1
entier, il a bravement affirmé son unité. Car le
temps
n’est plus, où les jeunes gens se faisaient, avec sérieux, des âmes e
2
-être ne lui a-t-il manqué pour le devenir que le
temps
de méditer : il a quitté le collège jésuite pour la tranchée, puis «
3
étreinte du fauve merveilleux ». Il n’a pas eu le
temps
de se ressaisir, le sport prolongeant pour lui, d’une façon obsédante
4
n : les faits s’y pressent et s’y bousculent ; de
temps
à autre une notation d’artiste ou de psychologue se glisse dans leur
5
eu embourgeoisée… Disons plutôt que voici venu le
temps
de la moisson, — le temps des éditions d’œuvres complètes. g. « S.
6
lutôt que voici venu le temps de la moisson, — le
temps
des éditions d’œuvres complètes. g. « S. Fischer Verlag : Almanach
7
uer d’avoir conservé une vision générale de notre
temps
et un évident besoin d’impartialité. Son art bénéficie de cette visio
8
sans vertige sur ses abîmes. Simplicité de notre
temps
! Au-dessus de la trépidation immense des machines, un Saint-John-Per
9
littéraires, nos poètes respirent le même air du
temps
. Leur originalité se retrouve dans la manière dont ils tentent de fui
10
issement profond et la ruine. Mais certes, il est
temps
qu’une lueur de conscience inquiète quelques chefs, montre à quelques
11
ques autres, sont parmi les plus conscients de ce
temps
; mais si l’on songe aux bataillons de pâles opportunistes sans cultu
12
soulevées par une même tempête. L’unité de notre
temps
est en profondeur : c’est une unité d’inquiétude. Barrès et Gide : il
13
ssent pas de peindre leur déséquilibre. Il serait
temps
de faire la critique des méthodes et des façons de vivre autant que d
14
ndent mener les surréalistes, il n’a fallu que le
temps
pour une folie de s’emballer. La plupart des romans de jeunes qui se
15
rivains — se souviennent de penser en fonction du
temps
présent, soit qu’ils veuillent en améliorer les conditions, ou les tr
16
e notre existence… construire les villes de notre
temps
». Et je déplie ce plan d’une « ville contemporaine ». Pures géométri
17
tant d’autres désirs contradictoires ; au gré du
temps
, d’un sourire, d’un sommeil, tant de bonheurs ou de dégoûts étranges
18
s sur Proust, Pater et Stendhal. Certes, il était
temps
que l’on dénonce la confusion romantique de l’art avec la vie, qui em
19
ons un mythe prendre corps parmi les ruines de ce
temps
. Il fallait bien tirer quelque vertu d’une anarchie dont on ne veut p
20
rs certain but précis. Ou bien j’aurais juste le
temps
de le noter avant de partir. Ou bien je me mettrai à l’analyser plus
21
e faire mon autoportrait moral : je bouge tout le
temps
. Danger de faire mon autoportrait moral : je me compose plus laid que
22
par l’inévitable discours sur les difficultés du
temps
, en général, et sur celles en particulier qu’implique la publication
23
ses glabres et poux barbus », qui perdraient leur
temps
à recenser les incohérences pittoresques de ce petit livre. Quant à c
24
es l’objet de l’amour. Mais les jeunes gens de ce
temps
ne cultivent point cette fièvre. Et comme la morale ne sait plus leur
25
l’allure est rare autant que sympathique, dans le
temps
que sévit l’inflation littéraire la plus ridicule. Pourtant, qu’elle
26
rue et qui avait votre démarche. Mais, pendant ce
temps
, vous pouviez paraître enfin où mon désir surmené vous appelait encor
27
sir surmené vous appelait encore, haletant. Et le
temps
passait, à la fois si lent — jusqu’à l’arrivée du prochain métro, du
28
mon esprit. Peut-être que j’ai perdu la notion du
temps
. Je ne me souviens plus que de cette déception insupportable et défin
29
fois autour d’un feu et le contemplent un certain
temps
en silence. « Well ! », dit enfin Dardel. Les autres n’en pensent pas
30
c des surréalistes hétérodoxes. Il revint juste à
temps
pour assister à la cérémonie de la pose du point final de « Cinématom
31
e dans une lumière qui la métamorphose ; c’est un
temps
nouveau, et l’espace en relation se modifie pour maintenir je ne sais
32
Rougemont. Le Sens Critique. — Il y a un certain
temps
déjà que nous ne nous sommes revus. Mais je suis vos travaux avec int
33
x avec intérêt, et il m’a paru que depuis quelque
temps
… enfin, comment dirais-je… je me suis dit que je pourrais, en quelque
34
Seulement, mon cher Monsieur, nous n’avons pas le
temps
ces jours-ci, beaucoup trop à faire, beaucoup trop d’êtres et de chos
35
k à la cantonade : Qu’il vienne, qu’il vienne Le
temps
dont on s’éprenne ! Les œuvres les plus significatives de ce siècle
36
lac, certaines atmosphères délavées et sourdes. «
Temps
couvert, calme, légères précipitations » annonce le bulletin. Tiens,
37
sse en cinq ans de Baudelaire à Rubens. Il fut un
temps
