1
souffrances semblent s’être le plus rapprochés du
Christ
; et dans l’Église persécutée, le martyre devient le signe par excell
2
rons les saints pour l’exemple de leur vie : mais
Christ
est le seul médiateur à qui doit s’adresser le culte, en son cœur, du
3
nt. Le centre de gravité religieux est replacé en
Christ
. — Comment l’Église catholique réagit-elle ? En codifiant l’état de c
4
s il faut être parfait. Tel est l’enseignement de
Jésus
, telle est la pensée qu’a voulu restaurer le protestantisme. La place
5
se perd dans un syncrétisme effarant, où Mithra,
Jésus
, les taureaux et Alban confondent leurs génies dans une sorte de cauc
6
sumé ». N’est-ce point oublier que l’existence du
Christ
donne à « l’humaine liberté » des limites d’une nature que Léonard ne
7
es croix dans une lumière dramatique, le corps du
Christ
déjà presque transfiguré en symbole mystique sur le ciel vert du plus
8
ils, dans le vrai sens du mot, les successeurs du
Christ
? Ne sont-ils pas plutôt des fonctionnaires payés par l’État et avide
9
né à une doctrine de haine le sort de ceux que le
Christ
aima, parce que leur dénuement était ce qu’il y avait au monde, de pl
10
lution, il se sentait graduellement attiré par le
Christ
. Il se disait que ce n’était pas dans la mer qu’il fallait se jeter,
11
r, il se décida à faire profession de disciple du
Christ
. Page étrange, en vérité, et dont l’accent presque nietzschéen choqu
12
our obtenir la grâce de devenir capable de suivre
Jésus
. Une autre fois, à midi, il monta sur le sommet d’une montagne en fac
13
pos délibéré, veut perdre sa vie, et non pas pour
Christ
, mais pour la rendre vraiment vivante, celui-là ne fait qu’usurper la
14
fute ses adversaires — Freud en particulier, dans
Christ
et l’âme du monde — mais bien plutôt qu’à force d’approfondir leur do
15
la révérence, mais comme on craint le risque, que
Jésus
n’a jamais craint. Et c’est en quoi elle révèle la faiblesse de sa th
16
e mes rapports sont meilleurs avec le Seigneur et
Jésus
son fils bien-aimé. C’est vous dire que j’ai acquis plus de raison et
17
n, au sens antique du mot, depuis que la venue du
Christ
a modifié la nature même de l’homme et l’ensemble des données religie
18
l’homme qui a pu dire qu’il s’inclinait devant le
Christ
comme devant la « révélation divine du plus haut principe de la moral
19
jeune homme, dit le pasteur Cooreman. C’était le
Christ
. Martin est coupable de l’avoir accepté. » Sur quoi le commissaire du
20
glante et même insupportable, si nous n’avions le
Christ
, seul médiateur et seul espoir, seulement accessible au plus profond
21
e, un entraînement pour le « combat final » où le
Christ
seul pourra nous sauver, lorsque le Malin en personne nous accusera a
22
830 et 1900. Et cela va d’un essai sur Socrate et
Jésus-Christ
jusqu’à des Observations sur l’organe détonant du Brachinus crepitans
23
ique : « La grande majorité des ouvriers parle de
Jésus-Christ
et de l’Église comme de deux choses qui n’ont rien en commun. » Il co
24
eure façon que le monde ait trouvée de rejeter le
Christ
: feindre d’accepter la doctrine de ses disciples, se faire un avoir
25
lent de confisquer à leur profit « la primauté du
Christ
et celle de l’Europe 3 ». L’on voit des von Papen, délégués par l’ind
26
christianisme, si le christianisme est la foi au
Christ
« éternellement actuel ». Cette foi est inaliénable. Elle ne constitu
27
t : c’est la conversion. 1. L’Église « corps du
Christ
», en théologie ; et en réalité : corps officiellement constitué dans
28
te nuit pour en sortir un jour. Ils savent que le
Christ
leur promet la lumière à la mesure de leur obéissance. Ils n’ont donc
29
ible, paradoxe dont la formule est le nom même de
Jésus-Christ
. La réalité centrale d’une telle dialectique est formulée dans ce pas
30
une rencontre personnelle et inconcevable avec le
Christ
, et non point une morale prudente, garantie de bonheur terrestre ou c
31
on de Grünewald, cette main énorme qui désigne le
Christ
en croix. La théologie n’est pas la parole. Elle ne peut que l’indiqu
32
ux de Port-Royal !) d’effrayer celui qui vient au
Christ
, peut seule répondre à l’angoisse humaine, tandis que l’optimisme nat
33
n’a pas d’autre fondement que l’ordre révélé par
Jésus-Christ
. Si le tu a le droit de venir troubler ma quiétude, n’est-ce pas, en
34
le chrétien, dans l’acte de la communion avec le
Christ
, fonde véritablement l’Église universelle. L’Église est universelle p
35
r là-dessus. Le monde s’est emparé des paroles du
Christ
et il les a complètement perverties. On nous a présenté cet amour du
36
s mots définissent la personne, mais aussi ce que
Jésus-Christ
nous ordonne d’être : le prochain. Lorsque les docteurs de la loi vou
37
Lorsque les docteurs de la loi voulurent éprouver
Jésus
, l’un d’entre eux se leva et lui dit : Mais qui est mon prochain ? Ce
38
est bien vague, cela me paraît assez sentimental…
Jésus
lui répondit par une parabole, celle du Bon Samaritain. Et le docteur
39
L’Humanité de
Jésus
d’après Calvin, par Max Dominicé (24 mars 1934)c M. Max Dominicé n
40
934)c M. Max Dominicé nous donne L’Humanité de
Jésus
d’après Calvin comme un simple commentaire de la pensée du réformateu
41
du début de ce siècle accordait à la personne de
Jésus
une place à juste titre centrale, mais exclusive de toute dogmatique.
