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brutale parfois, un style de sportif, mais qu’on
sent
humaniste et poète, un style à la fois bref et chaud, imagé et réalis
2
re, va-t-il pleurer ? m’embrasser ou me tuer ? Il
sent
autour de lui quelque chose qui le gêne. C’est l’empire. Il le renver
3
, excessives lassitudes ou faim de violences — on
sent
l’approche de quelque chose, catastrophe ou révélation, brusque échap
4
que l’orgueil, sachant une chose si forte, de me
sentir
plus fort encore et de la vaincre. — Mais la joie d’une si haute vict
5
. Chose plus rare qu’on ne pense, à Aubonne on se
sent
prêt à tout lâcher pour une vérité nouvelle, on tient moins à convain
6
me considéraient avec une pitié curieuse : je me
sentis
nu, tout le monde devait voir en moi une tare que j’étais seul à igno
7
e, qu’une révélation vienne chercher l’âme qui se
sent
misérable. Je ne recevrai pas une foi, mais peut-être arriverai-je à
8
. Mais comment montrer des taureaux sans que cela
sente
un peu l’étable ? L’étonnant, c’est de voir à quel point Montherlant
9
n de cet amour qu’Alban (le jeune héros du récit)
sent
ce que sent la bête en même temps qu’elle. Et parce qu’il sait ce qu’
10
ur qu’Alban (le jeune héros du récit) sent ce que
sent
la bête en même temps qu’elle. Et parce qu’il sait ce qu’elle va fair
11
gré l’« anxiété mélancolique » qu’il éprouve à se
sentir
si loin de l’Oriental, les conclusions de M. de Traz — si tant est qu
12
un peu gêné cette présence de la mort qu’il fait
sentir
partout aux lieux mêmes où naquit la religion du « Prince de la vie »
13
z un certain recul par rapport à ses idées, on le
sent
un peu gauche encore dans les positions conquises. Il n’empêche que s
14
ans, c’est surtout le Montherlant actuel que l’on
sent
. C’est dire que le livre vaut par son allure plus que par des qualité
15
et faibles, caressant en nous la lâche volupté de
sentir
l’esprit se défaire et couler sans fin vers un sommeil à l’odeur fade
16
le mouvement perpétuel de l’amour. Plaisir de se
sentir
engagé dans un système d’ondes de forces qui tisse la nuit vibrante,
17
ts héros. M. Spitz cherche à faire sourire, on le
sent
; pourtant l’on sourit : il faut bien croire qu’il y a là un talent,
18
la France. Déviation telle, en effet, que nous en
sentons
les conséquences de nos jours encore, ajoute M. Esmonin. Et nous ne p
19
de rires empressés. Une autre danse reprenait. Je
sentis
une invincible lassitude me saisir et m’assis à l’écart. On me demand
20
me m’apaisa. Sur la promesse que je fis que je me
sentais
mieux, on me laissa rentrer seul. Je ne sais comment j’y parvins. Je
21
certain tragique, mais au filet si acéré qu’on ne
sent
presque pas sa blessure. Mais c’est ici qu’il s’agit de ne pas confon
22
» (Calvin). Le tableau n’est pas beau, mais on y
sent
une « patte » qui révèle encore dans le fond quelque chose de solide,
23
une vertu que tout en moi reniait obscurément. Je
sentais
bien que le ressort secret de la vertu dans laquelle on m’avait empri
24
icatesse quelques gorgées d’eau minérale. Isidore
sentit
alors que la bienséance l’obligeait à émettre une opinion, même la pl
25
Dés ou la clef des champs (1927)k « On
sent
l’absurdité d’un semblable système. » Musset. Une rose et un journa
26
es rues parcourues de longs cris en voyage. Je me
sentis
perdre pied délicieusement. Et de cette nuit peut-être, je ne saurai
27
popularité universelle sont signes que l’époque a
senti
en lui son incarnation la plus parfaite. Qu’on ne m’accuse donc pas d
28
et à discuter des points de technique. Il n’a pas
senti
qu’il touchait là le nœud vital du problème moderne. D’ailleurs, les
29
’horlogerie calculé une fois pour toutes et qu’il
sent
immuable comme la mort le restitue au monde vers 5 heures du soir, da
30
s le monde, lui attribuer sa véritable valeur. Il
sent
obscurément que son travail est antinaturel. Il le méprise ou le subi
31
il y avait juste assez de passants pour qu’on la
sentît
