1 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Conte métaphysique : L’individu atteint de strabisme (janvier 1927)
1 étoiles s’étaient décrochées de leur poste dans l’ éternité . « Éternité désaffectée, c’est bien dommage, dit-il en s’étirant ; le
2 aient décrochées de leur poste dans l’éternité. «  Éternité désaffectée, c’est bien dommage, dit-il en s’étirant ; le printemps d
2 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Guy de Pourtalès, Montclar (février 1927)
3 ffrance ou de secrètes anomalies ont un pouvoir d’ éternité . » Il est juste, ce me semble, d’insister sur ce qui forme dans le ré
3 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Louis Aragon, le beau prétexte (avril 1927)
4 comme un éclat de rire de condamné à mort et à l’ éternité . Le diable avait pris des avocats dont les plaidoyers, tissus des men
4 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Littérature alpestre (juillet 1931)
5 ore (Wordsworth) « les types et les symboles de l’ Éternité  ». Du panthéisme d’un Shelley au mysticisme d’un Ruskin, c’est un can
6 ne serait-elle jamais qu’un écrasant symbole de l’ éternité  ? — C’est aussi quelque chose qui devrait être surmonté, nous souffle
5 1932, Présence, articles (1932–1946). Penser avec les mains (fragments) (janvier 1932)
7 la condition humaine déchirée entre le Temps et l’ Éternité . 1. Kierkegaard : « Conclusion peu scientifique à la Philosophie en
6 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le silence de Goethe (mars 1932)
8 ’ailleurs (puisque le christianisme affirme que l’ éternité est dans l’instant : Aeternitas non est tempus sine fine, sed nunc st
7 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Le balcon sur l’eau
9  : il y a une grande lenteur. C’est l’avenir ou l’ éternité qui ouvre la bouche pour dire quelque chose, écoute, attends… Peut-êt
8 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Le balcon sur l’eau
10  : il y a une grande lenteur. C’est l’avenir ou l’ éternité qui ouvre la bouche pour dire quelque chose, écoute, attends… Peut-êt
9 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — IV
11 e son pardon. Jours de nos vies, comptés de toute éternité , mais prolongés par l’acte de piété à la durée des siècles écoulés et
10 1933, Esprit, articles (1932–1962). Comment rompre ? (mars 1933)
12 ceci, que le christianisme parle sans cesse de l’ Éternité , pense continuellement à l’Éternel, — et que la chrétienté ensuite pa
11 1933, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Dialectique des fins dernières (juillet 1933)
13 non c’est la mort où nous sommes. Ce oui, c’est l’ éternité , et ce non, c’est notre durée. Car notre durée n’est sans doute que n
14 e n’est sans doute que notre perpétuel refus de l’ éternité . Dieu dit oui : l’homme comprend non, se découvrant soudain plongé da
15 éternel, dans le contact mortel du temps et de l’ éternité  ; puisque tout cela, encore une fois, ne concerne que l’origine et la
12 1934, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Précisions sur la mort du Grand Pan (avril 1934)
16 nous délivre de cette angoisse en nous révélant l’ éternité perdue de notre être. Mais par là même, elle nous charge d’une nouvel
13 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Nécessité de Kierkegaard (août 1934)
17 braves chrétiens, comme si la religion, de toute éternité , n’était pas au contraire la façon la plus sage de supporter les maux
18 extrême et décisif dont la mort, comme un sceau d’ éternité , attesta dans sa plénitude la primauté de l’acte spirituel : Kierkega
19 qu’il sait qu’il existe un « ailleurs », et que l’ éternité vient à lui, il peut réellement et jusqu’au bout accepter de vivre hi
14 1934, Esprit, articles (1932–1962). Définition de la personne (décembre 1934)
20 ne mesure humaine. Toute présence est un éclair d’ éternité qui rompt le temps pour initier un temps nouveau. De cette rupture, l
21 tant que pure initiation : c’est le mystère de l’ éternité , de cela qui échappe au temps, marque sa fin, et le recrée. De ce mys
22 dans notre temps, où nous sommes, tout entier. L’ éternité pour nous n’existe pas en dehors de l’appel qu’elle nous adresse ici
23 que la personne est l’impensable incarnation de l’ éternité dans le temps. La personne pure serait ainsi la coïncidence absolue e
15 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Précédence ou primauté de l’économique dans le marxisme ? (Introduction à un débat dans un cercle privé)
24 moyen des dictatures, pas plus qu’on ne fait de l’ éternité en accumulant siècles sur siècles. Le matérialisme bourgeois, repris
16 1934, Politique de la personne. Idoles — Comment rompre ?
