1 1924, Articles divers (1924–1930). M. de Montherlant, le sport et les jésuites (9 février 1924)
1 sont à lui. Il dit : « Je ne demande pas qu’on m’ aime . Je demande qu’on me soit dévoué. » Ils disent : « Tu es notre capita
2 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Jean Cocteau, Rappel à l’ordre (mai 1926)
2 lonté de construire jusque dans le grabuge, qu’il aime pour les matériaux qu’on en peut tirer. L[e] malheur de Cocteau est q
3 1926, Articles divers (1924–1930). Confession tendancieuse (mai 1926)
3 joie ! » Ce n’était plus une douleur rare que j’ aimais dans ces brutalités, c’était ma liberté agissante. J’allais plier des
4 on amie, — et vous, ma vie ? Certes, mais je vous aime moins que je ne vous désire. (Ce désir qui me rend fort pour — autre
5 me rend fort pour — autre chose…) Ô luxe, ne pas aimer son plaisir ? Je reste candidat au salut. 4. La sincérité absolue,
4 1926, Articles divers (1924–1930). Les Bestiaires, par Henry de Montherlant (10 juillet 1926)
6 t la dominer… : on ne vainc vraiment que ce qu’on aime , et les victorieux sont d’immenses amants »6. Mais envers les taureau
5 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Alfred Colling, L’Iroquois (décembre 1926)
7 t pas comment on pouvait tant souffrir et ne plus aimer  ». Closain se tue pour finir le livre. Livre charmant et bizarre, où
6 1926, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Paradoxe de la sincérité (décembre 1926)
8 , idole naïve de ma jeune angoisse… Je t’ai mieux aimée  ; d’autres soirs, alors qu’une symphonie de joies émanait de toute la
7 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Guy de Pourtalès, Montclar (février 1927)
9 y de Pourtalès, Montclar (février 1927)ad L’on aime que, pour certains hommes, écrire ne soit que le recensement passionn
8 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Lettre du survivant (février 1927)
10 se d’une autre femme dont le seul défaut fut de m’ aimer … (Froid aux genoux, odeur de vieille fumée, et ce refus au sommeil qu
11 rencontrais parfois, du temps que j’ignorais vous aimer . En sortant du bal, au vestiaire, je vous avais entendue donner un re
12 otre visage. Peut-être ne vous ai-je pas vraiment aimée , mais bien ce goût profond de ma destruction, ce rongement, cette sou
13 il n’y aurait plus rien. 4. Encore un qui vous aime , je ne vous dirai pas son nom. f. « Lettre du survivant », Revue de
9 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Edmond Jaloux, Ô toi que j’eusse aimée… (mars 1927)
14 Edmond Jaloux, Ô toi que j’eusse aimée … (mars 1927)af M. Edmond Jaloux offre l’exemple rare d’un homme qu
15 idence, un baiser, et il ne la reverra jamais. Il aime encore sa femme, « mais comme on aime une petite maison de province q
16 jamais. Il aime encore sa femme, « mais comme on aime une petite maison de province quand on a failli hériter de Chenonceau
17 Il apprend sa mort, et qu’elle l’aurait peut-être aimé . Enfin, divorcé, seul, il la revoit dans une vision prestigieuse et d
18 connus. af. « Edmond Jaloux : Ô toi que j’eusse aimée … (Plon, Paris) », Bibliothèque universelle et Revue de Genève, Genève
10 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Entr’acte de René Clair, ou L’éloge du Miracle (mars 1927)
19 rement coloré. Le principe est simple : « Je vous aime  » se traduit par trois ou quatre claques sur la poitrine ; et une cri
11 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Daniel-Rops, Notre inquiétude (avril 1927)
20 cidité. Séduit par Gide ; admirant Maurras sans l’ aimer  ; saluant en Valéry une réussite unique mais presque inhumaine ; secr
12 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Louis Aragon, le beau prétexte (avril 1927)
21 la naissance d’un prophète qui rapprenne comment aimer un Dieu. Ce n’est pas à genoux qu’on attendra : pour que cela eût un
22 rop à faire, beaucoup trop d’êtres et de choses à aimer , et vous savez ce que cela suppose. Comprenez-moi : submergés, absolu
23 re les petits faits de nos longues journées. Nous aimions la révolution comme on aime l’amour. Nous n’aimions pas telle révolut
24 ues journées. Nous aimions la révolution comme on aime l’amour. Nous n’aimions pas telle révolution — la russe, par exemple
25 mions la révolution comme on aime l’amour. Nous n’ aimions pas telle révolution — la russe, par exemple — parce que ce n’est pas
26 qu’à s’asseoir et que son siège était fait. Nous aimions la Révolution qui nous perdrait corps et biens dans sa grandeur comme
