Rectification (9 mars 1962)s
Monsieur le▶ directeur,
◀Le▶ compte rendu ◀de▶ ma conférence ◀de▶ samedi dernier au palais ◀de▶ Rumine appelle deux rectifications.
En effet, « ◀l’▶essentiel » ◀de▶ mon discours ne consistait nullement, comme ◀l’▶écrit votre collaborateur, à « vitupérer » ◀l’▶esprit ◀de▶ clocher, dont j’ai très peu parlé, ou ◀le▶ matérialisme, mentionné dans une seule phrase, mais bien à insister sur ◀la▶ nécessité ◀de▶ sauvegarder à la fois et en pratique ◀les▶ droits ◀de▶ ◀l’▶union et ceux des autonomies locales, ◀les▶ droits ◀de▶ ◀l’▶organisation et ceux ◀de▶ ◀la▶ création.
◀La▶ moitié ◀d’▶une vérité n’est qu’une sottise, surtout lorsqu’il s’agit ◀de▶ fédéralisme ! Me faire dire que « tout ◀le▶ secret du fédéralisme » réside dans ◀l’▶art ◀de▶ distinguer ce qui marcherait mieux en restant… anarchique, c’est donc me faire dire une sottise, dont je suis heureux ◀de▶ ne pas être ◀l’▶auteur.
Voici mon texte : « Tout ◀le▶ secret du fédéralisme réside dans ◀l’▶art ◀de▶ distinguer, ◀de▶ cas en cas, ce qui marcherait mieux en étant centralisé, et ce qui marcherait mieux en restant libre et dispersé, voire anarchique ».