1 1926, Articles divers (1924–1930). Conférence de René Guisan « Sur le Saint » (2 février 1926)
1 souffrances semblent s’être le plus rapprochés du Christ  ; et dans l’Église persécutée, le martyre devient le signe par excell
2 rons les saints pour l’exemple de leur vie : mais Christ est le seul médiateur à qui doit s’adresser le culte, en son cœur, du
3 nt. Le centre de gravité religieux est replacé en Christ . — Comment l’Église catholique réagit-elle ? En codifiant l’état de c
4 s il faut être parfait. Tel est l’enseignement de Jésus , telle est la pensée qu’a voulu restaurer le protestantisme. La place
2 1926, Articles divers (1924–1930). Les Bestiaires, par Henry de Montherlant (10 juillet 1926)
5 se perd dans un syncrétisme effarant, où Mithra, Jésus , les taureaux et Alban confondent leurs génies dans une sorte de cauc
3 1930, Articles divers (1924–1930). Au sujet « d’un certain esprit français » (1er mai 1930)
6 sumé ». N’est-ce point oublier que l’existence du Christ donne à « l’humaine liberté » des limites d’une nature que Léonard ne
4 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Une exposition d’artistes protestants modernes (avril 1931)
7 es croix dans une lumière dramatique, le corps du Christ déjà presque transfiguré en symbole mystique sur le ciel vert du plus
5 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Kierkegaard (mai 1931)
8 ils, dans le vrai sens du mot, les successeurs du Christ  ? Ne sont-ils pas plutôt des fonctionnaires payés par l’État et avide
6 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Avant l’Aube, par Kagawa (septembre 1931)
9 né à une doctrine de haine le sort de ceux que le Christ aima, parce que leur dénuement était ce qu’il y avait au monde, de pl
10 lution, il se sentait graduellement attiré par le Christ . Il se disait que ce n’était pas dans la mer qu’il fallait se jeter,
11 r, il se décida à faire profession de disciple du Christ . Page étrange, en vérité, et dont l’accent presque nietzschéen choqu
12 our obtenir la grâce de devenir capable de suivre Jésus . Une autre fois, à midi, il monta sur le sommet d’une montagne en fac
7 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). André Gide ou le style exquis (à propos de Divers) (octobre 1931)
13 pos délibéré, veut perdre sa vie, et non pas pour Christ , mais pour la rendre vraiment vivante, celui-là ne fait qu’usurper la
8 1931, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Éléments de la grandeur humaine, par Rudolf Kassner (octobre 1931)
14 fute ses adversaires — Freud en particulier, dans Christ et l’âme du monde — mais bien plutôt qu’à force d’approfondir leur do
9 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Romanciers protestants (janvier 1932)
15 la révérence, mais comme on craint le risque, que Jésus n’a jamais craint. Et c’est en quoi elle révèle la faiblesse de sa th
10 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Goethe, chrétien, païen (avril 1932)
16 e mes rapports sont meilleurs avec le Seigneur et Jésus son fils bien-aimé. C’est vous dire que j’ai acquis plus de raison et
17 n, au sens antique du mot, depuis que la venue du Christ a modifié la nature même de l’homme et l’ensemble des données religie
18 l’homme qui a pu dire qu’il s’inclinait devant le Christ comme devant la « révélation divine du plus haut principe de la moral
11 1932, Esprit, articles (1932–1962). On oubliera les juges (novembre 1932)
19 jeune homme, dit le pasteur Cooreman. C’était le Christ . Martin est coupable de l’avoir accepté. » Sur quoi le commissaire du
12 1932, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Principe d’une politique du pessimisme actif (novembre 1932)
20 glante et même insupportable, si nous n’avions le Christ , seul médiateur et seul espoir, seulement accessible au plus profond
13 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Quand je me souviens — C’est l’Europe
21 e, un entraînement pour le « combat final » où le Christ seul pourra nous sauver, lorsque le Malin en personne nous accusera a
14 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — IV
22 830 et 1900. Et cela va d’un essai sur Socrate et Jésus-Christ jusqu’à des Observations sur l’organe détonant du Brachinus crepitans
15 1933, Esprit, articles (1932–1962). Comment rompre ? (mars 1933)
23 eure façon que le monde ait trouvée de rejeter le Christ  : feindre d’accepter la doctrine de ses disciples, se faire un avoir
24 lent de confisquer à leur profit « la primauté du Christ et celle de l’Europe 3 ». L’on voit des von Papen, délégués par l’ind
25 christianisme, si le christianisme est la foi au Christ « éternellement actuel ». Cette foi est inaliénable. Elle ne constitu
26 t : c’est la conversion. 1. L’Église « corps du Christ  », en théologie ; et en réalité : corps officiellement constitué dans
16 1933, Esprit, articles (1932–1962). Protestants (mars 1933)
27 ique : « La grande majorité des ouvriers parle de Jésus-Christ et de l’Église comme de deux choses qui n’ont rien en commun. » Il co
17 1933, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Solutions pratiques ? (mars 1933)
28 te nuit pour en sortir un jour. Ils savent que le Christ leur promet la lumière à la mesure de leur obéissance. Ils n’ont donc
18 1933, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Dialectique des fins dernières (juillet 1933)
29 ible, paradoxe dont la formule est le nom même de Jésus-Christ . La réalité centrale d’une telle dialectique est formulée dans ce pas
19 1933, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Parole de Dieu et parole humaine, par Karl Barth (30 décembre 1933)
30 une rencontre personnelle et inconcevable avec le Christ , et non point une morale prudente, garantie de bonheur terrestre ou c
31 on de Grünewald, cette main énorme qui désigne le Christ en croix. La théologie n’est pas la parole. Elle ne peut que l’indiqu
32 ux de Port-Royal !) d’effrayer celui qui vient au Christ , peut seule répondre à l’angoisse humaine, tandis que l’optimisme nat
20 1934, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Grammaire de la personne (janvier 1934)
33 n’a pas d’autre fondement que l’ordre révélé par Jésus-Christ . Si le tu a le droit de venir troubler ma quiétude, n’est-ce pas, en
34 le chrétien, dans l’acte de la communion avec le Christ , fonde véritablement l’Église universelle. L’Église est universelle p
21 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Destin du siècle ou vocation personnelle ? (février 1934)
35 r là-dessus. Le monde s’est emparé des paroles du Christ et il les a complètement perverties. On nous a présenté cet amour du
36 s mots définissent la personne, mais aussi ce que Jésus-Christ nous ordonne d’être : le prochain. Lorsque les docteurs de la loi vou
37 Lorsque les docteurs de la loi voulurent éprouver Jésus , l’un d’entre eux se leva et lui dit : Mais qui est mon prochain ? Ce
38 est bien vague, cela me paraît assez sentimental… Jésus lui répondit par une parabole, celle du Bon Samaritain. Et le docteur
22 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). L’Humanité de Jésus d’après Calvin, par Max Dominicé (24 mars 1934)
39 L’Humanité de Jésus d’après Calvin, par Max Dominicé (24 mars 1934)d M. Max Dominicé n
40 934)d M. Max Dominicé nous donne L’Humanité de Jésus d’après Calvin comme un simple commentaire de la pensée du réformateu
41 du début de ce siècle accordait à la personne de Jésus une place à juste titre centrale, mais exclusive de toute dogmatique.
