1 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Paul Colin, Van Gogh (août 1925)
1 s gens prétentieux et sincères qui se croient une vocation , végètent dans des œuvres d’évangélisation, fondent des groupes dissi
2 1926, Articles divers (1924–1930). Conférence de René Guisan « Sur le Saint » (2 février 1926)
2 ccomplissement scrupuleux, joyeux et fidèle de la vocation , le protestantisme affirme qu’il existe divers ordres de sainteté ».
3 1932, Esprit, articles (1932–1962). On oubliera les juges (novembre 1932)
3 e tout croyant ; ou s’il a seulement manifesté sa vocation particulière —, on voudrait dégager ici quelques constatations dépour
4 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Quand je me souviens — C’est l’Europe
4 ordre en face de lui comme un défi manifestant la vocation de l’homme : le fond de la réalité n’est pas l’ordre mais le chaos. V
5 1933, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Une main, par C. F. Ramuz (juin 1933)
5 sservir cette main. Est-ce que ma main n’a pas sa vocation  ? Est-ce qu’elle n’a rien de mieux à faire que de se lever avec cent-
6 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Destin du siècle ou vocation personnelle ? (février 1934)
6 Destin du siècle ou vocation personnelle ? (février 1934)q Depuis des années, dans toutes les c
7 particulière, une passion qui est bien à lui, une vocation . Si l’on admet facilement de nos jours, qu’un siècle ait un destin, c
8 r excellence, un homme sans destin, un homme sans vocation ni raison d’être, un homme dont le monde n’exigeait rien. Cet être-là
9 tin des autres ; c’est parce qu’il n’avait pas de vocation , qu’il a voulu servir la vocation de sa race. La meilleure preuve, d’
10 n’avait pas de vocation, qu’il a voulu servir la vocation de sa race. La meilleure preuve, d’ailleurs, de l’origine individuali
11 lace et dans nos circonstances particulières, une vocation personnelle. Personne et vocation ne sont point séparables. Et toutes
12 ticulières, une vocation personnelle. Personne et vocation ne sont point séparables. Et toutes deux ne sont possibles que dans c
13 r l’être, réunir. L’homme désespéré, l’homme sans vocation personnelle, c’est un homme incomplet, désuni. Et ce n’est pas la con
14 actement : l’Évolution. q. « Destin du siècle ou vocation personnelle ? », Foi et Vie, Paris, n° 58-59, février‑mars 1934, p. 1
7 1934, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Communauté révolutionnaire (février 1934)
15 n. La personne, c’est l’homme en tant qu’il a une vocation particulière dans la société. Thèse II. — Considérer l’homme en tant
16 nne s’enracine au contraire dans le concret d’une vocation . L’apparition de la personne est liée à l’apparition d’une tension. C
17 Ils ont assimilé l’héroïsme au sacrifice de toute vocation personnelle, à l’anéantissement de l’homme dans le groupe pour le plu
18 héroïsme véritable, c’est la pointe extrême de la vocation , c’est-à-dire de la tendance profonde de l’homme à persévérer dans so
8 1934, Présence, articles (1932–1946). L’œuvre et la mort d’Arnaud Dandieu (1934)
19 venue. Allons-y. Défi véritablement héroïque, et vocation orgueilleuse de l’homme ! Mais dans la mesure où cet orgueil déborde
9 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Deux essais de philosophes chrétiens (mai 1934)
20 ienne n’a jamais eu plus impérieuse ni plus nette vocation . Le lieu, les modes de son obéissance sont plus visibles qu’ils ne le
21 ien, mais le risque plus immédiat de faillir à sa vocation . Ces réflexions nous serviront, pour aujourd’hui, d’introduction à d
22 galitarisme qui renie la réalité chrétienne de la vocation … Je suis loin d’épuiser la liste. L’extrême gravité que présentent ce
10 1934, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Destin du siècle ou destin de l’homme ? (mai 1934)
23 n destin particulier. Avoir un destin propre, une vocation , c’est la seule manière que les hommes aient jamais pu concevoir d’êt
24 l’homme dans la tâche concrète que lui désigne sa vocation particulière. Cela ne se passe point entre les quatre murs d’une cham
25 tude démissionnaire de l’homme en fuite devant sa vocation . Les fantômes collectifs, comme tous les fantômes, n’ont de réalité
26 au contraire représente l’attitude créatrice, la vocation de l’homme. Tout, en définitive, se joue dans l’homme et se rapporte
27 odoxie que celle de l’homme exerçant librement sa vocation dans la communauté. Telle est notre Révolution, la seule réelle, la s
11 1934, Articles divers (1932-1935). Où sont les jeunes protestants ? Remarques sur le protestantisme et les doctrines politiques (juillet-août 1934)
28 droit sur nous en tant que personnes, en tant que vocations . Surtout, jamais un succès politique ne pourra, pour nous, se confond
29 oprement protestant. La doctrine calviniste de la vocation ou des charismes nous y expose davantage que les catholiques, toujour
30 s la mesure où l’objection est l’expression d’une vocation particulière, elle tend à échapper à la politique et sort du domaine
12 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Notice biographique [Kierkegaard] (août 1934)
31 le mener à la mort parce qu’elle accomplissait sa vocation chrétienne. ⁂ On a comparé Kierkegaard à Nietzsche, à Dostoïevski, à
13 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Nécessité de Kierkegaard (août 1934)
32 e réalité si chacun n’est pas à sa place là où la vocation de Dieu l’a mis. Supposez qu’un tel homme existe. Que va-t-on faire d
33 l ne veut pas l’être. C’est qu’il se fonde sur sa vocation , et qu’il ne peut être lui-même que par le droit divin de la Parole q
34 du solitaire ! Il ne saurait se comparer qu’à la vocation qu’il reçoit. Où l’orgueil trouverait-il encore à se loger chez un êt
35 ure où il agit, et pénitence dans la mesure où sa vocation le dépasse ? Si Kierkegaard condamne la foule, ce n’est point qu’il l
36 rendez-vous des hommes qui se fuient, eux et leur vocation . Elle n’est personne, et tire de là son assurance dans le crime. « Il
37 ésespoir à ma perfection idéale, je peux rêver ma vocation et ses périls… Kierkegaard nous attend au réveil. Il nous saisit à ce
38 ie… Mais si ton moi n’est pas à toi ? S’il est ta vocation reçue d’ailleurs, et si tu l’as reçue en vérité, tu n’as plus à chois
14 1934, Esprit, articles (1932–1962). Préface à une littérature (octobre 1934)
39 oposons tous ici, c’est l’homme considéré dans sa vocation créatrice, — c’est la personne. Que la mesure de tout soit désormais
40 liberté concrète que dans l’exercice fidèle de ma vocation personnelle. Liberté devient synonyme d’obéissance inconditionnée à m
41 a créateur dans la mesure où il obéira à sa seule vocation personnelle : mais dans cette mesure-là, il assumera son risque ! D’a
42 ans l’élan peut-être chancelant qui le jette à sa vocation . Situation initiale de l’humain ! Initiation au réalisme enfin total,
43 s moindres œuvres, traduisant même sans talent la vocation authentique d’un homme, prendront cette valeur humaine qu’ont les mém
15 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Kasimir Edschmid, Destin allemand (octobre 1934)
44 ’a plus la force d’utiliser leurs énergies, leurs vocations humaines. L’un d’eux est architecte, et il rêvait d’entreprises colon
16 1934, Esprit, articles (1932–1962). Définition de la personne (décembre 1934)
45 solé, mais un prochain. 6. La personne est une vocation Qu’on n’oublie pas que la scène du drame, tout bien compté, est au
46 s l’éternel. La personne est le témoignage d’une vocation reçue et obéie. Je suis personne dans la mesure où mon action relève
47 ersonne dans la mesure où mon action relève de ma vocation , fût-ce au prix de la vie de mon individu. 7. Incarnation À la
48 t ainsi la coïncidence absolue et manifeste d’une vocation et d’un individu, dans chaque action de cet individu. Ou bien encore
49 e cet individu. Ou bien encore l’apparition d’une vocation en lieu et place d’un individu. La psychologie de la personne parfait
50 réduire la distance qui sépare notre vie de notre vocation . La foi au Christ, c’est la foi dans la personne par excellence : or,
51 entative impie pour substituer la conscience à la vocation personnelle, c’est-à-dire pour substituer, dans l’échelle de nos vale
52 comme un retard entre l’individu et sa pressante vocation . L’âme immortelle n’est rien que l’illusion d’un égoïsme qui se glori
53 une action. Jésus-Christ est le verbe incarné, la vocation toujours présente, la parole qu’on n’entend ni ne voit avant de l’avo
54 urt sur son erre, ni l’homme n’est rien devant sa vocation , qu’un doute ; mais la fidélité de la personne n’est pas vaine. Dans
55 celui — opposé à l’impersonnel ceux — qui agit sa vocation . 17. Ceci ne doit pas être entendu dans le sens restrictif de l’esse
17 1934, Politique de la personne. Introduction — Le vrai pouvoir des intellectuels et son usage
56 efoulement. Dès que l’homme, en effet, refoule sa vocation personnelle, on voit paraître toute espèce de troubles dans ses activ
18 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Destin du siècle ou vocation personnelle ?
