1
le monde romain les virus du christianisme, de la
Réforme
, de la Révolution et du romantisme, les concepts de liberté et de pro
2
, le christianisme étant dans le même camp que la
Réforme
. M. de Montherlant n’est décidément pas philosophe. Peut-être ne lui
3
odigieusement. Alors éclate la protestation de la
Réforme
. Honorons les saints pour l’exemple de leur vie : mais Christ est le
4
le plus vaste. Il y a eu quatre-vingt-treize, la
Réforme
, Karl Marx, la préface de Cromwell. Mais il ne s’agit pas de refaire
5
, ceux que n’atteignent dans leur principe ni les
réformes
de détail ni les modalités locales de réalisations pratiques. Le pr
6
oucher au principe de l’instruction publique. Les
réformes
qu’ils ont proposées jusqu’ici sont en général judicieuses, dictées p
7
e équivoque. Cette équivoque frappe tout essai de
réforme
. Qu’il y ait là cependant une possibilité pratique d’en sortir, je ne
8
e peut pas en demander tant aux gouvernements. La
réforme
scolaire, politiquement, n’est pas rentable. Il est clair que si le b
9
t imaginer sans trop d’invraisemblance de petites
réformes
. Mais j’en ai assez dit pour éviter ce malentendu : je ne crois pas à
10
lentendu : je ne crois pas à la possibilité d’une
réforme
suffisante. C’est une révolution qu’il faut. Alors, supprimer les éco
11
, ceux que n’atteignent dans leur principe ni les
réformes
de détail ni les modalités locales de réalisations pratiques. 3.a.
12
oucher au principe de l’instruction publique. Les
réformes
qu’ils ont proposées jusqu’ici sont en général judicieuses, dictées p
13
e équivoque. Cette équivoque frappe tout essai de
réforme
. Qu’il y ait là cependant une possibilité pratique d’en sortir, je ne
14
e peut pas en demander tant aux gouvernements. La
réforme
scolaire, politiquement, n’est pas rentable. Il est clair que si le b
15
t imaginer sans trop d’invraisemblance de petites
réformes
. Mais j’en ai assez dit pour éviter ce malentendu : je ne crois pas à
16
lentendu : je ne crois pas à la possibilité d’une
réforme
suffisante. C’est une révolution qu’il faut. Alors, supprimer les éco
17
faire un grief plus grave : elle subordonne toute
réforme
à une préalable révolution économique qui paraît de plus en plus impo
18
nne était le chef du Jeune Japon, l’initiateur de
réformes
de grande envergure, commencées dans les bas-fonds de la ville de Kob
19
t un jeu intellectuel — ou bien en critiquant les
réformes
socialistes — mais cela dispense-t-il de chercher d’autres solutions
20
ment contradictoire, où il voit l’essence de sa «
réforme
» et de sa nouveauté. Luther disait : « Je ne puis autrement. » Gide,
21
protestants tiennent à honneur de compromettre la
Réforme
avec cette attitude, et de prolonger un malentendu qu’ils jugent peut
22
affaiblissement de notre foi dans l’avenir de la
Réforme
, besoin minoritaire de trouver des alliés à bon compte sur un terrain
23
ce directe de mon père, je trouve d’abord, dès la
Réforme
, deux « ministres du saint Évangile » et deux juges. À partir du xvii
24
ique et la poésie. Car : 1° Toute la poésie de la
Réforme
jusqu’au xviie siècle peut être qualifiée de dialectique : c’est le
25
lle jusque dans le style la verve créatrice de la
Réforme
. c. « L’Humanité de Jésus d’après Calvin, par Max Dominicé (Édition
26
livre, une espèce de ressentiment à l’égard de la
Réforme
: d’où une série d’erreurs assez grossières sur Luther. 48. L’auteur
27
se dès l’origine toute discussion honnête sur les
réformes
nécessaires. Les doctrines économiques et sociales développées par Es
28
nisation économique, et de ne pas se contenter de
réformes
partielles ; affirmation enfin d’un nouvel esprit communautaire, fond
29
s et des doctrines que nous pouvons déduire de la
Réforme
. Esprit est en majeure partie d’inspiration catholique, je veux dire
30
davantage à la vertu d’une théologie fidèle à la
Réforme
. Mais, justement, cette théologie nous ordonne d’agir, et de nous eng
31
rine chrétienne telle que les bons docteurs de la
Réforme
nous l’enseignent, avec l’ensemble vague et contradictoire d’idées, d
32
Plans de
réforme
(octobre 1934)j J’ai un plan, tu as un plan, a-t-il un plan ? Nous
33
on mais sans révolution ! dit le second ; petites
réformes
, conclut le troisième. Cette progression à rebours est normale, dans
34
bien que seules les révolutions font aboutir les
réformes
véritables. Et qu’on n’améliore pas la peste. Ces jeunes gens manquen
35
re et le plus inexorable, en l’adoptant. 3. La
réforme
de l’État selon Doumergue Les seuls éléments constructifs — si l’o
36
. Nous les aurions mis à la porte. j. « Plans de
réforme
», L’Ordre nouveau, Paris, n° 14, octobre 1934, p. 15-22.
