1
d’autre salut que l’abandon à quelques obsessions
sexuelles
. Qui viendra rendre le sens de l’amour idéal — celui qui transfigure
2
a métaphysique allemande est fille de la timidité
sexuelle
: il est clair que, s’il y avait une filiation à établir de l’une à l
3
ence pour les mensonges et les égoïsmes de la vie
sexuelle
, la vision d’une jouissance infinie, tout cela ne fait que donner sat
4
-là peut être considéré comme anormal dans sa vie
sexuelle
»37. Nous venons de voir que Schlemihl est le type même de l’inadapté
5
t grave dans notre vie ; et la fameuse « question
sexuelle
» ne tire son importance démesurée que du seul fait qu’elle est une i
6
fois-ci. 39. Selon Paracelse toujours, l’élément
sexuel
se distingue de la Liquor vitae « comme l’écume d’une soupe ». La cré
7
e en fut l’extravagante idéalisation de l’attrait
sexuel
, sa transformation en passion. Et c’est de là que nous vient, par la
8
lus exacte et largement vulgarisée des phénomènes
sexuels
. L’abondance même de ces recherches92 et de ces recettes me rend scep
9
ussie de la Révolution connut un « déchaînement »
sexuel
de la jeunesse et presque de l’enfance, probablement sans précédent d
10
sionnel » — donc puritain — contre cette anarchie
sexuelle
qu’il qualifie de « petite-bourgeoise ». (On n’ignore pas le sens mar
11
’après-guerre n’atteignit pas un stade d’anarchie
sexuelle
comparable à celui de la Russie jusqu’à Staline. Mais le processus de
12
inde de Schlegel — autant de signes de la panique
sexuelle
provoquée par la décadence des contraintes matrimoniales et du mythe
13
moderne — qui a parlé le premier d’un « problème
sexuel
» — idée comique pour un Ancien. an. « La passion contre le mariage
14
n Juan est bien typique d’une certaine déficience
sexuelle
. C’est dans l’état de fatigue générale, et sexuellement localisée, qu
15
-vous que les problèmes de la vie sentimentale et
sexuelle
puissent trouver une solution nouvelle ? Pour moi, répond Denis de Ro
16
e chose de tout étranger aux rythmes de l’attrait
sexuel
: un désir qui ne retombe plus, que plus rien ne peut satisfaire, qui
17
e au lumineux Désir. Tel est le combat de l’amour
sexuel
et de l’Amour, et il exprime l’angoisse fondamentale des anges déchus
18
est que l’idéalisation ou la sublimation du désir
sexuel
; 4° Qu’on distingue mal comment, de la confuse combinaison de doctri
19
tezia était une simple idéalisation de l’instinct
sexuel
. À l’inverse, il serait excessif de soutenir que l’idéal mystique sur
20
tôt qu’ils réprouvent le mariage et tout commerce
sexuel
, licite ou non. Mais des accusations semblables furent portées contre
21
même qu’elles veulent le transcender, l’instinct
sexuel
, ou comme dit Platon dans le Banquet : « l’amour de gauche ». ⁂ Tout
22
dit platonique entraîne évidemment, dans le plan
sexuel
, des déviations dont il serait difficile de nier que certains troubad
23
drait alors expliquer pourquoi c’est dans l’amour
sexuel
, et non pas dans la respiration ou la nutrition, par exemple, qu’elle
24
it expliquer pourquoi c’est toujours à l’instinct
sexuel
que l’on a tenté de « ramener » la mystique, et cela bien avant Freud
25
e, par une exaltation en termes divins de l’amour
sexuel
. À l’inverse, on peut observer chez les mystiques les plus « christoc
26
dans le langage des affections humaines : attrait
sexuel
, faim et soif, volonté. Exaltation en termes humains de l’amour de Di
27
naturellement d’exhibitionnisme et de communisme
sexuel
. Au xiiie siècle, on était moins obtus. La chevalerie errante des Fr
28
eul langage, que tout cela relève d’une déviation
sexuelle
. Et l’on sait que les conclusions des savants du xixe siècle sont de
29
ce qu’on pouvait — et un peu plus — à l’instinct
sexuel
« dévoyé ». Le xixe siècle, dans l’ensemble, n’est jamais plus heure
30
res qui ne pouvait communier sans éprouver d’émoi
sexuel
, et à qui l’on avait ordonné en conséquence, de ne plus communier qu’
31
raisonnement : « Amour désigne pour moi l’attrait
sexuel
— or sainte Thérèse parle sans cesse d’amour —, donc cette mystique e
32
ique manichéenne y compose des symboles d’attrait
sexuel
. Mais peu à peu, cette rhétorique se détachant de la religion qui l’a
33
ence pour les mensonges et les égoïsmes de la vie
sexuelle
, la vision d’une jouissance infinie, tout cela ne fait que donner sat
34
tion du monde créé, l’identification de l’attrait
sexuel
avec le vouloir-vivre obscurcissant la connaissance, toute cette myst
35
ables d’Éros ». Plutarque fait voir que la morale
sexuelle
des Spartiates s’ordonnait au rendement militaire de ce peuple. L’eug
36
turelle, c’est-à-dire physiologique de l’instinct
sexuel
et de l’instinct combatif. Mais il serait vain de chercher des ressem
37
tenant conversation. Cette paganisation de la vie
sexuelle
dénote un recul sensible des influences courtoises, une dépréciation
38
l s’est traduite en réalité par une « catastrophe
sexuelle
»180. L’impuissance généralisée, ou du moins ses prodromes tels qu’on
39
la non-possession. Elle n’exprime plus l’instinct
sexuel
normal, ni même la passion qui l’utilise et le transcende, mais seule
40
lus exacte et largement vulgarisée des phénomènes
sexuels
. L’abondance même de ces recherches191 et de ces recettes me rend sce
41
ussie de la Révolution connut un « déchaînement »
sexuel
de la jeunesse que l’on serait tenté de juger sans précédent dans not
42
sionnel » — donc puritain — contre cette anarchie
sexuelle
qu’il qualifie de « petite-bourgeoise ». (On n’ignore pas le sens mar
43
l’après-guerre atteignit-elle un stade d’anarchie
sexuelle
