1 1937, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Chançay (mars 1937)
1 poésie »… Sa rhétorique, sa « vérité »… 5. De la sexualité , et notamment de la signification de l’ambivalence sémantique présent
2 Puis des rapports indiqués par Kierkegaard entre sexualité , angoisse et esprit, c’est-à-dire, finalement : de la nature des lien
3 à-dire, finalement : de la nature des liens entre sexualité et personne. 6. Expéditions latérales dans le domaine des mythes, de
2 1937, Articles divers (1936-1938). Chamisso et le Mythe de l’Ombre perdue (mai-juin 1937)
4 s. 37. Freud : Trois essais sur la théorie de la sexualité . La définition du normal est donc ici : adapté au milieu social. Qui
3 1938, Esprit, articles (1932–1962). La passion contre le mariage (septembre 1938)
5 Démiurge, retenant les âmes dans les Ténèbres. La sexualité , loi des corps, est une entrave à l’envol spirituel vers le monde inc
4 1938, Esprit, articles (1932–1962). L’amour action, ou de la fidélité (novembre 1938)
6 ans le recueil collectif intitulé Problèmes de la sexualité (collection « Présences »). « Un chrétien peut et doit accepter Éros,
5 1939, L’Amour et l’Occident. Livre III. Passion et mystique
7 mour humain, c’est-à-dire en fin de compte : à la sexualité . Or l’examen du Roman de Tristan et de ses sources historiques nous a
8 ne comprendrait plus rien au mythe de Tristan. La sexualité est une faim. Or il est de la nature d’une faim de chercher à tout pr
9 pose l’amour-passion : si l’on n’y voit que de la sexualité , c’est autant dire que l’on ne sait pas de quoi l’on parle. Si au con
6 1939, L’Amour et l’Occident. Livre IV. Le mythe dans la littérature
10 Mais bien au-delà du mariage et du domaine de la sexualité proprement dite, le contenu du mythe et ses fantômes envahissent les
7 1939, L’Amour et l’Occident. Livre V. Amour et guerre
11 e aujourd’hui dans les annonces matrimoniales. La sexualité pure n’intervenait que pour « troubler » ces petits calculs et ces « 
12 inct combatif est déçu. L’explosion habituelle de sexualité qui accompagnait les grands conflits ne s’est guère produite qu’à l’a
8 1939, L’Amour et l’Occident. Livre VII. L’Amour action, ou de la fidélité
13 ans le recueil collectif intitulé Problèmes de la sexualité (collection « Présences ») : « Un chrétien peut et doit accepter Éros
9 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Livre II. Les origines religieuses du mythe
14 fois de la condamnation religieuse portée sur la sexualité par les Parfaits, et de la révolte naturelle contre la conception ort
15 ur le démiurge et sur son œuvre : matière, chair, sexualité procréatrice, — tandis qu’un sentiment d’adoration purifiée peut se p
16 ttue en brèche. Du côté cathare, le mariage et la sexualité sont condamnés sans rémission par les Parfaits ou « consolés », mais
17 ée par les mêmes hommes qui persistent à tenir la sexualité pour « vilaine » ; et nous voyons souvent dans le même poète un adora
18 e que divin. Ainsi le philtre à la fois rive à la sexualité , qui est une loi de la vie, et contraint à la dépasser dans un hybris
10 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Livre III. Passion et mystique
19 mour humain, c’est-à-dire en fin de compte : à la sexualité . Or l’examen du Roman de Tristan et de ses sources historiques nous a
20 ne comprendrait plus rien au mythe de Tristan. La sexualité est une faim. Or il est de la nature d’une faim de chercher à tout pr
21 pose l’amour-passion : si l’on n’y voit que de la sexualité , c’est autant dire que l’on ne sait pas de quoi l’on parle. Si au con
11 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Livre IV. Le mythe dans la littérature
22 Mais bien au-delà du mariage et du domaine de la sexualité proprement dite, le contenu du mythe et ses fantômes envahissent les
12 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Livre V. Amour et guerre
23 e aujourd’hui dans les annonces matrimoniales. La sexualité pure n’intervenait que pour « troubler » ces petits calculs et ces « 
24 t déçu. De 1914 à 1918, l’explosion habituelle de sexualité qui accompagnait les grands conflits ne s’est guère produite qu’à l’a
13 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Livre VI. Le mythe contre le mariage
25 naison à doses variables de sentimentalisme et de sexualité , de jeu et de tragique à bon marché, de glamour et de désir instincti
14 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Livre VII. L’amour action, ou de la fidélité
26 ans le recueil collectif intitulé Problèmes de la sexualité (collection « Présences ») : « Un chrétien peut et doit accepter Éros