42
tuelle à des doctrines, mais la communion avec le
Christ
vivant », répétaient les théologiens libéraux. La question était ains
43
étien, il fallait « rencontrer personnellement le
Christ
». Mais comment cette rencontre pouvait-elle avoir lieu ? Deux voies
44
c’était d’abord chercher à s’approcher de l’homme
Jésus
tel que le décrivent les évangiles. Mais, dit M. Dominicé, deux obsta
45
es miracles, pour s’attacher au seul caractère de
Jésus
. Mais alors, n’était-ce pas un abus de langage que de prétendre voir
46
urs des champs et des fleurs de rhétorique ? » Ce
Jésus
« reconstitué » par les historiens négateurs du surnaturel, M. Domini
47
et sans intérêt ». À mesure qu’elle humanisait le
Christ
sous prétexte de nous rapprocher de lui, l’histoire prêtait une réali
48
l’expérience religieuse, dialogue vivant avec le
Christ
des évangiles, se réduisait à une contemplation de sa vie. Dans cette
49
nde pas notre vie religieuse sur notre amour pour
Jésus-Christ
— amour dont il nous sait tout incapables par nous-mêmes — mais sur l
50
e insistance à mettre en lumière le « scandale de
Jésus
» à seule fin de nous « enseigner à révérence ». On peut dire dans ce
51
rve créatrice de la Réforme. c. « L’Humanité de
Jésus
d’après Calvin, par Max Dominicé (Éditions « Je sers ») », Les Nouvel
52
plus un défi, c’est une soumission à l’Éternel. «
Christ
est ressuscité ! » Le Nouvel Adam vit. Le message de Pâques, c’est la
53
Car seule la connaissance du salut promis par le
Christ
peut nous amener à l’aveu de la réalité de notre condition. Ainsi, le
54
’humanité » à l’amour du prochain commandé par le
Christ
: et c’est au nom de cet amour de l’humanité que nous revendiquons le
55
nnemis » que la surnaturelle paix annoncée par le
Christ
à ceux qui luttent (dans leurs luttes et au-dessus d’elles) ; un égal
56
’il ne connaît pas, parce qu’il ne connaît pas le
Christ
. « Nul ne vient au Père que par moi ». C’est par le Fils que Dieu dev
57
alors l’acte aussi est possible. Ainsi, la foi au
Christ
est la seule possibilité qui soit donnée à l’homme de marcher, d’écha
58
es paysans. Il évangélise. Il devient le « fou du
Christ
». À peine a-t-il réussi à faire reconnaître légalement le syndicalis
59
s consolations pour ceux qui souffrent à cause du
Christ
. Il suppose, sans autre, que le chrétien souffre pour sa doctrine… »
60
oule qui n’a pas de mains. » Tout seul en face du
Christ
, un homme oserait-il s’avancer et cracher au visage du Fils de Dieu ?
61
récemment, il nous donnait une volumineuse Vie de
Jésus
4 dont le succès fut grand et les conclusions vivement discutées. L’o
62
us donne aujourd’hui est la suite de cette Vie de
Jésus
, et les questions qu’il pose n’apparaissent pas moins passionnantes.
63
et historique de la croyance à la résurrection de
Jésus
? C’est ainsi que M. Goguel définit l’objet de sa recherche, en insis
64
la foi chrétienne est née parce que le tombeau de
Jésus
fut trouvé vide. Mais il se pourrait qu’au contraire, on ait cru le t
65
cause de la foi qu’on avait en la vie céleste de
Jésus
. L’Histoire est-elle cause ou effet de la foi ? M. Goguel incline ver
66
e, on avait dit : « Le tombeau est vide parce que
Jésus
est vivant au ciel », les prédicateurs ont dû dire : « Jésus est viva
67
ivant au ciel », les prédicateurs ont dû dire : «
Jésus
est vivant au ciel, et la preuve, c’est que sa tombe s’est trouvée vi
68
ues au sépulcre, n’avaient pas trouvé le corps de
Jésus
. Cette création s’est faite sans qu’il soit nécessaire ou légitime de
69
’incroyance (l’assimilation de la résurrection de
Jésus
au mythe du Dieu mort et ressuscité, en particulier). Pour M. Maurice
70
rahit elle-même quand elle s’y essaie. Dire que «
Christ
est ressuscité », c’est énoncer une vérité qu’aucune preuve humaine n
71
’une note critique de La Foi à la résurrection de
Jésus
dans le christianisme primitif, de Maurice Goguel, publié à la Librai
72
compte rendu que Rougemont fait de L’Humanité de
Jésus
d’après Calvin de Max Dominicé.
73
tale de Dieu dans l’Homme, l’humanité parfaite de
Jésus-Christ
est la limite atteinte de la personne dans l’histoire, le fait extrêm
74
qui sépare notre vie de notre vocation. La foi au
Christ
, c’est la foi dans la personne par excellence : or, cette foi consist
75
sur la nature actuelle de la personne). La foi au
Christ
est proprement ce qui « personnifie » le solitaire, ce qui le rend co
76
nnel est participation à l’actualité éternelle du
Christ
. 8. Communauté Tout ainsi que dans la Communion, Jésus-Christ n
77
. Communauté Tout ainsi que dans la Communion,
Jésus-Christ
nous est donné, dit Calvin, « comme substance et fondement de tout »,
78
nstration charnelle et déchiffrable d’une action.
Jésus-Christ
est le verbe incarné, la vocation toujours présente, la parole qu’on
79
r là-dessus. Le monde s’est emparé des paroles du
Christ
et il les a complètement perverties. On nous a présenté cet amour du
80
s mots définissent la personne, mais aussi ce que
Jésus-Christ
nous ordonne d’être : le prochain. Lorsque les docteurs de la loi vou
81
Lorsque les docteurs de la loi voulurent éprouver
Jésus
, l’un d’entre eux se leva et lui dit : mais qui est mon prochain ? Ce
82
est bien vague, cela me paraît assez sentimental…
Jésus
lui répondit par une parabole, celle du Bon Samaritain. Et le docteur
83
glante et même insupportable, si nous n’avions le
Christ
, seul méditateur et seul espoir, seulement accessible au plus profond
84
qui tout est accompli : le péché, et le salut en
Christ
. Voilà sa liberté : sa mort est derrière lui. Le problème a été résol
85
it historique de la mort et de la résurrection de
Jésus-Christ
. Ce fait existe. Mon action consiste à m’en rendre contemporain. Au t
86
eure façon que le monde ait trouvée de rejeter le
Christ
: feindre d’accepter la doctrine de ses disciples, se faire un avoir
87
lent de confisquer à leur profit « la primauté du
Christ
et celle de l’Europe 33 ». L’on voit des von Papen, délégués par l’in
88
christianisme, si le christianisme est la foi au
Christ
« éternellement actuel ». Cette foi est inébranlable. Elle ne consti
89
ilip, Berdiaev et Dulot. 31. L’Église « corps du
Christ
», en théologie ; et en réalité : corps officiellement constitué dans
90
tre de l’aventure chrétienne est connue depuis le
Christ
, elle a été prédite par l’Évangile et l’Apocalypse — c’est une catast
91
Le christianisme est d’abord risque et folie. Le
Christ
dit à deux pécheurs, qu’il surprend à leur travail : « Suivez-moi. »
92
sera donné par-dessus. » 2° Le « Suis-moi » du
Christ
affirme que le début, c’est l’obéissance à Dieu, mais que c’est aussi
93