57 I.Destin du siècle ou vocation personnelle ?12 Depuis des années, dans toutes les conférences, da
58 particulière, une passion qui est bien à lui, une vocation . Si l’on admet facilement de nos jours, qu’un siècle ait un destin, c
59 r excellence, un homme sans destin, un homme sans vocation ni raison d’être, un homme dont le monde n’exigeait rien. Cet être-là
60 tin des autres ; c’est parce qu’il n’avait pas de vocation , qu’il a voulu servir la seule vocation de sa race. La meilleure preu
61 it pas de vocation, qu’il a voulu servir la seule vocation de sa race. La meilleure preuve, d’ailleurs, de l’origine individuali
62 tude démissionnaire de l’homme en fuite devant sa vocation , sa destinée. Les fantômes collectifs, comme tous les fantômes, n’ont
63 au contraire représente l’attitude créatrice, la vocation de l’homme. Tout, en définitive, se joue dans l’homme et se rapporte
64 lace et dans nos circonstances particulières, une vocation personnelle. Personne et vocation ne sont point séparables. Et toutes
65 ticulières, une vocation personnelle. Personne et vocation ne sont point séparables. Et toutes deux ne sont possibles que dans c
66 r l’être, réunir. L’homme désespéré, l’homme sans vocation personnelle, c’est un homme incomplet, désuni. Et ce n’est pas la con
19 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Personne ou individu ? (D’après une discussion)
67 maintenant nous définissons la personne comme une vocation créatrice, la situation se renverse. La vocation d’un homme n’est pas
68 vocation créatrice, la situation se renverse. La vocation d’un homme n’est pas un droit pour lui, mais une charge ; disons plus
69 sur la personne » ? Vous dites que personne égale vocation . Admettons. Mais vous trouverez un très grand nombre d’hommes qui vou
70 e d’hommes qui vous diront : je ne me sens pas de vocation , il est probable que je n’en ai pas, je ne sais pas très bien ce que
71 pas, je ne sais pas très bien ce que c’est qu’une vocation . D’autres confondront vocation et profession, et vous diront : ma voc
72 e que c’est qu’une vocation. D’autres confondront vocation et profession, et vous diront : ma vocation, c’est d’être gangster. E
73 dront vocation et profession, et vous diront : ma vocation , c’est d’être gangster. Encore une fois, que signifierait pour tous c
74 a peu d’hommes qui acceptent les charges de leur vocation . Mais, ici, faisons deux remarques : 1° La vocation n’est pas un choi
75 cation. Mais, ici, faisons deux remarques : 1° La vocation n’est pas un choix de l’homme. On ne saurait proprement parler du cho
76 e. On ne saurait proprement parler du choix d’une vocation . La vocation est un appel, une mission confiée à un homme, — une paro
77 ait proprement parler du choix d’une vocation. La vocation est un appel, une mission confiée à un homme, — une parole que Dieu l
78 dresse. Nous en avons le type le plus pur dans la vocation des prophètes. Tout homme peut recevoir une vocation, où qu’il se tro
79 ation des prophètes. Tout homme peut recevoir une vocation , où qu’il se trouve, quelles que soient ses capacités. Pour l’un, ce
80 se, refuser telle compromission. Pour l’autre, la vocation sera comme une puissance qui fond sur lui, puissance trop forte pour
81 e, peut-être même mortelle. Dans tous les cas, la vocation est une mission qui vient de l’extérieur, qui est d’abord tout object
82 que son vrai moi réside dans l’exercice de cette vocation . L’exercice de sa vocation figure désormais sa liberté concrète et c’
83 ns l’exercice de cette vocation. L’exercice de sa vocation figure désormais sa liberté concrète et c’est cela qu’il doit défendr
84 es lois trop générales. 2° Mais on me dira que la vocation ainsi comprise est une réalité chrétienne, qui n’a pas de sens pour l
85 nt dire maintenant : je ne sais pas quelle est ma vocation , je serai tenté de lui répondre qu’une ignorance de cet ordre est bie
86 ui de l’oligarchie. C’est celui de l’anarchie. La vocation telle que l’entendent les chrétiens est imprévisible. Or les lois ont
87 paraît irréductible. Si chacun prétend suivre sa vocation , les lois, si détaillées et si particulières qu’elles soient, devienn
88 Dans la réalité, nous voyons au contraire que les vocations reçues s’insèrent naturellement dans le concret de la vie, et revêten
89 L’Esprit souffle où il veut, c’est vrai. Mais la vocation est avant tout incarnation de l’Esprit. Et l’incarnation est soumise
90 i de la révolte suffisamment violente de quelques vocations , de quelques « personnalités » qui ne peuvent plus, à un moment donné
91 t connaître que lorsqu’il en reçoit un ordre, une vocation , et qu’il exécute cet ordre18. L’Esprit souffle où il veut. Mais lors
20 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Précédence ou primauté de l’économique dans le marxisme ? (Introduction à un débat dans un cercle privé)
92 endre les hommes interchangeables, parce que sans vocation personnelle, sans démon intime, sans responsabilité propre, et sans r
21 1934, Politique de la personne. Principes d’une politique du pessimisme actif — Ni ange ni bête : ni gauche ni droite (Fondements théologiques d’une action politique)
93 droit sur nous en tant que personnes, en tant que vocations . Surtout, jamais un succès politique ne pourra, pour nous, se confond
22 1934, Politique de la personne. Idoles — Fascisme
94 vrai n’imite personne. Il n’est conforme qu’à sa vocation . Qui n’est pas fasciste ? Le danger réel du fascisme n’apparaît
95 ’est jamais « au pas ». Elle est aux ordres de sa vocation , elle est seule responsable de son risque ; surtout, elle se sait plu
23 1934, Politique de la personne. Problèmes de la révolution personnaliste — Communauté révolutionnaire
96 n. La personne, c’est l’homme en tant qu’il a une vocation particulière dans la société. Considérer l’homme en tant que personn
97 nne s’enracine au contraire dans le concret d’une vocation . L’apparition de la personne est liée à l’apparition d’une tension. C
98 Ils ont assimilé l’héroïsme au sacrifice de toute vocation personnelle, à l’anéantissement de l’homme dans le groupe pour le plu
99 héroïsme véritable, c’est la pointe extrême de la vocation , c’est-à-dire, pour un chrétien, la fidélité de l’homme à persévérer
24 1934, Politique de la personne. Problèmes de la révolution personnaliste — Triomphe de la Personne, (Aphorismes)
100 jamais du bonheur65. Il indique à chaque homme sa vocation terrestre. Or une vocation, c’est avant tout une entreprise qui ne la
101 ique à chaque homme sa vocation terrestre. Or une vocation , c’est avant tout une entreprise qui ne laisse aucune place au tourme
102 le Royaume de Dieu. Il adresse à chaque homme une vocation  : là s’arrête son égalitarisme. Car il n’y a pas de comparaison possi
103 ible, pas d’égalité humaine concevable entre deux vocations , une fois qu’elles sont reçues et qu’il s’agit de les réaliser. Mais
104 rt et littéral, s’autoriser dans l’exercice d’une vocation incomparable. Un trait peut-être résume tous les autres : cette jeune
105 re d’un effort infini. 64. Cela signifie : une vocation concrète, non pas une aventure au hasard ! 65. L’expression Heureux
25 1934, Articles divers (1932-1935). Carl Koch, Søren Kierkegaard (1934)
106 la rejette, rejette aussi sa raison d’être et sa vocation prophétique. Il existe, dira Karl Barth, dont la théologie procède ic
26 1934, Politique de la personne (1946). Introduction — Le vrai pouvoir des intellectuels et son usage
107 efoulement. Dès que l’homme, en effet, refoule sa vocation personnelle, on voit paraître toute espèce de troubles dans ses activ
27 1934, Politique de la personne (1946). Primauté du spirituel ? — Destin du siècle ou vocation personnelle ?
