1 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Almanach 1925 (septembre 1925)
1 bsen voulait placer sous les arches de la vieille société  », pour reprendre la pittoresque définition de M. A. Eloesser dans l’
2 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Adieu, beau désordre… (mars 1926)
2 s chefs, montre à quelques meneurs aveugles d’une société affolée et ridiculement opportuniste où mène la pente de notre civili
3 du bonheur, dégoût de soi, — on l’étend vite à la société entière. Dégoût d’une civilisation qui aboutit logiquement à cet épui
3 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Récit du pickpocket (fragment) (mai 1927)
4 pellent, ridiculement, les fondements mêmes de la société . » C’est avec le produit du vol d’un tronc de chapelle que j’édifiai
4 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Conseils à la jeunesse (mai 1927)
5 in de tous les principes qui sont à la base de la société même. »   Ceci est tiré d’un livre récent sur Aloysius Bertrand. Est-
5 1928, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le péril Ford (février 1928)
6 e admirable simplification : « Sur quoi repose la société  ? Sur les hommes et les moyens grâce auxquels on cultive, on fabrique
6 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Guy de Pourtalès, Louis II de Bavière ou Hamlet-Roi (décembre 1928)
7 lence et cet ensemble idéal d’étudiant assidu aux sociétés de musique… » Barrès cherchait dans ses châteaux en Espagne lamentabl
7 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 2. Description du monstre
8 pathiques que n’importe quelle autre classe de la société . Mais l’esprit petit-bourgeois pris abstraitement et tel qu’il se man
8 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 3. Anatomie du monstre
9 vertus sociales de l’élève. « Une classe est une société en miniature. » Ceci est une énorme bourde. Juxtaposez trente enfants
9 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 2. Description du monstre
10 pathiques que n’importe quelle autre classe de la société . Mais l’esprit petit-bourgeois pris abstraitement et tel qu’il se man
10 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 3. Anatomie du monstre
11 vertus sociales de l’élève. « Une classe est une société en miniature. » Ceci est une énorme bourde. Juxtaposez trente enfants
11 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie I (octobre 1930)
12 ne enfance dans l’air… 12. Rappelons que notre société est fondée sur la peur du risque. 13. Il faut ajouter aux autres cau
12 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Sécularisme (mars 1931)
13 ie, qu’elle touche à tout dans l’homme et dans la société . Elle a l’absence de scrupules des gens qui ont une mission urgente à
13 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Au sujet d’un grand roman : La Princesse Blanche par Maurice Baring (mai 1931)
14 istoire de la vie d’une femme, et de la vie d’une société aujourd’hui presque disparue, « roman-fleuve » que deux dates limiten
15 . Il ne s’y passe rien de plus que ce qu’admet la société anglaise. Tout le drame est intérieur ; la passion ne s’y manifeste q
16 e l’action, encore que l’évocation de cette haute société anglaise ne soit pas dépourvue d’un charme qui attirera certains lect
17 n question les exigences les plus terribles de la société insulaire, possède un sens critique assuré qu’elle applique non sans
14 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Avant l’Aube, par Kagawa (septembre 1931)
18 volonté de fer, lorsqu’on tombe dans la lie de la société . Le jour des funérailles, Eiichi essaya de garder tout son sang-froid
15 1932, Articles divers (1932-1935). Sur la violence bourgeoise (15 mai 1932)
19 es. ⁂ Tout est devenu tellement abstrait dans une société où règnent le bavardage et le papier-monnaie que les réalités les plu
16 1932, Le Paysan du Danube. Première partie. Le Paysan du Danube — Une « tasse de thé » au Palais C…
20 grands5 beaux et nombreux, racés et fades. Cette société n’a peut-être pas encore oublié que la race s’oppose à l’individu. Ic
17 1932, Le Paysan du Danube. Première partie. Le Paysan du Danube — Voyage en Hongrie
21 trouve. (1929 et 1930) 7. Rappelons que notre société est fondée sur la peur du risque. Je vis plutôt mal. 8. Il faut ajou
18 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). À prendre ou à tuer (décembre 1932)
22 nde qui nous préparait pour autre chose, dans une société organisée (et mal) contre les « risques-vie », livrée aux basses rigu
19 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — VII
23 e, je viens de subir l’épreuve d’initiation d’une société de collégiens. J’ai refusé de raconter devant tous, debout sur un ton
20 1933, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Petites notes sur les vérités éternelles (1932-1933)
24 elle alimentera quelque temps encore les jeux de société des congrès de mathématiciens et de logisticiens ; et pendant ce temp
21 1933, Foi et Vie, articles (1928–1977). « Histoires du monde, s’il vous plaît ! » (janvier 1933)
25 grand public allemand. Il est bien naturel qu’une société qui jouit d’une relative sécurité cherche son divertissement dans des
22 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Liberté ou chômage ? (mai 1933)
26 en principe, destiné à créer du loisir, dans une société dont la religion dominante est la religion du travail mécanique. Cett
27 nante est la religion du travail mécanique. Cette société n’accorde pas au loisir, but secret1 de la plupart de ses membres, la
28 ômage. Ce paradoxe est lié à l’essence même de la société capitaliste-bourgeoise. On pouvait prévoir ses effets dès l’origine.