42 tuelle à des doctrines, mais la communion avec le Christ vivant », répétaient les théologiens libéraux. La question était ains
43 étien, il fallait « rencontrer personnellement le Christ  ». Mais comment cette rencontre pouvait-elle avoir lieu ? Deux voies
44 c’était d’abord chercher à s’approcher de l’homme Jésus tel que le décrivent les évangiles. Mais, dit M. Dominicé, deux obsta
45 es miracles, pour s’attacher au seul caractère de Jésus . Mais alors, n’était-ce pas un abus de langage que de prétendre voir
46 urs des champs et des fleurs de rhétorique ? » Ce Jésus « reconstitué » par les historiens négateurs du surnaturel, M. Domini
47 et sans intérêt ». À mesure qu’elle humanisait le Christ sous prétexte de nous rapprocher de lui, l’histoire prêtait une réali
48 l’expérience religieuse, dialogue vivant avec le Christ des évangiles, se réduisait à une contemplation de sa vie. Dans cette
49 nde pas notre vie religieuse sur notre amour pour Jésus-Christ — amour dont il nous sait tout incapables par nous-mêmes — mais sur l
50 e insistance à mettre en lumière le « scandale de Jésus  » à seule fin de nous « enseigner à révérence ». On peut dire dans ce
51 de, « [Compte rendu] Max Dominicé, L’Humanité de Jésus d’après Calvin  », Les Nouvelles littéraires, Paris, 24 mars 1934, p.
23 1934, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Précisions sur la mort du Grand Pan (avril 1934)
52 plus un défi, c’est une soumission à l’Éternel. «  Christ est ressuscité ! » Le Nouvel Adam vit. Le message de Pâques, c’est la
24 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Deux essais de philosophes chrétiens (mai 1934)
53 ’humanité » à l’amour du prochain commandé par le Christ  : et c’est au nom de cet amour de l’humanité que nous revendiquons le
54 nnemis » que la surnaturelle paix annoncée par le Christ à ceux qui luttent (dans leurs luttes et au-dessus d’elles) ; un égal
25 1934, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le Procès, par Franz Kafka (mai 1934)
55 ’il ne connaît pas, parce qu’il ne connaît pas le Christ . « Nul ne vient au Père que par moi ». C’est par le Fils que Dieu dev
56 alors l’acte aussi est possible. Ainsi, la foi au Christ est la seule possibilité qui soit donnée à l’homme de marcher, d’écha
26 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Quelques œuvres et une biographie de Kierkegaard (26 mai 1934)
57 Car seule la connaissance du salut promis par le Christ peut nous amener à l’aveu de la réalité de notre condition. Ainsi, le
27 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Le mouvement des groupes — Kagawa (4 août 1934)
58 es paysans. Il évangélise. Il devient le « fou du Christ  ». À peine a-t-il réussi à faire reconnaître légalement le syndicalis
28 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Nécessité de Kierkegaard (août 1934)
59 s consolations pour ceux qui souffrent à cause du Christ . Il suppose, sans autre, que le chrétien souffre pour sa doctrine… »
60 oule qui n’a pas de mains. » Tout seul en face du Christ , un homme oserait-il s’avancer et cracher au visage du Fils de Dieu ?
29 1934, Politique de la personne. Première partie. Primauté du spirituel ? — I. Destin du siècle ou vocation personnelle ?
61 r là-dessus. Le monde s’est emparé des paroles du Christ et il les a complètement perverties. On nous a présenté cet amour du
62 s mots définissent la personne, mais aussi ce que Jésus-Christ nous ordonne d’être : le prochain. Lorsque les docteurs de la loi vou
63 Lorsque les docteurs de la loi voulurent éprouver Jésus , l’un d’entre eux se leva et lui dit : mais qui est mon prochain ? Ce
64 est bien vague, cela me paraît assez sentimental… Jésus lui répondit par une parabole, celle du Bon Samaritain. Et le docteur
30 1934, Politique de la personne. Deuxième partie. Principes d’une politique du pessimisme actif — V. Sur la devise du Taciturne
65 glante et même insupportable, si nous n’avions le Christ , seul méditateur et seul espoir, seulement accessible au plus profond
31 1934, Politique de la personne. Deuxième partie. Principes d’une politique du pessimisme actif — VI. Note sur un certain humour
66 qui tout est accompli : le péché, et le salut en Christ . Voilà sa liberté : sa mort est derrière lui. Le problème a été résol
67 it historique de la mort et de la résurrection de Jésus-Christ . Ce fait existe. Mon action consiste à m’en rendre contemporain. Au t
32 1934, Politique de la personne. Troisième partie. Idoles — VII. Comment rompre ?
68 eure façon que le monde ait trouvée de rejeter le Christ  : feindre d’accepter la doctrine de ses disciples, se faire un avoir
69 lent de confisquer à leur profit « la primauté du Christ et celle de l’Europe 33 ». L’on voit des von Papen, délégués par l’in
70 christianisme, si le christianisme est la foi au Christ « éternellement actuel ». Cette foi est inébranlable. Elle ne consti
71 ilip, Berdiaev et Dulot. 31. L’Église « corps du Christ  », en théologie ; et en réalité : corps officiellement constitué dans
33 1934, Politique de la personne. Troisième partie. Idoles — IX. Antimarxiste parce que chrétien
72 tre de l’aventure chrétienne est connue depuis le Christ , elle a été prédite par l’Évangile et l’Apocalypse — c’est une catast
73 Le christianisme est d’abord risque et folie. Le Christ dit à deux pécheurs, qu’il surprend à leur travail : « Suivez-moi. »
74 sera donné par-dessus. »   2° Le « Suis-moi » du Christ affirme que le début, c’est l’obéissance à Dieu, mais que c’est aussi
75 . Les moyens, les modes de vie que cela entraîne, Jésus ne les dit pas, il n’en parle pas : ils n’ont pas d’importance en eux
76 ieu, il faut mourir ? Que toutes les promesses du Christ concernent la vie de celui qui d’abord est mort ? Que non seulement l
77 e ce que nie le marxisme. Toutes les promesses du Christ concernent une vie qui est au-delà de la mort. Toutes ces promesses s
78 , deux-mille ans. La réalisation des promesses du Christ est promise à ses disciples pour l’instant même où ils obéissent au «
79 d’intérêts humains, alors que le commandement du Christ est un commandement de sacrifice total, et de mort au monde. Maintena
80 i, tout ce que disent les chrétiens à la suite du Christ « retombe à plat », comme l’écrivait récemment André Gide45. La relig
34 1934, Politique de la personne. Quatrième partie. Problèmes de la révolution personnaliste — XIII. Triomphe de la Personne, (Aphorismes)
81 es nomment bonheur. Elle traduit l’approbation du Christ , opposée à sa réprobation. Elle n’a de sens que par rapport à la volo
35 1934, Le Semeur, articles (1933–1949). Sur la méthode de M. Goguel (novembre 1934)
82 récemment, il nous donnait une volumineuse Vie de Jésus 4 dont le succès fut grand et les conclusions vivement discutées. L’o
83 us donne aujourd’hui est la suite de cette Vie de Jésus , et les questions qu’il pose n’apparaissent pas moins passionnantes.
84 et historique de la croyance à la résurrection de Jésus  ? C’est ainsi que M. Goguel définit l’objet de sa recherche, en insis
85 la foi chrétienne est née parce que le tombeau de Jésus fut trouvé vide. Mais il se pourrait qu’au contraire, on ait cru le t
86 cause de la foi qu’on avait en la vie céleste de Jésus . L’Histoire est-elle cause ou effet de la foi ? M. Goguel incline ver
87 e, on avait dit : « Le tombeau est vide parce que Jésus est vivant au ciel », les prédicateurs ont dû dire : « Jésus est viva
88 ivant au ciel », les prédicateurs ont dû dire : «  Jésus est vivant au ciel, et la preuve, c’est que sa tombe s’est trouvée vi
89 ues au sépulcre, n’avaient pas trouvé le corps de Jésus . Cette création s’est faite sans qu’il soit nécessaire ou légitime de
90 ’incroyance (l’assimilation de la résurrection de Jésus au mythe du Dieu mort et ressuscité, en particulier). Pour M. Maurice
91 rahit elle-même quand elle s’y essaie. Dire que «  Christ est ressuscité », c’est énoncer une vérité qu’aucune preuve humaine n
92 ’une note critique de La Foi à la résurrection de Jésus dans le christianisme primitif, de Maurice Goguel, publié à la Librai
93 compte rendu que Rougemont fait de L’Humanité de Jésus d’après Calvin de Max Dominicé.