déserte ne me proposait qu’une frileuse nostalgie. Mais qui fallait-i
32
apparut, pâle dans son collier de barbe noire. Je
sentis
que je l’avais déjà reconnu. Il portait une cape bleu sombre, à la mo
33
radictoires : elles représentent deux manières de
sentir
l’unité d’une époque obsédée d’action.) Autour de ces individus — Chi
34
image pour celle de n’importe quel passant, il se
sent
comme séparé de soi, et si profondément différent de cette apparence,
35
suis un homme (janvier 1929)ax Le critique se
sent
désarmé et légèrement absurde en face d’un récit comme celui d’Anders
36
e ne sais quelle revanche du médiocre dont ils se
sentent
bénéficiaires. Ah ! vraiment les malins ! qui ont préféré faire tout
37
st pédestre. Mais à partir de ce jour, on lui fit
sentir
qu’il était devenu beaucoup moins intéressant. ⁂ Celui qui a des aile
38
ec un inimitable sérieux, avec un P majuscule. On
sent
que c’est là son affaire : Monsieur en un mot est M’sieu l’Instituteu
39
e machine à fabriquer de la démocratie — si je ne
sentais
menacées dans cette aventure des valeurs d’âme auxquelles je tiens pl
40
e machine à fabriquer de la démocratie — si je ne
sentais
menacées dans cette aventure des valeurs d’âme auxquelles je tiens pl
41
point où cessent d’eux-mêmes nos bavardages. J’ai
senti
mes oreilles se déboucher, nous gagnons l’altitude. Les problèmes qu’
42
sine, je reconnais la Jeune fille de neige. On la
sent
prête à fondre de tendresse au premier regard. Mais non, trop bien él
43
un paroxysme verbal qui induit à croire qu’il les
sentait
moins profondément que ses devanciers. Son sadisme n’est pas beaucoup
44
ique, certes, mais plus réellement dangereuse. On
sent
bien ici que le critique a dominé son sujet. Mais pourquoi se refuse-
45
u de Gül Baba Dans Bude il y a des ruelles qui
sentent
encore le Turc. Tandis que nous y rôdions, un soir étouffant, vous m’
46
-être allé se promener. Dehors, les roses crimson
sentent
le soufre. Trente degrés à l’ombre. Ce sanctuaire indigent est plutôt
47
pays que la Hongrie archi-connue, — le lecteur le
sent
vite, et devient extrêmement exigeant, car le plus beau mensonge atte
48
x replis si doucement intimes qu’à cette heure on
sent
bien que poursuivre est une sorte d’enivrant péché. — Nous aurions un
49
ans sa fumée, on respire une lourde obscurité qui
sent
l’enfer. Je ne pense plus qu’ « au souffle »… Mais alors tout s’allum
50
ns des jardins luisants ne m’empêchera pas de m’y
sentir
au bout d’un monde, au bord extrême de l’Europe. Le hasard a voulu qu
51
ou Goethe, mais, semblable à Gérard de Nerval, je
sentais
qu’il s’agissait d’autre chose… Il s’agit toujours d’autre chose que
52
la lenteur de certains méandres, aimerait-on les
sentir
moins insistants, moins concertés. Mais n’est-ce pas là un défaut qui
53
tesse par nos inventions matérielles et déjà nous
sentons
leurs lois peser sur notre vie : s’agit-il d’enrayer la science ? Non
54
couverts. Il intimide un peu le lecteur qui ne se
sent
pas complice de ses secrets desseins. Au reste, le livre s’achève par
55
iste, dont le moins qu’on puisse dire est qu’elle
sent
son xixe siècle. On peut lui faire un grief plus grave : elle subord
56
maintenant. Mais M. Nizan a trop de préjugés pour
sentir
la force neuve perpétuellement de la vérité religieuse. Il parle des
57
le plus rare de ce livre est sans doute de faire
sentir
et « réaliser » au lecteur le tragique de la durée d’une vie. M. Bari
58
ns-nous un peu à l’examen de ce passage auquel on
sent
que Baring attache une importance qui n’est pas uniquement « romanesq
59
ils ne disent rien, eux !) Comment Blanche ne se
sentirait
-elle pas attirée par la Rome papale, qui la console de la Rome de son
60
nnaissance de la misère, et par là même nous fait
sentir
combien nous sommes mesquins, sans exigences véritables et sans grand
61
é singulière de l’âme qu’elle révèle. Une âme qui
sent
tout avec force et délicatesse, éprouve tous les penchants humains, s
62
