1
es où il expose directement les principes de sa «
révolution
» semblent au contraire tirés de quelque terne manuel de philosophie
2
oupe tel que Philosophies laissent pressentir des
révolutions
plus réelles. On souhaite qu’après faillite faite, les surréalistes t
3
de leur personne. Effet, puisque l’héroïsme d’une
révolution
en faveur du passé, révolution tout de même, ne pouvait produire qu’u
4
e l’héroïsme d’une révolution en faveur du passé,
révolution
tout de même, ne pouvait produire qu’une littérature très neuve de fo
5
résultante de millions de petits. Voici naître la
révolution
dans un cœur, puis dans une famille. Et une fois le grand bouleversem
6
ient d’oubli — (mais avant de s’y perdre, quelles
révolutions
, quelles anarchies, quels Niagaras 9 !) Quelques jeunes hommes l’ont
7
ce serait peut-être tuer au soleil des germes de
révolution
. Déjà des ingénieurs se sont mis à calculer la réalisation de ce phén
8
ll. Mais il ne s’agit pas de refaire notre petite
révolution
à nous, dans tel domaine. Et c’est même ceci que je ne puis pardonner
9
er avec des gens qui ont fait, il y a 10 ans, une
révolution
en fonction du capitalisme. Est-ce que vraiment vous ne pouvez vous l
10
pour nous sans prix ? Mais nous avions besoin de
révolution
pour vivre, pour nous perdre. Vivre était devenu synonyme de magnifiq
11
ts faits de nos longues journées. Nous aimions la
révolution
comme on aime l’amour. Nous n’aimions pas telle révolution — la russe
12
n comme on aime l’amour. Nous n’aimions pas telle
révolution
— la russe, par exemple — parce que ce n’est pas encore assez révolut
13
par exemple — parce que ce n’est pas encore assez
révolution
; parce que cette révolution ne demandait qu’à s’asseoir et que son s
14
est pas encore assez révolution ; parce que cette
révolution
ne demandait qu’à s’asseoir et que son siège était fait. Nous aimions
15
ce fait du triomphe de la Machine ; ce fait de la
révolution
russe… cet autre fait de la guerre… et puis, tenez ! ce fait surtout
16
es gens qui n’ont pas encore admis que jeunesse =
révolution
Tous les malentendus viennent de là. Nous sommes assez sages et assez
17
Russie et au sifflement des balles perdues d’une
révolution
. Sept heures du soir : le moment était venu d’arrêter le plan de la s
18
s Conquérants (décembre 1928)au Ce récit de la
révolution
cantonaise en 1925 nous place au nœud du monde moderne : on y voit s’
19
du drame, l’aspect quotidien et mystérieux d’une
révolution
de rues, ou la palpitation inquiétante des villes chinoises, Malraux
20
me à raconter certaines scènes terrifiantes de la
révolution
: il a été condamné à mort, il s’est évadé, on le traque à Paris même
21
nt chaque jour quelque catastrophe imminente, une
révolution
, le transfert de la SDN à la Hofburg… Mais les nouvelles de l’Opéra a
22
de ne pas entreprendre sur l’heure une véritable
révolution
scolaire ; car il ne faudrait pas moins pour que l’école rattrape l’é
23
nal de la grande débâcle printanière. Il n’y a de
révolution
véritable que de la sensibilité. (Le jour où l’on culbutera ces Messi
24
a possibilité d’une réforme suffisante. C’est une
révolution
qu’il faut. Alors, supprimer les écoles, raser les collèges, renvoyer
25
de ne pas entreprendre sur l’heure une véritable
révolution
scolaire ; car il ne faudrait pas moins pour que l’école rattrape l’é
26
de la grande débâcle printanière. Il n’y a pas de
révolution
véritable que de la sensibilité. (Le jour où l’on culbutera ces Messi
27
a possibilité d’une réforme suffisante. C’est une
révolution
qu’il faut. Alors, supprimer les écoles, raser les collèges, renvoyer
28
u son moi. » 8. « La France… n’a pas su faire la
révolution
morale… parce qu’elle manque de sens moral. » Le Français qui n’est n
29
de Nietzsche, demandera pourquoi il faut faire la
révolution
morale. Voilà notre aphorisme démontré. 9. Enfin je citerai deux pet
30
Son premier roman, Les Conquérants, décrivait la
révolution
communiste en Chine, et la figure centrale de Garine, anarchiste par
31
us intéresser à l’Asie : les grèves à Bombay, les
révolutions
et les massacres en Chine, les emprisonnements au Tonkin. Et non Boud
32
e : elle subordonne toute réforme à une préalable
révolution
économique qui paraît de plus en plus impossible, car elle équivaudra
33
eut être transformé que spirituellement. Et cette
révolution
-là a l’avantage d’être possible dès maintenant. Mais M. Nizan a trop
34
sse plus subsister assez d’idéal pour nourrir une
révolution
. Par là même, il postule une réalité transcendante — ou alors le suic
35
nverser l’état social actuel, si ce n’est par une
révolution
? Je vous demande de me dire clairement votre pensée à ce sujet. Eiic
36
aborant son œuvre à un niveau d’où bourgeoisie et
révolution
apparaissent comme des localisations de surfaces et temporaires. (Les
37
viste d’ailleurs, mais originel et spirituel. (La
révolution
russe en tournant au marxisme, a provisoirement confondu ces notions.