36 1934, Esprit, articles (1932–1962). Définition de la personne (décembre 1934)
94 tale de Dieu dans l’Homme, l’humanité parfaite de Jésus-Christ est la limite atteinte de la personne dans l’histoire, le fait extrêm
95 qui sépare notre vie de notre vocation. La foi au Christ , c’est la foi dans la personne par excellence : or, cette foi consist
96 sur la nature actuelle de la personne). La foi au Christ est proprement ce qui « personnifie » le solitaire, ce qui le rend co
97 nnel est participation à l’actualité éternelle du Christ . 8. Communauté Tout ainsi que dans la Communion, Jésus-Christ n
98 . Communauté Tout ainsi que dans la Communion, Jésus-Christ nous est donné, dit Calvin, « comme substance et fondement de tout »,
99 nstration charnelle et déchiffrable d’une action. Jésus-Christ est le verbe incarné, la vocation toujours présente, la parole qu’on
37 1934, Politique de la personne (1946). Première partie. Primauté du spirituel ? — I. Destin du siècle ou vocation personnelle ?
100 r là-dessus. Le monde s’est emparé des paroles du Christ et il les a complètement perverties. On nous a présenté cet amour du
101 s mots définissent la personne, mais aussi ce que Jésus-Christ nous ordonne d’être : le prochain. Lorsque les docteurs de la loi vo
102 Lorsque les docteurs de la loi voulurent éprouver Jésus , l’un d’entre eux se leva et lui dit : mais qui est mon prochain ? Ce
103 est bien vague, cela me paraît assez sentimental… Jésus lui répondit par une parabole, celle du Bon Samaritain. Et le docteur
38 1934, Politique de la personne (1946). Deuxième partie. Principes d’une politique du pessimisme actif — V. Sur la devise du Taciturne
104 glante et même insupportable, si nous n’avions le Christ , seul méditateur et seul espoir, seulement accessible au plus profond
39 1934, Politique de la personne (1946). Deuxième partie. Principes d’une politique du pessimisme actif — VI. Note sur un certain humour
105 qui tout est accompli : le péché, et le salut en Christ . Voilà sa liberté : sa mort est derrière lui. Le problème a été résol
106 it historique de la mort et de la résurrection de Jésus-Christ . Ce fait existe. Mon action consiste à m’en rendre contemporain. Au t
40 1934, Politique de la personne (1946). Troisième partie. Idoles — VII. Comment rompre ?
107 eure façon que le monde ait trouvée de rejeter le Christ  : feindre d’accepter la doctrine de ses disciples, se faire un avoir
108 lent de confisquer à leur profit « la primauté du Christ et celle de l’Europe »26. L’on voit des von Papen, délégués par l’ind
109 christianisme, si le christianisme est la foi au Christ « éternellement actuel ». Cette foi est inaliénable. Elle ne constitu
110 ilip, Berdiaev et Dulot. 24. L’Église « corps du Christ  », en théologie ; et en réalité : corps officiellement constitué dans
41 1934, Politique de la personne (1946). Troisième partie. Idoles — IX. Antimarxiste parce que chrétien
111 tre de l’aventure chrétienne est connue depuis le Christ , elle a été prédite par l’Évangile et l’Apocalypse — c’est une catast
112 Le christianisme est d’abord risque et folie. Le Christ dit à deux pécheurs, qu’il surprend à leur travail : « Suivez-moi. »
113 us sera donné par-dessus. » 2° Le « Suis-moi » du Christ affirme que le début, c’est l’obéissance à Dieu, mais que c’est aussi
114 . Les moyens, les modes de vie que cela entraîne, Jésus ne les dit pas, il n’en parle pas : ils n’ont pas d’importance en eux
115 ieu, il faut mourir ? Que toutes les promesses du Christ concernent la vie de celui qui d’abord est mort ? Que non seulement l
116 e ce que nie le marxisme. Toutes les promesses du Christ concernent une vie qui est au-delà de la mort. Toutes ces promesses s
117 , deux-mille ans. La réalisation des promesses du Christ est promise à ses disciples pour l’instant même où ils obéissent au «
118 d’intérêts humains, alors que le commandement du Christ est un commandement de sacrifice total, et de mort au monde. Maintena
119 i, tout ce que disent les chrétiens à la suite du Christ « retombe à plat », comme l’écrivait récemment André Gide38. La relig
42 1934, Politique de la personne (1946). Quatrième partie. Problèmes de la révolution personnaliste — XIII. Triomphe de la Personne, (Aphorismes)
120 es nomment bonheur. Elle traduit l’approbation du Christ , opposée à sa réprobation. Elle n’a de sens que par rapport à la volo
43 1935, Foi et Vie, articles (1928–1977). Notes en marge de Nietzsche (mars 1935)
121 ération paradoxale qui nous rend contemporains du Christ incarné, et qui nie par là même la valeur de tous les siècles qui nou
122 pique d’un homme qui n’a jamais rencontré Dieu en Christ  ; pas plus qu’on ne saurait rencontrer la justice ; pas plus que la j
44 1935, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Les trois temps de la Parole (mai 1935)
123 ses, sur la notion de « contemporanéité » avec le Christ . Toute la polémique de Kierkegaard est dirigée contre un certain espr
124 s 19 siècles de christianisme, le « scandale » du Christ s’est atténué. Cette longue tradition nous aurait habitués à admettre
125 ition nous aurait habitués à admettre que l’homme Jésus était aussi le Christ. Ainsi l’histoire, la durée, les dogmes appris,
126 itués à admettre que l’homme Jésus était aussi le Christ . Ainsi l’histoire, la durée, les dogmes appris, nous dispenseraient p
127 e à l’homme, celui que Pierre fit lorsqu’il dit à Jésus  : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant ! » L’Histoire, le dévelo
128 que Pierre fit lorsqu’il dit à Jésus : « Tu es le Christ , le Fils du Dieu vivant ! » L’Histoire, le développement de la tradit
129 t bien que mal dans la situation de Pierre devant Jésus , bref, de nous rendre contemporains de Jésus-Christ en faisant abstra
130 vant Jésus, bref, de nous rendre contemporains de Jésus-Christ en faisant abstraction du temps qui nous sépare de son apparition ter
131 à l’époque et aux lieux historiques où la vie de Jésus s’est écoulée. D’autre part, nous ne pouvons nous empêcher, après tan
132 d’une autre, « contemporains » de l’apparition de Jésus-Christ . Mais ne jouons pas sur le mot pour faire dire à Kierkegaard exacteme
133 nt que notre double effort pour nous re-présenter Jésus , soit en nous transportant à son époque, soit en le transportant dans
134 ns la nôtre, tend tout naturellement à ramener ce Jésus sur notre plan, à nous « faciliter » la foi, c’est-à-dire à nous en d
135 lions tout simplement ce fait : c’est qu’entre le Christ et nous, il n’y a pas 19 siècles, mais une éternité ; il n’y a pas un
136 écue ». Mais si c’est le péché qui nous sépare de Christ , pensons-nous rejoindre Jésus-Christ par les artifices d’une pensée j
137 qui nous sépare de Christ, pensons-nous rejoindre Jésus-Christ par les artifices d’une pensée justement soumise au péché ? D’autre p
138 sérieux l’exigence de la contemporanéité avec le Christ des évangiles ? La Dogmatique de Barth nous offre maints exemples de
139 a trois sortes de temps, dit Barth : le temps de Jésus-Christ , — le temps de ses témoins bibliques, — le temps de l’Église (notre t
140 temps). Ce sont là les trois temps de la Parole. Jésus-Christ est la Parole de Dieu (Jean i). Les écrits des prophètes et des apôtr
141 de Dieu lui-même dans sa Révélation, le temps de Jésus-Christ , le temps de celui qui a été annoncé aux prophètes et aux apôtres pou
142 et de l’apostolat, le temps de Pierre sur lequel Christ bâtit son Église…, — autre encore est le temps de cette Église même,
143 ilippe. Certes, Pierre vit dans le même temps que Jésus , le rabbi de Nazareth, mais il ne devient le « contemporain » du Fils
144 ’instant où, par la foi, il prononce : « Tu es le Christ , le Fils du Dieu vivant. » Or, ni la chair, ni le sang n’auraient pu
145 arole. Nicodème a beau vivre en même temps que le Christ  : il ne le reconnaît pas, il ne voit en lui qu’un prophète, il n’est
146 disciples d’Emmaüs ont beau cheminer aux côtés du Christ  : ils ne deviennent ses contemporains qu’à l’instant où lui-même se r
147 que qui voudrait nous rendre « contemporains » de Christ . Car cette méthode, par elle-même, ne peut nous conduire qu’à revivre
148 qu’à revivre la situation du brigand qui refuse. Christ , dans son temps, est le vis-à-vis absolu des apôtres dans leur temps.