108 IDestin du siècle ou vocation personnelle ?7 Depuis des années, dans toutes les conférences, dan
109 particulière, une passion qui est bien à lui, une vocation . Si l’on admet facilement de nos jours, qu’un siècle ait un destin, c
110 r excellence, un homme sans destin, un homme sans vocation ni raison d’être, un homme dont le monde n’exigeait rien. Cet être-là
111 tin des autres ; c’est parce qu’il n’avait pas de vocation , qu’il a voulu servir la seule vocation de sa race. La meilleure preu
112 it pas de vocation, qu’il a voulu servir la seule vocation de sa race. La meilleure preuve, d’ailleurs, de l’origine individuali
113 tude démissionnaire de l’homme en fuite devant sa vocation . Les fantômes collectifs, comme tous les fantômes, n’ont de réalité
114 au contraire, représente l’attitude créatrice, la vocation de l’homme. Tout, en définitive, se joue dans l’homme et se rapport
115 lace et dans nos circonstances particulières, une vocation personnelle. Personne et vocation ne sont point séparables. Et toutes
116 ticulières, une vocation personnelle. Personne et vocation ne sont point séparables. Et toutes deux ne sont possibles que dans c
117 r l’être, réunir. L’homme désespéré, l’homme sans vocation personnelle, c’est un homme incomplet, désuni. Et ce n’est pas la con
28 1934, Politique de la personne (1946). Primauté du spirituel ? — Personne ou individu ? (d’après une discussion)
118 maintenant nous définissons la personne comme une vocation créatrice, la situation se renverse. La vocation d’un homme n’est pas
119 vocation créatrice, la situation se renverse. La vocation d’un homme n’est pas un droit pour lui, mais une charge ; disons plus
120 sur la personne » ? Vous dites que personne égale vocation . Admettons. Mais vous trouverez un très grand nombre d’hommes qui vou
121 e d’hommes qui vous diront : je ne me sens pas de vocation , il est probable que je n’en ai pas, je ne sais pas très bien ce que
122 pas, je ne sais pas très bien ce que c’est qu’une vocation . D’autres confondront vocation et profession, et vous diront : ma voc
123 e que c’est qu’une vocation. D’autres confondront vocation et profession, et vous diront : ma vocation, c’est d’être gangster. E
124 dront vocation et profession, et vous diront : ma vocation , c’est d’être gangster. Encore une fois, que signifierait pour tous c
125 a peu d’hommes qui acceptent les charges de leur vocation . Mais, ici, faisons deux remarques : 1. La vocation n’est pas un choi
126 cation. Mais, ici, faisons deux remarques : 1. La vocation n’est pas un choix de l’homme. On ne saurait proprement parler du cho
127 e. On ne saurait proprement parler du choix d’une vocation . La vocation est un appel, une mission confiée à un homme, — une paro
128 ait proprement parler du choix d’une vocation. La vocation est un appel, une mission confiée à un homme, — une parole que Dieu l
129 dresse. Nous en avons le type le plus pur dans la vocation des prophètes. Tout homme peut recevoir une vocation, où qu’il se tro
130 ation des prophètes. Tout homme peut recevoir une vocation , où qu’il se trouve, quelles que soient ses capacités. Pour l’un, ce
131 se, refuser telle compromission. Pour l’autre, la vocation sera comme une puissance qui fond sur lui, puissance trop forte pour
132 e, peut-être même mortelle. Dans tous les cas, la vocation est une mission qui vient de l’extérieur, qui est d’abord tout object
133 que son vrai moi réside dans l’exercice de cette vocation . L’exercice de sa vocation figure désormais sa liberté concrète et c’
134 ns l’exercice de cette vocation. L’exercice de sa vocation figure désormais sa liberté concrète et c’est cela qu’il doit défendr
135 es lois trop générales. 2. Mais on me dira que la vocation ainsi comprise est une réalité chrétienne, qui n’a pas de sens pour l
136 nt dire maintenant : je ne sais pas quelle est ma vocation , je serai tenté de lui répondre qu’une ignorance de cet ordre est bie
137 ui de l’oligarchie. C’est celui de l’anarchie. La vocation telle que l’entendent les chrétiens est imprévisible. Or les lois ont
138 paraît irréductible. Si chacun prétend suivre sa vocation , les lois, si détaillées et si particulières qu’elles soient, devienn
139 ns la réalité, nous voyons, au contraire, que les vocations reçues s’insèrent naturellement dans le concret de la vie, et revêten
140 L’Esprit souffle où il veut, c’est vrai. Mais la vocation est avant tout incarnation de l’Esprit. Et l’incarnation est soumise
141 i de la révolte suffisamment violente de quelques vocations , de quelques « personnalités » qui ne peuvent plus, à un moment donné
142 t connaître que lorsqu’il en reçoit un ordre, une vocation , et qu’il exécute cet ordre13. L’Esprit souffle où il veut. Mais lors
29 1934, Politique de la personne (1946). Primauté du spirituel ? — Précédence ou primauté de l’économique dans le marxisme ? (Introduction à un débat dans un cercle privé)
143 endre les hommes interchangeables, parce que sans vocation personnelle, sans démon intime, sans responsabilité propre, et sans r
30 1934, Politique de la personne (1946). Principes d’une politique du pessimisme actif — Ni ange ni bête : ni gauche ni droite, (Fondements théologiques d’une action politique)
144 droit sur nous en tant que personnes, en tant que vocations . Surtout, jamais un succès politique ne pourra, pour nous, se confond
31 1934, Politique de la personne (1946). Idoles — Fascisme
145 vrai n’imite personne. Il n’est conforme qu’à sa vocation . Qui n’est pas fasciste ? Le danger réel du fascisme n’apparaît
146 ’est jamais « au pas ». Elle est aux ordres de sa vocation , elle est seule responsable de son risque ; surtout, elle se sait plu
32 1934, Politique de la personne (1946). Problèmes de la révolution personnaliste — Communauté révolutionnaire
147 n. La personne, c’est l’homme en tant qu’il a une vocation particulière dans la société. Considérer l’homme en tant que personn
148 nne s’enracine au contraire dans le concret d’une vocation . L’apparition de la personne est liée à l’apparition d’une tension.
149 Ils ont assimilé l’héroïsme au sacrifice de toute vocation personnelle, à l’anéantissement de l’homme dans le groupe pour le plu
150 héroïsme véritable, c’est la pointe extrême de la vocation , c’est-à-dire, pour un chrétien, la fidélité de l’homme à persévérer
33 1934, Politique de la personne (1946). Problèmes de la révolution personnaliste — Triomphe de la Personne, (Aphorismes)
151 jamais du bonheur57. Il indique à chaque homme sa vocation terrestre. Or, une vocation, c’est avant tout une entreprise qui ne l
152 que à chaque homme sa vocation terrestre. Or, une vocation , c’est avant tout une entreprise qui ne laisse aucune place au tourme
153 le Royaume de Dieu. Il adresse à chaque homme une vocation  : là s’arrête son égalitarisme. Car il n’y a pas de comparaison possi
154 ible, pas d’égalité humaine concevable entre deux vocations , une fois qu’elles sont reçues et qu’il s’agit de les réaliser. Mais
155 rt et littéral, s’autoriser dans l’exercice d’une vocation incomparable. Un trait peut-être résume tous les autres : cette jeune
156 re d’un effort infini. 56. Cela signifie : une vocation concrète, non pas une aventure au hasard ! 57. L’expression Heureux
34 1934, Politique de la personne (1946). Appendices — Qu’est-ce que la politique ?
