1
e, c’est une paix que travaillerait le levain des
vertus
guerrières. « Il faut que la paix, ce soit vivre. » Par tout un livre
2
umour léger, notation suggestive, telles sont les
vertus
de sa critique. Ce n’est que dans sa discrétion à louer une grande œu
3
mentaires parfois un peu copieux ; mais elle a la
vertu
de rendre contagieuse la curiosité de l’auteur à l’endroit de cette â
4
ne commence qu’aux limites les plus hautes de la
vertu
. Dans ce sens, il ne peut exister de saint véritable. Il n’y a pas de
5
stes. Égoïstes avec une profonde conviction ; par
vertu
. Ce qui n’a rien d’étonnant : ils ne sont que les projections du moi
6
ections du moi de leurs auteurs. Or l’égoïsme est
vertu
cardinale pour le créateur. Mais quel est ce besoin si général de s’i
7
légitime à leurs yeux, mais « tabou » ; et c’est
vertu
que de favoriser son expansion. — Mais je trouve en moi ordre et déso
8
et qui consiste à pousser à l’extrême certaines «
vertus
», les pousser jusqu’à l’absurde. Surenchère morale dont le début de
9
n. Ainsi, c’est par humilité qu’on renoncera à la
vertu
, sous prétexte qu’elle pousse à l’orgueil ; c’est par sincérité qu’on
10
considérer un certain immoralisme comme la seule
vertu
digne d’une élite. Tel est l’état d’esprit de la plupart de nos jeune
11
intérêt6… » c’est proprement la perversion d’une
vertu
qui se brûle elle-même. Je ne vais point nier la fécondité psychologi
12
si proche de certain mysticisme. Mais pousser une
vertu
particulière jusqu’à ses dernières conséquences suppose qu’on ait per
13
trouver l’instinct le plus profond de l’homme, la
vertu
conservatrice qui ne peut dicter que les gestes les plus favorables.
14
n’est pas encore parfait cet instinct qui est la
Vertu
. Ma vertu est de chercher cette Vertu ; de me replacer dans le sens d
15
encore parfait cet instinct qui est la Vertu. Ma
vertu
est de chercher cette Vertu ; de me replacer dans le sens de ma vie ;
16
qui est la Vertu. Ma vertu est de chercher cette
Vertu
; de me replacer dans le sens de ma vie ; de rendre toutes mes forces
17
es par des forces qui se lèvent. Car telle est la
vertu
de ce livre, qu’on l’éprouve d’abord trop vivement pour le juger. L’a
18
u difficile oubli de soi-même nous avons fait une
vertu
. Eux, ils l’ont rendu facile et en ont fait un plaisir. » Et encore c
19
s. (Neurasthénie, ce mal de l’Occident.) Et notre
vertu
suprême, aussi, est douloureuse : le sacrifice. Sans doute, cette « a
20
ruines de ce temps. Il fallait bien tirer quelque
vertu
d’une anarchie dont on ne veut pas avouer qu’elle est plus nécessaire
21
ourage moral, nous avons élevé à la hauteur d’une
vertu
première — et qui légitime tous les dénis de morale à quoi nous oblig
22
issait le plus sincère. » La sincérité spontanée,
vertu
moderne en qui renaît un mythe rousseauiste, inspire, explique un vas
23
souffles à peine parfumés, les vices enlacés aux
vertus
, c’est un ricanement splendide comme un éclat de rire de condamné à m
24
e monde où tous les extrémismes sont prônés comme
vertus
cardinales, et qui forme ailleurs le premier public des jeunes artist
25
r vie, car ils aimaient en moi par-dessus tout la
vertu
que je leur devais. Pourtant, je ne détournai pas mes yeux des yeux d
26
-on pas dérobé des années de joie au profit d’une
vertu
que tout en moi reniait obscurément. Je sentais bien que le ressort s
27
ment. Je sentais bien que le ressort secret de la
vertu
dans laquelle on m’avait emprisonné c’était un bas opportunisme socia
28
oit de juger ces faits ; 2° qu’ils ne peuvent, en
vertu