où l’on put craindre que Charles Humbert ne devînt le chef d’une écol
38
e de l’Église. (Ici, il but une gorgée et prit un
temps
.) » Je vous fais grâce, poursuivit-il, de la chronique de ma vie de r
39
de plantation, le siècle ne sera plus malade, les
temps
seront guéris de leur crise, les valeurs auront retrouvé leur stabili
40
ême un ou deux petits phénomènes sociaux de notre
temps
que cette méthode ne suffirait pas à supprimer. Or, ils nous paraisse
41
est ailleurs. L’addition, s’il vous plaît. Il est
temps
de sortir de ce café et de ces jeux, simulacres de vie, qui sont à la
42
s importe véritablement n’est dicible. (Depuis le
temps
qu’on sait que la lettre tue ce qu’elle prétend exprimer ; depuis le
43
ettre tue ce qu’elle prétend exprimer ; depuis le
temps
qu’on l’oublie.) Vous me direz que la poésie, l’état poétique, est no
44
signaux de l’angoisse sur quoi se fondent, en ces
temps
, nos amitiés miraculeuses. Voici donc les seules révélations que j’
45
ands que les bienfaits que j’en escompte, il sera
temps
de songer sérieusement à m’en guérir. Vous me demanderez « alors » ce
46
et pour en accepter les conséquences. Et puis, de
temps
à autre, voici que nous parvient un signe d’amitié qui ne trompe pas.
47
générale de la vie mondiale. Toutes les forces du
temps
y concourent obscurément ; et, pour peu que cela continue, pour peu q
48
uestion de quelques années. Mais peut-être est-il
temps
encore. Ici et là, quelques cris s’élèvent dans le désert d’une époqu
49
ible progrès aurait-il fait fausse route ? Est-il
temps
encore de le détourner du désastre spirituel vers lequel il entraîne
50
complaisance générale à proclamer le désordre du
temps
. On a peur de certaines évidences, on préfère affirmer que tout est i
51
ion, enfin d’une première automobile fabriquée, à
temps
perdu, alors qu’il est simple mécanicien chez Edison. Il fonde tôt ap
52
la plus grave question qu’on puisse poser à notre
temps
. II. M. Ford a ses idées, ou la philosophie de ceux qui n’en veule
53
sant. Mais la nature humaine a des limites. Et le
temps
approche où elles seront atteintes. On peut se demander jusqu’à quel
54
té : La liberté consiste à travailler pendant le
temps
convenable et à gagner, par ce moyen, de quoi vivre convenablement to
55
réface, égale aux plus grands esprits de tous les
temps
. On me dira que Ford a mieux à faire que de philosopher. Je le veux.
56
s vérités essentielles ? Il semble bien que notre
temps
ait prononcé définitivement le divorce de l’esprit et de l’action.
57
utopique. Nous avons mieux à faire, il n’est plus
temps
de se désintéresser simplement des buts — si bas soient-ils — d’une c
58
ez certaines choses par votre souffrance… Mais le
temps
approche où vous n’aurez plus besoin de souffrir pour comprendre. Le
59
femme refusa d’abord les fleurs pour se donner le
temps
de regarder autour d’elle ; l’intérêt que nous ne sûmes pas dissimule
60
é magnifique et angoissante. Il mêle tout dans le
temps
et l’espace. Cent années et tous les visages aimés revivent dans cett
61
es hommes d’action les forces caractéristiques du
temps
— argent, races — et ses rares passions, qui sont la domination et la
62
mme un enfant sage que le monde lui donne, en son
temps
, sa petite part. On lui a expliqué qu’il fallait la mériter et tâcher
63
ntribué davantage que n’importe quel autre de mon
temps
à faire aboutir la standardization à sa fin logique, ne pourrait-il p
64
ent la virilité et le respect de soi était de son
temps
le souverain du monde. Tamerlan pour les anciens. Ford pour les moder
65
cela manque de chair. Et de rêve. Est-ce qu’en ce
temps
-là on ne se nourrissait vraiment que de petits mots d’esprit et de ma
66
les deux verres d’eau que le garçon renouvelle de
temps
à autre, à lire des potins tout en essuyant une moustache de crème fo
67
t assez longuement d’un des poètes auxquels notre
temps
doit vouer l’attention la plus grave — car il vécut dans ces marches
68
Hymnes une sérénité presque effrayante. Vient le
temps
où le sens de son monologue entre terre et ciel lui échappe. Il jette
69
ur, tout justement, nous fait comprendre, dans le
temps
même qu’il nous entr’ouvre le ciel, qu’il est bon qu’il y ait le mond
70
peu plus loin d’autres souvenirs attristés par le
temps
, des visages qui ne sont plus tout à fait les mêmes, des bonheurs qui
71
qu’il est bon de proposer à la réflexion de notre
temps
, ne fût-ce que pour faite honte à ceux qui sont encore capables d’une
72
évus et réduits à néant ici même ; mais — gain de
temps
— je n’aurai plus qu’à renvoyer aux lettres A ou B, selon. A. Réponse
73
minante de notre malaise. Il me fallut un certain
temps
pour m’habituer à cette idée. Je tenais cette clef et n’osais m’en se
