1 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). André Breton, Manifeste du surréalisme (juin 1925)
1 es où il expose directement les principes de sa «  révolution  » semblent au contraire tirés de quelque terne manuel de philosophie
2 oupe tel que Philosophies laissent pressentir des révolutions plus réelles. On souhaite qu’après faillite faite, les surréalistes t
2 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Simone Téry, L’Île des bardes (décembre 1925)
3 de leur personne. Effet, puisque l’héroïsme d’une révolution en faveur du passé, révolution tout de même, ne pouvait produire qu’u
4 e l’héroïsme d’une révolution en faveur du passé, révolution tout de même, ne pouvait produire qu’une littérature très neuve de fo
3 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Hugh Walpole, La Cité secrète (décembre 1925)
5 résultante de millions de petits. Voici naître la révolution dans un cœur, puis dans une famille. Et une fois le grand bouleversem
4 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Adieu, beau désordre… (mars 1926)
6 ient d’oubli — (mais avant de s’y perdre, quelles révolutions , quelles anarchies, quels Niagaras 9 !) Quelques jeunes hommes l’ont
5 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Le Corbusier, Urbanisme (juin 1926)
7 ce serait peut-être tuer au soleil des germes de révolution . Déjà des ingénieurs se sont mis à calculer la réalisation de ce phén
6 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Louis Aragon, le beau prétexte (avril 1927)
8 ll. Mais il ne s’agit pas de refaire notre petite révolution à nous, dans tel domaine. Et c’est même ceci que je ne puis pardonner
9 er avec des gens qui ont fait, il y a 10 ans, une révolution en fonction du capitalisme. Est-ce que vraiment vous ne pouvez vous l
10 pour nous sans prix ? Mais nous avions besoin de révolution pour vivre, pour nous perdre. Vivre était devenu synonyme de magnifiq
11 ts faits de nos longues journées. Nous aimions la révolution comme on aime l’amour. Nous n’aimions pas telle révolution — la russe
12 n comme on aime l’amour. Nous n’aimions pas telle révolution — la russe, par exemple — parce que ce n’est pas encore assez révolut
13 par exemple — parce que ce n’est pas encore assez révolution  ; parce que cette révolution ne demandait qu’à s’asseoir et que son s
14 est pas encore assez révolution ; parce que cette révolution ne demandait qu’à s’asseoir et que son siège était fait. Nous aimions
7 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Conseils à la jeunesse (mai 1927)
15 ce fait du triomphe de la Machine ; ce fait de la révolution russe… cet autre fait de la guerre… et puis, tenez ! ce fait surtout
8 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Adieu au lecteur (juillet 1927)
16 es gens qui n’ont pas encore admis que jeunesse = révolution Tous les malentendus viennent de là. Nous sommes assez sages et assez
9 1928, Articles divers (1924–1930). Un soir à Vienne avec Gérard (24 mars 1928)
17 Russie et au sifflement des balles perdues d’une révolution . Sept heures du soir : le moment était venu d’arrêter le plan de la s
10 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). André Malraux, Les Conquérants (décembre 1928)
18 s Conquérants (décembre 1928)au Ce récit de la révolution cantonaise en 1925 nous place au nœud du monde moderne : on y voit s’
19 du drame, l’aspect quotidien et mystérieux d’une révolution de rues, ou la palpitation inquiétante des villes chinoises, Malraux
11 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Daniel-Rops, Le Prince menteur (décembre 1928)
20 me à raconter certaines scènes terrifiantes de la révolution  : il a été condamné à mort, il s’est évadé, on le traque à Paris même
12 1929, Journal de Genève, articles (1926–1982). Panorama de Budapest (23 mai 1929)
21 nt chaque jour quelque catastrophe imminente, une révolution , le transfert de la SDN à la Hofburg… Mais les nouvelles de l’Opéra a
13 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 5. La machine à fabriquer des électeurs
22 de ne pas entreprendre sur l’heure une véritable révolution scolaire ; car il ne faudrait pas moins pour que l’école rattrape l’é
23 nal de la grande débâcle printanière. Il n’y a de révolution véritable que de la sensibilité. (Le jour où l’on culbutera ces Messi
14 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. Appendice. Utopie
24 a possibilité d’une réforme suffisante. C’est une révolution qu’il faut. Alors, supprimer les écoles, raser les collèges, renvoyer
15 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 5. La machine à fabriquer des électeurs
25 de ne pas entreprendre sur l’heure une véritable révolution scolaire ; car il ne faudrait pas moins pour que l’école rattrape l’é
26 de la grande débâcle printanière. Il n’y a pas de révolution véritable que de la sensibilité. (Le jour où l’on culbutera ces Messi
16 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). Appendice. Utopie
27 a possibilité d’une réforme suffisante. C’est une révolution qu’il faut. Alors, supprimer les écoles, raser les collèges, renvoyer
17 1930, Articles divers (1924–1930). Au sujet « d’un certain esprit français » (1er mai 1930)
28 u son moi. » 8. « La France… n’a pas su faire la révolution morale… parce qu’elle manque de sens moral. » Le Français qui n’est n
29 de Nietzsche, demandera pourquoi il faut faire la révolution morale. Voilà notre aphorisme démontré. 9. Enfin je citerai deux pet
18 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). André Malraux, La Voie royale (février 1931)
30 Son premier roman, Les Conquérants, décrivait la révolution communiste en Chine, et la figure centrale de Garine, anarchiste par
19 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Sécularisme (mars 1931)
31 us intéresser à l’Asie : les grèves à Bombay, les révolutions et les massacres en Chine, les emprisonnements au Tonkin. Et non Boud
32 e : elle subordonne toute réforme à une préalable révolution économique qui paraît de plus en plus impossible, car elle équivaudra
33 eut être transformé que spirituellement. Et cette révolution -là a l’avantage d’être possible dès maintenant. Mais M. Nizan a trop
34 sse plus subsister assez d’idéal pour nourrir une révolution . Par là même, il postule une réalité transcendante — ou alors le suic
20 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Avant l’Aube, par Kagawa (septembre 1931)
35 nverser l’état social actuel, si ce n’est par une révolution  ? Je vous demande de me dire clairement votre pensée à ce sujet. Eiic
21 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Signes parmi nous, par C. F. Ramuz (janvier 1932)
36 aborant son œuvre à un niveau d’où bourgeoisie et révolution apparaissent comme des localisations de surfaces et temporaires. (Les
37 viste d’ailleurs, mais originel et spirituel. (La révolution russe en tournant au marxisme, a provisoirement confondu ces notions.