38
dire. Or c’est, chez l’un comme chez l’autre, une
révolution
profonde de l’esprit dont procèdent à la fois le refus de la magie et
39
ement languir, — c’est la Révolution. Mais quelle
révolution
? Humanisme ou Révolution : défense de l’homme total contre tout ce q
40
t-à-dire qu’il se décide pour la police contre la
révolution
. Non-violence, tel est le prétexte typique, grossier et courant, derr
41
pposer. Lorsque le bourgeois prétend repousser la
révolution
au nom de son dégoût de la violence, nous prétendons, nous, qu’il tém
42
des percées brutales et destructives. Toutes les
révolutions
ont été sabotées. Elles ont été livrées à la police ou à la foule. Ma
43
aire pour intégrer, rejeter, recréer l’apport des
révolutions
d’hier et leurs leçons. Ne nous y trompons pas : leur refus de penser
44
olutionnaire irrespirable, alors que justement la
révolution
doit être la plus ample et puissante respiration purificatrice, le pa
45
sans aller jusqu’à prôner comme ils le font « la
révolution
nécessaire ». Certes, on ne saurait demander à un recueil d’essais ré
46
Épreuve dangereuse et salutaire, germe de cette «
révolution
permanente » qui doit être l’état du chrétien vis-à-vis de lui-même e
47
il force au choix, à la prise de conscience. La
révolution
menaçante viendra comme le châtiment de ceux-là mêmes, de ceux-là jus
48
e le stalinisme, tous les nationalismes, et toute
révolution
qui prétendrait fonder notre salut sur une organisation terrestre que
49
traire, que nous ne puissions collaborer à aucune
révolution
. L’iconoclaste est un type assez pur de révolutionnaire. Nous ne pouv
50
e vérité. ⁂ La plus grande liberté d’action et de
révolution
est promise à celui que n’empêtre aucun respect du résultat en soi. P
51
j Nous avons choisi de vivre — telle est notre
révolution
— dans un monde qui nous préparait pour autre chose, dans une société
52
out rien de mieux à faire. Et vous pensiez que la
révolution
, c’était une bande de méchants garçons. Puis vous avez pensé que c’ét
53
ère présente : pourquoi la supporterons-nous ? La
révolution
, ce n’est plus un état d’esprit, ni un refus des tâches d’homme. Henr
54
e n’ajouterai rien à sa déclaration si simple. La
révolution
est une nécessité au sens le plus banal du terme, et aussi à son sens
55
déchue et un marxisme faux ? Il reste à faire la
révolution
. Ni à gauche, ni à droite, il n’y a rien pour nous. Nous nous plaçons
56
t en train de marcher. Nous jouerons tout sur une
révolution
vraie. Les catastrophes sont proches. Nous ne sommes plus les seuls à
57
et condamne tout cela. Entre le communisme et la
révolution
personnaliste, l’opposition doctrinale peut se définir simplement. Le
58
otre choix ? J’en indiquerai trois. 1° — La seule
révolution
qui nous importe concerne l’homme, exprime ses données élémentaires :
59
ur « décisive » de la personne, c’est désarmer la
révolution
. Mais il y a plus. Si la personne est véritablement l’élément décisif
60
nt l’élément décisif de la réalité humaine, toute
révolution
est vaine qui se fonde sur des faits mortels pour la personne, même s
61
its » comme on voudrait nous le faire croire. Une
révolution
n’agit pas dans le vide, mais contre quelque chose : elle se fera con
62
tionnaire20. Le matérialisme, c’est l’opium de la
révolution
. 3e — La conception personnaliste est seule capable d’édifier un mond
63
elle se réclame implicitement, Lénine réussit une
révolution
d’intellectuels dans un pays qui compte à cette époque moins de 3 mil
64
en dernière analyse, le fondement, l’enjeu de la
révolution
nouvelle. Ici, je ne dirai plus nous, mais je. À la question « Prenez
65
ns l’Ordre de la Pauvreté, qui vaincra toutes les
révolutions
— après les avoir faites. 18. En Allemagne, un groupe en croissance
66
culturelle, initiative privée-plan. 20. La seule
révolution
qu’elle légitimerait, en bonne logique, serait une révolution contre
67
u’elle légitimerait, en bonne logique, serait une
révolution
contre la construction entreprise par le capitalisme d’État soviétiqu
68
onditions théoriques prévues par Marx pour qu’une
révolution
éclate. Il ne se passe rien. Parce qu’on manque de chefs. Parce qu’il
69
ité, les premières lignes de force d’une nouvelle
révolution
française. Leur anticapitalisme n’est pas celui de la Troisième Inter
70
Russie et au sifflement des balles perdues d’une
révolution
. Sept heures du soir : le moment était venu d’arrêter le plan de la s
71
nt irrégulièrement le feu vert — cinq secondes de
révolution
— et le feu rouge — six ou sept secondes. Tout ce qu’embrasse mon reg
72
On ne saurait exagérer la profondeur d’une telle
révolution
dans la patrie du moralisme à la fois puritain et bourgeois. Et certe
73
r avec la Suisse le 1er mai 1848, après une brève
révolution
qui renversa le régime monarchique et aristocratique.
