1 1924, Articles divers (1924–1930). M. de Montherlant, le sport et les jésuites (9 février 1924)
1 cédémonisme renouvelé que nous conduirait cette «  éthique du sport » tempérée de raison. Ce qu’on en peut retenir, c’est la mét
2 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Adieu, beau désordre… (mars 1926)
2 s comme chez ceux de Gide, qu’il faut préciser. L’ éthique et l’esthétique convergent dans la littérature d’aujourd’hui, et plus
3 à chercher dans le seul moi les fondements d’une éthique . Presque tous sont hantés par la peur d’une morale qui « déforme », q
3 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Ramon Fernandez, Messages (juillet 1926)
4 s premières contributions à l’établissement d’une éthique adaptée aux besoins modernes. w. « Ramon Fernandez : Messages (NRF,
4 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Guy de Pourtalès, Louis II de Bavière ou Hamlet-Roi (décembre 1928)
5 agne lamentablement réalisés les témoignages de l’ éthique de cet « illustre réfractaire ». N’est-ce point trop demander à une e
5 1930, Articles divers (1924–1930). Au sujet « d’un certain esprit français » (1er mai 1930)
6 s partout ailleurs divergents : « Barrès dans son éthique , Maurras dans son esthétique, les Surréalistes dans leur métaphysique
6 1930, Articles divers (1924–1930). « Vos fantômes ne sont pas les miens… » [Réponse à l’enquête « Les vrais fantômes »] (juillet 1930)
7 ère nous font entendre l’accord fondamental d’une éthique des fantômes, dont la poésie moderne n’est peut-être que la psycholog
7 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Charles Du Bos, Approximations, 4e série (novembre 1930)
8 . Du Bos ne cesse de la soumettre à des contrôles éthiques autant qu’esthétiques, il lui rend l’humilité et la dignité qui tout
9 précisément dans son refus de sacrifier jamais l’ éthique à l’esthétique, et dans ce sens chez tant d’autres émoussé, et qu’il
8 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Sécularisme (mars 1931)
10 oir être soi. Ayant ainsi esquissé ses positions éthiques , l’auteur part pour Aden. Quel n’est pas son étonnement de découvrir
9 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Littérature alpestre (juillet 1931)
11 , lyriques (les Anglais). Ici, elles imposent une éthique . Là, elles prêtaient le romantisme de leur décor ; ici, par l’effort
12 classicisme héroïque qu’elles inspirent. Ce thème éthique et philosophique paraît bien être le plus fécond et le plus adéquat à
10 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). André Gide ou le style exquis (à propos de Divers) (octobre 1931)
13 surmontée. Pour moi je tiens que le seul problème éthique est de se réaliser comme unité. Non point parce qu’une morale stoïcie
11 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Romanciers protestants (janvier 1932)
14 ants. Car un système politique, une doctrine, une éthique , s’ils s’abandonnent de tout leur poids à quelque erreur interne, ne
15 t en demeure d’abandonner tout ce qui, dans notre éthique , s’inspire d’un conformisme bourgeois plutôt que de l’héroïsme chréti
12 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Signes parmi nous, par C. F. Ramuz (janvier 1932)
16 gement sur tous les plans, financier, commercial, éthique et spirituel. Que les échanges se ralentissent ou cessent : aussitôt
13 1932, Présence, articles (1932–1946). Penser avec les mains (fragments) (janvier 1932)
17 ose la pensée et l’action jusque sur le plan de l’ éthique . Or, un homme qui professe cette distinction — essentiellement modern
18 urs générations2 cultivèrent ce défaut d’exigence éthique comme la garantie d’une certaine douceur de vivre. Penser devint l’ar
19 pages, celui que l’on voudrait nommer l’a priori éthique . Kierkegaard, après avoir formulé la « monstrueuse contradiction » mo
20 soudain : « Cela ne viendrait-il pas de ce que l’ Éthique possède en soi une certitude ? Il existerait alors une chose au moins
21 ute ne pourrait atteindre. » Mais qu’est-ce que l’ Éthique  ? — Question non éthique, et qui manifeste seulement l’égarement du t
22 . » Mais qu’est-ce que l’Éthique ? — Question non éthique , et qui manifeste seulement l’égarement du temps. « L’Éthique ne comm
23 qui manifeste seulement l’égarement du temps. « L’ Éthique ne commence pas dans une ignorance qu’il faudrait muer en savoir, mai
24 vent se situer à égale distance de la réalisation éthique , et se confondre dans la même insignifiance, quoique de signes contra
25 ceux dont l’œuvre détermine en nous une réaction éthique , c’est-à-dire une réalisation. On veut faire voir par ces exemples qu
26 et avec plus de conséquence6. C’est le drame de l’ éthique individuelle, — une affaire d’amour, une affaire de la solitude. Une
14 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le silence de Goethe (mars 1932)
27 ituel. C’est le refus de la magie qui fonde notre éthique , et ce dilemme est peut-être le plus important qui se pose à l’esprit
28 existence, de l’au-delà mystique et de l’immédiat éthique . Et quels sont les plus grands Occidentaux ? Ceux qui ont incarné le
29 nt se traduire dans la similitude des conclusions éthiques et dans la divergence des réalisations littéraires. « Bon esprit, pre
15 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Goethe, chrétien, païen (avril 1932)
30 us refusons le nom de chrétien à cet homme dont l’ éthique , en définitive, apparaît comme fondée sur deux des réalités centrales
16 1932, Présence, articles (1932–1946). Cause commune (avril-juin 1932)