25 ceci : que le christianisme parle sans cesse de l’ Éternité , pense continuellement à l’Éternel, — et que la chrétienté ensuite pa
17 1934, Politique de la personne. Idoles — Antimarxiste parce que chrétien
26 l du terme. Car le Royaume est toujours proche. L’ Éternité est toujours proche. Elle n’est pas seulement au terme des temps, ell
27 isme et marxisme, c’est que le chrétien croit à l’ éternité instantanée, tandis que le marxiste croit à une sempiternité historiq
18 1934, Articles divers (1932-1935). Carl Koch, Søren Kierkegaard (1934)
28 ens !) Oui, cette foi est « impensable », comme l’ éternité pour le temps. Oui, c’est un « paradoxe étrange » qui veut que l’homm
19 1934, Politique de la personne (1946). Primauté du spirituel ? — Précédence ou primauté de l’économique dans le marxisme ? (Introduction à un débat dans un cercle privé)
29 moyen des dictatures, pas plus qu’on ne fait de l’ éternité en accumulant siècles sur siècles. Le matérialisme bourgeois, repris
20 1934, Politique de la personne (1946). Idoles — Comment rompre ?
30 ceci : que le christianisme parle sans cesse de l’ Éternité , pense continuellement à l’Éternel, — et que la chrétienté ensuite pa
21 1934, Politique de la personne (1946). Idoles — Antimarxiste parce que chrétien
31 l du terme. Car le Royaume est toujours proche. L’ Éternité est toujours proche. Elle n’est pas seulement au terme des temps, ell
32 isme et marxisme, c’est que le chrétien croit à l’ éternité instantanée, tandis que le marxiste croit à une sempiternité historiq
22 1935, Foi et Vie, articles (1928–1977). Notes en marge de Nietzsche (mars 1935)
33 ré tout ces chiffres consolants. » Au salut par l’ éternité , voici donc opposée une notion beaucoup plus scientifique et beaucoup
23 1935, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Les trois temps de la Parole (mai 1935)
34 Christ et nous, il n’y a pas 19 siècles, mais une éternité  ; il n’y a pas une certaine quantité de temps et d’histoire, mais l’a
24 1936, Articles divers (1936-1938). Forme et transformation, ou l’acte selon Kierkegaard (janvier 1936)
35 e, vocation et personne éternelle, prophétie de l’ éternité qui vient à nous. 2. Il n’est d’action que prophétique Qu’est-c
36 uit le relatif. Il est ce contact impensable de l’ éternité avec notre durée, et l’on n’en peut n’en dire sinon qu’il s’est produ
37 t temporis successio sine fine, sed nunc stans. L’ éternité a marché sur la terre : ainsi le Christ est le chemin. Mais nous avon
38 stoire de Dieu dans le temps, cette histoire de l’ éternité  ! « Il suffit d’un courage purement humain pour renoncer le temps afi
39 nt humain pour renoncer le temps afin de gagner l’ éternité  : car je la gagne et ne puis plus de toute éternité la renoncer ; et
40 ernité : car je la gagne et ne puis plus de toute éternité la renoncer ; et c’est le paradoxe ; mais il faut un courage paradoxa
25 1936, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Kierkegaard en France (juin 1936)
41 e la vérité. Du point de vue du sérieux humain, l’ éternité doit apparaître comme une espèce d’ironie cruelle ; mais du point de
42 pèce d’ironie cruelle ; mais du point de vue de l’ éternité , le sérieux humain apparaît affecté d’un humour désespéré. La dialect
26 1936, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). L’Art poétique ou Qu’il faut penser avec les mains (décembre 1936)
43 efaire le monde — tel que Dieu l’a connu de toute éternité  ! 40. En effet, la citation du Cratyle qu’il donne dans l’Art poéti
27 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Hegel, Comte, Marx, ou la rationalisation
44 i faut, c’est une théologie qui légitime devant l’ éternité l’ordre établi. Une métaphysique de la sécurité. En somme, il s’agit
28 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
45 du nombre, trahissant dans ce temps, mais pour l’ éternité , leur vocation, leur charisme, leur lieu, et la destination octroyée
29 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
46 la condition humaine déchirée entre le temps et l’ éternité . Enchaînement des valeurs Partant d’une analyse impatiente de l
47 e. Notre vie s’anéantirait dans ce contact avec l’ éternité , et notre acte serait comme un suicide, si nous osions agir, une seul
48 il n’est pas non plus celui qui se souvient d’une éternité raisonnable, d’un modèle qu’il pourrait imiter. L’homme, en tant qu’h
30 1936, Articles divers (1936-1938). L’Acte comme point de départ (1936-1937)
49 dans l’instant créateur, dans ce contact entre l’ éternité et le temps, qui est le mystère même. Cela n’entraîne pas qu’on ne pu
50 r à la création issue de l’acte comme une forme d’ éternité . Partout ailleurs, les résistances sont étroitement mêlées à toutes l
31 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Hegel, Comte, Marx, ou la rationalisation
51 i faut, c’est une théologie qui légitime devant l’ éternité l’ordre établi. Une métaphysique de la sécurité. En somme, il s’agit
32 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
52 du nombre, trahissant dans ce temps, mais pour l’ éternité , leur vocation, leur charisme, leur lieu, et la destination octroyée
33 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
53 la condition humaine déchirée entre le temps et l’ éternité . Enchaînement des valeurs Partant d’une analyse impatiente de l
54 e. Notre vie s’anéantirait dans ce contact avec l’ éternité , et notre acte serait comme un suicide, si nous osions agir, une seul
55 il n’est pas non plus celui qui se souvient d’une éternité raisonnable, d’un modèle qu’il pourrait imiter. L’homme, en tant qu’h
34 1937, Foi et Vie, articles (1928–1977). Luther et la liberté (À propos du Traité du serf arbitre) (avril 1937)
56 utures, car elles sont dans le temps, Dieu dans l’ Éternité qui est avant le temps, qui est en lui, et qui est encore après lui.
