1 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Henry de Montherlant, Chant funèbre pour les morts de Verdun (mars 1925)
1 e, c’est une paix que travaillerait le levain des vertus guerrières. « Il faut que la paix, ce soit vivre. » Par tout un livre
2 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Miguel de Unamuno, Trois nouvelles exemplaires et un prologue (septembre 1925)
2 umour léger, notation suggestive, telles sont les vertus de sa critique. Ce n’est que dans sa discrétion à louer une grande œu
3 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Simone Téry, L’Île des bardes (décembre 1925)
3 mentaires parfois un peu copieux ; mais elle a la vertu de rendre contagieuse la curiosité de l’auteur à l’endroit de cette â
4 1926, Articles divers (1924–1930). Conférence de René Guisan « Sur le Saint » (2 février 1926)
4 ne commence qu’aux limites les plus hautes de la vertu . Dans ce sens, il ne peut exister de saint véritable. Il n’y a pas de
5 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Adieu, beau désordre… (mars 1926)
5 stes. Égoïstes avec une profonde conviction ; par vertu . Ce qui n’a rien d’étonnant : ils ne sont que les projections du moi
6 ections du moi de leurs auteurs. Or l’égoïsme est vertu cardinale pour le créateur. Mais quel est ce besoin si général de s’i
7 légitime à leurs yeux, mais « tabou » ; et c’est vertu que de favoriser son expansion. — Mais je trouve en moi ordre et déso
8 et qui consiste à pousser à l’extrême certaines «  vertus  », les pousser jusqu’à l’absurde. Surenchère morale dont le début de
9 n. Ainsi, c’est par humilité qu’on renoncera à la vertu , sous prétexte qu’elle pousse à l’orgueil ; c’est par sincérité qu’on
10 considérer un certain immoralisme comme la seule vertu digne d’une élite. Tel est l’état d’esprit de la plupart de nos jeune
11 intérêt6… » c’est proprement la perversion d’une vertu qui se brûle elle-même. Je ne vais point nier la fécondité psychologi
12 si proche de certain mysticisme. Mais pousser une vertu particulière jusqu’à ses dernières conséquences suppose qu’on ait per
6 1926, Articles divers (1924–1930). Confession tendancieuse (mai 1926)
13 trouver l’instinct le plus profond de l’homme, la vertu conservatrice qui ne peut dicter que les gestes les plus favorables.
14 n’est pas encore parfait cet instinct qui est la Vertu . Ma vertu est de chercher cette Vertu ; de me replacer dans le sens d
15 encore parfait cet instinct qui est la Vertu. Ma vertu est de chercher cette Vertu ; de me replacer dans le sens de ma vie ;
16 qui est la Vertu. Ma vertu est de chercher cette Vertu  ; de me replacer dans le sens de ma vie ; de rendre toutes mes forces
7 1926, Articles divers (1924–1930). Les Bestiaires, par Henry de Montherlant (10 juillet 1926)
17 es par des forces qui se lèvent. Car telle est la vertu de ce livre, qu’on l’éprouve d’abord trop vivement pour le juger. L’a
8 1926, Journal de Genève, articles (1926–1982). Le Dépaysement oriental (16 juillet 1926)
18 u difficile oubli de soi-même nous avons fait une vertu . Eux, ils l’ont rendu facile et en ont fait un plaisir. » Et encore c
9 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). André Malraux, La Tentation de l’Occident (décembre 1926)
19 s. (Neurasthénie, ce mal de l’Occident.) Et notre vertu suprême, aussi, est douloureuse : le sacrifice. Sans doute, cette « a
10 1926, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Paradoxe de la sincérité (décembre 1926)
20 ruines de ce temps. Il fallait bien tirer quelque vertu d’une anarchie dont on ne veut pas avouer qu’elle est plus nécessaire
21 ourage moral, nous avons élevé à la hauteur d’une vertu première — et qui légitime tous les dénis de morale à quoi nous oblig
22 issait le plus sincère. » La sincérité spontanée, vertu moderne en qui renaît un mythe rousseauiste, inspire, explique un vas
11 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Louis Aragon, le beau prétexte (avril 1927)
23 souffles à peine parfumés, les vices enlacés aux vertus , c’est un ricanement splendide comme un éclat de rire de condamné à m
12 1927, Articles divers (1924–1930). Jeunes artistes neuchâtelois (avril 1927)
24 e monde où tous les extrémismes sont prônés comme vertus cardinales, et qui forme ailleurs le premier public des jeunes artist
13 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Récit du pickpocket (fragment) (mai 1927)
25 r vie, car ils aimaient en moi par-dessus tout la vertu que je leur devais. Pourtant, je ne détournai pas mes yeux des yeux d