37
fameux paradoxe luthérien qui est au centre de la
Réforme
: simul peccator et justus. Kierkegaard nous rappelle que pour aider
38
ice Goguel, la foi a déformé l’Histoire. Que l’on
réforme
cette histoire, cela ne saurait être au détriment de la foi. Car l’of
39
Une histoire de la
Réforme
en France (15 décembre 1934)h Certes, la grandeur d’une Église et
40
de formuler devant sa monumentale Histoire de la
Réforme
française. Plus encore que le premier tome de cet ouvrage (des origin
41
les effets sociaux, politiques et culturels de la
Réforme
, sans les rapporter à l’évolution parallèle du dogme dans l’Église. D
42
ologie, a réussi le tour de force de parler de la
Réforme
d’une manière si objective, si impartiale, si spectaculaire, pourrait
43
de renanisme, et considérant les conquêtes de la
Réforme
comme autant de conquêtes de la liberté de conscience en général, plu
44
Mais ce n’est pas peu dire. 10. Histoire de la
Réforme
française, tome II : De l’édit de Nantes à sa révocation, Librairie F
45
et l’œuvre de J. Viénot. h. « Une histoire de la
Réforme
protestante en France [recension de l’Histoire de la Réforme français
46
testante en France [recension de l’Histoire de la
Réforme
française de Camille Jullian] », t. II, Les Nouvelles littéraires, Pa
47
on a pu montrer aussi20 qu’un fait spirituel, la
Réforme
, avait été un facteur décisif du développement capitaliste ; 2° La pr
48
ebvre, in Foi et Vie , n° 58-59 : Capitalisme et
Réforme
. 21. La publication en France des écrits de Marx Sur la dialectique
49
ent évangélique, il n’y a pas une sage volonté de
réforme
, mais une révolution totale : la conversion. Et la Réforme elle-même,
50
mais une révolution totale : la conversion. Et la
Réforme
elle-même, malgré son nom, que fut-elle, sinon une révolution, une no
51
asciste, qui pousse le Roi-Soleil à persécuter la
Réforme
, à révoquer l’édit de Nantes, à décapiter ses élites pour le plaisir
52
nécessaires qu’ailleurs, du fait de l’échec de la
Réforme
. Il n’en reste pas moins que, toute bourgeoise qu’elle soit et qu’ell
53
se dès l’origine toute discussion honnête sur les
réformes
nécessaires. Les doctrines économiques et sociales développées par E
54
nisation économique, et de ne pas se contenter de
réformes
partielles ; affirmation enfin d’un nouvel esprit communautaire, fond
55
on a pu montrer aussi15 qu’un fait spirituel, la
Réforme
, avait été un facteur décisif du développement capitaliste ; 2° La pr
56
ebvre, in Foi et Vie , n° 58-59 : Capitalisme et
Réforme
. 16. La publication des écrits de Marx Sur la dialectique hégélienne
57
ent évangélique, il n’y a pas une sage volonté de
réforme
, mais une révolution totale : la conversion. Et la Réforme elle-même,
58
mais une révolution totale : la conversion. Et la
Réforme
elle-même, malgré son nom, que fut-elle, sinon une révolution, une no
59
asciste, qui pousse le Roi-Soleil à persécuter la
Réforme
, à révoquer l’édit de Nantes, à décapiter ses élites pour le plaisir
60
nécessaires qu’ailleurs, du fait de l’échec de la
Réforme
. Il n’en reste pas moins que, toute bourgeoise qu’elle soit et qu’ell
61
se dès l’origine toute discussion honnête sur les
réformes
nécessaires. Les doctrines économiques et sociales développées par Es
62
nisation économique, et de ne pas se contenter de
réformes
partielles ; affirmation enfin d’un nouvel esprit communautaire, fond
63
d’où l’étroitesse, la timidité, la puérilité des
réformes
que l’on nous propose à gauche et à droite. Nous dirons, encore plus
64
surtout le simul peccator et justus qui fonda la
Réforme
luthérienne. 11. Crainte et Tremblement, par Kierkegaard, traduit
65
L’anéantissement de la puissance politique de la
Réforme
. Et que voulaient les calvinistes ? Le libre exercice de leur culte.
