1
l’antique Rome, qui a inspiré le catholicisme, la
Renaissance
, le traditionnisme et le nationalisme. L’Orient efféminé ; — en face
2
, qui composent la séduction de cet « homme de la
Renaissance
», pour quelques descriptions des prairies espagnoles pleines de simp
3
sibilités imprévues. Il y a un côté « homme de la
Renaissance
» chez un Charles Humbert livré à sa fougue originale. Il y en a plus
4
qu’elle s’impose. Et voilà qui fait encore plus «
Renaissance
» : le costume est drapé avec un soin minutieux, mais une grande mèch
5
ne pouvait le concevoir. C’est l’expérience de la
Renaissance
, étendue à toute la planète. Et c’est ici que j’en reviens à mon prop
6
raison, et nous laisse admirer cette prose de la
Renaissance
où palpite, sous une sérénité qui est plutôt de l’enthousiasme dominé
7
c’est le « wit » des poètes métaphysiciens de la
Renaissance
anglaise, John Donne, Crashaw, Marvell, Herbert, Vaughan et vingt aut
8
Et le symbole de cette passivité, proclamé par la
Renaissance
, c’est l’individu autonome. L’esprit contre le corps, telle est la di
9
poétique de tout le Moyen Âge, d’une partie de la
Renaissance
, et même du rationalisme solennel ou vulgaire. (Aufklärung, philosoph
10
açant dans l’atmosphère violente et trouble de la
Renaissance
, M. Schmidt va lui restituer ses trois dimensions primordiales. Nous
11
e, pourrait en somme s’intituler : Réforme contre
Renaissance
. Mais toutes les richesses de style que produisit ce siècle bouillonn
12
oncept. Il se fût opposé aussi aux médecins de la
Renaissance
, à Léonard, à Cardan, à Vésale, aux techniciens de la dissection dont
13
mper. Montherlant, qu’on a qualifié d’homme de la
Renaissance
, ne serait-il pas tout aussi bien — s’il refuse le siècle précédent —
14
ne saurait être comparée qu’au soulèvement de la
Renaissance
, à la montée de la conscience individuelle dans l’Europe du xvie siè
15
me des échanges écrits ou verbaux a crû depuis la
Renaissance
dans des proportions formidables. D’autre part, le public capable de
16
e. 9. Encore que la Réforme ait fait plus que la
Renaissance
contre les superstitions héritées du monde antique par le Moyen Âge.
17
ou la rationalisation Constituée bien avant la
Renaissance
sous le signe de la raison utilitaire, la culture de la bourgeoisie a
18
. Tout ceci pouvait être prévu dès l’époque de la
Renaissance
; il eût suffi de connaître un peu l’homme et la nature de la raison,
19
polémique primaire reproche à la Réforme et à la
Renaissance
d’avoir rompue. Les ruines des grandes abbayes d’où rayonna la civili
20
rgence. Ce phénomène de dissociation aboutit à la
Renaissance
, au triomphe passager des humanistes, puis à leur chute mémorable : l
21
rée du point de vue de la mesure linguistique, la
Renaissance
n’est qu’un essai de restauration artificielle du latin comme moyen d
22
à la chancellerie royale. 30. J. Burckhardt, La
Renaissance
, t. I, p. 286. 31. Ibid., p. 284. 32. Calvin, Traité des scandale
23
plus malade que n’était le latin à l’époque de la
Renaissance
. Le latin de Bembo et de Sadolet était encore une rhétorique des lieu
24
me des échanges écrits ou verbaux a crû depuis la
Renaissance
dans des proportions formidables. D’autre part, le public capable de
25
ne saurait être comparée qu’au soulèvement de la
Renaissance
, à la montée de la conscience individuelle dans l’Europe du xvie siè
26
oins du romantisme que du xviiie siècle et de la
Renaissance
. C’est un manque de sobriété devant la vie, tantôt par orgueil enthou
27
. 10. Encore que la Réforme ait fait plus que la
Renaissance
contre les superstitions héritées du monde antique par le Moyen Âge.