26 -on pas dérobé des années de joie au profit d’une vertu que tout en moi reniait obscurément. Je sentais bien que le ressort s
27 ment. Je sentais bien que le ressort secret de la vertu dans laquelle on m’avait emprisonné c’était un bas opportunisme socia
14 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. Avant-propos
28 oit de juger ces faits ; 2° qu’ils ne peuvent, en vertu même de leur scepticisme quant à la valeur réformatrice des idées, m’
15 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 2. Description du monstre
29 d progrès sur la Nature. Quelle peut bien être la vertu éducatrice d’un tel milieu, moral et matériel ? L’école publique, tel
16 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 3. Anatomie du monstre
30 ui vraiment ne péchait point par l’excès de cette vertu . La discipline primaire forme des gobeurs et des inertes, fournit des
31 ement tout entier soit occasion de développer les vertus sociales de l’élève. « Une classe est une société en miniature. » Cec
32 e peut pas exiger qu’il soit tout de noblesse, de vertu et de grandeur. Mais on peut s’étonner de voir qu’il n’est que ridicu
17 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 6. La trahison de l’instruction publique
33 ent. Je ne veux pas me poser ici en défenseur des vertus patriarcales. Mais je m’adresse aux démocrates convaincus, partisans
18 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). Avant-propos
34 oit de juger ces faits ; 2° qu’ils ne peuvent, en vertu même de leur scepticisme quant à la valeur réformatrice des idées, m’
19 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 2. Description du monstre
35 d progrès sur la Nature. Quelle peut bien être la vertu éducatrice d’un tel milieu, moral et matériel ? L’école publique, tel
20 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 3. Anatomie du monstre
36 ui vraiment ne péchait point par l’excès de cette vertu . La discipline primaire forme des gobeurs et des inertes, fournit des
37 ement tout entier soit occasion de développer les vertus sociales de l’élève. « Une classe est une société en miniature. » Cec
38 e peut pas exiger qu’il soit tout de noblesse, de vertu et de grandeur. Mais on peut s’étonner de voir qu’il n’est que ridicu
21 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 6. La trahison de l’instruction publique
39 ent. Je ne veux pas me poser ici en défenseur des vertus patriarcales. Mais je m’adresse aux démocrates convaincus, partisans
22 1930, Articles divers (1924–1930). Au sujet « d’un certain esprit français » (1er mai 1930)
40 bien simple, si vous persistez à dédaigner cette vertu qu’il est vraiment trop facile de nommer l’avarice française, il vous
23 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie I (octobre 1930)
41 même extraordinaire. Celui qui ne croit pas à la vertu des noms reste prisonnier de ses sens ; mais celui-là est véritableme
42 is bien se réfugie dans sa particulière véracité, vertu décevante comme ce qui ne ressemble à rien, gênante comme un cadeau d
24 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Littérature alpestre (juillet 1931)
43 nter à bon marché, et personne ne croit plus à la vertu de simulacres à ce point galvaudés. (Un Montherlant lui-même, récemme
25 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). André Gide ou le style exquis (à propos de Divers) (octobre 1931)
44 une sourdine. Car il sait que la modestie est la vertu de choix du classicisme. Et qu’il est le dernier de nos classiques… P
45 ol de nuit, non déshumanisé certes, s’élève à une vertu surhumaine. Je crois que ce qui me plaît surtout dans ce récit frémis
46 u’il n’aille pas croire pourtant que désormais la vertu fera prime, les vices ayant épuisé leurs saveurs. La question n’est p
26 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Signes parmi nous, par C. F. Ramuz (janvier 1932)
47 a d’insolite, ce n’est pas tant sa forme que les vertus qu’elle suppose : la sobriété, la solidité, le manque d’ironie, la bo
27 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Goethe, chrétien, païen (avril 1932)
48 éalisation, d’actualisation de la pensée, dont la vertu et la grandeur devraient s’imposer à nous tous. Goethe inutilisable,
28 1932, Articles divers (1932-1935). Sur la violence bourgeoise (15 mai 1932)
49 il n’y a pas d’honnêtes gens. L’honnêteté est une vertu héroïque et qui suppose un courage exceptionnel. Si nous tenons à con
50 énaturée et hypocrite, nous ne défendrons pas les vertus d’une illusoire non-violence : ce serait en réalité faire le jeu des
29 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Éloge de l’imprudence, par Marcel Jouhandeau (septembre 1932)