comparable à celui de la Russie jusqu’à Staline ? Le processus de rui
44
inde de Schlegel — autant de signes de la panique
sexuelle
provoquée par la décadence des contraintes matrimoniales et du mythe
45
moderne — qui a parlé le premier d’un « problème
sexuel
». Fourier peut-être ? Ou Proudhon ? 192. En réalité, des phénomènes
46
n Juan est bien typique d’une certaine déficience
sexuelle
. C’est dans l’état de fatigue générale, et sexuellement localisée, qu
47
grossier » que le nôtre — signe d’une sensibilité
sexuelle
peu énervée — tandis que notre langage décoloré et faussement puritai
48
e chose de tout étranger aux rythmes de l’attrait
sexuel
: un désir qui ne retombe plus, que plus rien ne peut satisfaire, qui
49
e au lumineux Désir. Tel est le combat de l’amour
sexuel
et de l’Amour, et il exprime l’angoisse fondamentale des anges déchus
50
est que l’idéalisation ou la sublimation du désir
sexuel
; 4° Qu’on distingue mal comment, de la confuse combinaison de doctri
51
tezia était une simple idéalisation de l’instinct
sexuel
. À l’inverse, il serait excessif de soutenir que l’idéal mystique sur
52
tôt qu’ils réprouvent le mariage et tout commerce
sexuel
, licite ou non. Mais des accusations semblables furent portées contre
53
même qu’elles veulent le transcender, l’instinct
sexuel
, ou comme dit Platon dans le Banquet : « l’amour de gauche. » ⁂ Tout
54
upanishad. Dans le tantrisme, la maithuna (union
sexuelle
cérémonielle) devient un exercice yogique. Mais la plupart des textes
55
umaniste » qui la compense. Angoisse : l’instinct
sexuel
est ressenti comme un destin cruel, une tyrannie ; orgueil : cette ty
56
ntre la double condamnation portée contre l’amour
sexuel
par les Parfaits et contre l’amour idéalisé mais « adultère » par les
57
dit platonique entraîne évidemment, dans le plan
sexuel
, des déviations dont il serait difficile de nier que certains troubad
58
drait alors expliquer pourquoi c’est dans l’amour
sexuel
, et non pas dans la respiration ou la nutrition, par exemple, qu’elle
59
it expliquer pourquoi c’est toujours à l’instinct
sexuel
que l’on a tenté de « ramener » la mystique, et cela bien avant Freud
60
e, par une exaltation en termes divins de l’amour
sexuel
. À l’inverse, on peut observer chez les mystiques les plus « christoc
61
dans le langage des affections humaines : attrait
sexuel
, faim et soif, volonté. Exaltation en termes humains de l’amour de Di
62
naturellement d’exhibitionnisme et de communisme
sexuel
. Au xiiie siècle, on était moins obtus. La chevalerie errante des Fr
63
eul langage, que tout cela relève d’une déviation
sexuelle
. Et l’on sait que les conclusions des savants du xixe siècle sont de
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ce qu’on pouvait — et un peu plus — à l’instinct
sexuel
« dévoyé ». Le xixe siècle, dans l’ensemble, n’est jamais plus heure
65
res qui ne pouvait communier sans éprouver l’émoi
sexuel
, et à qui l’on avait ordonné en conséquence, de ne plus communier qu’
66
raisonnement : « Amour désigne pour moi l’attrait
sexuel
— or sainte Thérèse parle sans cesse d’amour — donc cette mystique es
67
ique manichéenne y compose des symboles d’attrait
sexuel
. Mais peu à peu, cette rhétorique se détachant de la religion qui l’a
68
ence pour les mensonges et les égoïsmes de la vie
sexuelle
, la vision d’une jouissance infinie, tout cela ne fait que donner sat
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tion du monde créé, l’identification de l’attrait
sexuel
avec le vouloir-vivre obscurcissant la connaissance, toute cette myst
70
ables d’Éros ». Plutarque fait voir que la morale
sexuelle
des Spartiates s’ordonnait au rendement militaire de ce peuple. L’eug
71
urelle, c’est-à-dire physiologique, de l’instinct
sexuel
et de l’instinct combatif. Mais il serait vain de chercher des ressem
72
tenant conversation. Cette paganisation de la vie
sexuelle
dénote un recul sensible des influences courtoises, une dépréciation
73
la non-possession. Elle n’exprime plus l’instinct
sexuel
normal, ni même la passion qui l’utilise et le transcende, mais seule
74
lus exacte et largement vulgarisée des phénomènes
sexuels
. L’abondance même de ces recherches208 et de ces recettes me rend sce
75
ussie de la Révolution connut un « déchaînement »
sexuel
de la jeunesse que l’on serait tenté de juger sans précédent dans not
76
sionnel » — donc puritain — contre cette anarchie
sexuelle
qu’il qualifie de « petite-bourgeoise ». (On n’ignore pas le sens mar
77
d’avant Hitler atteignit-elle un stade d’anarchie
sexuelle
comparable à celui de la Russie jusqu’à Staline ? Le processus de rui
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inde de Schlegel — autant de signes de la panique
sexuelle
provoquée par la décadence des contraintes matrimoniales et du mythe
79
moderne — qui a parlé le premier d’un « problème
sexuel
». Fourier peut-être ? Ou Proudhon ? Cela doit se placer aux environs
80
n Juan est bien typique d’une certaine déficience
sexuelle
. C’est dans l’état de fatigue générale, et sexuellement localisée, qu
81
e chose de tout étranger aux rythmes de l’attrait
sexuel
: un désir qui ne retombe plus, que plus rien ne peut satisfaire, qui
82
e au lumineux Désir. Tel est le combat de l’amour
sexuel
et de l’Amour, et il exprime l’angoisse fondamentale des anges déchus
83
est que l’idéalisation ou la sublimation du désir
sexuel
; 4° qu’on distingue mal comment, de la confuse combinaison de doctri
84
tezia était une simple idéalisation de l’instinct
sexuel
. À l’inverse, il serait excessif de soutenir que l’idéal mystique sur
85
