelle — do
76 u’à indiquer le lieu précis de la divergence : la Réforme prêche que le Christ est le chef absolu, souverainement adorable, de
77 négatif absolu des positions fondamentales de la Réforme . Voilà l’opposition réelle, du noir au blanc, que nos frères catholiq
78 l’institution d’avec ce qui ne l’était pas ? » La Réforme , par Luther et Calvin, répond : non, Dieu seul connaît ce qui est de
79 iment fidèle. Cette méconnaissance profonde de la Réforme est la rançon fatale de la croyance romaine en la tradition considéré
80 catholiques, à la question que vous adressez à la Réforme , du haut d’une grandeur traditionnelle mal assurée, — trop craintivem
81 les âneries qui aient jamais été proférées sur la réforme luthérienne. Nous ne croyons pas, dans son cas, à la mauvaise foi, ma
40 1936, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Kierkegaard en France (juin 1936)
82 existentiel — ce qui est le mouvement même de la Réforme — on a voulu le présenter comme une espèce de nihiliste antichrétien.
41 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Qu’est-ce que la politique ? (juin 1936)
83 d’où l’étroitesse, la timidité, la puérilité des réformes que l’on nous propose à gauche et à droite. 7. Nous dirons, encore pl
42 1936, Esprit, articles (1932–1962). Culture et commune mesure (novembre 1936)
84 la carence des gouvernants, la timidité de leurs réformes , l’incohérence de leurs décrets. C’est cette angoisse encore qui expl
43 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Fatalités du rationalisme bourgeois
85 ue le matérialiste doctrinaire. 9. Encore que la Réforme ait fait plus que la Renaissance contre les superstitions héritées du
44 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Sur le déclin du Moyen Âge
86 ité que certaine polémique primaire reproche à la Réforme et à la Renaissance d’avoir rompue. Les ruines des grandes abbayes d’
87 des humanistes, puis à leur chute mémorable : la Réforme . Considérée du point de vue de la mesure linguistique, la Renaissance
45 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — L’appel à la commune mesure, ou l’Europe du xxe siècle
88 la carence des gouvernants, la timidité de leurs réformes , l’incohérence de leurs décrets. C’est cette angoisse encore qui expl
46 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
89 naissance est nécessaire avant toute tentative de réforme  : le fait que la délicatesse de nos balances est excessive dans l’éta
47 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
90 ns la menace révolutionnaire, qui songerait à des réformes  ? Mais ces réformes visent à étouffer la santé nouvelle, bien davanta
91 ionnaire, qui songerait à des réformes ? Mais ces réformes visent à étouffer la santé nouvelle, bien davantage qu’à guérir des m
48 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Fatalités du rationalisme bourgeois
92 e le matérialiste doctrinaire. 10. Encore que la Réforme ait fait plus que la Renaissance contre les superstitions héritées du
49 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Sur le déclin du Moyen Âge
93 ité que certaine polémique primaire reproche à la Réforme et à la Renaissance d’avoir rompue. Les ruines des grandes abbayes d’
94 des humanistes, puis à leur chute mémorable : la Réforme . Considérée du point de vue de la mesure linguistique, la Renaissance
50 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — L’appel à la commune mesure, ou l’Europe du xxe siècle
95 la carence des gouvernants, la timidité de leurs réformes , l’incohérence de leurs décrets. C’est cette angoisse encore qui expl
51 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
96 ns la menace révolutionnaire, qui songerait à des réformes  ? Mais ces réformes visent à étouffer la santé nouvelle bien davantag
97 ionnaire, qui songerait à des réformes ? Mais ces réformes visent à étouffer la santé nouvelle bien davantage qu’à guérir des ma
52 1937, Articles divers (1936-1938). Formons des Clubs de presse (30 janvier 1937)
98 re. Le procès de la presse n’est plus à faire. Sa réforme pose tant de problèmes et entraîne de telles incidences (les dangers
99 n même temps que de préparer et d’accélérer cette réforme nécessaire, est de fournir dès à présent à tous ceux qui en éprouvent
100 son domaine, les « Clubs » n’oublient pas que la réforme organique de la presse est le but final. Dans cette partie, on réunir
101 anciers, professionnels, législatifs, que pose la réforme de la presse. Dès à présent, de tels documents facilitent aux adhéren
53 1937, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Historique du mal capitaliste (janvier 1937)
102 an total (spirituel autant qu’économique) non des réformes . À son défaut, la Révolution fut déclenchée par une crise financière.