51 ps il est question de bien, de mal, de vice et de vertu , de péché même, parfois, quels sont les écrivains capables de déclare
52 , en donne la référence : ce Dieu terrible. Et sa vertu est choix. L’absolu d’un Nietzsche, c’est le Grand Midi ; et sa vertu
53 bsolu d’un Nietzsche, c’est le Grand Midi ; et sa vertu  : dépassement. Jouhandeau à son tour se place dans ces marches extrêm
54 ’audace du « choix » ou du « dépassement », cette vertu qui « supprime la morale », Jouhandeau l’appelle imprudence ou généro
55 c’est-à-dire ce qui le supprime, ce n’est pas une vertu , mais le pardon. La vertu comme le vice naît de la loi et s’y réfère.
56 prime, ce n’est pas une vertu, mais le pardon. La vertu comme le vice naît de la loi et s’y réfère. Mais le péché naît où meu
30 1932, Esprit, articles (1932–1962). On oubliera les juges (novembre 1932)
57 (pour ceux qui croient aux « relations »). Cette vertu laïque et démodée, confectionnée par les idéologues de la Troisième R
31 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Voyage en Hongrie
58 même extraordinaire. Celui qui ne croit pas à la vertu des noms reste prisonnier de ses sens ; mais celui-là est véritableme
59 is bien se réfugie dans sa particulière véracité, vertu décevante comme ce qui ne ressemble à rien, gênante comme un cadeau d
32 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
60 e désarmée qui ne subsiste que par la force d’une vertu sans égale, sans espoir —, péril pour le monde ! Fable énorme et qui
33 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
61 même extraordinaire. Celui qui ne croit pas à la vertu des noms reste prisonnier de ses sens ; mais celui-là est véritableme
34 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
62 e désarmée qui ne subsiste que par la force d’une vertu sans égale, sans espoir —, péril pour le monde ! Fable énorme et qui
35 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Quand je me souviens — C’est l’Europe
63 vie quotidienne autant que dans la politique. Ces vertus , cette prudence avare, s’explique sans doute par les dimensions du pa
36 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — III
64 ceux qui parviennent par droits de talents et de vertus . Il estimait ces prétentions déplacées dans un pays où la plus ancien
37 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — IV
65 ugés invétérés. Il trouvait dans son héritage des vertus de prudence, d’ordre et d’autorité, un goût marqué pour l’argumentati
38 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — VIII
66 lutôt il convient d’alterner ces agréments et ces vertus . Qui nous parlera des forêts ? Pour ma part, j’ai trop peu vécu sous
67 pris le parti de laisser les étrangers vanter nos vertus bien connues et découvrir celles que nous ignorons. Je me borne à l’a
39 1933, Articles divers (1932-1935). « La jeunesse française devant l’Allemagne » [Réponse à une enquête] (mai 1933)
68 ersonne en France ne peut croire sérieusement aux vertus « révolutionnaires » d’une doctrine destinée à périr avec le système
40 1933, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Petites notes sur les vérités éternelles (1932-1933)
69 que ce soit la croyance antique et païenne à la «  vertu  », à la sagesse et au bonheur, ou la croyance moderne et non moins pa
41 1934, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Grammaire de la personne (janvier 1934)
70 es conflits sociaux se réduirait probablement aux vertus de surdité, de cécité et de mutisme. Par ailleurs, elle pourrait être
42 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Destin du siècle ou vocation personnelle ? (février 1934)
71 ident ait permis plus d’espoirs, favorisé plus de vertu , mieux assuré la paix du monde et les rapports normaux entre les homm
43 1934, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Communauté révolutionnaire (février 1934)
72 on pas une morale qui impose un certain nombre de vertus officielles, et qui prenne pour modèle le Citoyen-Respectable ou le T
44 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Deux essais de philosophes chrétiens (mai 1934)
73 onnant, et s’appelle « patience », parfois même «  vertu  » sans plus ; « ne pas pouvoir se venger » devient « ne pas vouloir s
74 e, et, par ailleurs, qualité pratique (et non pas vertu ) recommandée aux pauvres, et aux pauvres seuls, est désormais une ver
75 pauvres, et aux pauvres seuls, est désormais une vertu sans lien avec la notion de sacrifice ou avec l’idéal évangélique et,