même de leur scepticisme quant à la valeur réformatrice des idées, m’
29
d progrès sur la Nature. Quelle peut bien être la
vertu
éducatrice d’un tel milieu, moral et matériel ? L’école publique, tel
30
ui vraiment ne péchait point par l’excès de cette
vertu
. La discipline primaire forme des gobeurs et des inertes, fournit des
31
ement tout entier soit occasion de développer les
vertus
sociales de l’élève. « Une classe est une société en miniature. » Cec
32
e peut pas exiger qu’il soit tout de noblesse, de
vertu
et de grandeur. Mais on peut s’étonner de voir qu’il n’est que ridicu
33
ent. Je ne veux pas me poser ici en défenseur des
vertus
patriarcales. Mais je m’adresse aux démocrates convaincus, partisans
34
oit de juger ces faits ; 2° qu’ils ne peuvent, en
vertu
même de leur scepticisme quant à la valeur réformatrice des idées, m’
35
d progrès sur la Nature. Quelle peut bien être la
vertu
éducatrice d’un tel milieu, moral et matériel ? L’école publique, tel
36
ui vraiment ne péchait point par l’excès de cette
vertu
. La discipline primaire forme des gobeurs et des inertes, fournit des
37
ement tout entier soit occasion de développer les
vertus
sociales de l’élève. « Une classe est une société en miniature. » Cec
38
e peut pas exiger qu’il soit tout de noblesse, de
vertu
et de grandeur. Mais on peut s’étonner de voir qu’il n’est que ridicu
39
ent. Je ne veux pas me poser ici en défenseur des
vertus
patriarcales. Mais je m’adresse aux démocrates convaincus, partisans
40
bien simple, si vous persistez à dédaigner cette
vertu
qu’il est vraiment trop facile de nommer l’avarice française, il vous
41
même extraordinaire. Celui qui ne croit pas à la
vertu
des noms reste prisonnier de ses sens ; mais celui-là est véritableme
42
is bien se réfugie dans sa particulière véracité,
vertu
décevante comme ce qui ne ressemble à rien, gênante comme un cadeau d
43
nter à bon marché, et personne ne croit plus à la
vertu
de simulacres à ce point galvaudés. (Un Montherlant lui-même, récemme
44
une sourdine. Car il sait que la modestie est la
vertu
de choix du classicisme. Et qu’il est le dernier de nos classiques… P
45
ol de nuit, non déshumanisé certes, s’élève à une
vertu
surhumaine. Je crois que ce qui me plaît surtout dans ce récit frémis
46
u’il n’aille pas croire pourtant que désormais la
vertu
fera prime, les vices ayant épuisé leurs saveurs. La question n’est p
47
a d’insolite, ce n’est pas tant sa forme que les
vertus
qu’elle suppose : la sobriété, la solidité, le manque d’ironie, la bo
48
éalisation, d’actualisation de la pensée, dont la
vertu
et la grandeur devraient s’imposer à nous tous. Goethe inutilisable,
49
il n’y a pas d’honnêtes gens. L’honnêteté est une
vertu
héroïque et qui suppose un courage exceptionnel. Si nous tenons à con
50
énaturée et hypocrite, nous ne défendrons pas les
vertus
d’une illusoire non-violence : ce serait en réalité faire le jeu des
51
ps il est question de bien, de mal, de vice et de
vertu
, de péché même, parfois, quels sont les écrivains capables de déclare
52
, en donne la référence : ce Dieu terrible. Et sa
vertu
est choix. L’absolu d’un Nietzsche, c’est le Grand Midi ; et sa vertu
53
bsolu d’un Nietzsche, c’est le Grand Midi ; et sa
vertu
: dépassement. Jouhandeau à son tour se place dans ces marches extrêm
54
’audace du « choix » ou du « dépassement », cette
vertu
qui « supprime la morale », Jouhandeau l’appelle imprudence ou généro
55
c’est-à-dire ce qui le supprime, ce n’est pas une
vertu
, mais le pardon. La vertu comme le vice naît de la loi et s’y réfère.