54 1937, Journal de Genève, articles (1926–1982). Condition de l’écrivain (II) : La grande misère de l’édition (22 février 1937)
103 ation est sans issue directe. J’entends que nulle réforme légale ne suffirait à l’assainir. Et l’on pressent déjà que le problè
55 1937, Articles divers (1936-1938). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (15 avril 1937)
104 age. Ce sont eux, et eux seuls, qui proposent des réformes pratiques, qui demandent qu’on installe l’eau et l’électricité dans l
105 tuations locales. Parfois ils proposeront quelque réforme pratique : faire de la place aux jeunes en abaissant la limite d’âge
56 1937, Foi et Vie, articles (1928–1977). Luther et la liberté (À propos du Traité du serf arbitre) (avril 1937)
106 ntradictions. Est-ce avec cela que s’est faite la Réforme  ? D’autres, moins exigeants, n’hésitent pas à soutenir que Luther fut
107 al par excellence, — mais au centre, aussi, de la Réforme , et de l’effort dogmatique de Luther68. On croit d’abord à un pamphl
108 sance toutes les affirmations fondamentales de la Réforme  : justification par la foi, qui est don gratuit et œuvre de Dieu seul
109 ue tout que les grandes thèses pauliniennes de la Réforme soient acceptées (ou simplement connues !) par nos contemporains, mêm
57 1937, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). L’autorité assure les libertés (mai 1937)
110 ommencer à en avoir assez. Tous les programmes de réforme de l’État qu’on nous propose à droite et à gauche depuis quelques ann
58 1937, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Luther contre Érasme (19 juin 1937)
111 vable lacune, en publiant l’ouvrage central de la réforme luthérienne, le Traité du serf arbitre 14. Ne fût-ce que sur le plan
112 fait, toutes les affirmations fondamentales de la Réforme sont ici reposées par Luther : justification par la foi, qui est don
113 et c’est heureux — des positions maîtresses de la Réforme . Quant à la thèse particulière, qui est la négation du libre arbitre
59 1937, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Paysans de l’Ouest (15 juin 1937)
114 igné. Il paraît bien qu’un maire avait proposé la réforme , avant la guerre. Mais cela n’a pas marché. La tradition de l’île veu
115 réformer leur mentalité pour rendre possible une réforme matérielle, qui, à son tour, permettrait d’autres progrès. Un seul ho
116 e en France. Il y aurait peut-être d’innombrables réformes aussi simples à opérer. Je n’en sais rien4. Je me borne à constater q
117 onsignées, et mettre en discussion mes projets de réforme . Mais je sais bien ce qui m’arrêterait dès les premiers pas. Ces homm
60 1937, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Selma Lagerlöf, conteur de légende (3 juillet 1937)
118 ent toute l’humanité suscitée et instruite par la Réforme , c’est un pays entier sous la lumière de la Parole, qui trouve ici so
61 1937, Esprit, articles (1932–1962). Neutralité oblige (octobre 1937)
119 ions occidentales : Bâle et Genève au temps de la Réforme , Érasme, Holbein, Calvin et d’Aubigné, et le fameux docteur Paracelse
62 1937, Articles divers (1936-1938). Changer la vie ou changer l’homme ? (1937)
120 hommes, ne doit être aux yeux du chrétien, qu’une réforme sans grande portée. Voilà qui paraîtra plus scandaleux. Et cependant
121 sur des faits concrets qu’il faut changer. Chaque réforme obtenue, chaque revendication réalisée, me montre dès maintenant un p
122 u synode national ». (John Viénot, Histoire de la Réforme française, I, p. 271.) 62. C’est-à-dire : fondée sur la notion de vo
63 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. N’habitez pas les villes !