. Les moyens, les modes de vie que cela entraîne,
Jésus
ne les dit pas, il n’en parle pas : ils n’ont pas d’importance en eux
94
ieu, il faut mourir ? Que toutes les promesses du
Christ
concernent la vie de celui qui d’abord est mort ? Que non seulement l
95
e ce que nie le marxisme. Toutes les promesses du
Christ
concernent une vie qui est au-delà de la mort. Toutes ces promesses s
96
, deux-mille ans. La réalisation des promesses du
Christ
est promise à ses disciples pour l’instant même où ils obéissent au «
97
d’intérêts humains, alors que le commandement du
Christ
est un commandement de sacrifice total, et de mort au monde. Maintena
98
i, tout ce que disent les chrétiens à la suite du
Christ
« retombe à plat », comme l’écrivait récemment André Gide45. La relig
99
es nomment bonheur. Elle traduit l’approbation du
Christ
, opposée à sa réprobation. Elle n’a de sens que par rapport à la volo
100
r là-dessus. Le monde s’est emparé des paroles du
Christ
et il les a complètement perverties. On nous a présenté cet amour du
101
s mots définissent la personne, mais aussi ce que
Jésus-Christ
nous ordonne d’être : le prochain. Lorsque les docteurs de la loi vo
102
Lorsque les docteurs de la loi voulurent éprouver
Jésus
, l’un d’entre eux se leva et lui dit : mais qui est mon prochain ? Ce
103
est bien vague, cela me paraît assez sentimental…
Jésus
lui répondit par une parabole, celle du Bon Samaritain. Et le docteur
104
glante et même insupportable, si nous n’avions le
Christ
, seul méditateur et seul espoir, seulement accessible au plus profond
105
qui tout est accompli : le péché, et le salut en
Christ
. Voilà sa liberté : sa mort est derrière lui. Le problème a été résol
106
it historique de la mort et de la résurrection de
Jésus-Christ
. Ce fait existe. Mon action consiste à m’en rendre contemporain. Au t
107
eure façon que le monde ait trouvée de rejeter le
Christ
: feindre d’accepter la doctrine de ses disciples, se faire un avoir
108
lent de confisquer à leur profit « la primauté du
Christ
et celle de l’Europe »26. L’on voit des von Papen, délégués par l’ind
109
christianisme, si le christianisme est la foi au
Christ
« éternellement actuel ». Cette foi est inaliénable. Elle ne constitu
110
ilip, Berdiaev et Dulot. 24. L’Église « corps du
Christ
», en théologie ; et en réalité : corps officiellement constitué dans
111
tre de l’aventure chrétienne est connue depuis le
Christ
, elle a été prédite par l’Évangile et l’Apocalypse — c’est une catast
112
Le christianisme est d’abord risque et folie. Le
Christ
dit à deux pécheurs, qu’il surprend à leur travail : « Suivez-moi. »
113
us sera donné par-dessus. » 2° Le « Suis-moi » du
Christ
affirme que le début, c’est l’obéissance à Dieu, mais que c’est aussi
114
. Les moyens, les modes de vie que cela entraîne,
Jésus
ne les dit pas, il n’en parle pas : ils n’ont pas d’importance en eux
115
ieu, il faut mourir ? Que toutes les promesses du
Christ
concernent la vie de celui qui d’abord est mort ? Que non seulement l
116
e ce que nie le marxisme. Toutes les promesses du
Christ
concernent une vie qui est au-delà de la mort. Toutes ces promesses s
117
, deux-mille ans. La réalisation des promesses du
Christ
est promise à ses disciples pour l’instant même où ils obéissent au «
118
d’intérêts humains, alors que le commandement du
Christ
est un commandement de sacrifice total, et de mort au monde. Maintena
119
i, tout ce que disent les chrétiens à la suite du
Christ
« retombe à plat », comme l’écrivait récemment André Gide38. La relig
120
es nomment bonheur. Elle traduit l’approbation du
Christ
, opposée à sa réprobation. Elle n’a de sens que par rapport à la volo
121
ération paradoxale qui nous rend contemporains du
Christ
incarné, et qui nie par là même la valeur de tous les siècles qui nou
122
pique d’un homme qui n’a jamais rencontré Dieu en
Christ
; pas plus qu’on ne saurait rencontrer la justice ; pas plus que la j
123
u », ou c’est encore à dire de l’homme qui vit en
Christ
, et non plus dans la forme du siècle présent. Mais les contradiction
124
maintenant, le retour. (Je songe à la réponse du
Christ
aux sadducéens, Luc 20/33.) Nietzsche, opposant l’antithèse à la thès
125
l exalte l’égoïsme contre la soi-disant morale du
Christ
, et au nom d’une espèce de « virtu » dont il laisse entendre souvent
126
ses, sur la notion de « contemporanéité » avec le
Christ
. Toute la polémique de Kierkegaard est dirigée contre un certain espr
127
s 19 siècles de christianisme, le « scandale » du
Christ
s’est atténué. Cette longue tradition nous aurait habitués à admettre
128
ition nous aurait habitués à admettre que l’homme
Jésus
était aussi le Christ. Ainsi l’histoire, la durée, les dogmes appris,
129
itués à admettre que l’homme Jésus était aussi le
Christ
. Ainsi l’histoire, la durée, les dogmes appris, nous dispenseraient p
130
e à l’homme, celui que Pierre fit lorsqu’il dit à
Jésus
: « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant ! » L’Histoire, le dévelo
131
que Pierre fit lorsqu’il dit à Jésus : « Tu es le
Christ
, le Fils du Dieu vivant ! » L’Histoire, le développement de la tradit
132
t bien que mal dans la situation de Pierre devant
Jésus
, bref, de nous rendre contemporains de Jésus-Christ en faisant abstra
133
vant Jésus, bref, de nous rendre contemporains de
Jésus-Christ
en faisant abstraction du temps qui nous sépare de son apparition ter
134
à l’époque et aux lieux historiques où la vie de
Jésus
s’est écoulée. D’autre part, nous ne pouvons nous empêcher, après tan
135
d’une autre, « contemporains » de l’apparition de
Jésus-Christ
. Mais ne jouons pas sur le mot pour faire dire à Kierkegaard exacteme
136
nt que notre double effort pour nous re-présenter
Jésus
, soit en nous transportant à son époque, soit en le transportant dans
137
ns la nôtre, tend tout naturellement à ramener ce
Jésus
sur notre plan, à nous « faciliter » la foi, c’est-à-dire à nous en d
138
lions tout simplement ce fait : c’est qu’entre le
Christ
et nous, il n’y a pas 19 siècles, mais une éternité ; il n’y a pas un
139
écue ». Mais si c’est le péché qui nous sépare de
Christ
, pensons-nous rejoindre Jésus-Christ par les artifices d’une pensée j
140
qui nous sépare de Christ, pensons-nous rejoindre
Jésus-Christ
par les artifices d’une pensée justement soumise au péché ? D’autre p
141
sérieux l’exigence de la contemporanéité avec le
Christ
des évangiles ? La Dogmatique de Barth nous offre maints exemples de
142
a trois sortes de temps, dit Barth : le temps de
Jésus-Christ
, — le temps de ses témoins bibliques, — le temps de l’Église (notre t
143
temps). Ce sont là les trois temps de la Parole.