23 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). La Légion étrangère soviétique (juin 1933)
29 émoins ou victimes révèlent un vice profond de la société actuelle. De là à se dire révolutionnaire, il n’y a qu’un pas, qu’un
24 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Spirituel d’abord (juillet 1933)
30 ’est l’acte créateur de rapports nouveaux dans la société , de forces sociales nouvelles. Le spirituel, c’est le mouvement, c’es
25 1933, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Saint-Évremond ou L’humaniste impur, par Albert-Marie Schmidt (octobre 1933)
31 ussi pour Saint-Évremond, expose ses idées sur la société . On y verra comment il se peut faire que les tyrannies sociales, mond
26 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Les parlementaires contre le Parlement (octobre 1933)
32 le travail de tous et diriger celui qui, dans une société équilibrée, incombe à l’État, c’est ce que nous appelons le domaine d
27 1934, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Communauté révolutionnaire (février 1934)
33 en tant qu’il a une vocation particulière dans la société . Thèse II. — Considérer l’homme en tant que personne et fonder sur c
28 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Destin du siècle ou vocation personnelle ? (février 1934)
34 qui a été fait. Toute loi qu’on découvre dans la société humaine repose sur le principe démissionnaire par excellence du déter
35 e. Nous avons oublié ce fait très simple : que la société doit être composée d’hommes réels. Nous avons tout calculé, sauf ce q
36 c’est la réponse de l’Évangile. Faites toutes les sociétés que vous voudrez, bouleversez les institutions, organisez le monde pa
37 trainte ou dans la liberté, vous ne ferez pas une société si vous n’avez pas, avant tout, retrouvé le rapport primitif, le rapp
38 ard du voisin, une façon plus commode de vivre en société . On a transporté dans l’histoire cet amour qui doit être un acte, une
39 e notre destin personnel, et fonde aussi la seule société possible. Ne nous y trompons pas : l’acte de la miséricorde, c’est l’
29 1934, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Précisions sur la mort du Grand Pan (avril 1934)
40 ble, sauf à l’infortuné qu’on a « retranché de la société humaine, et qui ne peut plus rien faire ici-bas d’utile et de bon pou
30 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Deux essais de philosophes chrétiens (mai 1934)
41 nts » — comme disait Nietzsche — qui domine notre société . 43. On trouvera dans les excellents articles d’Henry Corbin, publi
31 1934, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Destin du siècle ou destin de l’homme ? (mai 1934)
42 t dans l’attente, la révolte et l’impuissance. La société que veut L’Ordre nouveau a pour mesure fondamentale cette réalité de
32 1934, Articles divers (1932-1935). La Révolution nécessaire, par Arnaud Dandieu et Robert Aron (juin 1934)
43 ditions données… et peut faire bon ménage avec la société la plus strictement sociale ». Et voici détendu le ressort de la Révo
33 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Le mouvement des groupes — Kagawa (4 août 1934)
44 Japon, une autre contre la guerre de Chine. « La société contemporaine est une invalide, mentalement dégénérée, écrit-il. Les
45 pas autant de symptômes d’aliénation mentale ? La société de nos jours manifeste une tendance au crime. Elle est devenue folle
34 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Nécessité de Kierkegaard (août 1934)
46 ur Général de la Cour, le favori élu par la bonne société  ; il paraît devant une assemblée choisie d’élus, et prêche avec émoti
47 races, à l’histoire (ou plutôt à l’évolution des sociétés ), à la révolution, au capital, au jugement de l’opinion publique ; no
35 1934, Esprit, articles (1932–1962). Préface à une littérature (octobre 1934)
48 sition d’un acte indépendant des mécanismes de la société . Il nous faut faire un pas de plus. Il nous faut dire enfin que c’est
49 ne sont pas les descriptions désenchantées d’une société en voie de dissolution atomique. Les civilisations conscientes de leu
50 ques est toujours un assez mauvais signe dans une société décadente. Il est poussé à la manie par les suiveurs des maîtres d’ap
36 1934, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Plans de réforme (octobre 1934)
51 un cadre qu’il connaît et qu’il accepte, dans une société à laquelle il peut collaborer. » — Enfin le Plan réclame « la sanctio
37 1934, Politique de la personne. Introduction — 1. L’engagement politique
52 ssaires ? L’amour du peuple et des victimes d’une société affolée s’étale sur les affiches électorales : j’y vois la preuve que
38 1934, Politique de la personne. Introduction — 4. Pour une politique à hauteur d’homme
53 st par eux qu’il peut être humanisé. Le but de la société , c’est la personne. On n’y atteindra jamais que par une politique éta
39 1934, Politique de la personne. Première partie. Primauté du spirituel ? — I. Destin du siècle ou vocation personnelle ?