56
prime, ce n’est pas une vertu, mais le pardon. La
vertu
comme le vice naît de la loi et s’y réfère. Mais le péché naît où meu
57
(pour ceux qui croient aux « relations »). Cette
vertu
laïque et démodée, confectionnée par les idéologues de la Troisième R
58
même extraordinaire. Celui qui ne croit pas à la
vertu
des noms reste prisonnier de ses sens ; mais celui-là est véritableme
59
is bien se réfugie dans sa particulière véracité,
vertu
décevante comme ce qui ne ressemble à rien, gênante comme un cadeau d
60
e désarmée qui ne subsiste que par la force d’une
vertu
sans égale, sans espoir —, péril pour le monde ! Fable énorme et qui
61
même extraordinaire. Celui qui ne croit pas à la
vertu
des noms reste prisonnier de ses sens ; mais celui-là est véritableme
62
e désarmée qui ne subsiste que par la force d’une
vertu
sans égale, sans espoir —, péril pour le monde ! Fable énorme et qui
63
vie quotidienne autant que dans la politique. Ces
vertus
, cette prudence avare, s’explique sans doute par les dimensions du pa
64
ceux qui parviennent par droits de talents et de
vertus
. Il estimait ces prétentions déplacées dans un pays où la plus ancien
65
ugés invétérés. Il trouvait dans son héritage des
vertus
de prudence, d’ordre et d’autorité, un goût marqué pour l’argumentati
66
lutôt il convient d’alterner ces agréments et ces
vertus
. Qui nous parlera des forêts ? Pour ma part, j’ai trop peu vécu sous
67
pris le parti de laisser les étrangers vanter nos
vertus
bien connues et découvrir celles que nous ignorons. Je me borne à l’a
68
ersonne en France ne peut croire sérieusement aux
vertus
« révolutionnaires » d’une doctrine destinée à périr avec le système
69
que ce soit la croyance antique et païenne à la «
vertu
», à la sagesse et au bonheur, ou la croyance moderne et non moins pa
70
es conflits sociaux se réduirait probablement aux
vertus
de surdité, de cécité et de mutisme. Par ailleurs, elle pourrait être
71
ident ait permis plus d’espoirs, favorisé plus de
vertu
, mieux assuré la paix du monde et les rapports normaux entre les homm
72
on pas une morale qui impose un certain nombre de
vertus
officielles, et qui prenne pour modèle le Citoyen-Respectable ou le T
73
onnant, et s’appelle « patience », parfois même «
vertu
» sans plus ; « ne pas pouvoir se venger » devient « ne pas vouloir s
74
e, et, par ailleurs, qualité pratique (et non pas
vertu
) recommandée aux pauvres, et aux pauvres seuls, est désormais une ver
75
pauvres, et aux pauvres seuls, est désormais une
vertu
sans lien avec la notion de sacrifice ou avec l’idéal évangélique et,
76
fice ou avec l’idéal évangélique et, pour comble,
vertu
de riche, mais qui retient encore le pathos chrétien que renferme le
77
France protestante ». Je croirais davantage à la
vertu
d’une théologie fidèle à la Réforme. Mais, justement, cette théologie
78
Que la justice est dans l’égalité de tous, et la
vertu
dans l’opinion publique. Que l’histoire évolue selon des lois fatales
79
ousiasme populaire ; que la justice, enfin, et la
vertu
, n’ont aucune réalité si chacun n’est pas à sa place là où la vocatio
80
sur le pardon, ou bien tu te reposes aussi sur ta
vertu
. Ou bien tu vois que la question brûlante, c’est de savoir si toi, tu
81
t donné un monde plein de coquins, montrer que la
vertu
est le résultat de leurs aspirations collectives. » Renversant ce rap
82
on mise au service de l’ordre, la permanence, les
vertus
trop massives. C’est l’espèce des immoralistes. Sans les valeurs anar
83
talent qu’en exige notre littérature, et quelques
vertus
d’homme et de « penseur » en plus. J’indiquerai trois de ces vertus q
84
de « penseur » en plus. J’indiquerai trois de ces
vertus
qui me paraissent fort peu de mode parmi nos scribes assis ou accroup
85
leurs » du romantisme, je proposerais d’ériger en
vertu
le mépris d’une certaine originalité de forme. Le raffinement des moy
86
as fâché. Aucune révolution n’a jamais inventé de
vertu
réellement nouvelle. Mais toute révolution est d’abord un rappel à ce
87
oute révolution est d’abord un rappel à certaines
vertus
négligées. Une nouvelle insistance sur la définition de l’homme. Une
88
ut-on vraiment faire plus ? L’événement seul a la
vertu
de concrétiser le concret, et de manifester à l’évidence son mystère.