Jésus-Christ
est la Parole de Dieu (Jean i). Les écrits des prophètes et des apôtr
144
de Dieu lui-même dans sa Révélation, le temps de
Jésus-Christ
, le temps de celui qui a été annoncé aux prophètes et aux apôtres pou
145
et de l’apostolat, le temps de Pierre sur lequel
Christ
bâtit son Église…, — autre encore est le temps de cette Église même,
146
ilippe. Certes, Pierre vit dans le même temps que
Jésus
, le rabbi de Nazareth, mais il ne devient le « contemporain » du Fils
147
’instant où, par la foi, il prononce : « Tu es le
Christ
, le Fils du Dieu vivant. » Or, ni la chair, ni le sang n’auraient pu
148
arole. Nicodème a beau vivre en même temps que le
Christ
: il ne le reconnaît pas, il ne voit en lui qu’un prophète, il n’est
149
disciples d’Emmaüs ont beau cheminer aux côtés du
Christ
: ils ne deviennent ses contemporains qu’à l’instant où lui-même se r
150
que qui voudrait nous rendre « contemporains » de
Christ
. Car cette méthode, par elle-même, ne peut nous conduire qu’à revivre
151
qu’à revivre la situation du brigand qui refuse.
Christ
, dans son temps, est le vis-à-vis absolu des apôtres dans leur temps.
152
ciples sur le chemin, mais non pas cet instant où
Christ
se révèle. C’est sous ce signe critique radical que nous plaçons les
153
: mort à soi-même, obéissance, attente active du
Christ
vivant, pensée « chrétienne ». Et ces témoins, ces vis-à-vis, nous ju
154
dème, un chef des juifs, qui vint, lui, auprès de
Jésus
, de nuit, et lui dit : Rabbi, nous savons que tu es un docteur venu d
155
ces miracles que tu fais, si Dieu n’est avec lui.
Jésus
lui répondit : En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naî
156
ut-il rentrer dans le sein de sa mère et naître ?
Jésus
répondit : En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît d’
157
icodème lui dit : Comment cela peut-il se faire ?
Jésus
lui répondit : Tu es docteur d’Israël, et tu ne sais pas ces choses !
158
est vainqueur du monde, sinon celui qui croit que
Jésus
est le Fils de Dieu ? Nous sommes là en pleine et absolue certitude ;
159
de ses réponses aux objections des humanistes : “
Christ
n’a pas cru pouvoir sauver les hommes autrement qu’en mourant pour eu
160
-nous donc faire de plus que lui ? L’imitation du
Christ
, c’est de mourir en lui et avec lui, — non pas de s’emparer de son me
161
rd ? Être chrétien, c’est devenir contemporain de
Jésus-Christ
dans son abaissement. Contemporains ! Mais Nicodème aussi fut contemp
162
porains ! Mais Nicodème aussi fut contemporain de
Jésus
. Et même il sut reconnaître en ce Jésus un docteur envoyé par Dieu !
163
porain de Jésus. Et même il sut reconnaître en ce
Jésus
un docteur envoyé par Dieu ! « Mais voyez-vous, nous sommes ici au n
164
allé le voir, parce qu’il savait que ce prophète,
Jésus
, “était venu de la part de Dieu”. Comment le savait-il ? Parce qu’on
165
Parce qu’on lui avait dit quels miracles faisait
Jésus
. C’étaient bien là des expériences, n’est-ce pas ? Et l’expérience re
166
utre chose que lui ? Sommes-nous contemporains du
Christ
autrement ou plus réellement qu’il ne le fut, cette nuit-là ? Faisons
167
tée, une fois pour toutes, par la résurrection de
Jésus-Christ
. Pardonnez mon langage, peut-être trop ecclésiastique, mais je ne pui
168
mmuniant ainsi avec la mort et la résurrection de
Jésus-Christ
. Certes, ce n’est pas là une expérience ! Ou plutôt, les sentiments q
169
s sacrements, la promesse de l’accomplissement en
Christ
— déjà venu et qui revient ! — de ce que nous espérons présentement,
170
dit : « Prenez courage, j’ai vaincu le monde. » —
Christ
est ressuscité. Il est vivant ! Par lui, la forme de ce monde, et sa
171
à un motif unique : la mort et la résurrection de
Jésus-Christ
. Ni l’attente passive, ni l’ardeur messianique, ne sont plus aujourd’
172
otre action, c’est l’incarnation de la justice en
Jésus-Christ
ressuscité. À la question : Où allons-nous ? j’ai répondu : le Seigne
173
ut l’abîme qui sépare un idéal moral d’une foi au
Christ
vivant ? Car le chrétien n’est pas idéaliste, et c’est cela qui le d
174
. Je suis le chemin, la vérité et la vie, dit le
Christ
. 1. La vérité est le chemin Christ est la Vérité dans ce sens q
175
, dit le Christ. 1. La vérité est le chemin
Christ
est la Vérité dans ce sens qu’être la vérité est la seule explication
176
Être la vérité, c’est connaître la vérité, et le
Christ
n’aurait jamais connu la vérité s’il n’avait pas été la vérité ; et n
177
e marchons pas, il n’y a pas de chemin. La foi au
Christ
nous permet seule de franchir ce cercle enchanté où nous maintient l’
178
émon — le serpent qui se mord la queue. La foi au
Christ
est la condition nécessaire et suffisante de tout acte véritable, de
179
vérité, agir en vérité, c’est-à-dire agir dans le
Christ
. La possibilité de l’acte est identique à sa nécessité. Il n’y a donc
180
aucun acte vrai et vivant en dehors de la foi au
Christ
. Mais croire au Christ, c’est croire au Paradoxe de l’incarnation, c’
181
ant en dehors de la foi au Christ. Mais croire au
Christ
, c’est croire au Paradoxe de l’incarnation, c’est croire que Dieu a r
182
nter à chaque pas Tant que nous considérons le
Christ
avec des yeux de moralistes, comme une personnalité morale de premier
183
un pas dans la nuit, sur ce « chemin » qui est le
Christ
présent. Il y a abîmes entre ces deux exigences : l’abîme entre les m
184
s : le présent »9 Nous ne connaissons rien du
Christ
, du « chemin », en dehors de l’acte de foi qui, supprimant toute dist
185
tans. L’éternité a marché sur la terre : ainsi le
Christ
est le chemin. Mais nous avons refusé l’éternel et nous lui préférons
186
eprise des Pères de Juvisy, entre « l’héritage du
Christ
» d’une part, et les dangers de déviations protestantes de l’autre23.