le courage du suicide. Dans sa résolution, il se
sentait
graduellement attiré par le Christ. Il se disait que ce n’était pas d
63
orsqu’il « veut prendre mesure de lui-même, il se
sent
aussitôt incomplet et coupable. Il est donc possible de dire que le p
64
de la portée religieuse des trois œuvres, l’on se
sentait
tenté de marquer ici d’une pierre blanche « l’année du roman protesta
65
l’actualiser, de le rétrécir, si de la sorte nous
sentons
mieux sa pointe. Les héros du Scandale, provinciaux énervés par la vi
66
dilemmes religieux d’une vie intérieure que l’on
sent
parfois sous-jacente, mais trop timide à s’exprimer. Le couple que Ja
67
t une équivoque réelle, mais plutôt pour en faire
sentir
l’acuité. Mais, dira-t-on d’emblée, le simple fait qu’une équivoque s
68
e part, il faudrait un libéralisme dont nous nous
sentons
incapables pour admettre dans la communauté de la foi chrétienne l’ho
69
ui que ce soit. Il suffit que nous puissions nous
sentir
à la fois accusés et exhortés par un tel exemple. Que nous importe, d
70
rédiger lui-même ses discours-programmes, cela se
sent
toujours : il y manque cette espèce de rhétorique prudente à quoi l’o
71
est le salut10 de l’homme en tant qu’homme et qui
sent
. « Une Actualité inséparable d’une Réalisation », disais-tu. Formule
72
un Léon Daudet, d’une Marthe Hanau, pour que l’on
sente
toujours vigilante la terreur bourgeoise. Matraques et revolvers au s
73
rtinente, mais elle serait plus efficace si on la
sentait
inspirée par un principe spirituel capable de rendre une force offens
74
ectuel déchaîné plus qu’un partisan convaincu. On
sent
bien que le triomphe de M. Nizan est dans l’insolence plus que dans l
75
en se tenir. La réussite est si complète qu’on se
sent
pris de malaise. Voyons, sommes-nous encore en 1916 ? s’agit-il encor
76
rrait-on dire. (On appelle inhumain l’être qui ne
sent
rien.) Selon l’autre, elle indique seulement un défaut qu’il convient
77
e monde latin — si l’on considère ses manières de
sentir
et de penser — qu’il est essentiellement antithétique, déchiré (« déc
78
qu’il imagine ; aussi, dans ce qu’il veut. Il se
sent
moins porté à généraliser, et borne son désir à l’immédiat. — À la li
79
il y avait juste assez de passants pour qu’on la
sentît
déserte ne me proposait qu’une frileuse nostalgie. Mais qui fallait-i
80
apparut, pâle dans son collier de barbe noire. Je
sentis
que je l’avais déjà reconnu. Il portait une cape bleu-sombre, à la mo
81
u de Gül Baba Dans Bude il y a des ruelles qui
sentent
encore le Turc. Tandis que nous y rôdions, un soir étouffant, vous m’
82
-être allé se promener. Dehors, les roses Crimson
sentent
le soufre. Trente degrés à l’ombre. Ce sanctuaire indigent est plutôt
83
pays que la Hongrie archi-connue —, le lecteur le
sent
vite, et devient extrêmement exigeant, car le plus beau mensonge atte
84
x replis si doucement intimes qu’à cette heure on
sent
bien que poursuivre est une sorte d’enivrant péché. — Nous aurions un
85
ans sa fumée, on respire une lourde obscurité qui
sent
l’enfer. Je ne pense plus qu’« au souffle »… Mais alors tout s’allume
86
ns des jardins luisants ne m’empêchera pas de m’y
sentir
au bout d’un monde, au bord extrême de l’Europe. Je ne sais quel hasa
87
ou Goethe, mais, semblable à Gérard de Nerval, je
sentais
qu’il s’agissait d’autre chose. — Il s’agit toujours d’autre chose qu
88
e ne sais quelle revanche du médiocre dont ils se
sentent
bénéficiaires. Ah ! vraiment les malins ! qui ont préféré faire tout
89
trait de lumière sous la porte disparaît. Il aime
sentir
autour de lui vivre la grande maisonnée, cet espace cloisonné de mura
90
accoudent au parapet, tout près d’ici. Vont-elles
sentir
que je les regarde ? Vraiment la plus petite est jolie, très brune, a
91
s yeux écarquillés. « Maintenant, dit-il (et l’on
sent
qu’il pense : maintenant que nous avons clos cette journée par une ré
92
ont briller les yeux souriants et généreux. On se
sent
très près de ce qu’il y a de plus pur dans la nature et toutes sortes