74
ntinuité de ses familles, ailleurs rompue par des
révolutions
ou de fréquents changements de condition sociale. Nos archives sont i
75
Arthur Piaget dans sa remarquable Histoire de la
révolution
neuchâteloise — le Procureur général de Rougemont… considérait la mon
76
ureur général de la Principauté. Puis survient la
révolution
dont nous allons célébrer le centenaire, et le dessaisissement du pat
77
ler, entrer en décadence, et rêver à son tour une
révolution
; dans une époque où l’humanité risque de mourir pour la réalisation
78
rs 1933)d Si le christianisme primitif est une
révolution
— et la plus profonde de toute l’histoire —, le protestantisme se doi
79
s efforts d’un Eugen Rosenstock — l’historien des
Révolutions
européennes — dans le domaine du service civil et des camps de travai
80
jugement permanent et destructeur ; tandis que la
révolution
dans ce qu’elle a de nécessairement constructif, reste le lieu d’obéi
81
romantisme, le nationalisme, l’européanisme et la
révolution
. (Sur la confusion moderne entre le patriotisme « chose motivée et av
82
me de la jeunesse française, le problème de notre
révolution
est ailleurs. Il est précis. Il se pose en termes historiques bien dé
83
devant la guerre est subordonné à celui de notre
révolution
. La guerre des capitalistes est une pièce de leur système. Ces massac
84
Mais de là à prendre une conscience active de la
révolution
, de là à concevoir l’ordre nouveau, il y a un abîme. Ni science ni bo
85
t acte, dans lequel nous voyons l’essentiel de la
révolution
, suppose et pose la personne, définie comme l’individu engagé dans le
86
tée révolutionnaire, le marxisme. Or, je veux une
révolution
. Donc, je me fais marxiste. » Qu’on ne croie pas à une farce. J’ai en
87
iquement bourgeoise. C’est là ce qu’on appelle sa
révolution
! 3° Raisons mystiques Car il y a parmi eux des mystiques. Ils
88
’introduira jamais dans ses effets (à moins d’une
révolution
). Mais il y a plus. Tout travail qu’on limite à la nécessité d’assure
89
le corps qui les subit. L’acte ordonnateur, ou
révolution
La tâche restauratrice de l’esprit, dévolue à notre génération, ap
90
Spirituel d’abord (juillet 1933)d I. — La
révolution
n’est pas, contrairement à ce que pense le grand public, le résultat
91
re avec ces apparences, ce n’est pas encore faire
révolution
. Ce n’est pas encore s’attaquer aux racines vives du désordre. La seu
92
’ordre » établi, nous ne refusons pas moins les «
révolutions
» établies, également soumises au primat de la masse, à l’anonymat et
93
e, on ne partira jamais. Tel est le ressort de la
révolution
de L’Ordre nouveau. D’une part nous sommes convaincus que si le princ
94
V. — Nous n’ignorons pas que l’expression de «
révolution
spirituelle » a le privilège de scandaliser les « petits purs » marxi
95
ces honnêtes fonctionnaires le monopole de leurs
révolutions
. Pour nous, elles ne sont que des trahisons, les caricatures, parfois
96
fois comiques, parfois tragiques, de la véritable
révolution
où s’engage l’essentiel. Le rôle de l’homme sur la terre ne s’identif
97
té productive, ni à ses qualités biologiques. Une
révolution
n’est pas seulement une redistribution des biens matériels suivant un
98
d’en posséder, mais d’en concevoir d’autres. Une
révolution
n’est pas non plus une façon de développer ce qui dans l’homme est le
99
attenter aux véritables valeurs spirituelles. Une
révolution
ne consiste pas enfin à développer jusqu’au monstrueux la puissance a
100
qui lui est le plus opposé. Il n’y a pas d’autres
révolutions
que spirituelles. L’acte libre est à l’origine, non pas à la fin. V
101
ront la main aux pouvoirs agissants. VIII. — La
révolution
spirituelle est non seulement la seule valable, mais encore la seule
102
La dictature n’est que la fixation brutale d’une
révolution
en pleine période de transition, d’un désordre dont l’acte ordonnateu
103
n’a pas encore détruit le principe agissant. Une
révolution
s’accomplit matériellement dans la mesure où son privilège spirituel
104
et de l’action, de l’assiette au beurre et de la
révolution
. Seule position « pratique », affirment-ils, non sans une sincérité q
105
vers les thèses marxistes ; vouloir préparer une
révolution
en louchant vers « l’aisance » bourgeoise, — on chercherait en vain q
106
jà dans les manuels d’Histoire contemporaine. Les
révolutions
russe, italienne et allemande, succédant à la chute des monarchies on
107
ne, disons qu’ils reprochent avant tout aux trois
révolutions
établies d’avoir « prématurément » bouleversé un ordre social, qu’ell
108
ouvent, elles s’étaient appuyées, la guerre et la
révolution
le bouleversaient brutalement, mettant à nu les vraies raisons, les v
109
veau, cette « source d’énergie » permanente de la
révolution
, c’est la personne humaine telle que nous l’avons définie. 5° Dans l’
110
out étatisme, de changer de plan, de réaliser une
révolution
effective ? Ici encore, il nous faut nous borner à deux indications t
111
ertes, nous savons que le premier aspect de toute
révolution
est dans un renoncement. Mais pour que l’acte soit réel, encore faut-
112
s’emparent des privilèges abandonnés, sabotent la
révolution
et font la bourgeoisie du xixe siècle. Des privilèges ? Mais tous le
113
veau, cette « source d’énergie » permanente de la
révolution
, c’est la personne humaine telle que nous l’avons définie. 5° Dans «
114
ion, une fois l’État supprimé, une fois opérée la
révolution
personnaliste et régionaliste, c’est une existence culturelle. Des na
115
politiques commande une telle attitude et quelles
révolutions
, enfin réelles, elle prépare. Mais ce serait là une autre conférence.