tôt qu’ils réprouvent le mariage et tout commerce
sexuel
, licite ou non. Mais des accusations semblables furent portées contre
86
même qu’elles veulent le transcender, l’instinct
sexuel
, ou comme dit Platon dans le Banquet : « l’amour de gauche ». ⁂ Tout
87
ncessant des naissances et des morts, la fonction
sexuelle
»67. Ainsi parle Shiva68 : « Pour mes dévots, je vais décrire le gest
88
upanishad. Dans le tantrisme, la maithuna (union
sexuelle
cérémonielle) devient un exercice yogique. Mais la plupart des textes
89
umaniste » qui la compense. Angoisse : l’instinct
sexuel
est ressenti comme un destin cruel, une tyrannie ; orgueil : cette ty
90
ntre la double condamnation portée contre l’amour
sexuel
par les Parfaits et contre l’amour idéalisé mais « adultère » par les
91
dit platonique entraîne évidemment, dans le plan
sexuel
, des déviations dont il serait difficile de nier que certains troubad
92
drait alors expliquer pourquoi c’est dans l’amour
sexuel
, et non pas dans la respiration ou la nutrition, par exemple, qu’elle
93
it expliquer pourquoi c’est toujours à l’instinct
sexuel
que l’on a tenté de « ramener » la mystique, et cela bien avant Freud
94
e, par une exaltation en termes divins de l’amour
sexuel
. À l’inverse, on peut observer chez les mystiques les plus « christoc
95
dans le langage des affections humaines : attrait
sexuel
, faim et soif, volonté. Exaltation en termes humains de l’amour de Di
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naturellement d’exhibitionnisme et de communisme
sexuel
. Au xiiie siècle, on était moins obtus. La chevalerie errante des Fr
97
eul langage, que tout cela relève d’une déviation
sexuelle
. Et l’on sait que les conclusions des savants du xixe siècle sont de
98
ce qu’on pouvait — et un peu plus — à l’instinct
sexuel
« dévoyé ». Le xixe siècle, dans l’ensemble, n’est jamais plus heure
99
res qui ne pouvait communier sans éprouver l’émoi
sexuel
, et à qui l’on avait ordonné en conséquence, de ne plus communier qu’
100
raisonnement : « Amour désigne pour moi l’attrait
sexuel
— or sainte Thérèse parle sans cesse d’amour — donc cette mystique es
101
ique manichéenne y compose des symboles d’attrait
sexuel
. Mais peu à peu, cette rhétorique se détachant de la religion qui l’a
102
ence pour les mensonges et les égoïsmes de la vie
sexuelle
, la vision d’une jouissance infinie, tout cela ne fait que donner sat
103
tion du monde créé, l’identification de l’attrait
sexuel
avec le vouloir-vivre obscurcissant la connaissance, toute cette myst
104
ables d’Éros ». Plutarque fait voir que la morale
sexuelle
des Spartiates s’ordonnait au rendement militaire de ce peuple. L’eug
105
urelle, c’est-à-dire physiologique, de l’instinct
sexuel
et de l’instinct combatif. Mais il serait vain de chercher des ressem
106
tenant conversation. Cette paganisation de la vie
sexuelle
dénote un recul sensible des influences courtoises, une dépréciation
107
l s’est traduite en réalité par une « catastrophe
sexuelle
»184. L’impuissance généralisée, ou du moins ses prodromes tels qu’on
108
la non-possession. Elle n’exprime plus l’instinct
sexuel
normal, ni même la passion qui l’utilise et le transcende, mais seule
109
lus exacte et largement vulgarisée des phénomènes
sexuels
. L’abondance même de ces recherches194 et de ces recettes me rend sce
110
ussie de la Révolution connut un « déchaînement »
sexuel
de la jeunesse que l’on serait tenté de juger sans précédent dans not
111
sionnel » — donc puritain — contre cette anarchie
sexuelle
qu’il qualifie de « petite-bourgeoise ». (On n’ignore pas le sens mar
112
d’avant Hitler atteignit-elle un stade d’anarchie
sexuelle
comparable à celui de la Russie jusqu’à Staline ? Le processus de rui
113
inde de Schlegel — autant de signes de la panique
sexuelle
provoquée par la double décadence des contraintes matrimoniales et du
114
ché le problème. Vatican II a reconnu que l’amour
sexuel
pouvait avoir un autre but que de concourir à l’explosion démographiq
115
moderne — qui a parlé le premier d’un « problème
sexuel
». Fourier peut-être ? Ou Proudhon ? Cela doit se placer aux environs
116
ou « tact », mais jamais de « sexualité » ou de «
sexuel
» — termes auxquels recourt souvent Proudhon dans La Pornocratie et d
117
n Juan est bien typique d’une certaine déficience
sexuelle
. C’est dans l’état de fatigue générale, et sexuellement localisée, qu
118
grossier » que le nôtre — signe d’une sensibilité
sexuelle
peu énervée — tandis que notre langage décoloré et faussement puritai
119
nes mœurs, est certes pour beaucoup dans la crise
sexuelle
dont souffre toute la bourgeoisie. Au point qu’un Freud a cru pouvoir
120
ession satanique et les névroses nées de troubles
sexuels
, serait simplement la franchise, non pas « scientifique » mais gailla
121
logie rationaliste ont été patents dans la morale
sexuelle
et la conception du mariage au siècle dernier ; ou lorsqu’il s’agissa
122
nes mœurs, est certes pour beaucoup dans la crise
sexuelle
dont souffre toute la bourgeoisie. Au point qu’un Freud a cru pouvoir
123
ession satanique et les névroses nées de troubles
sexuels
, serait simplement la franchise, non pas « scientifique » mais gailla
124
logie rationaliste ont été patents dans la morale
sexuelle
et la conception du mariage au siècle dernier ; ou lorsqu’il s’agissa
125
nes mœurs, est certes pour beaucoup dans la crise
sexuelle
dont souffre encore la bourgeoisie. Au point qu’un Freud a cru pouvoi
126
ession satanique et les névroses nées de troubles
sexuels
serait simplement la franchise, non pas « scientifique » mais gaillar