66
l’action. 25. Voir l’excellente Histoire de la
Réforme
française, par John Viénot, t. II, chap. ii. 26. Politique tirée de
67
t pouvons-nous l’annoncer ? Est-ce un ensemble de
réformes
, un programme révolutionnaire ? Est-ce l’utopie d’un avenir meilleur,
68
sion mystérieuse, Satan enchaîné pour mille ans ?
Réforme
, révolution, utopie d’un monde meilleur ; — ne faisons pas les dégoût
69
lles qui sont atteintes ! Et c’est pourquoi toute
réforme
de détail, ou toute œuvre sociale partielle apparaissent vouées à l’é
70
t de cette image un nouveau cliché polémique : la
Réforme
se voit assimilée au « fays ce que vouldras » des Renaissants. Les pr
71
rallèle irrecevable. Les grands théologiens de la
Réforme
ne sont pas à nos yeux des chefs d’école ; ni des docteurs dont la pe
72
de la doctrine sacramentaire à l’intérieur de la
Réforme
et c’est le Traité de la cène ; enfin, aux diverses mystiques de l’hu
73
un puissant raccourci de toute la polémique de la
Réforme
contre les libertins et les anabaptistes, contre les occultistes de l
74
n dans la satire, pourrait en somme s’intituler :
Réforme
contre Renaissance. Mais toutes les richesses de style que produisit
75
n défaut très courant de la controverse22 avec la
Réforme
, en France : on oppose dix-neuf siècles de tradition universelle — do
76
u’à indiquer le lieu précis de la divergence : la
Réforme
prêche que le Christ est le chef absolu, souverainement adorable, de
77
négatif absolu des positions fondamentales de la
Réforme
. Voilà l’opposition réelle, du noir au blanc, que nos frères catholiq
78
l’institution d’avec ce qui ne l’était pas ? » La
Réforme
, par Luther et Calvin, répond : non, Dieu seul connaît ce qui est de
79
iment fidèle. Cette méconnaissance profonde de la
Réforme
est la rançon fatale de la croyance romaine en la tradition considéré
80
catholiques, à la question que vous adressez à la
Réforme
, du haut d’une grandeur traditionnelle mal assurée, — trop craintivem
81
les âneries qui aient jamais été proférées sur la
réforme
luthérienne. Nous ne croyons pas, dans son cas, à la mauvaise foi, ma
82
existentiel — ce qui est le mouvement même de la
Réforme
— on a voulu le présenter comme une espèce de nihiliste antichrétien.
83
d’où l’étroitesse, la timidité, la puérilité des
réformes
que l’on nous propose à gauche et à droite. 7. Nous dirons, encore pl
84
la carence des gouvernants, la timidité de leurs
réformes
, l’incohérence de leurs décrets. C’est cette angoisse encore qui expl
85
ue le matérialiste doctrinaire. 9. Encore que la
Réforme
ait fait plus que la Renaissance contre les superstitions héritées du
86
ité que certaine polémique primaire reproche à la
Réforme
et à la Renaissance d’avoir rompue. Les ruines des grandes abbayes d’
87
des humanistes, puis à leur chute mémorable : la
Réforme
. Considérée du point de vue de la mesure linguistique, la Renaissance
88
la carence des gouvernants, la timidité de leurs
réformes
, l’incohérence de leurs décrets. C’est cette angoisse encore qui expl
89
naissance est nécessaire avant toute tentative de
réforme
: le fait que la délicatesse de nos balances est excessive dans l’éta
90
ns la menace révolutionnaire, qui songerait à des
réformes
? Mais ces réformes visent à étouffer la santé nouvelle, bien davanta
91
ionnaire, qui songerait à des réformes ? Mais ces
réformes
visent à étouffer la santé nouvelle, bien davantage qu’à guérir des m
92
e le matérialiste doctrinaire. 10. Encore que la
Réforme
ait fait plus que la Renaissance contre les superstitions héritées du
93
ité que certaine polémique primaire reproche à la
Réforme
et à la Renaissance d’avoir rompue. Les ruines des grandes abbayes d’
94
des humanistes, puis à leur chute mémorable : la
Réforme
. Considérée du point de vue de la mesure linguistique, la Renaissance
95
la carence des gouvernants, la timidité de leurs
réformes
, l’incohérence de leurs décrets. C’est cette angoisse encore qui expl
96
ns la menace révolutionnaire, qui songerait à des
réformes
? Mais ces réformes visent à étouffer la santé nouvelle bien davantag
97
ionnaire, qui songerait à des réformes ? Mais ces
réformes
visent à étouffer la santé nouvelle bien davantage qu’à guérir des ma
98
re. Le procès de la presse n’est plus à faire. Sa
réforme
pose tant de problèmes et entraîne de telles incidences (les dangers
99
n même temps que de préparer et d’accélérer cette
réforme
nécessaire, est de fournir dès à présent à tous ceux qui en éprouvent
100
son domaine, les « Clubs » n’oublient pas que la
réforme
organique de la presse est le but final. Dans cette partie, on réunir
101
anciers, professionnels, législatifs, que pose la
réforme
de la presse. Dès à présent, de tels documents facilitent aux adhéren
102
an total (spirituel autant qu’économique) non des
réformes
. À son défaut, la Révolution fut déclenchée par une crise financière.
