1
rle aussi de l’« amour de ses ennemis » et l’on «
sue
à grosses gouttes ». Il est facile de dire que Nietzsche exagère ; p
2
ra, je crois, le tout premier à reconnaître qu’il
sue
le plus insupportable ennui. Ouvrez une revue de province si vous pen
3
e paralyse un fonctionnaire allemand. Il se met à
suer
à grosses gouttes. Il cherche une chicane… Voilà : son index inquisit
4
e paralyse un fonctionnaire allemand. Il se met à
suer
à grosses gouttes. Il cherche une chicane… Voilà : son index inquisit
5
e dans la mer Rouge lorsqu’on a percé le canal de
Suez
: par contre, on ne verra plus des tonnes de charbon traverser l’océa
7
des Occidentaux : l’islam. L’histoire du canal de
Suez
illustre ce dialogue et cette évolution. Le verrou de l’islam L
8
vilisation occidentale, ouvrent le canal du Nil à
Suez
, sous Séthi Ier, en 1300 av. J.-C. ; Sésostris, Nécos, Darius achèven
9
posèrent au Soudan d’Égypte de couper l’isthme de
Suez
à leurs dépens. Ils eussent par cette entreprise conservé l’empire du
10
oient des volontaires pour travailler au canal. «
Suez
est le centre de notre vie de travail. Là, nous ferons l’acte que le
11
que l’islam relève la tête, aussitôt le canal de
Suez
se voit de nouveau menacé d’ensablement. Telles sont les données mill
12
que, Moscou reprend son rôle central. La crise de
Suez
trouve donc l’URSS hésitante. Depuis la mort de Staline, elle tendait
13
es sont du côté de l’islam réactionnaire : barrer
Suez
, c’est peut-être livrer à l’Empire soviétique russo-chinois le reste
14
Paul Morand, La Route des Indes, p. 68. u. « Sur
Suez
et ses environs historiques (Le point de vue de Ferney) », Preuves, P
15
ositif et progressiste » de la saisie du canal de
Suez
. Qu’importe le fascisme, pourvu qu’il serve l’URSS. D’ailleurs, qui o
16
se et nouvelles lettres. Plusieurs me disent : Et
Suez
? Et les Malgaches ? Et le Guatemala ? Et l’Algérie ? Vous ne protest
17
s’exercent contre eux de l’extérieur. La crise de
Suez
a illustré cette situation. On a vu se dresser contre nous, à l’ONU,
18
it d’immenses progrès au cours des derniers mois.
Suez
et Budapest ont alerté les plus indifférents aux affaires politiques.
19
e danger croît, mais les parlements restent cois.
Suez
et Budapest n’auraient-ils pas suffi ? Faudra-t-il d’autres catastrop
20
sentiment de notre impuissance, né de la crise de
Suez
et des votes à l’ONU. La conjonction USA-URSS, si brève qu’elle ait é
21
possibles, paralysés par leur puissance. Et voilà
Suez
et Budapest. Et voilà, dans ce jeu carrollien, la révolte grondant ch
22
ts de l’Europe en pétrole. (Fermeture du canal de
Suez
en 1956.) L’Europe se trouve ainsi appauvrie, divisée, privée d’une p
23
ême Sartre écrivait naguère que je me suis tu sur
Suez
mais « abondamment expliqué sur Budapest ». Or c’est lui qui a fait c
24
lui qui a fait cela et non pas moi. On m’a lu sur
Suez
ici même, et je n’ai publié sur Budapest que trois petits articles qu
25
udapest, tandis que je ne connais rien de lui sur
Suez
à part ce qu’il en dit à propos de Guy Mollet. On dirait qu’il me pre
26
soi-disant « souverains » (exemple de la crise de
Suez
). — L’Europe, foyer vivant d’une civilisation dont les produits, mais
27
l’humiliant démenti que lui infligea l’affaire de
Suez
, l’illusion de la « souveraineté nationale » persiste. Elle règne enc
28
mon aboutit entre autres au percement du canal de
Suez
dont aussitôt la politique des États, après s’y être opposée, s’empar
29
s, de conquérir l’Égypte et de percer l’isthme de
Suez
. Leibniz espérait ainsi pacifier l’Europe et provoquer son union. Lou
30
apitalisme industriel par F. de Lesseps (canal de
Suez
) et sur le socialisme français par Enfantin, Fourier et les phalansté
31
drais voir les Anglais en possession d’un canal à
Suez
. Oui, je voudrais vivre assez pour voir se réaliser ces trois grandes
32
mon aboutit entre autres au percement du canal de
Suez
, dont aussitôt la politique des États, après s’y être opposée, s’empa
33
e et des grands travaux industriels — le canal de
Suez
sera fait par ses disciples — propose lui aussi dans son projet d’Org
34
et de leur souveraineté illimitée ? L’affaire de
Suez
a permis d’en juger. Deux grands États de l’Europe avaient tenté de f
35
lus. On l’a bien vu lors de la première guerre de
Suez
… (Droits de faire la guerre ou la paix réduits à rien par les deux Gr
36
lus. On l’a bien vu lors de la Première Guerre de
Suez
… 2° Derrière l’agitation régionaliste naissante, il y a bien autre ch
37
plus en plus illusoire. L’exemple de la guerre de
Suez
, au cours de laquelle les deux « Grands » ont sèchement rappelé à l’o
38
les grandes entreprises capitalistes du canal de
Suez
et du canal de Panama. Ni la lutte contre l’ennemi commun ou contre l
39
omme il l’entend — qu’on se rappelle l’affaire de
Suez
en 1956 —, d’assurer seul sa prospérité, de se défendre seul pendant
40
plus qu’un mythe. On l’a vu lors de la guerre de
Suez
: un froncement de sourcils du président américain et un grognement d
41
er les lois. Qui a encore ce droit ? La guerre de
Suez
en 1956 a permis d’en mesurer le peu de réalité, lorsque la France et
42
tionale, mythe qui a explosé lors de la guerre de
Suez
par exemple. Vous savez que la définition même de la souveraineté nat
43
and on le veut. Vous avez vu lors de la guerre de
Suez
la France et la Grande-Bretagne, nations soi-disant souveraines, et i
44
Bodin, puisqu’elles ont dû stopper leur guerre de
Suez
sur un froncement de sourcils d’Eisenhower et un bref grognement de K
45
exemple célèbre tout près de nous : la guerre de
Suez
. La première définition de la souveraineté nationale — avec le droit
46
t jugé bon et opportun de déclencher la guerre de
Suez
, se sont vues stoppées brutalement — comme on stoppe des joueurs de r