22 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le silence de Goethe (mars 1932)
38 dire. Or c’est, chez l’un comme chez l’autre, une révolution profonde de l’esprit dont procèdent à la fois le refus de la magie et
23 1932, Présence, articles (1932–1946). Cause commune (avril-juin 1932)
39 ement languir, — c’est la Révolution. Mais quelle révolution  ? Humanisme ou Révolution : défense de l’homme total contre tout ce q
24 1932, Articles divers (1932-1935). Sur la violence bourgeoise (15 mai 1932)
40 t-à-dire qu’il se décide pour la police contre la révolution . Non-violence, tel est le prétexte typique, grossier et courant, derr
41 pposer. Lorsque le bourgeois prétend repousser la révolution au nom de son dégoût de la violence, nous prétendons, nous, qu’il tém
42 des percées brutales et destructives. Toutes les révolutions ont été sabotées. Elles ont été livrées à la police ou à la foule. Ma
25 1932, Articles divers (1932-1935). Les « petits purs » (15 juin 1932)
43 aire pour intégrer, rejeter, recréer l’apport des révolutions d’hier et leurs leçons. Ne nous y trompons pas : leur refus de penser
44 olutionnaire irrespirable, alors que justement la révolution doit être la plus ample et puissante respiration purificatrice, le pa
26 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Penser dangereusement (juin 1932)
45 sans aller jusqu’à prôner comme ils le font « la révolution nécessaire ». Certes, on ne saurait demander à un recueil d’essais ré
46 Épreuve dangereuse et salutaire, germe de cette «  révolution permanente » qui doit être l’état du chrétien vis-à-vis de lui-même e
47 il force au choix, à la prise de conscience. La révolution menaçante viendra comme le châtiment de ceux-là mêmes, de ceux-là jus
27 1932, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Principe d’une politique du pessimisme actif (novembre 1932)
48 e le stalinisme, tous les nationalismes, et toute révolution qui prétendrait fonder notre salut sur une organisation terrestre que
49 traire, que nous ne puissions collaborer à aucune révolution . L’iconoclaste est un type assez pur de révolutionnaire. Nous ne pouv
50 e vérité. ⁂ La plus grande liberté d’action et de révolution est promise à celui que n’empêtre aucun respect du résultat en soi. P
28 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). À prendre ou à tuer (décembre 1932)
51 j Nous avons choisi de vivre — telle est notre révolution — dans un monde qui nous préparait pour autre chose, dans une société
52 out rien de mieux à faire. Et vous pensiez que la révolution , c’était une bande de méchants garçons. Puis vous avez pensé que c’ét
53 ère présente : pourquoi la supporterons-nous ? La révolution , ce n’est plus un état d’esprit, ni un refus des tâches d’homme. Henr
54 e n’ajouterai rien à sa déclaration si simple. La révolution est une nécessité au sens le plus banal du terme, et aussi à son sens
55 déchue et un marxisme faux ? Il reste à faire la révolution . Ni à gauche, ni à droite, il n’y a rien pour nous. Nous nous plaçons
56 t en train de marcher. Nous jouerons tout sur une révolution vraie. Les catastrophes sont proches. Nous ne sommes plus les seuls à
57 et condamne tout cela. Entre le communisme et la révolution personnaliste, l’opposition doctrinale peut se définir simplement. Le
58 otre choix ? J’en indiquerai trois. 1° — La seule révolution qui nous importe concerne l’homme, exprime ses données élémentaires :
59 ur « décisive » de la personne, c’est désarmer la révolution . Mais il y a plus. Si la personne est véritablement l’élément décisif
60 nt l’élément décisif de la réalité humaine, toute révolution est vaine qui se fonde sur des faits mortels pour la personne, même s
61 its » comme on voudrait nous le faire croire. Une révolution n’agit pas dans le vide, mais contre quelque chose : elle se fera con
62 tionnaire20. Le matérialisme, c’est l’opium de la révolution . 3e — La conception personnaliste est seule capable d’édifier un mond
63 elle se réclame implicitement, Lénine réussit une révolution d’intellectuels dans un pays qui compte à cette époque moins de 3 mil
64 en dernière analyse, le fondement, l’enjeu de la révolution nouvelle. Ici, je ne dirai plus nous, mais je. À la question « Prenez
65 ns l’Ordre de la Pauvreté, qui vaincra toutes les révolutions — après les avoir faites. 18. En Allemagne, un groupe en croissance
66 culturelle, initiative privée-plan. 20. La seule révolution qu’elle légitimerait, en bonne logique, serait une révolution contre
67 u’elle légitimerait, en bonne logique, serait une révolution contre la construction entreprise par le capitalisme d’État soviétiqu
68 onditions théoriques prévues par Marx pour qu’une révolution éclate. Il ne se passe rien. Parce qu’on manque de chefs. Parce qu’il
29 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Cahier de revendications [Présentation] (décembre 1932)
69 ité, les premières lignes de force d’une nouvelle révolution française. Leur anticapitalisme n’est pas celui de la Troisième Inter
30 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Un soir à Vienne avec Gérard
70 Russie et au sifflement des balles perdues d’une révolution . Sept heures du soir : le moment était venu d’arrêter le plan de la s
31 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Quand je me souviens — C’est l’Europe
71 nt irrégulièrement le feu vert — cinq secondes de révolution  — et le feu rouge — six ou sept secondes. Tout ce qu’embrasse mon reg
72 On ne saurait exagérer la profondeur d’une telle révolution dans la patrie du moralisme à la fois puritain et bourgeois. Et certe
32 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — II
73 r avec la Suisse le 1er mai 1848, après une brève révolution qui renversa le régime monarchique et aristocratique.