31 ce que vous faites. » Alors que la formule d’une éthique bourgeoise est au contraire : « Faites comme tout-le-monde, et pensez
17 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Penser dangereusement (juin 1932)
32 e avant tout de réalisation personnelle, d’action éthique . Il n’a pas échappé à M. Benda que « le clerc moderne » (en tant qu’i
18 1932, Esprit, articles (1932–1962). On oubliera les juges (novembre 1932)
33 incipes suprêmes (c’est-à-dire fondamentaux) de l’ éthique , devant huit officiers corrects qui n’ont jamais rien entendu de pare
34 ause sacrée de la paix ». Anti-personnalisme de l’ éthique bourgeoise. 3° Les actes politiques déduits par accident des principe
19 1933, Foi et Vie, articles (1928–1977). « Histoires du monde, s’il vous plaît ! » (janvier 1933)
35 d’un snobisme inattendu, la mode des discussions éthiques , d’ailleurs purement intellectuelles la plupart du temps, et le goût
20 1933, Esprit, articles (1932–1962). Protestants (mars 1933)
36 euses. Friedrich Gogarten en particulier dans son Éthique politique pose tous les problèmes de l’heure avec une lucidité et un
21 1933, Esprit, articles (1932–1962). Comment rompre ? (mars 1933)
37 e force que celle de la foi. Ce peut être sur une éthique de puissance et de service ; ou sur une éthique de bonheur ; ou sur u
38 e éthique de puissance et de service ; ou sur une éthique de bonheur ; ou sur un idéal humanitaire ; ou sur un idéal de sécurit
22 1933, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Solutions pratiques ? (mars 1933)
39 tenant cette phrase capitale de Kierkegaard : « L’ Éthique ne commence pas dans une ignorance qu’il faudrait muer en savoir, mai
40 éter. Ils n’ont pas davantage reçu une révélation éthique , un étalon universel fournissant la mesure exacte du bien et du mal e
41 orce d’où provient l’ordre véritable. La décision éthique est toujours choix : on ne peut choisir pour un autre. Mais on peut,
23 1933, Le Semeur, articles (1933–1949). Humanisme et christianisme (mars 1933)
42 nception générale de vie — politique, économique, éthique — fondée sur la croyance au salut de l’homme par les seules forces hu
43 olu. C’est ici que nous entrons dans l’ordre de l’ éthique quotidienne. L’humaniste va chercher une solution humaine qui lui per
24 1933, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Dialectique des fins dernières (juillet 1933)
44 solues n’est qu’un attentat métaphysique contre l’ éthique  ». Il s’agit donc ici d’une dialectique à deux termes simultanés, et
45 ’il y ait au contraire un principe de dégradation éthique dans toute recherche de la synthèse et plus sûrement dans la croyance
46 qu’il permet ? Et le rendement créateur de cette éthique de la personne, par quoi, au bout du temps, se trouve-t-il à son tour
47 le de ces affirmations et de ces négations, cette éthique et cette actualité, ce refus de toutes les synthèses et ce principe d
48 risque et d’acte, ces mots désignent des réalités éthiques qui n’ont rien de commun avec l’acte, le risque et le choix dont parl
25 1933, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Saint-Évremond ou L’humaniste impur, par Albert-Marie Schmidt (octobre 1933)
49 nt-Évremond de trop près dans les méandres de son éthique . Certes, il en fait valoir ainsi toutes les nuances, avec un art égal
26 1934, Présence, articles (1932–1946). L’œuvre et la mort d’Arnaud Dandieu (1934)
50 z Proust, Blake et Keats, il devait aboutir à une éthique politique. Cette trajectoire très singulière parcourt les domaines le
51 faudra reconnaître dans le personnalisme la seule éthique actuellement libératrice. N’est-ce pas d’ailleurs l’éthique que la je
52 tuellement libératrice. N’est-ce pas d’ailleurs l’ éthique que la jeune France se voit à peu près seule à défendre dans l’Europe
27 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Deux essais de philosophes chrétiens (mai 1934)
53 je dirai plus : quelques-uns des fondements d’une éthique de l’être qu’il est urgent que les chrétiens opposent à la « morale d
28 1934, Esprit, articles (1932–1962). Définition de la personne (décembre 1934)
54 que in actu), mais bien dans le sens d’une norme éthique , que le péché seul rend inopérante ; la bonté, par exemple, n’est rie
29 1934, Politique de la personne. Idoles — Comment rompre ?
55 e force que celle de la foi. Ce peut être sur une éthique de puissance et de service ; ou sur une éthique de bonheur ; ou sur u
56 e éthique de puissance et de service ; ou sur une éthique de bonheur ; ou sur un idéal humanitaire ; ou sur un idéal de sécurit
30 1934, Politique de la personne. Idoles — Humanisme et christianisme
57 ption générale de la vie — politique, économique, éthique  — fondée sur la croyance au salut de l’homme par les seules forces hu
58 olu. C’est ici que nous entrons dans l’ordre de l’ éthique quotidienne. L’humaniste cherchera une solution humaine qui lui perme
31 1934, Politique de la personne. Idoles — Antimarxiste parce que chrétien
59 il comparatif. Le choix, la décision, sur le plan éthique , est toujours à l’origine. Il est immédiat. Il est sans raison. Il es
60 et les expressions communistes, tant sur le plan éthique que sur le plan métaphysique.   1° Le christianisme est d’abord risq
32 1934, Politique de la personne. Appendice — Ni droite ni gauche
61 ion — fondement de l’esprit bourgeois sur le plan éthique et culturel, fondement sur le plan politique, des partis, considérés
33 1934, Politique de la personne (1946). Idoles — Comment rompre ?