103
ation est sans issue directe. J’entends que nulle
réforme
légale ne suffirait à l’assainir. Et l’on pressent déjà que le problè
104
age. Ce sont eux, et eux seuls, qui proposent des
réformes
pratiques, qui demandent qu’on installe l’eau et l’électricité dans l
105
tuations locales. Parfois ils proposeront quelque
réforme
pratique : faire de la place aux jeunes en abaissant la limite d’âge
106
ntradictions. Est-ce avec cela que s’est faite la
Réforme
? D’autres, moins exigeants, n’hésitent pas à soutenir que Luther fut
107
al par excellence, — mais au centre, aussi, de la
Réforme
, et de l’effort dogmatique de Luther68. On croit d’abord à un pamphl
108
sance toutes les affirmations fondamentales de la
Réforme
: justification par la foi, qui est don gratuit et œuvre de Dieu seul
109
ue tout que les grandes thèses pauliniennes de la
Réforme
soient acceptées (ou simplement connues !) par nos contemporains, mêm
110
ommencer à en avoir assez. Tous les programmes de
réforme
de l’État qu’on nous propose à droite et à gauche depuis quelques ann
111
vable lacune, en publiant l’ouvrage central de la
réforme
luthérienne, le Traité du serf arbitre 14. Ne fût-ce que sur le plan
112
fait, toutes les affirmations fondamentales de la
Réforme
sont ici reposées par Luther : justification par la foi, qui est don
113
et c’est heureux — des positions maîtresses de la
Réforme
. Quant à la thèse particulière, qui est la négation du libre arbitre
114
igné. Il paraît bien qu’un maire avait proposé la
réforme
, avant la guerre. Mais cela n’a pas marché. La tradition de l’île veu
115
réformer leur mentalité pour rendre possible une
réforme
matérielle, qui, à son tour, permettrait d’autres progrès. Un seul ho
116
e en France. Il y aurait peut-être d’innombrables
réformes
aussi simples à opérer. Je n’en sais rien4. Je me borne à constater q
117
onsignées, et mettre en discussion mes projets de
réforme
. Mais je sais bien ce qui m’arrêterait dès les premiers pas. Ces homm
118
ent toute l’humanité suscitée et instruite par la
Réforme
, c’est un pays entier sous la lumière de la Parole, qui trouve ici so
119
ions occidentales : Bâle et Genève au temps de la
Réforme
, Érasme, Holbein, Calvin et d’Aubigné, et le fameux docteur Paracelse
120
hommes, ne doit être aux yeux du chrétien, qu’une
réforme
sans grande portée. Voilà qui paraîtra plus scandaleux. Et cependant
121
sur des faits concrets qu’il faut changer. Chaque
réforme
obtenue, chaque revendication réalisée, me montre dès maintenant un p
122
u synode national ». (John Viénot, Histoire de la
Réforme
française, I, p. 271.) 62. C’est-à-dire : fondée sur la notion de vo
123
igné. Il paraît bien qu’un maire avait proposé la
réforme
, avant la guerre. Mais cela n’a pas marché. La tradition de l’île veu
124
réformer leur mentalité pour rendre possible une
réforme
matérielle, qui à son tour permettrait d’autres progrès. Un seul homm
125
e en France. Il y aurait peut-être d’innombrables
réformes
aussi simples à opérer. Je n’en sais rien4. Je me borne à constater q
126
onsignées, et mettre en discussion mes projets de
réforme
. Je sais bien ce qui m’arrêterait dès les premiers pas. Ces hommes n’
127
llage. Ce sont eux et eux seuls qui proposent des
réformes
pratiques, qui demandent qu’on installe l’eau et l’électricité dans l
128
tuations locales. Parfois ils proposeront quelque
réforme
pratique : faire de la place aux jeunes en abaissant la limite d’âge
129
étienne protestante. On sait le rôle joué dans la
Réforme
par le retour à l’Ancien Testament et aux traditions prophétiques. Ma
130
ntradictions. Est-ce avec cela que s’est faite la
Réforme
? D’autres, moins exigeants, n’hésitent pas à soutenir que Luther fut
131
ntal par excellence, mais au centre, aussi, de la
Réforme
, et de l’effort dogmatique de Luther30. On croit d’abord à un pamphle
132
sance toutes les affirmations fondamentales de la