13 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Quatre incidents (avril 1927)
27 ettina lui disait à l’oreille : « Mon chéri, si j’ aime la comtesse ? Mais tu es si laid que cela me donne encore plus de pla
14 1927, Articles divers (1924–1930). Jeunes artistes neuchâtelois (avril 1927)
28 emble toujours qu’il peigne entre deux pluies. Il aime ces heures où ciel et onde se mêlent, et sait rendre mieux que person
29 , et ce n’est pas je pense qu’il le lise, mais il aime caresser la reliure qu’il doit avoir faite lui-même. Car il est artis
15 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). René Crevel, La Mort difficile (mai 1927)
30 ocument humain, nuit à sa valeur littéraire. Je n’ aime guère ce style abstrait, semé de redites et d’expressions toutes fait
16 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Pierre Drieu la Rochelle, La Suite dans les idées (mai 1927)
31 e d’apologie, ou même simplement un besoin d’être aimés qui faussaient leurs voix pour les rendre plus touchantes. Celui-ci b
32 le fond quelque chose de solide, d’authentique. J’ aime cette violence de redressement où je distingue bien autre chose que l
17 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Récit du pickpocket (fragment) (mai 1927)
33 nt vierge et c’était la joie de leur vie, car ils aimaient en moi par-dessus tout la vertu que je leur devais. Pourtant, je ne d
34 t dans le bleu. Je sortis avec cette femme, qui m’ aimait , et nous étions très jolis de bonheur et d’insouciance dans le bonheu
35 chant de grand port de la Méditerranée. Nous nous aimâmes en sifflotant encore par instants l’air de la dernière danse, mais no
18 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). La part du feu. Lettres sur le mépris de la littérature (juillet 1927)
36 de l’ivresse naissante se glisse un poème où vous aimiez à la folie votre douleur. Narcisse se contemple au miroir de son mono
19 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Jean-Louis Vaudoyer, Premières amours (août 1927)
37 orps de son ami suicidé pour une femme qu’ils ont aimé tous deux (L’Amie du Mort.) Ou bien c’est le récit d’un été de vacanc
20 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Edmond Jaloux, Rainer Maria Rilke (décembre 1927)
38 une science ou au nom de l’esprit. « Pour moi qui aime plus que tout la poésie, écrit Jaloux, aussitôt que je vis Rilke, je
21 1928, Articles divers (1924–1930). Un soir à Vienne avec Gérard (24 mars 1928)
39 anxieuse et mélancolique où l’on quitte ce visage aimé pour d’autres plus beaux peut-être, mais inconnus. Voilà que la forme
40 constance ne se pose plus. Vous le savez, je n’ai aimé qu’une femme — au plus deux, en y réfléchissant bien, mais peut-être
41 s autres » n’y comprennent jamais rien, dès qu’on aime … Oh ! cette femme ! elle n’était qu’un regard, un certain regard, mai
42 emps et l’espace. Cent années et tous les visages aimés revivent dans cette coupe de songes avec toutes leurs illusions, — il
22 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Marguerite Allotte de la Fuye, Jules Verne, sa vie, son œuvre (juin 1928)
43 t ce livre le fera bien voir aux sceptiques. Il a aimé la science parce qu’elle ouvre des perspectives d’évasion — où seuls
23 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Guy de Pourtalès, Louis II de Bavière ou Hamlet-Roi (décembre 1928)
44 eu peur, et s’il a eu peur c’est qu’il n’a pas su aimer . Le sujet de Liszt et de Chopin, c’était l’amour, donc la douleur ; i
24 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Daniel-Rops, Le Prince menteur (décembre 1928)
45 our de sa vie le plus grand mystère. Cependant il aime à raconter certaines scènes terrifiantes de la révolution : il a été
25 1928, Articles divers (1924–1930). Miroirs, ou Comment on perd Eurydice et soi-même » (décembre 1928)
46 plus ce qu’il est. Semblablement, il ne sait plus aimer . (Ces jeunes gens ne veulent pas se fatiguer pour rien.) Cette histoi
47 e me cache tous les miroirs » — à une femme qu’il aimait . m. « Miroirs, ou Comment on perd Eurydice et soi-même », Cahiers d
26 1929, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Sherwood Anderson, Mon père et moi et Je suis un homme (janvier 1929)
48 e. Anderson est avant tout un poète, un homme qui aime inventer et que cela console des nécessités modernes, dégradantes. Ce
27 1929, Articles divers (1924–1930). La tour de Hölderlin (15 juillet 1929)
49 ncore, et c’est là-dessus qu’il improvise, oh ! j’ aimerais tant aller là-bas, cette folie m’apparaît comme une chose si douce et