123 igné. Il paraît bien qu’un maire avait proposé la réforme , avant la guerre. Mais cela n’a pas marché. La tradition de l’île veu
124 réformer leur mentalité pour rendre possible une réforme matérielle, qui à son tour permettrait d’autres progrès. Un seul homm
125 e en France. Il y aurait peut-être d’innombrables réformes aussi simples à opérer. Je n’en sais rien4. Je me borne à constater q
126 onsignées, et mettre en discussion mes projets de réforme . Je sais bien ce qui m’arrêterait dès les premiers pas. Ces hommes n’
64 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Pauvre province
127 llage. Ce sont eux et eux seuls qui proposent des réformes pratiques, qui demandent qu’on installe l’eau et l’électricité dans l
128 tuations locales. Parfois ils proposeront quelque réforme pratique : faire de la place aux jeunes en abaissant la limite d’âge
65 1937, Articles divers (1936-1938). Vocation et destin d’Israël (1937)
129 étienne protestante. On sait le rôle joué dans la Réforme par le retour à l’Ancien Testament et aux traditions prophétiques. Ma
66 1937, Articles divers (1936-1938). Luther, Traité du serf arbitre (1937)
130 ntradictions. Est-ce avec cela que s’est faite la Réforme  ? D’autres, moins exigeants, n’hésitent pas à soutenir que Luther fut
131 ntal par excellence, mais au centre, aussi, de la Réforme , et de l’effort dogmatique de Luther30. On croit d’abord à un pamphle
132 sance toutes les affirmations fondamentales de la Réforme  : justification par la foi, qui est don gratuit et œuvre de Dieu seul
133 ue tout que les grandes thèses pauliniennes de la Réforme soient acceptées (ou simplement connues !) par nos contemporains, mêm
67 1938, Les Nouveaux Cahiers (1937-1939). Du danger de s’unir (15 avril 1938)
134 e l’union à condition que la gauche renonce à ses réformes , et quand la gauche propose l’union à condition que la droite adopte
68 1938, Les Nouveaux Cahiers (1937-1939). Vues sur le national-socialisme (1er juin 1938)
135  rempart ». Ils se plaignent de ce que toutes les réformes soient en faveur des ouvriers et des paysans ; et que les impôts pren
69 1938, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Une révolution refoulée (juillet 1938)
136 d’affirmer une mystique, mais de ne faire que les réformes qu’imposait la pression des « masses ». Dans une telle situation hist
137 asses ». Dans une telle situation historique, les réformes vont toujours à l’encontre des buts allégués. Chacun sent très bien q
138 e. (Au moins dans celle qui se manifeste.) Et les réformes obtenues apparaissent comme les résultantes de deux lâchetés, non de
139 e une révolution est capable de faire aboutir des réformes . Mais personne ne la prépare. M. Staline a d’autres plans, et Ce soir
140 peu de mystique Front populaire, encore quelques réformes à contretemps, à contre-fins, quelques crises gouvernementales, la li
70 1938, Articles divers (1938-1940). Réponse à l’enquête « Littérature et christianisme » (20 novembre 1938)
141 es d’ordre technique. Nous autres écrivains de la Réforme , nous aimerions nous comparer au Jean-Baptiste du fameux retable de G
71 1938, Journal d’Allemagne. Journal (1935-1936)
142  rempart ». Ils se plaignent de ce que toutes les réformes soient en faveur des ouvriers et des paysans ; et que les impôts pren
72 1939, La Vie protestante, articles (1938–1978). Nicolas de Flue et la tradition réformée (1er septembre 1939)
143 Mort en 1487, c’est-à-dire trente ans avant la Réforme , Nicolas appartient à l’héritage commun des catholiques et des protes
144 stants suisses. Mais dès les premiers jours de la Réforme , la question se posa de savoir auquel des deux camps en présence son
145 e l’Eucharistie et prophète des malheurs dus à la Réforme . Pour des fins partisanes non dissimulées, les politiciens des cinq c
73 1939, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Non, Tristan et Iseut ne s’aiment pas, nous dit Denis de Rougemont (12 février 1939)
146 ravaillez-vous ? J’ai en chantier un livre sur La Réforme comme Révolution. Mais je l’ai un peu délaissé au profit d’un drame q
74 1939, Articles divers (1938-1940). Nicolas de Flue : naissance d’un drame (Noël 1939)
147 histoire, un grand drame religieux au seuil de la Réforme , — et déjà des dialogues esquissés, ces relations faites par des pèle
75 1939, L’Amour et l’Occident. Les origines religieuses du mythe
148 u à cause d’elle — au xiiie siècle et jusqu’à la Réforme . Selon Rahn, l’on peut attribuer pour origine précise à l’hérésie la
76 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe dans la littérature
149 rnier trait, qui malgré tout rattache Milton à la Réforme  : n’est-ce point la même et unique hérésie que nous trouvons partout
77 1939, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). Nicolas de Flue et la Réforme (août 1939)
150 Nicolas de Flue et la Réforme (août 1939)b Pour la très grande majorité des Suisses d’aujourd’hu
151 parfois des prophéties qu’on lui attribue sur la Réforme et ses « innovations ». Une suite de hasards m’ayant mis entre les ma
152 premier qui eût osé proclamer la nécessité d’une réforme . On l’avait fait monter sur le bûcher au mépris de la parole donnée.