157 ous jugeons désirable et féconde la pluralité des vocations , des idéaux et des nations, et leur fédération sur pied d’égalité. Ai
35 1935, Esprit, articles (1932–1962). André Rouveyre, Singulier (janvier 1935)
158 s, et l’un par l’autre, de ces deux êtres dont la vocation paraît inséparable de l’amour qui les domine. Une analyse racinienne
36 1935, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Un exemple de tactique révolutionnaire chez Lénine (janvier 1935)
159 s à l’établissement d’un régime à la mesure de la vocation humaine, c’est L’Ordre nouveau. Nos fondements spirituels, personnali
37 1935, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Kierkegaard, Dostoïevski, Barth (23 février 1935)
160 Question terriblement gênante, insupportable. La vocation singulière de cet homme s’épuisera dans le seul acte de l’imposer. Ap
38 1935, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Quatre indications pour une culture personnaliste (février 1935)
161 formée par des personnes dans l’exercice de leur vocation . La personne est, ou n’est pas. (Le plus souvent, elle n’est pas.) À
162 ne pas apprendre à la singer. Car la personne est vocation , — et l’homme ne choisit pas sa vocation, mais c’est elle qui choisit
163 onne est vocation, — et l’homme ne choisit pas sa vocation , mais c’est elle qui choisit son homme. La seule question qui se pose
164 ès lors, c’est de savoir comment l’exercice d’une vocation peut être protégé, voire même favorisé, par l’instruction publique et
165 par des personnes assujetties aux ordres de leur vocation , et responsables de son exercice, peut sauvegarder naturellement la p
166 ergie éveille des énergies. Seul l’exercice d’une vocation unique tolère et favorise l’exercice d’autres vocations.   2. — Le rô
167 ion unique tolère et favorise l’exercice d’autres vocations .   2. — Le rôle de toute culture, c’est de monter la garde autour de
168 —, la méthode ne saurait être que l’exercice des vocations particulières. Les changements de détail à opérer seraient dans la pl
169 to par des hommes que posséderait le sens de leur vocation enseignante. Or ces hommes sauraient, d’autre part, que le régime éco
170 céder à l’exercice de la personne, — d’obéir à sa vocation . 22. Cf. Arnaud Dandieu : Y a-t-il un seuil entre cité et humanité 
39 1935, Articles divers (1932-1935). Mystère de la Vision (fragments d’un Traité de la vision physionomique du monde) (mars 1935)
171 core été manifesté », dit Jean. Et de même, notre vocation n’est jamais totalement incarnée. Entre la forme pure de notre vocati
172 totalement incarnée. Entre la forme pure de notre vocation et la forme visible de notre visage, il y a le péché, et les abîmes d
173 en son lieu, en son temps unique. Figure de notre vocation , forme informante de notre être et que voient « les yeux de la foi »,
174 rche vers la plénitude. Deviner la forme de notre vocation , c’est aller au-delà des « apparences actuelles », mais dans les lign
175 t c’est pourquoi il nous faut la chercher dans la vocation créatrice, non plus dans cette fonction sociale impersonnelle que rep
40 1935, Présence, articles (1932–1946). Contre Nietzsche (avril-mai 1935)
176 issance infinie le goût du néant — le refus de la vocation — qui caractérisera le monde bourgeois aux yeux de l’historien person
41 1935, Le Semeur, articles (1933–1949). La cité (avril-mai 1935)
177 de la main, dans les limites où le pouvoir d’une vocation peut s’exercer. Je voyais cette ville, où tout portait les marques de
178 r mes réflexions, ce soir : — quelle peut être la vocation de ce chrétien dans cette cité ? Ce chrétien en minorité dans une mas
179 dont ce chrétien pourrait ou devrait exercer une vocation condamnée par avance à demeurer inefficace ? Le chrétien est-il posse
180 s de plus en plus restreint ? À la question de sa vocation dans la cité, ne devra-t-on pas opposer une question préalable, bruta
181 s opposer une question préalable, brutale : cette vocation a-t-elle un sens concret ? Conduit-elle à des actes ? Et ces actes eu
182 ni le pouvoir de discuter. Elle nous adresse une vocation . Et alors, nous voici placés dans une situation toute nouvelle. Nous
183 formés », dit saint Paul. Tout le secret de notre vocation est contenu dans ces mots-là, et si je parvenais ce soir à vous les r
184 i s’opposent dans notre vie, qui commandent notre vocation . La forme de ce monde : vous savez ce qu’elle est, et vous savez qu’e
185 s annonçons : ainsi donc, ces deux temps de notre vocation révèlent un fait unique, renvoient à un motif unique : la mort et la
186 théologiques. Il se peut que ma définition de la vocation du chrétien vous ait paru, dès le principe, assez abstraite. Me voilà
187 doute de la justice de Dieu ? Et qu’il trahit sa vocation première ? Je pense que beaucoup d’entre vous ont, dès longtemps, rés
188 au-dessus de ce que j’ai à vous dire maintenant. Vocation du chrétien dans la cité : nous l’avons définie par deux mouvements :
189 : est-il possible et nécessaire, partant de cette vocation , d’aboutir à ce que j’appellerai une politique chrétienne, un parti d
190 en de reconnaître et d’accepter les risques d’une vocation toujours unique, et parfois scandaleuse. Je ne crois pas que les chré
191 renions parti ? Où allons-nous nous engager ? Car vocation signifie acte, et tout acte est un engagement. Nous voici donc en fac
192 is, et nous aurions vite fait de perdre de vue la vocation particulière du chrétien. Je me contenterai donc d’examiner un seul e
193 tive de sa transformation, — si telle est bien la vocation civique du chrétien, beaucoup seront tentés de penser que cela condui
194 rti paraît absolument incompatible avec l’idée de vocation . Et la réalité pratique et quotidienne montre que cette opposition es
195 es, le partisan, c’est l’homme qui fuit devant sa vocation . C’est l’homme qui accepte un mensonge parce que les intérêts immédia
196 olitique. — Pourtant, il faut agir ! Pourtant, la vocation qui nous envoie dans la cité reste impérieuse ! Alors quoi ? direz-vo
197 Je vous proposerai donc deux exemples concrets de vocation chrétienne dans la cité. Et d’abord, à l’image que je vous donnais e
198 a constitution d’un grand mouvement syndicaliste. Vocation du chrétien dans la cité. Tout le pouvoir de Kagawa se résume en effe
199 de Kagawa se résume en effet dans ce seul mot de vocation . Il n’agit pas au bénéfice d’un parti. Il prêche et il proteste au no
200 olution occidentale, — c’est au nom de leur seule vocation . Eux n’ont pas dit que la vocation ne suffisait pas, que c’était vagu
201 de leur seule vocation. Eux n’ont pas dit que la vocation ne suffisait pas, que c’était vague et peu pratique ! Toute l’histoir
202 te l’histoire du monde chrétien est faite par des vocations précises reçues dans la prière, avec crainte et tremblement, et non p
203 mmes, à l’appui d’un parti politique. Seules, ces vocations -là ont transformé le monde, moralement et pratiquement. Seules, elles
204 miséreux, ne serait-ce pas aussi faillir à notre vocation tout humblement humaine, professionnelle ? Je n’aurai pas le cynisme
205 ersonne, c’est ce que j’appelais l’exercice de la vocation . Ce qu’on nomme à Esprit ou à L’Ordre nouveau  : la personne, c’es
206 ue tout chrétien connaît : l’homme qui a reçu une vocation et qui lui obéit dans ses actes. Voici ce que disent les personnalist
207 urer à chacun le libre et le plein exercice de sa vocation personnelle. Et c’est dans cet esprit qu’il s’agit de rebâtir l’écono
208 e combattre tout ce qui s’oppose au libre jeu des vocations dans la cité : dénoncer le capitalisme avec son principe immoral de l
209 pain ne peut pas être une personne ni exercer sa vocation  ; combattre aussi l’État totalitaire, qui opprime toute vocation non
210 attre aussi l’État totalitaire, qui opprime toute vocation non conforme à ses cadres simplistes ; — dénoncer la mystique des par
211 réponde, dès son principe, aux exigences de notre vocation . Ce n’est pas une politique chrétienne, ce n’est pas un parti politiq
212 de cet ordre nouveau n’est autre que celui de la vocation personnelle. Oui, le principe animateur et dynamique qui fonde tout l
213 c’est cette formidable idée que tout homme a une vocation , et peut devenir une personne, et doit devenir une personne, — idée q
214 d’abord la cité, à l’exercice libre et fidèle des vocations , refaire un monde à la mesure de l’homme concret, de la personne, voi
215 1° il faut bien que quelqu’un commence. Avoir une vocation , c’est oser être celui qui commence, malgré les doutes des suiveurs ;
216 st-il pas, en quelque sorte, un spécialiste de la vocation  ? Des incertains, des douteurs, des craintifs, ou des sceptiques cong