187
récis de la divergence : la Réforme prêche que le
Christ
est le chef absolu, souverainement adorable, de l’Église qui est son
188
la tradition et le pape détiennent « le secret du
Christ
» lui-même. (L’expression est de Bossuet.) À la question ainsi posée,
189
u point qu’on en arrive à se demander pourquoi le
Christ
a dû mourir pour triompher de notre péché, alors que la sagesse antiq
190
incorporant à la tradition de l’Église, corps du
Christ
ressuscité ! » Réponse qui justement donne un exemple bien typique de
191
s. Si l’on croit sérieusement que le sacrifice du
Christ
est éternellement suffisant, on ne cherche pas d’autres moyens de sur
192
es catholiques la célèbrent tout autrement que le
Christ
n’a institué la Cène) : Que Jésus-Christ a donné un grand pouvoir à
193
rement que le Christ n’a institué la Cène) : Que
Jésus-Christ
a donné un grand pouvoir à son Église dans la dispensation de ses mys
194
Et non seulement l’Église a cessé de faire ce que
Jésus-Christ
avait fait, et les apôtres suivi ; mais encore elle a pris la liberté
195
tend pas que c’est l’Église qui sait le secret de
Jésus-Christ
, qui sait ce qui appartient essentiellement à son institution, ce qui
196
te : Vous vous étonnez de ce qu’on sépare ce que
Jésus-Christ
a mis ensemble, et qu’on donne le corps à manger sans donner en même
197
a tradition de tous les siècles, elle sait ce que
Jésus-Christ
a voulu faire… Comme je citais cette page à un abbé fort écouté, don
198
non pas la seule Écriture, qui sait le secret de
Jésus-Christ
! — Et d’où l’a-t-elle appris, si ce n’est de l’Écriture ? — Relisez-
199
a tradition de tous les siècles, elle sait ce que
Jésus-Christ
a voulu faire. Elle a donc le pouvoir de séparer ce qu’il avait mis e
200
s bien, l’Église prouve qu’elle sait le secret de
Jésus-Christ
, en ordonnant de faire tout le contraire de ce qu’il a dit ? — Exacte
201
actérise la propriété. Si l’Église a le secret du
Christ
, c’est « qu’instruite par le Saint-Esprit et par la tradition de tous
202
a tradition de tous les siècles, elle sait ce que
Jésus-Christ
a voulu faire ». (Elle sait même qu’il a voulu faire le contraire de
203
: « Buvez-en tous ! » L’intention « secrète » du
Christ
, intention que Bossuet loue l’Église d’avoir exécutée, n’est donc pas
204
la communion sous les deux espèces est celle-ci :
Jésus
a dit : « Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang a la vie éter
205
urtes études, des « méditations sur le message de
Jésus-Christ
». Dès l’abord, on est frappé par leur simplicité et leur clarté, qui
206
ions générales paraissent être : Dieu — L’homme —
Jésus-Christ
— La foi chrétienne — L’Église et les sacrements — L’espérance eschat
207
e sainteté et d’amour, qui s’est révélé à nous en
Jésus-Christ
, exige que nous prenions les exigences de Dieu vraiment au sérieux, q
208
e ; 3° si l’incarnation de l’Esprit, c’est-à-dire
Jésus-Christ
, fils de Dieu, a jamais « porté l’empreinte de certains intérêts terr
209
qui se résout pratiquement en unanimité contre le
Christ
, contre l’esprit incarné en Personne ; 5° si le clerc qui s’en lave l
210
rieux absolu39 que dans la vie et dans la mort du
Christ
, homme et Dieu, car lui seul eut vraiment « le droit de mourir pour l
211
mps l’éternel paradoxe de la vie et de la mort du
Christ
, jette sur tous nos sérieux, poses et amusettes, une ironie, ou ce qu
212
œuvre d’un esprit mauvais, d’un démiourgos que le
Christ
, fils de Dieu, est venu pour combattre et pour vaincre ? M. Monod le
213
ur combattre et pour vaincre ? M. Monod le pense.
Jésus
, dit-il, « n’est pas venu nous enseigner que l’univers a un créateur.
214
ifié dans le non, — la pleine stature de mort. Le
Christ
fait cet acte, en mourant sur la croix. Mais Christ est Dieu. Le cara
215
rist fait cet acte, en mourant sur la croix. Mais
Christ
est Dieu. Le caractère humain de l’acte est d’aller contre quelque ch
216
persécuté par les chrétiens pour avoir méconnu le
Christ
, puis par les ennemis totalitaires du christianisme pour avoir prépar
217
ifié dans le non, — la pleine stature de mort. Le
Christ
fait cet acte, en mourant sur la croix. Mais Christ est Dieu. Le cara
218
rist fait cet acte, en mourant sur la croix. Mais
Christ
est Dieu. Le caractère humain de l’acte est d’aller contre quelque ch
219
par nos mots. Ils renvoient tous à la question du
Christ
: « … Et toi, maintenant, crois-tu cela ? » — Si tu le crois, si tu a
220
donc, « tout est accompli », — depuis la mort du
Christ
sur la croix. Non seulement prévu, mais accompli ! C. M. — Si c’étai
221
t attestée par l’Écriture, — or, cette Parole est
Christ
lui-même, — il me paraît que l’opinion de Luther n’est pas sujette à
222
rbitre »71, dans les choses du salut. Mais que le
Christ
ait dû mourir — cet acte extrême — pour nous sauver, fait voir que no
223
propriété chez les Juifs est presque communiste !
Jésus
est l’ami des pauvres, des péagers. Malheureusement il y a le clérica
224
le. Être chrétien, c’est aimer son prochain comme
Jésus
nous aime. Si tous les hommes étaient chrétiens, il n’y aurait plus d
225
st formulé : « Celui qui veut être un disciple du
Christ
sans avoir l’amour des hommes est condamné à aller à sa perte et à y
226
our mission actuelle d’obéir à une Parole qui est
Jésus-Christ
, le Médiateur. Mais cette Parole juge « le monde » qui l’a rejetée. E
227
d’au-delà de ce monde, de leur transformation en
Christ
, venu au monde. Il n’annonçait pas un futur hypothétique, au nom d’un
228
s : si Marx se trompe et réussit, c’est parce que
Christ
est mal prêché par ses disciples (que ce soit en paroles ou en actes)
229
mieux-être relatif au don parfait qu’il a reçu en
Christ
. Il possède en lui-même la mesure d’une perpétuelle transformation, n
230
en faveur du retour d’un Royaume déjà réalisé en
Christ
, cela suppose identiquement une volonté de changer tout ce qui peut l
231
me coup, présent, futur, éternité. Je crucifie le
Christ
et je m’oppose à son retour. Il n’est donc pas d’« opportunisme » chr
232
re qu’un renvoi à la Révélation seule parfaite, à
Jésus-Christ
. La « doctrine » n’est ainsi qu’une mesure critique que l’Église pren
233
oute dangereux — ce serait la Personne vivante de
Jésus-Christ
, et non pas la théologie, simple autocritique de l’Église et du messa
234
ayant demandé quand viendrait le Royaume de Dieu,
Jésus
leur répondit : Le Royaume de Dieu ne vient pas de manière à frapper
235
propriété chez les Juifs est presque communiste !