50 ffreuses sur son compte, simplement parce qu’il a aimé une femme, pour écrire Hypérion, et pour les gens d’ici, aimer, c’est
51 me, pour écrire Hypérion, et pour les gens d’ici, aimer , c’est seulement vouloir se marier… » — Et puis plus tard on encadre
52 juin sont lointains, Je ne suis plus rien, je n’ aime plus vivre. Il y avait encore plus de paix que maintenant. La grande
53 chent, tournoyent lentement dans la musique. Je n’ aime pas les jeunes Doktors à lunettes, en costume de bain, qui pagayent v
54 s serrées. (« Weg zur Kraft und Schönheit ! »). J’ aime les bateaux plats et incertains, avec des Daphnés dedans, qui ne save
28 1929, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). L’ordre social. Le Libéralisme. L’inspiration (novembre 1929)
55 alla au cinéma. On donnait un film voluptueux. Il aima l’héroïne, mais sans espoir. Il lui écrivit, en sortant de là, dans u
56 xandrine un jour m’a laissé entendre qu’elle vous aime . Elle attend votre lettre depuis des mois. Je pense que ces lignes vo
29 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. Avant-propos
57 ’ignorance, de M. Abel Bonnard, et Le Pédagogue n’ aime pas les enfants, d’Henri Roorda. Le premier montre que la science app
30 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 1. Mes prisons
58 chiffraient les premières phrases exemplaires. (J’ aimais pourtant Zoé lave à la fontaine, à cause du nom.) Quand venait mon to
31 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 2. Description du monstre
59 ont les premières marques de la vie vécue et l’on aime à y découvrir la seule fraternité véritable. Mais c’est en caserne au
60 n qu’il s’agit d’un de ces cuistres pédants qu’on aime rencontrer dans des farces où ils sont drôles, mais non point dans la
32 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 4. L’illusion réformiste
61 éaction vive de la part des écoliers. Enfin, je n’ aime pas qu’on traite le gosse comme un organisme dont il s’agit d’obtenir
33 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 5. La machine à fabriquer des électeurs
62 r m’ôter l’envie de bousculer quoi que ce soit. J’ aime les tremblements de terre, vous tombez mal. J’appartiens à cette espè
34 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 7. L’Instruction publique contre le progrès
63 t air démocratique, hé ! hé !… et d’ailleurs vous aimez les idées généreuses, n’est-ce pas ? J’en étais sûr. Cependant j’ai p
64 conduire ? Il y a beaucoup de routes, mais vous n’ aimez pas le risque, vous préférez le sur-place. Ainsi l’instruction publiq
35 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. Appendice. Utopie
65 pèce, un anarchiste embrigadé. L’anarchiste que j’ aime est simplement un homme libre qui a une foi (ou un amour) et qui s’y
66 l’enfant, s’il est sage. Moi je m’en moque. Je n’ aime que la liberté.
36 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). Avant-propos
67 ’ignorance, de M. Abel Bonnard, et Le Pédagogue n’ aime pas les enfants, d’Henri Roorda. Le premier montre que la science app
37 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 1. Mes prisons
68 chiffraient les premières phrases exemplaires. (J’ aimais pourtant Zoé lave à la fontaine, à cause du nom.) Quand venait mon to
38 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 2. Description du monstre
69 ont les premières marques de la vie vécue et l’on aime à y découvrir la seule fraternité véritable. Mais c’est en caserne au
39 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 4. L’illusion réformiste
70 éaction vive de la part des écoliers. Enfin, je n’ aime pas qu’on traite le gosse comme un organisme dont il s’agit d’obtenir
40 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 5. La machine à fabriquer des électeurs
71 r m’ôter l’envie de bousculer quoi que ce soit. J’ aime bien les tremblements de terre, vous tombez mal. J’appartiens à cette
41 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 7. L’instruction publique contre le progrès
72 air démocratique, hé ! hé !… et d’ailleurs, vous aimez les idées généreuses, n’est-ce pas ? J’en étais sûr. Cependant j’ai p
73 conduire ? Il y a beaucoup de routes, mais vous n’ aimez pas le risque, vous préférez le surplace. Ainsi l’instruction publiqu
42 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). Appendice. Utopie
74 pèce, un anarchiste embrigadé. L’anarchiste que j’ aime est simplement un homme libre qui a une foi (ou un amour) et qui s’y
75 à l’enfant s’il est sage. Moi je m’en moque. Je n’ aime que la liberté.