74
valeur d’un témoignage, ni plus ni moins — il est
temps
que je fasse passer un petit examen aux principes de cette institutio
75
s l’avenir, d’une ou deux générations. Pendant ce
temps
elle s’aggrave, et nous voici avec l’héritage de cinquante ans de rad
76
us ne comprenons pas la plaisanterie et que notre
temps
est précieux. D’ailleurs, les enfants ne se plaignent pas, de quoi vo
77
d’en rendre compte de la même façon, dans le même
temps
. Contentons-nous de remarquer que ce principe est à la base du systèm
78
gavage, c’est qu’on ne peut laisser aux élèves le
temps
qu’il faut pour assimiler ce qu’ils apprennent. Ils sont forcés de gâ
79
plus longtemps possible, pour qu’on n’ait pas le
temps
de se rendre compte que tout cela est absurde. Pour qu’on n’ait pas l
80
ue tout cela est absurde. Pour qu’on n’ait pas le
temps
d’écouter la nature qui répète par toutes ses voix, d’un milliard de
81
açons, que c’est absurde. Pour qu’on n’ait pas le
temps
de découvrir la Liberté9, parce que celui qui l’a embrassée une fois,
82
nstitue la plus grande force antireligieuse de ce
temps
. L’instruction religieuse qui prend les enfants au sortir de l’école
83
ut entier. Je distingue dans cette opération deux
temps
: d’abord critiquer ce qui est — par la comparaison avec ce qui fut,
84
et de l’anarchie que les génies directeurs de ce
temps
ont inspiré à beaucoup d’entre nous — encore que peu l’avouent. Car d
85
longtemps à ces idées antidémocratiques : il est
temps
qu’elles débordent ce cercle étroit et distingué. Il y a de grands ba
86
maintenant, je vais m’y prendre pour préparer les
temps
nouveaux. Énorme question. Aurai-je la naïveté non moins énorme d’esq
87
re — nouvel être. Notre époque serait le deuxième
temps
d’une de ces triades. Son rationalisme nie l’être sous toutes ses for
88
ou bien c’est qu’elles sont déjà mortes. Mais le
temps
vient où elles renaîtront à une vie nouvelle et plus complète, à un d
89
rer la raison. Je crois que nous approchons de ce
temps
. Et que le véritable progrès veut qu’on s’attaque à tout ce qui entra
90
te danse de Saint-Guy politique dont rien de leur
temps
ne pouvait offrir la moindre préfiguration ? Eh bien ! induisez de ce
91
de) et les philosophes13 les mieux informés de ce
temps
s’accordent sur un point : le salut de l’Europe est lié à la naissanc
92
e le goût de la nature. Mais qu’on nous laisse le
temps
de la regarder. De faire connaissance. Je ne sais s’il est très exagé
93
rez bien. Cela se fera sans vous. Déjà revient le
temps
des mages : ils comprennent les théories d’Einstein, ils composent de
94
évus et réduits à néant ici même ; mais — gain de
temps
— je n’aurai plus qu’à renvoyer aux lettres A ou B, selon. A. Réponse
95
minante de notre malaise. Il me fallut un certain
temps
pour m’habituer à cette idée. Je tenais cette clef et n’osais m’en se
96
valeur d’un témoignage, ni plus ni moins — il est
temps
que je fasse passer un petit examen aux principes de cette institutio
97
s l’avenir, d’une ou deux générations. Pendant ce
temps
elle s’aggrave, et nous voici avec l’héritage de cinquante ans de rad
98
us ne comprenons pas la plaisanterie et que notre
temps
est précieux. D’ailleurs, les enfants ne se plaignent pas, de quoi vo
99
d’en rendre compte de la même façon, dans le même
temps
. Contentons-nous de remarquer que ce principe est à la base du systèm
100
gavage, c’est qu’on ne peut laisser aux élèves le
temps
qu’il faut pour assimiler ce qu’ils apprennent. Ils sont forcés de gâ
101
plus longtemps possible, pour qu’on n’ait pas le
temps
de se rendre compte que tout cela est absurde. Pour qu’on n’ait pas l
102
ue tout cela est absurde. Pour qu’on n’ait pas le
temps
d’écouter la nature qui répète par toutes ses voix, d’un milliard de
103
açons, que c’est absurde. Pour qu’on n’ait pas le
temps
de découvrir la Liberté 9, parce que celui qui l’a embrassée une fois
104
nstitue la plus grande force antireligieuse de ce
temps
. L’instruction religieuse qui prend les enfants au sortir de l’école
105
ut entier. Je distingue dans cette opération deux
temps
: d’abord critiquer ce qui est — par la comparaison avec ce qui fut o
106
t de l’anarchie que les génies destructeurs de ce
temps
ont inspiré à beaucoup d’entre nous — encore que peu l’avouent. Car d
107
longtemps à ces idées antidémocratiques : il est
temps
qu’elles débordent ce cercle étroit et distingué. Il y a de grands ba
108
maintenant, je vais m’y prendre pour préparer les
temps
nouveaux. Énorme question. Aurai-je la naïveté non moins énorme d’esq
109
re — nouvel être. Notre époque serait le deuxième
temps
d’une de ces triades. Son rationalisme nie l’être sous toutes ses for
110