149 ciples sur le chemin, mais non pas cet instant où Christ se révèle. C’est sous ce signe critique radical que nous plaçons les
150  : mort à soi-même, obéissance, attente active du Christ vivant, pensée « chrétienne ». Et ces témoins, ces vis-à-vis, nous ju
45 1935, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Soirée chez Nicodème (mai 1935)
151 dème, un chef des juifs, qui vint, lui, auprès de Jésus , de nuit, et lui dit : Rabbi, nous savons que tu es un docteur venu d
152 ces miracles que tu fais, si Dieu n’est avec lui. Jésus lui répondit : En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naî
153 ut-il rentrer dans le sein de sa mère et naître ? Jésus répondit : En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît d’
154 icodème lui dit : Comment cela peut-il se faire ? Jésus lui répondit : Tu es docteur d’Israël, et tu ne sais pas ces choses !
155 est vainqueur du monde, sinon celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu ? Nous sommes là en pleine et absolue certitude ;
156 de ses réponses aux objections des humanistes : “ Christ n’a pas cru pouvoir sauver les hommes autrement qu’en mourant pour eu
157 -nous donc faire de plus que lui ? L’imitation du Christ , c’est de mourir en lui et avec lui, — non pas de s’emparer de son me
158 rd ? Être chrétien, c’est devenir contemporain de Jésus-Christ dans son abaissement. Contemporains ! Mais Nicodème aussi fut contemp
159 porains ! Mais Nicodème aussi fut contemporain de Jésus . Et même il sut reconnaître en ce Jésus un docteur envoyé par Dieu !
160 porain de Jésus. Et même il sut reconnaître en ce Jésus un docteur envoyé par Dieu ! « Mais voyez-vous, nous sommes ici au n
161 allé le voir, parce qu’il savait que ce prophète, Jésus , “était venu de la part de Dieu”. Comment le savait-il ? Parce qu’on
162 Parce qu’on lui avait dit quels miracles faisait Jésus . C’étaient bien là des expériences, n’est-ce pas ? Et l’expérience re
163 utre chose que lui ? Sommes-nous contemporains du Christ autrement ou plus réellement qu’il ne le fut, cette nuit-là ? Faisons
164 tée, une fois pour toutes, par la résurrection de Jésus-Christ . Pardonnez mon langage, peut-être trop ecclésiastique, mais je ne pui
165 mmuniant ainsi avec la mort et la résurrection de Jésus-Christ . Certes, ce n’est pas là une expérience ! Ou plutôt, les sentiments q
166 s sacrements, la promesse de l’accomplissement en Christ — déjà venu et qui revient ! — de ce que nous espérons présentement,
46 1935, Présence, articles (1932–1946). Contre Nietzsche (avril-mai 1935)
167 u », ou c’est encore à dire de l’homme qui vit en Christ , et non plus dans la forme du siècle présent. Mais les contradiction
168 maintenant, le retour. (Je songe à la réponse du Christ aux sadducéens, Luc 20/33.) Nietzsche, opposant l’antithèse à la thès
169 l exalte l’égoïsme contre la soi-disant morale du Christ , et au nom d’une espèce de « virtu » dont il laisse entendre souvent
47 1935, Le Semeur, articles (1933–1949). La cité (avril-mai 1935)
170 dit : « Prenez courage, j’ai vaincu le monde. » — Christ est ressuscité. Il est vivant ! Par lui, la forme de ce monde, et sa
171 à un motif unique : la mort et la résurrection de Jésus-Christ . Ni l’attente passive, ni l’ardeur messianique, ne sont plus aujourd’
172 otre action, c’est l’incarnation de la justice en Jésus-Christ ressuscité. À la question : Où allons-nous ? j’ai répondu : le Seigne
173 ut l’abîme qui sépare un idéal moral d’une foi au Christ vivant ? Car le chrétien n’est pas idéaliste, et c’est cela qui le d
48 1936, Articles divers (1936-1938). Forme et transformation, ou l’acte selon Kierkegaard (janvier 1936)
174 . Je suis le chemin, la vérité et la vie, dit le Christ . 1. La vérité est le chemin Christ est la Vérité dans ce sens q
175 , dit le Christ. 1. La vérité est le chemin Christ est la Vérité dans ce sens qu’être la vérité est la seule explication
176 Être la vérité, c’est connaître la vérité, et le Christ n’aurait jamais connu la vérité s’il n’avait pas été la vérité ; et n
177 e marchons pas, il n’y a pas de chemin. La foi au Christ nous permet seule de franchir ce cercle enchanté où nous maintient l’
178 émon — le serpent qui se mord la queue. La foi au Christ est la condition nécessaire et suffisante de tout acte véritable, de
179 vérité, agir en vérité, c’est-à-dire agir dans le Christ . La possibilité de l’acte est identique à sa nécessité. Il n’y a donc
180 aucun acte vrai et vivant en dehors de la foi au Christ . Mais croire au Christ, c’est croire au Paradoxe de l’incarnation, c’
181 ant en dehors de la foi au Christ. Mais croire au Christ , c’est croire au Paradoxe de l’incarnation, c’est croire que Dieu a r
182 nter à chaque pas Tant que nous considérons le Christ avec des yeux de moralistes, comme une personnalité morale de premier
183 un pas dans la nuit, sur ce « chemin » qui est le Christ présent. Il y a abîmes entre ces deux exigences : l’abîme entre les m
184 s : le présent »9 Nous ne connaissons rien du Christ , du « chemin », en dehors de l’acte de foi qui, supprimant toute dist
185 tans. L’éternité a marché sur la terre : ainsi le Christ est le chemin. Mais nous avons refusé l’éternel et nous lui préférons
49 1936, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Sur une page de Bossuet (ou Tradition et Révélation) (janvier 1936)
186 eprise des Pères de Juvisy, entre « l’héritage du Christ  » d’une part, et les dangers de déviations protestantes de l’autre23.