15 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Livre II. Les origines religieuses du mythe
27 fois de la condamnation religieuse portée sur la sexualité par les Parfaits, et de la révolte naturelle contre la conception ort
28 ur le démiurge et sur son œuvre : matière, chair, sexualité procréatrice, — tandis qu’un sentiment d’adoration purifiée peut se p
29 ttue en brèche. Du côté cathare, le mariage et la sexualité sont condamnés sans rémission par les Parfaits ou « consolés », mais
30 ée par les mêmes hommes qui persistent à tenir la sexualité pour « vilaine » ; et nous voyons souvent dans le même poète un adora
31 e que divin. Ainsi le philtre à la fois rive à la sexualité , qui est une loi de la vie, et contraint à la dépasser dans un hybris
16 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Livre III. Passion et mystique
32 mour humain, c’est-à-dire en fin de compte : à la sexualité . Or l’examen du Roman de Tristan et de ses sources historiques nous a
33 ne comprendrait plus rien au mythe de Tristan. La sexualité est une faim. Or il est de la nature d’une faim de chercher à tout pr
34 pose l’amour-passion : si l’on n’y voit que de la sexualité , c’est autant dire que l’on ne sait pas de quoi l’on parle. Si au con
17 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Livre IV. Le mythe dans la littérature
35 Mais bien au-delà du mariage et du domaine de la sexualité proprement dite, le contenu du mythe et ses fantômes envahissent les
18 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Livre V. Amour et guerre
36 e aujourd’hui dans les annonces matrimoniales. La sexualité pure n’intervenait que pour « troubler » ces petits calculs et ces « 
37 t déçu. De 1914 à 1918, l’explosion habituelle de sexualité qui accompagnait les grands conflits ne s’est guère produite qu’à l’a
19 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Livre VI. Le mythe contre le mariage
38 ’amour « matériel » ou « tact », mais jamais de «  sexualité  » ou de « sexuel » — termes auxquels recourt souvent Proudhon dans La
39 longuement les catégories de « sensualité » et «  sexualité  » (synonymes pour lui) dont il montre les liens étroits avec le chris
40 naison à doses variables de sentimentalisme et de sexualité , de jeu et de tragique à bon marché, de glamour et de désir instincti
20 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Livre VII. L’amour action, ou de la fidélité
41 ans le recueil collectif intitulé Problèmes de la sexualité (collection « Présences ») : « Un chrétien peut et doit accepter, Éro
21 1942, La Part du diable. Quatrième partie. Le diable dans nos dieux et dans nos maladies
42 magine que le péché par excellence réside dans la sexualité . L’illusion s’aperçoit d’une manière assez simple : la sexualité est
43 lusion s’aperçoit d’une manière assez simple : la sexualité est le domaine des tentations à la fois les plus sensibles et les plu
44 mportance » ; ou les deux ensemble. En vérité, la sexualité en soi n’est pas plus diabolique que la digestion ou la respiration.
45 ar excellence, qui se trouve être à leurs yeux la sexualité . C’est une vue bien bornée du péché ! Car même dans le cas où le frui
46 ve et son désir de se diviniser à sa façon. Si la sexualité pouvait rester pure, c’est-à-dire purement animale, comme les autres
47 spirituels où le serpent se love avec délices. La sexualité se distingue des autres fonctions naturelles par un certain manque de
48 e le langage et les activités de l’esprit, que la sexualité donne prise au diable. Et certes il ne s’y intrigue pas davantage que
49 issable, et dans cette mesure moins dangereux. La sexualité ne devient proprement démoniaque que lorsque l’esprit s’en empare, la
50 ue. Or, l’absence de contraintes choisies rend la sexualité insignifiante, et déprime secrètement l’humanité de l’homme. Le sexe
22 1942, La Part du diable (1944). Deuxième partie. Hitler ou l’alibi
51 d’un instinct aussi fondamental et naturel que la sexualité . Il est incontestable que le rationalisme9 a déprimé depuis des siècl
23 1942, La Part du diable (1944). Quatrième partie. Le diable dans nos dieux et dans nos maladies
52 magine que le péché par excellence réside dans la sexualité . L’illusion s’aperçoit d’une manière assez simple : la sexualité est
53 lusion s’aperçoit d’une manière assez simple : la sexualité est le domaine des tentations à la fois les plus sensibles et les plu
54 mportance » ; ou les deux ensemble. En vérité, la sexualité en soi n’est pas plus diabolique que la digestion ou la respiration.