62 e force que celle de la foi. Ce peut être sur une éthique de puissance et de service ; ou sur une éthique de bonheur ; ou sur u
63 e éthique de puissance et de service ; ou sur une éthique de bonheur ; ou sur un idéal humanitaire ; ou sur un idéal de sécurit
34 1934, Politique de la personne (1946). Idoles — Humanisme et christianisme
64 ption générale de la vie — politique, économique, éthique  — fondée sur la croyance au salut de l’homme par les seules forces hu
65 olu. C’est ici que nous entrons dans l’ordre de l’ éthique quotidienne. L’humaniste cherchera une solution humaine qui lui perme
35 1934, Politique de la personne (1946). Idoles — Antimarxiste parce que chrétien
66 il comparatif. Le choix, la décision, sur le plan éthique , est toujours à l’origine. Il est immédiat. Il est sans raison. Il es
67 et les expressions communistes, tant sur le plan éthique que sur le plan métaphysique. 1° Le christianisme est d’abord risque
36 1935, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Kierkegaard, Dostoïevski, Barth (23 février 1935)
68 l au-dessus du général ? Serait-il affranchi de l’ éthique  ? Mais alors, comment donc comprendrait-il son acte ? Vingt fois, Kie
37 1935, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Recherches philosophiques (septembre 1935)
69 t, de l’apport des poètes à la philosophie et à l’ éthique . Les études de E. Weil sur l’histoire, de M. Souriau sur la mystique
38 1935, Esprit, articles (1932–1962). « L’Esprit n’a pas son palais » (octobre 1935)
70 rt, à l’illusion du praticisme, d’autre part, à l’ éthique bourgeoise. « Descartes descendu dans la rue »30 vient consacrer l’ut
71 sables choses que nous dépensons notre argent ? L’ Éthique de Spinoza coûte moins cher qu’une petite 5 chevaux. Quant au salut,
72 cune espèce de vérité pratiquement contraignante, éthique (analogue à la vérité contraignante de la foi), l’affirmation et la p
39 1935, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Conversation avec un SA (décembre 1935)
73 reconnaissons l’un et l’autre la nécessité d’une éthique héroïque. Seulement, nous avons deux conceptions radicalement opposée
40 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — D’une culture qui parle dans le vide
74 its économiques de notre point de vue culturel. L’ éthique générale des bourgeois, qui les a portés au pouvoir, considérait le t
75 tatation des plus graves : c’est qu’il y a dans l’ éthique bourgeoise une espèce de fatalité qui la fait se retourner contre ell
76 que du maître et du serviteur — de Man oppose des éthiques , des styles de vie, des conceptions d’ordre moral. C’est ici qu’une q
77 ion plus profonde me paraît devoir être posée : l’ éthique des maîtres oisifs est-elle vraiment la négation de l’éthique des tra
78 maîtres oisifs est-elle vraiment la négation de l’ éthique des travailleurs, qui les a enrichis ? Serait-il absurde de soutenir
79 -il absurde de soutenir que c’est au fond la même éthique qui fait la force du bourgeois-travailleur et la faiblesse du bourgeo
80 urrait-on pas en déduire que l’erreur d’une telle éthique est commune aux uns et aux autres, aux patrons et aux ouvriers ? L’ex
81 ’erreur qui, peut-être, affecta dès le principe l’ éthique et la culture bourgeoises. Quelques remarques préliminaires nous aide
41 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Importance de la notion de commune mesure
82 e révolution qui a consisté dans le passage d’une éthique de producteurs à une éthique d’assurances. Il nous permet en second l
83 ans le passage d’une éthique de producteurs à une éthique d’assurances. Il nous permet en second lieu d’apercevoir qu’une cultu
42 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Sur le déclin du Moyen Âge
84 t à peser les « actiones latinæ », c’est-à-dire l’ éthique des Latins24. Il importe de préciser que Dante est très loin de consi
43 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — Préambule
85 ant les éléments de ce que j’aimerais appeler une éthique de l’intelligence, ou une morale de la culture, dans la communauté qu
86 cur que nous avons d’une mesure nouvelle. Essai d’ éthique de la pensée — qui est peut-être une science nouvelle, et qu’en tout
44 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
87 me ! Plus encore : d’une doctrine générale, d’une éthique populaire de l’inactualité. Pourtant, elle n’est guère qu’un des sign
88 le, et d’abord, l’irritation de notre sensibilité éthique nous avertit du danger et nous presse de rechercher et de nommer ses
89 compensations — cultivèrent ce défaut d’exigence éthique comme la garantie d’une certaine douceur de vivre. Penser devint ains
90 ou d’une épouse. Et c’est ainsi que se compose l’ éthique de l’homme moyen, cette irréalité si rassurante, si bourgeoise, on le
91 oise, on le sait de reste77. Par quel détour une éthique fondée sur l’inactualité des décrets de l’esprit — premier paradoxe —
92 s sommes responsables aujourd’hui ? L’implication éthique de la serve pensée est seule passible d’une mise en question réelle,
93 sies, c’est qu’elle a cessé de croire à sa valeur éthique . Elle révère en fait la morale des bourgeois, elle en partage toutes
45 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
94 à la sécurité morale — est d’être une pensée non éthique , ou supposant une éthique a posteriori, le caractère décisif de sa pe
95 t d’être une pensée non éthique, ou supposant une éthique a posteriori, le caractère décisif de sa pensée « existentielle » est
96 sée « existentielle » est au contraire l’a priori éthique . Kierkegaard est pour notre temps une figure littéralement gênante, u