43 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Henri Michaux, Mes propriétés (mars 1930)
76 d’œil, assez dénuées de ces effets faciles qu’on aime à ménager dans un jardin à la française. Mais vous ne tarderez pas à
44 1930, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Les soirées du Brambilla-club (mai 1930)
77 comédie n’est pas mon fort, même la triste. Je n’ aime plus que les choses lentement émouvantes, monotones et aiguës, comme
78 s, un peu bêtes, un peu trop lentes, comme tu les aimes — on n’a pas toujours envie de crâner. L’esplanade d’une petite ville
79 me19. J’ai du solide à équarrir. Et auparavant, j’ aimerais lire un peu. Mes auteurs ? Goethe en tout temps ; Rodolphe Toepffer (
45 1930, Articles divers (1924–1930). « Vos fantômes ne sont pas les miens… » [Réponse à l’enquête « Les vrais fantômes »] (juillet 1930)
80 choses mesurait seulement notre impuissance à les aimer .) Dès lors, il ne s’agira plus de réduire les fantômes qui nous tente
46 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie I (octobre 1930)
81 ce château sur la rive, ils en ont tant vu ! Ils aiment mieux me faire honte de mon visage gris ; leurs yeux stupides me dema
47 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie II (novembre 1930)
82 tyle dans la liberté ! Il n’y a plus qu’ici qu’on aime l’ivresse comme un art. Et qu’on soigne sa mise en scène, qu’on sauve
83 L’amour en Hongrie (généralités) Les Allemands aiment les femmes comme ils aiment les saucisses ou les catastrophes, selon
84 tés) Les Allemands aiment les femmes comme ils aiment les saucisses ou les catastrophes, selon qu’ils sont techniciens ou i
85 s sont techniciens ou intellectuels. Les Français aiment par goût d’en bien parler. Les Suisses aiment avec une bonne ou une m
86 ais aiment par goût d’en bien parler. Les Suisses aiment avec une bonne ou une mauvaise conscience. À Vienne on voit des coupl
87 artiste de la prodigalité. — « Ah ! répond-il, j’ aimerais bien pouvoir vivre comme je vis ! » Voici les cigognes, dont Andersen
88 e qu’elles apprennent de leurs mères ». Combien j’ aime ces sœurs des Tziganes ! Les Tziganes vinrent en Europe conduits par
89 rix de tout ce qu’à Debrecen je viens admirer. On aime les Hongrois comme on aime l’enfance : or le rêve de l’enfant, c’est
90 n je viens admirer. On aime les Hongrois comme on aime l’enfance : or le rêve de l’enfant, c’est de devenir une grande perso
91 roite. Je ne sais plus dans quel sens je roule. J’ aime ces heures désorientées ; le sentiment du « non-sens » de la vie n’es
92 l’on connaît depuis toujours ce qu’une fois l’on aimera . Et les uns disent qu’il faut connaître pour aimer ; les autres, aime
93 mera. Et les uns disent qu’il faut connaître pour aimer  ; les autres, aimer pour connaître, alors qu’au point de perfection,
94 ent qu’il faut connaître pour aimer ; les autres, aimer pour connaître, alors qu’au point de perfection, aimer et connaître s
95 pour connaître, alors qu’au point de perfection, aimer et connaître sont un seul et même acte. Peut-être l’ai-je aimée d’un
96 ître sont un seul et même acte. Peut-être l’ai-je aimée d’un amour égoïste, comme un être dont on a besoin et en qui l’on ché
97 té sur aucun être ? Et s’il fallait attendre pour aimer  !… Je me souviens de ces terrains de sable noir, piqués de petits arb
48 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Charles Du Bos, Approximations, 4e série (novembre 1930)
98 un peu gêné par la lenteur de certains méandres, aimerait -on les sentir moins insistants, moins concertés. Mais n’est-ce pas là
49 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Une exposition d’artistes protestants modernes (avril 1931)
99 ns des livres, des lettres. Van Gogh, en qui nous aimions tout : le pasteur, le peintre et le fou, semait en nous toutes les cu
50 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Au sujet d’un grand roman : La Princesse Blanche par Maurice Baring (mai 1931)