89
spèce d’adresse au jour le jour qui tient lieu de
vertu
politique à ce siècle débile et fiévreux ? On se demande alors de quo
90
ident ait permis plus d’espoirs, favorisé plus de
vertu
, mieux assuré la paix du monde et les rapports normaux entre les homm
91
le dit l’expression courante, faire de nécessité
vertu
. Mais c’était aussi introduire dans la doctrine de la Révolution un p
92
ce. Il n’a pas de valeur en soi. Il n’est pas une
vertu
, comme voulurent nous le faire croire Benjamin Franklin et les capita
93
brigadier de choc. Staline a fait du travail une
vertu
absolue, qui a sa fin en elle-même, et qui mesure la dignité de l’hom
94
on pas une morale qui impose un certain nombre de
vertus
officielles, et qui prenne pour modèle le Citoyen-Respectable ou le T
95
que les tyrannies les plus absurdes ont seules la
vertu
d’exciter l’enthousiasme. Mais vous êtes moins réalistes que vous ne
96
te qu’on lui retourne le reproche. Il accepte, en
vertu
même de sa foi, qu’on le condamne ; alors que tous les autres veulent
97
ée, révoltée, ni droguée, elle ne croit plus à la
vertu
des « évasions ». Elle sait voyager à pied, camper, nager, vivre en c
98
s nécessaire de beaucoup discourir sur les autres
vertus
morales.) 4. Mieux vaut un convaincu sans influence sociale, que mill
99
aussi que le contraire du péché « ce n’est pas la
vertu
, mais la foi ». C’est une étrange confusion que de baptiser ascétisme
100
spèce d’adresse au jour le jour qui tient lieu de
vertu
politique à ce siècle débile et fiévreux ? On se demande alors de quo
101
ident ait permis plus d’espoirs, favorisé plus de
vertu
, mieux assuré la paix du monde et les rapports normaux entre les homm
102
le dit l’expression courante, faire de nécessité
vertu
. Mais c’était aussi introduire dans la doctrine de la Révolution un
103
ce. Il n’a pas de valeur en soi. Il n’est pas une
vertu
, comme voulurent nous le faire croire Benjamin Franklin et les capita
104
brigadier de choc. Staline a fait du travail une
vertu
absolue, qui a sa fin en elle-même, et qui mesure la dignité de l’hom
105
on pas une morale qui impose un certain nombre de
vertus
officielles, et qui prenne pour modèle le Citoyen-Respectable ou le T
106
es, et que les tyrannies les plus absurdes ont la
vertu
d’exciter l’enthousiasme. Mais vous êtes moins réalistes que vous ne
107
te qu’on lui retourne le reproche. Il accepte, en
vertu
même de sa foi, qu’on le condamne ; alors que tous les autres veulent
108
ée, révoltée, ni droguée, elle ne croit plus à la
vertu
des « évasions ». Elle sait voyager à pied, camper, nager, vivre en c
109
s nécessaire de beaucoup discourir sur les autres
vertus
morales.) 4. Mieux vaut un convaincu sans influence sociale, que mill
110
ci d’un chiffre que dépendent la puissance, et la
vertu
, et l’invention, et l’amour même. Et ce chiffre n’est pas un « nombre
111
Il attaque l’altruisme, et démasque dans cette «
vertu
» les effets du « ressentiment » le plus bassement égoïste. Mais aill
112
re en souriant. On ira même jusqu’à respecter ses
vertus
, à condition toutefois qu’elles se confondent avec celles de la bourg
113
le Traité de la Cène, ce style garde partout les
vertus
qui, sans doute, font le plus grand défaut à notre siècle : une ferme
114
r, rien ne confère au langage une aussi poignante
vertu
que cette conscience d’une mission à remplir et d’un dialogue à soute
115
dans le lac de Schwyz, etc., « et ce sera pour la
vertu
, quarte colonne de la médecine, un grand spectacle ! » (Liber Paragra