127
nes mœurs, est certes pour beaucoup dans la crise
sexuelle
dont souffre toute la bourgeoisie. Au point qu’un Freud a cru pouvoir
128
ession satanique et les névroses nées de troubles
sexuels
, serait simplement la franchise, non pas « scientifique » mais gailla
129
s ses facultés créatrice, imaginative, affective,
sexuelle
, intuitive, etc. et se réduit théoriquement à la raison commune, il a
130
logie rationaliste ont été patents dans la morale
sexuelle
et la conception du mariage au siècle dernier ; ou lorsqu’il s’agissa
131
ymboles et d’en tirer une clé des songes purement
sexuelle
. C. G. Jung est sans doute plus près de la réalité quand il retrouve
132
yle emprunté aux nègres. Mais sa vie amoureuse et
sexuelle
me paraît fort peu romantique. On compare les salaires en toute simpl
133
a métaphysique allemande est fille de la timidité
sexuelle
: il est clair que, s’il y avait une filiation à établir de l’une à l
134
ger d’un séjour de six ans en Amérique. Les mœurs
sexuelles
de l’Europe peuvent être définies comme un jeu très complexe opposant
135
e tourner ces règles sans les détruire. Les mœurs
sexuelles
de l’Amérique ne sont point si faciles à définir. Comment expliquer l
136
ont le secret de millions de drames matrimoniaux,
sexuels
et psychiques : MOM. Philip Wylie, dans un livre rageur intitulé Gén
137
Amérique, détermine de nos jours encore les mœurs
sexuelles
du Nouveau Monde. J’ajouterai qu’elle les détermine principalement pa
138
ec une réaction universelle contre le puritanisme
sexuel
. On a rejeté tous ses tabous. On ne pense plus que la « chair » soit
139
plaisir au drame qui, chez nous, pervertit la vie
sexuelle
et l’élève au niveau de la culture. Puritain ou émancipé, le jeune Am
140
sité et les complexités sentimentales ; l’échange
sexuel
, par consentement commun, n’engage à rien, ni à l’amour ni au mariage
141
taient follement de faire « comme si » l’instinct
sexuel
pouvait être passé sous silence ou nié ; les sexologues qui tenteront
142
dans L’Amour et l’Occident .) Quant au problème
sexuel
, c’est une tout autre affaire. La liberté dans la sexualité, nous en
143
e manière générale, les sanctions dans le domaine
sexuel
sont négligeables parmi nous, si on les compare à celles qu’entraîne
144
ment l’existence — et non l’absence de la liberté
sexuelle
parmi nous qui pose un problème sérieux. Si l’on estime que l’état pr
145
-là peut être considéré comme anormal dans sa vie
sexuelle
.3 » Nous venons de voir que Schlemihl est le type même de l’inadapté,
146
ent grave dans notre vie ; et la fameuse question
sexuelle
ne tire son importance démesurée que du seul fait qu’elle est une ima
147
s parents normale, je dirai même exemplaire9… Vie
sexuelle
du patient normale, sauf quelques périodes d’abstinence prolongée, co
148
ger d’un séjour de six ans en Amérique. Les mœurs
sexuelles
de l’Europe peuvent être définies comme un jeu très complexe opposant
149
e tourner ces règles sans les détruire. Les mœurs
sexuelles
de l’Amérique ne sont point si faciles à définir. Comment expliquer l
150
ont le secret de millions de drames matrimoniaux,
sexuels
et psychiques : Mom. Philip Wylie, dans un livre rageur intitulé Géné
151
Amérique, détermine de nos jours encore les mœurs
sexuelles
du Nouveau Monde. J’ajouterai qu’elle les détermine principalement pa
152
ec une réaction universelle contre le puritanisme
sexuel
. On a rejeté tous ses tabous. On ne pense plus que la « chair » soit
153
plaisir au drame qui, chez nous, pervertit la vie
sexuelle
et l’élève au niveau de la culture. Puritain ou émancipé, le jeune Am
154
sité et les complexités sentimentales ; l’échange
sexuel
, par consentement commun, n’engage à rien, ni à l’amour ni au mariage
155
taient follement de faire « comme si » l’instinct
sexuel
pouvait être passé sous silence ou nié ; les sexologues qui tenteront
156
à l’attitude américaine vis-à-vis de la question
sexuelle
— mais c’est bien à cela que vous pensiez — elle n’est hypocrite qu’a
157
yle emprunté aux nègres. Mais sa vie amoureuse et
sexuelle
me paraît fort peu romantique. On compare les salaires en toute simpl
158
entretenue chez les jeunes bourgeois entre tabous
sexuels
et spiritualité, d’où sa polémique inlassable contre l’orthodoxie tel
159
tal, tourmenté comme on sait par mille complexes,
sexuels
surtout. Qu’en est-il en Inde ? Les Indiens échangent un sourire, hés
160
n’ont pas de complexes, surtout pas de complexes
sexuels
. Spender insiste, interroge anxieusement, se plaint de notre sens du
161
ncessant des naissances et des morts, la fonction
sexuelle
»18. Ainsi parle Shiva19 : « Pour mes dévots, je vais décrire le gest
162
upanishad. Dans le tantrisme, la maithuna (union
sexuelle
cérémonielle) devient un exercice yogique. Mais la plupart des textes
163
était pas, de nos jours, l’un des derniers tabous
sexuels
qui tiennent encore (avec l’inceste), il n’y aurait ni passion ni rom
164
anation faisait flamber. Nous restent deux tabous
sexuels
, curieusement respectés par nos mœurs en transition rapide du sacré p
165
sent que l’auteur n’est pas intéressé par le côté
sexuel
de son histoire, mais uniquement par la magie de l’Éros, et il le dit
166
des contre-courants et des aversions sociales et
sexuelles
» : Il rêvait d’une femme absolument inaccessible. Elle flottait dev
167
reuse, parce que celle-ci est plus religieuse que
sexuelle
, juge puéril de se préoccuper encore d’amour, mais voue tous ses effo
168
aître de gymnastique, des « révolutions de la vie
sexuelle
», et veulent aider les hommes à être mariés, et néanmoins contents.