93
à l’autre coin de la pièce brodait, bâillait, se
sentait
seule aussi. Ah ! pensai-je — et ce ah ! que j’écris ici, c’était alo
94
ne me suis pas serré contre la fenêtre. Elles ont
senti
cette sourde résistance et se sont assises plus loin en maugréant. La
95
s la mer. Dans la bibliothèque de Waldburg, qui
sent
encore le cuir, la chasse, j’ai trouvé tous les classiques français,
96
sine, je reconnais la Jeune fille de neige. On la
sent
prête à fondre de tendresse au premier regard. Mais non, trop bien él
97
rrait-on dire. (On appelle inhumain l’être qui ne
sent
rien.) Selon l’autre, elle indique seulement un défaut qu’il convient
98
e monde latin — si l’on considère ses manières de
sentir
et de penser — qu’il est essentiellement antithétique, déchiré (« déc
99
qu’il imagine ; aussi, dans ce qu’il veut. Il se
sent
moins porté à généraliser, et borne son désir à l’immédiat. À la limi
100
u de Gül Baba Dans Bude il y a des ruelles qui
sentent
encore le Turc. Tandis que nous y rôdions, un soir étouffant, vous m’
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-être allé se promener. Dehors, les roses crimson
sentent
le soufre. Trente degrés à l’ombre. Ce sanctuaire indigent est plutôt
102
x replis si doucement intimes qu’à cette heure on
sent
bien que poursuivre est une sorte d’enivrant péché. — Nous aurions un
103
ans sa fumée, on respire une lourde obscurité qui
sent
l’enfer. Je ne pense plus qu’« au souffle »… Mais alors tout s’allume
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ns des jardins luisants ne n’empêchera pas de m’y
sentir
au bout d’un monde, au bord extrême de l’Europe. Je ne sais quel hasa
105
ou Goethe, mais, semblable à Gérard de Nerval, je
sentais
qu’il s’agissait d’autre chose. — Il s’agit toujours d’autre chose qu
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pas la mer. Dans la bibliothèque de Waldburg, qui
sent
encore le cuir, la chasse, j’ai trouvé tous les classiques français,
107
e ne sais quelle revanche du médiocre dont ils se
sentent
bénéficiaires. Ah ! vraiment les malins ! qui ont préféré faire tout
108
trait de lumière sous la porte disparaît. Il aime
sentir
autour de lui vivre la grande maisonnée, cet espace cloisonné de mura
109
accoudent au parapet, tout près d’ici. Vont-elles
sentir
que je les regarde ? Vraiment la plus petite est jolie, très brune, a
110
s yeux écarquillés. « Maintenant, dit-il (et l’on
sent
qu’il pense : maintenant que nous avons clos cette journée par une ré
111
ont briller les yeux souriants et généreux. On se
sent
très près de ce qu’il y a de plus pur dans la nature et toutes sortes
112
à l’autre coin de la pièce brodait, baillait, se
sentait
seule aussi. Ah ! pensai-je — et ce ah ! que j’écris ici, c’était alo
113
ne me suis pas serré contre la fenêtre. Elles ont
senti
cette sourde résistance et se sont assises plus loin en maugréant. La
114
ien de semaines pourrons-nous goûter ce répit, et
sentir
que nous prolongeons une existence que nos fils appelleront douceur d
115
j’en fis un poème. Pour la première fois, j’avais
senti
l’Europe. Hier, j’étais dans ce train. Il neigeait, on ne voyait guèr
116
tait, que son deuil soit le deuil du monde ! Nous
sentons
bien que nous sommes tous atteints. Quelqu’un disait : Si Paris est d
117
dans les hauts corridors et dans le vestibule qui
sent
le fruit de notre ancienne maison de campagne, et mon pied reconnaît
118
u plus beau que tout autre, mais avec lui l’on se
sent
bien. Ses défauts crèvent les yeux, il vous a fait souffrir, on vous
119
qui dépasse curieusement l’occasion, mais dont on
sent
que le surplus peut entretenir ce fond de bienveillance universelle d
120
e tunnels, dans le long courant d’air des gorges,
sentir
qu’on descendait vers la lumière, vers le grand lac doublant soudain
121
aimer plus loin dans le même sens. Ainsi, pour me
sentir
Européen, nul besoin de quitter ce salon campagnard où je suis revenu
122
if, et que peut-être ils négligèrent, celui de se