116
re de M. de la Rocque a le courage de rappeler la
vertu
, rions à notre tour du reproche de fascisme dont on veut accabler tan
117
le plus sévère sur la prudence et sur l’usage des
vertus
. Enfin trois importants essais sur l’attitude de l’écrivain devant l’
118
», disait Baudelaire. Celui d’Aron unit ces deux
vertus
, par une sorte d’ellipse tout à fait révélatrice du mouvement de sa p
119
a d’insolite, ce n’est pas tant sa forme que les
vertus
qu’elle suppose : la sobriété, la solidité, le refus de l’ironie, la
120
e à nos prises. Ainsi fait Goethe, et c’est là sa
vertu
. Mais notre siècle pose d’autres questions, des questions que Ramuz n
121
adie vraiment mortelle, dont la foi seule, non la
vertu
, peut nous guérir. Quant à ceux qui le qualifient de « métaphysicien
122
aine âpreté rationaliste qui rappelle les solides
vertus
de la bourgeoisie conquérante. Ce n’est point par hasard que ces amis
123
menses fêtes populaires : culte de la Raison, des
Vertus
, de la Patrie, sous Robespierre ; fête des Moissons, fête de la jeune
124
rationalisme. De même que le principe central, la
vertu
décisive et première de la société féodale fut l’honneur, vérité de l
126
s agissons en tant qu’hommes simplement, c’est la
vertu
qui est notre mesure ; lorsque nous agissons en citoyens : la loi ; l
127
aine âpreté rationaliste qui rappelle les solides
vertus
de la bourgeoisie conquérante. Ce n’est point par hasard que ces amis
128
les discours de propagande, à faire de nécessité
vertu
. On se servit du « spirituel » pour justifier le mépris où l’on était
129
la manière la plus simple par la propagande, les
vertus
et les vices sont simples et facilement reconnus par tous. Toute œuvr
130
prit perdait d’abord toute efficacité, puis toute
vertu
spirituelle. Les dictatures sont fondées au contraire sur le primat,
131
ion au passé.) 2° En décrivant les attitudes ou «
vertus
» qui me paraissent nécessaires pour affirmer le sens encore obscur q
132
le siècle passé n’a pas manqué de qualifier cette
vertu
de scientifique. Soyons donc rigoureux dans l’examen d’une maxime don
133
pendant. Cette impartialité, je le répète, est la
vertu
de l’intellectuel bourgeois. On se tromperait du tout en y voyant une
134
her dans le vide, c’est sur l’insuffisance de ses
vertus
qu’il s’agit d’éclairer l’adversaire. Et c’est au succès même de ses
135
ourgeois que son souci d’impartialité méthodique,
vertu
de laboratoire, dont on fait à peu près le synonyme d’honnêteté, une
136
fique de former l’homme. La condition d’une telle
vertu
et d’un si sobre détachement, c’est cela que nous appellerons l’appar
137
, sans doute sommaire, du clerc moderne et de ses
vertus
. Je me bornerai donc, pour le moment, à suggérer un mot qui me paraît
138
de pitié, de bonhomie ni de violence — ces trois
vertus
seront toujours liées — que doit s’adresser la pitié. La pensée sa
139
ée avec les mains. Ce seront, si l’on veut, les «
vertus
» — ou « valeurs » au sens nietzschéen — qu’un critique devrait retro
140
erait à la mesure que nous cherchons. Première
vertu
: le réalisme Tout le malheur de l’homme vient de ce qu’il ne pose
141
uit devant les alternatives absolues. La première
vertu
d’une pensée active sera donc de s’attacher aux problèmes qui se pose
142
ous évadions dans des excès imaginés. Deuxième
vertu
: la violence La violence est considérée par l’élite libérale d’au
143
utalités que son absence a libérées. Troisième
vertu
: l’autorité « Mais, dit le clerc, on se moquerait bien de ma viol