116
Révolution nécessaire.e Certes, on abuse du mot
révolution
. On le fait synonyme tantôt d’émeute et de chambardement, tantôt d’an
117
roupés à L’Ordre nouveau autour de sa doctrine,
révolution
signifie d’abord création de l’ordre. L’action sociale ne saurait êtr
118
nne. Si l’on admet, avec Marx et Proudhon, que la
révolution
consiste à sauver l’homme concret de l’empire grandissant des tyranni
119
oser qu’elle se produise, ne signifierait pas une
révolution
. Les évaluations morales du philosophe et les coutumes du citoyen mod
120
du temps, et qui ne se rallieront jamais qu’à une
révolution
triomphante. On perd son temps à essayer de les convaincre par des ar
121
orce de considérer d’une part qu’il n’est d’autre
révolution
que la révolution matérialiste, à force d’autre part, de faire sur l’
122
d’une part qu’il n’est d’autre révolution que la
révolution
matérialiste, à force d’autre part, de faire sur l’esprit le contrese
123
rvenu à stériliser l’un et l’autre, en privant la
révolution
de son ressort psychique et en privant l’esprit de son aboutissement
124
son aboutissement nécessaire. L’esprit, comme la
révolution
, s’exprime par la violence : ce n’est pas une faculté d’usage interne
125
gique, il suffit pourtant d’étudier la marche des
révolutions
bourgeoise et prolétarienne qui instituèrent ce désordre. L’Esquisse
126
fondamental, d’essence rationaliste. Pourquoi les
révolutions
aboutissent-elles à des dictatures, c’est-à-dire à la négation de leu
127
u’à masquer sur le terrain pratique l’échec d’une
révolution
qui ne sait pas où elle va. » Cartésienne ou hégélienne, la dialectiq
128
ienne, la dialectique sur laquelle se fondent ces
révolutions
avortées ne peut rendre compte que des données antérieures à tout act
129
uver le contenu concret et précis du grand mot de
révolution
dont abusent aujourd’hui, à l’envi, les anarchistes petits-bourgeois
130
Aussi telle page sur Kreuger, ou sur le but de la
révolution
, qui atteignent à la grandeur à force de précision et de vigueur spir
131
définie l’attitude chrétienne en politique : une
révolution
sans illusions. II. Qu’avons-nous fait ? Le lecteur voudra bien
132
et développée. Les deux groupes de tête de cette
révolution
que je considère comme étant la seule réelle et vraiment novatrice, s
133
er, de la sorte autant que possible, l’écueil des
révolutions
russe et allemande, la fameuse « période de transition » nécessaireme
134
re « réaction » contre « le siècle », pas d’autre
révolution
créatrice. Et tous nos appels à l’esprit, s’ils ne sont pas ce retour
135
oire (ou plutôt à l’évolution des sociétés), à la
révolution
, au capital, au jugement de l’opinion publique ; nous croyons au pass
136
là qui est banal ? Je n’en suis pas fâché. Aucune
révolution
n’a jamais inventé de vertu réellement nouvelle. Mais toute révolutio
137
inventé de vertu réellement nouvelle. Mais toute
révolution
est d’abord un rappel à certaines vertus négligées. Une nouvelle insi
138
n conformisme nouveau (AEAR). Tout de même qu’une
révolution
mal fondée en doctrine, ou qui trahit ses buts humains finaux, abouti
139
bout de ressources, acceptent de collaborer à une
révolution
qui va bouleverser le Brésil. Ils retrouvent un de leurs compagnons d
140
es pays où il a pu voir les Européens mêlés à des
révolutions
indigènes, et comme Edschmid, il en a tiré des conclusions sur le des
141
éclare le premier document ; rénovation mais sans
révolution
! dit le second ; petites réformes, conclut le troisième. Cette progr
142
us les problèmes. Nous savons bien que seules les
révolutions
font aboutir les réformes véritables. Et qu’on n’améliore pas la pest
143
ne sera que leur réussite, et non pas celle de la
révolution
qu’il faut à tous : la révolution des mœurs et de la culture, la révo
144
pas celle de la révolution qu’il faut à tous : la
révolution
des mœurs et de la culture, la révolution antibourgeoise, anticapital
145
us : la révolution des mœurs et de la culture, la
révolution
antibourgeoise, anticapitaliste, antiétatiste — personnaliste ! Ce qu
146
n pris garde à ce fait simple et général : que la
révolution
naît dans les villes ; que c’est un phénomène citadin et l’expression
147
ns six mois… Et vous aurez bien travaillé pour la
révolution
. Vous aurez tranché les derniers liens qui rattachent un homme à une
148
saire et féconde entre la patrie et la nation. La
révolution
nécessaire ne sera ordre qu’à ce prix. C’est là son vrai problème.
149
bre 1934)i Le surréalisme s’est présenté comme
révolution
, et comme tel il a bénéficié pendant plusieurs années, auprès de la c
150
onfusions commises depuis la guerre sur le mot de
révolution
. Le public littéraire rendit un très mauvais service aux écrivains su
151
politiques commande une telle attitude et quelles
révolutions
, enfin réelles, elle prépare. Mais ce serait là une autre conférence.
152
e, de la personne, de l’origine concrète de toute
révolution
. Du point de vue tactique, le matérialisme a joué un rôle utile et mê
153
ns celui de la liberté ». Ce saut, c’est la vraie
révolution
, nous dit-on. Or cette révolution n’est pas encore opérée en Russie.