57 stement être rivé au temps sans fin, et refuser l’ éternité qui vient nous délivrer du temps ? C. M. — Mais mon temps est vivant
58 vivant, et plein de nouveauté, de création ! Ton éternité immobile, c’est l’image même de la mort. L. — Que savons-nous de l’é
59 image même de la mort. L. — Que savons-nous de l’ éternité  ? Les philosophes et la raison ne peuvent l’imaginer que morte. Mais
60 est qu’une mort à ses yeux. Qui nous prouve que l’ éternité est quelque chose d’immobile, de statique ? Qui nous dit qu’elle n’es
61 ble de concevoir ce paradoxe ou ce scandale d’une éternité seule actuelle ? C’est un mystère plus profond que notre vie, et la r
62 plus grossières ? … C. M. — On peut aussi nier l’ éternité , et affirmer que seul existe notre temps. Dans ce cas, tu n’as rien p
63 de l’homme sans Dieu. Être libre, c’est vouloir l’ éternité de son destin. (Pour le chrétien, c’est accepter, en acte, l’éternell
64 que posent les rapports de notre volonté et de l’ éternité souveraine, demeure entière. La différence, c’est que Nietzsche nous
35 1937, Bulletin de la Guilde du livre, articles (1937–1948). Pages inédites du Journal d’un intellectuel en chômage (octobre 1937)
65 est tout ce que le monde attend, attend de toute éternité pour aujourd’hui et de toi seul — et c’est ta foi. ⁂ Post-scriptum.
36 1937, Articles divers (1936-1938). Changer la vie ou changer l’homme ? (1937)
66 sent, je perds tout du même coup, présent, futur, éternité . Je crucifie le Christ et je m’oppose à son retour. Il n’est donc pas
37 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Pauvre province
67 ps (jamais assez !) à celui qui n’a pas accepté l’ éternité , qui n’a pas de durée.   Apprentissage de la pauvreté : devant la tab
38 1937, Articles divers (1936-1938). Luther, Traité du serf arbitre (1937)
68 tures ; car elles sont dans le temps, Dieu dans l’ éternité qui est avant le temps, qui est en lui, et qui est encore après lui.