217 ections d’un praticisme à courte vue, quand notre vocation chrétienne braque nos regards sur le miracle d’une justice et d’une v
218 que d’autres en grand nombre comprennent que leur vocation pourrait s’exercer dès maintenant dans leur domaine quotidien, celui
219 onnais pas d’autres pour mon compte. Discerner sa vocation , ce n’est pas toujours entendre une voix intérieure. Il y a aussi des
220 est impossible, c’est qu’un chrétien n’ait pas la vocation d’agir, de faire acte de présence à la misère du siècle, de protester
42 1935, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Trois traités de Jean Calvin (20 juillet 1935)
221 que je diminue. » C’est donc sous l’angle de leur vocation particulière, et sous cet angle seul, qu’il nous devient loisible de
222 s variations sur ce thème. Et cette clé, c’est la vocation que Jean Calvin reçut de réformer l’Église. Tout ceci est fort bien
43 1935, Esprit, articles (1932–1962). « L’Esprit n’a pas son palais » (octobre 1935)
223 sens à sa vision. Oserons-nous dire que c’est la vocation d’Esprit ? Donner un sens à la vision d’une réalité, c’est montrer à
44 1935, Présence, articles (1932–1946). Autour de Nietzsche : petite note sur l’injustice (novembre 1935)
224 aves auxquels se prêtait mon langage. (Exemples : vocation , au sens strict où je prenais le mot, ne signifie pas « message », ni
45 1936, Articles divers (1936-1938). Forme et transformation, ou l’acte selon Kierkegaard (janvier 1936)
225 on, transformation, nouveauté pure dans le monde, vocation et personne éternelle, prophétie de l’éternité qui vient à nous. 2
226 bouche. Kierkegaard fut de ces croyants, dont la vocation prophétique pareille à celle des hommes de Dieu qui se lèvent sous l’
227 ce qu’il est la parole de ta vie, sa mesure et sa vocation , son risque à chaque instant visible, et sa sécurité, cachée au plus
228 tés, l’homme sans visage et sans prochain, — sans vocation  ! — s’imagine que l’acte viendra comme un sursaut de joie, comme une
229 age ailleurs que dans l’acte d’aimer. 7. Toute vocation est sans précédent Car elle est prophétie justement ! — et c’est d
230 rès peu parlé de vocation18. C’est qu’il parle sa vocation et ne s’en distingue jamais. Cependant il est hors de doute qu’il eut
231 iculier de son destin qui qualifie précisément la vocation  : l’invraisemblable. Ses plus amers reproches au « christianisme de l
232 n chrétien ou un bourgeois. Le bourgeois est sans vocation , il ne croit pas à l’acte et il meurt au hasard, sans avoir rencontré
233 La mesure du temps de sa vie réside dans la seule vocation qu’il incarne. Sur le chemin qui commence à ses pas, il ne meurt jama
46 1936, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Dictature de la liberté, par Robert Aron (mars 1936)
234 ntre les hommes, et à brimer nécessairement leurs vocations , leurs libertés réelles, leur personne. Si la personne n’est pas déjà
47 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Qu’est-ce que la politique ? (juin 1936)
235 ous jugeons désirable et féconde la pluralité des vocations , des idéaux et des nations, et leur fédération sur pied d’égalité. Ai
48 1936, Esprit, articles (1932–1962). Culture et commune mesure (novembre 1936)
236 . Mais on ne retrouve une foi qu’en discernant sa vocation concrète. Or toute vocation est située en un lieu circonscrit de la t
237 i qu’en discernant sa vocation concrète. Or toute vocation est située en un lieu circonscrit de la terre, en un temps limité de
238 agit comme une sorte de révélateur chimique de la vocation d’une nation. C’est à la faveur d’une famine que les plus grandes nat
239 e, nous sommes nés sous d’autres astres, et notre vocation est différente. Nous ne sommes pas de ces religions. Leur lieu saint
240 nes et de groupes organiques, c’est obéir à notre vocation présente, mais c’est aussi assurer pour l’avenir l’efficacité de notr
241 e présent, notre devoir européen est d’exercer la vocation de vérité qui est la nôtre avec un maximum de violence créatrice.
49 1936, Articles divers (1936-1938). Décadence des lieux communs (décembre 1936)
242 oi elle tend ? Quand le peuple d’Israël oublie sa vocation et se détourne de l’Éternel son Dieu, il perd aussi le sens des noms
243 Rome cessent d’être les dociles instruments de la vocation catholique, pour devenir de raffinés rhéteurs, ils perdent leur autor
244 el et personnel, cette alliance du peuple avec sa vocation qui faisait la grandeur des cultures authentiques. Elle est devenue l
50 1936, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). L’Art poétique ou Qu’il faut penser avec les mains (décembre 1936)
245 ée » — qui est sa mort. Mais l’œuvre du poète, la vocation de l’homme, la charité cosmique du chrétien (identiquement), c’est al
246 chose qui le provoque, le verbe exprime ainsi la vocation de l’homme qui le profère. « L’acte par lequel l’homme atteste la per
247 enant, pour se connaître, il lui suffit d’agir sa vocation . Dans l’acte conscient de la fin qui l’englobe, il n’y a plus de dist
51 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Le problème de la culture
248 ration ; pénitence avec obéissance à une nouvelle vocation créatrice. Parti pris de ce livre Cette mise au point me paraît
52 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Hegel, Comte, Marx, ou la rationalisation
249 pposent pareillement le Destin de la Société à la vocation personnelle. L’évolution fatale des choses est substituée au gouverne
53 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — L’Arche de l’Alliance
250 nce. La grandeur d’Israël est d’avoir incarné une vocation , et rien que cela, une vocation démesurée où il a pris son unique mes
251 avoir incarné une vocation, et rien que cela, une vocation démesurée où il a pris son unique mesure. S’il est vrai qu’un prophèt
252 . C’est l’histoire des victoires difficiles d’une vocation sur un destin, d’une vocation divine, transcendante, sur ce destin de
253 es difficiles d’une vocation sur un destin, d’une vocation divine, transcendante, sur ce destin de très piètre envergure que dic
254 ’est la révolte du destin profane contre la libre vocation de Dieu. Et de même que cette révolte est symbolisée au concret par l
255 cret par les statues des idoles étrangères, cette vocation sera symbolisée par la présence de l’Arche de l’Alliance, aussi nommé
256 lâtrie20. Idole, tout ce qui détourne de la seule vocation . Idole, toute action ou pensée si belle ou si féconde qu’elle soit, q
257 devient alors la culture ? — « L’homme qui a une vocation n’est pas bon à autre chose. Israël portait dans son sein l’avenir re
258 son langage même s’ordonne dès l’origine à cette vocation supérieure ; dénué de termes abstraits, impropre à toute métaphysique
259 seule chose nécessaire : l’accomplissement d’une vocation spirituelle. Et les moyens de cet accomplissement sont les moyens les
54 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Décadence des lieux communs
260 uoi elle tend. Quand le peuple d’Israël oublie sa vocation et se détourne de l’Éternel son Dieu, il perd aussi le sens des noms
261 Rome cessent d’être les dociles instruments de la vocation catholique, pour devenir de raffinés rhéteurs, ils perdent leur autor
262 el et personnel, cette alliance du peuple avec sa vocation , qui faisait la grandeur des cultures authentiques. Elle est devenue
55 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — commune mesure et acte de foi
263 que ceux qui devaient l’exercer ont failli à leur vocation . Tel fut le cas de la mesure des Juifs, et de la mesure médiévale. C’
264 l’homme en tant que l’homme est le porteur d’une vocation de vérité ? Et mon jugement sur le système revient à dire oui ou non
265 bien que ce mot n’est pas le dernier mot de notre vocation humaine. Ce qui est d’un parti est partiel. Ce qui est partiel n’a pa
56 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — L’appel à la commune mesure, ou l’Europe du xxe siècle
266 . Mais on ne retrouve une foi qu’en discernant sa vocation concrète. Or, toute vocation est située en un lieu circonscrit de la
267 qu’en discernant sa vocation concrète. Or, toute vocation est située en un lieu circonscrit de la terre en un temps limité de l
268 agit comme une sorte de révélateur chimique de la vocation d’une nation. C’est à la faveur d’une famine que les plus grandes nat
269 e, nous sommes nés sous d’autres astres, et notre vocation est différente. Nous ne sommes pas de ces religions. Leur lieu saint
270 nes et de groupes organiques, c’est obéir à notre vocation présente, mais c’est aussi assurer pour l’avenir l’efficacité de notr
271 e présent, notre devoir européen est d’exercer la vocation de vérité qui est la nôtre, avec un maximum de violence créatrice.