154
c’est la vraie révolution, nous dit-on. Or cette
révolution
n’est pas encore opérée en Russie. Nous ne sommes que dans la période
155
plus stérilisé, de moins en moins favorable à une
révolution
réelle, surtout brusque. Une anthropologie pseudo-scientifique et dét
156
et non du fait, me paraît capable de préparer une
révolution
. Il y a plus. À supposer que le passage au spirituel (selon les marxi
157
définie l’attitude chrétienne en politique : une
révolution
sans illusions. 23. Réponse à une enquête de la Revue du christiani
158
e ou stalinisme, nationalismes de toutes farines,
révolutions
qui prétendraient fonder notre salut sur un ordre terrestre. Mais tou
159
ouvrirait donc au christianisme, hors celle de la
révolution
? Quand bien même nous aurions des raisons dogmatiques d’admettre le
160
l n’y a pas une sage volonté de réforme, mais une
révolution
totale : la conversion. Et la Réforme elle-même, malgré son nom, que
161
lle-même, malgré son nom, que fut-elle, sinon une
révolution
, une nouvelle conversion de l’Église ? Car l’Église, elle aussi, peut
162
vérité27. ⁂ La plus grande liberté d’action et de
révolution
est promise à celui que n’empêtre aucun respect du résultat en soi. P
163
qui réussisse est la violence. L’idéalisme et la
révolution
, toutes les doctrines qui veulent éduquer l’homme, ratent. Cet échec
164
jugement permanent et enseignant ; tandis que la
révolution
dans ce qu’elle a de nécessairement constructif, reste le lieu d’obéi
165
ité, les premières lignes de force d’une nouvelle
révolution
française. Leur anticapitalisme n’est pas celui de la Troisième Inter
166
out rien de mieux à faire. Et vous pensiez que la
révolution
, c’était une bande de méchants garçons. Puis vous avez pensé que c’ét
167
re présente : pour quoi la supporterons-nous ? La
révolution
, ce n’est plus un état d’esprit, ni un refus des tâches d’homme. La r
168
état d’esprit, ni un refus des tâches d’homme. La
révolution
est une nécessité au sens le plus banal du terme, et aussi à son sens
169
déchue et un marxisme faux ? Il reste à faire la
révolution
, — la vraie. Ni à gauche, ni à droite, il n’y a rien pour nous. Nous
170
t en train de marcher. Nous jouerons tout sur une
révolution
vraie. Les catastrophes sont proches. Nous ne sommes plus les seuls à
171
et condamne tout cela. Entre le communisme et la
révolution
personnaliste, l’opposition doctrinale peut se définir simplement. Le
172
notre choix ? J’en indiquerai trois : 1° La seule
révolution
qui nous importe concerne l’homme, exprime ses données élémentaires :
173
ur « décisive » de la personne, c’est désarmer la
révolution
. Mais il y a plus. Si la personne est véritablement l’élément décisif
174
nt l’élément décisif de la réalité humaine, toute
révolution
est vaine qui se fonde sur des faits mortels pour la personne, même s
175
its » comme on voudrait nous le faire croire. Une
révolution
n’agit pas dans le vide, mais contre quelque chose : elle se fera con
176
tionnaire57. Le matérialisme, c’est l’opium de la
révolution
. 3° La conception personnaliste est seule capable d’édifier un monde
177
veries » des « penseurs » qui ont fait toutes les
révolutions
! Lénine réussit une révolution d’intellectuels dans un pays qui comp
178
fait toutes les révolutions ! Lénine réussit une
révolution
d’intellectuels dans un pays qui compte à cette époque moins de 3 mil
179
en dernière analyse, le fondement, l’enjeu de la
révolution
nouvelle. Ici, je ne dirai plus nous, mais je. À la question « Prene
180
ns l’Ordre de la Pauvreté, qui vaincra toutes les
révolutions
— après les avoir faites. 55. Suivaient onze « témoignages » signé
181
culturelle, initiative privée-plan. 57. La seule
révolution
qu’elle légitimerait, en bonne logique, serait une révolution contre
182
u’elle légitimerait, en bonne logique, serait une
révolution
contre la construction entreprise par le capitalisme d’État soviétiqu
183
onditions théoriques prévues par Marx pour qu’une
révolution
éclate. Il ne se passe rien. Parce qu’on manque de chefs. Parce qu’il
184
antage s’il se peut. Le monde actuel est né d’une
révolution
. Cette révolution n’a pas été sans théories. Vous savez bien utiliser
185
t. Le monde actuel est né d’une révolution. Cette
révolution
n’a pas été sans théories. Vous savez bien utiliser dans vos discours
186
nition de la personne. Toute la tactique de notre
révolution
en dépend. Humilité du spirituel Les revues bien-pensantes ont
187
d’un nouvel Ordre européen ? Aventures ? La
révolution
n’est pas une aventure. Elle est la réalisation d’une doctrine de l’h
188
alisation d’une doctrine de l’homme véritable. La
révolution
n’est pas un mythe, mais une action vigoureusement conditionnée par d
189
nulle émeute, sans nul emploi de la violence, la
révolution
serait pure, — si pure qu’elle en deviendrait invisible et qu’on pour
190
provoquent les désordres et peignent en rouge la
révolution
. La révolution est créatrice. Mais elle ne crée pas n’importe quoi, e
191
désordres et peignent en rouge la révolution. La
révolution
est créatrice. Mais elle ne crée pas n’importe quoi, elle ne crée pas
192
. Non, ce n’est point un « homme nouveau » que la
révolution
fait sortir de nos ombres, c’est un homme délivré, dénudé. Délivré d’
193
nise, et dénudé de son hypocrisie bourgeoise. Une
révolution
qui part à l’aventure aboutit toujours au fascisme. Prenez garde aux
194
torisée, me semble-t-il, par toute l’histoire des
révolutions
réussies. Dans le désordre préliminaire à toute révolution, dans le t
195
s réussies. Dans le désordre préliminaire à toute
révolution