97 soudain : « Cela ne viendrait-il pas de ce que l’ Éthique possède en soi une certitude ? Il existerait alors une chose au moins
98 oute ne pourrait atteindre » Mais qu’est-ce que l’ éthique  ? Question non éthique, et qui manifeste seulement l’égarement du tem
99 dre » Mais qu’est-ce que l’éthique ? Question non éthique , et qui manifeste seulement l’égarement du temps. Car « l’éthique ne
100 manifeste seulement l’égarement du temps. Car « l’ éthique ne commence pas dans une ignorance qu’il faudrait muer en savoir, mai
101 nt elle se confond naturellement avec une réalité éthique . Pour la pensée-pesante, comme pour l’éthique, il n’y a de réalité qu
102 ité éthique. Pour la pensée-pesante, comme pour l’ éthique , il n’y a de réalité qu’immédiate. Mais aussi rien n’est immédiat que
103 font, — avec moi-même hors de ma prise ? Ainsi l’ éthique récitative des distingués n’était qu’absence et remise à demain83. Qu
104 à la remorque des faits, s’oppose seul l’a priori éthique  : l’actualité de la pensée. Toute pensée réelle agit dans l’immédiat,
105 dent ne pourrait s’en guérir qu’en revenant à une éthique d’engagement personnel et réfléchi. (Au lieu de cela on nous propose
106 origine et l’effet d’une pensée prolétarisée, non éthique . Sa permanence au cours de toute l’histoire serait propre à me faire
107 entre la pensée et l’action, il appartient à une éthique « actuelle » de critiquer les mauvaises raisons par lesquelles la cri
108 s c’est encore, et tout de suite, l’affaire d’une éthique nouvelle, non point d’une ingéniosité. Dialectique de l’incarnatio
109 ne certaine pensée, puis en faveur d’une certaine éthique , vise uniquement à désigner l’acte d’incarnation qu’est penser avec l
110 prouve de tout son être la présence d’une réalité éthique immédiate à chaque progrès du discours et qu’il n’en sorte pas intact
111 nscience ferme des nécessités de l’esprit et de l’ éthique qu’elles nous imposent dans la situation où nous sommes, peut-être au
112 et avec plus de conséquence. C’est le drame de l’ éthique personnelle, une affaire d’amour, une affaire de solitude menacée. Un
113 epris la description d’un nouvel ordre de valeurs éthiques , suspendu tout entier et relié en chacun de ses points, parfois sans
114 nt. Tel est le sens et la nécessité de l’a priori éthique . Il ne souffre aucune distance, ni dans le temps ni dans l’espace, ni
115 gles de l’art. Nous l’avons ramené à des conflits éthiques . Au cœur de tout conflit fécond, de tout conflit qui ne se résout poi
116 ans l’exercice de deux vertus maîtresses de notre éthique , l’imagination et le style. Enfin, nous avons assumé, et concentré to
117 rne, en même temps qu’au foyer rayonnant de toute éthique communautaire. Car si toutes les contradictions qui empêtrent nos vi
46 1936, Articles divers (1936-1938). L’Acte comme point de départ (1936-1937)
118 ui, par ailleurs, peut éclairer notre débat : « L’ éthique ne commence pas dans une ignorance qu’il faudrait muer en savoir, mai
119 rait le résultat fatal du renoncement à la valeur éthique de la science en tant qu’acte (tentation à laquelle nous condamne à c
120 egaard, comme « un attentat métaphysique contre l’ éthique  ». Il faut, certes, que l’homme trouve des points d’appui et garde un
47 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — D’une culture qui parle dans le vide
121 its économiques de notre point de vue culturel. L’ éthique générale des bourgeois, qui les a portés au pouvoir, considérait le t
122 tatation des plus graves : c’est qu’il y a dans l’ éthique bourgeoise une espèce de fatalité qui la fait se retourner contre ell
123 que du maître et du serviteur — de Man oppose des éthiques , des styles de vie, des conceptions d’ordre moral. C’est ici qu’une q
124 ion plus profonde me paraît devoir être posée : l’ éthique des maîtres oisifs est-elle vraiment la négation de l’éthique des tra
125 maîtres oisifs est-elle vraiment la négation de l’ éthique des travailleurs, qui les a enrichis ? Serait-il absurde de soutenir
126 -il absurde de soutenir que c’est au fond la même éthique qui fait la force du bourgeois-travailleur et la faiblesse du bourgeo
127 urrait-on pas en déduire que l’erreur d’une telle éthique est commune aux uns et aux autres ? L’examen des triomphes ultérieurs
128 ’erreur qui, peut-être, affecta dès le principe l’ éthique et la culture bourgeoises. Quelques remarques préliminaires nous aide
48 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Importance de la notion de commune mesure
129 e révolution qui a consisté dans le passage d’une éthique de producteurs à une éthique d’assurances. Elle nous permet en second
130 ans le passage d’une éthique de producteurs à une éthique d’assurances. Elle nous permet en second lieu d’apercevoir qu’une cul
49 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Sur le déclin du Moyen Âge
131 t à peser les « actiones latinæ », c’est-à-dire l’ éthique des Latins25. Il importe de préciser que Dante est très loin de consi
50 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — Préambule
132 ant les éléments de ce que j’aimerais appeler une éthique de l’intelligence, ou une morale de la culture, dans la communauté qu
133 cur que nous avons d’une mesure nouvelle. Essai d’ éthique de la pensée — qui est peut-être une science nouvelle, et qu’en tout
51 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
134 me ! Plus encore : d’une doctrine générale, d’une éthique populaire de l’inactualité. Pourtant, elle n’est guère qu’un des sign
135 le, et d’abord, l’irritation de notre sensibilité éthique nous avertit du danger et nous presse de rechercher et de nommer ses