ou bien c’est qu’elles sont déjà mortes. Mais le
temps
vient où elles renaîtront à une vie nouvelle et plus complète, à un d
111
rer la raison. Je crois que nous approchons de ce
temps
. Et que le véritable progrès veut qu’on s’attaque à tout ce qui entra
112
te danse de Saint-Guy politique dont rien de leur
temps
ne pouvait offrir la moindre préfiguration ? Eh bien ! induisez de ce
113
e) et les philosophes 13 les mieux informés de ce
temps
s’accordent sur un point : le salut de l’Europe est lié à la naissanc
114
e le goût de la nature. Mais qu’on nous laisse le
temps
de la regarder. De faire connaissance. Je ne sais s’il est très exagé
115
rez bien. Cela se fera sans vous. Déjà revient le
temps
des mages : ils comprennent les théories d’Einstein, ils composent de
116
isonnier de la nuit (avril 1930)o I Depuis le
temps
qu’on tire du canon à son perdu depuis le temps que sonnent les marée
117
e temps qu’on tire du canon à son perdu depuis le
temps
que sonnent les marées à flots perdus sous la coupole errante des pri
118
i fait s’envoler les ballons ?) 2. En vérité, ce
temps
est peu propice au mépris et à l’adoration : où que se portent nos re
119
me : les êtres changent trop vite, je n’ai pas le
temps
de me laisser envoûter ou de les rendre esclaves, hors de quoi je ne
120
ile au corridor, — à Paris. Bientôt… Mais il est
temps
de mettre à ces fariboles un terme19. J’ai du solide à équarrir. Et a
121
imerais lire un peu. Mes auteurs ? Goethe en tout
temps
; Rodolphe Toepffer (admiré par Goethe) ou Jérôme Cardan (xvie siècl
122
out y a son écho le plus pur. Le voyage trompe un
temps
cette angoisse. J’irai chercher moi-même, me suis-je dit, je ferai to
123
en oui : je me ferai un mérite de perdre tout mon
temps
, si toutefois perdre conserve ici le sens qu’il a pris dans ce monde,
124
ai à chercher mon bien de midi à quatorze heures,
temps
qu’ils réservent à la mastication, entre deux séries d’heures de trav
125
, — c’est alors ce qu’on appelait un paradoxe, du
temps
des petites manières. Cependant, la réalité d’un pays apparaissant en
126
ue ; je vous conseille de n’y plus penser quelque
temps
… Car on ne trouve vraiment que ce qu’on a consenti de ne pas trouver
127
nt ne point songer ici au génie qui, dans le même
temps
, figure l’antithèse de Hölderlin : l’« économie » d’un Goethe, bien s
128
es lueurs réminiscentes. Ce sont les quatrains du
temps
de la folie, poèmes véritablement « posthumes », que Pierre Jean Jouv
129
e lueur jaune, ne sachant plus en quel endroit du
temps
tu vis, — c’en est fait, toutes choses ont revêtu cet air inaccoutumé
130
oit, ni même par lui, — mais à cet endroit, en ce
temps
… Qui sait si tu ne l’as pas reçue ? Une qualité, une tendresse, quelq
131
le « conforme » au vrai. Mais n’est-il pas grand
temps
de dépasser une réaction de vulgarité non moins artificielle que le l
132
e que tout chrétien conscient des problèmes de ce
temps
, souscrirait aux critiques que M. Nizan fait à l’actuelle civilisatio
133
’est donc qu’il y en a ? avez-vous dit. Depuis le
temps
qu’on cherchait à nous faire croire qu’une origine protestante était
134
type Lénine ou Ford. Soucieux de comprendre notre
temps
avant de le condamner ou de l’absoudre, défenseur convaincu d’une spi
135
e, est un des livres les plus significatifs de ce
temps
. Non pas que nous manquions de témoignages sur les conditions d’exist
136
n entreprise. C’est même un des malheurs de notre
temps
, que l’action devenue trop rapide suppose une cécité partielle chez c
137
erait la vie et toutes ses manifestations dans le
temps
. Il était ressuscité de l’abîme du désespoir et revenu au monde merve
138
t l’un des secrets de sa puissance. ⁂ Mais il est
temps
de tirer de ce livre une conclusion capitale qui, sans doute, fut l’o
139
n des écrivains les plus justement célèbres de ce
temps
, elle aura du moins le mérite de la spontanéité, qualité dont Gide ai
140
le, c’est qu’elle était peut-être plus chaste. Au
temps
où le domaine intérieur du recueillement et de l’adoration lui demeur
141
valables, à nos yeux, qui aient été émis en leur
temps
. La critique la plus moderne les confirme et les répète bien souvent
142
, génial disciple du Danois, et dont il est grand
temps
qu’on nous traduise quelques essais théologiques. L’œuvre de Rudolf K
143
assner donne la sensation à peu près unique en ce
temps
d’une pensée autoritaire. Entendons que pour lui, penser n’est pas se
144
manquer de libérer des forces créatrices. Or les
temps
vont nous y contraindre. Que rien ne soit plus favorable à l’art que
145
ction serait d’exprimer notre civilisation, en un
temps
où elle se trouve brutalement mise en question, posent eux-mêmes si p
146
miliation, dans l’effroi ou dans la violence ? Le