sentir
chez soi dans leurs légendes. Les forêts enchantées où chevauchait La
123
sous le ciel orageux. Oui, c’est bien cela qu’il
sent
, il ne peut s’y tromper : la brûlure douce au cœur, le sang plus vite
124
ai ? Il ne sait quelle ardeur le pénètre… Mais il
sent
qu’il va dire les grands mots impossibles, dans un fol abandon, et ce
125
re. Nous marchions à grandes enjambées, joyeux de
sentir
nos gros talons cloutés mordre dans le sol élastique. Soudain je susp
126
quotidienne. Mais l’homme qui toute la journée a
senti
peser sur son œuvre la menace des forces terribles déchaînées dans le
127
ns. C’est aussi dans l’espoir de vous faire mieux
sentir
à quel point l’humanisme, loin d’être une simple conception philosoph
128
es œuvres mieux qu’Une Main n’en convaincra. On y
sent
, plus directe qu’ailleurs, sa pensée ; on y voit de tout près, dans l
129
e. 1° Raisons sentimentales Beaucoup de gens
sentent
que les injustices dont ils sont chaque jour témoins ou victimes révè
130
, partant, de toute dignité humaine. ⁂ Pour faire
sentir
tout de suite le concret d’une telle doctrine, voyons d’abord quelles
131
oit confirmée par un texte ; et cependant de vous
sentir
aux antipodes d’une critique universitaire. Ce petit livre a l’aspect
132
s êtres, on n’a pas besoin d’arguments pour faire
sentir
l’absurdité des « lois » qui, pour certains intellectuels, figurent l
133
e « transmutation des valeurs » que tout le monde
sent
nécessaire, mais que la foi seule rend possible. ⁂ Max Scheler se rat
134
renfermer l’essentiel de son livre. Le lecteur se
sent
pris de vertige à découvrir la profondeur et la gravité des confusion
135
oyable. Remède du pire ? Il fallait bien qu’on se
sentît
malade pour aller rechercher le médecin sévère que la santé moins dép
136
bien que dans l’imitation : c’est pourquoi ils se
sentent
unis en elle d’une manière si touchante, et c’est ce qu’ils appellent
137
croit qu’il s’agit des autres, et personne ne se
sent
atteint, mais si l’on parle au solitaire de son angoisse, c’est de la
138
i nous blesse que la nature des réalités que nous
sentons
, en nous, obscurément blessées. Notre conscience à moitié endormie ne
139
l’on se découvre légalement grugé, il est bon de
sentir
qu’au-dessus de cette vie plane une loi meilleure, un esprit pur, une
140
émancipé ne pourrait pas « vivre sa vie ». Il se
sentirait
prisonnier. Il en viendrait peut-être à des actes irréparables. Mais
141
e ; pour l’incroyant, c’est la mission dont il se
sent
responsable envers lui-même. f. « Préface à une littérature », Espri
142
le ». ⁂ J’ai tenu à citer ces passages pour faire
sentir
à quelle hauteur se situe le drame de ce livre. Nous sommes bien loin
143
s ? Serait-ce bientôt l’heure de l’Allemagne ? On
sent
partout cette interrogation, cette anxieuse espérance, dans le livre
144
ire dans un sens plutôt que dans l’autre. Nous ne
sentons
plus comme cela ; nous ne voulons plus de cette résignation. » Il y a
145
aute le chapitre sur les Affaires étrangères, qui
sent
son député radical. « Nous savons trop qu’au point où on a laissé all
146
erges, la brutalité des gérants, qui fait si bien
sentir
qu’on n’est plus chez soi nulle part, que l’on est toléré comme un él
147
ssi déconcertantes et aussi graves, le lecteur se
sent
autorisé à la plus grande exigence critique. À vrai dire, M. Goguel n
148
e l’ingéniosité et la science de M. Goguel, on se
sent
parfois gêné par l’anachronisme évident de ses jugements psychologiqu
149
s contradictoires qu’aucun récit ne peut le faire
sentir
. Ces réserves faites sur la méthode, il reste que les conclusions nég
150
’est peut-être le seul reproche sérieux que je me
sente
le droit de formuler devant sa monumentale Histoire de la Réforme fra
151
si nous étions assez détachés d’eux pour ne plus
sentir
le tragique que ce faux désespoir maquillait. Il y a dans tout ce qu’
152
lement malfaisants. Beaucoup de gens commencent à
sentir