169
e germe mâle ou femelle » ou encore « partenaires
sexuels
» et l’on baptise « problème sexuel » l’ennui qu’il s’agit de bannir
170
partenaires sexuels » et l’on baptise « problème
sexuel
» l’ennui qu’il s’agit de bannir de leurs rapports par toute espèce d
171
américain, nonobstant les progrès de l’éducation
sexuelle
et la préparation rationnelle au mariage dès les bancs de l’école pri
172
un jour ou l’autre, la différence entre un désir
sexuel
et l’état d’âme ou mieux : l’état d’être amoureux. La passion amoureu
173
anée, physique ou sociale, du fauteur. La liberté
sexuelle
des très jeunes gens dans l’Amérique contemporaine, certaines modes l
174
e : l’ultraviolet du spirituel et l’infrarouge du
sexuel
. Notre mystique, science de l’amour divin, s’est développée très tard
175
suspectes aux yeux de l’orthodoxie. Notre éthique
sexuelle
s’est très longtemps réduite à quelques interdits élémentaires et que
176
quelque Père de l’Église (prohibant telle posture
sexuelle
parce que contraire à la fécondation) et des gros livres de casuistiq
177
isme dans les Vedas et les upanishads, reliant le
sexuel
au divin ; encore moins, des célèbres sculptures aux façades des gran
178
ligieuses. Point de méthodes secrètes ni de magie
sexuelle
, point de physiologie du pèlerinage mystique, comme celle que nous dé
179
eurs efforts pour réprimer et contenir l’instinct
sexuel
que dans leurs tentatives (rares et périphériques, voire hérétiques)
180
nt Paul. Et l’on eut bien vite fait de réduire au
sexuel
le sens de « chair » qui, pour l’Apôtre, désignait le tout de l’homme
181
ès l’origine à la réalité de la personne, l’amour
sexuel
, sentimental ou spirituel (amour des corps, des âmes ou des esprits s
182
pour vérifier l’omniprésence de l’appel au désir
sexuel
. Ce phénomène mille fois décrit n’en demeure pas moins stupéfiant par
183
écrivant dans sa réalité le danger que la licence
sexuelle
fait courir à toute société militaire et laborieuse, dont la plus hau
184
’amour qui est remis en question — tout l’amour :
sexuel
ou passionnel, normal ou aberrant, matrimonial ou spirituel. « L’amou
185
mour ni de traités de mystiques originaux. La vie
sexuelle
semblait réduite à l’obscure animalité. Le mariage ne posait que des
186
reux. Mais je n’oublie pas que sans la discipline
sexuelle
que les tendances dites puritaines ont su nous imposer dès les débuts
187
s facts of life — comme l’Anglais nomme les faits
sexuels
— et leurs multiples liens avec l’économie la société et la culture.
188
yse des profondeurs, l’affaiblissement des tabous
sexuels
, l’accroissement du confort et des loisirs, le birth control, les mas
189
s s’empoisonnent. La plupart des névroses dites «
sexuelles
» ont leur genèse dans cette discorde permanente, dans ce refus que l
190
ré six moyens de brider la violence de l’instinct
sexuel
(éviter les occasions, implanter la règle dans l’instinct, créer le d
191
tés ou puissances rivales en l’homme : l’érotisme
sexuel
et l’amour. Or, ni la passion érotique d’un Byron ou d’un Napoléon —
192
La sexualité mérite le nom d’amour Le plaisir
sexuel
, troisième forme de l’amour est dit physique, encore que nous sachion
193
e la connaissance religieuse et l’acte de l’union
sexuelle
, rabaisse le spirituel ou élève l’érotique ? (J’entends bien ; élève
194
piques : Schizophrénie. Goût du viol. Impuissance
sexuelle
par méfiance de l’âme. (L’Intellectuel, au mauvais sens, est celui qu
195
s plus complexes, dont les termes de base sont le
sexuel
, le social et le sentimental. Supposons que la synthèse des trois ter
196
, les relations entre les trois termes — échanges
sexuels
, échanges affectifs, échanges avec la société — aient trouvé leur rég
197
eulement le plaisir de ses sens »128. Toute magie
sexuelle
mise à part, le « divin » ramené à l’humain, et l’âme n’étant plus co
198
réalité » ? Ce n’est pas le désir comblé, au sens
sexuel
de l’expression, car cet acte instinctif, lié aux lois du corps, ne m
199
ité ; il les situait dans le conflit entre la vie
sexuelle
et la morale sociale. Avant lui, Marx avait osé une analyse non moins
200
e : l’ultraviolet du spirituel et l’infrarouge du
sexuel
. Notre mystique, science de l’amour divin, s’est développée très tard
201
uspectes aux yeux de l’orthodoxie5. Notre éthique
sexuelle
s’est très longtemps réduite à quelques interdits élémentaires et que
202
lques Pères de l’Église (prohibant telle position
sexuelle
parce que contraire à la fécondation) et des gros livres de casuistiq
203
isme dans les Vedas et les upanishads, reliant le
sexuel
au divin ; encore moins, des célèbres sculptures aux façades des gran
204
ligieuses. Point de méthodes secrètes ni de magie
sexuelle
, point de physiologie du pèlerinage mystique, comme celle que nous dé
205
eurs efforts pour réprimer et contenir l’instinct
sexuel
que dans leurs tentatives (rares et périphériques, voire hérétiques)
206
nt Paul. Et l’on eut bien vite fait de réduire au
sexuel
le sens de « chair » qui, pour l’Apôtre, désignait le tout de l’homme
207
ès l’origine à la réalité de la personne, l’amour
sexuel
, sentimental ou spirituel (amour des corps, des âmes ou des esprits,
208
liance peut donc trouver son analogie dans la vie
sexuelle
des époux fidèles à leur serment. De même, l’orthodoxie des Pères de
209
lle ne s’inquiète pas du sexe (l’expression « vie
sexuelle
» est encore impensable). Les instincts sont classés, les passions dé
210
use de l’existence ? Toute conception de l’amour (
sexuel
ou passionnel, libertin ou matrimonial), toute attitude de l’homme de
211
« joie suprême ». Par l’expérience de l’amour dit
sexuel