Réforme
: justification par la foi, qui est don gratuit et œuvre de Dieu seul
133
ue tout que les grandes thèses pauliniennes de la
Réforme
soient acceptées (ou simplement connues !) par nos contemporains, mêm
134
e l’union à condition que la gauche renonce à ses
réformes
, et quand la gauche propose l’union à condition que la droite adopte
135
rempart ». Ils se plaignent de ce que toutes les
réformes
soient en faveur des ouvriers et des paysans ; et que les impôts pren
136
d’affirmer une mystique, mais de ne faire que les
réformes
qu’imposait la pression des « masses ». Dans une telle situation hist
137
asses ». Dans une telle situation historique, les
réformes
vont toujours à l’encontre des buts allégués. Chacun sent très bien q
138
e. (Au moins dans celle qui se manifeste.) Et les
réformes
obtenues apparaissent comme les résultantes de deux lâchetés, non de
139
e une révolution est capable de faire aboutir des
réformes
. Mais personne ne la prépare. M. Staline a d’autres plans, et Ce soir
140
peu de mystique Front populaire, encore quelques
réformes
à contretemps, à contre-fins, quelques crises gouvernementales, la li
141
es d’ordre technique. Nous autres écrivains de la
Réforme
, nous aimerions nous comparer au Jean-Baptiste du fameux retable de G
142
rempart ». Ils se plaignent de ce que toutes les
réformes
soient en faveur des ouvriers et des paysans ; et que les impôts pren
143
Mort en 1487, c’est-à-dire trente ans avant la
Réforme
, Nicolas appartient à l’héritage commun des catholiques et des protes
144
stants suisses. Mais dès les premiers jours de la
Réforme
, la question se posa de savoir auquel des deux camps en présence son
145
e l’Eucharistie et prophète des malheurs dus à la
Réforme
. Pour des fins partisanes non dissimulées, les politiciens des cinq c
146
ravaillez-vous ? J’ai en chantier un livre sur La
Réforme
comme Révolution. Mais je l’ai un peu délaissé au profit d’un drame q
147
histoire, un grand drame religieux au seuil de la
Réforme
, — et déjà des dialogues esquissés, ces relations faites par des pèle
148
u à cause d’elle — au xiiie siècle et jusqu’à la
Réforme
. Selon Rahn, l’on peut attribuer pour origine précise à l’hérésie la
149
rnier trait, qui malgré tout rattache Milton à la
Réforme
: n’est-ce point la même et unique hérésie que nous trouvons partout
150
Nicolas de Flue et la
Réforme
(août 1939)b Pour la très grande majorité des Suisses d’aujourd’hu
151
parfois des prophéties qu’on lui attribue sur la
Réforme
et ses « innovations ». Une suite de hasards m’ayant mis entre les ma
152
premier qui eût osé proclamer la nécessité d’une
réforme
. On l’avait fait monter sur le bûcher au mépris de la parole donnée.
153
jeune Luther, et à ce drame de Wittemberg dont la
Réforme
devait sortir ? Rappelez-vous le moine augustin qui multipliait, lui
154
cher, quelque cinquante années plus tard, dans la
Réforme
luthérienne et zwinglienne. (Tout de même que le mouvement assez vois
155
ut, en fait, pour les premières générations de la
Réforme
. Ce n’est pas sans un joyeux étonnement que je suis tombé, dans Dürre
156
ple de Nicolas de Flue à l’appui de leur œuvre de
réforme
de l’Église. Et ce n’est pas sans un léger mouvement de triomphe, je
157
ire n’hésitait pas à ranger Nicolas du côté de la
Réforme
). Il n’est peut-être pas sans intérêt de donner ici un aperçu rapide
158
. (Nous sommes donc aux tout premiers jours de la
Réforme
.) En 1529, un protestant bernois, Valerius Anshelm, nous donne la pre
159
s les maisons du Tyrol les livres favorables à la
Réforme
, afin de les brûler ; dans la liste de ceux qui furent détruits figur
160
r Nicolas de Flue à je ne sais quel « parti de la
Réforme
» ! Elles ne visent qu’à faire mieux connaître une grande figure que
161
rticulier par Vadian. b. « Nicolas de Flue et la
Réforme
», Les Cahiers protestants, Lausanne, n° 5, août 1939, p. 263-279.