temps
vient cependant où la métaphysique se posera ou sera niée en termes c
147
expliqués à la lumière des Écritures. La Fin des
Temps
est proche, il faut en témoigner. À tous il tend la Parole « morte au
148
férences du récit, surimpressions, changements de
temps
au cours d’une phrase, sont ici largement mis en œuvre mais toujours
149
d’une telle œuvre, datée de 1919 et reparue en un
temps
de crise, qu’elle en revêt une actualité accidentelle : c’est en quel
150
que sorte le contraire qui est vrai ; c’est notre
temps
qui revêt une actualité7 et une réalité véritables du fait de la cris
151
mystérieux de la forme mythique, le poète en tout
temps
a le pouvoir de le susciter dans son œuvre, comme le mystique dans sa
152
ne s’est même pas posé la question. La coutume du
temps
est de s’enrichir : modeste, il s’y conforme. « … Et l’on s’attire po
153
thique, et qui manifeste seulement l’égarement du
temps
. « L’Éthique ne commence pas dans une ignorance qu’il faudrait muer e
154
e Signe de la condition humaine déchirée entre le
Temps
et l’Éternité. 1. Kierkegaard : « Conclusion peu scientifique à la
155
nitié dans sa jeunesse, commence d’écrire vers ce
temps
, mais, la fièvre tombée, poursuivra durant toute sa vie une « activit
156
me, c’est-dire la similitude essentielle, hors du
temps
, qui paraît dans ces deux expériences, à mesure qu’on les abstrait de
157
eu ne le consume », écrit un de ses amis, vers ce
temps
. « Goethe vit sur un perpétuel pied de guerre et de révolte psychique
158
fond renoncement ; même si la passion l’occupe un
temps
, c’est l’action, la Tätigkeit — le grand mot goethéen — qui triompher
159
. Tous deux réalisent le renoncement, le deuxième
temps
de cette dialectique, dans un mouvement que sa violence rend unique :
160
l’âme du jeune ministre de 32 ans, adonné vers ce
temps
au plus dur effort d’organisation de son silence intérieur. Période d
161
baldienne. Mais chez Goethe, c’est la longueur du
temps
qui les dénoncera. Et cette fameuse sérénité de sa vieillesse, ce n’e
162
les portes du Royaume des Cieux. Il reste que les
temps
nous pressent de toutes parts au choix, jusque dans nos admirations,
163
s, victimes de valeurs sentimentales héritées des
temps
révolus, prenons garde de nous laisser convaincre par les seuls éclat
164
Ainsi Comme on vit mal comme on vit peu de
temps
au seul désir tant de corps refusés au seul plaisir un seul ange
165
ar l’apostolat du comte de Zinzendorf. C’était le
temps
du réveil sentimental et mystique dans une Allemagne luthérienne rava
166
e par l’Aufklärung et le rationalisme. C’était le
temps
aussi du « Sturm und Drang » auquel Goethe devait donner l’expression
167
quoi l’on reconnaît l’intellectuel qui a pris son
temps
. Mais ce temps, où le prendre en conscience, et à qui ? De toutes par
168
naît l’intellectuel qui a pris son temps. Mais ce
temps
, où le prendre en conscience, et à qui ? De toutes parts ce serait tr
169
ionnaire, franchement acceptée, de l’autre. Notre
temps
est celui de la violence, inéluctable. Climat salubre des aventures s
170
moderne, illustre avec un talent qu’il n’est plus
temps
de discuter, une position morale exemplairement ambiguë. Rien de plus
171
On serait en droit d’exiger d’un critique de son
temps
qu’il déclare ce qu’il attend de l’homme. Après quoi seulement l’on d
172
rait l’ordre de grandeur du grief qu’il fait à ce
temps
. C’est ce qu’en vain l’on cherche au cours de cette suite de messages
173
e voient pas encore qu’il faut choisir. Or, notre
temps
ne comporte qu’un choix profond : christianisme ou marxisme. Ce qui r
174
montre un esprit averti des vraies valeurs de ce
temps
. Il réfute MM. Berl et Guéhenno, sur la question de la culture dans s
175
reuses pour l’ordre établi. « Nous vivons dans un
temps
où les philosophes s’abstiennent. Ils vivent dans un état de scandale
176
tembre 1932)g Si dans tous les écrits de notre
temps
il est question de bien, de mal, de vice et de vertu, de péché même,
177
nde fabriqué pour leur usage par les hommes de ce
temps
est à tous points de vue le plus irrespirable à l’homme. 2° Les fonde
178
et ordre d’attester avec l’un des prophètes de ce
temps
, que la raison d’un homme n’est pas sa raison d’être : « Cogitor, erg
179
uples calvinistes ont été les plus « actifs » des
temps
modernes. Il s’est même produit ceci (corruptio optimi pessima) que c
180
e à elle-même ? La dialectique historique à trois
temps
est une arbitraire projection dans les choses d’un mécanisme de « l’i
181
ux vos idées, y croyez-vous ? », les hommes de ce
temps
n’aiment pas répondre, car c’est une question personnelle. Une mise e
182
vint pourtant que certaines, selon l’égarement du