55 ar excellence, qui se trouve être à leurs yeux la sexualité . C’est une vue bien bornée du péché ! Car même dans le cas où le frui
56 ve et son désir de se diviniser à sa façon. Si la sexualité pouvait rester pure, c’est-à-dire purement animale, comme les autres
57 spirituels où le serpent se love avec délices. La sexualité se distingue des autres fonctions naturelles par un certain manque de
58 e le langage et les activités de l’esprit, que la sexualité donne prise au diable. Et certes il ne s’y intrigue pas davantage que
59 issable, et dans cette mesure moins dangereux. La sexualité ne devient proprement démoniaque que lorsque l’esprit s’en empare, la
60 ue. Or, l’absence de contraintes choisies rend la sexualité insignifiante, et déprime secrètement l’humanité de l’homme. Le sexe
24 1942, La Part du diable (1982). Deuxième partie. Hitler ou l’alibi
61 d’un instinct aussi fondamental et naturel que la sexualité . Il est incontestable que le rationalisme11 a déprimé depuis des sièc
25 1942, La Part du diable (1982). Quatrième partie. Le diable dans nos Dieux et dans nos maladies
62 magine que le péché par excellence réside dans la sexualité . L’illusion s’aperçoit d’une manière assez simple : la sexualité est
63 lusion s’aperçoit d’une manière assez simple : la sexualité est le domaine des tentations à la fois les plus sensibles et les plu
64 mportance » ; ou les deux ensemble. En vérité, la sexualité en soi n’est pas plus diabolique que la digestion ou la respiration.
65 ar excellence, qui se trouve être à leurs yeux la sexualité . C’est une vue bien bornée du péché ! Car même dans le cas où le frui
66 ve et son désir de se diviniser à sa façon. Si la sexualité pouvait rester pure, c’est-à-dire purement animale, comme les autres
67 spirituels où le serpent se love avec délices. La sexualité se distingue des autres fonctions naturelles par un certain manque de
68 e le langage et les activités de l’esprit, que la sexualité donne prise au diable. Et certes il ne s’y intrique pas davantage que
69 issable, et dans cette mesure moins dangereux. La sexualité ne devient proprement démoniaque que lorsque l’esprit s’en empare, la
70 ue. Or, l’absence de contraintes choisies rend la sexualité insignifiante, et déprime secrètement l’humanité de l’homme. Le sexe
26 1943, La Vie protestante, articles (1938–1978). Les tours du diable III : diable et sexe (29 octobre 1943)
71 magine que le péché par excellence réside dans la sexualité . L’illusion s’aperçoit d’une manière assez simple : la sexualité est
72 lusion s’aperçoit d’une manière assez simple : la sexualité est le domaine des tentations à la fois les plus sensibles et les plu
73 mportance » ; ou les deux ensemble. En vérité, la sexualité en soi n’est pas plus diabolique que la digestion ou la respiration.