28
ou la rationalisation Constituée bien avant la
Renaissance
sous le signe de la raison utilitaire, la culture de la bourgeoisie a
29
. Tout cela pouvait être prévu dès l’époque de la
Renaissance
; il eût suffi de connaître un peu l’homme et la nature de la raison,
30
polémique primaire reproche à la Réforme et à la
Renaissance
d’avoir rompue. Les ruines des grandes abbayes d’où rayonna la civili
31
rgence. Ce phénomène de dissociation aboutit à la
Renaissance
, au triomphe passager des humanistes, puis à leur chute mémorable : l
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rée du point de vue de la mesure linguistique, la
Renaissance
n’est qu’un essai de restauration artificielle du latin comme moyen d
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à la chancellerie royale. 31. J. Burckhardt, La
Renaissance
, t. I, p. 286. 32. Ibid., I, 284. 33. Calvin, Traité des scandale
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plus malade que n’était le latin à l’époque de la
Renaissance
. Le latin de Bembo et de Sadolet était encore une rhétorique des lieu
35
me des échanges écrits ou verbaux a crû depuis la
Renaissance
dans des proportions formidables. D’autre part, le public capable de
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ne saurait être comparée qu’au soulèvement de la
Renaissance
, à la montée de la conscience individuelle dans l’Europe du xvie siè
37
oins du romantisme que du xviiie siècle et de la
Renaissance
. C’est un manque de sobriété devant la vie, tantôt par orgueil enthou
38
e en auberge. C’était la Suisse spirituelle de la
Renaissance
, le microcosme de toutes ses grandeurs. Aux xviie et xviiie , l’hori
39
a diversité du monde créé ; et c’est ainsi que la
Renaissance
définit l’homme : un microcosme. Tout ce qui détruit cette volonté ce
40
congrus et antédiluviens, marée grouillante d’une
Renaissance
pré-baroque. C’était le temps où la magie et la raison illuminée coll
41
M. Laumonier, et les philosophes mystiques de la
Renaissance
qui « considéraient l’huître comme un condensateur du fluide vital ci
42
verreries. C’est Rotterdam. C’est le chaos d’une
Renaissance
américanisée ! Le train passe au-dessus des ports, dans la puissante
43
és du centre. Je vois côte à côte un palais de la
Renaissance
flamande, un hôtel du xviiie siècle, un gratte-ciel et des entrepôts
44
u la puissance de l’esprit. 171. Die Kultur der
Renaissance
, VI, p. 1. 172. Il est juste toutefois de rappeler qu’on tuait facil
45
a diversité du monde créé ; et c’est ainsi que la
Renaissance
définit l’homme : un microcosme. Tout ce qui détruit cette volonté ce
46
arde pas à se manifester. Cette révolte, c’est la
Renaissance
. Elle apparaît d’abord en Italie, un siècle au moins avant la Réforme
47
tion de la Grèce individualiste. L’individu de la
Renaissance
est d’abord un révolté qui oppose ses besoins propres aux dogmes sacr
48
dividu et le crime social. Enfin l’individu de la
Renaissance
se livre à une activité toute nouvelle : l’expérimentation scientifiq
49
temporel. L’anarchisme, c’était la révolte de la
Renaissance
, et les sectes d’illuminés, c’est-à-dire l’individualisme social et r
50
s toute la poésie latine du Moyen Âge, jusqu’à la
Renaissance
, où on le retrouve chez Marot et Ronsard. Les variations sont très lé
51
ried, et son anticatholicisme (annonciateur de la
Renaissance
plus que de Luther, à mes yeux). 100. Vers 15.733 à 15.747 du poème
52
u la puissance de l’esprit. 189. Die Kultur der
Renaissance
, VI, p. 1. 190. Il est juste toutefois de rappeler qu’on tuait facil
53
a diversité du monde créé ; et c’est ainsi que la
Renaissance
définit l’homme : un microcosme. Tout ce qui détruit cette volonté ce
54
s toute la poésie latine du Moyen Âge, jusqu’à la
Renaissance
, où on le retrouve chez Marot et Ronsard. Les variations sont très lé
55
ried, et son anticatholicisme (annonciateur de la
Renaissance
plus que de Luther, à mes yeux). 92. Vers 15733 à 15747 du poème de
56
de l’esprit. 175. J. Burckhardt, Die Kultur der
Renaissance
, VI, p. 1. 176. Il est juste toutefois de rappeler qu’on tuait facil
57
a diversité du monde créé ; et c’est ainsi que la
Renaissance
définit l’homme : un microcosme. Tout ce qui détruit cette volonté ce
58
Moyen Âge répond la révolte individualiste de la
Renaissance
. Et aujourd’hui, nouvelle oscillation du balancier : le vide social c
59
» ou « aventurier » ou mieux encore « homme de la
Renaissance
». Rappelons alors que ce guerrier fut bon époux, et bon père de six
60
t savoir, et que pourtant… C’est la passion de la
Renaissance
, si l’on veut. Je crois plutôt que c’est encore l’angoisse avide d’un
61
arde pas à se manifester. Cette révolte, c’est la
Renaissance
. Elle apparaît d’abord en Italie, un siècle au moins avant la Réforme
62
tion de la Grèce individualiste. L’individu de la
Renaissance