57 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
272 toi-même, dans le scandale ou dans la joie de ta vocation créatrice. Trop de penseurs inoffensifs secrètent des philosophies co
273 equiert de l’homme qui prétend l’exercer comme sa vocation créatrice. Définition d’un esprit « moderne » « Je m’étais fait
274 ous tient debout et rassemblés. Et c’est là notre vocation d’hommes qui pensent, notre partialité fondamentale et créatrice. Par
275 hissant dans ce temps, mais pour l’éternité, leur vocation , leur charisme, leur lieu, et la destination octroyée à chacun par un
58 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
276 les que l’homme personnel se donne en vertu de sa vocation . Les partisans du nous ont fait erreur sur la personne. Si la personn
277 humaine. Leur succès serait le terme absolu de la vocation occidentale. 1933-1936. 81. Voir plus haut, p. 178. 82. Selon Ein
59 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Le problème de la culture
278 ration ; pénitence avec obéissance à une nouvelle vocation créatrice. Parti pris de ce livre Cette mise au point me paraît
60 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Hegel, Comte, Marx, ou la rationalisation
279 pposent pareillement le Destin de la Société à la vocation personnelle. L’évolution fatale des choses est substituée au gouverne
61 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — L’Arche de l’Alliance
280 nce. La grandeur d’Israël est d’avoir incarné une vocation , et rien que cela, une vocation démesurée où il a pris son unique mes
281 avoir incarné une vocation, et rien que cela, une vocation démesurée où il a pris son unique mesure. S’il est vrai qu’un prophèt
282 . C’est l’histoire des victoires difficiles d’une vocation sur un destin, d’une vocation divine, transcendante, sur ce destin de
283 es difficiles d’une vocation sur un destin, d’une vocation divine, transcendante, sur ce destin de très piètre envergure que dic
284 ’est la révolte du destin profane contre la libre vocation de Dieu. Et de même que cette révolte est symbolisée au concret par l
285 cret par les statues des idoles étrangères, cette vocation sera symbolisée par la présence de l’Arche de l’Alliance, aussi nommé
286 lâtrie20. Idole, tout ce qui détourne de la seule vocation . Idole, toute action ou pensée si belle ou si féconde qu’elle soit, q
287 devient alors la culture ? — « L’homme qui a une vocation n’est pas bon à autre chose. Israël portait dans son sein l’avenir re
288 son langage même s’ordonne dès l’origine à cette vocation supérieure ; dénué de termes abstraits, impropre à toute métaphysique
289 seule chose nécessaire : l’accomplissement d’une vocation spirituelle. Et les moyens de cet accomplissement sont les moyens les
62 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Décadence des lieux communs
290 uoi elle tend. Quand le peuple d’Israël oublie sa vocation et se détourne de l’Éternel son Dieu, il perd aussi le sens des noms
291 Rome cessent d’être les dociles instruments de la vocation catholique, pour devenir de raffinés rhéteurs, ils perdent leur autor
292 el et personnel, cette alliance du peuple avec sa vocation , qui faisait la grandeur des cultures authentiques. Elle est devenue
63 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — commune mesure et acte de foi
293 que ceux qui devaient l’exercer ont failli à leur vocation . C’est la vraie trahison des clercs, l’idolâtrie, la simonie. Il est
294 l’homme en tant que l’homme est le porteur d’une vocation de vérité ? Voilà, me dit-on, qui introduit une exigence métaphysique
295 bien que ce mot n’est pas le dernier mot de notre vocation humaine. Ce qui est d’un parti est partiel. Ce qui est partiel n’a pa
64 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — L’appel à la commune mesure, ou l’Europe du xxe siècle
296 . Mais on ne retrouve une foi qu’en discernant sa vocation concrète. Or, toute vocation est située en un lieu circonscrit de la
297 qu’en discernant sa vocation concrète. Or, toute vocation est située en un lieu circonscrit de la terre, en un temps limité de
298 agit comme une sorte de révélateur chimique de la vocation d’une nation, ou des fantasmes de compensation qui en tiendrons lieu
299 e, nous sommes nés sous d’autres astres, et notre vocation est différente. Nous ne sommes pas de ces religions. Leur lieu saint
300 nes et de groupes organiques, c’est obéir à notre vocation présente, mais c’est aussi assurer pour l’avenir l’efficacité de notr
301 e présent, notre devoir européen est d’exercer la vocation de vérité qui est la nôtre, avec un maximum de violence créatrice.
65 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
302 toi-même, dans le scandale ou dans la joie de ta vocation créatrice. Trop de penseurs inoffensifs secrètent des philosophies co
303 equiert de l’homme qui prétend l’exercer comme sa vocation créatrice. Définition d’un esprit « moderne » « Je m’étais fai
304 ous tient debout et rassemblés. Et c’est là notre vocation d’hommes qui pensent, notre partialité fondamentale et créatrice. Par
305 hissant dans ce temps, mais pour l’éternité, leur vocation , leur charisme, leur lieu, et la destination octroyée à chacun par un
66 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
306 les que l’homme personnel se donne en vertu de sa vocation . Les partisans du nous ont fait erreur sur la personne. Si la personn
307 humaine. Leur succès serait le terme absolu de la vocation occidentale. 1933-1936. 83. Voir plus haut, p. 178. 84. Selon Ein
67 1937, Journal de Genève, articles (1926–1982). L’Âme romantique et le rêve (23 mars 1937)
308 , dont il est permis de croire qu’elle exprime la vocation européenne des Suisses français dans l’ordre de l’esprit. 3. Éditio
68 1937, Articles divers (1936-1938). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (15 avril 1937)
309 Or ils devraient n’avoir peur que de Dieu, et des vocations bouleversantes qu’il arrive que Dieu nous adresse. C’est un comique p
69 1937, Articles divers (1936-1938). Chamisso et le Mythe de l’Ombre perdue (mai-juin 1937)
310 ur le former à son image40, et d’évasif devant sa vocation  : le mystère de l’incarnation. Chamisso a donné à son Peter tous les
70 1937, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). L’autorité assure les libertés (mai 1937)
311 faveur de cette situation révolutionnaire que la vocation de notre pays pourra, d’un seul coup, apparaître comme une évidence à
71 1937, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Luther contre Érasme (19 juin 1937)
312 ieu le choisit, substituant à un destin fatal une vocation d’un tout autre ordre. Fatalité et liberté : le problème ne peut être
72 1937, Esprit, articles (1932–1962). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (juin 1937)
313 s ne sommes plus des hommes normaux chargés d’une vocation d’expression et de réflexion. Nous sommes des hommes spéciaux exploit
73 1937, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). N’habitez pas les villes (Extrait d’un Journal) (juillet 1937)
314 ntion. C’est uniquement s’il y a dans l’homme une vocation surnaturelle, la mission de restaurer l’harmonie primitive, que mon s
74 1937, Esprit, articles (1932–1962). Martin Lamm, Swedenborg (septembre 1937)
315 sonnelle et de toute responsabilité, identité, ou vocation distincte. Dans la mesure où cet effort est réel et aboutit — ce qui
316 homme et le nouvel homme, entre l’individu et la vocation qu’il se reconnaît, je dirais volontiers : entre la personnalité, nat
75 1937, Esprit, articles (1932–1962). Neutralité oblige (octobre 1937)
317 istère ne paraît nullement s’exercer au nom d’une vocation bien définie et de portée européenne. Quand nos journaux font la leço
318 agique à l’intérieur d’une même « personne », des vocations spéciales d’autres nations. Et c’est là notre vocation. Neutralité, s
319 ons spéciales d’autres nations. Et c’est là notre vocation . Neutralité, sur le plan culturel, ce n’est pas mélange, ni accommoda
320 és » ne font pas une culture suisse. Ce sont deux vocations personnelles, et la culture suppose une tradition, une vocation commu
321 nnelles, et la culture suppose une tradition, une vocation communautaire. Mais je me représente volontiers une Suisse culturelle
322 garde, et par là même, elle est conforme à notre vocation profonde. Garde montée autour des cols, dirait Liehburg ; milice au s
76 1937, Articles divers (1936-1938). Changer la vie ou changer l’homme ? (1937)
323 st plus le maître de sa vie. Il est l’agent d’une vocation venue d’ailleurs, mais pour lui seul et ici-bas, et qui anime désorma
324 . L’importance attachée par Calvin à la notion de vocation personnelle suffit à expliquer ce processus. À une éthique charismati
325 us tant que nous sommes, bien en arrière de notre vocation . La plupart de nos trahisons viennent de ceci : que nous n’acceptons
326 271.) 62. C’est-à-dire : fondée sur la notion de vocation . 63. L’URSS est le seul État totalement totalitaire, disait récemmen
77 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. N’habitez pas les villes !