153 jeune Luther, et à ce drame de Wittemberg dont la Réforme devait sortir ? Rappelez-vous le moine augustin qui multipliait, lui
154 cher, quelque cinquante années plus tard, dans la Réforme luthérienne et zwinglienne. (Tout de même que le mouvement assez vois
155 ut, en fait, pour les premières générations de la Réforme . Ce n’est pas sans un joyeux étonnement que je suis tombé, dans Dürre
156 ple de Nicolas de Flue à l’appui de leur œuvre de réforme de l’Église. Et ce n’est pas sans un léger mouvement de triomphe, je
157 ire n’hésitait pas à ranger Nicolas du côté de la Réforme ). Il n’est peut-être pas sans intérêt de donner ici un aperçu rapide
158 . (Nous sommes donc aux tout premiers jours de la Réforme .) En 1529, un protestant bernois, Valerius Anshelm, nous donne la pre
159 s les maisons du Tyrol les livres favorables à la Réforme , afin de les brûler ; dans la liste de ceux qui furent détruits figur
160 r Nicolas de Flue à je ne sais quel « parti de la Réforme  » ! Elles ne visent qu’à faire mieux connaître une grande figure que
161 rticulier par Vadian. b. « Nicolas de Flue et la Réforme  », Les Cahiers protestants, Lausanne, n° 5, août 1939, p. 263-279.
78 1939, Articles divers (1938-1940). Le protestantisme créateur de personnes (1939)
162 t, par exemple, si beaucoup sont prêts à louer la Réforme d’être une école de personnalités, donc un rempart contre la barbarie
163 opposent, nous verrons mieux comment se situe la Réforme dans l’évolution de l’Europe, et quel principe central elle doit y in
164 ît d’abord en Italie, un siècle au moins avant la Réforme . Et l’on peut la caractériser par quelques traits qui rappelleront ma
165 les devoirs de la personne chrétienne — c’est la Réforme . Nous touchons au cœur même du sujet. Qu’on m’entende bien : je ne pr
166 ’entende bien : je ne prétends pas annexer ici la Réforme à la cause personnaliste. Bien au contraire : je vais essayer de vous
167 re et devrait être un personnalisme inspiré de la Réforme . Calvin ni Luther n’ont parlé de la personne en soi. Ils n’ont pas fa
168 nt présentes, et sont en conflit à l’époque de la Réforme . Essayons de les dégager sommairement. Le but unique des réformateurs
169 ’unification formelle et forcée. Dès le début, la Réforme considère comme normales les diversités organiques. Par exemple, Calv
170 s : quels furent les régimes qui persécutèrent la Réforme  ? Et quelle fut l’action historique des hommes d’État réformés ? Part
171 rtout, et dès le début, l’obstacle principal à la Réforme , ce fut l’absolutisme, la passion unitaire et centralisatrice, tant c
172 des causes politiques précises. Ils disent que la Réforme a triomphé surtout dans les petits États qui éprouvaient le besoin de
173 Europe d’aujourd’hui les positions civiques de la Réforme et sa morale personnaliste ? Calvin, vous le savez, ne s’est jamais p
174 r des fins purement humaines. À force de louer la Réforme d’avoir été, comme on dit, « une pépinière d’individualités et de car
175 rempés », nous courons le risque d’oublier que la Réforme n’est pas faite pour l’homme d’abord. À force de louer ses effets hum
176 es si nous laissons tarir les sources vives de la Réforme . Et puis, une personnalité en soi, sans vocation, ce n’est rien de pl
177 l’individualisme, dès que l’on perd la foi de la Réforme pour ne garder que ses vertus humaines et activistes. Et c’est pourqu
178 série de mises au point. J’ai tenté de situer la Réforme dans l’évolution de l’Europe, puis dans les conflits actuels. J’ai es
179 fois libre et engagée. Il en résulte alors que la Réforme , et spécialement sa tendance calviniste, est appelée à figurer, dans
180 ation ressemble fort à celle qu’eut à résoudre la Réforme . Calvin combattait sur deux fronts, au nom d’une position non point c
79 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Les origines religieuses du mythe
