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sant comme l’envie d’un sommeil sans fin… J’avais
soif
, mais la seule vue d’un liquide me soulevait le cœur. L’aube parut. O
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ispersion autant qu’à l’approfondissement du moi,
soif
de tout et pourtant mépris de tout, procédant d’un goût de l’absolu à
3
es liqueurs qui n’ont pas été préparées pour leur
soif
. Ils ne savent plus les signes ni les ressemblances. Aussi l’ennui rè
4
de mon esprit, et tout en le parcourant avec une
soif
qui annonçait le désert, je traçais des plans d’œuvres sablonneuses.
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ue) « est protestant ». Mais, d’autre part, cette
soif
d’action directe et de service peut porter aussi bien, par exemple, à
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es liqueurs qui n’ont pas été préparées pour leur
soif
. Ils ne savent plus les signes ni les ressemblances. Aussi l’ennui rè
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de mon esprit, et tout en le parcourant avec une
soif
qui annonçait le désert, je traçais des plans d’œuvres sablonneuses.
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de mon esprit, et tout en le parcourant avec une
soif
qui annonçait le désert, je traçais des plans d’œuvres sablonneuses.
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voltent le bon sens, faire naître le besoin et la
soif
d’une telle force. Et voilà bien la seule acception chrétienne du mot
10
s la cité qu’on nous a faite. C’est une faim, une
soif
, une nostalgie que tous nos gestes, à notre insu, trahissent. Mais qu
11
a formé le projet de tromper cette faim et cette
soif
. Au païen ignorant du vrai Dieu, les prêtres donnent des idoles faite
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s la cité qu’on nous a faite. C’est une faim, une
soif
, une nostalgie que tous nos gestes, à notre insu, trahissent. Mais qu
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a formé le projet de tromper cette faim et cette
soif
. Au païen ignorant du vrai Dieu, les prêtres donnent des idoles faite
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s la cité qu’on nous a faite. C’est une faim, une
soif
, une nostalgie que tous nos gestes, à notre insu, trahissent. Mais qu
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a formé le projet de tromper cette faim et cette
soif
. Au païen ignorant du vrai Dieu, les prêtres donnent des idoles faite
16
uence, de pensée libre, de raison cartésienne, de
soif
de Justice et de passion libertaire, ce grand mot sera prononcé, proc
17
’origine de la recherche la plus abstraite, de la
soif
de savoir la plus purement spéculative, l’un au moins de ces intérêts
18
uence, de pensée libre, de raison cartésienne, de
soif
de Justice et de passion libertaire, ce grand mot sera prononcé, proc
19
tour d’un sentiment « sacré ». Et ce n’est pas la
soif
d’une tyrannie, au sens politique et légal, qui a jeté l’Autriche dan
20
en proie au délire de Tristan. Bien peu ont assez
soif
pour boire le philtre, et j’en vois moins encore être élus par le sor
21
tour d’un sentiment « sacré ». Et ce n’est pas la
soif
d’une tyrannie, au sens politique et légal, qui a jeté l’Autriche dan
22
é autour d’un sentiment sacré. Et ce n’est pas la
soif
d’une tyrannie, au sens politique et légal, qui a jeté l’Autriche dan
23
ue celui qui entend dise : Viens. Que celui qui a
soif
vienne, que celui qui veut prenne de l’eau de la vie, gratuitement. »
24
près le siècle des Lumières. Ainsi renaissent nos
soifs
mystiques élémentaires après un siècle de science positiviste. Est-il
25
r, le vent tombe, la chaleur est pesante. Ils ont
soif
. La servante Brangien leur donne à boire. Mais elle leur verse par er
26
des affections humaines : attrait sexuel, faim et
soif
, volonté. Exaltation en termes humains de l’amour de Dieu. Ainsi se d
27
urant, je vis. Pourtant, je n’aime pas, mais j’ai
soif
d’aimer, et j’ai faim de m’unir à l’Amour.104 5.La Rhétorique co
28
e inoubliable, une ardeur vraiment dévorante, une
soif
que la mort seule pouvait éteindre : ce fut la « torture d’amour » qu
29
des « parfaits » voulait la mort divinisante. La
soif
qu’elle laisse au cœur des hommes sans foi, mais bouleversés par sa b
30
lle est à lui… et elle n’est jamais à lui, car la
soif
de son aspiration est à jamais insatiable. C’est toute l’aventure de
31
en proie au délire de Tristan. Bien peu ont assez
soif
pour boire le philtre, et j’en vois moins encore être élus par le sor
32
té. Qu’il s’agisse de libre examen, de crimes, de
soif
de gloire et de richesses ou d’expériences telles que la dissection d
33
r, le vent tombe, la chaleur est pesante. Ils ont
soif
. La servante Brangien leur donne à boire. Mais elle leur verse par er
34
des affections humaines : attrait sexuel, faim et
soif
, volonté. Exaltation en termes humains de l’amour de Dieu. Ainsi se d
35
urant, je vis. Pourtant, je n’aime pas, mais j’ai
soif
d’aimer, et j’ai faim de m’unir à l’Amour122. 5.La Rhétorique cou
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e inoubliable, une ardeur vraiment dévorante, une