54 qui a été fait. Toute loi qu’on découvre dans la société humaine repose sur le principe démissionnaire par excellence du déter
55 e. Nous avons oublié ce fait très simple : que la société doit être composée d’hommes réels. Nous avons tout calculé, sauf ce q
56 c’est la réponse de l’Évangile. Faites toutes les sociétés que vous voudrez, bouleversez les institutions, organisez le monde pa
57 trainte ou dans la liberté, vous ne ferez pas une société si vous n’avez pas, avant tout, retrouvé le rapport primitif, le rapp
58 ard du voisin, une façon plus commode de vivre en société . On a transporté dans l’histoire cet amour qui doit être un acte, une
59 de notre destin personnel et fonde aussi la seule société possible. Ne nous y trompons pas : l’acte de la miséricorde, c’est l’
40 1934, Politique de la personne. Première partie. Primauté du spirituel ? — II. Personne ou individu ? (D’après une discussion)
60 rsonnel considéré par opposition à l’état ou à la société  ; 4° homme que l’on ne connaît pas, ou qu’on ne veut pas nommer. » La
41 1934, Politique de la personne. Première partie. Primauté du spirituel ? — III. Précédence ou primauté de l’économique dans le marxisme ? (Introduction à un débat dans un cercle privé)
61 t ainsi à cette bourgeoisie la vraie nature de la société moderne. Aux grands bourgeois libéraux, philanthropes et déjà démocra
62 jour. (Autosuppression de l’État, au moment où la société sera devenue homogène, c’est-à-dire sans classes.) Tout cela n’est qu
42 1934, Politique de la personne. Quatrième partie. Problèmes de la révolution personnaliste — XII. Communauté révolutionnaire
63 en tant qu’il a une vocation particulière dans la société . Considérer l’homme en tant que personne et fonder sur cette personn
43 1934, Politique de la personne. Appendice — 1. Liberté ou chômage ?
64 en principe, destiné à créer du loisir, dans une société dont la religion dominante est la religion du travail mécanique. Cett
65 nante est la religion du travail mécanique. Cette société n’accorde pas au loisir, but secret69 de la plupart de ses membres, l
66 ômage. Ce paradoxe est lié à l’essence même de la société capitaliste-bourgeoise. On pouvait prévoir ses effets dès l’origine.
44 1934, Esprit, articles (1932–1962). Définition de la personne (décembre 1934)
67 t le terme dernier de la division objective d’une société au sens des sociologues. Il joue, sur le plan politique, le rôle que
68 x autres ? La personne ne sera pas au terme d’une société parfaite, pour la simple raison qu’il n’y a de rapport humain réel qu
45 1934, Politique de la personne (1946). Introduction — 1. L’engagement politique
69 ssaires ? L’amour du peuple et des victimes d’une société affolée s’étale sur les affiches électorales : j’y vois la preuve que
46 1934, Politique de la personne (1946). Introduction — 4. Pour une politique à hauteur d’homme
70 st par eux qu’il peut être humanisé. Le but de la société , c’est la personne. On n’y atteindra jamais que par une politique éta
47 1934, Politique de la personne (1946). Première partie. Primauté du spirituel ? — I. Destin du siècle ou vocation personnelle ?
71 qui a été fait. Toute loi qu’on découvre dans la société humaine repose sur le principe démissionnaire par excellence du déter
72 e. Nous avons oublié ce fait très simple : que la société doit être composée d’hommes réels. Nous avons tout calculé, sauf ce q
73 ’est la réponse de l’Évangile. Faites toutes les sociétés que vous voudrez, bouleversez les institutions, organisez le monde pa
74 trainte ou dans la liberté, vous ne ferez pas une société si vous n’avez pas, avant tout, retrouvé le rapport primitif, le rapp
75 ard du voisin, une façon plus commode de vivre en société . On a transporté dans l’histoire cet amour qui doit être un acte, une
76 de notre destin personnel et fonde aussi la seule société possible. Ne nous y trompons pas : l’acte de la miséricorde, c’est l’
48 1934, Politique de la personne (1946). Première partie. Primauté du spirituel ? — II. Personne ou individu ? (d’après une discussion)
77 rsonnel considéré par opposition à l’état ou à la société  ; 4° homme que l’on ne connaît pas, ou qu’on ne veut pas nommer. » La
49 1934, Politique de la personne (1946). Première partie. Primauté du spirituel ? — III. Précédence ou primauté de l’économique dans le marxisme ? (Introduction à un débat dans un cercle privé)
78 t ainsi à cette bourgeoisie la vraie nature de la société moderne. Aux grands bourgeois libéraux, philanthropes et déjà démocra
79 jour. (Autosuppression de l’État, au moment où la société sera devenue homogène, c’est-à-dire sans classes.) Tout cela n’est qu
50 1934, Politique de la personne (1946). Quatrième partie. Problèmes de la révolution personnaliste — XII. Communauté révolutionnaire
80 en tant qu’il a une vocation particulière dans la société . Considérer l’homme en tant que personne et fonder sur cette personn
51 1934, Politique de la personne (1946). Appendices — 1. Liberté ou chômage ?