76 fice ou avec l’idéal évangélique et, pour comble, vertu de riche, mais qui retient encore le pathos chrétien que renferme le
45 1934, Articles divers (1932-1935). Où sont les jeunes protestants ? Remarques sur le protestantisme et les doctrines politiques (juillet-août 1934)
77 France protestante ». Je croirais davantage à la vertu d’une théologie fidèle à la Réforme. Mais, justement, cette théologie
46 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Nécessité de Kierkegaard (août 1934)
78 Que la justice est dans l’égalité de tous, et la vertu dans l’opinion publique. Que l’histoire évolue selon des lois fatales
79 ousiasme populaire ; que la justice, enfin, et la vertu , n’ont aucune réalité si chacun n’est pas à sa place là où la vocatio
80 sur le pardon, ou bien tu te reposes aussi sur ta vertu . Ou bien tu vois que la question brûlante, c’est de savoir si toi, tu
81 t donné un monde plein de coquins, montrer que la vertu est le résultat de leurs aspirations collectives. » Renversant ce rap
47 1934, Esprit, articles (1932–1962). Préface à une littérature (octobre 1934)
82 on mise au service de l’ordre, la permanence, les vertus trop massives. C’est l’espèce des immoralistes. Sans les valeurs anar
83 talent qu’en exige notre littérature, et quelques vertus d’homme et de « penseur » en plus. J’indiquerai trois de ces vertus q
84 de « penseur » en plus. J’indiquerai trois de ces vertus qui me paraissent fort peu de mode parmi nos scribes assis ou accroup
85 leurs » du romantisme, je proposerais d’ériger en vertu le mépris d’une certaine originalité de forme. Le raffinement des moy
86 as fâché. Aucune révolution n’a jamais inventé de vertu réellement nouvelle. Mais toute révolution est d’abord un rappel à ce
87 oute révolution est d’abord un rappel à certaines vertus négligées. Une nouvelle insistance sur la définition de l’homme. Une
48 1934, Esprit, articles (1932–1962). Définition de la personne (décembre 1934)
88 ut-on vraiment faire plus ? L’événement seul a la vertu de concrétiser le concret, et de manifester à l’évidence son mystère.
49 1934, Politique de la personne. Introduction — L’engagement politique
89 spèce d’adresse au jour le jour qui tient lieu de vertu politique à ce siècle débile et fiévreux ? On se demande alors de quo
50 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Destin du siècle ou vocation personnelle ?
90 ident ait permis plus d’espoirs, favorisé plus de vertu , mieux assuré la paix du monde et les rapports normaux entre les homm
51 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Précédence ou primauté de l’économique dans le marxisme ? (Introduction à un débat dans un cercle privé)
91 le dit l’expression courante, faire de nécessité vertu . Mais c’était aussi introduire dans la doctrine de la Révolution un p
52 1934, Politique de la personne. Idoles — Antimarxiste parce que chrétien
92 ce. Il n’a pas de valeur en soi. Il n’est pas une vertu , comme voulurent nous le faire croire Benjamin Franklin et les capita
93 brigadier de choc. Staline a fait du travail une vertu absolue, qui a sa fin en elle-même, et qui mesure la dignité de l’hom
53 1934, Politique de la personne. Problèmes de la révolution personnaliste — Communauté révolutionnaire
94 on pas une morale qui impose un certain nombre de vertus officielles, et qui prenne pour modèle le Citoyen-Respectable ou le T
54 1934, Politique de la personne. Problèmes de la révolution personnaliste — Triomphe de la Personne, (Aphorismes)
95 que les tyrannies les plus absurdes ont seules la vertu d’exciter l’enthousiasme. Mais vous êtes moins réalistes que vous ne
96 te qu’on lui retourne le reproche. Il accepte, en vertu même de sa foi, qu’on le condamne ; alors que tous les autres veulent
97 ée, révoltée, ni droguée, elle ne croit plus à la vertu des « évasions ». Elle sait voyager à pied, camper, nager, vivre en c
55 1934, Politique de la personne. Problèmes de la révolution personnaliste — Tactique personnaliste
98 s nécessaire de beaucoup discourir sur les autres vertus morales.) 4. Mieux vaut un convaincu sans influence sociale, que mill
56 1934, Articles divers (1932-1935). Carl Koch, Søren Kierkegaard (1934)
99 aussi que le contraire du péché « ce n’est pas la vertu , mais la foi ». C’est une étrange confusion que de baptiser ascétisme
57 1934, Politique de la personne (1946). Introduction — L’engagement politique
100 spèce d’adresse au jour le jour qui tient lieu de vertu politique à ce siècle débile et fiévreux ? On se demande alors de quo
58 1934, Politique de la personne (1946). Primauté du spirituel ? — Destin du siècle ou vocation personnelle ?