162
t, par exemple, si beaucoup sont prêts à louer la
Réforme
d’être une école de personnalités, donc un rempart contre la barbarie
163
opposent, nous verrons mieux comment se situe la
Réforme
dans l’évolution de l’Europe, et quel principe central elle doit y in
164
ît d’abord en Italie, un siècle au moins avant la
Réforme
. Et l’on peut la caractériser par quelques traits qui rappelleront ma
165
les devoirs de la personne chrétienne — c’est la
Réforme
. Nous touchons au cœur même du sujet. Qu’on m’entende bien : je ne pr
166
’entende bien : je ne prétends pas annexer ici la
Réforme
à la cause personnaliste. Bien au contraire : je vais essayer de vous
167
re et devrait être un personnalisme inspiré de la
Réforme
. Calvin ni Luther n’ont parlé de la personne en soi. Ils n’ont pas fa
168
nt présentes, et sont en conflit à l’époque de la
Réforme
. Essayons de les dégager sommairement. Le but unique des réformateurs
169
’unification formelle et forcée. Dès le début, la
Réforme
considère comme normales les diversités organiques. Par exemple, Calv
170
s : quels furent les régimes qui persécutèrent la
Réforme
? Et quelle fut l’action historique des hommes d’État réformés ? Part
171
rtout, et dès le début, l’obstacle principal à la
Réforme
, ce fut l’absolutisme, la passion unitaire et centralisatrice, tant c
172
des causes politiques précises. Ils disent que la
Réforme
a triomphé surtout dans les petits États qui éprouvaient le besoin de
173
Europe d’aujourd’hui les positions civiques de la
Réforme
et sa morale personnaliste ? Calvin, vous le savez, ne s’est jamais p
174
r des fins purement humaines. À force de louer la
Réforme
d’avoir été, comme on dit, « une pépinière d’individualités et de car
175
rempés », nous courons le risque d’oublier que la
Réforme
n’est pas faite pour l’homme d’abord. À force de louer ses effets hum
176
es si nous laissons tarir les sources vives de la
Réforme
. Et puis, une personnalité en soi, sans vocation, ce n’est rien de pl
177
l’individualisme, dès que l’on perd la foi de la
Réforme
pour ne garder que ses vertus humaines et activistes. Et c’est pourqu
178
série de mises au point. J’ai tenté de situer la
Réforme
dans l’évolution de l’Europe, puis dans les conflits actuels. J’ai es
179
fois libre et engagée. Il en résulte alors que la
Réforme
, et spécialement sa tendance calviniste, est appelée à figurer, dans
180
ation ressemble fort à celle qu’eut à résoudre la
Réforme
. Calvin combattait sur deux fronts, au nom d’une position non point c
181
ade des albigeois, au xiiie siècle et jusqu’à la
Réforme
? L’on peut attribuer pour origine précise à l’hérésie les sectes néo
182
orthodoxe du mariage, récemment réaffirmée par la
réforme
grégorienne. Ils avaient donc à se garder à la fois contre la sévérit
183
rnier trait, qui malgré tout rattache Milton à la
Réforme
: n’est-ce point la même et unique hérésie que nous trouvons partout
184
rait normal d’en assurer les conditions. Mais ces
réformes
n’auraient que peu d’effet dans un monde qui a gardé, sinon la vraie
185
l’événement religieux le plus important depuis la
Réforme
. Voir aussi l’étude d’Henry Corbin sur la Sophia éternelle, in Revue
186
ade des albigeois, au xiiie siècle et jusqu’à la
Réforme
? L’on peut attribuer pour origine précise à l’hérésie les sectes néo
187
orthodoxe du mariage, récemment réaffirmée par la
réforme
grégorienne. Ils avaient donc à se garder à la fois contre la sévérit
188
rnier trait, qui malgré tout rattache Milton à la
Réforme
: n’est-ce point la même et unique hérésie que nous trouvons partout
189
rait normal d’en assurer les conditions. Mais ces
réformes
n’auraient que peu d’effet dans un monde qui a gardé, sinon la vraie
190
l’événement religieux le plus important depuis la
Réforme
. Voir aussi l’étude d’Henry Corbin sur la Sophia éternelle, in Revue
191
gauchit parfois certains jugements de Gide sur la
Réforme
. (Il la confond souvent, me semble-t-il, avec l’image courante et fau
192
que je me sens le droit de dire ici, c’est que la
Réforme
a rejeté les prétentions du pape de Rome non par dégoût de l’autorité
193
ommence à changer. S’il ne change pas, toutes les
réformes
matérielles sont inutiles et tournent au malheur. Car le mal qui est
194
on pas contre l’Allemagne, mais d’abord contre la
Réforme
: l’assimilation grossière de Luther à Hitler n’est évidemment pas de
195
merci comme des « utopies subversives » certaines
réformes
sociales qui eussent été dix fois ou vingt fois moins coûteuses que c
196
merci comme des « utopies subversives » certaines
réformes
sociales qui eussent été dix fois ou vingt fois moins coûteuses que c
197
avorable pour les examens de conscience, pour les
réformes
, et dans le cas présent, pour une nouvelle Réformation communautaire.