, « l’âme inassouvie » de Baudelaire conçoit « le goût de l’éternel »1
212
tisme, qui est dépassement lyrique ou réflexif du
sexuel
biologique, va pouvoir développer toutes ses virtualités. Ces vifs pl
213
ement dit, le christianisme a suscité le problème
sexuel
et l’érotisme.) Kierkegaard ne se contente pas de substituer cette bi
214
utre chose qu’un euphémisme désignant les aspects
sexuels
de l’amour dans le langage pudique et parfois si pédant du jeune disc
215
pour vérifier l’omniprésence de l’appel au désir
sexuel
. Ce phénomène mille fois décrit n’en demeure pas moins stupéfiant par
216
écrivant dans sa réalité le danger que la licence
sexuelle
fait courir à toute société utilitaire et laborieuse, dont la plus ha
217
ce peut nous inciter à séparer de plus en plus le
sexuel
pur de l’érotique, et peut-être agit-elle déjà sur l’inconscient des
218
’amour qui est remis en question — tout l’amour :
sexuel
ou passionnel, normal ou aberrant, matrimonial ou spirituel. « L’amou
219
amour ni de traités de mystique originaux. La vie
sexuelle
semblait réduite à l’obscure animalité. Le mariage ne posait que des
220
reux. Mais je n’oublie pas que sans la discipline
sexuelle
que les tendances dites puritaines ont su nous imposer dès les débuts
221
its de la vie » — comme l’anglais nomme les faits
sexuels
—, et leurs multiples liens avec l’économie, la société et la culture
222
yse des profondeurs, l’affaiblissement des tabous
sexuels
, l’accroissement du confort et des loisirs, le birth control, les mas
223
elle le schéma : l’érotisme commence où l’émotion
sexuelle
devient, au-delà de sa fin procréatrice, une fin en soi ou un moyen d
224
tiques et manichéennes ne décrient pas le plaisir
sexuel
, et ne découragent pas la passion, bien au contraire, mais seulement
225
était pas, de nos jours, l’un des derniers tabous
sexuels
qui tiennent encore (avec l’inceste), il n’y aurait ni passion ni rom
226
anation faisait flamber. Nous restent deux tabous
sexuels
, curieusement respectés par nos mœurs en transition rapide du sacré p
227
sent que l’auteur n’est pas intéressé par le côté
sexuel
de son histoire, mais uniquement par la magie de l’Éros, et il le dit
228
des contre-courants et des aversions sociales et
sexuelles
» : Il rêvait d’une femme absolument inaccessible. Elle flottait dev
229
reuse, parce que celle-ci est plus religieuse que
sexuelle
, juge puéril de se préoccuper encore d’amour, mais voue tous ses effo
230
aître de gymnastique, des « révolutions de la vie
sexuelle
», et veulent aider les hommes à être mariés, et néanmoins contents.
231
e germe mâle ou femelle » ou encore « partenaires
sexuels
» et l’on baptise « problème sexuel » l’ennui qu’il s’agit de bannir
232
partenaires sexuels » et l’on baptise « problème
sexuel
» l’ennui qu’il s’agit de bannir de leurs rapports par toute espèce d
233
américain, nonobstant les progrès de l’éducation
sexuelle
et la préparation rationnelle au mariage dès les bancs de l’école pri
234
un jour ou l’autre, la différence entre un désir
sexuel
et l’état d’âme, l’état d’être amoureux. La passion amoureuse est, de
235
anée, physique ou sociale, du fauteur. La liberté
sexuelle
des très jeunes gens dans l’Amérique contemporaine, certaines modes l
236
ré six moyens de brider la violence de l’instinct
sexuel
(éviter les occasions, implanter la règle dans l’instinct, créer le d
237
tés ou puissances rivales en l’homme : l’érotisme
sexuel
et l’amour. Or, ni la passion érotique d’un Byron ou d’un Napoléon —
238
s plus complexes, dont les termes de base sont le
sexuel
, le social et le sentimental. Supposons que la synthèse des trois ter
239
, les relations entre les trois termes — échanges
sexuels
, échanges affectifs, échanges avec la société — aient trouvé leur rég
240
seulement le plaisir de ses sens.54 » Toute magie
sexuelle
mise à part, le « divin » ramené à l’humain, et l’âme n’étant plus co
241
s — et non seulement de son époque — entre tabous
sexuels
et spiritualité, d’où sa polémique inlassable contre l’orthodoxie tel
242
s s’empoisonnent. La plupart des névroses dites «
sexuelles
» ont leur genèse dans cette discorde permanente, — dans ce refus que
243
t d’amour, sa « Joie suprême 128. » 3. Le plaisir
sexuel
. — Cette troisième forme de l’amour est dite physique, encore que nou
244
e la connaissance religieuse et l’acte de l’union
sexuelle
, rabaisse le spirituel ou élève l’érotique ? (J’entends bien : élève
245
piques : Schizophrénie. Goût du viol. Impuissance
sexuelle
par méfiance de l’âme. (L’Intellectuel, au mauvais sens, est celui qu
246
en, c’est la contravention aux « lois » de la vie
sexuelle
. On voit donc où le bât nous blesse, en Occident. 7. En regard des dé
247
ments (autant de pardons, d’ailleurs) sur l’amour
sexuel
« irrégulier », contrastant avec sa sévérité envers les autres « atta
248
e vue de la psychologie du xxe siècle, la morale
sexuelle
de saint Paul semble conditionnée par une névrose, sans doute liée à
249
de avait justement essayé de normaliser ses goûts
sexuels
. Et l’on sait que l’arrivée à Biskra (un peu trop tôt) et la malencon
250
agit : « Les vrais yogis professent que le spasme
sexuel
, pour les hommes, en raison de la perte de liqueur séminale, est un d
251
de ses liens. Ainsi renforcé et fouetté, le désir
sexuel
passe outre et surmonte les vieilles craintes magiques, — sauf dans l
252
in au sens mystique. La maithuna tantrique (union
sexuelle
sacrée) et la cortezia des troubadours correspondent à ce second sens
253
ducation ; pour tout ce qu’il y a de social et de
sexuel
dans le mariage, les liaisons, etc. Non pour l’amour proprement dit.
