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ient encore sur la foi de quelques films et de la
science-fiction
. C’est encore moins un homme esclave de la machine. C’est une machine
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amme militaire des fusées n’explique pas tout. La
science-fiction
, poème du siècle, a remplacé l’Éternel féminin : c’est elle, dorénava
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s en question dans la conscience occidentale — la
science-fiction
en est le signe indubitable — au moment où le danger qui nous guette
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sent naître et balbutier déjà dans les romans de
science-fiction
, où la Terre, vue de loin, devient objet d’amour, de nostalgie ou de
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echnique et grâce à son génie. Il est vrai que la
science-fiction
prospère surtout en URSS et aux États-Unis, et que ces deux pays nous
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e réduits à ce qui n’est pas l’Homme. Utopies,
science-fiction
, prévisions de savants La faiblesse générale des utopies, c’est qu
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as prévoir un changement de l’homme même. Avec la
science-fiction
des bons auteurs récents, un Ray Bradbury, un Sturgeon, c’est une mét
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sûr avant la fin du siècle seront nos ouvrages de
science-fiction
, et ceux qui se fondent sur nos doctrines sociologiques ; puis les éc
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immense littérature qui aboutit de nos jours à la
science-fiction
. Au Sixième Soir de ses promenades avec une marquise, dans un parc, l
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Huxley) ou des grands Utopistes (de Bacon à notre
science-fiction
, en passant par Thomas Moore, Campanella, Cyrano de Bergerac, Jules V
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ient encore sur la foi de quelques films et de la
science-fiction
. C’est encore moins un homme esclave de la machine. C’est une machine
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n projet qui apparaissait alors plus voisin de la
science-fiction
que du réalisme, seul honoré par la fonction publique. Il coïncidait