144
tes nos hiérarchies intellectuelles. Quatrième
vertu
: le goût du risque Pédagogie du risque : tout ce qui n’est pas da
145
bversive, non moins qu’ordonnatrice. Cinquième
vertu
: l’originalité Incarnation et risque ne sont pas séparables. L’or
146
à l’origine de l’autorité spirituelle. Sixième
vertu
: d’un certain ascétisme de l’expression De tout ce qui précède, e
147
ur rende au langage sa prise et son tranchant, sa
vertu
, son pouvoir d’ordonner et de toucher. La révolution nécessaire, et n
148
git, c’est celle qui sait où elle va. Septième
vertu
: l’imagination En somme, la question du langage revient à celle d
149
ant le langage dans sa nouveauté actuelle, par la
vertu
d’un parti pris un peu plus passionné que savant. L’imagination créat
150
ertain style de vie, tendre et tendu. Huitième
vertu
: le style Un style de vie ! On voit des condottieres. Il faudrait
151
et incarné, l’esprit qui crée et qui éduque. Les
vertus
qu’il suppose sont concevables ; leur lieu commun, définissable : c’e
152
gne plus seulement comme un péché, mais comme une
vertu
glorifiée par la culture « distinguée », et codifiée légalement par l
153
es conflits sociaux se réduirait probablement aux
vertus
de surdité, de cécité et de mutisme. Par ailleurs, elle pourrait être
154
nt de l’action créatrice, dans l’exercice de deux
vertus
maîtresses de notre éthique, l’imagination et le style. Enfin, nous a
155
ationalisme. De même que le principe central, la
vertu
décisive et première de la société féodale fut l’honneur, vérité de l
156
t démontré nécessaire, faisant ainsi de nécessité
vertu
… —, devient aux yeux des clercs bourgeois une espèce d’idéal à sauveg
157
s agissons en tant qu’hommes simplement, c’est la
vertu
qui est notre mesure ; lorsque nous agissons en citoyens : la loi ; l
158
aine âpreté rationaliste qui rappelle les solides
vertus
de la bourgeoisie conquérante. Ce n’est point par hasard que ces amis
159
les discours de propagande, à faire de nécessité
vertu
. On se servit du « spirituel » pour justifier le mépris où l’on était
160
la manière la plus simple par la propagande, les
vertus
et les vices sont simples et facilement reconnus par tous. Toute œuvr
161
prit perdait d’abord toute efficacité, puis toute
vertu
spirituelle. Les dictatures sont fondées au contraire sur le primat,
162
ule de départ. 2° En décrivant les attitudes ou «
vertus
» qui me paraissent nécessaires pour affirmer le sens encore obscur q
163
le siècle passé n’a pas manqué de qualifier cette
vertu
de scientifique. Soyons donc rigoureux dans l’examen d’une maxime don
164
pendant. Cette impartialité, je le répète, est la
vertu
de l’intellectuel bourgeois. On se tromperait du tout en y voyant une
165
her dans le vide, c’est sur l’insuffisance de ses
vertus
qu’il s’agit d’éclairer l’adversaire. Et c’est au succès même de ses
166
ourgeois que son souci d’impartialité méthodique,
vertu
de laboratoire, dont on fait à peu près le synonyme d’honnêteté, une
167
former l’homme. J’ai dit la condition d’une telle
vertu
et d’un si sobre détachement. Lorsqu’un clerc nous dira qu’en toute i
168
, sans doute sommaire, du clerc moderne et de ses
vertus
. Je me bornerai, pour l’instant, à suggérer un mot qui me paraît susc
169
de pitié, de bonhomie ni de violence — ces trois
vertus
seront toujours liées — que doit s’adresser la pitié. La pensée sa
170
ée avec les mains. Ce seront, si l’on veut, les «
vertus
» — ou « valeurs » au sens nietzschéen — qu’un critique devrait retro