33 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — III
74 ntinuité de ses familles, ailleurs rompue par des révolutions ou de fréquents changements de condition sociale. Nos archives sont i
75 Arthur Piaget dans sa remarquable Histoire de la révolution neuchâteloise — le Procureur général de Rougemont… considérait la mon
34 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — IV
76 ureur général de la Principauté. Puis survient la révolution dont nous allons célébrer le centenaire, et le dessaisissement du pat
35 1933, Foi et Vie, articles (1928–1977). « Histoires du monde, s’il vous plaît ! » (janvier 1933)
77 ler, entrer en décadence, et rêver à son tour une révolution  ; dans une époque où l’humanité risque de mourir pour la réalisation
36 1933, Esprit, articles (1932–1962). Protestants (mars 1933)
78 rs 1933)d Si le christianisme primitif est une révolution — et la plus profonde de toute l’histoire —, le protestantisme se doi
79 s efforts d’un Eugen Rosenstock — l’historien des Révolutions européennes — dans le domaine du service civil et des camps de travai
37 1933, Esprit, articles (1932–1962). Comment rompre ? (mars 1933)
80 jugement permanent et destructeur ; tandis que la révolution dans ce qu’elle a de nécessairement constructif, reste le lieu d’obéi
38 1933, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Pétrarque, par Charles-Albert Cingria (avril 1933)
81 romantisme, le nationalisme, l’européanisme et la révolution . (Sur la confusion moderne entre le patriotisme « chose motivée et av
39 1933, Articles divers (1932-1935). « La jeunesse française devant l’Allemagne » [Réponse à une enquête] (mai 1933)
82 me de la jeunesse française, le problème de notre révolution est ailleurs. Il est précis. Il se pose en termes historiques bien dé
83 devant la guerre est subordonné à celui de notre révolution . La guerre des capitalistes est une pièce de leur système. Ces massac
40 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). La Légion étrangère soviétique (juin 1933)
84 Mais de là à prendre une conscience active de la révolution , de là à concevoir l’ordre nouveau, il y a un abîme. Ni science ni bo
85 t acte, dans lequel nous voyons l’essentiel de la révolution , suppose et pose la personne, définie comme l’individu engagé dans le
86 tée révolutionnaire, le marxisme. Or, je veux une révolution . Donc, je me fais marxiste. » Qu’on ne croie pas à une farce. J’ai en
87 iquement bourgeoise. C’est là ce qu’on appelle sa révolution  ! 3° Raisons mystiques Car il y a parmi eux des mystiques. Ils
41 1933, Esprit, articles (1932–1962). Loisir ou temps vide ? (juillet 1933)
88 ’introduira jamais dans ses effets (à moins d’une révolution ). Mais il y a plus. Tout travail qu’on limite à la nécessité d’assure
89 le corps qui les subit. L’acte ordonnateur, ou révolution La tâche restauratrice de l’esprit, dévolue à notre génération, ap
42 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Spirituel d’abord (juillet 1933)
90 Spirituel d’abord (juillet 1933)d I. — La révolution n’est pas, contrairement à ce que pense le grand public, le résultat
91 re avec ces apparences, ce n’est pas encore faire révolution . Ce n’est pas encore s’attaquer aux racines vives du désordre. La seu
92 ’ordre » établi, nous ne refusons pas moins les «  révolutions  » établies, également soumises au primat de la masse, à l’anonymat et
93 e, on ne partira jamais. Tel est le ressort de la révolution de L’Ordre nouveau. D’une part nous sommes convaincus que si le princ
94   V. — Nous n’ignorons pas que l’expression de «  révolution spirituelle » a le privilège de scandaliser les « petits purs » marxi
95 ces honnêtes fonctionnaires le monopole de leurs révolutions . Pour nous, elles ne sont que des trahisons, les caricatures, parfois
96 fois comiques, parfois tragiques, de la véritable révolution où s’engage l’essentiel. Le rôle de l’homme sur la terre ne s’identif
97 té productive, ni à ses qualités biologiques. Une révolution n’est pas seulement une redistribution des biens matériels suivant un
98 d’en posséder, mais d’en concevoir d’autres. Une révolution n’est pas non plus une façon de développer ce qui dans l’homme est le
99 attenter aux véritables valeurs spirituelles. Une révolution ne consiste pas enfin à développer jusqu’au monstrueux la puissance a
100 qui lui est le plus opposé. Il n’y a pas d’autres révolutions que spirituelles. L’acte libre est à l’origine, non pas à la fin.   V
101 ront la main aux pouvoirs agissants.   VIII. — La révolution spirituelle est non seulement la seule valable, mais encore la seule
102 La dictature n’est que la fixation brutale d’une révolution en pleine période de transition, d’un désordre dont l’acte ordonnateu
103 n’a pas encore détruit le principe agissant. Une révolution s’accomplit matériellement dans la mesure où son privilège spirituel
43 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Pourquoi ils sont socialistes (juillet 1933)
104 et de l’action, de l’assiette au beurre et de la révolution . Seule position « pratique », affirment-ils, non sans une sincérité q
105 vers les thèses marxistes ; vouloir préparer une révolution en louchant vers « l’aisance » bourgeoise, — on chercherait en vain q
44 1933, Articles divers (1932-1935). Jeune Europe (4 décembre 1933)
106 jà dans les manuels d’Histoire contemporaine. Les révolutions russe, italienne et allemande, succédant à la chute des monarchies on
107 ne, disons qu’ils reprochent avant tout aux trois révolutions établies d’avoir « prématurément » bouleversé un ordre social, qu’ell
45 1933, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Parole de Dieu et parole humaine, par Karl Barth (30 décembre 1933)
108 ouvent, elles s’étaient appuyées, la guerre et la révolution le bouleversaient brutalement, mettant à nu les vraies raisons, les v
46 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Positions d’attaque (décembre 1933)
109 veau, cette « source d’énergie » permanente de la révolution , c’est la personne humaine telle que nous l’avons définie. 5° Dans l’
47 1933, Articles divers (1932-1935). Positions d’attaque pour l’ordre nouveau (décembre 1933)
110 out étatisme, de changer de plan, de réaliser une révolution effective ? Ici encore, il nous faut nous borner à deux indications t
111 ertes, nous savons que le premier aspect de toute révolution est dans un renoncement. Mais pour que l’acte soit réel, encore faut-
112 s’emparent des privilèges abandonnés, sabotent la révolution et font la bourgeoisie du xixe siècle. Des privilèges ? Mais tous le
113 veau, cette « source d’énergie » permanente de la révolution , c’est la personne humaine telle que nous l’avons définie. 5° Dans « 
114 ion, une fois l’État supprimé, une fois opérée la révolution personnaliste et régionaliste, c’est une existence culturelle. Des na
48 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Destin du siècle ou vocation personnelle ? (février 1934)
115 politiques commande une telle attitude et quelles révolutions , enfin réelles, elle prépare. Mais ce serait là une autre conférence.