254
onscience. (Notons que l’expression de « problème
sexuel
» est toute récente, elle n’apparaît que vers 1830.) Ce choix qu’on p
255
s moralistes. La dépréciation générale des tabous
sexuels
et l’émancipation de la femme agissent dans le même sens. C’est que l
256
emble que nous entrions dans une période de mœurs
sexuelles
faciles ou relâchées, comparables à celles de la première moitié du x
257
ours une politique morale — les cours d’éducation
sexuelle
dans les écoles, enfin les grands débats sur la contraception, l’ense
258
ais quoi ? Il est peu vraisemblable que l’énergie
sexuelle
ait varié en intensité depuis deux siècles, sous l’effet des modes cu
259
anchement discutés ; les fonctions et les organes
sexuels
sont appelés par leur nom ». Et il ajoute : « D’après mon exposé, le
260
doit beaucoup de son dynamisme à ses disciplines
sexuelles
. 2. Les plaisirs érotiques ont leurs lois très subtiles, qui ne sont
261
t le premier, je crois, à parler d’une « question
sexuelle
» durant le premier tiers du xixe . (Il avait formé le projet « d’org
262
du désir, c’est son insuffisance ; où l’obsession
sexuelle
(janséniste, puritaine), l’inappétence, bientôt l’anorexie. Attaqué d
263
l découvrir l’érotisme par le biais d’un problème
sexuel
très nouveau, né de la dégradation des obstacles sociaux comme des in
264
its de la morale ? Va-t-il sombrer dans l’apathie
sexuelle
, cédant à quelque ruse de l’espèce, ou parce qu’il n’aura pu choisir
265
in de compte, du religieux au moins autant que du
sexuel
. l. « Pour une nouvelle théologie », réponse à l’enquête « Le déf
266
n donne à nos adolescents des leçons d’initiation
sexuelle
; au lieu de menaces d’aller en enfer et d’exorcismes, on prescrit un
267
de politologues qui décide de certaines conduites
sexuelles
(comme la contraception) dans une société donnée, et non plus l’Églis
268
t ni une morale sociale et civique, ni une morale
sexuelle
, ni un système de valeurs, ni une méthode pour bien conduire la pensé
269
ature romanesque, se sont ajoutés tous les tabous
sexuels
du xixe siècle. L’effet de révélation produit par l’œuvre de Freud,
270
a jeunesse à se libérer de toute espèce de tabous
sexuels
, et d’abord des tabous chrétiens. L’ennui, c’est que l’Évangile ne co
271
tes judaïques (la circoncision notamment). La vie
sexuelle
n’y joue qu’un rôle quelconque, à peu près invisible et sans drame. (
272
ois du phénomène physiologique de la satisfaction
sexuelle
et du phénomène social de la vie de l’espèce dans la famille, n’est m
273
— il est certain que les spéculations sur l’amour
sexuel
et divin, constitutives de l’érotisme littéraire, sont le fait des gn
274
munauté qui soit l’amour : un amour pas seulement
sexuel
, mais également spirituel. Cette communauté nouvelle dont tout le mon
275
s fondements de notre société, que son orthodoxie
sexuelle
. Puis le colonialisme français. Sur tout le reste, il ne cesse d’alte
276
busivement de la suppression des tabous. Le tabou
sexuel
, par exemple. Il est certain que, depuis Freud, le sexe n’est plus pa
277
ela dit, nous n’avons rien inventé et l’explosion
sexuelle
s’est surtout produite au niveau de la parole et de l’information, qu
278
es sociaux et nos besoins « réels », économiques,
sexuels
et religieux. Tout cela nous incite aussi à remettre en question ces
279
cours du soir de tactique léniniste, d’éducation
sexuelle
et de néo-mao-freudisme marcusien.) Européennes, Européens de moins
280
monde connaît le Kamasutra, ce cours d’initiation
sexuelle
totalement dépourvu de sentiments. C’est le contraire de notre littér
281
qu’après cette épreuve que peut s’opérer l’union
sexuelle
, qui ne doit d’ailleurs pas aboutir à la procréation. Mais ce n’est q
282
l’usage culturel, non procréateur, de l’instinct
sexuel
. Faites sauter tous les interdits, les règles, les conventions, la cu
283
tes les formes d’amour. En ce sens, la révolution
sexuelle
ne veut rien dire. Quel est l’ordre neuf que l’on peut déduire de la
284
l’absence quasi totale de tabous et de règlements
sexuels
. Le peu qu’on y trouve vient de l’Ancien Testament : proscription de
285
enne, ou du clergé avec ses livres de casuistique
sexuelle
. Quel rapport avec le christianisme ? C’est la sécrétion normale de l
286
i lutter contre le Dr Tissot s’appelle révolution
sexuelle
, alors ce n’est qu’un progrès normal vers le bon sens. En somme, vous
287
ne sur le plan de la vie amoureuse, pas seulement
sexuelle
, mais aussi sentimentale dans les rapports quotidiens, comme étant l’
288
e fondée sur la mise en réserve du principe vital
sexuel
», René Nelli écrit : « La déposition de Guillaume Roux dans le Liber
289
vente la plupart des obstacles du roman — légaux,
sexuels
, psychologiques — qui tous écartent une occasion de mieux voir la réa
290
u tribale — drogue, communautés hippies, communes
sexuelles
. À la lumière de cette dernière observation, on comprendra peut-être
291
mple de ce qu’il appelle transcendance « le désir
sexuel
lui-même ». Le désir sexuel du chien ne ferait-il pas partie de sa «
292
nscendance « le désir sexuel lui-même ». Le désir
sexuel
du chien ne ferait-il pas partie de sa « structure existentielle » ?