, dans le tourbillon qui s’empare des hommes désorientés et qui les en
196
lui-même l’insurrection. La première arme d’une
révolution
véritable, c’est la doctrine de l’ordre qu’elle entend établir. Doctr
197
de transition » fut installée au lendemain de la
révolution
d’Octobre pour assurer provisoirement le régime nouveau dans des posi
198
es problèmes pratiques tout à fait étrangers à la
révolution
. Et ces problèmes « autonomes » à leur tour se sont révélés si urgent
199
étextes, a fini par perdre toute sa virulence. La
révolution
russe, oubliant ses objectifs véritables, s’égare sur des voies de ga
200
pplique à interpréter tous les faits en vue de la
révolution
: elle est donc un choix perpétuel et partial dans la réalité. Elle p
201
La doctrine est enseignante par nature, comme la
révolution
qui est toujours et tout d’abord enseignement, orientation — prise de
202
doctrine militante. Qu’importe, si les buts de la
révolution
sont assez hauts ? Les revendications de la majorité des hommes sont
203
op souvent mal exprimées. C’est la doctrine de la
révolution
qui les rassemble, les oriente et leur donne à la fois une expression
204
octrine qui crée, avec des révoltes confuses, une
révolution
véritable. La doctrine est seule créatrice d’une liberté que l’homme
205
injustices et ses colères désordonnées ; 4° « Une
révolution
est sanglante dans la mesure où elle est mal préparée67. » C’est dire
206
oujours l’imperfection du travail doctrinal de la
révolution
. À cet égard, on peut bien dire que la doctrine est instrument de pai
207
transition » et, de la sorte, elles étranglent la
révolution
dès ses premiers succès.) 6. Les « centres nerveux » d’un pays, dont
208
’introduira jamais dans ses effets (à moins d’une
révolution
). Mais il y a plus. Tout travail qu’on limite à la nécessité d’assure
209
le corps qui les subit. L’acte ordonnateur, ou
révolution
La tâche restauratrice de l’esprit, dévolue à notre génération, ap
210
ance est le pays qui a vu le plus grand nombre de
révolutions
depuis cent-cinquante ans. C’est peut-être qu’elles y étaient plus né
211
on, et non point Marx, qui sera le prophète d’une
révolution
réellement française et humaine. Proudhon qui s’opposait à Marx au no
212
er, de la sorte autant que possible, l’écueil des
révolutions
russe et allemande, la fameuse « période de transition » nécessaireme
213
obable — l’aspect fédéraliste, communaliste de la
révolution
. Nous touchons ici au caractère essentiel de la doctrine de L’Ordre
214
ue révolutionnaire. Celui-là seul est mûr pour la
révolution
qui a compris l’absurdité d’une pareille classification. (Janvier 193
215
uver le contenu concret et précis du grand mot de
révolution
dont abusent aujourd’hui, à l’envi, les anarchistes petits-bourgeois
216
orce de considérer d’une part qu’il n’est d’autre
révolution
que la révolution matérialiste, à force d’autre part, de faire sur l’
217
d’une part qu’il n’est d’autre révolution que la
révolution
matérialiste, à force d’autre part, de faire sur l’esprit le contrese
218
rvenu à stériliser l’un et l’autre, en privant la
révolution
de son ressort psychique et en privant l’esprit de son aboutissement
219
son aboutissement nécessaire. L’esprit, comme la
révolution
, s’exprime par la violence ; ce n’est pas une faculté d’usage interne
220
gique, il suffit pourtant d’étudier la marche des
révolutions
bourgeoise et prolétarienne qui instituèrent ce désordre. L’Esquisse
221
fondamental, d’essence rationaliste. Pourquoi les
révolutions
de 1789 et de 1917 aboutissent-elles à des dictatures, c’est-à-dire à
222
u’à masquer sur le terrain pratique l’échec d’une
révolution
qui ne sait pas où elle va. » Cartésienne ou hégélienne, la dialectiq
223
ienne, la dialectique sur laquelle se fondent ces
révolutions
avortées ne peut rendre compte que des données antérieures à tout act
224
politiques commande une telle attitude et quelles
révolutions
, enfin réelles, elle prépare. Mais ce serait là une autre conférence.
225
e, de la personne, de l’origine concrète de toute
révolution
. Du point de vue tactique, le matérialisme a joué un rôle utile et mê
226
ns celui de la liberté ». Ce saut, c’est la vraie
révolution
, nous dit-on. Or, cette révolution n’est pas encore opérée en Russie.
227
c’est la vraie révolution, nous dit-on. Or, cette
révolution
n’est pas encore opérée en Russie. Nous ne sommes que dans la période
228
plus stérilisé, de moins en moins favorable à une
révolution
réelle, surtout brusque. Une anthropologie pseudo-scientifique et dét
229
et non du fait, me paraît capable de préparer une
révolution
libératrice. Il y a plus. À supposer que le passage au spirituel (se
230
définie l’attitude chrétienne en politique : une
révolution
sans illusions. 18. Réponse à une enquête de la Revue du christiani
231
e ou stalinisme, nationalismes de toutes farines,
révolutions
qui prétendraient fonder notre salut sur un ordre terrestre. Mais tou
232
ouvrirait donc au christianisme, hors celle de la
révolution
? Quand bien même nous aurions des raisons dogmatiques d’admettre le
233
l n’y a pas une sage volonté de réforme, mais une
révolution
totale : la conversion. Et la Réforme elle-même, malgré son nom, que
234
lle-même, malgré son nom, que fut-elle, sinon une
révolution
, une nouvelle conversion de l’Église ? Car l’Église, elle aussi, peut
235
e vérité. ⁂ La plus grande liberté d’action et de
révolution
est promise à celui que n’empêtre aucun respect du résultat en soi. P
236
qui réussisse est la violence. L’idéalisme et la
révolution
, toutes les doctrines qui veulent éduquer l’homme, ratent. Cet échec
237