49 1934, Présence, articles (1932–1946). L’œuvre et la mort d’Arnaud Dandieu (1934)
116 Révolution nécessaire.e Certes, on abuse du mot révolution . On le fait synonyme tantôt d’émeute et de chambardement, tantôt d’an
117 roupés à L’Ordre nouveau autour de sa doctrine, révolution signifie d’abord création de l’ordre. L’action sociale ne saurait êtr
118 nne. Si l’on admet, avec Marx et Proudhon, que la révolution consiste à sauver l’homme concret de l’empire grandissant des tyranni
50 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Deux essais de philosophes chrétiens (mai 1934)
119 oser qu’elle se produise, ne signifierait pas une révolution . Les évaluations morales du philosophe et les coutumes du citoyen mod
51 1934, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Destin du siècle ou destin de l’homme ? (mai 1934)
120 du temps, et qui ne se rallieront jamais qu’à une révolution triomphante. On perd son temps à essayer de les convaincre par des ar
52 1934, Articles divers (1932-1935). La Révolution nécessaire, par Arnaud Dandieu et Robert Aron (juin 1934)
121 orce de considérer d’une part qu’il n’est d’autre révolution que la révolution matérialiste, à force d’autre part, de faire sur l’
122 d’une part qu’il n’est d’autre révolution que la révolution matérialiste, à force d’autre part, de faire sur l’esprit le contrese
123 rvenu à stériliser l’un et l’autre, en privant la révolution de son ressort psychique et en privant l’esprit de son aboutissement
124 son aboutissement nécessaire. L’esprit, comme la révolution , s’exprime par la violence : ce n’est pas une faculté d’usage interne
125 gique, il suffit pourtant d’étudier la marche des révolutions bourgeoise et prolétarienne qui instituèrent ce désordre. L’Esquisse
126 fondamental, d’essence rationaliste. Pourquoi les révolutions aboutissent-elles à des dictatures, c’est-à-dire à la négation de leu
127 u’à masquer sur le terrain pratique l’échec d’une révolution qui ne sait pas où elle va. » Cartésienne ou hégélienne, la dialectiq
128 ienne, la dialectique sur laquelle se fondent ces révolutions avortées ne peut rendre compte que des données antérieures à tout act
129 uver le contenu concret et précis du grand mot de révolution dont abusent aujourd’hui, à l’envi, les anarchistes petits-bourgeois
130 Aussi telle page sur Kreuger, ou sur le but de la révolution , qui atteignent à la grandeur à force de précision et de vigueur spir
53 1934, Articles divers (1932-1935). Où sont les jeunes protestants ? Remarques sur le protestantisme et les doctrines politiques (juillet-août 1934)
131 définie l’attitude chrétienne en politique : une révolution sans illusions. II. Qu’avons-nous fait ? Le lecteur voudra bien
132 et développée. Les deux groupes de tête de cette révolution que je considère comme étant la seule réelle et vraiment novatrice, s
133 er, de la sorte autant que possible, l’écueil des révolutions russe et allemande, la fameuse « période de transition » nécessaireme
54 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Nécessité de Kierkegaard (août 1934)
134 re « réaction » contre « le siècle », pas d’autre révolution créatrice. Et tous nos appels à l’esprit, s’ils ne sont pas ce retour
135 oire (ou plutôt à l’évolution des sociétés), à la révolution , au capital, au jugement de l’opinion publique ; nous croyons au pass
55 1934, Esprit, articles (1932–1962). Préface à une littérature (octobre 1934)
136 là qui est banal ? Je n’en suis pas fâché. Aucune révolution n’a jamais inventé de vertu réellement nouvelle. Mais toute révolutio
137 inventé de vertu réellement nouvelle. Mais toute révolution est d’abord un rappel à certaines vertus négligées. Une nouvelle insi
138 n conformisme nouveau (AEAR). Tout de même qu’une révolution mal fondée en doctrine, ou qui trahit ses buts humains finaux, abouti
56 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Kasimir Edschmid, Destin allemand (octobre 1934)
139 bout de ressources, acceptent de collaborer à une révolution qui va bouleverser le Brésil. Ils retrouvent un de leurs compagnons d
140 es pays où il a pu voir les Européens mêlés à des révolutions indigènes, et comme Edschmid, il en a tiré des conclusions sur le des
57 1934, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Plans de réforme (octobre 1934)
141 éclare le premier document ; rénovation mais sans révolution  ! dit le second ; petites réformes, conclut le troisième. Cette progr
142 us les problèmes. Nous savons bien que seules les révolutions font aboutir les réformes véritables. Et qu’on n’améliore pas la pest
143 ne sera que leur réussite, et non pas celle de la révolution qu’il faut à tous : la révolution des mœurs et de la culture, la révo
144 pas celle de la révolution qu’il faut à tous : la révolution des mœurs et de la culture, la révolution antibourgeoise, anticapital
145 us : la révolution des mœurs et de la culture, la révolution antibourgeoise, anticapitaliste, antiétatiste — personnaliste ! Ce qu
58 1934, Articles divers (1932-1935). Jeunesse déracinée (novembre 1934)
146 n pris garde à ce fait simple et général : que la révolution naît dans les villes ; que c’est un phénomène citadin et l’expression
147 ns six mois… Et vous aurez bien travaillé pour la révolution . Vous aurez tranché les derniers liens qui rattachent un homme à une
148 saire et féconde entre la patrie et la nation. La révolution nécessaire ne sera ordre qu’à ce prix. C’est là son vrai problème.
59 1934, Esprit, articles (1932–1962). André Breton, Point du jour (décembre 1934)
149 bre 1934)i Le surréalisme s’est présenté comme révolution , et comme tel il a bénéficié pendant plusieurs années, auprès de la c
150 onfusions commises depuis la guerre sur le mot de révolution . Le public littéraire rendit un très mauvais service aux écrivains su
60 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Destin du siècle ou vocation personnelle ?
151 politiques commande une telle attitude et quelles révolutions , enfin réelles, elle prépare. Mais ce serait là une autre conférence.
61 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Précédence ou primauté de l’économique dans le marxisme ? (Introduction à un débat dans un cercle privé)
152 e, de la personne, de l’origine concrète de toute révolution . Du point de vue tactique, le matérialisme a joué un rôle utile et mê
153 ns celui de la liberté ». Ce saut, c’est la vraie révolution , nous dit-on. Or cette révolution n’est pas encore opérée en Russie.