Jésus
est l’ami des pauvres, des péagers. Malheureusement il y a le clérica
236
le. Être chrétien, c’est aimer son prochain comme
Jésus
nous aime. Si tous les hommes étaient chrétiens, il n’y aurait plus d
237
Si je crois à la Résurrection et au don actuel du
Christ
dans la foi, certifié et scellé par les signes visibles du pain et du
238
eut aussi penser : ce sont des hommes pour qui le
Christ
est mort. Ils ont chacun en eux ce problème insondable, qu’ils le sac
239
la Loi celui-là même qui l’avait donnée, tuant en
Jésus-Christ
au nom de la lettre, celui dont cette lettre préparait la venue, et q
240
biens à venir. » (Héb. 10, 1), pour repousser le
Christ
, qui était « l’esprit » et la réalité finale de la Loi. Dès lors, la
241
. Dès lors, la Loi est « accomplie » comme le dit
Jésus-Christ
lui-même, et elle l’est d’une double manière : parce qu’elle a abouti
242
u son sens en condamnant celui qu’elle annonçait.
Christ
apporte une nouvelle mesure, fondant ainsi un nouvel Israël. Bien plu
243
’une part, — car la postérité d’Abraham, après le
Christ
, c’est l’ensemble de tous les croyants, gentils ou Juifs convertis, d
244
don final d’Israël à son destin, après la mort de
Jésus-Christ
. Je suis heureux de pouvoir donner ci-après un développement qui n’av
245
que de voir dans l’Ancien Testament l’histoire du
Christ
avant qu’il vienne, dans les Prophètes, des Apôtres avant le Christ,
246
vienne, dans les Prophètes, des Apôtres avant le
Christ
, dans les Apôtres, des Prophètes après le Christ. Ainsi la Bible n’a
247
Christ, dans les Apôtres, des Prophètes après le
Christ
. Ainsi la Bible n’a pas d’autre sens que de désigner l’Incarnation qu
248
par nos mots. Ils renvoient tous à la question du
Christ
: « … et toi, maintenant, crois-tu cela ? » — Si tu le crois, si tu a
249
u, donc, « tout est accompli », depuis la mort du
Christ
sur la croix. Non seulement prévu, mais accompli ! C. M. — Si c’étai
250
t attestée par l’Écriture, — or, cette Parole est
Christ
lui-même, — il me paraît que l’opinion de Luther n’est pas sujette à
251
arbitre »34 dans les choses du salut. Mais que le
Christ
ait dû mourir — cet acte extrême — pour nous sauver, fait voir que no
252
non à des enfants, il faut renoncer à invoquer le
Christ
». Je ne craindrai pas de lui répondre que ce n’est pas là parler en
253
— attaque contre le « monde chrétien » au nom du
Christ
des évangiles. ⁂ Toute mon activité d’auteur — nous dit-il dans son P
254
surde », c’est-à-dire de l’incarnation de Dieu en
Christ
. On ne peut pas le comprendre : on le souffre. On l’aime, on l’injuri
255
pothèse », dit l’auteur) ; soit sur le passage où
Jésus
proclame que l’homme ne doit pas séparer ce que Dieu a uni ; soit enf
256
que Dieu a uni ; soit enfin sur des entretiens de
Jésus
ressuscité et de ses disciples « que les évangélistes et les Actes me
257
es ne seront jamais que cette main qui désigne le
Christ
, au-dessus des déserts du monde. « Il faut qu’il croisse et que je di
258
t la guerre que vous ferez contre elle, au nom du
Christ
, sera vraiment une guerre sainte. Trois fois déjà, depuis vingt ans,
259
sir entre le Mal et le Bien incarnés. « Au nom du
Christ
; nous disait-on, en avant contre les Soviets ! Haro sur les rouges d
260
demande à voir. Si l’on veut m’engager au nom du
Christ
, mon seul salut, j’ai même le devoir d’y regarder à deux fois avant d
261
e Führer, ne le soutiennent vraiment qu’au nom du
Christ
? Pourquoi donc ces dictateurs iraient-ils protéger en Espagne une Ég
262
; enfin saint Paul, pour l’avoir toléré… (Seul le
Christ
a vécu en chrétien !) Et comment réfuter ce furieux ? Les incroyants
263
is celui qui croit humblement jusqu’à la mort. Le
Christ
n’est pas mort en héros, mais en paria, aux yeux de sa nation. Comme
264
frère Claus à tous ceux qui ont témoigné pour le
Christ
contre l’Antéchrist. » Nicolas et le théâtre protestant L’une d
265
s persécutions hitlériennes contre les Églises du
Christ
. C’est une opposition de nature et d’essence, radicale et insurmontab
266
— et elles se sont réalisées — non pas au nom du
Christ
, mais au nom des idoles, au nom de la race aryenne, de l’orgueil germ
267
sur la mort duquel on médite, est la personne du
Christ
crucifié — ou se confond avec elle indiscernablement. Les romantiques
268
our qui est venu de Dieu, rendu aux hommes par le
Christ
, cette Agapè qui seule sauvera l’Éros et qui, loin de le sublimer, lu
269
te — Et avérée devant tous — Que le très glorieux
Christ
— Se plie comme une étoffe dont on s’habille — Il se prête au gré de
270
t traduit21 sont invoqués et loués successivement
Jésus
, Mani, Ohrmuzd, Çakyamouni, et enfin Zarhust (Zarathustra ou Zoroastr
271
christianisme, par son dogme de l’incarnation du
Christ
dans Jésus, renverse cette dialectique de fond en comble. Au lieu que
272
me, par son dogme de l’incarnation du Christ dans
Jésus
, renverse cette dialectique de fond en comble. Au lieu que la mort so
273
’est fait homme, et vrai homme. En la personne de
Jésus-Christ
, les ténèbres vraiment ont « reçu » la lumière. Et tout homme né de f
274
demandaient ironiquement : Qui est mon prochain ?