jugement permanent et enseignant ; tandis que la
révolution
dans ce qu’elle a de nécessairement constructif, reste le lieu d’obéi
238
ité, les premières lignes de force d’une nouvelle
révolution
française. Leur anticapitalisme n’est pas celui de la Troisième Inter
239
out rien de mieux à faire. Et vous pensiez que la
révolution
, c’était une bande de méchants garçons. Puis vous avez pensé que c’ét
240
re présente : pour quoi la supporterons-nous ? La
révolution
, ce n’est plus un état d’esprit, ni un refus des tâches d’homme. La r
241
état d’esprit, ni un refus des tâches d’homme. La
révolution
est une nécessité au sens le plus banal du terme, et aussi à son sens
242
déchue et un marxisme faux ? Il reste à faire la
révolution
— la vraie. Ni à gauche, ni à droite, il n’y a rien pour nous. Nous n
243
t en train de marcher. Nous jouerons tout sur une
révolution
vraie. Les catastrophes sont proches. Nous ne sommes plus les seuls
244
et condamne tout cela. Entre le communisme et la
révolution
personnaliste, l’opposition doctrinale peut se définir simplement. Le
245
notre choix ? J’en indiquerai trois : 1° La seule
révolution
qui nous importe concerne l’homme, exprime ses données élémentaires :
246
valeur décisive de la personne, c’est désarmer la
révolution
. Mais il y a plus. Si la personne est véritablement l’élément décisif
247
nt l’élément décisif de la réalité humaine, toute
révolution
est vaine qui se fonde sur des faits mortels pour la personne, même s
248
its » comme on voudrait nous le faire croire. Une
révolution
n’agit pas dans le vide, mais contre quelque chose : elle se fera con
249
tionnaire50. Le matérialisme, c’est l’opium de la
révolution
. 3° La conception personnaliste est seule capable d’édifier un mond
250
veries » des « penseurs » qui ont fait toutes les
révolutions
! Lénine réussit une révolution d’intellectuels dans un pays qui comp
251
fait toutes les révolutions ! Lénine réussit une
révolution
d’intellectuels dans un pays qui compte à cette époque moins de 3 mil
252
e ; c’est dès à présent le ressort de la nouvelle
révolution
française. La volonté, la possibilité de rupture, affirmée par les po
253
en dernière analyse, le fondement, l’enjeu de la
révolution
nouvelle. Ici ; je ne dirai plus nous mais je. À la question « Prenez
254
ns l’Ordre de la Pauvreté, qui vaincra toutes les
révolutions
— après les avoir faites. 49. Toute solution systématique du vrai
255
ulturelle, initiative privée-plan. 50. La seule
révolution
qu’elle légitimerait, en bonne logique, serait une révolution contre
256
u’elle légitimerait, en bonne logique, serait une
révolution
contre la construction entreprise par le capitalisme d’État soviétiqu
257
onditions théoriques prévues par Marx pour qu’une
révolution
éclate. Il ne se passe rien. Parce qu’on manque de chefs. Parce qu’il
258
antage s’il se peut. Le monde actuel est né d’une
révolution
. Cette révolution n’a pas été sans théories. Vous savez bien utiliser
259
t. Le monde actuel est né d’une révolution. Cette
révolution
n’a pas été sans théories. Vous savez bien utiliser dans vos discours
260
nition de la personne. Toute la tactique de notre
révolution
en dépend. Humilité du spirituel Les revues bien-pensantes ont
261
n nouvel Ordre européen ?59 Aventures ? La
révolution
n’est pas une aventure. Elle est la réalisation d’une doctrine de l’h
262
alisation d’une doctrine de l’homme véritable. La
révolution
n’est pas un mythe, mais une action vigoureusement conditionnée par d
263
nulle émeute, sans nul emploi de la violence, la
révolution
serait pure, — si pure qu’elle en deviendrait invisible et qu’on pour
264
provoquent les désordres et peignent en rouge la
révolution
. La révolution est créatrice. Mais elle ne crée pas n’importe quoi, e
265
désordres et peignent en rouge la révolution. La
révolution
est créatrice. Mais elle ne crée pas n’importe quoi, elle ne crée pas
266
. Non, ce n’est point un « homme nouveau » que la
révolution
fait sortir de nos ombres, c’est un homme délivré, dénudé. Délivré d’
267
nise, et dénudé de son hypocrisie bourgeoise. Une
révolution
qui part à l’aventure aboutit toujours au fascisme. Prenez garde aux
268
torisée, me semble-t-il, par toute l’histoire des
révolutions
réussies. Dans le désordre préliminaire à toute révolution, dans le t
269
s réussies. Dans le désordre préliminaire à toute
révolution
, dans le tourbillon qui s’empare des hommes désorientés et qui les en
270
é lui-même l’insurrection. La première arme d’une
révolution
véritable, c’est la doctrine de l’ordre qu’elle entend établir. Doctr
271
de transition » fut installée au lendemain de la
révolution
d’Octobre pour assurer provisoirement le régime nouveau dans des posi
272
èmes pratiques tout à fait étrangers au but de la
révolution
. Et ces problèmes « autonomes » à leur tour se sont révélés si urgent
273
étextes, a fini par perdre toute sa virulence. La
révolution
russe, perdant de vue ses objectifs véritables, s’égare sur des voies
274
pplique à interpréter tous les faits en vue de la
révolution
: elle est donc un choix perpétuel et partial dans la réalité. Elle p
275
La doctrine est enseignante par nature, comme la
révolution
qui est toujours et tout d’abord enseignement, orientation — prise de
276
doctrine militante. Qu’importe, si les buts de la
révolution
sont assez hauts ? Les revendications de la majorité des hommes sont
277
op souvent mal exprimées. C’est la doctrine de la
révolution
qui les rassemble, les oriente et leur donne à la fois une expression
278
octrine qui crée, avec des révoltes confuses, une
révolution