154 c’est la vraie révolution, nous dit-on. Or cette révolution n’est pas encore opérée en Russie. Nous ne sommes que dans la période
155 plus stérilisé, de moins en moins favorable à une révolution réelle, surtout brusque. Une anthropologie pseudo-scientifique et dét
156 et non du fait, me paraît capable de préparer une révolution . Il y a plus. À supposer que le passage au spirituel (selon les marxi
62 1934, Politique de la personne. Principes d’une politique du pessimisme actif — Ni ange ni bête : ni gauche ni droite (Fondements théologiques d’une action politique)
157 définie l’attitude chrétienne en politique : une révolution sans illusions. 23. Réponse à une enquête de la Revue du christiani
63 1934, Politique de la personne. Principes d’une politique du pessimisme actif — Sur la devise du Taciturne
158 e ou stalinisme, nationalismes de toutes farines, révolutions qui prétendraient fonder notre salut sur un ordre terrestre. Mais tou
159 ouvrirait donc au christianisme, hors celle de la révolution  ? Quand bien même nous aurions des raisons dogmatiques d’admettre le
160 l n’y a pas une sage volonté de réforme, mais une révolution totale : la conversion. Et la Réforme elle-même, malgré son nom, que
161 lle-même, malgré son nom, que fut-elle, sinon une révolution , une nouvelle conversion de l’Église ? Car l’Église, elle aussi, peut
162 vérité27. ⁂ La plus grande liberté d’action et de révolution est promise à celui que n’empêtre aucun respect du résultat en soi. P
64 1934, Politique de la personne. Principes d’une politique du pessimisme actif — Note sur un certain humour
163 qui réussisse est la violence. L’idéalisme et la révolution , toutes les doctrines qui veulent éduquer l’homme, ratent. Cet échec
65 1934, Politique de la personne. Idoles — Comment rompre ?
164 jugement permanent et enseignant ; tandis que la révolution dans ce qu’elle a de nécessairement constructif, reste le lieu d’obéi
66 1934, Politique de la personne. Problèmes de la révolution personnaliste — D’un Cahier de revendications
165 ité, les premières lignes de force d’une nouvelle révolution française. Leur anticapitalisme n’est pas celui de la Troisième Inter
166 out rien de mieux à faire. Et vous pensiez que la révolution , c’était une bande de méchants garçons. Puis vous avez pensé que c’ét
167 re présente : pour quoi la supporterons-nous ? La révolution , ce n’est plus un état d’esprit, ni un refus des tâches d’homme. La r
168 état d’esprit, ni un refus des tâches d’homme. La révolution est une nécessité au sens le plus banal du terme, et aussi à son sens
169 déchue et un marxisme faux ? Il reste à faire la révolution , — la vraie. Ni à gauche, ni à droite, il n’y a rien pour nous. Nous
170 t en train de marcher. Nous jouerons tout sur une révolution vraie. Les catastrophes sont proches. Nous ne sommes plus les seuls à
171 et condamne tout cela. Entre le communisme et la révolution personnaliste, l’opposition doctrinale peut se définir simplement. Le
172 notre choix ? J’en indiquerai trois : 1° La seule révolution qui nous importe concerne l’homme, exprime ses données élémentaires :
173 ur « décisive » de la personne, c’est désarmer la révolution . Mais il y a plus. Si la personne est véritablement l’élément décisif
174 nt l’élément décisif de la réalité humaine, toute révolution est vaine qui se fonde sur des faits mortels pour la personne, même s
175 its » comme on voudrait nous le faire croire. Une révolution n’agit pas dans le vide, mais contre quelque chose : elle se fera con
176 tionnaire57. Le matérialisme, c’est l’opium de la révolution . 3° La conception personnaliste est seule capable d’édifier un monde
177 veries » des « penseurs » qui ont fait toutes les révolutions  ! Lénine réussit une révolution d’intellectuels dans un pays qui comp
178 fait toutes les révolutions ! Lénine réussit une révolution d’intellectuels dans un pays qui compte à cette époque moins de 3 mil
179 en dernière analyse, le fondement, l’enjeu de la révolution nouvelle. Ici, je ne dirai plus nous, mais je. À la question « Prene
180 ns l’Ordre de la Pauvreté, qui vaincra toutes les révolutions — après les avoir faites. 55. Suivaient onze « témoignages » signé
181 culturelle, initiative privée-plan. 57. La seule révolution qu’elle légitimerait, en bonne logique, serait une révolution contre
182 u’elle légitimerait, en bonne logique, serait une révolution contre la construction entreprise par le capitalisme d’État soviétiqu
183 onditions théoriques prévues par Marx pour qu’une révolution éclate. Il ne se passe rien. Parce qu’on manque de chefs. Parce qu’il
67 1934, Politique de la personne. Problèmes de la révolution personnaliste — Triomphe de la Personne, (Aphorismes)
184 antage s’il se peut. Le monde actuel est né d’une révolution . Cette révolution n’a pas été sans théories. Vous savez bien utiliser
185 t. Le monde actuel est né d’une révolution. Cette révolution n’a pas été sans théories. Vous savez bien utiliser dans vos discours
186 nition de la personne. Toute la tactique de notre révolution en dépend. Humilité du spirituel Les revues bien-pensantes ont
187 d’un nouvel Ordre européen ? Aventures ? La révolution n’est pas une aventure. Elle est la réalisation d’une doctrine de l’h
188 alisation d’une doctrine de l’homme véritable. La révolution n’est pas un mythe, mais une action vigoureusement conditionnée par d
189 nulle émeute, sans nul emploi de la violence, la révolution serait pure, — si pure qu’elle en deviendrait invisible et qu’on pour
190 provoquent les désordres et peignent en rouge la révolution . La révolution est créatrice. Mais elle ne crée pas n’importe quoi, e
191 désordres et peignent en rouge la révolution. La révolution est créatrice. Mais elle ne crée pas n’importe quoi, elle ne crée pas
192 . Non, ce n’est point un « homme nouveau » que la révolution fait sortir de nos ombres, c’est un homme délivré, dénudé. Délivré d’
193 nise, et dénudé de son hypocrisie bourgeoise. Une révolution qui part à l’aventure aboutit toujours au fascisme. Prenez garde aux
68 1934, Politique de la personne. Problèmes de la révolution personnaliste — Tactique personnaliste
194 torisée, me semble-t-il, par toute l’histoire des révolutions réussies. Dans le désordre préliminaire à toute révolution, dans le t
195 s réussies. Dans le désordre préliminaire à toute révolution , dans le tourbillon qui s’empare des hommes désorientés et qui les en
196 lui-même l’insurrection.   La première arme d’une révolution véritable, c’est la doctrine de l’ordre qu’elle entend établir. Doctr
197  de transition » fut installée au lendemain de la révolution d’Octobre pour assurer provisoirement le régime nouveau dans des posi
198 es problèmes pratiques tout à fait étrangers à la révolution . Et ces problèmes « autonomes » à leur tour se sont révélés si urgent
199 étextes, a fini par perdre toute sa virulence. La révolution russe, oubliant ses objectifs véritables, s’égare sur des voies de ga
200 pplique à interpréter tous les faits en vue de la révolution  : elle est donc un choix perpétuel et partial dans la réalité. Elle p
201 La doctrine est enseignante par nature, comme la révolution qui est toujours et tout d’abord enseignement, orientation — prise de
202 doctrine militante. Qu’importe, si les buts de la révolution sont assez hauts ? Les revendications de la majorité des hommes sont
203 op souvent mal exprimées. C’est la doctrine de la révolution qui les rassemble, les oriente et leur donne à la fois une expression
204 octrine qui crée, avec des révoltes confuses, une révolution véritable. La doctrine est seule créatrice d’une liberté que l’homme
205 injustices et ses colères désordonnées ; 4° « Une révolution est sanglante dans la mesure où elle est mal préparée67. » C’est dire
206 oujours l’imperfection du travail doctrinal de la révolution . À cet égard, on peut bien dire que la doctrine est instrument de pai
207 transition » et, de la sorte, elles étranglent la révolution dès ses premiers succès.) 6. Les « centres nerveux » d’un pays, dont
69 1934, Politique de la personne. Appendice — Loisir ou temps vide ?