181 ade des albigeois, au xiiie siècle et jusqu’à la Réforme  ? L’on peut attribuer pour origine précise à l’hérésie les sectes néo
182 orthodoxe du mariage, récemment réaffirmée par la réforme grégorienne. Ils avaient donc à se garder à la fois contre la sévérit
80 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe dans la littérature
183 rnier trait, qui malgré tout rattache Milton à la Réforme  : n’est-ce point la même et unique hérésie que nous trouvons partout
81 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe contre le mariage
184 rait normal d’en assurer les conditions. Mais ces réformes n’auraient que peu d’effet dans un monde qui a gardé, sinon la vraie
185 l’événement religieux le plus important depuis la Réforme . Voir aussi l’étude d’Henry Corbin sur la Sophia éternelle, in Revue
82 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Les origines religieuses du mythe
186 ade des albigeois, au xiiie siècle et jusqu’à la Réforme  ? L’on peut attribuer pour origine précise à l’hérésie les sectes néo
187 orthodoxe du mariage, récemment réaffirmée par la réforme grégorienne. Ils avaient donc à se garder à la fois contre la sévérit
83 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe dans la littérature
188 rnier trait, qui malgré tout rattache Milton à la Réforme  : n’est-ce point la même et unique hérésie que nous trouvons partout
84 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe contre le mariage
189 rait normal d’en assurer les conditions. Mais ces réformes n’auraient que peu d’effet dans un monde qui a gardé, sinon la vraie
190 l’événement religieux le plus important depuis la Réforme . Voir aussi l’étude d’Henry Corbin sur la Sophia éternelle, in Revue
85 1940, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Au sujet du Journal d’André Gide (janvier 1940)
191 gauchit parfois certains jugements de Gide sur la Réforme . (Il la confond souvent, me semble-t-il, avec l’image courante et fau
192 que je me sens le droit de dire ici, c’est que la Réforme a rejeté les prétentions du pape de Rome non par dégoût de l’autorité
86 1940, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). La bataille de la culture (janvier-février 1940)
193 ommence à changer. S’il ne change pas, toutes les réformes matérielles sont inutiles et tournent au malheur. Car le mal qui est
87 1940, La Vie protestante, articles (1938–1978). De Luther à Hitler (15 mars 1940)
194 on pas contre l’Allemagne, mais d’abord contre la Réforme  : l’assimilation grossière de Luther à Hitler n’est évidemment pas de
88 1940, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). L’heure sévère (juin 1940)
195 merci comme des « utopies subversives » certaines réformes sociales qui eussent été dix fois ou vingt fois moins coûteuses que c
89 1940, Articles divers (1938-1940). L’heure sévère (juin 1940)
196 merci comme des « utopies subversives » certaines réformes sociales qui eussent été dix fois ou vingt fois moins coûteuses que c
90 1940, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). L’Église et la Suisse (août 1940)
197 avorable pour les examens de conscience, pour les réformes , et dans le cas présent, pour une nouvelle Réformation communautaire.
91 1940, Articles divers (1938-1940). L’homme au poignard enguirlandé (1940)
198 ux poème, et s’en revient à Berne pour y faire la Réforme . Il écrira d’abord des jeux de carnaval qui sont en vérité bien plus
199 lieu du grand débat devient enfin l’Église et sa réforme , courant toujours au plus pressé, au plus vivant, Manuel se fait théo
92 1940, Qu’est-ce que la Ligue du Gothard ? (1940). I. Naissance de la Ligue
200 ait la possibilité de travailler positivement aux réformes indispensables dans l’ordre social, économique et politique. On ne pe
201 ons de vivre pour elle. 6. Il est évident que les réformes nécessaires ne peuvent être réalisées, dans notre État fédératif, ni
93 1940, Qu’est-ce que la Ligue du Gothard ? (1940). VI. Que faire tout de suite ?