74 ar excellence, qui se trouve être à leurs yeux la sexualité . C’est une vue bien bornée du péché ! Car même dans le cas où le frui
75 ve et son désir de se diviniser à sa façon. Si la sexualité pouvait rester pure, c’est-à-dire purement animale, comme les autres
76 spirituels où le serpent se love avec délices. La sexualité se distingue des autres fonctions naturelles par un certain manque de
77 e le langage et les activités de l’esprit, que la sexualité donne prise au diable. Et certes il ne s’y intrigue pas davantage que
78 issable, et dans cette mesure moins dangereux. La sexualité ne devient proprement démoniaque que lorsque l’esprit s’en empare, la
79 ue. Or, l’absence de contraintes choisies rend la sexualité insignifiante, et déprime secrètement l’humanité de l’homme. Le sexe
27 1944, Articles divers (1941-1946). Quelle guerre cruelle (octobre-novembre 1944)
80 d’un instinct aussi fondamental et naturel que la sexualité . Il est incontestable que le rationalisme12 a déprimé depuis des sièc
28 1945, Articles divers (1941-1946). Présentation du tarot (printemps 1945)
81 n ouvrage à paraître en 1945) : Bâtons = Trèfle = Sexualité = Sensation = Terre Coupes = Cœur = Mariage = Sentiment = Eau Épées =
29 1945, Le Figaro, articles (1939–1953). La guerre est morte (5 septembre 1945)
82 guerrières, intimement lié, depuis Lancelot, à la sexualité occidentale. Quelles fêtes, quels carnavals mondiaux remplaceront dés
30 1946, Lettres sur la bombe atomique. II. La guerre est morte
83 guerrières, intimement lié, depuis Lancelot, à la sexualité occidentale. Quelles fêtes, quels carnavals mondiaux remplaceront dés
31 1946, Lettres sur la bombe atomique. II . La guerre est morte
84 guerrières, intimement lié, depuis Lancelot, à la sexualité occidentale. Quelles fêtes, quels carnavals mondiaux remplaceront dés
32 1947, Articles divers (1946-1948). La guerre des sexes en Amérique (janvier 1947)
85 même estimation du rôle et de l’importance de la sexualité . Tandis qu’en Amérique nous trouvons deux morales également admises,
86 mpte, le phénomène du divorce américain. De la sexualité Je mets en fait que le puritanisme, hérésie moraliste issue en Ang
33 1947, Vivre en Amérique. III. Vie privée
87 même estimation du rôle et de l’importance de la sexualité . Tandis qu’en Amérique nous trouvons deux morales également admises,
88 mpte, le phénomène du divorce américain. De la sexualité Je mets en fait que le puritanisme, hérésie moraliste issue en Ang
34 1947, Vivre en Amérique. IV. Conseil à un Français pour vivre en Amérique
89 es ne sont hypocrites lorsqu’ils affirment que la sexualité est le péché, ou au contraire qu’elle est une distraction qui ne doit
35 1947, Doctrine fabuleuse. L’ombre perdue
90 iant.6 3. Trois Essais sur la Théorie de la Sexualité . La définition de normal est donc ici : adapté au milieu. Vérité d’ex
36 1947, Articles divers (1946-1948). La liberté dans l’amour [Réponse à une enquête] (novembre 1947)
91 Tristan. Il faudrait au moins distinguer amour et sexualité . Il n’est pas exact de dire, par exemple, que « l’homme primitif et l
92 la ne repose sur la confusion des termes amour et sexualité . En fait, je ne connais pas une seule loi, dans un seul pays ou un se
93 c’est une tout autre affaire. La liberté dans la sexualité , nous en jouissons et nous en souffrons plus que toute autre civilisa
94 te qu’une « éthique de l’amour » (entendons de la sexualité ) n’est pas nécessaire ; car en fait nous n’en avons plus, ou juste as
37 1955, Preuves, articles (1951–1968). L’aventure occidentale de l’homme : L’exploration de la matière (août 1955)
95 ent à l’excès d’identifier la chair avec la seule sexualité  ! 23. Karl Jaspers, Nietzsche und das Christentum. 24. Hérésie : ch
38 1956, Articles divers (1951-1956). Tableau du phénomène courtois (janvier 1956)
96 ur le démiurge et sur son œuvre : matière, chair, sexualité procréatrice, — tandis qu’un sentiment d’adoration purifiée peut se p
97 ttue en brèche. Du côté cathare, le mariage et la sexualité sont condamnés sans rémission par les Parfaits ou « consolés », mais
98 ée par les mêmes hommes qui persistent à tenir la sexualité pour « vilaine » ; et nous voyons souvent dans le même poète un adora
39 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — Chapitre VII. L’exploration de la matière
99 ent à l’excès d’identifier la chair avec la seule sexualité  ! 58. « Je ne puis croire que Dieu joue aux dés avec le monde », dis
