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uatre anciens bellettriens célèbrent les rites du
Sapin
vert. À ce moment apparaît Charles Du Bos, en kimono de soie « capsta
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rice ; — puis le contraste d’un massif central de
sapins
et de lacs secrets, cœur noir et tourmenté du continent —, cette régi
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es qui prient dans des chapelles envahies par les
sapins
. C’est dans une lettre de l’auteur de la Rose de Thuringe. J’ai répon
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t il n’y eut plus qu’une piste de terre entre les
sapins
noirs, la rumeur du rivage et du soleil derrière nous décroissant, tu
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atre anciens Belletriens21 célèbrent les rites du
Sapin
Vert. Ô glossolalies amoureuses, ô sirènes mal défendues, parmi les e
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oise ; — puis le contraste d’un massif central de
sapins
et de lacs secrets, cœur noir et tourmenté du continent, — cette régi
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t il n’y eut plus qu’une piste de terre entre les
sapins
noirs, la rumeur du rivage et du soleil derrière nous décroissant, tu
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es qui prient dans des chapelles envahies par les
sapins
. » C’est une lettre de l’auteur de la Rose de Thuringe, Pierre Girard
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n son cœur le cirque proche des crêtes dentées de
sapins
noirs, fermer les yeux pendant les treize tunnels, dans le long coura
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orêts ? Pour ma part, j’ai trop peu vécu sous les
sapins
, dans les vallées du Jura. J’y suis né, certes, mais les vraies patri
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u-Van, à travers les grands pâturages parsemés de
sapins
majestueux et coupés çà et là de murs bas faits de grosses pierres en
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ves s’est ainsi réalisé : écrire sur une table en
sapin
, dans une vaste pièce vide, aux murs nus et aux fenêtres ouvertes, où
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tures illuminées en plein midi, dans un parfum de
sapin
frais. « O Heil’ge Nacht ! », ô sainte nuit d’intimité, où de nouveau
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a neige fond dans la boue. Je débouche entre deux
sapins
pleureurs, enveloppé dans une toile de tente raidie par l’humidité. E
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par des boiseries sombres, ornées de branches de
sapin
de Noël. Et partout, dans tous ces sanctuaires, le même parfum de chê
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ste, je débouche en écartant les branches de deux
sapins
pleureurs, et je constate que mes hommes ont cessé de creuser leur tr
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rairies montent jusqu’aux lisières de la forêt de
sapins
couronnant le Gurten. Toutes les demi-heures, des avions passent, vol
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Un vrai Noël. — À chaque porte une couronne de
sapin
enrubannée, dans chaque maison, près de la fenêtre, un petit arbre où
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abord que plaines neutres, forêts de chênes et de
sapins
. Puis lentement ce paysage intermédiaire se colore, s’illumine et pré
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rice ; — puis le contraste d’un massif central de
sapins
et de lacs secrets, cœur noir et tourmenté du continent — cette régio
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t il n’y eut plus qu’une piste de terre entre les
sapins
noirs, la rumeur du rivage et du soleil derrière nous décroissant, tu
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es qui prient dans des chapelles envahies par les
sapins
. C’est dans la lettre de l’auteur de la Rose de Thuringe. J’ai répond
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ves s’est ainsi réalisé : écrire sur une table en
sapin
, dans une vaste pièce vide, aux murs nus et aux fenêtres ouvertes, où
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tures illuminées en plein midi, dans un parfum de
sapin
frais. « O Heil’ge Nacht ! », ô sainte nuit d’intimité, où de nouveau
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ste, je débouche en écartant les branches de deux
sapins
pleureurs, et je constate que les hommes ont cessé de creuser leur tr
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rairies montent jusqu’aux lisières de la forêt de
sapins
couronnant le Gurten. Toutes les demi-heures, des avions passent, vol
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Un vrai Noël. — À chaque porte une couronne de
sapin
enrubannée, dans chaque maison, près de la fenêtre, un petit arbre où
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abord que plaines neutres, forêts de chênes et de
sapins
. Puis lentement ce paysage intermédiaire se colore, s’illumine et pré
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par des boiseries sombres, ornées de branches de
sapin
à Noël. Et partout, dans tous ces sanctuaires, le même parfum de chên
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n son cœur le cirque proche des crêtes dentées de
sapins
noirs, fermer les yeux pendant les treize tunnels, dans le long coura
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orêts ? Pour ma part, j’ai trop peu vécu sous les
sapins
, dans les vallées du Jura. J’y suis né, certes, mais les vraies patri
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u-Van, à travers les grands pâturages parsemés de
sapins
majestueux et coupés çà et là de murs bas faits de grosses pierres en
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ux nordiques et rhénans — collines où montent les
sapins
en bataillons noirs et pensifs, s’arrêtant au sommet tous ensemble —
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aux nordiques et rhénans, collines où montent les
sapins
en bataillons noirs et pensifs, s’arrêtant au sommet d’un seul coup,
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ues, des épées ? Vous mettrez une petite boîte de
sapin
que vous appellerez l’urne du scrutin, et de cette boîte, il sortira,
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rairies montent jusqu’aux lisières de la forêt de
sapins
couronnant le Gurten. Toutes les demi-heures, des avions passent, vol
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nfiture et café — servie sur de longues tables de
sapin
. « Fatigués ? » — « Non, mon colonel. » Pour être à peu près unanime,
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ux nordiques et rhénans — collines où montent les
sapins
en bataillons noirs et pensifs s’arrêtant au sommet d’un seul coup —
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ivit au Locle La petite Sirène. Des bataillons de
sapins
noirs montent la garde sur les flancs de la vallée. Vers la fin du xi
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, dans des pâturages d’un vert cru, des forêts de
sapins
, et quelques petits névés enveloppant un pic rocheux à l’extrémité su
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mêmes hauts plateaux avec des lacs perdus et des
sapins
, et l’on retrouve des mœurs et des chansons pareilles, tout le long d
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t nid d’oiseau sur sa grande table de travail (en
sapin
blanc, sans peinture ni vernis). « Voyez-vous, rien ne se perd dans l