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geants dès qu’il s’agit d’honneur, de fidélité au
suzerain
, laissent passer sans un mot de commentaire tant d’actions aussi peu
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llégués. En effet, si la morale de la fidélité au
suzerain
voulait que Tristan livre à Marc la fiancée qu’il alla quérir10, on n
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e à la femme le rôle qui revenait précédemment au
suzerain
. Le chevalier breton, tout comme le troubadour méridional, se reconna
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genoux une éternelle fidélité, comme on fait à un
suzerain
. « En gage d’amour, la dame donnait à son paladin-poète un anneau d’o
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ue son vainqueur. Il deviendra le vassal de cette
suzeraine
, selon la règle des guerres féodales, tout comme si c’était lui qui a
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té quérir une fiancée pour Charles le Chauve, son
suzerain
. Accompagné du pape, il va à Constantinople demander à l’empereur ses
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intaine ; — d’une rivalité entre le vassal et son
suzerain
; — d’un conflit entre l’hommage dû au suzerain et l’hommage donné à
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n suzerain ; — d’un conflit entre l’hommage dû au
suzerain
et l’hommage donné à la femme ; — d’un mariage de consolation du vass
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phe, tandis que dans Girard, c’est la jalousie du
suzerain
. Ainsi dans le premier cas, la situation trouve un dénouement romanes
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geants dès qu’il s’agit d’honneur, de fidélité au
suzerain
, laissent passer sans un mot de commentaire tant d’actions aussi peu
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llégués. En effet, si la morale de la fidélité au
suzerain
exige que Tristan livre à Marc la fiancée qu’il alla quérir12, on ne
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e à la femme le rôle qui revenait précédemment au
suzerain
. Le chevalier breton, tout comme le troubadour méridional, se reconna
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genoux une éternelle fidélité, comme on fait à un
suzerain
. En gage d’amour, la dame donnait à son paladin-poète un anneau d’or,
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aveur de la thèse. Raimon V, comte de Toulouse et
suzerain
du Languedoc, écrit en 1177 : « L’hérésie a pénétré partout. Elle a j
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es fils, ou « pariage », d’où perte d’autorité du
Suzerain
) ; à une sorte de pré-Renaissance individualiste ; à l’invasion d’une
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ue son vainqueur. Il deviendra le vassal de cette
suzeraine
, selon la règle des guerres féodales, tout comme si c’était lui qui a
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geants dès qu’il s’agit d’honneur, de fidélité au
suzerain
, laissent passer sans un mot de commentaire tant d’actions aussi peu
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llégués. En effet, si la morale de la fidélité au
suzerain
exige que Tristan livre à Marc la fiancée qu’il alla quérir — et qu’i
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e à la femme le rôle qui revenait précédemment au
suzerain
. Le chevalier breton, tout comme le troubadour méridional, se reconna
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genoux une éternelle fidélité, comme on fait à un
suzerain
. En gage d’amour, la dame donnait à son paladin-poète un anneau d’or,
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aveur de la thèse. Raimon V, comte de Toulouse et
suzerain
du Languedoc, écrit en 1177 : « L’hérésie a pénétré partout. Elle a j
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es fils, ou « pariage », d’où perte d’autorité du
Suzerain
) ; à une sorte de pré-Renaissance individualiste ; à l’invasion d’une
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ue son vainqueur. Il deviendra le vassal de cette
suzeraine
, selon la règle des guerres féodales, tout comme si c’était lui qui a
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té quérir une fiancée pour Charles le Chauve, son
suzerain
. Accompagné du page, il va à Constantinople demander à l’empereur ses
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lointaine — d’une rivalité entre le vassal et son
suzerain
; — d’un conflit entre l’hommage dû au suzerain et l’hommage donné à
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n suzerain ; — d’un conflit entre l’hommage dû au
suzerain
et l’hommage donné à la femme ; — d’un mariage de consolation du vass
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phe, tandis que dans Girard, c’est la jalousie du
suzerain
. Ainsi dans le premier cas, la situation trouve un dénouement romanes
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illeur des cas par cette espèce de loyauté que le
suzerain
jadis accordait au vassal. Et ce n’est point qu’elle soit moins capab
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illeur des cas par cette espèce de loyauté que le
suzerain
jadis accordait au vassal. Et ce n’est point qu’elle soit moins capab
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es fils, ou « pariage », d’où perte d’autorité du
suzerain
) ; à une sorte de pré-Renaissance individualiste ; à l’invasion d’une
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s cantons suisses reçurent leurs libertés non des
suzerains
de la région, mais, par-dessus leur tête, du seul empereur. Leur libe
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l’honneur du chevalier et à la fidélité envers le
suzerain
, ment, se parjure et finalement perd la vie même), mais cet asserviss
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t rien, ce n’est pas seulement par respect de son
suzerain
(déjà trompé en fait), mais parce qu’à la force des lois et de sa fid