202 nciliation effective des classes, qui suppose des réformes essentielles et un changement profond dans nos habitudes de pensée éc
94 1940, Qu’est-ce que la Ligue du Gothard ? (1940). VII. Réformes politiques
203 VII. Réformes politiques Elles ne pourront être évitées, à plus ou moins longue é
204 d’une Chambre économique est l’une des premières réformes à envisager dans ce domaine. Les sessions de trois semaines doivent e
95 1940, Mission ou démission de la Suisse. Le protestantisme créateur de personnes
205 t, par exemple, si beaucoup sont prêts à louer la Réforme d’être une école de personnalités, donc un rempart contre la barbarie
206 opposent, nous verrons mieux comment se situe la Réforme dans l’évolution de l’Europe, et quel principe central elle doit y in
207 ît d’abord en Italie, un siècle au moins avant la Réforme . Et l’on peut la caractériser par quelques traits qui rappelleront ma
208 les devoirs de la personne chrétienne — c’est la Réforme . Nous touchons au cœur même du sujet. Qu’on m’entende bien : je ne pr
209 ’entende bien : je ne prétends pas annexer ici la Réforme à la cause personnaliste. Bien au contraire : je vais essayer de vous
210 it et devrait être un personnalisme inspiré de la Réforme . Calvin ni Luther n’ont parlé de la personne en soi. Ils n’ont pas fa
211 nt présentes, et sont en conflit à l’époque de la Réforme . Essayons de les dégager sommairement. Le but unique des réformateurs
212 ’unification formelle et forcée. Dès le début, la Réforme considère comme normales les diversités organiques. Par exemple, Calv
213 s : quels furent les régimes qui persécutèrent la Réforme  ? Et quelle fut l’action historique des hommes d’État de la Réforme c
214 e fut l’action historique des hommes d’État de la Réforme calviniste ? Partout, et dès le début, l’obstacle principal à la Réf
215 rtout, et dès le début, l’obstacle principal à la Réforme , ce fut l’absolutisme, la passion unitaire et centralisatrice, tant c
216 des causes politiques précises. Ils disent que la Réforme a triomphé surtout dans les petits États qui éprouveraient le besoin
217 Europe d’aujourd’hui les positions civiques de la Réforme et sa morale ? Calvin, vous le savez, ne s’est jamais préoccupé de la
218 r des fins purement humaines. À force de louer la Réforme d’avoir été, comme on dit, « une pépinière d’individualités et de car
219 rempés », nous courons le risque d’oublier que la Réforme n’est pas faite pour l’homme d’abord. À force de louer ses effets hum
220 es si nous laissons tarir les sources vives de la Réforme . Et puis, une personnalité en soi, sans vocation, ce n’est rien de pl
221 l’individualisme, dès que l’on perd la foi de la Réforme pour ne garder que ses vertus humaines et activistes. Et c’est pourqu
222 série de mises au point. J’ai tenté de situer la Réforme dans l’évolution de l’Europe, puis dans les conflits actuels. J’ai es
223 à la fois libre et engagée. Il en résulte que la Réforme , et spécialement sa tendance calviniste, est appelée à figurer, dans
224 ation ressemble fort à celle qu’eut à résoudre la Réforme . Calvin combattait sur deux fronts, au nom d’une position non point c
225 « détaché », attribue l’essor du capitalisme à la Réforme  ; Labriola, catholique « détaché », l’attribue aux accumulations de c
226 système est antérieure de plusieurs siècles à la Réforme , et son triomphe postérieur de quatre siècles. Ce qui n’empêchera pas
227 emède efficace dans l’immédiat. La doctrine de la Réforme représente à mes yeux la santé chrétienne. Un régime sain prévient le
96 1940, Mission ou démission de la Suisse. La bataille de la culture
228 ommence à changer. S’il ne change pas, toutes les réformes matérielles sont inutiles et tournent au malheur. Car le mal qui est
97 1940, Mission ou démission de la Suisse. Neutralité oblige, (1937)