101 ident ait permis plus d’espoirs, favorisé plus de vertu , mieux assuré la paix du monde et les rapports normaux entre les homm
59 1934, Politique de la personne (1946). Primauté du spirituel ? — Précédence ou primauté de l’économique dans le marxisme ? (Introduction à un débat dans un cercle privé)
102 le dit l’expression courante, faire de nécessité vertu . Mais c’était aussi introduire dans la doctrine de la Révolution un
60 1934, Politique de la personne (1946). Idoles — Antimarxiste parce que chrétien
103 ce. Il n’a pas de valeur en soi. Il n’est pas une vertu , comme voulurent nous le faire croire Benjamin Franklin et les capita
104 brigadier de choc. Staline a fait du travail une vertu absolue, qui a sa fin en elle-même, et qui mesure la dignité de l’hom
61 1934, Politique de la personne (1946). Problèmes de la révolution personnaliste — Communauté révolutionnaire
105 on pas une morale qui impose un certain nombre de vertus officielles, et qui prenne pour modèle le Citoyen-Respectable ou le T
62 1934, Politique de la personne (1946). Problèmes de la révolution personnaliste — Triomphe de la Personne, (Aphorismes)
106 es, et que les tyrannies les plus absurdes ont la vertu d’exciter l’enthousiasme. Mais vous êtes moins réalistes que vous ne
107 te qu’on lui retourne le reproche. Il accepte, en vertu même de sa foi, qu’on le condamne ; alors que tous les autres veulent
108 ée, révoltée, ni droguée, elle ne croit plus à la vertu des « évasions ». Elle sait voyager à pied, camper, nager, vivre en c
63 1934, Politique de la personne (1946). Problèmes de la révolution personnaliste — Tactique personnaliste
109 s nécessaire de beaucoup discourir sur les autres vertus morales.) 4. Mieux vaut un convaincu sans influence sociale, que mill
64 1935, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Quatre indications pour une culture personnaliste (février 1935)
110 ci d’un chiffre que dépendent la puissance, et la vertu , et l’invention, et l’amour même. Et ce chiffre n’est pas un « nombre
65 1935, Présence, articles (1932–1946). Contre Nietzsche (avril-mai 1935)
111 Il attaque l’altruisme, et démasque dans cette «  vertu  » les effets du « ressentiment » le plus bassement égoïste. Mais aill
66 1935, Le Semeur, articles (1933–1949). La cité (avril-mai 1935)
112 re en souriant. On ira même jusqu’à respecter ses vertus , à condition toutefois qu’elles se confondent avec celles de la bourg
67 1935, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Trois traités de Jean Calvin (20 juillet 1935)
113 le Traité de la Cène, ce style garde partout les vertus qui, sans doute, font le plus grand défaut à notre siècle : une ferme
114 r, rien ne confère au langage une aussi poignante vertu que cette conscience d’une mission à remplir et d’un dialogue à soute
68 1935, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Paracelse, par Frédéric Gundolf (septembre 1935)
115 dans le lac de Schwyz, etc., « et ce sera pour la vertu , quarte colonne de la médecine, un grand spectacle ! » (Liber Paragra
69 1935, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). La situation politique en France (octobre 1935)
116 re de M. de la Rocque a le courage de rappeler la vertu , rions à notre tour du reproche de fascisme dont on veut accabler tan
70 1935, Articles divers (1932-1935). Montherlant : Service inutile (15 novembre 1935)
117 le plus sévère sur la prudence et sur l’usage des vertus . Enfin trois importants essais sur l’attitude de l’écrivain devant l’
71 1936, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Dictature de la liberté, par Robert Aron (mars 1936)
118  », disait Baudelaire. Celui d’Aron unit ces deux vertus , par une sorte d’ellipse tout à fait révélatrice du mouvement de sa p
72 1936, Esprit, articles (1932–1962). Vues sur C. F. Ramuz (mai 1936)
119 a d’insolite, ce n’est pas tant sa forme que les vertus qu’elle suppose : la sobriété, la solidité, le refus de l’ironie, la
120 e à nos prises. Ainsi fait Goethe, et c’est là sa vertu . Mais notre siècle pose d’autres questions, des questions que Ramuz n