136 compensations — cultivèrent ce défaut d’exigence éthique comme la garantie d’une certaine douceur de vivre. Penser devint ains
137 ou d’une épouse. Et c’est ainsi que se compose l’ éthique de l’homme moyen, cette irréalité si rassurante, si bourgeoise, on le
138 eoise, on le sait de reste79. Par quel détour une éthique fondée sur l’inactualité des décrets de l’esprit — premier paradoxe —
139 s sommes responsables aujourd’hui ? L’implication éthique de la serve pensée est seule passible d’une mise en question réelle,
140 sies, c’est qu’elle a cessé de croire à sa valeur éthique . Elle révère en fait la morale des bourgeois, elle en partage les ill
52 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
141 à la sécurité morale — est d’être une pensée non éthique , ou supposant une éthique a posteriori, le caractère décisif de sa pe
142 t d’être une pensée non éthique, ou supposant une éthique a posteriori, le caractère décisif de sa pensée « existentielle » est
143 sée « existentielle » est au contraire l’a priori éthique . Kierkegaard est pour notre temps une figure littéralement gênante, u
144 soudain : « Cela ne viendrait-il pas de ce que l’ Éthique possède en soi une certitude ? Il existerait alors une chose au moins
145 ute ne pourrait atteindre. » Mais qu’est-ce que l’ éthique  ? Question non éthique, et qui manifeste seulement l’égarement du tem
146 re. » Mais qu’est-ce que l’éthique ? Question non éthique , et qui manifeste seulement l’égarement du temps. Car « l’éthique ne
147 manifeste seulement l’égarement du temps. Car « l’ éthique ne commence pas dans une ignorance qu’il faudrait muer en savoir, mai
148 nt elle se confond naturellement avec une réalité éthique . Pour la pensée-pesante, comme pour l’éthique, il n’y a de réalité qu
149 ité éthique. Pour la pensée-pesante, comme pour l’ éthique , il n’y a de réalité qu’immédiate. Mais aussi rien n’est immédiat que
150 font, — avec moi-même hors de ma prise ? Ainsi l’ éthique récitative des distingués n’était qu’absence et remise à demain85. Qu
151 à la remorque des faits, s’oppose seul l’a priori éthique  : l’actualité de la pensée. Toute pensée réelle agit dans l’immédiat,
152 dent ne pourrait s’en guérir qu’en revenant à une éthique d’engagement personnel et réfléchi. (Au lieu de cela on nous propose
153 origine et l’effet d’une pensée prolétarisée, non éthique . Sa permanence au cours de toute l’histoire serait propre à me faire
154 entre la pensée et l’action, il appartient à une éthique « actuelle » de critiquer les mauvaises raisons par lesquelles la cri
155 s c’est encore, et tout de suite, l’affaire d’une éthique nouvelle, non point d’une ingéniosité. Dialectique de l’incarnatio
156 ne certaine pensée, puis en faveur d’une certaine éthique , vise uniquement à désigner l’acte d’incarnation qu’est penser avec l
157 prouve de tout son être la présence d’une réalité éthique immédiate à chaque progrès du discours et qu’il n’en sorte pas intact
158 nscience ferme des nécessités de l’esprit et de l’ éthique qu’elles nous imposent dans la situation où nous sommes, peut-être au
159 et avec plus de conséquence. C’est le drame de l’ éthique personnelle, une affaire d’amour, une affaire de solitude menacée. Un
160 epris la description d’un nouvel ordre de valeurs éthiques , suspendu tout entier et relié en chacun de ses points, parfois sans
161 nt. Tel est le sens et la nécessité de l’a priori éthique . Il ne souffre aucune distance, ni dans le temps ni dans l’espace, ni
162 gles de l’art. Nous l’avons ramené à des conflits éthiques . Au cœur de tout conflit fécond, de tout conflit qui ne se résout poi
163 ans l’exercice de deux vertus maîtresses de notre éthique , l’imagination et le style. Enfin, nous avons assumé, et concentré t
164 rne, en même temps qu’au foyer rayonnant de toute éthique communautaire. Car si toutes les contradictions qui empêtrent nos vie
53 1937, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Historique du mal capitaliste (janvier 1937)
165 uissante de ce rationalisme enfin reconnu comme l’ éthique idéale des nouveaux maîtres, la rationalisation capitaliste s’accélèr
54 1937, Articles divers (1936-1938). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (15 avril 1937)
166 but de notre vie, de nous refaire une hiérarchie éthique , et de rendre ainsi à l’argent son rôle mineur de moyen, d’impur et s
55 1937, Esprit, articles (1932–1962). Martin Lamm, Swedenborg (septembre 1937)
167 e, très brièvement, en termes de philosophie et d’ éthique personnalistes. On a souvent opposé à notre attitude, et à notre conc
168 et belges, et s’allie parfois curieusement avec l’ éthique collectiviste. Mais l’anéantissement du moi peut aussi être compris c
56 1937, Articles divers (1936-1938). « Subjectivité et transcendance », Lettre de M. Denis de Rougemont (décembre 1937)
169 imagination et non seulement dans son rapport à l’ éthique . s. « Lettre de M. Denis de Rougemont », Bulletin de la Société fra
57 1937, Articles divers (1936-1938). Changer la vie ou changer l’homme ? (1937)
170 ersonnelle suffit à expliquer ce processus. À une éthique charismatique62 correspond nécessairement une organisation fédéralist
58 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Pauvre province
171 but de notre vie, de nous refaire une hiérarchie éthique , et de rendre ainsi à l’argent son rôle mineur de moyen, d’impur et s
172 os actions, tous nos systèmes… Une politique, une éthique , une idée qui ne peuvent être rapportées à la situation de l’homme pr
59 1937, Articles divers (1936-1938). Vocation et destin d’Israël (1937)