198
ux poème, et s’en revient à Berne pour y faire la
Réforme
. Il écrira d’abord des jeux de carnaval qui sont en vérité bien plus
199
lieu du grand débat devient enfin l’Église et sa
réforme
, courant toujours au plus pressé, au plus vivant, Manuel se fait théo
200
ait la possibilité de travailler positivement aux
réformes
indispensables dans l’ordre social, économique et politique. On ne pe
201
ons de vivre pour elle. 6. Il est évident que les
réformes
nécessaires ne peuvent être réalisées, dans notre État fédératif, ni
202
nciliation effective des classes, qui suppose des
réformes
essentielles et un changement profond dans nos habitudes de pensée éc
203
VII.
Réformes
politiques Elles ne pourront être évitées, à plus ou moins longue é
204
d’une Chambre économique est l’une des premières
réformes
à envisager dans ce domaine. Les sessions de trois semaines doivent e
205
t, par exemple, si beaucoup sont prêts à louer la
Réforme
d’être une école de personnalités, donc un rempart contre la barbarie
206
opposent, nous verrons mieux comment se situe la
Réforme
dans l’évolution de l’Europe, et quel principe central elle doit y in
207
ît d’abord en Italie, un siècle au moins avant la
Réforme
. Et l’on peut la caractériser par quelques traits qui rappelleront ma
208
les devoirs de la personne chrétienne — c’est la
Réforme
. Nous touchons au cœur même du sujet. Qu’on m’entende bien : je ne pr
209
’entende bien : je ne prétends pas annexer ici la
Réforme
à la cause personnaliste. Bien au contraire : je vais essayer de vous
210
it et devrait être un personnalisme inspiré de la
Réforme
. Calvin ni Luther n’ont parlé de la personne en soi. Ils n’ont pas fa
211
nt présentes, et sont en conflit à l’époque de la
Réforme
. Essayons de les dégager sommairement. Le but unique des réformateurs
212
’unification formelle et forcée. Dès le début, la
Réforme
considère comme normales les diversités organiques. Par exemple, Calv
213
s : quels furent les régimes qui persécutèrent la
Réforme
? Et quelle fut l’action historique des hommes d’État de la Réforme c
214
e fut l’action historique des hommes d’État de la
Réforme
calviniste ? Partout, et dès le début, l’obstacle principal à la Réf
215
rtout, et dès le début, l’obstacle principal à la
Réforme
, ce fut l’absolutisme, la passion unitaire et centralisatrice, tant c
216
des causes politiques précises. Ils disent que la
Réforme
a triomphé surtout dans les petits États qui éprouveraient le besoin
217
Europe d’aujourd’hui les positions civiques de la
Réforme
et sa morale ? Calvin, vous le savez, ne s’est jamais préoccupé de la
218
r des fins purement humaines. À force de louer la
Réforme
d’avoir été, comme on dit, « une pépinière d’individualités et de car
219
rempés », nous courons le risque d’oublier que la
Réforme
n’est pas faite pour l’homme d’abord. À force de louer ses effets hum
220
es si nous laissons tarir les sources vives de la
Réforme
. Et puis, une personnalité en soi, sans vocation, ce n’est rien de pl
221
l’individualisme, dès que l’on perd la foi de la
Réforme
pour ne garder que ses vertus humaines et activistes. Et c’est pourqu
222
série de mises au point. J’ai tenté de situer la
Réforme
dans l’évolution de l’Europe, puis dans les conflits actuels. J’ai es
223
à la fois libre et engagée. Il en résulte que la
Réforme
, et spécialement sa tendance calviniste, est appelée à figurer, dans
224
ation ressemble fort à celle qu’eut à résoudre la
Réforme
. Calvin combattait sur deux fronts, au nom d’une position non point c
225
« détaché », attribue l’essor du capitalisme à la
Réforme
; Labriola, catholique « détaché », l’attribue aux accumulations de c
226
système est antérieure de plusieurs siècles à la
Réforme
, et son triomphe postérieur de quatre siècles. Ce qui n’empêchera pas
227
emède efficace dans l’immédiat. La doctrine de la
Réforme
représente à mes yeux la santé chrétienne. Un régime sain prévient le
228
ommence à changer. S’il ne change pas, toutes les
réformes
matérielles sont inutiles et tournent au malheur. Car le mal qui est
229
ions occidentales : Bâle et Genève au temps de la
Réforme
, Érasme, Holbein, Calvin et d’Aubigné, et le fameux docteur Paracelse
230
ilisation britannique, elle fut, pour nous, de la
Réforme