69 stement être rivé au temps sans fin, et refuser l’ éternité qui vient nous délivrer du temps ? C. M. — Mais mon temps est vivant
70 vivant, et plein de nouveauté, de création ! Ton éternité immobile, c’est l’image même de la mort. L. — Que savons-nous de l’é
71 image même de la mort. L. — Que savons-nous de l’ éternité  ? Les philosophes et la raison ne peuvent l’imaginer que morte. Mais
72 est qu’une mort à ses yeux. Qui nous prouve que l’ éternité est quelque chose d’immobile, de statique ? Qui nous dit qu’elle n’es
73 ble de concevoir ce paradoxe ou ce scandale d’une éternité seule actuelle ? C’est un mystère plus profond que notre vie, et la r
74 plus grossières ?… C. M. — On peut aussi nier l’ éternité , et affirmer que seul existe notre temps. Dans ce cas, tu n’as rien p
75 de l’homme sans Dieu. Être libre, c’est vouloir l’ éternité de son destin. (Pour le chrétien, c’est accepter en acte l’éternelle
76 que posent les rapports de notre volonté et de l’ éternité souveraine, demeure entière. La différence, c’est que Nietzsche nous
39 1938, Articles divers (1936-1938). Søren Kierkegaard (février 1938)
77 onsidère le sérieux « humain », par l’ironie de l’ éternité . L’éternité, pour lui, est une ironie sur le temps, à laquelle le tem
78 sérieux « humain », par l’ironie de l’éternité. L’ éternité , pour lui, est une ironie sur le temps, à laquelle le temps finira bi
79 ui ne cessent de nous accuser dans leur silence d’ éternité . 82. « Alléluia » : Louez l’Éternel. Kierkegaard avait aussi noté,
40 1938, Articles divers (1936-1938). Nouvelles pages du Journal d’un intellectuel en chômage (avril 1938)
80 est tout ce que le monde attend, attend de toute éternité pour aujourd’hui et de toi seul — et c’est ta foi. 85. Kierkegaard
41 1938, Esprit, articles (1932–1962). La passion contre le mariage (septembre 1938)
81 ngagement religieux est pris « pour le temps et l’ éternité  », c’est-à-dire qu’il ne tient aucun compte des variations de tempéra
82  ; mais tandis que pour Tristan l’infini, c’est l’ éternité sans retour où s’évanouit la conscience douloureuse — pour le moderne
42 1938, Esprit, articles (1932–1962). L’amour action, ou de la fidélité (novembre 1938)
83 us lie au temps, précisément, quand la foi veut l’ éternité  ! Que répondre à cet homme qu’il n’ait déjà mieux dit ? Il a su louer
43 1939, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Don Juan (juillet 1939)
84 a éternellement à cette minute, à cet instant ! L’ Éternité , c’est le retour des temps ; et non pas la victoire sur le temps… Mai
44 1939, La Revue de Paris, articles (1937–1969). L’Âme romantique et le rêve (15 août 1939)
85 l’Être qui se confond avec le royaume du Néant, l’ éternité enfin conquise et dont la plénitude ne peut humainement s’exprimer qu
45 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe contre le mariage
86 ngagement religieux est pris « pour le temps et l’ éternité  », c’est-à-dire qu’il ne tient aucun compte des variations de tempéra
87  ; mais tandis que pour Tristan l’infini, c’est l’ éternité sans retour où s’évanouit la conscience douloureuse — pour le moderne
46 1939, L’Amour et l’Occident. L’Amour action, ou de la fidélité
88 us lie au temps, précisément, quand la foi veut l’ éternité  ! Que répondre à cet homme qu’il n’ait déjà mieux dit ? Il a su louer
47 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe contre le mariage
89 ngagement religieux est pris « pour le temps et l’ éternité  », c’est-à-dire qu’il ne tient aucun compte des variations de tempéra
90  ; mais tandis que pour Tristan l’infini, c’est l’ éternité sans retour où s’évanouit la conscience douloureuse — pour le moderne
48 1939, L’Amour et l’Occident (1956). L’amour action, ou de la fidélité
91 us lie au temps, précisément, quand la foi veut l’ éternité  ! Que répondre à cet homme qu’il n’ait déjà mieux dit ? Il a su louer
49 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe contre le mariage
92 ngagement religieux est pris « pour le temps et l’ éternité  », c’est-à-dire qu’il ne tient aucun compte des variations de tempéra
93  ; mais tandis que pour Tristan l’infini, c’est l’ éternité sans retour où s’évanouit la conscience douloureuse — pour le moderne
50 1939, L’Amour et l’Occident (1972). L’amour action, ou de la fidélité
94 us lie au temps, précisément, quand la foi veut l’ éternité  ! Que répondre à cet homme qu’il n’ait déjà mieux dit ? Il a su louer
51 1940, La Vie protestante, articles (1938–1978). Neutralité (3 mai 1940)