81 en principe, destiné à créer du loisir, dans une société dont la religion dominante est la religion du travail mécanique. Cett
82 nante est la religion du travail mécanique. Cette société n’accorde pas au loisir, but secret72 de la plupart de ses membres, l
83 ômage. Ce paradoxe est lié à l’essence même de la société capitaliste-bourgeoise. On pouvait prévoir ses effets dès l’origine.
52 1935, Esprit, articles (1932–1962). André Rouveyre, Singulier (janvier 1935)
84 ans une passion grave, exigeante, à l’écart d’une société hostile, dans une ascèse morale soutenue. L’aîné, c’est ce Rouveyre q
53 1935, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Quatre indications pour une culture personnaliste (février 1935)
85 elle-même le germe de sa mort. Une fois toute la société adaptée au cadre fixe des cités, hiérarchisée, soumise au bien d’une
86 recréer une tension par en bas22. La mesure d’une société personnaliste est au contraire infiniment vivante : car la personne e
87 r. La personne est par excellence la mesure d’une société ouverte. La société personnaliste a pour fin l’extension maximum du p
88 ar excellence la mesure d’une société ouverte. La société personnaliste a pour fin l’extension maximum du phénomène de la perso
89 même de la personne, mesure par excellence d’une société ouverte. L’erreur de Nietzsche est manifeste : il a conçu sa nouvelle
54 1935, Articles divers (1932-1935). Mystère de la Vision (fragments d’un Traité de la vision physionomique du monde) (mars 1935)
90 génieur, un territoire à exploiter ; s’il fuit la société de ses semblables, il verra des retraites solitaires, et s’il la cher
55 1935, Le Semeur, articles (1933–1949). La cité (avril-mai 1935)
91 l ; il revendique une justice plus grande dans la société  : si nous ne protestons pas plus fort que lui, si nous ne croyons pas
92 t d’esprit qui préside aux institutions. Si notre société est née de la Déclaration des droits de l’homme, il s’agit de donner
93 n des droits de l’homme, il s’agit de donner à la société de demain une déclaration des devoirs de l’homme envers lui-même et s
56 1935, Esprit, articles (1932–1962). Tristan Tzara, Grains et Issues (juin 1935)
94 et veille, et de ressusciter le type primitif des sociétés irrationnelles, « sous une forme supérieure ». Selon Tzara, ceci doit
95 rieure ». Selon Tzara, ceci doit nous mener à une société collectiviste, marxiste. Je ne comprends pas cette déduction. La reve
96 donc vain et dangereux qu’au lieu de combattre la société actuelle, tout en préparant la culture à venir sur le solide terrain
57 1935, Articles divers (1932-1935). Nous ne mangeons pas de ce pain-là : à propos du 14 juillet (15 juillet 1935)
97 rne. Nous pouvons nous dire patriotes, contre les sociétés anonymes qui ruinent des provinces entières et financent le Front nat
58 1935, Esprit, articles (1932–1962). « L’Esprit n’a pas son palais » (octobre 1935)
98 ’un des rapports fondamentaux qui définissent une société . C’est reconnaître enfin que ce rapport n’est plus perçu par un chacu
99 n qu’on vient de lire ne saurait être celle d’une société équilibrée. Où est l’esprit ? Quel est son champ d’action ? Doit-il a
100 ence qui recherche le but et les conditions de la société . La révolution de l’avenir sera le triomphe de la morale sur la polit
59 1936, Tapuscrits divers (1936-1947). [Compte rendu] Henri de Man, L’Idée socialiste (1936)
101 valeurs suspendue à une fin bien définie, pas de société ni de morale vraiment renouvelées. Le mérite capital de ce livre, c’e
102 ivent tendre. Le but de chaque individu est-il la société parfaite ? Ou bien le but d’une société normale — il faudrait tout d’
103 est-il la société parfaite ? Ou bien le but d’une société normale — il faudrait tout d’abord la rendre telle — ne serait-il pas
60 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Précisions utiles sur l’industrie des navets (mars 1936)
104 ici les modalités du régime de l’édition dans une société ON, rappelons cependant les principes fondamentaux à faire valoir dan
61 1936, Esprit, articles (1932–1962). Culture et commune mesure (novembre 1936)
105 ythe nietzschéen sournoisement introduit dans une société marxiste, dont il trahit les présuppositions fondamentales. Ainsi l’i
106 dans les deux cas, — bien que le but soit ici la société prolétarienne, et là la nation allemande, — qui sont censées configur
107 e, un grand mythe de communauté : nation unie, ou société sans classe… Si l’on veut comprendre ce temps, et l’ère nouvelle, inc
108 logie, qui affirme à nouveau l’Église en tant que société de ceux qui croient, et qui revient à la doctrine du bien commun. Ell
109 nnie d’un seul, et non le gigantisme national. La société doit être un corps, non pas une construction mécanisée. Et la santé e
62 1936, Esprit, articles (1932–1962). Henri Petit, Un homme veut rester vivant (novembre 1936)
110 son œuvre. Rien n’est plus redoutable pour notre société que le regard tranquille, apparemment modeste, d’un homme que son mét
111 t à cette scandaleuse opposition, créée par notre société , entre les deux sens du mot « vivre » : gagner sa vie et mériter sa v