temps
, tentèrent de vivre par elles-mêmes. Elles retirent les parcs qui les
183
rdant à cette géographie sentimentale, j’avais un
temps
conçu l’idée d’établir une Carte du Tendre de la nouvelle Europe cent
184
la tentation du pittoresque et défini, au goût du
temps
, les frontières de certains pays dont on venait à peine de reconnaîtr
185
traduise, en vertu d’une convention qu’il serait
temps
de réviser, par « démesure » et « confusion » ? Car il est trop certa
186
es dont la synthèse constituerait la gloire de ce
temps
, et, accessoirement, notre salut. Parmi les traits tout quotidiens
187
xion concrète qui exalte la vie ; et dans le même
temps
, un jugement abstrait, qui la tue. Le sentimentalisme n’est pas du to
188
s yeux, c’était la guerre. Brève nuit d’août, le
temps
d’un peu se souvenir. Et bientôt paraîtra l’aube dure. Alors nous ent
189
ez certaines choses par votre souffrance… Mais le
temps
approche où vous n’aurez plus besoin de souffrir pour comprendre. Le
190
femme refusa d’abord les fleurs pour se donner le
temps
de regarder autour d’elle ; l’intérêt que nous ne sûmes pas dissimule
191
é magnifique et angoissante. Il mêle tout dans le
temps
et l’espace. Cent années et tous les visages aimés revivent dans cett
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out y a son écho le plus pur. Le voyage trompe un
temps
cette angoisse. J’irai chercher moi-même, me suis-je dit, je ferai to
193
en oui : je me ferai un mérite de perdre tout mon
temps
, si toutefois perdre conserve ici le sens qu’il a pris dans ce monde,
194
ai à chercher mon bien de midi à quatorze heures,
temps
qu’ils réservent à la mastication, entre deux séries d’heures de trav
195
, — c’est alors ce qu’on appelait un paradoxe, du
temps
des petites manières. Cependant, la réalité d’un pays apparaissant en
196
ue ; je vous conseille de n’y plus penser quelque
temps
… Car on ne trouve vraiment que ce qu’on a consenti de ne pas trouver
197
e lueur jaune, ne sachant plus en quel endroit du
temps
tu vis, — c’en est fait, toutes choses ont revêtu cet air inaccoutumé
198
oit, ni même par lui, — mais à cet endroit, en ce
temps
. Qui sait si tu ne l’as pas reçue ? Une qualité, une tendresse, quelq
199
t assez longuement d’un des poètes auxquels notre
temps
doit vouer l’attention la plus grave — car il vécut dans ces marches
200
Hymnes une sérénité presque effrayante. Vient le
temps
où le sens de son monologue entre terre et ciel lui échappe. Il jette
201
ur, tout justement, nous fait comprendre, dans le
temps
même qu’il nous entrouvre le ciel, qu’il est bon qu’il y ait la terre
202
nir un. — Parmi ces gens d’ici, qui prennent leur
temps
. Parmi ces arbres. 26 mai 1929 Curieux comme ces lectures que l
203
e cite ses vers en guise de proverbes à propos du
temps
ou des affaires locales ; mais les bourgeois de Meister parlent exact
204
es chiens de tous les pays). Au bout d’un certain
temps
, et sans doute à cause de ce que je venais d’écrire, la faim me prit
205
ois, oui je crois bien que je sens la vie tout le
temps
… 15 juillet 1929 Le père Reinecke me félicite de ma bonne mine,
206
vide, la mèche se consume. Bois du lait, perds du
temps
, bats les lisières du sommeil. Ou bien descends les bras collés au co
207
nt le désir et la conscience. De là des pertes de
temps
; mais de là aussi les inventions destinées d’abord à les combler et
208
endre d’une telle absence, qui vient au lieu d’un
temps
étrange et plus pesant que nulle part. Me voici tout environné de vil
209
se qui publie ces articles, me paraissaient en ce
temps
-là plus inquiétants que le fusil de chasse de mes hôtes prussiens. Et
210
citadines. C’est dans les villes qu’on parle des
temps
nouveaux. Et l’on voit bien pourquoi les intellectuels, les ouvriers,
211
me : les êtres changent trop vite, je n’ai pas le
temps
de me laisser envoûter ou de les rendre esclaves, hors de quoi je ne
212
érents. C’est pourquoi vous admettez que « beau »
temps
est le contraire de « mauvais » temps, et vous n’avez jamais cherché
213
ue « beau » temps est le contraire de « mauvais »
temps
, et vous n’avez jamais cherché ce que doit être le « bon » temps, ni
214
n’avez jamais cherché ce que doit être le « bon »
temps
, ni si les tempêtes sont « belles ». C’est pourquoi vous pensez encor
215
nt toujours religieux, alors que les femmes de ce
temps
sont seulement sournoises. Sonnette. — Lord Artur, vous m’amusez bea
216
us, aucun n’importe, sinon celui qui dans le même
temps
se passe à l’intérieur d’un être. Ainsi tout est changé, mais peu le
217
Sonnette. — J’aime vos histoires, Lord Artur. (Un
temps
.) — Dites-moi, Lord Artur, si je pleurais, quel temps ferait-il pour
218