est d’abord un révolté qui oppose ses besoins propres aux dogmes sacr
63
dividu et le crime social. Enfin l’individu de la
Renaissance
se livre à une activité toute nouvelle : l’expérimentation scientifiq
64
temporel. L’anarchisme, c’était la révolte de la
Renaissance
, et les sectes d’illuminés, c’est-à-dire l’individualisme social et r
65
Moyen âge répond la révolte individualiste de la
Renaissance
. Et aujourd’hui, nouvelle oscillation du balancier : le vide social c
66
e en auberge. C’était la Suisse spirituelle de la
Renaissance
, le microcosme de toutes ses grandeurs. Aux xviie et xviiie , l’hori
67
arde pas à se manifester. Cette révolte, c’est la
Renaissance
. Elle apparaît d’abord en Italie, un siècle au moins avant la Réforme
68
tion de la Grèce individualiste. L’individu de la
Renaissance
est d’abord un révolté qui oppose ses besoins propres aux dogmes sacr
69
dividu et le crime social. Enfin l’individu de la
Renaissance
se livre à une activité toute nouvelle : l’expérimentation scientifiq
70
temporel. L’anarchisme, c’était la révolte de la
Renaissance
, et les sectes d’illuminés, c’est-à-dire l’individualisme social et r
71
ckhardt et par Nietzsche à propos des héros de la
Renaissance
. On pourrait le traduire à peu près par énergie de l’âme, audace maît
72
ckhardt et par Nietzsche à propos des héros de la
Renaissance
. On pourrait le traduire à peu près par énergie de l’âme, audace maît
73
ée moderne de la gloire nous vient, dit-on, de la
Renaissance
. Glorieux est celui qui s’affirme en différant, bien plus qu’en excel
74
pelons ici la distinction — si importante pour la
Renaissance
— entre magie et astrologie. L’astrologie est la connaissance occulte
75
h. « Les règles du jeu dans l’art romanesque »,
Renaissance
, New York, n° 2-3, 1944-1945, p. 275-283.
76
e Luther et de Calvin combattirent avec succès la
Renaissance
et inspirèrent un vaste mouvement culturel. Plus tard, lorsque les th
77
aura fait une révolution bien plus grande que la
Renaissance
. Il semble que la dernière guerre, j’entends celle de 39-45, a beauco
78
que l’École des hautes études a lancé une revue,
Renaissance
. De là, j’ai passé au ministère américain de l’information de guerre,
79
aura fait une révolution bien plus grande que la
Renaissance
. Il semble que la dernière guerre a beaucoup fait pour éveiller dans
80
la vermine humaine qui s’y livre à ses vices. La
Renaissance
croyait plutôt à un nouveau Déluge. Léonard le figure dans une série
81
n-juillet 1946)h Depuis des siècles, depuis la
Renaissance
, le christianisme a vécu sur la défensive. Les hiérarchies ecclésiast
82
épendance vis-à-vis des critiques de l’extérieur.
Renaissance
du thomisme et des études mystiques chez les catholiques ; restaurati
83
ent — sauf dans le Sud — de style Tudor, de style
Renaissance
, de style hollandais ou espagnol… Par contre, les cottages américains
84
verreries. C’est Rotterdam. C’est le chaos d’une
Renaissance
américanisée ! Le train passe au-dessus des ports, dans la puissante
85
és du centre. Je vois côte à côte un palais de la
Renaissance
flamande, un hôtel du xviiie siècle, un gratte-ciel et des entrepôts
86
» ou « aventurier » ou mieux encore « homme de la
Renaissance
». Rappelons alors que ce guerrier fut bon époux, et bon père de six
87
t savoir, et que pourtant… C’est la passion de la
Renaissance
, si l’on veut. Je crois plutôt que c’est encore l’angoisse avide d’un
88
aura fait une révolution bien plus grande que la
Renaissance
. Il semble que la dernière guerre, j’entends celle de 39-45, a beauco
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la vermine humaine qui s’y livre à ses vices. La
Renaissance
croyait plutôt à un nouveau Déluge. Léonard le figure dans une série
90
aura fait une révolution bien plus grande que la
Renaissance
. Il semble que la dernière guerre, j’entends celle de 39-45, a beauco
91
la vermine humaine qui s’y livre à ses vices. La
Renaissance
croyait plutôt à un nouveau déluge. Léonard le figure dans une série
92
verreries. C’est Rotterdam. C’est le chaos d’une
Renaissance
américanisée ! Le train passe au-dessus des ports, dans la puissante
93
és du centre. Je vois côte à côte un palais de la
Renaissance
flamande, un hôtel du xviiie siècle, un gratte-ciel et des entrepôts
94
» ou « aventurier » ou mieux encore « homme de la
Renaissance
». Rappelons alors que ce guerrier fut bon époux, et bon père de six
95
t savoir, et que pourtant… C’est la passion de la
Renaissance
, si l’on veut. Je crois plutôt que c’est encore l’angoisse avide d’un
96
ée moderne de la gloire nous vient, dit-on, de la
Renaissance
. Glorieux est celui qui s’affirme en différant, bien plus qu’en excel
97
rétienne (1947)d Depuis des siècles, depuis la
Renaissance
, le christianisme a vécu sur la défensive. Les hiérarchies ecclésiast
98
épendance vis-à-vis des critiques de l’extérieur.