63 1936, Esprit, articles (1932–1962). Note sur nos notes (novembre 1936)
112 philosophie, ou de morale, mais en refaisant une société où l’art exerce une fonction nécessaire. Toutes les grandes littératu
64 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — II. D’une culture qui parle dans le vide
113 u que l’on emploie avec autant d’irréflexion. Une société de gymnastique tenant sa réunion annuelle inscrit à son programme de
114 lique en outre une exigence morale, adressée à la société tout entière ; et l’Église, en tant que directrice du devoir universe
115 l’action. Elle est comme la mesure vivante de la société rénovée. Mais la situation se renverse au siècle suivant, c’est-à-dir
65 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — III. Fatalités du rationalisme bourgeois
116 se demande quel est le principe central de notre société bourgeoise, son lieu commun fondamental, son arme défensive et offens
117 cipe central, la vertu décisive et première de la société féodale fut l’honneur, vérité de la force et de la confiance jurée, d
118 nt à la brusquer. Ces coquetteries morbides d’une société en mal de nouveauté, ces façons de s’offrir à la violence des affranc
66 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — IV. Hegel, Comte, Marx, ou la rationalisation
119 avaux scientifiques nécessaires pour organiser la société (Comte). Tous les dogmes rationalistes qui vont constituer l’armature
120 minisme historique. Organiser scientifiquement la société  : c’est le socialisme, le sociologisme, le collectivisme, le centrali
121 rdonner à l’Humanité » (Comte), c’est-à-dire à la société organisée. Elles transportent ainsi le dynamisme de l’Histoire dans u
122 istinction qui les honore aux yeux de la nouvelle société . En effet, cette nouvelle société est celle des bourgeois établis dan
123 de la nouvelle société. En effet, cette nouvelle société est celle des bourgeois établis dans une richesse acquise par leurs a
124 e Ballanche qui estime que l’homme est né pour la société et ne devient complet que par elle. Et cela nous donnera Maurras, et
67 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — VI. L’Arche de l’Alliance
125 arches de la pensée et de l’action au télos de la société , c’est-à-dire à son but suprême. Encore faut-il savoir, me dira-t-on,
126 xistent pas ou cessent d’exister, la mesure d’une société se détruit d’elle-même, fatalement. C’est le cas présent de la mesure
127 cclesia qu’une polis. Mais le terme parfait d’une société n’est-il pas justement dans la transformation de la polis en ecclesia
128 e concentrer les puissances de la nature et de la société dans les mains de l’homme responsable, et dont l’esprit connaît un bu
68 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — IX. Tentatives de restauration d’une commune mesure
129 e de ces fins est la vraie force animatrice d’une société . Les génies sont ceux qui l’incarnent, soit qu’ils la créent contre u
130 e et la réalité fondamentale, dans l’histoire des sociétés et des cultures, de ce que je nomme la commune mesure, le spectacle d
69 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — X. La mesure soviétique
131 ythe nietzschéen sournoisement introduit dans une société marxiste, dont il trahit les présuppositions fondamentales. Ainsi l’i
70 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — XII. Leçon des dictatures
132 es dans les deux cas, bien que le but soit ici la société prolétarienne, et là la nation allemande, qui sont censées configurer
71 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — XIV. L’appel à la commune mesure, ou l’Europe du xxe siècle
133 boutirent à la dissolution du principe vivant des sociétés , et de la société bourgeoise notamment. Or il est clair qu’aucune éco
134 olution du principe vivant des sociétés, et de la société bourgeoise notamment. Or il est clair qu’aucune économie ne peut surv
135 e, un grand mythe de communauté : nation unie, ou société sans classe… Si l’on veut comprendre ce temps, et l’ère nouvelle, inc
136 logie, qui affirme à nouveau l’Église en tant que société de ceux qui croient, ou qui revient à la doctrine du bien commun. Ell
137 nnie d’un seul, et non le gigantisme national. La société doit être un corps, non pas une construction mécanisée. Et la santé e
72 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — II. Éléments d’une morale de la pensée
138 ubversion. Les révolutions seules maintiennent la société , maintiennent en efficacité les inventions instituées par l’homme. No
139 iens avec un monde hors de mes prises, l’État, la société telle qu’ils la font, — avec moi-même hors de ma prise ? Ainsi l’éthi
140 ntres auxquels se rapportaient jusqu’à présent la société , l’État, les lois, la pensée et l’action, n’étaient pas le vrai centr
141 la personne ; et que pour cette seule raison, la société , l’État, les lois, la pensée et l’action déformaient l’homme et se l’
142 ur situer en ce centre de l’homme le centre de la société , préfigurent dès maintenant la conquête et l’effort ultimes auxquels
73 1936, Esprit, articles (1932–1962). André Gide, Retour de l’URSS (décembre 1936)
