PROLOGUE
Le chœur.
Au nom du Dieu saint, juste et fort
Qui règne seul▶ sur nos terres et nos âmes
Éternel des armées célestes
Miséricorde et grâce soient offertes
À vous tous qui nous entendrez.
Amen.
Récitatif alterné1.
Le récitant. | Le chœur. |
En ce temps-là, Confédérés | Prêtez l’oreille ! |
En ce temps-là, déjà, | Comme aujourd’hui ! |
Monta le vent des plaines | Vent de guerre ! |
Vers le Gothard, notre bastion sacré. | |
Alors un homme s’est dressé | Prêtez l’oreille ! |
Témoin de Dieu dans le fracas de la colère. | |
Là-bas, tous crient : | Ensemble ! Ensemble ! |
Il reste ◀seul▶. | |
Tous crient : | De l’or ! |
Il reste pauvre et ◀seul▶. | |
Tous crient : | La guerre ! |
Et lui tout ◀seul▶ dit : Paix ! |
Chœur céleste.
Paix sur la terre et dans les cieux.
Le récitant. | Le chœur. |
Ce soir encore, Confédérés | Prêtez l’oreille ! |
Notre héros et notre saint nous parle. | |
Là-bas, tous crient : | Ensemble ! Ensemble ! |
Il reste ◀seul▶. | |
Tous crient : | À mort ! |
Et lui nous dit : Amour ! | |
Tous crient : | La guerre ! |
Et lui, tout ◀seul▶ encore
Nous dit : Courage, ô peuple, reste uni ! |
|
Le matin vient ! | Le matin vient ! |
Chœur céleste.
Le matin vient ! Et la nuit aussi !
(Quelques mesures d’orchestre.)
Le récitant. | Le chœur. |
Or écoutez Confédérés ! | Prêtez l’oreille ! |
Tutti.
Commence ici le Jeu de Nicolas !