73 1936, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Kierkegaard en France (juin 1936)
121 adie vraiment mortelle, dont la foi seule, non la vertu , peut nous guérir. Quant à ceux qui le qualifient de « métaphysicien
74 1936, Esprit, articles (1932–1962). Culture et commune mesure (novembre 1936)
122 aine âpreté rationaliste qui rappelle les solides vertus de la bourgeoisie conquérante. Ce n’est point par hasard que ces amis
75 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Les jacobins en chemise brune (décembre 1936)
123 menses fêtes populaires : culte de la Raison, des Vertus , de la Patrie, sous Robespierre ; fête des Moissons, fête de la jeune
76 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Fatalités du rationalisme bourgeois
124 rationalisme. De même que le principe central, la vertu décisive et première de la société féodale fut l’honneur, vérité de l
77 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Hegel, Comte, Marx, ou la rationalisation
125 es déterministes. 17. Faisant ainsi de nécessité vertu
78 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Sur le déclin du Moyen Âge
126 s agissons en tant qu’hommes simplement, c’est la vertu qui est notre mesure ; lorsque nous agissons en citoyens : la loi ; l
79 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — La mesure soviétique
127 aine âpreté rationaliste qui rappelle les solides vertus de la bourgeoisie conquérante. Ce n’est point par hasard que ces amis
80 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — La mesure nationale-socialiste
128 les discours de propagande, à faire de nécessité vertu . On se servit du « spirituel » pour justifier le mépris où l’on était
129 la manière la plus simple par la propagande, les vertus et les vices sont simples et facilement reconnus par tous. Toute œuvr
81 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Leçon des dictatures
130 prit perdait d’abord toute efficacité, puis toute vertu spirituelle. Les dictatures sont fondées au contraire sur le primat,
82 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — Préambule
131 ion au passé.) 2° En décrivant les attitudes ou «  vertus  » qui me paraissent nécessaires pour affirmer le sens encore obscur q
83 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
132 le siècle passé n’a pas manqué de qualifier cette vertu de scientifique. Soyons donc rigoureux dans l’examen d’une maxime don
133 pendant. Cette impartialité, je le répète, est la vertu de l’intellectuel bourgeois. On se tromperait du tout en y voyant une
134 her dans le vide, c’est sur l’insuffisance de ses vertus qu’il s’agit d’éclairer l’adversaire. Et c’est au succès même de ses
135 ourgeois que son souci d’impartialité méthodique, vertu de laboratoire, dont on fait à peu près le synonyme d’honnêteté, une
136 fique de former l’homme. La condition d’une telle vertu et d’un si sobre détachement, c’est cela que nous appellerons l’appar
137 , sans doute sommaire, du clerc moderne et de ses vertus . Je me bornerai donc, pour le moment, à suggérer un mot qui me paraît
138 de pitié, de bonhomie ni de violence — ces trois vertus seront toujours liées — que doit s’adresser la pitié. La pensée sa
84 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
139 ée avec les mains. Ce seront, si l’on veut, les «  vertus  » — ou « valeurs » au sens nietzschéen — qu’un critique devrait retro
140 erait à la mesure que nous cherchons. Première vertu  : le réalisme Tout le malheur de l’homme vient de ce qu’il ne pose
141 uit devant les alternatives absolues. La première vertu d’une pensée active sera donc de s’attacher aux problèmes qui se pose
142 ous évadions dans des excès imaginés. Deuxième vertu  : la violence La violence est considérée par l’élite libérale d’au
143 utalités que son absence a libérées. Troisième vertu  : l’autorité « Mais, dit le clerc, on se moquerait bien de ma viol
144 tes nos hiérarchies intellectuelles. Quatrième vertu  : le goût du risque Pédagogie du risque : tout ce qui n’est pas da