143 s que Paris a, lui aussi, son métro. » — Égalité, société sans classes ? « Comment n’être pas choqué par le mépris, ou tout au
74 1936, Penser avec les mains (1972). Première partie. La commune mesure — II. D’une culture qui parle dans le vide
144 u que l’on emploie avec autant d’irréflexion. Une société de gymnastique tenant sa réunion annuelle inscrit à son programme de
145 lique en outre une exigence morale, adressée à la société tout entière ; et l’Église, en tant que directrice du devoir universe
146 l’action. Elle est comme la mesure vivante de la société rénovée. Mais la situation se renverse au siècle suivant, c’est-à-dir
75 1936, Penser avec les mains (1972). Première partie. La commune mesure — III. Fatalités du rationalisme bourgeois
147 se demande quel est le principe central de notre société bourgeoise, son lieu commun fondamental, son arme défensive et offens
148 cipe central, la vertu décisive et première de la société féodale fut l’honneur, vérité de la force et de la confiance jurée, d
149 nt à la brusquer. Ces coquetteries morbides d’une société en mal de nouveauté, ces façons de s’offrir à la violence des affranc
76 1936, Penser avec les mains (1972). Première partie. La commune mesure — IV. Hegel, Comte, Marx, ou la rationalisation
150 avaux scientifiques nécessaires pour organiser la société (Comte). Tous les dogmes rationalistes qui vont constituer l’armature
151 minisme historique. Organiser scientifiquement la société  : c’est le socialisme, le sociologisme, le collectivisme, le centrali
152 rdonner à l’Humanité » (Comte), c’est-à-dire à la société organisée. Elles transportent ainsi le dynamisme de l’Histoire dans u
153 istinction qui les honore aux yeux de la nouvelle société . En effet, cette nouvelle société est celle des bourgeois établis dan
154 de la nouvelle société. En effet, cette nouvelle société est celle des bourgeois établis dans une richesse acquise par leurs a
155 Ballanche, qui estime que l’homme est né pour la société et ne devient complet que par elle. Et cela nous donnera Maurras, et
77 1936, Penser avec les mains (1972). Première partie. La commune mesure — VI. L’Arche de l’Alliance
156 arches de la pensée et de l’action au télos de la société , c’est-à-dire à son but suprême. Encore faut-il savoir, me dira-t-on,
157 xistent pas ou cessent d’exister, la mesure d’une société se détruit d’elle-même, fatalement. C’est le cas présent de la mesure
158 cclesia qu’une polis. Mais le terme parfait d’une société n’est-il pas justement dans la transformation de la polis en ecclesia
159 e concentrer les puissances de la nature et de la société dans les mains de l’homme responsable, et dont l’esprit connaît un bu
78 1936, Penser avec les mains (1972). Première partie. La commune mesure — IX. Tentatives de restauration d’une commune mesure
160 e de ces fins est la vraie force animatrice d’une société . Les génies sont ceux qui l’incarnent, soit qu’ils la créent contre u
161 e et la réalité fondamentale, dans l’histoire des sociétés et des cultures, de ce que je nomme la commune mesure, le spectacle d
79 1936, Penser avec les mains (1972). Première partie. La commune mesure — X. La mesure soviétique
162 ythe nietzschéen sournoisement introduit dans une société marxiste, dont il trahit les présuppositions fondamentales. Ainsi l’
80 1936, Penser avec les mains (1972). Première partie. La commune mesure — XII. Leçon des dictatures
163 es dans les deux cas, bien que le but soit ici la société prolétarienne, et là la nation allemande, qui sont censées configurer
81 1936, Penser avec les mains (1972). Première partie. La commune mesure — XIV. L’appel à la commune mesure, ou l’Europe du xxe siècle
164 boutirent à la dissolution du principe vivant des sociétés , et de la société bourgeoise notamment. Or il est clair qu’aucune éco
165 olution du principe vivant des sociétés, et de la société bourgeoise notamment. Or il est clair qu’aucune économie ne peut surv
166 e, un grand mythe de communauté : nation unie, ou société sans classe… Si l’on veut comprendre ce temps, et l’ère nouvelle, inc
167 logie, qui affirme à nouveau l’Église en tant que société de ceux qui croient, ou qui revient à la doctrine du bien commun. Ell
168 nnie d’un seul, et non le gigantisme national. La société doit être un corps, non pas une construction mécanisée. Et la santé e
169 spérité quantifiée, le dogme de la croissance, la société de consommation sont les « Utopies » que je prévoyais alors (Note de
82 1936, Penser avec les mains (1972). Deuxième partie. Penser avec les mains — II. Éléments d’une morale de la pensée
170 ubversion. Les révolutions seules maintiennent la société , maintiennent en efficacité les inventions instituées par l’homme. No
171 iens avec un monde hors de mes prises, l’État, la société telle qu’ils la font, — avec moi-même hors de ma prise ? Ainsi l’éthi
172 ntres auxquels se rapportaient jusqu’à présent la société , l’État, les lois, la pensée et l’action, n’étaient pas le vrai centr
173 la personne ; et que pour cette seule raison, la société , l’État, les lois, la pensée et l’action déformaient l’homme et se l’