173 elles, et qui joueront un rôle déterminant dans l’ éthique de l’Occident, même sous les noms paganisés d’idéalisme et de réalism
174 entretenir l’attente active du Messie, de même l’ éthique charismatique77 des calvinistes les amène à la conception d’une inten
175 capitalisme moderne et de ses principales valeurs éthiques . Mais Sombart lui répond que le capitalisme est plus ancien, et qu’il
176 t — dans les déviations qualifiées que subirent l’ éthique juive et l’éthique puritaine, à mesure qu’elles « réussissaient ». Le
177 ions qualifiées que subirent l’éthique juive et l’ éthique puritaine, à mesure qu’elles « réussissaient ». Le spiritualisme tran
178 ale perte de conscience des fins religieuses de l’ éthique puritaine, et transformant en tyrannie absurde ce qui était à l’origi
179 emple d’Israël et de sa chute. Toute la théologie éthique de Calvin est centrée sur la vocation : vocation du « petit troupeau 
60 1938, Esprit, articles (1932–1962). La passion contre le mariage (septembre 1938)
180 e, précisément, sur les valeurs élaborées par une éthique de la passion. Certes, il serait excessif d’estimer que la plupart de
181 danger spirituel que fait courir à la personne l’ éthique de l’évasion, qui est née du mythe.) D’où les multiples tentatives de
182 es extérieures, n’avait que plus gravement miné l’ éthique matrimoniale de la jeunesse. La décadence du mythe de la passion dans
61 1938, Esprit, articles (1932–1962). L’amour action, ou de la fidélité (novembre 1938)
183 en exaltant le mariage, suprême valeur du « stade éthique  » (c’est la « plénitude du temps ») ; puis condamne enfin ce mariage,
184 on détourne leur attention du problème proprement éthique . En tentant de réduire ou de dissimuler le caractère de pari que revê
185 ent inexact. 4. Sur la fidélité On fausse l’ éthique du mariage en faisant de la promesse de fidélité un problème, alors q
186 du mariage n’est pas du cur, mais du quomodo. « L’ éthique ne commence pas, dit Kierkegaard, dans une ignorance qu’il faudrait m
187 ombre de jugements courants, dans le domaine de l’ éthique d’abord, mais aussi dans celui de la culture et de sa philosophie. Au
62 1938, Journal d’Allemagne. Journal (1935-1936)
188 rôle des camps de travail dans la création d’une éthique communautaire, l’erreur des conceptions sociales sur lesquelles ils v
63 1939, L’Amour et l’Occident. Les origines religieuses du mythe
189 t, à considérer comme absurde une poétique et une éthique de l’amour d’où sont issues, dans les siècles suivants, les plus bell
64 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe dans la littérature
190 est pas infranchissable, surtout sur le plan de l’ éthique . L’idéalisme et le matérialisme ont d’importants présupposés communs.
191 e détruire l’artificiel — rhétorique idéalisante, éthique et mystique du « parfait » — l’on prétend s’enfoncer dans le flot pri
65 1939, L’Amour et l’Occident. Amour et guerre
192 tion suprême de la société médiévale dans l’ordre éthique . « C’est une nécessité sociale, un besoin d’autant plus impérieux que
193 soi-même qui semble faire partie du domaine de l’ éthique … L’expression et la satisfaction du désir, qui paraissent toutes deux
194 ande distance ne trouve son équivalent dans nulle éthique imaginable de l’amour. C’est que la guerre totale échappe à l’homme e
195 ie siècle avait été la chevalerie courtoise, son éthique et ses mythes romanesques. La réponse du xviie siècle a pour symbole
66 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe contre le mariage
196 e, précisément, sur les valeurs élaborées par une éthique de la passion. Certes, il serait excessif d’estimer que la plupart de
197 danger spirituel que fait courir à la personne l’ éthique de l’évasion, qui est née du mythe). D’où les multiples tentatives de
198 es extérieures, n’avait que plus gravement miné l’ éthique matrimoniale de la jeunesse. La décadence du mythe de la passion dans
67 1939, L’Amour et l’Occident. L’Amour action, ou de la fidélité
199 en exaltant le mariage, suprême valeur du « stade éthique  » (c’est la « plénitude du temps ») ; puis condamne enfin ce mariage,
200 on détourne leur attention du problème proprement éthique . En tentant de réduire ou de dissimuler le caractère de pari que revê
201 ment inexact. 4.Sur la fidélité On fausse l’ éthique du mariage en faisant de la promesse de fidélité un problème, alors q
202 du mariage n’est pas du cur, mais du quomodo. « L’ éthique ne commence pas, dit Kierkegaard, dans une ignorance qu’il faudrait m
203 ombre de jugements courants, dans le domaine de l’ éthique d’abord, mais aussi dans celui de la culture et de sa philosophie. Au
68 1939, L’Amour et l’Occident. Appendices
204 in que Kierkegaard dans le dépassement du « stade éthique  » ? Il m’arrive de le pressentir, et de penser : du point de vue de l
69 1939, Articles divers (1938-1940). Le protestantisme créateur de personnes (1939)
205 sonnes librement solidaires, telles qu’en forme l’ éthique protestante. Seulement, il faut que cette force reste pure ! Car de m
70 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Les origines religieuses du mythe
206 t, à considérer comme absurde une poétique et une éthique de l’amour d’où sont issues, dans les siècles suivants, les plus bell
207 hons à nous représenter la situation psychique et éthique de l’homme en ce temps-là, nous constatons d’abord qu’il se trouve im
71 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe dans la littérature
208 est pas infranchissable, surtout sur le plan de l’ éthique . L’idéalisme et le matérialisme ont d’importants présupposés communs.