jusqu’au xixe siècle, une quatrième voisine spirituelle. 22. Je rap
231
aliste pour son compte ? C’est alors qu’éclate la
Réforme
. Les historiens modernes accusent parfois Zwingli d’avoir brisé l’ess
232
l’aventure. En vérité, Zwingli nous a sauvés, la
Réforme
a sauvé la Suisse. Et c’est elle qui est restée fidèle aux préceptes
233
opposent, nous verrons mieux comment se situe la
Réforme
dans l’évolution de l’Europe, et quel principe central elle doit y in
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ît d’abord en Italie, un siècle au moins avant la
Réforme
. Et l’on peut la caractériser par quelques traits qui rappelleront ma
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les devoirs de la personne chrétienne — c’est la
Réforme
. Nous touchons au cœur même du sujet. Qu’on m’entende bien : je ne pr
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’entende bien : je ne prétends pas annexer ici la
Réforme
à la cause personnaliste. Bien au contraire : je vais essayer de vous
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it et devrait être un personnalisme inspiré de la
Réforme
. Calvin ni Luther n’ont parlé de la personne en soi. Ils n’ont pas fa
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nt présentes, et sont en conflit à l’époque de la
Réforme
. Essayons de les dégager sommairement. Le but unique des réformateurs
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unification formelle et forcée. Dès le début, la
Réforme
considère comme normales les diversités organiques. Par exemple, Calv
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s : quels furent les régimes qui persécutèrent la
Réforme
? Et quelle fut l’action historique des hommes d’État de la Réforme c
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e fut l’action historique des hommes d’État de la
Réforme
calviniste ? Partout, et dès le début, l’obstacle principal à la Réfo
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rtout, et dès le début, l’obstacle principal à la
Réforme
, ce fut l’absolutisme, la passion unitaire et centralisatrice, tant c
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des causes politiques précises. Ils disent que la
Réforme
a triomphé surtout dans les petits États qui éprouveraient le besoin
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Europe d’aujourd’hui les positions civiques de la
Réforme
et sa morale personnaliste ? Calvin, vous le savez, ne s’est jamais p
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r des fins purement humaines. À force de louer la
Réforme
d’avoir été, comme on dit « une pépinière d’individualités et de cara
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rempés », nous courons le risque d’oublier que la
Réforme
n’est pas faite pour l’homme d’abord. À force de louer ses effets hum
247
es si nous laissons tarir les sources vives de la
Réforme
. Et puis, une personnalité en soi, sans vocation, ce n’est rien de pl
248
l’individualisme, dès que l’on perd la foi de la
Réforme
pour ne garder que ses vertus humaines et activistes. Et c’est pourqu
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série de mises au point. J’ai tenté de situer la
Réforme
dans l’évolution de l’Europe, puis dans les conflits actuels. J’ai es
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à la fois libre et engagée. Il en résulte que la
Réforme
, et spécialement sa tendance calviniste, est appelée à figurer, dans
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ation ressemble fort à celle qu’eut à résoudre la
Réforme
. Calvin combattait sur deux fronts, au nom d’une position non point c
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« détaché », attribue l’essor du capitalisme à la
Réforme
; Labriola, catholique « détaché », l’attribue aux accumulations de c
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système est antérieure de plusieurs siècles à la
Réforme
, et son triomphe postérieur de quatre siècles. Ce qui n’empêchera pas
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emède efficace dans l’immédiat. La doctrine de la
Réforme
représente à mes yeux la santé chrétienne. Un régime sain prévient le
255
l, c’est-à-dire un ensemble assez peu homogène de
réformes
sociales et économiques. Willkie représente Wall Street, c’est-à-dire