145 bversive, non moins qu’ordonnatrice. Cinquième vertu  : l’originalité Incarnation et risque ne sont pas séparables. L’or
146 à l’origine de l’autorité spirituelle. Sixième vertu  : d’un certain ascétisme de l’expression De tout ce qui précède, e
147 ur rende au langage sa prise et son tranchant, sa vertu , son pouvoir d’ordonner et de toucher. La révolution nécessaire, et n
148 git, c’est celle qui sait où elle va. Septième vertu  : l’imagination En somme, la question du langage revient à celle d
149 ant le langage dans sa nouveauté actuelle, par la vertu d’un parti pris un peu plus passionné que savant. L’imagination créat
150 ertain style de vie, tendre et tendu. Huitième vertu  : le style Un style de vie ! On voit des condottieres. Il faudrait
151 et incarné, l’esprit qui crée et qui éduque. Les vertus qu’il suppose sont concevables ; leur lieu commun, définissable : c’e
152 gne plus seulement comme un péché, mais comme une vertu glorifiée par la culture « distinguée », et codifiée légalement par l
153 es conflits sociaux se réduirait probablement aux vertus de surdité, de cécité et de mutisme. Par ailleurs, elle pourrait être
154 nt de l’action créatrice, dans l’exercice de deux vertus maîtresses de notre éthique, l’imagination et le style. Enfin, nous a
85 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Fatalités du rationalisme bourgeois
155 ationalisme. De même que le principe central, la vertu décisive et première de la société féodale fut l’honneur, vérité de l
86 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Hegel, Comte, Marx, ou la rationalisation
156 t démontré nécessaire, faisant ainsi de nécessité vertu … —, devient aux yeux des clercs bourgeois une espèce d’idéal à sauveg
87 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Sur le déclin du Moyen Âge
157 s agissons en tant qu’hommes simplement, c’est la vertu qui est notre mesure ; lorsque nous agissons en citoyens : la loi ; l
88 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — La mesure soviétique
158 aine âpreté rationaliste qui rappelle les solides vertus de la bourgeoisie conquérante. Ce n’est point par hasard que ces amis
89 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — La mesure nationale-socialiste
159 les discours de propagande, à faire de nécessité vertu . On se servit du « spirituel » pour justifier le mépris où l’on était
160 la manière la plus simple par la propagande, les vertus et les vices sont simples et facilement reconnus par tous. Toute œuvr
90 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Leçon des dictatures
161 prit perdait d’abord toute efficacité, puis toute vertu spirituelle. Les dictatures sont fondées au contraire sur le primat,
91 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — Préambule
162 ule de départ. 2° En décrivant les attitudes ou «  vertus  » qui me paraissent nécessaires pour affirmer le sens encore obscur q
92 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
163 le siècle passé n’a pas manqué de qualifier cette vertu de scientifique. Soyons donc rigoureux dans l’examen d’une maxime don
164 pendant. Cette impartialité, je le répète, est la vertu de l’intellectuel bourgeois. On se tromperait du tout en y voyant une
165 her dans le vide, c’est sur l’insuffisance de ses vertus qu’il s’agit d’éclairer l’adversaire. Et c’est au succès même de ses
166 ourgeois que son souci d’impartialité méthodique, vertu de laboratoire, dont on fait à peu près le synonyme d’honnêteté, une
167 former l’homme. J’ai dit la condition d’une telle vertu et d’un si sobre détachement. Lorsqu’un clerc nous dira qu’en toute i
168 , sans doute sommaire, du clerc moderne et de ses vertus . Je me bornerai, pour l’instant, à suggérer un mot qui me paraît susc
169 de pitié, de bonhomie ni de violence — ces trois vertus seront toujours liées — que doit s’adresser la pitié. La pensée sa
93 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