soif
que la mort seule pouvait éteindre : ce fut la « torture d’amour » qu
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des « parfaits » voulait la mort divinisante. La
soif
qu’elle laisse au cœur des hommes sans foi, mais bouleversés par sa b
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lle est à lui… et elle n’est jamais à lui, car la
soif
de son aspiration est à jamais insatiable. » C’est toute l’aventure d
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en proie au délire de Tristan. Bien peu ont assez
soif
pour boire le philtre, et j’en vois moins encore être élus par le sor
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r, le vent tombe, la chaleur est pesante. Ils ont
soif
. La servante Brangien leur donne à boire. Mais elle leur verse par er
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des affections humaines : attrait sexuel, faim et
soif
, volonté. Exaltation en termes humains de l’amour de Dieu. Ainsi se d
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urant, je vis. Pourtant, je n’aime pas, mais j’ai
soif
d’aimer, et j’ai faim de m’unir à l’Amour.112 5.La Rhétorique co
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e inoubliable, une ardeur vraiment dévorante, une
soif
que la mort seule pouvait éteindre : ce fut la « torture d’amour » qu
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des « parfaits » voulait la mort divinisante. La
soif
qu’elle laisse au cœur des hommes sans foi, mais bouleversés par sa b
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lle est à lui… et elle n’est jamais à lui, car la
soif
de son aspiration est à jamais insatiable. C’est toute l’aventure de
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en proie au délire de Tristan. Bien peu ont assez
soif
pour boire le philtre, et j’en vois moins encore être élus par le sor
47
les hommes d’où qu’ils viennent, qui ont faim et
soif
de vérité, sans le savoir le plus souvent. Il est grand temps que nou
48
té. Qu’il s’agisse de libre examen, de crimes, de
soif
de gloire et de richesses, ou d’expériences telles que la dissection
49
té. Qu’il s’agisse de libre examen, de crimes, de
soif
de gloire et de richesses, ou d’expériences telles que la dissection
50
quelques heures. J’étais épuisé, j’avais faim et
soif
, je ne rencontrais plus personne. Je suis un fumeur invétéré. Ma dern
51
. La perte de l’Unique Nécessaire fait naître une
soif
essentiellement inextinguible. Le monde entier ne saurait combler le
52
emps, c’était, si l’on peut dire, égoïsme normal,
soif
de richesses, vulgaire impérialisme ; ce qui est diabolique, c’est d’
53
mis ? Qu’est-ce que le bien, sinon ta plus grande
soif
? Une grande force te viendrait si plutôt que de t’user à tenir tes e
54
quelques heures. J’étais épuisé, j’avais faim et
soif
, je ne rencontrais plus personne. Je suis un fumeur invétéré. Ma dern
55
fière et non pas des calculs « réalistes » ; à la
soif
de vengeance et au ressentiment, à la grossièreté spirituelle, la jus
56
. La perte de l’Unique Nécessaire fait naître une
soif
essentiellement inextinguible. Le monde entier ne saurait combler le
57
temps, c’était si l’on peut dire, égoïsme normal,
soif
de richesses, vulgaire impérialisme ; ce qui est diabolique, c’est d’
58
rt d’avoir faim. Dira-t-elle qu’il a tort d’avoir
soif
de religion ? De tromper cet instinct rendu furieux par des siècles d
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mis ? Qu’est-ce que le bien, sinon ta plus grande
soif
? Une grande force te viendrait si plutôt que de t’user à tenir tes e
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quelques heures. J’étais épuisé, j’avais faim et
soif
, je ne rencontrais plus personne. Je suis un fumeur invétéré. Ma dern
61
fière et non pas des calculs « réalistes » ; à la
soif
de vengeance et au ressentiment, à la grossièreté spirituelle, la jus
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. La perte de l’Unique Nécessaire fait naître une
soif
essentiellement inextinguible. Le monde entier ne saurait combler le
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temps, c’était si l’on peut dire, égoïsme normal,
soif
de richesses, vulgaire impérialisme ; ce qui est diabolique, c’est d’
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rt d’avoir faim. Dira-t-elle qu’il a tort d’avoir
soif
de religion ? de tromper cet instinct rendu furieux par des siècles d
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mis ? Qu’est-ce que le bien, sinon ta plus grande
soif
? Une grande force te viendrait si plutôt que de t’user à tenir tes e
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ues heures. J’étais épuisé, j’avais faim, j’avais
soif
, je ne rencontrais plus personne. Je suis un fumeur invétéré. Ma dern
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fière et non pas des calculs « réalistes » ; à la
soif
de vengeance et au ressentiment, à la grossièreté spirituelle, la jus
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rt d’avoir faim. Dira-t-elle qu’il a tort d’avoir
soif
de religion ? De tromper cet instinct rendu furieux par des siècles d