95 e par rapport à sa Personne, à son Royaume, à son Éternité . Répéter que les tièdes seront vomis, en détournant ce verset de son
52 1940, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). L’heure sévère (juin 1940)
96 er, que faire encore ? Quelle était l’assurance d’ éternité qui permettait à Athanase de dire : c’est un petit nuage, il passera 
53 1940, Articles divers (1938-1940). L’heure sévère (juin 1940)
97 er, que faire encore ? Quelle était l’assurance d’ éternité qui permettait à Athanase de dire : c’est un petit nuage, il passera 
54 1940, Articles divers (1938-1940). Autocritique de la Suisse (août 1940)
98 e par rapport à sa Personne, à son Royaume, à son Éternité . Répéter que les tièdes seront vomis, en détournant ce verset de son
99 et l’on va même jusqu’à nous affirmer que cette «  éternité  » est la base officielle de notre politique. Dans ce cas, notre polit
100 l’homme a le droit et le pouvoir de décréter « l’ éternité  » d’une décision humaine ? Apprenons donc à qui de droit que nul État
55 1940, Mission ou démission de la Suisse. Appendice, ou « in cauda venenum » Autocritique de la Suisse
101 e par rapport à sa Personne, à son Royaume, à son Éternité . Répéter que les tièdes seront vomis, en détournant ce verset de son
102 et l’on va même jusqu’à nous affirmer que cette «  éternité  » est la base officielle de notre politique. Dans ce cas, notre polit
103 l’homme a le droit et le pouvoir de décréter « l’ éternité  » d’une décision humaine ? Apprenons donc à qui de droit que nul État
56 1942, La Part du diable. L’Incognito et la Révélation
104 s frontières de l’Éternel et de la Création, de l’ éternité et du temps. Ce sont des intentions divines, des messagers, — comme l
57 1942, La Part du diable. Le Bleu du Ciel
105 uels l’obscurité des ténèbres est réservée pour l’ éternité . Mais de qui parle-t-il ainsi ? Il tient à nous que ce ne soit pas d
106 nt déjà dans l’étang de feu. Du point de vue de l’ éternité , c’en est fait, la partie est gagnée. Mais ce qui nous importe dans c
58 1942, La Part du diable (1944). L’Incognito et la Révélation
107 s frontières de l’Éternel et de la Création, de l’ éternité et du temps. Ce sont des intentions divines, des messagers, — comme l
59 1942, La Part du diable (1944). Hitler ou l’alibi
108 l sait qu’il a le temps pour lui, si Dieu garde l’ éternité . Quel sera le nouveau plan stratégique du Malin ? Comment va-t-il tir
60 1942, La Part du diable (1944). Le diable démocrate
109 ment qui suffit à vous rendez contemporain de son éternité . Le diable est insignifiant, au sens propre du mot, et sa plus grande
61 1942, La Part du diable (1944). Le diable dans nos dieux et dans nos maladies
110 fin, voilà l’Enfer. La présence parfaite, voilà l’ Éternité . 44. Le diable auteur « Point d’œuvre sans la collaboration du
62 1942, La Part du diable (1944). Le Bleu du Ciel
111 uels l’obscurité des ténèbres est réservée pour l’ éternité . Mais de qui parle-t-il ainsi ? Il tient à nous que ce ne soit pas de
112 nt déjà dans l’étang de feu. Du point de vue de l’ éternité , c’en est fait, la partie est gagnée. Mais ce qui nous importe dans c
63 1942, La Part du diable (1982). L’Incognito et la révélation
113 s frontières de l’Éternel et de la Création, de l’ éternité et du temps. Ce sont des intentions divines, des messagers, — comme l
64 1942, La Part du diable (1982). Hitler ou l’alibi
114 l sait qu’il a le temps pour lui, si Dieu garde l’ éternité . Quel sera le nouveau plan stratégique du Malin ? Comment va-t-il tir
65 1942, La Part du diable (1982). Le diable démocrate
115 ment qui suffit à vous rendre contemporain de son éternité . Le diable est insignifiant, au sens propre du mot, et sa plus grand
66 1942, La Part du diable (1982). Le diable dans nos Dieux et dans nos maladies
116 fin, voilà l’Enfer. La présence parfaite, voilà l’ Éternité . 44. Le diable auteur « Point d’œuvre sans la collaboration du
67 1942, La Part du diable (1982). Le Bleu du Ciel
117 uels l’obscurité des ténèbres est réservée pour l’ éternité . » Mais de qui parle-t-il ainsi ? Il tient à nous que ce ne soit pas
118 nt déjà dans l’étang de feu. Du point de vue de l’ éternité , c’en est fait, la partie est gagnée. Mais ce qui nous importe dans c
68 1944, Articles divers (1941-1946). Ars prophetica, ou D’un langage qui ne veut pas être clair (hiver 1944)
119 aine me paraît avoir établie — je dirais : pour l’ éternité  ! — c’est bien qu’il faut toujours commencer par la fin, par la visio
69 1944, Les Personnes du drame. Sagesse et folie de la personne — Le silence de Goethe