Jésus
répond : c’est l’homme qui a besoin de vous. Tous les rapports humain
275
âme en quête de lumière, mais c’est le mariage du
Christ
et de l’Église. L’amour humain lui-même s’en trouve transformé. Tandi
276
Un tel amour, étant conçu à l’image de l’amour du
Christ
pour son Église (Éph., 5,25), peut être vraiment réciproque. Car il a
277
nous montrer le chemin du retour à la Lumière. Ce
Christ
ne s’est pas incarné : il n’a pris que l’apparence d’un homme40. Les
278
, elle n’aurait pas eu besoin d’être rachetée par
Jésus-Christ
. » Le culte de la Vierge répondait à une nécessité d’ordre vital pour
279
ui donnait à manger une pomme à son tendre enfant
Jésus
; et ce dernier quart, il le mange avec la peau, parce que les petits
280
double la cinquième gorgée parce que du flanc de
Jésus
, coula du sang et de l’eau. Voilà la sanctification de la vie poussée
281
squ’à faire du Graal le vase qui reçut le sang du
Christ
, et de la Table ronde une sorte d’autel pour la Sainte-Cène. Cependan
282
ant de ceux qui ont concentré leur oraison sur le
Christ
incarné réellement. Mais les « parfaits » ne croyaient pas l’Incarnat
283
cidité. Si « la mort m’est un gain », c’est que «
Christ
est ma vie », et Christ s’est incarné, c’est-à-dire abaissé. Ainsi le
284
st un gain », c’est que « Christ est ma vie », et
Christ
s’est incarné, c’est-à-dire abaissé. Ainsi le chrétien ne se jette pa
285
e le pain dans le sacrement se change en corps du
Christ
: je suis ainsi changé en lui parce que lui-même me fait être sien. U
286
dire Ruysbroek à l’une de ses béguines parlant du
Christ
. « Je me suis perdue dans sa bouche », dit une autre. Et une troisièm
287
« mariage » — cette communion de l’âme élue et du
Christ
époux de l’Église. Mais la voie de l’homme séparé, c’est la passion,
288
vers de la vie. (Ils ne croient pas l’humanité du
Christ
). Ils veulent aller tout droit à l’Amour par l’amour, et de la Nuit a
289
. (Celui qui veut aller à Dieu sans passer par le
Christ
qui est « le chemin », celui-là va au diable, disait énergiquement Lu
290
prit saint soutenant son Église par la charité du
Christ
— (la Pitié) — jusqu’à ce que tous aient pu recevoir la Vie nouvelle1
291
alleria celestial del pié de la rosa fragante. Le
Christ
y devient le chevalier du Lion, Satan le chevalier du Serpent, Jean-B
292
qui parle de l’Être suprême et paraît ignorer le
Christ
…) Tout cela ne m’empêchera point de confesser un goût très vif pour l
293
e par Novalis et ses amis : Elle aussi, l’ère du
Christ
, que Dieu nous voile, Passera, la Nouvelle Alliance sera rompue ; Alo
294
pothèse », dit l’auteur) ; soit par le passage où
Jésus
proclame que l’homme ne doit pas séparer ce que Dieu a uni ; soit enf
295
que Dieu a uni ; soit enfin par des entretiens de
Jésus
ressuscité et de ses disciples « que les évangélistes et les Actes me
296
; enfin saint Paul, pour l’avoir toléré… (Seul le
Christ
a vécu en chrétien !) Et comment réfuter ce furieux ? Les incroyants
297
sœur, recevez-en la confidence, et vous surtout,
Jésus
mon rédempteur, je vous prends pour garants et témoins que par cet an
298
nt où ils se sentent libérés par leur foi dans le
Christ
, leur Maître. Ces hommes nouveaux apparaissent donc comme des paradox
299
et solidaires. Elles ont leur véritable unité en
Christ
, et dans la communion des saints. Ici-bas, l’Église nous apparaît, se
300
ous pouvez aboyer mais non pas mordre ! Au nom du
Christ
, disparaissez !… (Il s’avance, les démons passent à côté de lui et d
301
terre étrangère Marchons encore Vers ton aurore Ô
Christ
! ô roi de lumière. (Ad libitum.) 3. Marchons sans fin Pauvres et n
302
u’à la mort qui vient Pauvres et nus Au jour venu
Jésus
connaîtra les siens. Une des ombres. — Hé ! Qui sont ceux-là ? E
303
n Dieu t’a visité. Que la paix soit avec vous Par
Jésus
au nom très doux. (Pendant le chant, le vieillard a disparu.) Sc
304
! Tous. — Sois notre chef ! Nicolas. — Si
Jésus-Christ
est votre ami, pourquoi faut-il encore un autre chef ? Le pèlerin.
305
ur ton peuple, ta patrie, Sacrifie ton salut ! En
Jésus
livrant sa vie Dieu lui-même est descendu ! Nicolas. — Ô dure nu
306
te — Et avérée devant tous — Que le très glorieux
Christ
— Se plie comme une étoffe dont on s’habille — … Il se prête au gré d
307
t traduit24 sont invoqués et loués successivement
Jésus
, Mani, Ormuzd, Çakyamouni, et enfin Zarhust (Zarathustra ou Zoroastre
308
christianisme, par son dogme de l’incarnation du
Christ
dans Jésus, renverse cette dialectique de fond en comble. Au lieu que
309
me, par son dogme de l’incarnation du Christ dans
Jésus
, renverse cette dialectique de fond en comble. Au lieu que la mort so
310
’est fait homme, et vrai homme. En la personne de
Jésus-Christ
, les ténèbres vraiment ont « reçu » la lumière. Et tout homme né de f
311
demandaient ironiquement : Qui est mon prochain ?
Jésus
répond : c’est l’homme qui a besoin de vous. Tous les rapports humain
312
âme en quête de lumière, mais c’est le mariage du
Christ
et de l’Église. L’amour humain lui-même s’en trouve transformé. Tandi
313
Un tel amour, étant conçu à l’image de l’amour du
Christ
pour son Église (Éph., 5, 25), peut être vraiment réciproque. Car il
314
aux lois de la procréation et de la mort. Mais le
Christ
est venu parmi nous, pour nous montrer le chemin du retour à la Lumiè
315
nous montrer le chemin du retour à la Lumière. Ce
Christ
, en cela semblable à celui des gnostiques et de Manès, ne s’est pas v
316
umière salvatrice, Mère intacte (immatérielle) de
Jésus
, et semble-t-il, Juge plein de douceur des esprits délivrés. Les mani
317
ui donnait à manger une pomme à son tendre enfant
Jésus
; et ce dernier quart, il le mange avec la peau, parce que les petits
318
double la cinquième gorgée parce que du flanc de
Jésus
, coula du sang et de l’eau. Voilà la sanctification de la vie poussée
319
, elle n’aurait pas eu besoin d’être rachetée par
Jésus-Christ
. » Le culte de la Vierge répondait à une nécessité d’ordre vital pour
320
squ’à faire du Graal le vase qui reçut le sang du
Christ
, et de la Table ronde une sorte d’autel pour la Sainte Cène. Cependan
321
ifeste et avérée devant tous que le très vertueux
Christ
tourne à tout vent comme girouette et se plie comme une simple étoffe
322
t contre les doctrines orthodoxes qui « plient le
Christ
comme une simple étoffe » et lui font sanctionner après coup tout ce
323
cré à la déesse Minne comme l’autel catholique au
Christ
, s’opère le sacrement courtois : les amants « communient » dans la pa
324
mais le diable. 41. Ce chiffre est archétypique.