40 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — Chapitre IX. Les ambivalences du progrès
100 nt riches en exemples de cet ordre. L’idée que la sexualité refrénée (plus encore que la chasteté) rend immortel, y revient avec
41 1959, Preuves, articles (1951–1968). Nouvelles métamorphoses de Tristan (février 1959)
101 ue l’amour n’existe plus, que seules demeurent la sexualité et la camaraderie ? — Cela ne s’accorde pas du tout ! s’écria Ulrich
102 toutes, celle qui se prête le mieux au récit. La sexualité pure et l’amour du prochain ne sont vrais qu’en acte, et leur descrip
42 1961, Articles divers (1957-1962). Tristan et Iseut à travers le temps (1961)
103 raintes naturelles, des rythmes trop prévus de la sexualité , mais aussi des décrets de la morale et des conseils de la raison. L’
43 1961, Arts, articles (1952-1965). L’Amour en cause (1er février 1961)
104 issent pour déplorer l’invasion de nos vies d’une sexualité « obsédante » : les affiches dans les rues, les bureaux, les métros,
105 étés occidentales, de l’ouest à l’est, non pas la sexualité proprement dite, instinctive et procréatrice. Et les moyens de l’érot
106 ète, que « la sensualité envahit tout » et que la sexualité défoulée « se déchaîne » ? Bien sûr que non. L’instinct ne dépend pas
44 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Introduction. L’érotisme et les mythes de l’âme — V. Invasion de l’érotisme au xxe siècle
107 sent pour déplorer l’invasion dans nos vies d’une sexualité « obsédante ». Les affiches dans les rues, les bureaux, les métros, e
108 s occidentales, de l’ouest à l’est, et non pas la sexualité proprement dite, instinctive et procréatrice. Et les moyens de l’érot
109 ète, que « la sensualité envahit tout » et que la sexualité défoulée « se déchaîne » ? Bien sûr que non. L’instinct ne dépend pas
45 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Première partie — Nouvelles métamorphoses de Tristan
110 ue l’amour n’existe plus, que seules demeurent la sexualité et la camaraderie ? — Cela ne s’accorde pas du tout ! s’écria Ulrich
111 toutes, celle qui se prête le mieux au récit. La sexualité pure et l’amour du prochain ne sont vrais qu’en acte, et leur descrip
46 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Deuxième partie — La personne, l’ange et l’absolu ou Le dialogue Occident-Orient
112 aïsme explique le cosmos tout entier en termes de sexualité  : il pose le désir à la base de tout. « Nous ne désirons des choses q
47 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Deuxième partie — L’amour même
113 es animaux ne font pas l’amour, mais subissent la sexualité quand vient son temps. Les confusions de notre langage courant semble
114 nnent d’une contamination en sens inverse : si la sexualité peut signifier l’amour, c’est parce qu’elle est, chez l’homme, autre
115 t plus celles de l’espèce mais de la personne, la sexualité mérite ce nom d’amour que lui donne l’Occident moderne, — quoi qu’en
116 it atteindre avec l’ensemble de ses facultés.) La sexualité en elle-même ne me paraît pas indifférente pour l’esprit. Mais elle n
117 riques, la tentent dès lors en permanence : a) La sexualité condamnée. Ceux qui ont peur de leur sexualité et qui ne voient qu’ig
118 La sexualité condamnée. Ceux qui ont peur de leur sexualité et qui ne voient qu’ignominie dans l’érotisme, expulsent de leur prop
119 i tienne, ou ne soit réductible à celui-là. b) La sexualité séparée. Dès qu’il est dissocié de l’amour d’intuition et de l’amour
48 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Annexes — Annexe I. L’amour selon les évangiles
120 ceptes évangéliques sur l’amour, le mariage et la sexualité tiennent en peu de pages. Les voici. Amour divin Dieu a tant aim
121 me répudiée commet un adultère (Matt., V, 31). Sexualité et vie spirituelle Une femme a eu sept maris. À la résurrection, d
49 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Annexes — Annexe III. Post-scriptum
122 spect physiologique, l’érotisme est l’usage de la sexualité pour d’autres fins que la procréation. Les Églises le condamnent — en
123 n a rempli toute la terre.132 IIIÉrotisme et sexualité Je trouve ceci dans un ouvrage occidental sur le yoga : « Il faut
124  Il faut convenir que l’exaltation effrénée de la sexualité , dans la société contemporaine est sans doute plus catastrophique, po
125 ements à l’éphémère, se gardent bien de brider la sexualité  : leur morale est à cet égard plus que laxiste : elle est prodigue en