208 ’introduira jamais dans ses effets (à moins d’une révolution ). Mais il y a plus. Tout travail qu’on limite à la nécessité d’assure
209 le corps qui les subit. L’acte ordonnateur, ou révolution La tâche restauratrice de l’esprit, dévolue à notre génération, ap
70 1934, Politique de la personne. Appendice — Groupements personnalistes
210 ance est le pays qui a vu le plus grand nombre de révolutions depuis cent-cinquante ans. C’est peut-être qu’elles y étaient plus né
211 on, et non point Marx, qui sera le prophète d’une révolution réellement française et humaine. Proudhon qui s’opposait à Marx au no
212 er, de la sorte autant que possible, l’écueil des révolutions russe et allemande, la fameuse « période de transition » nécessaireme
71 1934, Politique de la personne. Appendice — Ni droite ni gauche
213 obable — l’aspect fédéraliste, communaliste de la révolution . Nous touchons ici au caractère essentiel de la doctrine de L’Ordre
214 ue révolutionnaire. Celui-là seul est mûr pour la révolution qui a compris l’absurdité d’une pareille classification. (Janvier 193
72 1934, Politique de la personne. Appendice —  La Révolution nécessaire
215 uver le contenu concret et précis du grand mot de révolution dont abusent aujourd’hui, à l’envi, les anarchistes petits-bourgeois
216 orce de considérer d’une part qu’il n’est d’autre révolution que la révolution matérialiste, à force d’autre part, de faire sur l’
217 d’une part qu’il n’est d’autre révolution que la révolution matérialiste, à force d’autre part, de faire sur l’esprit le contrese
218 rvenu à stériliser l’un et l’autre, en privant la révolution de son ressort psychique et en privant l’esprit de son aboutissement
219 son aboutissement nécessaire. L’esprit, comme la révolution , s’exprime par la violence ; ce n’est pas une faculté d’usage interne
220 gique, il suffit pourtant d’étudier la marche des révolutions bourgeoise et prolétarienne qui instituèrent ce désordre. L’Esquisse
221 fondamental, d’essence rationaliste. Pourquoi les révolutions de 1789 et de 1917 aboutissent-elles à des dictatures, c’est-à-dire à
222 u’à masquer sur le terrain pratique l’échec d’une révolution qui ne sait pas où elle va. » Cartésienne ou hégélienne, la dialectiq
223 ienne, la dialectique sur laquelle se fondent ces révolutions avortées ne peut rendre compte que des données antérieures à tout act
73 1934, Politique de la personne (1946). Primauté du spirituel ? — Destin du siècle ou vocation personnelle ?
224 politiques commande une telle attitude et quelles révolutions , enfin réelles, elle prépare. Mais ce serait là une autre conférence.
74 1934, Politique de la personne (1946). Primauté du spirituel ? — Précédence ou primauté de l’économique dans le marxisme ? (Introduction à un débat dans un cercle privé)
225 e, de la personne, de l’origine concrète de toute révolution . Du point de vue tactique, le matérialisme a joué un rôle utile et mê
226 ns celui de la liberté ». Ce saut, c’est la vraie révolution , nous dit-on. Or, cette révolution n’est pas encore opérée en Russie.
227 c’est la vraie révolution, nous dit-on. Or, cette révolution n’est pas encore opérée en Russie. Nous ne sommes que dans la période
228 plus stérilisé, de moins en moins favorable à une révolution réelle, surtout brusque. Une anthropologie pseudo-scientifique et dét
229 et non du fait, me paraît capable de préparer une révolution libératrice. Il y a plus. À supposer que le passage au spirituel (se
75 1934, Politique de la personne (1946). Principes d’une politique du pessimisme actif — Ni ange ni bête : ni gauche ni droite, (Fondements théologiques d’une action politique)
230 définie l’attitude chrétienne en politique : une révolution sans illusions. 18. Réponse à une enquête de la Revue du christiani
76 1934, Politique de la personne (1946). Principes d’une politique du pessimisme actif — Sur la devise du Taciturne
231 e ou stalinisme, nationalismes de toutes farines, révolutions qui prétendraient fonder notre salut sur un ordre terrestre. Mais tou
232 ouvrirait donc au christianisme, hors celle de la révolution  ? Quand bien même nous aurions des raisons dogmatiques d’admettre le
233 l n’y a pas une sage volonté de réforme, mais une révolution totale : la conversion. Et la Réforme elle-même, malgré son nom, que
234 lle-même, malgré son nom, que fut-elle, sinon une révolution , une nouvelle conversion de l’Église ? Car l’Église, elle aussi, peut
235 e vérité. ⁂ La plus grande liberté d’action et de révolution est promise à celui que n’empêtre aucun respect du résultat en soi. P
77 1934, Politique de la personne (1946). Principes d’une politique du pessimisme actif — Note sur un certain humour
236 qui réussisse est la violence. L’idéalisme et la révolution , toutes les doctrines qui veulent éduquer l’homme, ratent. Cet échec
78 1934, Politique de la personne (1946). Idoles — Comment rompre ?