Jésus
est demeuré quarante jours au Désert. Les Hébreux ont erré pendant qu
325
ant de ceux qui ont concentré leur oraison sur le
Christ
incarné réellement. Mais les « parfaits » ne croyaient pas à l’Incarn
326
cidité. Si « la mort m’est un gain », c’est que «
Christ
est ma vie », et Christ s’est incarné, c’est-à-dire abaissé. Ainsi le
327
st un gain », c’est que « Christ est ma vie », et
Christ
s’est incarné, c’est-à-dire abaissé. Ainsi le chrétien ne se jette pa
328
e le pain dans le sacrement se change en corps du
Christ
: je suis ainsi changé en lui parce que lui-même me fait être sien. U
329
dire Ruysbroek à l’une de ses béguines parlant du
Christ
. « Je me suis perdue dans sa bouche », dit une autre. Et une troisièm
330
« mariage » — cette communion de l’âme élue et du
Christ
époux de l’Église. Mais la voie de l’homme séparé, c’est la passion —
331
vers de la vie. (Ils ne croient pas l’humanité du
Christ
.) Ils veulent aller tout droit à l’Amour par l’amour, et de la Nuit a
332
. (Celui qui veut aller à Dieu sans passer par le
Christ
qui est « le chemin », celui-là va au diable, disait énergiquement Lu
333
prit saint soutenant son Église par la charité du
Christ
— (la Pitié) — jusqu’à ce que tous aient pu recevoir la Vie nouvelle1
334
alieria celestial del pié de la rosa fragante. Le
Christ
y devient le chevalier du Lion, Satan le chevalier du Serpent, Jean-B
335
qui parle de l’Être suprême et paraît ignorer le
Christ
.) Tout cela ne m’empêchera point de confesser un goût très vif pour l
336
e par Novalis et ses amis : Elle aussi, l’ère du
Christ
, que Dieu nous voile, Passera, la Nouvelle Alliance sera rompue ; Alo
337
pothèse », dit l’auteur) ; soit par le passage où
Jésus
proclame que l’homme ne doit pas séparer ce que Dieu a uni ; soit par
338
er ce que Dieu a uni ; soit par des entretiens de
Jésus
ressuscité et de ses disciples « que les évangélistes et les Actes me
339
; enfin saint Paul, pour l’avoir toléré… (Seul le
Christ
a vécu en chrétien !) Et comment réfuter ce furieux ? Les incroyants
340
te — Et avérée devant tous — Que le très glorieux
Christ
— Se plie comme une étoffe dont on s’habille — … Il se prête au gré d
341
t traduit17 sont invoqués et loués successivement
Jésus
, Manès, Ormuzd, Çakyamouni, et enfin Zarhust (Zarathustra ou Zoroastr
342
christianisme, par son dogme de l’incarnation du
Christ
dans Jésus, renverse cette dialectique de fond en comble. Au lieu que
343
me, par son dogme de l’incarnation du Christ dans
Jésus
, renverse cette dialectique de fond en comble. Au lieu que la mort so
344
’est fait homme, et vrai homme. En la personne de
Jésus-Christ
, les ténèbres vraiment ont « reçu » la lumière. Et tout homme né de f
345
demandaient ironiquement : Qui est mon prochain ?
Jésus
répond : c’est l’homme qui a besoin de vous. Tous les rapports humain
346
âme en quête de lumière, mais c’est le mariage du
Christ
et de l’Église. L’amour humain lui-même s’en trouve transformé. Tandi
347
Un tel amour, étant conçu à l’image de l’amour du
Christ
pour son Église (Éph., 5, 25), peut être vraiment réciproque. Car il
348
aux lois de la procréation et de la mort. Mais le
Christ
est venu parmi nous, pour nous montrer le chemin du retour à la Lumiè
349
nous montrer le chemin du retour à la Lumière. Ce
Christ
, en cela semblable à celui des gnostiques et de Manès, ne s’est pas v
350
umière salvatrice, Mère intacte (immatérielle) de
Jésus
, et semble-t-il, Juge plein de douceur des esprits délivrés. Les mani
351
ui donnait à manger une pomme à son tendre enfant
Jésus
; et ce dernier quart, il le mange avec la peau, parce que les petits
352
double la cinquième gorgée parce que, du flanc de
Jésus
, coula du sang et de l’eau. Voilà la sanctification de la vie poussée
353
, elle n’aurait pas eu besoin d’être rachetée par
Jésus-Christ
. » Le culte de la Vierge répondait à une nécessité d’ordre vital pour
354
squ’à faire du Graal le vase qui reçut le sang du
Christ
, et de la Table ronde une sorte d’autel pour la Sainte-Cène. Cependan
355
ifeste et avérée devant tous que le très vertueux
Christ
tourne à tout vent comme girouette et se plie comme une simple étoffe
356
t contre les doctrines orthodoxes qui « plient le
Christ
comme une simple étoffe » et lui font sanctionner après coup tout ce
357
cré à la déesse Minne comme l’autel catholique au
Christ
, s’opère le sacrement courtois : les amants « communient » dans la pa
358
mais le diable. 34. Ce chiffre est archétypique.
Jésus
est demeuré quarante jours au Désert. Les Hébreux ont erré pendant qu
359
ant de ceux qui ont concentré leur oraison sur le
Christ
incarné réellement. Mais les « parfaits » ne croyaient pas l’Incarnat
360
cidité. Si « la mort m’est un gain », c’est que «
Christ
est ma vie », et Christ s’est incarné, c’est-à-dire abaissé. Ainsi le
361
st un gain », c’est que « Christ est ma vie », et
Christ
s’est incarné, c’est-à-dire abaissé. Ainsi le chrétien ne se jette pa
362
e le pain dans le sacrement se change en corps du
Christ
: je suis ainsi changé en lui parce que lui-même me fait être sien. U
363
dire Ruysbroek à l’une de ses béguines parlant du
Christ
. « Je me suis perdue dans sa bouche », dit une autre. Et une troisièm
364
« mariage » — cette communion de l’âme élue et du
Christ
époux de l’Église. Mais la voie de l’homme séparé, c’est la passion —
365
vers de la vie. (Ils ne croient pas l’humanité du
Christ
.) Ils veulent aller tout droit à l’Amour par l’amour, et de la Nuit a
366
. (Celui qui veut aller à Dieu sans passer par le
Christ
qui est « le chemin », celui-là va au diable, disait énergiquement Lu
367
prit saint soutenant son Église par la charité du
Christ
— (la Pitié) — jusqu’à ce que tous aient pu recevoir la Vie nouvelle1
368
lleria celestial del pié de la rosa fragrante. Le
Christ
y devient le chevalier du Lion, Satan le chevalier du Serpent, Jean-B
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qui parle de l’Être suprême et paraît ignorer le
Christ
…) Tout cela ne m’empêchera point de confesser un goût très vif pour l
370
e par Novalis et ses amis : Elle aussi, l’ère du
Christ
, que Dieu nous voile, Passera, la Nouvelle Alliance sera rompue ; Al
371
pothèse », dit l’auteur) ; soit par le passage où
Jésus
proclame que l’homme ne doit pas séparer ce que Dieu a uni ; soit par
372
er ce que Dieu a uni ; soit par des entretiens de
Jésus
ressuscité et de ses disciples « que les Évangélistes et les Actes me
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; enfin saint Paul, pour l’avoir toléré… (Seul le
Christ
a vécu en chrétien !) Et comment réfuter ce furieux ? Les incroyants