cela. Beaucoup commencent à douter de la valeur de ces méthodes qui s
153
rgeois, précisément parce que, contre lui, ils se
sentent
privés de défense intérieure : il est comme l’expression brutale de l
154
ns. C’est aussi dans l’espoir de vous faire mieux
sentir
à quel point l’humanisme, loin d’être une simple conception philosoph
155
iente et volontaire. Certes, il m’est arrivé de «
sentir
communiste ». Cela nous arrive à tous, et plus souvent que nous ne le
156
fait fasciste étant avant tout national. Nous ne
sentons
pas l’hitlérisme comme des Allemands, ni le fascisme comme des Italie
157
s, ni le fascisme comme des Italiens. Nous ne les
sentons
pas en France. Nous nous élevons contre une méthode de gouverner imag
158
attardés qui nous demandent : « Mais enfin, vous
sentez
-vous plus près des communistes que de l’Écho de Paris ? », manifesten
159
de durer, de penser, de trouver des raisons ? Ne
sent
-on pas qu’elle est trop tiède, et propre au plus à écœurer celui qui
160
lement malfaisants. Beaucoup de gens commencent à
sentir
cela. Beaucoup commencent à douter de la valeur de ces méthodes qui s
161
rgeois, précisément parce que, contre lui, ils se
sentent
privés de défense intérieure : il est comme l’expression brutale de l
162
ns. C’est aussi dans l’espoir de vous faire mieux
sentir
à quel point l’humanisme, loin d’être une simple conception philosoph
163
iente et volontaire. Certes, il m’est arrivé de «
sentir
communiste ». Cela nous arrive à tous, et plus souvent que nous ne le
164
fait fasciste étant avant tout national. Nous ne
sentons
pas l’hitlérisme comme des Allemands, ni le fascisme comme des Italie
165
s, ni le fascisme comme des Italiens. Nous ne les
sentons
pas en France. Nous nous élevons contre une méthode de gouverner imag
166
clairement aperçu, dans l’élite de la nation. On
sent
qu’un homme humain, intelligent, honnête et doué de sens critique, se
167
temps de participer à la chose civique ; mais on
sent
aussi que la politique, telle qu’elle est conçue et pratiquée de nos
168
érieure. Dans le cas de la France, si un homme se
sent
poussé à l’action publique par des motifs qu’on peut admettre généreu
169
iable. Rouveyre ne laisse pas un instant de faire
sentir
qu’il écrit, et l’on aime jusqu’au retors de cette écriture contracté
170
es et vulgaires. Que dire encore qui fasse un peu
sentir
la qualité, voisine de la grandeur, de cet ouvrage ? Je crois que mai
171
e maison, aux plis d’un jardin… Et encore : Je
sentais
que ce maître de ses moyens, ce possesseur du dessin, des images, du
172
sants de nostalgies naïves et de jeunes ruses. On
sent
que Breuil est mêlé de très près à l’existence de ses personnages : e
173
ogues, aux partisans de l’expérience religieuse «
sentie
et vécue ». Mais si c’est le péché qui nous sépare de Christ, pensons
174
temporain de son Sauveur. Ce dernier exemple fait
sentir
l’échec final de toute méthode historique qui voudrait nous rendre «
175
ture que ceux de M. Dürrleman… Je ne sais si vous
sentez
comme moi, mais cette « clarté latine » me donne toujours envie de di
176
ue tout d’abord, je n’osai pas élever la voix. Je
sentais
cependant, que je devais dire certaines choses, traduire au moins, ta
177
ça ! Vraiment, c’est excellent ! » À ce coup, je
sentis
le rouge me monter au front, et j’éclatai : « Non ! non ! et non ! ce
178
ire » et vous soupirez profondément. Vous ne vous
sentez
pas bien, aussi après le déjeuner vous vous mettez à frotter le parqu
179
le patriotique retient l’auteur de publier et qui
sent
le chef-d’œuvre dès les premiers abords. Des considérations sur le pe
180
ésus-Christ15. Dogmatique : je croyais avoir fait
sentir
que je n’en étais plus à confondre cette discipline de l’esprit créat
181
cela pour nous. Nous avons honte devant eux. Nous
sentons
que nous ne sommes jamais allés jusqu’au bout de nos forces. Il y a u
182
versaire, comme à la guerre. Nous avons besoin de
sentir
devant nous un adversaire vraiment dangereux, il nous faut cela pour