187 récis de la divergence : la Réforme prêche que le Christ est le chef absolu, souverainement adorable, de l’Église qui est son
188 la tradition et le pape détiennent « le secret du Christ  » lui-même. (L’expression est de Bossuet.) À la question ainsi posée,
189 u point qu’on en arrive à se demander pourquoi le Christ a dû mourir pour triompher de notre péché, alors que la sagesse antiq
190 incorporant à la tradition de l’Église, corps du Christ ressuscité ! » Réponse qui justement donne un exemple bien typique de
191 s. Si l’on croit sérieusement que le sacrifice du Christ est éternellement suffisant, on ne cherche pas d’autres moyens de sur
192 es catholiques la célèbrent tout autrement que le Christ n’a institué la Cène) : Que Jésus-Christ a donné un grand pouvoir à
193 rement que le Christ n’a institué la Cène) : Que Jésus-Christ a donné un grand pouvoir à son Église dans la dispensation de ses mys
194 Et non seulement l’Église a cessé de faire ce que Jésus-Christ avait fait, et les apôtres suivi ; mais encore elle a pris la liberté
195 tend pas que c’est l’Église qui sait le secret de Jésus-Christ , qui sait ce qui appartient essentiellement à son institution, ce qui
196 te : Vous vous étonnez de ce qu’on sépare ce que Jésus-Christ a mis ensemble, et qu’on donne le corps à manger sans donner en même
197 a tradition de tous les siècles, elle sait ce que Jésus-Christ a voulu faire… Comme je citais cette page à un abbé fort écouté, don
198 non pas la seule Écriture, qui sait le secret de Jésus-Christ  ! — Et d’où l’a-t-elle appris, si ce n’est de l’Écriture ? — Relisez-
199 a tradition de tous les siècles, elle sait ce que Jésus-Christ a voulu faire. Elle a donc le pouvoir de séparer ce qu’il avait mis e
200 s bien, l’Église prouve qu’elle sait le secret de Jésus-Christ , en ordonnant de faire tout le contraire de ce qu’il a dit ? — Exacte
201 actérise la propriété. Si l’Église a le secret du Christ , c’est « qu’instruite par le Saint-Esprit et par la tradition de tous
202 a tradition de tous les siècles, elle sait ce que Jésus-Christ a voulu faire ». (Elle sait même qu’il a voulu faire le contraire de
203  : « Buvez-en tous ! » L’intention « secrète » du Christ , intention que Bossuet loue l’Église d’avoir exécutée, n’est donc pas
204 la communion sous les deux espèces est celle-ci : Jésus a dit : « Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang a la vie éter
50 1936, Le Semeur, articles (1933–1949). Notre foi, par Emil Brunner (janvier 1936)
205 urtes études, des « méditations sur le message de Jésus-Christ  ». Dès l’abord, on est frappé par leur simplicité et leur clarté, qui
206 ions générales paraissent être : Dieu — L’homme — Jésus-Christ — La foi chrétienne — L’Église et les sacrements — L’espérance eschat
207 e sainteté et d’amour, qui s’est révélé à nous en Jésus-Christ , exige que nous prenions les exigences de Dieu vraiment au sérieux, q
51 1936, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Sur l’esprit incarné (février 1936)
208 e ; 3° si l’incarnation de l’Esprit, c’est-à-dire Jésus-Christ , fils de Dieu, a jamais « porté l’empreinte de certains intérêts terr
209 qui se résout pratiquement en unanimité contre le Christ , contre l’esprit incarné en Personne ; 5° si le clerc qui s’en lave l
52 1936, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Kierkegaard en France (juin 1936)
210 rieux absolu39 que dans la vie et dans la mort du Christ , homme et Dieu, car lui seul eut vraiment « le droit de mourir pour l
211 mps l’éternel paradoxe de la vie et de la mort du Christ , jette sur tous nos sérieux, poses et amusettes, une ironie, ou ce qu
53 1936, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Le Problème du bien (12 septembre 1936)
212 œuvre d’un esprit mauvais, d’un démiourgos que le Christ , fils de Dieu, est venu pour combattre et pour vaincre ? M. Monod le
213 ur combattre et pour vaincre ? M. Monod le pense. Jésus , dit-il, « n’est pas venu nous enseigner que l’univers a un créateur.
54 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — II. Éléments d’une morale de la pensée
214 ifié dans le non, — la pleine stature de mort. Le Christ fait cet acte, en mourant sur la croix. Mais Christ est Dieu. Le cara
215 rist fait cet acte, en mourant sur la croix. Mais Christ est Dieu. Le caractère humain de l’acte est d’aller contre quelque ch
55 1936, Penser avec les mains (1972). Première partie. La commune mesure — VI. L’Arche de l’Alliance
216 persécuté par les chrétiens pour avoir méconnu le Christ , puis par les ennemis totalitaires du christianisme pour avoir prépar
56 1936, Penser avec les mains (1972). Deuxième partie. Penser avec les mains — II. Éléments d’une morale de la pensée
217 ifié dans le non, — la pleine stature de mort. Le Christ fait cet acte, en mourant sur la croix. Mais Christ est Dieu. Le cara
218 rist fait cet acte, en mourant sur la croix. Mais Christ est Dieu. Le caractère humain de l’acte est d’aller contre quelque ch
57 1937, Articles divers (1936-1938). Changer la vie ou changer l’homme ? (1937)
219 our mission actuelle d’obéir à une Parole qui est Jésus-Christ , le Médiateur. Mais cette Parole juge « le monde » qui l’a rejetée. E
220 d’au-delà de ce monde, de leur transformation en Christ , venu au monde. Il n’annonçait pas un futur hypothétique, au nom d’un
221 s : si Marx se trompe et réussit, c’est parce que Christ est mal prêché par ses disciples (que ce soit en paroles ou en actes)
222 mieux-être relatif au don parfait qu’il a reçu en Christ . Il possède en lui-même la mesure d’une perpétuelle transformation, n
223 en faveur du retour d’un Royaume déjà réalisé en Christ , cela suppose identiquement une volonté de changer tout ce qui peut l
224 me coup, présent, futur, éternité. Je crucifie le Christ et je m’oppose à son retour. Il n’est donc pas d’« opportunisme » chr
225 re qu’un renvoi à la Révélation seule parfaite, à Jésus-Christ . La « doctrine » n’est ainsi qu’une mesure critique que l’Église pren
226 oute dangereux — ce serait la Personne vivante de Jésus-Christ , et non pas la théologie, simple autocritique de l’Église et du messa
227 ayant demandé quand viendrait le Royaume de Dieu, Jésus leur répondit : Le Royaume de Dieu ne vient pas de manière à frapper
58 1937, Articles divers (1936-1938). Vocation et destin d’Israël (1937)
228 la Loi celui-là même qui l’avait donnée, tuant en Jésus-Christ au nom de la lettre, celui dont cette lettre préparait la venue, et q
229 biens à venir. » (Héb. 10, 1), pour repousser le Christ , qui était « l’esprit » et la réalité finale de la Loi. Dès lors, la
230 . Dès lors, la Loi est « accomplie » comme le dit Jésus-Christ lui-même, et elle l’est d’une double manière : parce qu’elle a abouti
231 u son sens en condamnant celui qu’elle annonçait. Christ apporte une nouvelle mesure, fondant ainsi un nouvel Israël. Bien plu
232 ’une part, — car la postérité d’Abraham, après le Christ , c’est l’ensemble de tous les croyants, gentils ou Juifs convertis, d
233 don final d’Israël à son destin, après la mort de Jésus-Christ . Je suis heureux de pouvoir donner ci-après un développement qui n’av
234 que de voir dans l’Ancien Testament l’histoire du Christ avant qu’il vienne, dans les Prophètes, des Apôtres avant le Christ,
235 vienne, dans les Prophètes, des Apôtres avant le Christ , dans les Apôtres, des Prophètes après le Christ. Ainsi la Bible n’a
236 Christ, dans les Apôtres, des Prophètes après le Christ . Ainsi la Bible n’a pas d’autre sens que de désigner l’Incarnation qu
59 1937, Articles divers (1936-1938). Luther, Traité du serf arbitre (1937)
237 par nos mots. Ils renvoient tous à la question du Christ  : « … et toi, maintenant, crois-tu cela ? » — Si tu le crois, si tu a
238 u, donc, « tout est accompli », depuis la mort du Christ sur la croix. Non seulement prévu, mais accompli ! C. M. — Si c’étai
239 t attestée par l’Écriture, — or, cette Parole est Christ lui-même, — il me paraît que l’opinion de Luther n’est pas sujette à
240 arbitre »34 dans les choses du salut. Mais que le Christ ait dû mourir — cet acte extrême — pour nous sauver, fait voir que no
60 1937, Foi et Vie, articles (1928–1977). Luther et la liberté (À propos du Traité du serf arbitre) (avril 1937)
241 par nos mots. Ils renvoient tous à la question du Christ  : « … Et toi, maintenant, crois-tu cela ? » — Si tu le crois, si tu a
242 donc, « tout est accompli », — depuis la mort du Christ sur la croix. Non seulement prévu, mais accompli ! C. M. — Si c’étai
243 t attestée par l’Écriture, — or, cette Parole est Christ lui-même, — il me paraît que l’opinion de Luther n’est pas sujette à
244 rbitre »71, dans les choses du salut. Mais que le Christ ait dû mourir — cet acte extrême — pour nous sauver, fait voir que no
61 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Première partie. N’habitez pas les villes !