120 ’ailleurs (puisque le christianisme affirme que l’ éternité est dans l’instant : Æternitas non est temporis successio sine fine,
70 1944, Les Personnes du drame. Sagesse et folie de la personne — Kierkegaard
121 ui ne cessent de nous accuser dans leur silence d’ éternité . Trois rapsodies sur des thèmes empruntés à Kierkegaard ILa pureté
122 ite. Kierkegaard la déconsidère par l’ironie de l’ éternité . Car en effet, l’éternité est une ironie sur le temps, une ironie sou
123 idère par l’ironie de l’éternité. Car en effet, l’ éternité est une ironie sur le temps, une ironie sous le regard de laquelle le
124 s » est en définitive une dernière fuite devant l’ Éternité . La substance du sérieux vrai ne saurait exister que dans l’acte qui
125 rai ne saurait exister que dans l’acte qui rend l’ éternité présente. Le seul fait accompli de l’acte de la foi jette sur tous no
126 de, vocation et personne attestée, prophétie de l’ éternité qui vient à nous. 2.Il n’est d’action que prophétique Qu’est-ce
127 uit le relatif. Il est ce contact impensable de l’ éternité avec notre durée, et l’on n’en peut rien dire sinon qu’il s’est produ
128 t temporis successio sine fine, sed nunc stans. L’ éternité a marché sur la terre : ainsi le Christ est le chemin. Mais nous avon
129 stoire de Dieu dans le temps, cette histoire de l’ éternité  ! Il suffit d’un courage purement humain pour renoncer le temps afin
130 nt humain pour renoncer le temps afin de gagner l’ éternité  : car je la gagne et ne puis plus de toute éternité la renoncer ; et
131 ernité : car je la gagne et ne puis plus de toute éternité la renoncer ; et c’est le paradoxe ; mais il faut un courage paradoxa
132 braves chrétiens, comme si la religion, de toute éternité , n’était pas au contraire la façon la plus sage de supporter les maux
133 extrême et décisif dont la mort, comme un sceau d’ éternité , attesta dans sa plénitude la primauté de l’acte spirituel : Kierkega
71 1944, Les Personnes du drame. Liberté et fatum — Luther et la liberté de la personne
134 tures ; car elles sont dans le temps, Dieu dans l’ éternité qui est avant le temps, qui est en lui, et qui est encore après lui.
135 stement être rivé au temps sans fin, et refuser l’ éternité qui vient nous délivrer du temps ? C. M. — Mais mon temps est vivant
136 t vivant et plein de nouveauté, de création ! Ton éternité immobile c’est l’image même de la mort. L. — Que savons-nous de l’éte
137 ’image même de la mort. L. — Que savons-nous de l’ éternité  ? Les philosophes et la raison ne peuvent l’imaginer que morte. Mais
138 est qu’une mort à ses yeux. Qui nous prouve que l’ éternité est quelque chose d’immobile, de statique ? Qui nous dit qu’elle n’es
139 ble de concevoir ce paradoxe ou ce scandale d’une éternité seule actuelle ? C’est un mystère plus profond que notre vie, et la r
140 lus grossières ?…65 C. M. — On peut aussi nier l’ éternité , et affirmer que seul existe notre temps. Dans ce cas tu n’as rien pr
141 que posent les rapports de notre volonté et de l’ éternité souveraine, demeure entière. La différence, c’est que Nietzsche nous
142 t nos actes, — il y a très longtemps — « de toute éternité , » comme on dit couramment… 66. Modiculum et minimum, écrit Érasme 
72 1944, Les Personnes du drame. Sincérité et authenticité — L’Art poétique de Claudel
143 efaire le monde — tel que Dieu l’a connu de toute éternité  ! 82. En effet la citation du Cratyle qu’il donne dans l’Art poétiq
73 1944, Les Personnes du drame. Une maladie de la personne — Le romantisme allemand
144 l’Être qui se confond avec le royaume du Néant, l’ éternité enfin conquise et dont la plénitude ne peut humainement s’exprimer qu
74 1946, Articles divers (1941-1946). La fin du monde (juin 1946)
145 éternelle de la Fin, tout ce qui donne un sens d’ éternité à vos singeries, vous l’appelez exagéré, démesuré. Écoutez-moi : s’il
146 ns de survivre et leur introduction au titre de l’ éternité occupèrent moins de temps qu’on n’imagine. La procédure était, en eff
147 te inconcevable du désir comblé, et comblé pour l’ éternité . « Mais l’Esprit et l’Épouse disent : Viens. Et que celui qui entend
75 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Le balcon sur l’eau
148  : il y a une grande lenteur. C’est l’avenir ou l’ éternité qui ouvre la bouche pour dire quelque chose, écoute, attends… Peut-êt
76 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — Pauvre province
149 ps (jamais assez !) à celui qui n’a pas accepté l’ éternité , qui n’a pas de durée.   Apprentissage de la pauvreté : devant la tab