293
e » ainsi ? Ce n’est pas le désir comblé, au sens
sexuel
de l’expression, car cet acte instinctif, lié aux lois du corps, ne m
294
À la base — au regard des modernes —, l’instinct
sexuel
, c’est-à-dire une pulsion que tout être éprouve à un moment donné de
295
re les corps et fait obstacle à l’accomplissement
sexuel
« sans histoire », comme à la fusion avec l’Autre, détruisant toute a
296
u dernier stade de « sublimation », où la pulsion
sexuelle
n’est plus sensible, l’amour mystique va reprendre tout le langage de
297
ort dialectique que l’érotisme l’est à l’instinct
sexuel
. L’Éros grec Le vocabulaire de la Grèce antique est le seul qui
298
ions, sauf celle du Christ, le système des tabous
sexuels
. L’Évangile n’apporte aucun code, aucun système d’interdictions ritue
299
tes judaïques (la circoncision notamment). La vie
sexuelle
n’y joue qu’un rôle quelconque, à peu près invisible et sans drame. (
300
s religions de l’Asie, qui va créer le « problème
sexuel
» de l’Occident christianisé. Contre l’opinion générale des Grecs aut
301
la Chine, saint Paul fait de l’amour matrimonial,
sexuel
, social et personnel, une forme d’existence spirituelle : « Maris, ai
302
ès l’origine à la réalité de la personne, l’amour
sexuel
, sentimental et spirituel (amour des corps, des âmes ou des esprits,
303
, le plus fort Nous avons vu que le « problème
sexuel
» est né dans le monde christianisé du fait de l’absence d’un code sa
304
pressions telles qu’érotisme, sexualité, problème
sexuel
, dans les œuvres de Charles Fourier et de ses disciples socialistes e
305
isie du « mariage d’amour », refoulant les motifs
sexuels
et déguisant les motifs financiers, doit aboutir à une situation névr
306
niques ou poétiques) à la seule libido ou énergie
sexuelle
. Pour lui, l’amour « dont les poètes parlent tant » n’est qu’une « pr
307
me de plaisir » donnée à l’acte sexuel, l’attrait
sexuel
n’ayant « en somme pour profond motif que la nécessité de procréer po
308
dernière analyse qu’une « variété » de l’attrait
sexuel
, alors que, dans la conception chrétienne du monde, c’est l’attrait s
309
a conception chrétienne du monde, c’est l’attrait
sexuel
qui n’est qu’un cas particulier de cet Amour cosmique et spirituel qu
310
la relation amoureuse de l’enfant, où le plaisir
sexuel
n’est pas trouvé indépendamment, mais toujours en s’étayant sur la sa
311
trouve évacuée par cette interprétation purement
sexuelle
et égoïste de « l’amour » selon Freud. Éros, dieu d’une mystique a
312
s dangereux pour la société de libérer l’instinct
sexuel
que le refouler. Cette invasion de l’érotisme dans la rue, dans les m
313
désirs. L’avion est né du rêve de voler, symbole
sexuel
selon Freud, spirituel selon Jung. Les médias sont nés du rêve de par
314
sur la santé mentale des citadins, sur les mœurs
sexuelles
des jeunes gens, ou sur le sort du futur État d’Israël ? Comment prév
315
ndable vulgarité, sa mégalomanie, sa malformation
sexuelle
et son magnétisme psychotique, ce quasi-néant d’homme, ridicule et tr
316
it réglée par des coutumes impératives, magiques,
sexuelles
, économiques. Mais déjà, dans les mégalopoles dont on calcule qu’elle
317
e domaine reste celui de la désécration de la vie
sexuelle
, de plus en plus « libérée », nous dit-on, des disciplines rigoureuse
318
res, ce n’est pas leur degré de liberté, fût-elle
sexuelle
, mais leur degré de motivation religieuse. Fourier se fût bien moqué
319
finalités de l’espèce. L’érotisme est le plaisir
sexuel
pris pour fin en soi, non comme moyen de l’acte procréateur. La passi
320
le seul moyen, et cela suffira. Quant au problème
sexuel
, c’est une tout autre affaire. La liberté dans la sexualité, nous en
321
e manière générale, les sanctions dans le domaine
sexuel
sont négligeables parmi nous, si on les compare à celles qu’entraîne
322
ment l’existence — et non l’absence de la liberté
sexuelle
parmi nous qui pose un problème sérieux. ⁂ La réaction nommée écologi
323
n’est pas une passion égoïste, purement physique,
sexuelle
, ou romantique et littéraire. Cela, c’est l’amour sentimental, c’est