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près le siècle des Lumières. Ainsi renaissent nos
soifs
mystiques élémentaires après un siècle de science positiviste. Est-i
70
ns aucun doute leur faim sera plus grande et leur
soif
de réponses à leurs questions, de conseils, d’idéaux catholiques — au
71
raits suivants : des lacunes intellectuelles, une
soif
d’aventures spirituelles (chez les meilleurs), un besoin de direction
72
Commence l’œuvre du Pardon. « Et que celui qui a
soif
vienne, que celui qui veut prenne de l’eau de la vie, gratuitement. »
73
que l’on y sent une volonté de resserrement, une
soif
d’imposer au voisin ses propres limitations traditionnelles et de lui
74
est qu’on y sent une volonté d’élargissement, une
soif
de proposer au voisin les moyens de libération qu’on vient de découvr
75
iquement réduit, dans la légende, à sa faim, à sa
soif
et à sa peur. Il est cet homme qui, dans chacun de nous, préfère le d
76
ement peur, et vous ? Vous êtes muets ? Vous avez
soif
? » Les coups de tonnerre se succèdent sans répit, et parfois les lum
77
lement peur. Et vous ? Vous êtes muets. Vous avez
soif
? » Les coups de tonnerre se succèdent sans répit, et parfois les lum
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lement peur, et vous ? Vous êtes muets. Vous avez
soif
? » Les coups de tonnerre se succèdent sans répit, et parfois les lum
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de mon esprit, et tout en le parcourant avec une
soif
qui annonçait le désert, je traçais des plans d’œuvres sablonneuses.
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tour d’un sentiment « sacré ». Et ce n’est pas la
soif
d’une tyrannie, au sens politique et légal, qui a jeté l’Autriche dan
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lement peur, et vous ? Vous êtes muets. Vous avez
soif
? » Les coups de tonnerre se succèdent sans répit, et parfois les lum
82
ve n’est pas à mi-chemin entre celui qui meurt de
soif
et celui qui se noie. Et de même, le fédéralisme ne naîtra jamais d’
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iquement réduit, dans la légende, à sa faim, à sa
soif
et à sa peur. Il est cet homme qui, dans chacun de nous, préfère le d
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Commence l’œuvre du Pardon. « Et que celui qui a
soif
vienne, que celui qui veut prenne de l’eau de la vie, gratuitement. »
85
danse. 7. — Les grandes eaux ne sont pas pour nos
soifs
, car l’assoiffé n’y trouve qu’un désert. C’est comme un feu. Mourir d
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rouve qu’un désert. C’est comme un feu. Mourir de
soif
dans l’eau de l’amertume, là où l’ivresse est impossible, et où le se
87
que l’on y sent une volonté de resserrement, une
soif
d’imposer au voisin ses propres limitations traditionnelles, et de lu
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est qu’on y sent une volonté d’élargissement, une
soif
de proposer au voisin les moyens de libération qu’on vient de découvr
89
ve n’est pas à mi-chemin entre celui qui meurt de
soif
et celui qui se noie. Et, de même, le fédéralisme ne naîtra jamais d’
90
i, que toutes les libertés dont les meilleurs ont
soif
peuvent être vidées d’un seul coup, si nous ne sommes plus propriétai
91
là ce qui a mis en marche l’Occident et allumé sa
soif
inextinguible. Mais quand l’homme en vient à sentir qu’il ne pourra j
92
sse, et il croit embrasser l’Absolu, parce que sa
soif
n’attendait rien de moins. Mais semblable aux amants tragiques de la
93
actualiser — c’est le Scandale. Il en reste cette
soif
d’une vraie communauté qui déclenche les révolutions et qui entretien
94
réant un pays neuf36. Que l’avidité naturelle, la
soif
du gain sous sa forme moderne que l’on devait dénommer capitalisme, s
95
dées qui mettent les gens en route, et non pas la
soif
d’inconnu. Le touriste moyen ne veut pas découvrir, mais seulement re
96
là ce qui a mis en marche l’Occident et allumé sa
soif
inextinguible. Mais quand l’homme en vient à sentir qu’il ne pourra j
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sse, et il croit embrasser l’Absolu, parce que sa
soif
n’attendait rien de moins. Mais semblable aux amants tragiques de la
98
actualiser — c’est le Scandale. Il en reste cette
soif
d’une vraie communauté qui déclenche les révolutions et qui entretien
99
re inouïe qui vengerait ses frères humiliés51, la
soif
d’un Inconnu dont les merveilles absurdes ne seront peut-être pas tou
100
réant un pays neuf74. Que l’avidité naturelle, la
soif
du gain sous sa forme moderne que l’on devait dénommer capitalisme, s
101
heures de marche dans le désert. Souffrant de la
soif
, ils s’arrêtent à un petit ranch tenu par une vieille Indienne. Il y
102
l’expansion de la république romaine qui, dans sa
soif
de conquêtes et d’asservissement — manifestations du despotisme effr
103
rce explosive de ses idées démocratiques et de sa
soif
innée de liberté. Depuis ce temps, il n’y a plus eu en Europe que deu
104
nts et divins, ont déposé dans notre esprit cette
soif
révolutionnaire de la justice qui distingue socialement l’Occident.