327 fait même qu’il réfléchit plus que d’autres, par vocation , souffrira-t-il davantage de son état, tout au moins le comprendra-t-
328 faut simplement être libre selon la mesure de sa vocation . C’est par rapport à sa seule vocation qu’un homme peut arriver à sav
329 sure de sa vocation. C’est par rapport à sa seule vocation qu’un homme peut arriver à savoir avec certitude de quoi et de combie
330 par rapport au train « normal » que lui impose sa vocation ), il court un risque qui n’est pas son vrai risque. Il se voit entraî
331 e « minimum vital » qui lui permette d’obéir à sa vocation . Toute la difficulté repose évidemment sur le fait que ce minimum ne
332 comment exiger de l’État qu’il tienne compte des vocations particulières ? Elles sont souvent d’une lecture très douteuse pour c
333 t de répartir les hommes grosso modo, selon leurs vocations . Et le minimum qui leur serait accordé varierait d’une catégorie à l’
334 ompte. C’est uniquement s’il y a dans l’homme une vocation surnaturelle, la mission de restaurer l’harmonie primitive, que ce sc
78 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Pauvre province
335 ées possibles. Surtout si l’on se trouve être par vocation ce qu’on nomme un intellectuel. Je ne m’en tiendrai pas là. Je souhai
336 r, ils devraient n’avoir peur que de Dieu, et des vocations bouleversantes qu’il arrive que Dieu nous adresse. C’est un comique p
337 s ne sommes plus des hommes normaux chargés d’une vocation d’expression et de réflexion. Nous sommes des hommes spéciaux exploit
79 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. L’été parisien
338 , une de ces dernières preuves concrètes de notre vocation spirituelle. Cet ennui qui envahit le monde moderne possède une signi
339 on vous offre, fût-elle la plus contraire à votre vocation , sous peine de passer pour un feignant et de se voir refuser toute es
340 nt : cela force à choisir bien nettement entre sa vocation et l’opinion. Paracelse avait cette devise impérialiste : Alterius no
80 1937, Articles divers (1936-1938). Vocation et destin d’Israël (1937)
341 Vocation et destin d’Israël (1937)r Sens de « l’histoire » d’Israël Un
342 toute leur grandeur est à Dieu, c’est-à-dire à la vocation qui les arrache, malgré eux, à ce destin de très piètre envergure.
343 t grandiose à cette opposition fondamentale d’une vocation et d’un destin, hors de laquelle on ne peut rien comprendre de ce qui
344 qui touche à la nation des Juifs. Destin nomade, vocation messianique. Destin visible, insignifiant ; vocation invisible et tri
345 ation messianique. Destin visible, insignifiant ; vocation invisible et triomphante : celle que prêchent les prophètes au peuple
346 ’est en somme qu’un autre aspect du conflit de la vocation et du destin. Il fait comprendre l’esprit de révolte qui tourmenta sa
347 eur, c’est la révolte du destin profane contre la vocation libératrice. Et de même que cette révolte, et ce destin, et ce besoin
348 c’est le voisin qu’on imite lorsqu’on doute de sa vocation — de même cette vocation et la foi qu’elle implique ont un symbole, u
349 te lorsqu’on doute de sa vocation — de même cette vocation et la foi qu’elle implique ont un symbole, unique et univoque : l’Arc
350 tingue de toutes les autres en ce qu’elle est une vocation adressée par un Dieu personnel, unique, éternel, transcendant. Elle n
351 utre bien. Idole tout ce qui détourne de la seule vocation . Idole toute action ou pensée, si belle ou si féconde qu’elle soit, q
352  la seule chose nécessaire ? » L’homme qui a une vocation n’est pas bon à autre chose. Israël portait dans son sein l’avenir re
353 son langage même s’ordonne dès l’origine à cette vocation supérieure ; dénué de termes abstraits, impropre à toute métaphysique
354 seule chose nécessaire : l’accomplissement d’une vocation spirituelle. Et les moyens de cet accomplissement sont les moyens les
355 s scandaleusement antibourgeoise ! Le thème de la vocation et le thème du peuple élu sont de ceux qui émeuvent le plus profondém
356 ement à soi-même. Corruptio optimi pessima… La vocation collective Ces quelques indications, qui appelleraient d’ailleurs
357 la théologie éthique de Calvin est centrée sur la vocation  : vocation du « petit troupeau » ou de l’Église ; vocation personnell
358 e éthique de Calvin est centrée sur la vocation : vocation du « petit troupeau » ou de l’Église ; vocation personnelle de chaque
359 : vocation du « petit troupeau » ou de l’Église ; vocation personnelle de chaque membre de l’Église. Or, Israël qui était le peu
360 e châtiment. Serait-il donc possible de perdre sa vocation  ? Et que devient celui qui la trahit, soit qu’il rejette ses ordres,
361 raît incarnée ? Est-il rejeté à tout jamais ? Une vocation est-elle donc « amissible » ? Le refus de l’homme serait-il donc capa
362 t que c’est « une fort belle sentence ». Ainsi la vocation , du moins cette vocation79 — est réellement inamissible, c’est-à-dire
363 isme » juif n’est justifié à l’origine que par la vocation spirituelle de ce peuple. Il n’est pas du tout biologique. Il ne le d
364 ent, à mesure que l’on prend les « signes » de la vocation pour des réalités valables en elles-mêmes. Mais sans doute ce glissem
365 evé, etc. 77. Charisme signifie don particulier, vocation personnelle. 78. D’autres auteurs, tels que Labriola, font remonter
366 « Et aussi ne faut-il pas entendre ceci de toute vocation , mais de celle par laquelle Dieu a adopté en son alliance la postérit
367 e propos était nommément et spécialement d’icelle vocation . » (Commentaires, sur Rom. II, 29). r. « Vocation et destin d’Israël
368 ocation. » (Commentaires, sur Rom. II, 29). r. «  Vocation et destin d’Israël », Les Juifs, Paris, Plon, 1937, p. 143-165.
81 1938, Articles divers (1938-1940). Le seul espoir (juin 1938)
369 ibre, existant par soi-même et par la force de sa vocation unique, mais cependant relié à la communauté par l’exercice de cette
370 ant relié à la communauté par l’exercice de cette vocation . L’homme libre et relié, c’est le chrétien des communautés primitives
371 les peuples, elle n’a pas d’autre rôle ni d’autre vocation . Elle n’est pas elle-même une nation, mais elle est davantage que cel
82 1938, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). La vraie défense contre l’esprit totalitaire (juillet 1938)
372 eur propre et autonome, parce qu’il doutait de sa vocation , de sa raison d’être comme État ; parce qu’il était miné par une inti
373 ence tout à nouveau de la grandeur d’une pareille vocation , on nous laissera tranquilles, parce qu’on saura là-bas que nous ne s
374 Libres pour obéir à ce qu’elles ont accepté pour vocation , et responsables de cette vocation devant la cité qui les protège. Je
375 t accepté pour vocation, et responsables de cette vocation devant la cité qui les protège. Je ne vous appellerai pas, en termina
83 1938, Esprit, articles (1932–1962). L’amour action, ou de la fidélité (novembre 1938)
376 si ont raison, quand ils déclarent au nom de leur vocation qu’il faut choisir de faire des livres ou des enfants : aut liberi au
377 us réelle. Pourquoi chercher ailleurs que dans la vocation vraiment unique du Solitaire, le secret de son échec humain ? D’autre
378 e son échec humain ? D’autres reçoivent une autre vocation , épousent Régine, et la passion revit dans leur mariage, mais alors «
84 1938, Articles divers (1938-1940). Réponse de Denis de Rougemont, lauréat du prix Rambert 1938 (novembre 1938)
379 ice européen soit précisément dans la ligne d’une vocation d’écrivain suisse. Il faut de tout pour faire une Suisse, surtout dan
85 1939, La Vie protestante, articles (1938–1978). Nicolas de Flue et la tradition réformée (1er septembre 1939)
380 réformés. Toute ma pièce est donc centrée sur la vocation exceptionnelle de l’ermite, c’est-à-dire sur le rôle civique que sa r
86 1939, La Revue de Paris, articles (1937–1969). L’Âme romantique et le rêve (15 août 1939)
381 e est en nous l’être spirituel, responsable d’une vocation , et trouvant là son unité en dépit des contradictions dont peut souff
382 rent la nostalgie de les dépasser. Mais seule une vocation lui en donnera la force. Qu’il la reçoive et qu’il l’accepte consciem
383 à quoi l’on peut reconnaître la légitimité d’une vocation . Thérèse d’Avila ne voulait accepter que les révélations qui la porta
384 te le moi et toutes ses servitudes en vertu de sa vocation , c’est-à-dire en vertu d’un appel venu d’ailleurs mais qui concerne l