s.) — Dites-moi, Lord Artur, si je pleurais, quel
temps
ferait-il pour vous ? Lord Artur. — … Le beau mot : courtisane… Ce n
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vint pourtant que certaines, selon l’égarement du
temps
, tentèrent de vivre par elles-mêmes. Elles retirent les parcs qui les
220
rdant à cette géographie sentimentale, j’avais un
temps
conçu l’idée d’établir une Carte du Tendre de la nouvelle Europe cent
221
la tentation du pittoresque et défini, au goût du
temps
, les frontières de certains pays dont on venait à peine de reconnaîtr
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traduise, en vertu d’une convention qu’il serait
temps
de réviser, par « démesure » et « confusion » ? Car il est trop certa
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es dont la synthèse constituerait la gloire de ce
temps
, et, accessoirement, notre salut. Parmi les traits tout quotidiens de
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xion concrète qui exalte la vie ; et dans le même
temps
, un jugement abstrait, qui la tue. Le sentimentalisme n’est pas du to
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es yeux, c’était la guerre. Brève nuit d’août, le
temps
d’un peu se souvenir. Et bientôt paraîtra l’aube dure. Alors nous ent
226
out y a son écho le plus pur. Le voyage trompe un
temps
cette angoisse. J’irai chercher moi-même, me suis-je dit, je ferai to
227
e lueur jaune, ne sachant plus en quel endroit du
temps
tu vis, — c’en est fait, toutes choses ont revêtu cet air inaccoutumé
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oit, ni même par lui, — mais à cet endroit, en ce
temps
. Qui sait si tu ne l’as pas reçue ? Une qualité, une tendresse, quelq
229
se qui publie ces articles, me paraissaient en ce
temps
-là plus inquiétants que le fusil de chasse de mes hôtes prussiens. Qu
230
citadines. C’est dans les villes qu’on parle des
temps
nouveaux. Et l’on voit bien pourquoi les intellectuels, les ouvriers,
231
t assez longuement d’un des poètes auxquels notre
temps
doit vouer l’attention la plus grave — car il vécut dans ces marches
232
Hymnes une sérénité presque effrayante. Vient le
temps
où le sens de son monologue entre terre et ciel lui échappe. Il jette
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ur, tout justement, nous fait comprendre, dans le
temps
même qu’il nous entr’ouvre le ciel, qu’il est bon qu’il y ait la terr
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nir un. — Parmi ces gens d’ici, qui prennent leur
temps
. Parmi ces arbres. 26 mai 1929 Curieux comme ces lectures que l
235
e cite ses vers en guise de proverbes à propos du
temps
ou des affaires locales ; mais les bourgeois de Meister parlent exact
236
n soi, et qui n’est pas encore « arrivé » dans le
temps
. Les trois lettres sont timbrées d’hier, deux à Genève dans la matiné
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es chiens de tous les pays). Au bout d’un certain
temps
, et sans doute à cause de ce que je venais d’écrire, la faim me prit
238
ois, oui je crois bien que je sens la vie tout le
temps
… 15 juillet 1929 Le père Reinecke me félicite sur ma bonne mine
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vide, la mèche se consume. Bois du lait, perds du
temps
, bats les lisières du sommeil. Ou bien descends les bras collés au co
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nt le désir et la conscience. De là des pertes de
temps
; mais de là aussi les inventions destinées d’abord à les combler et
241
endre d’une telle absence, qui vient au lieu d’un
temps
étrange et plus pesant que nulle part. Me voici tout environné de vil
242
oins manifeste, de cette suite d’entrevisions des
temps
mêlés — « Ce présent que je vis déjà comme un passé dans le futur que
243
, les souvenirs de notre enfance. Et voici que ce
Temps
Perdu, tout d’un coup, est encore plus proche : c’est l’an passé, c’e
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r nos soucis, nos plaisirs personnels. Combien de
temps
encore, combien de semaines pourrons-nous goûter ce répit, et sentir
245
il sait bien que c’est fini. Brève dispense, le
temps
d’un peu se souvenir… Il faut se lever. Il faut entrer résolument dan
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grand jour du siècle mécanique, accepter pour un
temps
sa loi, en préservant, s’il se peut, dans nos cœurs, ce droit d’aimer
247
e sera notre jugement au dernier jour de tous les
temps
. Karl Barth nous le disait l’autre jour à Tavannes où nous avions don
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et non pas tel ou tel démon qu’il nous délègue de
temps
à autre. Le combat que nous devrons peut-être engager militairement c