174 ur situer en ce centre de l’homme le centre de la société , préfigurent dès maintenant la conquête et l’effort ultimes auxquels
83 1937, Articles divers (1936-1938). Changer la vie ou changer l’homme ? (1937)
175 à l’instar du chrétien, le marxiste croit que la société présente n’a pas le droit de déterminer le tout de l’homme, et ne le
176 oi », qui selon Marx serait le fait de toutes les sociétés passées, y compris le communisme primitif, correspond formellement, d
177 celles-là précisément que l’avenir socialiste, la société sans classes, doit supprimer ! Le marxiste croit que le bien sort du
178 as fondé, comme le répètent tous les manuels, une société théocratique, mais bien une société de type fédératif, respectant les
179 manuels, une société théocratique, mais bien une société de type fédératif, respectant les diversités, voulues par Dieu, dans
180 large du terme, qui peut désigner aussi bien la «  société sans classes » de Marx, que le « Royaume de Dieu » chrétien. 45. « D
84 1937, Articles divers (1936-1938). Vocation et destin d’Israël (1937)
181 e concentrer les puissances de la nature et de la société dans les, mains de l’homme responsable, et dont l’esprit connaît un b
85 1937, Articles divers (1936-1938). L’Acte comme point de départ (1936-1937)
182 olidarité humaine, de valeur humaine, c’est à une société de personnes que l’on pense. L’homme n’atteint l’universel qu’à trave
183 inalité éclatante, inoubliable, paradoxale, de la société humaine, qui lui permet de se dépasser elle-même. L’homme concret, l’
86 1937, Esprit, articles (1932–1962). Robert Briffaut, Europe (janvier 1937)
184 fois, sans tricher. Mais non : pour condamner une société , il faudrait plus de charité réelle, c’est-à-dire plus de radicale du
87 1937, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Historique du mal capitaliste (janvier 1937)
185 riciat, posa très vite de graves problèmes. Toute société qui sécrète un chômage « technologique » se voit contrainte de fourni
186 les chevaliers. Désormais, l’on peut dire que la société romaine est livrée aux mécanismes de la loi capitaliste. La concentra
187 sociale, humaine. Substitut à la mesure de cette société moribonde, qui a besoin pour sentir la vie, de toutes les épices capa
188 sont qu’une longue suite de luttes de classes. La société urbaine est désormais divisée en marchands de gros, patrons capitalis
189 r cette crise ne fut résolue qu’en apparences, la société n’ayant aucunement renoncé à son statut de privilèges économiques. Là
190 les plus actifs de son aggravation : machinisme, sociétés anonymes70, trusts. La libération politique de la bourgeoisie, à la
88 1937, Journal de Genève, articles (1926–1982). Condition de l’écrivain (I) (15 février 1937)
191 l’écrivain à déclarer pathétiquement que c’est la société qui est mal faite dans son ensemble, étant faite de telle sorte qu’il
89 1937, Journal de Genève, articles (1926–1982). Condition de l’écrivain (III) : Mission civique de la culture (1er mars 1937)
192 é. Ils sont donc mal venus à se plaindre. Mais la société en pâtit, plus gravement qu’elle ne le croit, sans doute. Une situati
90 1937, Articles divers (1936-1938). Vers une littérature personnaliste (20 mars 1937)
193 ire, après tout, ne fait que traduire celle de la société . Tous ces romans-cycles sont, en effet, des procès-verbaux de dissolu
194 re du genre, au xixe siècle, étaient issus d’une société solidement établie, où les types étaient fixes et stables, et les rel
91 1937, Articles divers (1936-1938). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (15 avril 1937)
195 des très grandes villes et de leur caricature de société . — Simard, le jardinier, est à demi métayer. Est-ce un prolétaire ? I
196 n drame. Ce drame est celui du langage dans notre société présente. Et c’est encore une fois le drame de la culture. Qu’on ne c
197 pas parler de « questions matérielles » dans une société distinguée. Vous me direz qu’on ne parle guère que de cela. Oui, mais
198 ent » aux disciplines staliniennes en haine d’une société qu’ils sont les seuls à croire encore « chrétienne » — il faut bien d
92 1937, Esprit, articles (1932–1962). Retour de Nietzsche (mai 1937)
199 du seul antifascisme digne de ce nom. « La seule société pleine de vie et de force, écrit G. Bataille, la seule société libre
200 e de vie et de force, écrit G. Bataille, la seule société libre est la société bi ou polycéphale qui donne aux antagonismes fon
201 écrit G. Bataille, la seule société libre est la société bi ou polycéphale qui donne aux antagonismes fondamentaux de la vie u
202 mais limitée aux formes les plus riches. » Cette société sans tête unique, c’est à peu près ce qu’en termes moins romantiques
93 1937, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). L’autorité assure les libertés (mai 1937)
203 anifeste l’existence d’une commune mesure dans la société . Sans vouloir entrer ici dans l’étude détaillée de cette idée de comm
204 traits caractéristiques. La commune mesure d’une société doit être considérée non comme un élément « donné » (au sens philosop