245 propriété chez les Juifs est presque communiste ! Jésus est l’ami des pauvres, des péagers. Malheureusement il y a le clérica
246 le. Être chrétien, c’est aimer son prochain comme Jésus nous aime. Si tous les hommes étaient chrétiens, il n’y aurait plus d
62 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Deuxième partie. Pauvre province
247 Si je crois à la Résurrection et au don actuel du Christ dans la foi, certifié et scellé par les signes visibles du pain et du
63 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Troisième partie. L’été parisien
248 eut aussi penser : ce sont des hommes pour qui le Christ est mort. Ils ont chacun en eux ce problème insondable, qu’ils le sac
64 1937, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Paysans de l’Ouest (15 juin 1937)
249 propriété chez les Juifs est presque communiste ! Jésus est l’ami des pauvres, des péagers. Malheureusement il y a le clérica
250 le. Être chrétien, c’est aimer son prochain comme Jésus nous aime. Si tous les hommes étaient chrétiens, il n’y aurait plus d
65 1937, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Selma Lagerlöf, conteur de légende (3 juillet 1937)
251 st formulé : « Celui qui veut être un disciple du Christ sans avoir l’amour des hommes est condamné à aller à sa perte et à y
66 1938, Articles divers (1936-1938). Réponse à Pierre Beausire (15 janvier 1938)
252 non à des enfants, il faut renoncer à invoquer le Christ  ». Je ne craindrai pas de lui répondre que ce n’est pas là parler en
67 1938, Articles divers (1936-1938). Søren Kierkegaard (février 1938)
253 — attaque contre le « monde chrétien » au nom du Christ des évangiles. ⁂ Toute mon activité d’auteur — nous dit-il dans son P
254 surde », c’est-à-dire de l’incarnation de Dieu en Christ . On ne peut pas le comprendre : on le souffre. On l’aime, on l’injuri
68 1938, Tapuscrits divers (1936-1947). L’esprit totalitaire et les devoirs de la personne (mai 1938)
255 ns les dictatures, il est permis le blasphémer le Christ , mais il n’est pas permis d’élever ne fût-ce qu’une critique polie à
256 oyance fameuse des Juifs n’a pas tendu la main au Christ , mais elle l’a crucifié. Et elle l’a crucifié dès l’instant où elle a
257 a crucifié dès l’instant où elle a compris que le Christ refusait de servir ses desseins, et de se laisser couronner roi. Voil
69 1938, Esprit, articles (1932–1962). La passion contre le mariage (septembre 1938)
258 pothèse », dit l’auteur) ; soit sur le passage où Jésus proclame que l’homme ne doit pas séparer ce que Dieu a uni ; soit enf
259 que Dieu a uni ; soit enfin sur des entretiens de Jésus ressuscité et de ses disciples « que les évangélistes et les Actes me
70 1938, Journal d’Allemagne. I. Journal (1935-1936)
260 is celui qui croit humblement jusqu’à la mort. Le Christ n’est pas mort en héros, mais en paria, aux yeux de sa nation. Comme
71 1938, Esprit, articles (1932–1962). L’amour action, ou de la fidélité (novembre 1938)
261 ; enfin saint Paul, pour l’avoir toléré… (Seul le Christ a vécu en chrétien !) Et comment réfuter ce furieux ? Les incroyants
72 1938, Articles divers (1938-1940). Réponse à l’enquête « Littérature et christianisme » (20 novembre 1938)
262 es ne seront jamais que cette main qui désigne le Christ , au-dessus des déserts du monde. « Il faut qu’il croisse et que je di
73 1938, La Vie protestante, articles (1938–1978). Le temps des fanatiques (25 novembre 1938)
263 t la guerre que vous ferez contre elle, au nom du Christ , sera vraiment une guerre sainte. Trois fois déjà, depuis vingt ans,
264 sir entre le Mal et le Bien incarnés. « Au nom du Christ  ; nous disait-on, en avant contre les Soviets ! Haro sur les rouges d
265 demande à voir. Si l’on veut m’engager au nom du Christ , mon seul salut, j’ai même le devoir d’y regarder à deux fois avant d
266 e Führer, ne le soutiennent vraiment qu’au nom du Christ  ? Pourquoi donc ces dictateurs iraient-ils protéger en Espagne une Ég
74 1939, Articles divers (1938-1940). Le protestantisme créateur de personnes (1939)
267 nt où ils se sentent libérés par leur foi dans le Christ , leur Maître. Ces hommes nouveaux apparaissent donc comme des paradox
268 et solidaires. Elles ont leur véritable unité en Christ , et dans la communion des saints. Ici-bas, l’Église nous apparaît, se
75 1939, Tapuscrits divers (1936-1947). Pour une « Suisse chrétienne » (1939)
269 » ne saurait s’appliquer qu’à l’homme converti au Christ . À mesure que le terme de chrétien prend une extension plus grande, e
270 lise chrétienne, puisque l’Église est le corps du Christ . On peut encore parler de doctrine chrétienne, lorsqu’il s’agit de la
271 trine élaborée par une Église dont le chef est le Christ . Le risque d’abus apparaît clairement. Et lorsqu’on va plus loin enco
272 ce qui est chrétien, c’est ce qui est converti au Christ . Mais, dira-t-on, si l’État repose sur des bases doctrinales conforme
273 la Suisse chrétienne est celle qui veut servir le Christ , et non pas celle qui veut se servir de son nom. On saura qu’il s’agi
76 1939, Le Figaro, articles (1939–1953). L’ère des religions (22 février 1939)
274 s persécutions hitlériennes contre les Églises du Christ . C’est une opposition de nature et d’essence, radicale et insurmontab
77 1939, Articles divers (1938-1940). Qui est Hitler ? (24 février 1939)
275 — et elles se sont réalisées — non pas au nom du Christ , mais au nom des idoles, au nom de la race aryenne, de l’orgueil germ
78 1939, L’Amour et l’Occident. Livre premier. Le mythe de Tristan
276 te — Et avérée devant tous — Que le très glorieux Christ — Se plie comme une étoffe dont on s’habille — Il se prête au gré de
79 1939, L’Amour et l’Occident. Livre II. Les origines religieuses du mythe
277 t traduit21 sont invoqués et loués successivement Jésus , Mani, Ohrmuzd, Çakyamouni, et enfin Zarhust (Zarathustra ou Zoroastr
278 christianisme, par son dogme de l’incarnation du Christ dans Jésus, renverse cette dialectique de fond en comble. Au lieu que
279 me, par son dogme de l’incarnation du Christ dans Jésus , renverse cette dialectique de fond en comble. Au lieu que la mort so
280 ’est fait homme, et vrai homme. En la personne de Jésus-Christ , les ténèbres vraiment ont « reçu » la lumière. Et tout homme né de f
281 demandaient ironiquement : Qui est mon prochain ? Jésus répond : c’est l’homme qui a besoin de vous. Tous les rapports humain
282 âme en quête de lumière, mais c’est le mariage du Christ et de l’Église. L’amour humain lui-même s’en trouve transformé. Tandi
283 Un tel amour, étant conçu à l’image de l’amour du Christ pour son Église (Éph., 5,25), peut être vraiment réciproque. Car il a
284 nous montrer le chemin du retour à la Lumière. Ce Christ ne s’est pas incarné : il n’a pris que l’apparence d’un homme40. Les
285 , elle n’aurait pas eu besoin d’être rachetée par Jésus-Christ . » Le culte de la Vierge répondait à une nécessité d’ordre vital pour