126 e d’un ouvrage dont le sujet n’était nullement la sexualité , mais bien l’amour. ⁂ Est-il besoin de préciser que cet ouvrage n’est
127 ira des conclusions fausses. Elles valent pour la sexualité proprement dite, le social et l’éducation ; pour tout ce qu’il y a de
50 1961, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). La personne, l’ange et l’absolu, ou le dialogue Occident-Orient (avril 1961)
128 aïsme explique le cosmos tout entier en termes de sexualité  : il pose le désir à la base de tout. Nous ne désirons des choses que
51 1961, Arts, articles (1952-1965). Les quatre amours (9 mai 1961)
129 on la plus vive peut bien se suffire en soi. La sexualité mérite le nom d’amour Le plaisir sexuel, troisième forme de l’amo
130 es animaux ne font pas l’amour, mais subissent la sexualité quand vient son temps. Les confusions de notre langage courant semble
131 nnent d’une contamination en sens inverse : si la sexualité peut signifier l’amour, c’est parce qu’elle est, chez l’homme, autre
132 t plus celles de l’espèce mais de la personne, la sexualité mérite ce nom d’amour que lui donne l’Occident moderne — quoi qu’en p
133 it atteindre avec l’ensemble de ses facultés.) La sexualité en elle-même ne me paraît pas indifférente pour l’esprit. Mais elle n
52 1963, L’Opportunité chrétienne. Deuxième partie. Christianisme et culture — 9. La crise moderne du mariage
134 e. Cette évolution semble parallèle à celle de la sexualité qui, avec l’époque chrétienne, se détache en partie de l’inconscient
135 s artificielles de l’Occident, ne sont liées à la sexualité que d’une manière dialectique, paradoxale. Dévier n’est pas synonyme
136 us a permis de discuter de l’inconscient et de la sexualité . Les troubadours ont exercé un impact profond en rendant la joy d’amo
53 1965, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Le Suisse moyen et quelques autres (mai 1965)
137 critiques de l’existence morale en Occident : la sexualité , le mariage ? Les anciens Suisses, au temps des Ligues, n’étaient pas
54 1965, Arts, articles (1952-1965). Le déferlement de l’érotisme : pour une nouvelle théologie (5-11 mai 1965)
138 ustrer l’invasion du monde d’aujourd’hui par la «  sexualité déchaînée », on cite le triomphe en librairie de Fanny Hill et Justin
139 hez les plus jeunes, combien savent distinguer la sexualité de l’érotisme et la passion de l’amour vrai ? Cette turbulence de déf
140 t cela des troubadours jusqu’aux surréalistes. La sexualité , c’est l’instinct ordonné à l’espèce, à la procréation. L’érotisme es
141 otisme, c’est-à-dire l’usage non biologique de la sexualité au service du plaisir, des beaux-arts, et surtout de la littérature.
142 ut cela joue au bénéfice de l’érotisme, auquel la sexualité tend à se subordonner, comme la nature à la culture, l’instinct à l’h
143 re, c’est une affaire complexe et lente, quand la sexualité était simple et rapide ; et surtout une affaire gratuite, bonne pour
144 numéro un de la jeunesse ne sera plus du tout la sexualité mais par exemple le choix d’une vocation, où ces tortures morales ser
145 istingué dans Comme toi-même tout ce qui sépare sexualité . »
55 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. Troisième partie. La morale quotidienne et le climat de culture ou comment on vit dans une fédération
146 critiques de l’existence morale en Occident : la sexualité , le mariage ? Les anciens Suisses, au temps des Ligues, n’étaient pas
56 1968, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). Pour une morale de la vocation (1968)
147 civité aux théories imbéciles et navrantes sur la sexualité (comme celle du trop fameux Dr Tissot) qui ont joué le rôle que l’on
57 1969, Le Monde et Le Monde diplomatique (1950-1982). Une longue et vieille histoire (7 juin 1969)
148 bsence, non de l’excès de rigueur d’un code de la sexualité dans le christianisme, qu’est né le problème de l’érotisme en Occiden
149 it l’érotisme comme l’usage non procréateur de la sexualité , au service du plaisir raffiné, des beaux-arts, et surtout de la litt
150 vec Racine, tout s’érotise, à un tel point que la sexualité en devient comme superflue, ce n’est plus que « Vénus » dans les alex
151 nsurait. Le freudisme n’a nullement « déchaîné la sexualité  », comme le répètent ceux qui l’attaquent sans le connaître : il a se
152 me, qui était en somme une forme littéraire de la sexualité , tend à relever de plus en plus de l’investigation des sciences humai