209 e détruire l’artificiel — rhétorique idéalisante, éthique et mystique du « parfait » — l’on prétend s’enfoncer dans le flot pri
72 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Amour et guerre
210 tion suprême de la société médiévale dans l’ordre éthique . « C’est une nécessité sociale, un besoin d’autant plus impérieux que
211 soi-même qui semble faire partie du domaine de l’ éthique … L’expression et la satisfaction du désir, qui paraissent tous deux i
212 ande distance ne trouve son équivalent dans nulle éthique imaginable de l’amour. C’est que la guerre échappe à l’homme et à l’i
213 ie siècle avait été la chevalerie courtoise, son éthique et ses mythes romanesques. La réponse du xviie siècle a pour symbole
73 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe contre le mariage
214 e, précisément, sur les valeurs élaborées par une éthique de la passion. Certes, il serait excessif d’estimer que la plupart de
215 danger spirituel que fait courir à la personne l’ éthique de l’évasion, qui est née du mythe.) D’où les multiples tentatives de
216 es extérieures, n’avait que plus gravement miné l’ éthique matrimoniale de la jeunesse. La décadence du mythe de la passion dans
74 1939, L’Amour et l’Occident (1956). L’amour action, ou de la fidélité
217 en exaltant le mariage, suprême valeur du « stade éthique  » (c’est la « plénitude du temps ») ; puis condamne enfin ce mariage,
218 on détourne leur attention du problème proprement éthique . En tentant de réduire ou de dissimuler le caractère de pari que revê
219 ment inexact. 4.Sur la fidélité On fausse l’ éthique du mariage en faisant de la promesse de fidélité un problème, alors q
220 du mariage n’est pas du cur, mais du quomodo. « L’ éthique ne commence pas, dit Kierkegaard, dans une ignorance qu’il faudrait m
221 ombre de jugements courants, dans le domaine de l’ éthique d’abord, mais aussi dans celui de la culture et de sa philosophie. Au
222 in que Kierkegaard dans le dépassement du « stade éthique  » ? Il m’arrive de le pressentir, et de penser : du point de vue de l
75 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Les origines religieuses du mythe
223 t, à considérer comme absurde une poétique et une éthique de l’amour d’où sont issues, dans les siècles suivants, les plus bell
224 hons à nous représenter la situation psychique et éthique de l’homme en ce temps-là, nous constatons d’abord qu’il se trouve im
76 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe dans la littérature
225 est pas infranchissable, surtout sur le plan de l’ éthique . L’idéalisme et le matérialisme ont d’importants présupposés communs.
226 e détruire l’artificiel — rhétorique idéalisante, éthique et mystique du « parfait » — l’on prétend s’enfoncer dans le flot pri
77 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Amour et guerre
227 tion suprême de la société médiévale dans l’ordre éthique . « C’est une nécessité sociale, un besoin d’autant plus impérieux que
228 soi-même qui semble faire partie du domaine de l’ éthique … L’expression et la satisfaction du désir, qui paraissent tous deux i
229 ande distance ne trouve son équivalent dans nulle éthique imaginable de l’amour. C’est que la guerre échappe à l’homme et à l’i
230 ie siècle avait été la chevalerie courtoise, son éthique et ses mythes romanesques. La réponse du xviie siècle a pour symbole
78 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe contre le mariage
231 e, précisément, sur les valeurs élaborées par une éthique de la passion. Certes, il serait excessif d’estimer que la plupart de
232 danger spirituel que fait courir à la personne l’ éthique de l’évasion, qui est née du mythe.) D’où les multiples tentatives de
233 es extérieures, n’avait que plus gravement miné l’ éthique matrimoniale de la jeunesse. La décadence du mythe de la passion dans
79 1939, L’Amour et l’Occident (1972). L’amour action, ou de la fidélité
234 en exaltant le mariage, suprême valeur du « stade éthique  » (c’est la « plénitude du temps ») ; puis condamne enfin ce mariage,
235 on détourne leur attention du problème proprement éthique . En tentant de réduire ou de dissimuler le caractère de pari que revê
236 ment inexact. 4.Sur la fidélité On fausse l’ éthique du mariage en faisant de la promesse de fidélité un problème, alors q
237 du mariage n’est pas du cur, mais du quomodo. « L’ éthique ne commence pas, dit Kierkegaard, dans une ignorance qu’il faudrait m
238 ombre de jugements courants, dans le domaine de l’ éthique d’abord, mais aussi dans celui de la culture et de sa philosophie. Au
239 in que Kierkegaard dans le dépassement du « stade éthique  » ? Il m’arrive de le pressentir, et de penser : du point de vue de l
80 1940, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Au sujet du Journal d’André Gide (janvier 1940)
240 x de mon âge, est moins urgente dans l’ordre de l’ éthique , que dans celui de l’esthétique. C’est le maître-artisan de la langue
81 1940, Articles divers (1938-1940). La Suisse que nous devons défendre. IV : Notre « mission spéciale » (16 mars 1940)
241 reuse que répand la vraie charité ; c’est toute l’ éthique fédéraliste. Faut-il me résumer ? Ce sera vite fait. Je n’ai développ
82 1940, Mission ou démission de la Suisse. Le protestantisme créateur de personnes
242 sonnes librement solidaires, telles qu’en forme l’ éthique protestante. Seulement il faut que cette force reste pure ! Car de mê
83 1940, Mission ou démission de la Suisse. La Suisse que nous devons défendre
243 répand seule la véritable charité ; c’est toute l’ éthique fédéraliste, et c’est aussi tout l’idéal œcuménique, que nos Églises
84 1940, Politique de la personne (1946). À la fois libre et engagé — Le protestantisme créateur de personnes
244 sonnes librement solidaires, telles qu’en forme l’ éthique protestante. Seulement il faut que cette force reste pure ! Car de mê
85 1942, La Part du diable. Le diable dans nos dieux et dans nos maladies