77 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — L’été parisien
150 est tout ce que le monde attend, attend de toute éternité pour aujourd’hui et de toi seul : ta vocation. Fin août 1935 Re
78 1947, Doctrine fabuleuse. Quatrième dialogue sur la carte postale. Ars prophetica, ou. D’un langage qui ne veut pas être clair
151 aine me paraît avoir établie — je dirais : pour l’ éternité  ! — c’est bien qu’il faut toujours commencer par la fin, par la visio
79 1947, Doctrine fabuleuse. Don Juan
152 a éternellement à cette minute, à cet instant ! L’ Éternité , c’est le retour des temps ; et non plus la victoire sur le temps… Ma
80 1947, Doctrine fabuleuse. La fin du monde
153 éternelle de la Fin, tout ce qui donne un sens d’ éternité à vos singeries, vous l’appelez exagéré, démesuré. Écoutez-moi : s’il
154 ns de survivre et leur introduction au titre de l’ éternité occupa moins de temps qu’on n’imagine. La procédure était, en effet,
155 te inconcevable du désir comblé, et comblé pour l’ éternité . « Mais l’Esprit et l’Épouse disent : Viens. Et que celui qui entend
81 1948, Suite neuchâteloise. IV
156 e son pardon. Jours de nos vies, comptés de toute éternité , mais prolongés par l’acte de piété à la durée des siècles écoulés et
82 1953, Preuves, articles (1951–1968). Deux princes danois : Kierkegaard et Hamlet (février 1953)
157 i le temps de la foi, le contact du temps et de l’ éternité ou, comme il le disait : « la plénitude du temps, quand la décision é
83 1953, Articles divers (1951-1956). Une fausse nouvelle : « Dieu est mort » (juin-juillet 1953)
158 e peut pas mourir ; ou bien il signifie la Vie, l’ Éternité , le Total, l’Être en soi, l’Inconnaissable, et, dans ce cas, dire qu’
84 1954, Articles divers (1951-1956). Fédéralisme et nationalisme (septembre-octobre 1954)
159 qui est un des attributs de Dieu ; ou celui de l’ éternité , au mépris de toute vraisemblance. « La France éternelle », « l’Allem
85 1955, Preuves, articles (1951–1968). Le Château aventureux : passion, révolution, nation (mai 1955)
160 qui est un des attributs de Dieu ; ou celui de l’ éternité , au mépris de toute vraisemblance. La « France éternelle », « l’Allem
86 1955, Preuves, articles (1951–1968). L’aventure occidentale de l’homme : L’exploration de la matière (août 1955)
161 sières confusions : celle du temps infini et de l’ Éternité , celle enfin de l’immanence et de la transcendance, dès l’instant que
87 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — Le Château aventureux
162 qui est un des attributs de Dieu ; ou celui de l’ éternité , au mépris de toute vraisemblance. La « France éternelle », « l’Allem
88 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — L’exploration de la matière
163 sières confusions : celle du temps infini et de l’ Éternité , celle de l’immatériel et de l’Esprit, celle enfin de l’immanence et
89 1958, Articles divers (1957-1962). Europe et culture (1958)
164 nce première de « cultures nationales » et de « l’ éternité  » de nos États-nations (formés pour la plupart depuis moins de cent a
90 1959, Les Origines de l’Europe : d’Hésiode à Charlemagne ou du mythe à l’histoire. VIII. « Europa vel regnum Caroli »
165 r Henri, sois bienheureux. Que Celui qui règne en éternité augmente ton empire.) Lorsque mourut le prince qui allait devenir sa
91 1961, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). La personne, l’ange et l’absolu, ou le dialogue Occident-Orient (avril 1961)
166 t les traces se perdent dans les profondeurs de l’ éternité . » Nous connaissons assez bien cela en Occident. Bismarck écrit : « F
92 1961, Preuves, articles (1951–1968). Dialectique des mythes : Le carrefour fabuleux (I) (avril 1961)
167 our où il s’arrête, « cloué », sur le seuil d’une Éternité en laquelle il découvre son Isolde. Pour l’un et l’autre la pensée es
168 rconscrit ». Comme le temps est circonscrit par l’ éternité . Kierkegaard et Tristan Kierkegaard fut pourtant le contraire d
169 onnu ! Alors il lui faudra s’arrêter pour toute l’ éternité , cloué à la déception et devenu lui-même l’hôte de pierre, et il épro
170 eur dit : Passe et finis ! Mais toute joie veut l’ éternité , Veut la profonde, profonde éternité ! La voici, la « nouvelle passi
171 joie veut l’éternité, Veut la profonde, profonde éternité  ! La voici, la « nouvelle passion » qu’annonçait le fragment d’Auror
172 t transfigure. C’est le Chant de Minuit saluant l’ Éternité , quand Don Juan meurt avec le temps et la succession des moments. C’e
93 1961, Arts, articles (1952-1965). Les quatre amours (9 mai 1961)