Renaissance
du thomisme et des études mystiques chez les catholiques ; restaurati
99
ent — sauf dans le Sud — de style Tudor, de style
Renaissance
, de style hollandais ou espagnol… Par contre, les cottages américains
100
qu’aux Anciens qui manquent à l’Amérique, ou à la
Renaissance
qui manque aux Russes — sens de la mesure et sens critique — qu’avons
101
qu’aux Anciens qui manquent à l’Amérique, ou à la
Renaissance
qui manque aux Russes — sens de la mesure et sens critique — qu’avons
102
thme accéléré de notre histoire. Elle a manqué la
Renaissance
, les Lumières, le romantisme et les révolutions. Endormie en plein Mo
103
iers siècles de notre ère, qui s’épanouit avec la
Renaissance
, et dont la dialectique interne aboutit, de nos jours, au conflit du
104
si elle n’est pas certainement suffisante, d’une
Renaissance
offerte par l’Europe au monde tout entier. j. « Situation de l’Eur
105
, dans l’Antiquité, chez les Aztèques, pendant la
Renaissance
, au xviie siècle français, on a vu la peinture, la poésie, la musiqu
106
x grands courants du monde, bref cet esprit de la
Renaissance
qui fut aussi celui de l’essor scientifique. C’était votre cité libre
107
fin tragique termina le drame shakespearien de la
Renaissance
helvétique. Affaiblie par ses luttes religieuses, mais suffisamment a
108
tant d’autres petits États du Moyen Âge ou de la
Renaissance
— mais il ne tolère pas non plus la laideur des quartiers lépreux et
109
anciennes sont celle de Bâle, qui florissait à la
Renaissance
avec Érasme, et celle de Genève, qui remonte à l’époque de Calvin. ⁂
110
ivilisation. Le décor a pris en Europe, depuis la
Renaissance
italienne et française, une importance que le drame sacré japonais ou
111
et insatiable qui a poussé les navigateurs de la
Renaissance
à découvrir les autres peuples de la Terre, pour les convertir et les
112
alisme dans l’Occident christianisé. Il prédit la
Renaissance
aux sons mélancoliques du luth inventé par Manès. Et cette musique de
113
rupture avec cet « Orient »-là, consécutive à la
Renaissance
, et consommée dès l’aube de l’ère technique, qui a donné libre cours
114
la vie dépendait de la théologie, dont, depuis la
Renaissance
, la science et la raison ont une fois pour toutes pris la place. Ce c
115
mprimerie, d’abord en retard chez nous jusqu’à la
Renaissance
, ne dépassent guère celles de l’Asie jusqu’à l’invention des machines
116
, l’idéal alchimique et le panthéisme actif de la
Renaissance
, d’une manière générale les motifs religieux, apparaissent beaucoup p
117
s toute la poésie latine du Moyen Âge, jusqu’à la
Renaissance
, où on le retrouve chez Marot et Ronsard. Les variations sont très lé
118
ge de l’individu. En Europe, et surtout depuis la
Renaissance
et la Réforme, l’initiation aux mystères, aux rites, au sacré social,
119
llénique, l’expansion de la morale chrétienne, la
Renaissance
et la Révolution française marquent les étapes de cette dissolution d
120
dépassement réalisé. Mais l’Orient n’a pas eu de
Renaissance
. La durée même de son Moyen Âge, confronté tout vivant avec notre âge
121
evaient provoquer la fin du nôtre. À partir de la
Renaissance
, l’angle de divergence s’agrandit rapidement, pour atteindre à peu pr
122
nologie restera symbolique jusqu’aux abords de la
Renaissance
. Et dès lors elle ira se précisant, mais dans le même cadre indiscuté
123
temps a pour effet d’éliminer le devenir. Mais la
Renaissance
et les siècles suivants découvrent l’infini et le réintroduisent dans
124
llénique, l’expansion de la morale chrétienne, la
Renaissance
et la Révolution française marquent les étapes de cette dissolution d
125