245 ens de l’alliance jurée, c’est faire le lit d’une éthique de barbares. Prendre la femme du voisin ou ses terres parce qu’on a d
86 1942, La Part du diable (1944). Le diable dans nos dieux et dans nos maladies
246 ens de l’alliance jurée, c’est faire le lit d’une éthique de barbares. Prendre la femme du voisin ou ses terres parce qu’on a d
87 1942, La Part du diable (1982). Le diable dans nos Dieux et dans nos maladies
247 ens de l’alliance jurée, c’est faire le lit d’une éthique de barbares. Prendre la femme du voisin ou ses terres parce qu’on a d
88 1944, Les Personnes du drame. Introduction
248 les éléments dans toutes les formes élaborées, —  éthiques , politiques, artistiques… C’est ainsi que j’ai cherché dans les œuvre
89 1944, Les Personnes du drame. Sagesse et folie de la personne — Le silence de Goethe
249 . C’est le refus de la « magie »6 qui fonde notre éthique , et ce dilemme est peut-être le plus important qui se pose à l’esprit
250 existence, de l’au-delà mystique et de l’immédiat éthique . Et quels sont les plus grands Occidentaux ? Ceux qui ont incarné le
251 nt se traduire dans la similitude des conclusions éthiques et dans le contraste des réalisations littéraires. « Mon esprit, pren
90 1944, Les Personnes du drame. Sagesse et folie de la personne — Kierkegaard
252 s forte raison, chez notre homme, dont l’exigence éthique n’apparaît pas médiocre. Mais s’il s’est posé la question, il est cla
253 ie, des mesures, une grandeur, peut-être même une éthique héroïque. Mais tout cela, on sait de quoi c’est fait. On sait ce que
91 1944, Les Personnes du drame. Sagesse et folie de la personne — Franz Kafka, ou l’aveu de la réalité
254 dans Crainte et Tremblement : la suspension de l’ éthique par Dieu lui-même, en vue de certaines fins particulières. Les contra
255 s yeux, les plus géniales personnifications d’une éthique fondée dans la transcendance pure et d’une éthique fondée dans l’imma
256 thique fondée dans la transcendance pure et d’une éthique fondée dans l’immanence pure. Ils s’excluent réciproquement avec viol
257 t humains, ne saurait aboutir ailleurs que dans l’ éthique de l’immanence, qui est l’éthique du Second Faust. Le héros du Procès
258 eurs que dans l’éthique de l’immanence, qui est l’ éthique du Second Faust. Le héros du Procès, Josef K. s’était vu condamné par
259 i, la leçon de morale du Second Faust : comme une éthique de l’Incarnation, comme une œuvre exprimant la foi dans l’ordre provi
92 1944, Les Personnes du drame. Sincérité et authenticité — Le Journal d’André Gide
260 Nos contradictions sont réelles, nos hiérarchies éthiques ne le sont pas moins, mais celles-ci tendent à réduire celles-là, par
261 se. C’est une discipline de l’esprit, mieux : une éthique de l’expression. Tantôt civilité très raffinée, ou stricte austérité
262 ’interviewer fictif qui lui demandait ce qu’est l’ éthique , répond : Une dépendance de l’esthétique. Or non seulement l’exemple
263 er : c’est dans son esthétique que se réfugie son éthique la plus rigoureuse, et elle y règne au point qu’on pourrait dire que
264 dont le principe est proprement « moral », et une éthique qui se voudrait « immoraliste ». Tension finalement résolue au bénéfi
265 x de mon âge, est moins urgente dans l’ordre de l’ éthique que dans celui de l’esthétique. C’est le maître-artisan de la langue
93 1944, Les Personnes du drame. Sincérité et authenticité — Vues sur Ramuz
266 gement sur tous les plans, financier, commercial, éthique et spirituel. Que les échanges se ralentissent ou cessent : aussitôt
94 1945, Le Semeur, articles (1933–1949). La responsabilité culturelle de l’Église (mars 1945)
267 u stades intermédiaires entre la théologie et les éthiques . La catégorie intermédiaire qui paraît la plus féconde dans le domain
268 menacent la culture moderne au point de vue d’une éthique fondée sur la vocation : a) un faux universalisme fruit d’une éducati
95 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Sur l’automne 1932, ou la naissance du personnalisme
269 ce que vous faites. » Alors que la formule d’une éthique bourgeoise est au contraire : « Faites comme tout-le-monde, et pensez
270 s des structures dynamiques informant à la fois l’ éthique , le social et l’économique, le civisme et la politique : souci « tota
96 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — Pauvre province
271 but de notre vie, de nous refaire une hiérarchie éthique , et de rendre ainsi à l’argent son rôle mineur de moyen, d’impur et s
272 os actions, tous nos systèmes… Une politique, une éthique , une idée qui ne peuvent être rapportées à la situation de l’homme pr
97 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’Allemagne — Journal (1935-1936)
273 rôle des camps de travail dans la création d’une éthique communautaire, l’erreur des conceptions sociales sur lesquelles ils v
98 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’Allemagne — Post-scriptum 1939, ou Conclusions à n’en plus finir
274 ine politique, le domaine spirituel et le domaine éthique . » Il résulte de ces précisions — si l’on ose dire — que le national-
99 1947, Articles divers (1946-1948). La liberté dans l’amour [Réponse à une enquête] (novembre 1947)
275 lisé (maintiennent) l’amour sous la tutelle d’une éthique … » Car ce que les primitifs réglementaient n’était jamais l’amour au
276 que nous imaginons pour le réaliser — religions, éthiques , politiques, puis sciences — se confondent un beau jour avec une tyra
277 os mœurs est satisfaisant, il en résulte qu’une «  éthique de l’amour » (entendons de la sexualité) n’est pas nécessaire ; car e
278 me et la contradiction, il nous faut rétablir une éthique , c’est-à-dire recréer des tensions entre la « nature » et un ordre, o
100 1947, Doctrine fabuleuse. Deuxième dialogue sur la carte postale. La beauté physique
279 l y a ainsi des hommes qui croient n’avoir aucune éthique , aucune philosophie, aucune religion. Et même qui vous expliquent pou