237 jugement permanent et enseignant ; tandis que la révolution dans ce qu’elle a de nécessairement constructif, reste le lieu d’obéi
79 1934, Politique de la personne (1946). Problèmes de la révolution personnaliste — D’un Cahier de revendications
238 ité, les premières lignes de force d’une nouvelle révolution française. Leur anticapitalisme n’est pas celui de la Troisième Inter
239 out rien de mieux à faire. Et vous pensiez que la révolution , c’était une bande de méchants garçons. Puis vous avez pensé que c’ét
240 re présente : pour quoi la supporterons-nous ? La révolution , ce n’est plus un état d’esprit, ni un refus des tâches d’homme. La r
241 état d’esprit, ni un refus des tâches d’homme. La révolution est une nécessité au sens le plus banal du terme, et aussi à son sens
242 déchue et un marxisme faux ? Il reste à faire la révolution — la vraie. Ni à gauche, ni à droite, il n’y a rien pour nous. Nous n
243 t en train de marcher. Nous jouerons tout sur une révolution vraie. Les catastrophes sont proches. Nous ne sommes plus les seuls
244 et condamne tout cela. Entre le communisme et la révolution personnaliste, l’opposition doctrinale peut se définir simplement. Le
245 notre choix ? J’en indiquerai trois : 1° La seule révolution qui nous importe concerne l’homme, exprime ses données élémentaires :
246 valeur décisive de la personne, c’est désarmer la révolution . Mais il y a plus. Si la personne est véritablement l’élément décisif
247 nt l’élément décisif de la réalité humaine, toute révolution est vaine qui se fonde sur des faits mortels pour la personne, même s
248 its » comme on voudrait nous le faire croire. Une révolution n’agit pas dans le vide, mais contre quelque chose : elle se fera con
249 tionnaire50. Le matérialisme, c’est l’opium de la révolution . 3° La conception personnaliste est seule capable d’édifier un mond
250 veries » des « penseurs » qui ont fait toutes les révolutions  ! Lénine réussit une révolution d’intellectuels dans un pays qui comp
251 fait toutes les révolutions ! Lénine réussit une révolution d’intellectuels dans un pays qui compte à cette époque moins de 3 mil
252 e ; c’est dès à présent le ressort de la nouvelle révolution française. La volonté, la possibilité de rupture, affirmée par les po
253 en dernière analyse, le fondement, l’enjeu de la révolution nouvelle. Ici ; je ne dirai plus nous mais je. À la question « Prenez
254 ns l’Ordre de la Pauvreté, qui vaincra toutes les révolutions — après les avoir faites. 49. Toute solution systématique du vrai
255 ulturelle, initiative privée-plan. 50. La seule révolution qu’elle légitimerait, en bonne logique, serait une révolution contre
256 u’elle légitimerait, en bonne logique, serait une révolution contre la construction entreprise par le capitalisme d’État soviétiqu
257 onditions théoriques prévues par Marx pour qu’une révolution éclate. Il ne se passe rien. Parce qu’on manque de chefs. Parce qu’il
80 1934, Politique de la personne (1946). Problèmes de la révolution personnaliste — Triomphe de la Personne, (Aphorismes)
258 antage s’il se peut. Le monde actuel est né d’une révolution . Cette révolution n’a pas été sans théories. Vous savez bien utiliser
259 t. Le monde actuel est né d’une révolution. Cette révolution n’a pas été sans théories. Vous savez bien utiliser dans vos discours
260 nition de la personne. Toute la tactique de notre révolution en dépend. Humilité du spirituel Les revues bien-pensantes ont
261 n nouvel Ordre européen ?59 Aventures ? La révolution n’est pas une aventure. Elle est la réalisation d’une doctrine de l’h
262 alisation d’une doctrine de l’homme véritable. La révolution n’est pas un mythe, mais une action vigoureusement conditionnée par d
263 nulle émeute, sans nul emploi de la violence, la révolution serait pure, — si pure qu’elle en deviendrait invisible et qu’on pour
264 provoquent les désordres et peignent en rouge la révolution . La révolution est créatrice. Mais elle ne crée pas n’importe quoi, e
265 désordres et peignent en rouge la révolution. La révolution est créatrice. Mais elle ne crée pas n’importe quoi, elle ne crée pas
266 . Non, ce n’est point un « homme nouveau » que la révolution fait sortir de nos ombres, c’est un homme délivré, dénudé. Délivré d’
267 nise, et dénudé de son hypocrisie bourgeoise. Une révolution qui part à l’aventure aboutit toujours au fascisme. Prenez garde aux
81 1934, Politique de la personne (1946). Problèmes de la révolution personnaliste — Tactique personnaliste
268 torisée, me semble-t-il, par toute l’histoire des révolutions réussies. Dans le désordre préliminaire à toute révolution, dans le t
269 s réussies. Dans le désordre préliminaire à toute révolution , dans le tourbillon qui s’empare des hommes désorientés et qui les en
270 é lui-même l’insurrection. La première arme d’une révolution véritable, c’est la doctrine de l’ordre qu’elle entend établir. Doctr
271  de transition » fut installée au lendemain de la révolution d’Octobre pour assurer provisoirement le régime nouveau dans des posi
272 èmes pratiques tout à fait étrangers au but de la révolution . Et ces problèmes « autonomes » à leur tour se sont révélés si urgent
273 étextes, a fini par perdre toute sa virulence. La révolution russe, perdant de vue ses objectifs véritables, s’égare sur des voies
274 pplique à interpréter tous les faits en vue de la révolution  : elle est donc un choix perpétuel et partial dans la réalité. Elle p
275 La doctrine est enseignante par nature, comme la révolution qui est toujours et tout d’abord enseignement, orientation — prise de
276 doctrine militante. Qu’importe, si les buts de la révolution sont assez hauts ? Les revendications de la majorité des hommes sont
277 op souvent mal exprimées. C’est la doctrine de la révolution qui les rassemble, les oriente et leur donne à la fois une expression
278 octrine qui crée, avec des révoltes confuses, une révolution véritable. La doctrine est seule créatrice d’une liberté que l’homme
279 injustices et ses colères désordonnées ; 4° « Une révolution est sanglante dans la mesure où elle est mal préparée. »60 C’est dire
280 oujours l’imperfection du travail doctrinal de la révolution . À cet égard, on peut bien dire que la doctrine est instrument de pai
281 transition » et, de la sorte, elles étranglent la révolution dès ses premiers succès.) 6. Les « centres nerveux » d’un pays, dont
82 1934, Politique de la personne (1946). Appendices — Loisir ou temps vide ?