dépassement réalisé. Mais l’Orient n’a pas eu de
Renaissance
. La durée même de son Moyen Âge, confronté tout vivant avec notre âge
126
evaient provoquer la fin du nôtre. À partir de la
Renaissance
, l’angle de divergence s’agrandit rapidement, pour atteindre à peu pr
127
lergé et les ordres religieux nient les états. La
Renaissance
est un retour de l’hellénisme rationnel et profanateur, et déjà presq
128
le Moyen Âge thomiste « revient » à Aristote, la
Renaissance
imite ce qu’elle connaît de l’art antique, la Réforme se veut un pur
129
s opposés. L’Asie et la Russie n’ont pas connu la
Renaissance
: elles sont en train de passer sans transition de leur Moyen Âge à l
130
n elle l’Antiquité gréco-latine, le Moyen Âge, la
Renaissance
et les Lumières, le romantisme, le nationalisme et le socialisme. Ell
131
plus pure création de l’Europe. Elle agit sur la
Renaissance
, qui sans elle eût perdu la grande modération — cette forme occidenta
132
alisme dans l’Occident christianisé. Il prédit la
Renaissance
aux sons mélancoliques du luth inventé par Manès. Et cette musique de
133
nologie restera symbolique jusqu’aux abords de la
Renaissance
. Et dès lors elle ira se précisant, mais dans le même cadre indiscuté
134
temps a pour effet d’éliminer le devenir. Mais la
Renaissance
et les siècles suivants découvrent l’infini et le réintroduisent dans
135
rupture avec cet « Orient »-là, consécutive à la
Renaissance
, et consommée dès l’aube de l’ère technique, qui a donné libre cours
136
la vie dépendait de la théologie, dont, depuis la
Renaissance
, la science et la raison ont une fois pour toutes pris la place. Ce c
137
mprimerie, d’abord en retard chez nous jusqu’à la
Renaissance
, ne dépassent guère celles de l’Asie jusqu’à l’invention des machines
138
, l’idéal alchimique et le panthéisme actif de la
Renaissance
, d’une manière générale, les motifs religieux, apparaissent beaucoup
139
pour digérer les découvertes des astronomes de la
Renaissance
, plus encore pour que l’imprimerie permette un grand marché du livre
140
formule comparable à celle des « ateliers » de la
Renaissance
, formés autour d’un maître. De tels instituts ou séminaires sont actu
141
, sans conteste, sur la planète entière depuis la
Renaissance
. Il y a la perte d’une grande partie des colonies conquises par les É
142
les grands axes du commerce du Moyen Âge et de la
Renaissance
; que, de là, elle redescend vers la Bourgogne en se transformant ; q
143
déjà dans les œuvres des grands humanistes de la
Renaissance
et de la fin du Moyen Âge. C’est ainsi qu’Æneas Sylvius Piccolomini,
144
e de notre science, du Moyen Âge scolastique à la
Renaissance
, siècles où s’opéra lentement la difficile synthèse gréco-chrétienne,
145
ansportèrent au loin. Si bien que l’Europe, de la
Renaissance
jusqu’aux débuts du xxe siècle, devint la reine incontestée de la Pl
146
i nous autant ou plus de grandes fortunes qu’à la
Renaissance
ou au Grand Siècle. Le problème est posé par le fait que nos virtuels
147
sion ? On connaît ces paysages fantastiques de la
Renaissance
qui, tournés d’une certaine manière, révèlent soudain les traits d’un
148
e vocation universelle. Qu’est-ce en somme que la
Renaissance
? Sinon le moment d’intégration violente de toutes les composantes, s
149
désormais sans hégémonie — ce qu’elle fut dès la
Renaissance
: une fonction mondiale, un foyer, une perpétuelle puissance de dépas
150
péens, nommément les plus Septentrionaux. Dès la
Renaissance
, cependant, le mythe ne sera plus qu’un « beau sujet », soit pour les
151
que la Chine, ait en fait dominé le monde, de la
Renaissance
jusqu’aux débuts de notre siècle. Ce qui a permis de passer du « peti