170 ée avec les mains. Ce seront, si l’on veut, les «  vertus  » — ou « valeurs » au sens nietzschéen — qu’un critique devrait retro
171 erait à la mesure que nous cherchons. Première vertu  : le réalisme Tout le malheur de l’homme vient de ce qu’il ne pose
172 uit devant les alternatives absolues. La première vertu d’une pensée active sera donc de s’attacher aux problèmes qui se pose
173 ous évadions dans des excès imaginés. Deuxième vertu  : la violence La violence n’est considérée par l’élite libérale d’
174 utalités que son absence a libérées. Troisième vertu  : l’autorité « Mais, dit le clerc, on se moquerait bien de ma viol
175 tes nos hiérarchies intellectuelles. Quatrième vertu  : le goût du risque Pédagogie du risque : tout ce qui n’est pas da
176 bversive, non moins qu’ordonnatrice. Cinquième vertu  : l’originalité Incarnation et risque ne sont pas séparables. L’or
177 à l’origine de l’autorité spirituelle. Sixième vertu  : d’un certain ascétisme de l’expression De tout ce qui précède, e
178 ur rende au langage sa prise et son tranchant, sa vertu , son pouvoir d’ordonner et de toucher. La révolution nécessaire, et n
179 git, c’est celle qui sait où elle va. Septième vertu  : l’imagination En somme, la question du langage revient à celle d
180 ant le langage dans sa nouveauté actuelle, par la vertu d’un parti pris un peu plus passionné que savant. L’imagination créat
181 ertain style de vie, tendre et tendu. Huitième vertu  : le style Un style de vie ! On voit des condottieri. Il faudrait
182 et incarné, l’esprit qui crée et qui éduque. Les vertus qu’il suppose sont concevables ; leur lieu commun, définissable : c’e
183 gne plus seulement comme un péché, mais comme une vertu glorifiée par la culture « distinguée », et codifiée légalement par l
184 es conflits sociaux se réduirait probablement aux vertus de surdité, de cécité et de mutisme. Par ailleurs, elle pourrait être
185 nt de l’action créatrice, dans l’exercice de deux vertus maîtresses de notre éthique, l’imagination et le style. Enfin, nous
94 1937, Articles divers (1936-1938). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (15 avril 1937)
186 bilisent, les « courtes habitudes » épuisent leur vertu . C’est le moment de lever son camp. Plus tard, peut-être, quand toute
95 1937, Articles divers (1936-1938). Chamisso et le Mythe de l’Ombre perdue (mai-juin 1937)
187 philistin sans exigences, et qui veut croire à la vertu , — s’il n’y avait, au centre de lui-même, cette absence. En tout pare
96 1937, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). L’autorité assure les libertés (mai 1937)
188 l’hypocrisie est un hommage que le vice rend à la vertu , le verbiage politique d’aujourd’hui est un hommage que les partis re
97 1937, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Paysans de l’Ouest (15 juin 1937)
189 qu’on attend, qu’on exige même de ces gens-là des vertus au-dessus du commun, la révélation de secrets qui suffiraient à rendr
98 1937, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). N’habitez pas les villes (Extrait d’un Journal) (juillet 1937)
190 devant un présent ouvert de tous côtés… Une seule vertu peut alors nous sauver de cette tentation du désespoir, et c’est l’hu
191 est plus juste, et plus digne de l’homme que ces vertus de carnassiers que nous partageons, d’ailleurs maladroitement, avec l
99 1937, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Selma Lagerlöf, conteur de légende (3 juillet 1937)
192 e montrer original, à tenir pour acquis que les «  vertus  » sont de ces illusions qui ne résistent pas à l’analyse, et qu’un au
193 rlöf. On y admire, appliquées au réel, toutes les vertus subtiles, tout le « métier » de l’écrivain : cette façon de ne pas in
194 sages de rêve, de superstitions folles, de folles vertus , de coutumes doucement tyranniques, tout cela semble disposé pour que
100 1937, Articles divers (1936-1938). Extraits de… Journal d’un intellectuel en chômage (15 août 1937)
195 qu’on attend, qu’on exige même de ces gens-là des vertus au-dessus du commun, la révélation de secrets qui suffiraient à rendr