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jalouse d’un vieil arbre — il était vieux déjà du
temps
de notre enfance, et notre possession la plus tenace, il nous réduisa
250
ique, près de l’escalier, qui basculait un peu du
temps
de mon enfance. (On ne l’a donc jamais recimentée ?) Pourquoi faire c
251
voici le soir, nous volons contre le soleil et le
temps
coule deux fois plus vite. La stratosphère se dore. Des cumulus élève
252
e pas d’élégance. Une dame qui vient de passer le
temps
de la guerre en Amérique frémit de toutes ses fourrures et se récrie
253
oits bleus, des toits roux et des murs couleur du
temps
, où quelques taches de rose clair ou de noir achèvent de composer une
254
employés intacte, une fois qu’on leur a laissé le
temps
de revenir à leur naturel. (Et ce n’est pas toujours au galop.) Les q
255
ns mes jugements. J’arrive à peine. Le mauvais
temps
qui vient Neuchâtel-Paris, décembre 1946 Souffrir, en soi, n’est p
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ont l’illusion que le drame est terminé et que le
temps
de faire des comptes est arrivé. Or le drame continue, c’est trop cla
257
ts bien nourris. Ni même qu’on dise merci tout le
temps
, à tout propos, cinq ou six fois pendant l’achat d’un timbre, par exe
258
ays, mais ne suffisent plus à le protéger. Il est
temps
que les Suisses découvrent que pécher par défaut, dans ce temps dur,
259
Suisses découvrent que pécher par défaut, dans ce
temps
dur, est plus grave que pécher par excès. On ne saurait exagérer la p
260
eçon de style de l’âme pour affronter les mauvais
temps
qui viennent. Ils le savaient, ils acceptaient ce fait, et posaient l
261
ce village où je suis né ; mesurer mon âge et le
Temps
. Mais la vie, mais ce train m’emportent. La parole est encore à ce qu
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sait, les radicaux triomphaient partout. Il était
temps
d’adopter l’heure de Berne. Et ce fut 1848.
263
au loin l’harmonique et qui fait vibrer tous les
temps
, créant notre avenir aussi, parce qu’il ouvre l’attente ardente de sa
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d’au-delà de mon petit pays, dans l’espace et le
temps
d’une plus vaste patrie. Les perspectives changent à vue, vertige et
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spectives changent à vue, vertige et grisaille du
temps
. Une lignée, une famille parmi d’autres… Je la voyais dans son canton
266
ne main sur la gorge opulente, vint de Béziers au
temps
des dragonnades. Parmi ses ancêtres : Mirman, défenseur de la foi hug
267
… Et le rêve s’éteint, guirlande morte, un peu de
temps
diaphane à l’horizon. Paysage emphatique et sombre, tout cerné de pro
268
J’ai l’ennui, tu t’encoubles, il aurait meilleur
temps
, on veut d’jà bien ça faire, vous voyez pas jour, ils n’en peuvent ri
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; dans lequel s’encoubler est plaisant, meilleur
temps
utile, le reste mauvais ou atroce.) Mais l’accent, c’est bien autre c
270
mbrables moyens qu’il a inventés pour « gagner du
temps
» ? Il semble que tout ce que fait l’humanité se retourne contre elle
271
s Français ne le furent jusqu’à ces tout derniers
temps
. Et c’est là que gît l’explication du goût pour l’idéologie que manif
272
d’ailleurs purement intellectuelles la plupart du
temps
, et le goût des « romans qui posent des problèmes ». On appelait cela
273
nde partie par des hommes qui n’avaient pas eu le
temps
de se cultiver, est caractérisée par une facilité foncière et bien dé
274
lque dix ans, les premières Explications de notre
temps
. Et depuis lors, que de volumes à grand succès qui pourraient reprend
275
e diversité. Sort menacé, comme il le fut de tout
temps
, certes, mais de nos jours, plus visiblement, plus universellement. Q
276
« ramasseurs de disciples ». Ne perdons pas notre
temps
à polémiquer sur des épithètes passe-partout. Je voudrais simplement
277
du monde. Nous ne l’avons pas cru longtemps, — le
temps
de nous souvenir de la guerre. Aujourd’hui, des imprécations montent
278
ons de l’avenir. L’office de l’Église est en tout
temps
de dire au monde : Tu ne dois pas ! Mais c’est à la foi seule de me d
279
os églises, avec une virulence sourde, attisée de
temps
à autre par un sermon courageusement moralisateur2, ou résolument ant
280
e qu’un ordre qui me dit, à tel endroit précis du
temps
et de l’espace : voici ce que tu dois faire. À celui qui demande : q
281
emporaines1 ? L’une des caractéristiques de notre
temps
, c’est sans doute le besoin qu’il a de mettre en question les questio
282
Le communisme est le véritable humanisme de notre
temps
. La seule tentative pleinement consciente et avouée pour soustraire l