229 ions occidentales : Bâle et Genève au temps de la Réforme , Érasme, Holbein, Calvin et d’Aubigné, et le fameux docteur Paracelse
230 ilisation britannique, elle fut, pour nous, de la Réforme jusqu’au xixe siècle, une quatrième voisine spirituelle. 22. Je rap
98 1940, Mission ou démission de la Suisse. Esquisses d’une politique fédéraliste
231 aliste pour son compte ? C’est alors qu’éclate la Réforme . Les historiens modernes accusent parfois Zwingli d’avoir brisé l’ess
232 l’aventure. En vérité, Zwingli nous a sauvés, la Réforme a sauvé la Suisse. Et c’est elle qui est restée fidèle aux préceptes
99 1940, Politique de la personne (1946). À la fois libre et engagé — Le protestantisme créateur de personnes
233 opposent, nous verrons mieux comment se situe la Réforme dans l’évolution de l’Europe, et quel principe central elle doit y in
234 ît d’abord en Italie, un siècle au moins avant la Réforme . Et l’on peut la caractériser par quelques traits qui rappelleront ma
235 les devoirs de la personne chrétienne — c’est la Réforme . Nous touchons au cœur même du sujet. Qu’on m’entende bien : je ne pr
236 ’entende bien : je ne prétends pas annexer ici la Réforme à la cause personnaliste. Bien au contraire : je vais essayer de vous
237 it et devrait être un personnalisme inspiré de la Réforme . Calvin ni Luther n’ont parlé de la personne en soi. Ils n’ont pas fa
238 nt présentes, et sont en conflit à l’époque de la Réforme . Essayons de les dégager sommairement. Le but unique des réformateurs
239 unification formelle et forcée. Dès le début, la Réforme considère comme normales les diversités organiques. Par exemple, Calv
240 s : quels furent les régimes qui persécutèrent la Réforme  ? Et quelle fut l’action historique des hommes d’État de la Réforme c
241 e fut l’action historique des hommes d’État de la Réforme calviniste ? Partout, et dès le début, l’obstacle principal à la Réfo
242 rtout, et dès le début, l’obstacle principal à la Réforme , ce fut l’absolutisme, la passion unitaire et centralisatrice, tant c
243 des causes politiques précises. Ils disent que la Réforme a triomphé surtout dans les petits États qui éprouveraient le besoin
244 Europe d’aujourd’hui les positions civiques de la Réforme et sa morale personnaliste ? Calvin, vous le savez, ne s’est jamais p
245 r des fins purement humaines. À force de louer la Réforme d’avoir été, comme on dit « une pépinière d’individualités et de cara
246 rempés », nous courons le risque d’oublier que la Réforme n’est pas faite pour l’homme d’abord. À force de louer ses effets hum
247 es si nous laissons tarir les sources vives de la Réforme . Et puis, une personnalité en soi, sans vocation, ce n’est rien de pl
248 l’individualisme, dès que l’on perd la foi de la Réforme pour ne garder que ses vertus humaines et activistes. Et c’est pourqu
249 série de mises au point. J’ai tenté de situer la Réforme dans l’évolution de l’Europe, puis dans les conflits actuels. J’ai es
250 à la fois libre et engagée. Il en résulte que la Réforme , et spécialement sa tendance calviniste, est appelée à figurer, dans
251 ation ressemble fort à celle qu’eut à résoudre la Réforme . Calvin combattait sur deux fronts, au nom d’une position non point c
252 « détaché », attribue l’essor du capitalisme à la Réforme  ; Labriola, catholique « détaché », l’attribue aux accumulations de c
253 système est antérieure de plusieurs siècles à la Réforme , et son triomphe postérieur de quatre siècles. Ce qui n’empêchera pas
254 emède efficace dans l’immédiat. La doctrine de la Réforme représente à mes yeux la santé chrétienne. Un régime sain prévient le
100 1941, Journal de Genève, articles (1926–1982). Veille d’élection présidentielle (14 novembre 1940)
255 l, c’est-à-dire un ensemble assez peu homogène de réformes sociales et économiques. Willkie représente Wall Street, c’est-à-dire