105
es, à pacifier et à civiliser la nature. C’est la
soif
de connaître qui précipite Pline l’Ancien sur le Vésuve en éruption,
106
s de leur procurer les richesses dont ils avaient
soif
. En Amérique du Nord, les descendants des peuplades autochtones rappe
107
ve n’est pas à mi-chemin entre celui qui meurt de
soif
et celui qui se noie. Et, de même, le fédéralisme ne naîtra jamais d’
108
l’amour. À moins que cet ennui ne recrée alors la
soif
de quelque chose qui soit au-delà de l’ordre et qu’il n’appelle alors
109
n’est pas à mi-chemin entre un homme qui meurt de
soif
et un homme qui se noie. De même, le fédéralisme n’est pas à mi-chemi
110
n’est pas à mi-chemin entre un homme qui meurt de
soif
et un homme qui se noie. De même, le fédéralisme n’est pas à mi-chemi
111
ns aucun doute leur faim sera plus grande et leur
soif
de réponses à leurs questions, de conseils, d’idéaux catholiques — au
112
raits suivants : des lacunes intellectuelles, une
soif
d’aventures spirituelles (chez les meilleurs), un besoin de direction
113
ature bon marché nous affectent en prolongeant la
soif
de romance, même si elle est condamnée par les nouvelles réalités soc
114
e son terroir ? Non, c’est à cause d’une certaine
soif
latente, d’une certaine clientèle en puissance, et d’une attitude col
115
moi, c’est ce désir d’être ailleurs, c’est cette
soif
inextinguible des grands espaces, d’une vie plus large, d’horizons pl
116
able que cet ennui ne recrée pas en profondeur la
soif
de quelque chose qui soit au-delà de l’ordre et qu’il ne provoque pas
117
Moyen Âge, au lieu des goûts individuels et de la
soif
de profit matériel libérés par la Renaissance, et qui dominaient hier
118
nes, cette même nostalgie essentielle, cette même
soif
d’une revanche idéale sur le réel bien plus encore que sur l’histoire
119
badours « mouraient d’amour comme nous mourons de
soif
» (p. 73). Il n’en reste pas moins que l’« amour-trépas des Arabes pa
120
is se retire en ermite dans la forêt de Craon. Sa
soif
d’ascétisme et son éloquence ont attiré des disciples, qui le rejoign
121
Israël » qui ont « déposé dans notre esprit cette
soif
révolutionnaire de la justice qui distingue socialement l’Occident ».
122
n explosion démographique, d’où famine, mais d’où
soif
aussi de nos industries, il est non moins vrai que l’Europe seule peu
123
a ? Entre le besoin de sécurité à tout prix et la
soif
de liberté à tous risques, le choix de l’espèce sera fonction de la c
124
tous, et il s’en faut de beaucoup que tous aient
soif
des seules eaux du fleuve de la vie éternelle. Pour la plupart, il le
125
it et l’Épouse disent : Viens. Et que celui qui a
soif
vienne ; que celui qui veut prenne de l’eau de la vie, gratuitement »
126
n explosion démographique, d’où famine, mais d’où
soif
aussi de nos industries, il est non moins vrai que l’Europe seule peu
127
a ? Entre le besoin de sécurité à tout prix et la
soif
de liberté à tous risques, le choix de l’espèce sera fonction de la c
128
t une réponse — terrifiante, effroyable — à cette
soif
communautaire créée par la civilisation industrielle, les grandes vil
129
aires, eux, proposent une réponse au besoin, à la
soif
de l’esprit communautaire. C’est une réponse qui ne vaut rien, je l’a
130
Moyen Âge, au lieu des goûts individuels et de la
soif
de profit matériel libérés par la Renaissance, qui dominaient hier en