58 1971, Articles divers (1970-1973). L’Amour et l’Europe : L’Express va plus loin… avec D. de Rougemont (12 avril 1971)
153 tre la mère et le fils. L’amour, l’érotisme et la sexualité ont créé en Europe une problématique à peu près unique au monde : ils
154 oire que le « péché originel » n’est autre que la sexualité . Quant aux pseudo-tabous qui règnent sur nous, ce sont ceux de la bou
155 ne tiennent plus. Est-ce que cela signifie que la sexualité est plus vigoureuse, ou l’amour plus réussi, la morale du couple plus
59 1972, Penser avec les mains (1972). Préface 1972
156 s révérence, Xavière Gauthier dans Surréalisme et sexualité , collection « Idées », Éd. Gallimard, Paris, 1971. 3. « Engagé » sig
60 1972, L’Amour et l’Occident (1972). Post-scriptum
157 échec complet… (p. 89). L’instinct de mort et de sexualité se trouve illustré dans la poésie gaélique bien avant Freud et son éc
61 1973, Articles divers (1970-1973). La Merveilleuse histoire de Tristan et Iseut [préface] (1973)
158 raintes naturelles, des rythmes trop prévus de la sexualité , mais aussi des décrets de la morale et des conseils de la raison. L’
62 1975, Articles divers (1974-1977). L’amour (1975)
159 st l’usage non procréateur, non fonctionnel de la sexualité . C’est donc au sens littéral du terme une perversion, le détournement
160 ent en Europe des expressions telles qu’érotisme, sexualité , problème sexuel, dans les œuvres de Charles Fourier et de ses discip
161 par la morale laïque autant que par l’Église, la sexualité n’en a pas moins envahi les salons de la peinture bourgeoise, les thé
162 Proust. Le freudisme n’a nullement « déchaîné la sexualité  » comme le répètent ceux qui l’attaquent sans le connaître. Il a seul
163 ouve chez Freud l’idée d’une forme achevée de la sexualité et même “d’une attitude complètement normale en amour” où viennent s’
164 ge, dans les livres, ne signifie nullement que la sexualité soit plus anarchique ou plus vigoureuse qu’en d’autres temps. C’est s
165 ’autres temps. C’est seulement l’expression de la sexualité qui n’est plus réprimée, ce qui signifie que la plupart des interdits
63 1975, Tapuscrits divers (1980-1985). L’érotisme (août 1975)
166 de soi, et qui est l’usage non procréateur de la sexualité  ; son usage pour le plaisir seul, indépendant de ce que l’Europe, plu
167 bsence, non de l’excès de rigueur d’un code de la sexualité dans le christianisme, qu’est né en Occident, et là seulement, le pro
168 st peut-être simplement la forme littéraire de la sexualité … 4. Don Juan contre Tristan Le xviii e dissocie l’érotique. Tou
169 ait de perversions : masturbation, homosexualité, sexualité de groupe. Du moins est-ce le cas en Occident. Car les pays qui se ré
64 1977, L’Avenir est notre affaire. Troisième partie. Repartir de l’homme — 10. Passage de la personne à la cité
170 matique rapidité. Les modes, les magazines sur la sexualité , et la TV, offrent des palliatifs dérisoires à ce qui fut la base de
65 1977, L’Avenir est notre affaire. Troisième partie. Repartir de l’homme — 11. Les variétés de l’expérience communautaire
171 le fondateur, eut un jour la révélation « que la sexualité pouvait être distincte de la reproduction » et qu’un self-control (« 
66 1978, La Vie protestante, articles (1938–1978). « Bof ! disent les jeunes, pourquoi ? » (1er décembre 1978)
172 t dirigées contre la puissance. Non pas contre la sexualité , comme on voulait nous le faire croire au xixe siècle. (Voyez Matt.
67 1979, Articles divers (1978-1981). Cet amour qui nous rendrait la liberté (mars 1979)
173 tretient entre les notions d’Éros, d’Agapè 27, de sexualité , d’érotisme, de passion… Certaines époques ont vu naître un sens neuf
174 hristianisme ? Définissons d’abord nos termes. La sexualité est l’instinct qui ordonne l’individu aux finalités de l’espèce. L’ér
175 u quand on se lamente sur le « déchaînement d’une sexualité qui rejette tous les tabous religieux et bourgeois », on révèle toute
176 Tristan. Il faudrait au moins distinguer amour et sexualité . Il n’est pas exact de répéter, par exemple, après les surréalistes q
177 c’est une tout autre affaire. La liberté dans la sexualité , nous en jouissons et en souffrons plus que toute autre civilisation
68 1979, Articles divers (1978-1981). Considérations sur une charte culturelle européenne : mémorandum (17 décembre 1979)
178 ort. 6. Attitudes devant l’amour, le mariage, la sexualité . Coutumes, tabous, modes, leurs justifications théoriques — religieus