286 ui donnait à manger une pomme à son tendre enfant Jésus  ; et ce dernier quart, il le mange avec la peau, parce que les petits
287 double la cinquième gorgée parce que du flanc de Jésus , coula du sang et de l’eau. Voilà la sanctification de la vie poussée
288 squ’à faire du Graal le vase qui reçut le sang du Christ , et de la Table ronde une sorte d’autel pour la Sainte-Cène. Cependan
80 1939, L’Amour et l’Occident. Livre III. Passion et mystique
289 ant de ceux qui ont concentré leur oraison sur le Christ incarné réellement. Mais les « parfaits » ne croyaient pas l’Incarnat
290 cidité. Si « la mort m’est un gain », c’est que «  Christ est ma vie », et Christ s’est incarné, c’est-à-dire abaissé. Ainsi le
291 st un gain », c’est que « Christ est ma vie », et Christ s’est incarné, c’est-à-dire abaissé. Ainsi le chrétien ne se jette pa
292 e le pain dans le sacrement se change en corps du Christ  : je suis ainsi changé en lui parce que lui-même me fait être sien. U
293 dire Ruysbroek à l’une de ses béguines parlant du Christ . « Je me suis perdue dans sa bouche », dit une autre. Et une troisièm
294 « mariage » — cette communion de l’âme élue et du Christ époux de l’Église. Mais la voie de l’homme séparé, c’est la passion,
295 vers de la vie. (Ils ne croient pas l’humanité du Christ ). Ils veulent aller tout droit à l’Amour par l’amour, et de la Nuit a
296 . (Celui qui veut aller à Dieu sans passer par le Christ qui est « le chemin », celui-là va au diable, disait énergiquement Lu
81 1939, L’Amour et l’Occident. Livre IV. Le mythe dans la littérature
297 prit saint soutenant son Église par la charité du Christ — (la Pitié) — jusqu’à ce que tous aient pu recevoir la Vie nouvelle1
298 alleria celestial del pié de la rosa fragante. Le Christ y devient le chevalier du Lion, Satan le chevalier du Serpent, Jean-B
299 qui parle de l’Être suprême et paraît ignorer le Christ …) Tout cela ne m’empêchera point de confesser un goût très vif pour l
300 e par Novalis et ses amis : Elle aussi, l’ère du Christ , que Dieu nous voile, Passera, la Nouvelle Alliance sera rompue ; Alo
82 1939, L’Amour et l’Occident. Livre VI. Le mythe contre le mariage
301 pothèse », dit l’auteur) ; soit par le passage où Jésus proclame que l’homme ne doit pas séparer ce que Dieu a uni ; soit enf
302 que Dieu a uni ; soit enfin par des entretiens de Jésus ressuscité et de ses disciples « que les évangélistes et les Actes me
83 1939, L’Amour et l’Occident. Livre VII. L’Amour action, ou de la fidélité
303 ; enfin saint Paul, pour l’avoir toléré… (Seul le Christ a vécu en chrétien !) Et comment réfuter ce furieux ? Les incroyants
84 1939, L’Amour et l’Occident. Appendices
304 sœur, recevez-en la confidence, et vous surtout, Jésus mon rédempteur, je vous prends pour garants et témoins que par cet an
85 1939, La Revue de Paris, articles (1937–1969). L’Âme romantique et le rêve (15 août 1939)
305 sur la mort duquel on médite, est la personne du Christ crucifié — ou se confond avec elle indiscernablement. Les romantiques
86 1939, Nicolas de Flue. ACTE PREMIER.
306 ous pouvez aboyer mais non pas mordre ! Au nom du Christ , disparaissez !… (Il s’avance, les démons passent à côté de lui et d
87 1939, Nicolas de Flue. ACTE II.
307 terre étrangère Marchons encore Vers ton aurore Ô Christ  ! ô roi de lumière. (Ad libitum.) 3. Marchons sans fin Pauvres et n
308 u’à la mort qui vient Pauvres et nus Au jour venu Jésus connaîtra les siens. Une des ombres. —  Hé ! Qui sont ceux-là ? E
309 n Dieu t’a visité. Que la paix soit avec vous Par Jésus au nom très doux. (Pendant le chant, le vieillard a disparu.) Sc
310 ! Tous. —  Sois notre chef ! Nicolas. —  Si Jésus-Christ est votre ami, pourquoi faut-il encore un autre chef ? Le pèlerin.
88 1939, Nicolas de Flue. ACTE III.
311 ur ton peuple, ta patrie, Sacrifie ton salut ! En Jésus livrant sa vie Dieu lui-même est descendu ! Nicolas. —  Ô dure nu
89 1939, Esprit, articles (1932–1962). Autour de L’Amour et l’Occident (septembre 1939)
312 our qui est venu de Dieu, rendu aux hommes par le Christ , cette Agapè qui seule sauvera l’Éros et qui, loin de le sublimer, lu
90 1939, La Vie protestante, articles (1938–1978). Nicolas de Flue et la tradition réformée (1er septembre 1939)
313 frère Claus à tous ceux qui ont témoigné pour le Christ contre l’Antéchrist. » Nicolas et le théâtre protestant L’une d
91 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Livre premier. Le mythe de Tristan
314 te — Et avérée devant tous — Que le très glorieux Christ — Se plie comme une étoffe dont on s’habille — … Il se prête au gré d
92 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Livre II. Les origines religieuses du mythe
315 t traduit24 sont invoqués et loués successivement Jésus , Mani, Ormuzd, Çakyamouni, et enfin Zarhust (Zarathustra ou Zoroastre
316 christianisme, par son dogme de l’incarnation du Christ dans Jésus, renverse cette dialectique de fond en comble. Au lieu que
317 me, par son dogme de l’incarnation du Christ dans Jésus , renverse cette dialectique de fond en comble. Au lieu que la mort so
318 ’est fait homme, et vrai homme. En la personne de Jésus-Christ , les ténèbres vraiment ont « reçu » la lumière. Et tout homme né de f
319 demandaient ironiquement : Qui est mon prochain ? Jésus répond : c’est l’homme qui a besoin de vous. Tous les rapports humain
320 âme en quête de lumière, mais c’est le mariage du Christ et de l’Église. L’amour humain lui-même s’en trouve transformé. Tandi
321 Un tel amour, étant conçu à l’image de l’amour du Christ pour son Église (Éph., 5, 25), peut être vraiment réciproque. Car il
322 aux lois de la procréation et de la mort. Mais le Christ est venu parmi nous, pour nous montrer le chemin du retour à la Lumiè
323 nous montrer le chemin du retour à la Lumière. Ce Christ , en cela semblable à celui des gnostiques et de Manès, ne s’est pas v
324 umière salvatrice, Mère intacte (immatérielle) de Jésus , et semble-t-il, Juge plein de douceur des esprits délivrés. Les mani
325 ui donnait à manger une pomme à son tendre enfant Jésus  ; et ce dernier quart, il le mange avec la peau, parce que les petits
326 double la cinquième gorgée parce que du flanc de Jésus , coula du sang et de l’eau. Voilà la sanctification de la vie poussée
327 , elle n’aurait pas eu besoin d’être rachetée par Jésus-Christ . » Le culte de la Vierge répondait à une nécessité d’ordre vital pour
328 squ’à faire du Graal le vase qui reçut le sang du Christ , et de la Table ronde une sorte d’autel pour la Sainte Cène. Cependan
329 ifeste et avérée devant tous que le très vertueux Christ tourne à tout vent comme girouette et se plie comme une simple étoffe
330 t contre les doctrines orthodoxes qui « plient le Christ comme une simple étoffe » et lui font sanctionner après coup tout ce
331 cré à la déesse Minne comme l’autel catholique au Christ , s’opère le sacrement courtois : les amants « communient » dans la pa