282 ’introduira jamais dans ses effets (à moins d’une révolution ). Mais il y a plus. Tout travail qu’on limite à la nécessité d’assure
283 le corps qui les subit. L’acte ordonnateur, ou révolution La tâche restauratrice de l’esprit, dévolue à notre génération, ap
83 1934, Politique de la personne (1946). Appendices — Groupements personnalistes
284 ance est le pays qui a vu le plus grand nombre de révolutions depuis cent-cinquante ans. C’est peut-être qu’elles y étaient plus né
285 on, et non point Marx, qui sera le prophète d’une révolution réellement française et humaine. Proudhon qui s’opposait à Marx au no
84 1934, Politique de la personne (1946). Appendices — Qu’est-ce que la politique ?
286 n lamentable ramassis de phrases empruntées à des révolutions étrangères ou périmées, et de mots d’ordre soi-disant « tactiques »,
85 1934, Politique de la personne (1946). Appendices — Trop d’irresponsables s’engagent ! (Responsabilité des intellectuels)
287 ient plus de berger, aux éclairs de chaleur d’une révolution encore lointaine, ils se sont jetés dans le premier parc venu, à gauc
288 ice » d’une doctrine de lutte politique. Faire la révolution , cela demande un effort un peu plus grand, et d’une autre nature, que
86 1935, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Un exemple de tactique révolutionnaire chez Lénine (janvier 1935)
289 andait, bien au contraire, un développement de la révolution dans le sens personnaliste. C’est le hiatus entre la tactique de comb
290 , nous poserons comme première condition de toute révolution vraie, que ceux qui luttent pour elle témoignent tout d’abord de leur
291 xigerons qu’ils fassent dans leur vie la première révolution , la seule totale. La révolution pour nous n’est pas une profession, m
292 r vie la première révolution, la seule totale. La révolution pour nous n’est pas une profession, mais une attitude pleinement huma
293 rdre, une communauté de personnes qui ont fait la révolution dans leur vie, qui souffrent à cause de cela du désordre établi autou
87 1935, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Quatre indications pour une culture personnaliste (février 1935)
294 rement culturelle de ce « conseil suprême » de la révolution  : « La nouvelle éducation devra éviter que les hommes deviennent des
295 ste est plus grave. Elle contredit les fins de la révolution . Elle nie et ruine le fondement même de la personne, mesure par excel
296 Or nous considérons ce cadre comme immédiat à la révolution . Si elle échoue à le créer, c’est qu’elle n’est pas une vraie révolut
297 oue à le créer, c’est qu’elle n’est pas une vraie révolution , mais simplement une dictature de plus. Or ce n’est pas avec les dict
88 1935, Articles divers (1932-1935). Les autres et nous : I — Esprit (avril 1935)
298 ui pourrait être plus grave au point de vue de la révolution , c’est la fluidité excessive du style des manifestes d’ Esprit . Crai
89 1935, Esprit, articles (1932–1962). Kasimir Edschmid, Destin allemand (mai 1935)
299 e fut le sort de Röhm, entre autres.) Mêlés à des révolutions , disloqués, emprisonnés, blessés, malades, ces hommes découvrent peu
90 1935, Le Semeur, articles (1933–1949). La cité (avril-mai 1935)
300 érieuse, Satan enchaîné pour mille ans ? Réforme, révolution , utopie d’un monde meilleur ; — ne faisons pas les dégoûtés : nous y
301 Mais s’il accepte pratiquement de travailler à la révolution , le chrétien n’a pas le droit de laisser subsister la moindre équivoq
302 i que Luther et Calvin déclenchent la plus grande révolution occidentale, — c’est au nom de leur seule vocation. Eux n’ont pas dit
303 é prévoir l’aboutissement matériel et moral de la révolution industrielle, c’est-à-dire du capitalisme. La bourgeoisie et le prolé
304 tien. Mais vous voyez aussi qu’il s’agit là d’une révolution profonde, car rien n’est plus profond qu’un changement de l’état d’es
91 1935, Esprit, articles (1932–1962). Tristan Tzara, Grains et Issues (juin 1935)
305 g disait un jour qu’il considérait à cet égard la révolution hitlérienne comme un phénomène incomparablement plus important que l’
306 ablissement brutal de l’étatisme en Russie, nommé révolution bolcheviste. On comprend mieux la portée de ce propos après avoir lu
92 1935, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Trois traités de Jean Calvin (20 juillet 1935)
307 it celle d’un retour aux origines. Voilà la seule révolution qui compte pour l’esprit. Elle doit commander toutes les autres. 12
93 1935, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Ni gauche ni droite (août 1935)
308 uple se confondaient alors dans la mystique de la révolution . Aujourd’hui l’on se voit sommé de choisir entre un front qui se dit
94 1935, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Paracelse, par Frédéric Gundolf (septembre 1935)
309 signes marquants de ce temps-ci. Le symbole d’une révolution astronomique de la culture occidentale. Peut-être avons-nous passé l’
95 1935, Esprit, articles (1932–1962). « L’Esprit n’a pas son palais » (octobre 1935)
310 ure. Ne serait-ce pas inaugurer officiellement la révolution véritable ? Faudrait-il compter sur l’État pour prendre cette initiat
311 herche le but et les conditions de la société. La révolution de l’avenir sera le triomphe de la morale sur la politique » (L’Aveni
96 1935, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). La situation politique en France (octobre 1935)
312 oulait, Lénine — et avec lui toute l’histoire des révolutions réussies — répond : « Sans doctrine révolutionnaire, pas d’action rév
313 n, s’oriente vers la bataille, et non pas vers la révolution réelle. Et non pas vers la création ; et non pas vers la construction
314 nséparables — formulé par Aron et Dandieu : « Les révolutions sont sanglantes dans la mesure où elles sont mal préparées ». Service
97 1935, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Conversation avec un SA (décembre 1935)
315 sûr. Mais n’oubliez pas que nous avons fait notre révolution , nous33. Nous avons un autre problème à résoudre maintenant. Le spiri
98 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Échos (janvier 1936)
316 té transformée en bordel aux premiers jours de la révolution  : puis rasée par les communistes, et qu’à la place on élevait mainten
99 1936, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Sur l’esprit incarné (février 1936)
317 stianisme qu’ils ne le croient, préfèrent appeler révolution . Ces questions me paraissent capitales. Et je ne vois pas comment il
100 1936, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Dictature de la liberté, par Robert Aron (mars 1936)
318 ment ne point l’admettre — mais c’est admettre la révolution — se posent toutes les questions « pratiques » ; celles qui passionne
319 rouve toute l’histoire moderne, qui est celle des révolutions étranglées par l’État et sa police. Telles sont les bases — algébrisé