171
erait à la mesure que nous cherchons. Première
vertu
: le réalisme Tout le malheur de l’homme vient de ce qu’il ne pose
172
uit devant les alternatives absolues. La première
vertu
d’une pensée active sera donc de s’attacher aux problèmes qui se pose
173
ous évadions dans des excès imaginés. Deuxième
vertu
: la violence La violence n’est considérée par l’élite libérale d’
174
utalités que son absence a libérées. Troisième
vertu
: l’autorité « Mais, dit le clerc, on se moquerait bien de ma viol
175
tes nos hiérarchies intellectuelles. Quatrième
vertu
: le goût du risque Pédagogie du risque : tout ce qui n’est pas da
176
bversive, non moins qu’ordonnatrice. Cinquième
vertu
: l’originalité Incarnation et risque ne sont pas séparables. L’or
177
à l’origine de l’autorité spirituelle. Sixième
vertu
: d’un certain ascétisme de l’expression De tout ce qui précède, e
178
ur rende au langage sa prise et son tranchant, sa
vertu
, son pouvoir d’ordonner et de toucher. La révolution nécessaire, et n
179
git, c’est celle qui sait où elle va. Septième
vertu
: l’imagination En somme, la question du langage revient à celle d
180
ant le langage dans sa nouveauté actuelle, par la
vertu
d’un parti pris un peu plus passionné que savant. L’imagination créat
181
ertain style de vie, tendre et tendu. Huitième
vertu
: le style Un style de vie ! On voit des condottieri. Il faudrait
182
et incarné, l’esprit qui crée et qui éduque. Les
vertus
qu’il suppose sont concevables ; leur lieu commun, définissable : c’e
183
gne plus seulement comme un péché, mais comme une
vertu
glorifiée par la culture « distinguée », et codifiée légalement par l
184
es conflits sociaux se réduirait probablement aux
vertus
de surdité, de cécité et de mutisme. Par ailleurs, elle pourrait être
185
nt de l’action créatrice, dans l’exercice de deux
vertus
maîtresses de notre éthique, l’imagination et le style. Enfin, nous
186
bilisent, les « courtes habitudes » épuisent leur
vertu
. C’est le moment de lever son camp. Plus tard, peut-être, quand toute
187
philistin sans exigences, et qui veut croire à la
vertu
, — s’il n’y avait, au centre de lui-même, cette absence. En tout pare
188
l’hypocrisie est un hommage que le vice rend à la
vertu
, le verbiage politique d’aujourd’hui est un hommage que les partis re
189
qu’on attend, qu’on exige même de ces gens-là des
vertus
au-dessus du commun, la révélation de secrets qui suffiraient à rendr
190
devant un présent ouvert de tous côtés… Une seule
vertu
peut alors nous sauver de cette tentation du désespoir, et c’est l’hu
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est plus juste, et plus digne de l’homme que ces
vertus
de carnassiers que nous partageons, d’ailleurs maladroitement, avec l
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e montrer original, à tenir pour acquis que les «
vertus
» sont de ces illusions qui ne résistent pas à l’analyse, et qu’un au
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rlöf. On y admire, appliquées au réel, toutes les
vertus
subtiles, tout le « métier » de l’écrivain : cette façon de ne pas in
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sages de rêve, de superstitions folles, de folles
vertus
, de coutumes doucement tyranniques, tout cela semble disposé pour que
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qu’on attend, qu’on exige même de ces gens-là des
vertus
au-dessus du commun, la révélation de secrets qui suffiraient à rendr