173 même. Le Royaume du ciel est un point, le point d’ éternité posé dans toi, la semeuse du Plérôme à venir, quand « la figure de ce
94 1961, Preuves, articles (1951–1968). Dialectique des mythes : Le carrefour fabuleux (II) (mai 1961)
174 en quelques mots : Tristan, triste temps, joyeuse éternité . — Don Juan, joyeux moments, éternité d’enfer. Un contraste aussi pur
175 ps, joyeuse éternité. — Don Juan, joyeux moments, éternité d’enfer. Un contraste aussi pur, terme à terme, implique évidemment u
176 nt devenu passion : il oppose donc à la durée une éternité angélique. L’autre prétend que le sexe lui suffit : à la durée il n’o
177 es amants d’une nuit. Tristan veut au contraire l’ éternité , car il veut échapper à la souffrance, et la souffrance est liée au t
178 istinguent et séparent — « mais toute joie veut l’ éternité , veut la profonde éternité ». Telle est la forme de son évasion, de s
179 mais toute joie veut l’éternité, veut la profonde éternité  ». Telle est la forme de son évasion, de son refus de la durée incarn
180 ynthèse vivante de l’instant, de la durée et de l’ éternité . Celui qui a résolu ce problème dans sa vie est seul en mesure de con
181 dans le second Zarathoustra : « Car je t’aime, ô éternité  ! ») Une certaine dialectique formelle étant commune à tous les phéno
95 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Introduction. L’érotisme et les mythes de l’âme — Présence des mythes et leurs pouvoirs dans divers ordres
182 demain. Une longue durée, cependant, n’est pas l’ éternité . Le même problème se pose d’ailleurs au sujet des complexes et des ar
96 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Première partie — Deux princes danois. Kierkegaard et Hamlet
183 i le temps de la foi, le contact du temps et de l’ éternité ou, comme il le disait : « la plénitude du temps, quand la décision é
97 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Première partie — Don Juan
184 a éternellement à cette minute, à cet instant ! L’ Éternité , c’est le retour des temps ; et non plus la victoire sur le temps… Ma
98 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Première partie — Dialectique des mythes I. Méditation au carrefour fabuleux
185 our où il s’arrête, « cloué », sur le seuil d’une Éternité en laquelle il découvre son Isolde. Pour l’un et l’autre la pensée es
186 rconscrit ». Comme le temps est circonscrit par l’ éternité . IIKierkegaard et Tristan Kierkegaard fut pourtant le contraire
187 onnu ! Alors il lui faudra s’arrêter pour toute l’ éternité , cloué à la déception et devenu lui-même l’hôte de pierre, et il épro
188 eur dit : Passe et finis ! Mais toute joie veut l’ éternité , Veut la profonde, profonde éternité ! La voici, la « nouvelle passi
189 joie veut l’éternité, Veut la profonde, profonde éternité  ! La voici, la « nouvelle passion » qu’annonçait le fragment d’Auror
190 t transfigure. C’est le Chant de Minuit saluant l’ Éternité , quand Don Juan meurt avec le temps et la succession des moments. C’e
191 en quelques mots : Tristan, triste temps, joyeuse éternité . — Don Juan, joyeux moments, éternité d’enfer. Un contraste aussi pur
192 ps, joyeuse éternité. — Don Juan, joyeux moments, éternité d’enfer. Un contraste aussi pur, terme à terme, implique évidemment u
193 nt devenu passion : il oppose donc à la durée une éternité angélique. L’autre prétend que le sexe lui suffit : à la durée il n’o
194 es amants d’une nuit. Tristan veut au contraire l’ éternité , car il veut échapper à la souffrance, et la souffrance est liée au t
195 istinguent et séparent — « mais toute joie veut l’ éternité , veut la profonde éternité ». Telle est la forme de son évasion, de s
196 mais toute joie veut l’éternité, veut la profonde éternité  ». Telle est la forme de son évasion, de son refus de la durée incarn
197 ynthèse vivante de l’instant, de la durée et de l’ éternité . Celui qui a résolu ce problème dans sa vie est seul en mesure de con
198 dans le second Zarathoustra : « Car je t’aime, ô éternité  ! ») Une certaine dialectique formelle étant commune à tous les phéno
99 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Deuxième partie — La personne, l’ange et l’absolu ou Le dialogue Occident-Orient
199 t les traces se perdent dans les profondeurs de l’ éternité . » Nous connaissons assez bien cela en Occident. Bismarck écrit : « F
100 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Deuxième partie — L’amour même
200 même. Le Royaume du ciel est un point, le point d’ éternité posé dans toi, la semence du Plérome à venir, quand « la figure de ce