205 ons par avance toute tentative d’ordination de la société à un principe matériel (comme l’abondance ou la prospérité) ou irrati
206 onsidérée comme une vis a tergo qui pousserait la société dans une voie déterminée à l’avance. C’est là ce qui permet de compre
207 iste cependant pas en une sorte d’émanation de la société constituée ou de la collectivité, émanation qui sourdrait peu à peu,
208 vient assez aiguë pour s’irradier ensuite dans la société qui incarne cet ordre dans des institutions. Est-il besoin d’ajouter
209 e fois dans cette revue —, les institutions de la société ON ne fonctionneront que si elles sont servies par un État aussi bien
210 circonstance où les principes fondamentaux de la société ON peuvent être mis en jeu. Il pourra donc être amené à juger en dern
211 er la nécessité de l’autorité spirituelle dans la société , séparée du pouvoir matériel. Et quiconque sait interpréter les faits
94 1937, Esprit, articles (1932–1962). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (juin 1937)
212 voulez-vous ! À la loterie, dans les tombolas des sociétés , n’importe où, elle est sûre de gagner quelque chose à tous les coups
213 ique sont notre vraie réalité, ce serait jeter la société dans l’anarchie la plus sanglante. La politique ne doit jamais partir
214 era-t-elle pour nous qu’une évasion hors de cette société maussade, défaite, un alibi pour la mauvaise humeur de ceux qui n’ont
95 1937, Esprit, articles (1932–1962). Marius Richard, Le Procès (juin 1937)
215 le jour, par profession, s’étend ainsi à toute la société , à tout cet embrouillamini de responsabilités, d’inconsciences, de mi
96 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Première partie. N’habitez pas les villes !
216 illage comptait autrefois, paraît-il, cinq ou six sociétés de caractère utilitaire ou récréatif. La plus fameuse était la Clique
217 ie ! Vous avez un rôle magnifique à jouer dans la société . Vous avez le temps de réfléchir et de nous faire part de vos lumière
218 tre. Mais l’importance respective des deux pôles, société et individu, a varié depuis Goethe d’une manière appréciable. Les sui
219 à ses relations avec le monde : le commerce de la société , l’action et le service d’autrui lui demeurent indispensables, non po
220 Goethe sera l’homme en relation avec le monde, la société , et la nature ; mais de cette relation, de cette tension, la résultan
221 otre pensée nous donne des modèles d’ordre que la société toute défaite qui est la nôtre ne paraît plus capable de subir. Il y
222 se produit de nouveau entre les pôles individu et société . Mais sa résultante change de signe : elle pointe sa flèche contre la
223 nt possibles et par avance élaborées : antiquité, société policée, objets d’art, paysages célèbres, tout ce qui met une certain
97 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Deuxième partie. Pauvre province
224 des très grandes villes et de leur caricature de société . — Simard, le jardinier, est à demi métayer. Est-ce un prolétaire ? I
225 n drame. Ce drame est celui du langage dans notre société présente. Et c’est encore une fois le drame de la culture. Qu’on ne c
226 voulez-vous ! À la loterie, dans les tombolas des sociétés , n’importe où, elle est sûre de gagner quelque chose à tous les coups
227 ique sont notre vraie réalité, ce serait jeter la société dans l’anarchie la plus sanglante. La politique ne doit jamais partir
228 pas parler de « questions matérielles » dans une société distinguée. Vous me direz qu’on ne parle guère que de cela. Oui, mais
229 ent » aux disciplines staliniennes en haine d’une société qu’ils sont encore les seuls à croire « chrétienne » — il faut bien d
230 . C’étaient des hommes qui ne supportaient pas la société capitaliste, disaient-ils ; mais dès qu’ils en étaient sortis, ils dé
231 n étaient sortis, ils découvraient que c’était la société en général qui les vexait. Pensaient-ils faire une colonie en groupan
98 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Troisième partie. L’été parisien
232 ne baraque à un seul lit. Tous ceux qui fuient la société et la police, les sans-nom, les rebuts d’humanité, la fin des fins, l
233 parmi les danseurs du quartier, alors que dans la société , l’on se montre au moins des têtes, en racontant de petites histoires
234 détente apathique. En somme, que ce soit dans la société bourgeoise ou dans le peuple, les « artistes » aujourd’hui, sont les
99 1937, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Paysans de l’Ouest (15 juin 1937)
235 illage comptait autrefois, paraît-il, cinq ou six Sociétés de caractère utilitaire ou récréatif. La plus fameuse était la Clique
236 ie ! Vous avez un rôle magnifique à jouer dans la société . Vous avez le temps de réfléchir, et de nous faire part de vos lumièr
237 mment un remarquable essai sur la culture dans la société actuelle, Penser avec les mains , a noté, dans un journal intime ten
100 1937, Les Nouveaux Cahiers (1937-1939). Violence et brutalité (1er juin 1937)
238 é vidés du sens — primitif ou secondaire — qu’une société et une culture, aujourd’hui fortement compromises, s’accordaient à le