332 mais le diable. 41. Ce chiffre est archétypique. Jésus est demeuré quarante jours au Désert. Les Hébreux ont erré pendant qu
93 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Livre III. Passion et mystique
333 ant de ceux qui ont concentré leur oraison sur le Christ incarné réellement. Mais les « parfaits » ne croyaient pas à l’Incarn
334 cidité. Si « la mort m’est un gain », c’est que «  Christ est ma vie », et Christ s’est incarné, c’est-à-dire abaissé. Ainsi le
335 st un gain », c’est que « Christ est ma vie », et Christ s’est incarné, c’est-à-dire abaissé. Ainsi le chrétien ne se jette pa
336 e le pain dans le sacrement se change en corps du Christ  : je suis ainsi changé en lui parce que lui-même me fait être sien. U
337 dire Ruysbroek à l’une de ses béguines parlant du Christ . « Je me suis perdue dans sa bouche », dit une autre. Et une troisièm
338 « mariage » — cette communion de l’âme élue et du Christ époux de l’Église. Mais la voie de l’homme séparé, c’est la passion —
339 vers de la vie. (Ils ne croient pas l’humanité du Christ .) Ils veulent aller tout droit à l’Amour par l’amour, et de la Nuit a
340 . (Celui qui veut aller à Dieu sans passer par le Christ qui est « le chemin », celui-là va au diable, disait énergiquement Lu
94 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Livre IV. Le mythe dans la littérature
341 prit saint soutenant son Église par la charité du Christ — (la Pitié) — jusqu’à ce que tous aient pu recevoir la Vie nouvelle1
342 alieria celestial del pié de la rosa fragante. Le Christ y devient le chevalier du Lion, Satan le chevalier du Serpent, Jean-B
343 qui parle de l’Être suprême et paraît ignorer le Christ .) Tout cela ne m’empêchera point de confesser un goût très vif pour l
344 e par Novalis et ses amis : Elle aussi, l’ère du Christ , que Dieu nous voile, Passera, la Nouvelle Alliance sera rompue ; Alo
95 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Livre VI. Le mythe contre le mariage
345 pothèse », dit l’auteur) ; soit par le passage où Jésus proclame que l’homme ne doit pas séparer ce que Dieu a uni ; soit par
346 er ce que Dieu a uni ; soit par des entretiens de Jésus ressuscité et de ses disciples « que les évangélistes et les Actes me
96 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Livre VII. L’amour action, ou de la fidélité
347 ; enfin saint Paul, pour l’avoir toléré… (Seul le Christ a vécu en chrétien !) Et comment réfuter ce furieux ? Les incroyants
97 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Livre premier. Le mythe de Tristan
348 te — Et avérée devant tous — Que le très glorieux Christ — Se plie comme une étoffe dont on s’habille — … Il se prête au gré d
98 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Livre II. Les origines religieuses du mythe
349 t traduit17 sont invoqués et loués successivement Jésus , Manès, Ormuzd, Çakyamouni, et enfin Zarhust (Zarathustra ou Zoroastr
350 christianisme, par son dogme de l’incarnation du Christ dans Jésus, renverse cette dialectique de fond en comble. Au lieu que
351 me, par son dogme de l’incarnation du Christ dans Jésus , renverse cette dialectique de fond en comble. Au lieu que la mort so
352 ’est fait homme, et vrai homme. En la personne de Jésus-Christ , les ténèbres vraiment ont « reçu » la lumière. Et tout homme né de f
353 demandaient ironiquement : Qui est mon prochain ? Jésus répond : c’est l’homme qui a besoin de vous. Tous les rapports humain
354 âme en quête de lumière, mais c’est le mariage du Christ et de l’Église. L’amour humain lui-même s’en trouve transformé. Tandi
355 Un tel amour, étant conçu à l’image de l’amour du Christ pour son Église (Éph., 5, 25), peut être vraiment réciproque. Car il
356 aux lois de la procréation et de la mort. Mais le Christ est venu parmi nous, pour nous montrer le chemin du retour à la Lumiè
357 nous montrer le chemin du retour à la Lumière. Ce Christ , en cela semblable à celui des gnostiques et de Manès, ne s’est pas v
358 umière salvatrice, Mère intacte (immatérielle) de Jésus , et semble-t-il, Juge plein de douceur des esprits délivrés. Les mani
359 ui donnait à manger une pomme à son tendre enfant Jésus  ; et ce dernier quart, il le mange avec la peau, parce que les petits
360 double la cinquième gorgée parce que, du flanc de Jésus , coula du sang et de l’eau. Voilà la sanctification de la vie poussée
361 , elle n’aurait pas eu besoin d’être rachetée par Jésus-Christ . » Le culte de la Vierge répondait à une nécessité d’ordre vital pour
362 squ’à faire du Graal le vase qui reçut le sang du Christ , et de la Table ronde une sorte d’autel pour la Sainte-Cène. Cependan
363 ifeste et avérée devant tous que le très vertueux Christ tourne à tout vent comme girouette et se plie comme une simple étoffe
364 t contre les doctrines orthodoxes qui « plient le Christ comme une simple étoffe » et lui font sanctionner après coup tout ce
365 cré à la déesse Minne comme l’autel catholique au Christ , s’opère le sacrement courtois : les amants « communient » dans la pa
366 mais le diable. 34. Ce chiffre est archétypique. Jésus est demeuré quarante jours au Désert. Les Hébreux ont erré pendant qu
99 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Livre III. Passion et mystique
367 ant de ceux qui ont concentré leur oraison sur le Christ incarné réellement. Mais les « parfaits » ne croyaient pas l’Incarnat
368 cidité. Si « la mort m’est un gain », c’est que «  Christ est ma vie », et Christ s’est incarné, c’est-à-dire abaissé. Ainsi le
369 st un gain », c’est que « Christ est ma vie », et Christ s’est incarné, c’est-à-dire abaissé. Ainsi le chrétien ne se jette pa
370 e le pain dans le sacrement se change en corps du Christ  : je suis ainsi changé en lui parce que lui-même me fait être sien. U
371 dire Ruysbroek à l’une de ses béguines parlant du Christ . « Je me suis perdue dans sa bouche », dit une autre. Et une troisièm
372 « mariage » — cette communion de l’âme élue et du Christ époux de l’Église. Mais la voie de l’homme séparé, c’est la passion —
373 vers de la vie. (Ils ne croient pas l’humanité du Christ .) Ils veulent aller tout droit à l’Amour par l’amour, et de la Nuit a
374 . (Celui qui veut aller à Dieu sans passer par le Christ qui est « le chemin », celui-là va au diable, disait énergiquement Lu
100 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Livre IV. Le mythe dans la littérature
375 prit saint soutenant son Église par la charité du Christ — (la Pitié) — jusqu’à ce que tous aient pu recevoir la Vie nouvelle1
376 lleria celestial del pié de la rosa fragrante. Le Christ y devient le chevalier du Lion, Satan le chevalier du Serpent, Jean-B
377 qui parle de l’Être suprême et paraît ignorer le Christ …) Tout cela ne m’empêchera point de confesser un goût très vif pour l
378 e par Novalis et ses amis : Elle aussi, l’ère du Christ , que Dieu nous voile, Passera, la Nouvelle Alliance sera rompue ; Al