385 eurs mais qui concerne l’ici-bas. Seule une telle vocation peut donner le courage de s’avouer en toute lucidité, de s’exprimer s
87 1939, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). La Poésie scientifique en France au xvie siècle, par Albert-Marie Schmidt (septembre 1939)
386 rdu et les « gestes de Dieu ». Le poète a reçu la vocation de restituer le cosmos à l’état adamique, d’effacer les traces du péc
88 1939, L’Amour et l’Occident. Passion et mystique
387 ’élection d’une âme par l’Amour tout-puissant, la vocation qui la surprend comme malgré elle. Une vie nouvelle commence ici88. N
388 au contraire accepte les limites de sa terrestre vocation . « Rien ne le pousse vers le haut, et rien ne l’attire vers le bas »,
89 1939, L’Amour et l’Occident. L’Amour action, ou de la fidélité
389 si ont raison, quand ils déclarent au nom de leur vocation qu’il faut choisir de faire des livres ou des enfants : aut liberi au
390 us réelle. Pourquoi chercher ailleurs que dans la vocation vraiment unique du Solitaire, le secret de son échec humain ? D’autre
391 e son échec humain ? D’autres reçoivent une autre vocation , épousent Régine, et la passion revit dans leur mariage, mais alors «
90 1939, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). Nicolas de Flue et la Réforme (août 1939)
392 a-t-il eu des visions, peut-être a-t-il manqué sa vocation de prêtre, — déçu par les exemples qu’il avait sous les yeux. Peut-êt
393 c Dieu… À cinquante ans, il n’y résiste plus : sa vocation profonde triomphe de tous ses doutes, et même de ses devoirs et attac
394 me de ses devoirs et attachements humains. Quelle vocation  ? Celle des « frères mendiants » qui s’en vont sur les routes, au has
91 1939, Articles divers (1938-1940). Le protestantisme créateur de personnes (1939)
395 d’autre part, il reçoit une mission nouvelle, une vocation . Il devient le serviteur du Maître qui le libère. Ainsi, spirituellem
396 ersona du droit romain, puisque l’homme qui a une vocation possède une dignité indépendante de son rôle social. Comment le bapti
397 il y a diversité des personnes, c’est-à-dire des vocations particulières. Avec ce terme de vocation, Calvin n’ajoute rien à la r
398 ire des vocations particulières. Avec ce terme de vocation , Calvin n’ajoute rien à la réalité de l’homme chrétien, du membre de
399 a définition protestante de la personne, c’est la vocation . La persona romaine, c’était le rôle joué par un individu dans le pla
400 e rendre à Dieu le service que je lui dois par ma vocation . » C’est à ma connaissance le seul texte constitutionnel existant, qu
401 s, fédération de ces diversités, multiplicité des vocations personnelles : tout cela, Calvin l’a voulu dans un plan strictement e
402 que de la doctrine calvinienne de l’Église et des vocations personnelles ? Je n’hésite pas à le dire : c’est le fédéralisme. Cett
403 risé très sérieusement le libre développement des vocations chez leurs élèves… Mais je m’en voudrais d’insister sur cet exemple q
404 at lui-même, dans certains cas, par le fait de sa vocation . C’est à cause de sa vocation qu’il est à la fois libre et engagé, au
405 , par le fait de sa vocation. C’est à cause de sa vocation qu’il est à la fois libre et engagé, autonome et pourtant responsable
406 ’est-à-dire un individu embrigadé, et non pas une vocation . Milliers de masques durs, volontairement durcis, de ces jeunes solda
407 e personne sur un individu qui ne croit plus à sa vocation , et qui a simplement été formé par une éducation et une ambiance prot
408 a Réforme. Et puis, une personnalité en soi, sans vocation , ce n’est rien de plus, après tout, qu’un individu aux caractères acc
409 veut former, ce sont justement des personnes, des vocations irréductibles aux ambitions spirituelles de l’État. Ces personnes-là,
410 r, c’est précisément sa personne, c’est-à-dire sa vocation particulière qui est de prêcher l’Évangile. — Vous voyez que le Führe
411 as de nous, de nos « personnalités », mais de nos vocations — de nos personnes —, nous pourrons répéter la fière devise des vieux
92 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Passion et mystique
412 ’élection d’une âme par l’Amour tout-puissant, la vocation qui la surprend comme malgré elle. Une vie nouvelle commence ici106.
413 au contraire accepte les limites de sa terrestre vocation . « Rien ne le pousse vers le haut, et rien ne l’attire vers le bas »,
93 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe contre le mariage
414 leures chances de durer : buts et rythmes de vie, vocations comparées, caractères et tempéraments. Si l’on veut le mariage, c’est
94 1939, L’Amour et l’Occident (1956). L’amour action, ou de la fidélité
415 si ont raison, quand ils déclarent au nom de leur vocation qu’il faut choisir de faire des livres ou des enfants : aut liberi au
416 . Car « la figure de ce monde passe », mais notre vocation est toujours hic et nunc, dans l’acte de l’Éternel où notre espoir se
417 us réelle. Pourquoi chercher ailleurs que dans la vocation vraiment unique du Solitaire, le secret de son échec humain ? D’autre
418 e son échec humain ? D’autres reçoivent une autre vocation , épousent Régine, et la passion revit dans leur mariage, mais alors «
95 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Passion et mystique
419 ’élection d’une âme par l’Amour tout-puissant, la vocation qui la surprend comme malgré elle. Une vie nouvelle commence ici (App
420 au contraire accepte les limites de sa terrestre vocation . « Rien ne le pousse vers le haut, et rien ne l’attire vers le bas »,
96 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe contre le mariage
421 leures chances de durer : buts et rythmes de vie, vocations comparées, caractères et tempéraments. Si l’on veut le mariage, c’est
97 1939, L’Amour et l’Occident (1972). L’amour action, ou de la fidélité
422 si ont raison, quand ils déclarent au nom de leur vocation qu’il faut choisir de faire des livres ou des enfants : aut liberi au
423 . Car « la figure de ce monde passe », mais notre vocation est toujours hic et nunc, dans l’acte de l’Éternel où notre espoir se
424 us réelle. Pourquoi chercher ailleurs que dans la vocation vraiment unique du Solitaire, le secret de son échec humain ? D’autre
425 e son échec humain ? D’autres reçoivent une autre vocation , épousent Régine, et la passion revit dans leur mariage, mais alors «
98 1940, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). La bataille de la culture (janvier-février 1940)
426 du fait de sa conversion, se trouve chargé d’une vocation particulière qui le distingue de tous ses voisins ; mais d’autre part
427 ue de tous ses voisins ; mais d’autre part, cette vocation unique le met en relation avec des frères et l’introduit dans une com
428 l’engage envers son prochain, je veux dire par sa vocation . Eh bien, je dis que les maux dont nous souffrons sont avant tout des
429 Quand l’homme oublie qu’il est responsable de sa vocation envers ses prochains, il devient individualiste. Et quand il oublie q
430 e. Et quand il oublie qu’il est responsable de sa vocation envers lui-même, il devient collectiviste. L’homme complet et réel, c
431 gé vis-à-vis de cet ensemble par l’exercice d’une vocation qui le relie à ses prochains. C’est pour cet homme réel qu’il faut to
432 de moderne. Car supposez qu’un homme se sente une vocation et décide de la réaliser. Il se trouve en présence d’un monde que l’h
433 e discipline qui ne s’accommode pas du tout de sa vocation personnelle. Voici donc le dilemme où nous placent la culture actuell
434 ue là où l’homme renonce à se manifester selon sa vocation particulière. Si j’insiste sur cet axiome, c’est qu’il est particuliè
435 es, et c’est seulement au sein d’un groupe qu’une vocation peut s’exercer. D’autre part, le fédéralisme suppose des groupes dive
436 sur la base de la diversité des personnes et des vocations , — c’est aujourd’hui le seul moyen de préparer une paix solide. Car,
99 1940, Articles divers (1938-1940). D’un certain cafard helvétique (janvier 1940)
437 our effet de déprimer l’initiative originale, les vocations trop nettement affirmées. Chose curieuse, c’est dans le civil, plus q
100 1940, Articles divers (1938-1940). La Suisse que nous devons défendre. I : Les voix que rien n’arrête (24 février 1940)
438 le ou journalistique, et pour en dégager enfin la vocation concrète de la Suisse. 5. Voir La Coopération du 20 janvier. v. «