véritable. La doctrine est seule créatrice d’une liberté que l’homme
279
injustices et ses colères désordonnées ; 4° « Une
révolution
est sanglante dans la mesure où elle est mal préparée. »60 C’est dire
280
oujours l’imperfection du travail doctrinal de la
révolution
. À cet égard, on peut bien dire que la doctrine est instrument de pai
281
transition » et, de la sorte, elles étranglent la
révolution
dès ses premiers succès.) 6. Les « centres nerveux » d’un pays, dont
282
’introduira jamais dans ses effets (à moins d’une
révolution
). Mais il y a plus. Tout travail qu’on limite à la nécessité d’assure
283
le corps qui les subit. L’acte ordonnateur, ou
révolution
La tâche restauratrice de l’esprit, dévolue à notre génération, ap
284
ance est le pays qui a vu le plus grand nombre de
révolutions
depuis cent-cinquante ans. C’est peut-être qu’elles y étaient plus né
285
on, et non point Marx, qui sera le prophète d’une
révolution
réellement française et humaine. Proudhon qui s’opposait à Marx au no
286
n lamentable ramassis de phrases empruntées à des
révolutions
étrangères ou périmées, et de mots d’ordre soi-disant « tactiques »,
287
ient plus de berger, aux éclairs de chaleur d’une
révolution
encore lointaine, ils se sont jetés dans le premier parc venu, à gauc
288
ice » d’une doctrine de lutte politique. Faire la
révolution
, cela demande un effort un peu plus grand, et d’une autre nature, que
289
andait, bien au contraire, un développement de la
révolution
dans le sens personnaliste. C’est le hiatus entre la tactique de comb
290
, nous poserons comme première condition de toute
révolution
vraie, que ceux qui luttent pour elle témoignent tout d’abord de leur
291
xigerons qu’ils fassent dans leur vie la première
révolution
, la seule totale. La révolution pour nous n’est pas une profession, m
292
r vie la première révolution, la seule totale. La
révolution
pour nous n’est pas une profession, mais une attitude pleinement huma
293
rdre, une communauté de personnes qui ont fait la
révolution
dans leur vie, qui souffrent à cause de cela du désordre établi autou
294
rement culturelle de ce « conseil suprême » de la
révolution
: « La nouvelle éducation devra éviter que les hommes deviennent des
295
ste est plus grave. Elle contredit les fins de la
révolution
. Elle nie et ruine le fondement même de la personne, mesure par excel
296
Or nous considérons ce cadre comme immédiat à la
révolution
. Si elle échoue à le créer, c’est qu’elle n’est pas une vraie révolut
297
oue à le créer, c’est qu’elle n’est pas une vraie
révolution
, mais simplement une dictature de plus. Or ce n’est pas avec les dict
298
ui pourrait être plus grave au point de vue de la
révolution
, c’est la fluidité excessive du style des manifestes d’ Esprit . Crai
299
e fut le sort de Röhm, entre autres.) Mêlés à des
révolutions
, disloqués, emprisonnés, blessés, malades, ces hommes découvrent peu
300
érieuse, Satan enchaîné pour mille ans ? Réforme,
révolution
, utopie d’un monde meilleur ; — ne faisons pas les dégoûtés : nous y
301
Mais s’il accepte pratiquement de travailler à la
révolution
, le chrétien n’a pas le droit de laisser subsister la moindre équivoq
302
i que Luther et Calvin déclenchent la plus grande
révolution
occidentale, — c’est au nom de leur seule vocation. Eux n’ont pas dit
303
é prévoir l’aboutissement matériel et moral de la
révolution
industrielle, c’est-à-dire du capitalisme. La bourgeoisie et le prolé
304
tien. Mais vous voyez aussi qu’il s’agit là d’une
révolution
profonde, car rien n’est plus profond qu’un changement de l’état d’es
305
g disait un jour qu’il considérait à cet égard la
révolution
hitlérienne comme un phénomène incomparablement plus important que l’
306
ablissement brutal de l’étatisme en Russie, nommé
révolution
bolcheviste. On comprend mieux la portée de ce propos après avoir lu
307
it celle d’un retour aux origines. Voilà la seule
révolution
qui compte pour l’esprit. Elle doit commander toutes les autres. 12
308
uple se confondaient alors dans la mystique de la
révolution
. Aujourd’hui l’on se voit sommé de choisir entre un front qui se dit
309
signes marquants de ce temps-ci. Le symbole d’une
révolution
astronomique de la culture occidentale. Peut-être avons-nous passé l’
310
ure. Ne serait-ce pas inaugurer officiellement la
révolution
véritable ? Faudrait-il compter sur l’État pour prendre cette initiat
311
herche le but et les conditions de la société. La
révolution
de l’avenir sera le triomphe de la morale sur la politique » (L’Aveni
312
oulait, Lénine — et avec lui toute l’histoire des
révolutions
réussies — répond : « Sans doctrine révolutionnaire, pas d’action rév
313
n, s’oriente vers la bataille, et non pas vers la
révolution
réelle. Et non pas vers la création ; et non pas vers la construction
314
nséparables — formulé par Aron et Dandieu : « Les
révolutions
sont sanglantes dans la mesure où elles sont mal préparées ». Service
315
sûr. Mais n’oubliez pas que nous avons fait notre
révolution
, nous33. Nous avons un autre problème à résoudre maintenant. Le spiri
316
té transformée en bordel aux premiers jours de la
révolution
: puis rasée par les communistes, et qu’à la place on élevait mainten
317
stianisme qu’ils ne le croient, préfèrent appeler
révolution
. Ces questions me paraissent capitales. Et je ne vois pas comment il
318
ment ne point l’admettre — mais c’est admettre la
révolution
— se posent toutes les questions « pratiques » ; celles qui passionne
319
rouve toute l’histoire moderne, qui est celle des
révolutions
étranglées par l’État et sa police. Telles sont les bases — algébrisé