100 femme qui ne cesse, jusqu’à sa dernière heure, d’ aimer et de souffrir par son amour. C’était là choisir un sujet inévitablem
51 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Kierkegaard (mai 1931)
101 imé au Danemark et que Kierkegaard lui-même avait aimé et honoré, comme ami de son père. Martensen, le successeur présumé de
52 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Avant l’Aube, par Kagawa (septembre 1931)
102 e doctrine de haine le sort de ceux que le Christ aima , parce que leur dénuement était ce qu’il y avait au monde, de plus pr
103 nous dire comment il voit le peuple, comment il l’ aime , et quel est le secret de son autorité sur lui. L’état d’esprit de l’
104 agne. Il serait auprès de sa sœur, que personne n’ aimait . Il décida de retourner chez lui la nuit même, et après s’être demand
105 u’il retrouve Tsuruko, la belle jeune fille qu’il aimait dans son adolescence. Et l’idylle passionnée se renoue, mais en même
53 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). André Gide ou le style exquis (à propos de Divers) (octobre 1931)
106 ns le mérite de la spontanéité, qualité dont Gide aime à douer les héros de ses récits, mais dont lui-même se révèle dépourv
107 n en nous. Ne nous met en demeure ni d’agir, ni d’ aimer , ni même de douter fortement. C’est constamment mesuré, conscient, ex
108 ura-t-il rester un maître pour cette jeunesse qui aimait sa ferveur, mais que le monde de demain va contraindre, contraint déj
54 1932, Présence, articles (1932–1946). Penser avec les mains (fragments) (janvier 1932)
109 lle est la loi du monde, et il est admirable de l’ aimer . Et la pensée n’est point soustraite à cette loi, non, la pensée même
55 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le silence de Goethe (mars 1932)
110 C’est dire que nous demandons aux œuvres que nous aimons de témoigner d’une certaine force de révolte. Notre premier mouvement
56 1932, Articles divers (1932-1935). « Mouvement », « La morte ou la nue », « Ainsi » (16 avril 1932)
111 ns-nous ! L’explosion sera retardée si vous m’ aimez assez on peut conserver quelque espoir à condition de ne plus dir
112 n l’amour décrié du seul instant où tu l’aurais aimé Et les humains leur nombre dans la pluie Autour de toi les visage
57 1932, Présence, articles (1932–1946). Cause commune (avril-juin 1932)
113 e misère d’une époque où tout ce qu’un homme peut aimer et vouloir se trouve coupé de son origine vivante, flétri, dénaturé,
58 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Penser dangereusement (juin 1932)
114 ivre de M. Nizan n’inspire pas la certitude qu’il aime les hommes, qu’il aime aucun homme réel et concret. Au contraire, il
115 ire pas la certitude qu’il aime les hommes, qu’il aime aucun homme réel et concret. Au contraire, il en émane une sorte de m
59 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Ce chien, ton serviteur, par Rudyard Kipling (juillet 1932)
116 la fin, qui est émouvante, décider que ceux qui n’ aimeront pas sont fermés à toute poésie à l’état sauvage — la vraie. f. « Ce
60 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). À prendre ou à tuer (décembre 1932)
117 dées, y croyez-vous ? », les hommes de ce temps n’ aiment pas répondre, car c’est une question personnelle. Une mise en questio
61 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Cahier de revendications [Présentation] (décembre 1932)
118 e misère d’une époque où tout ce qu’un homme peut aimer et vouloir se trouve coupé de son origine vivante, flétri, dénaturé,
62 1932, Le Paysan du Danube. Le sentiment de l’Europe centrale
119 express. Pour guérir de Descartes, il n’est que d’ aimer en voyage : l’on découvre bientôt que rien n’est comparable. Quel éta
63 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Un soir à Vienne avec Gérard
120 anxieuse et mélancolique où l’on quitte ce visage aimé pour d’autres plus beaux peut-être, mais inconnus. Et voici que la fo
121 constance ne se pose plus. Vous le savez, je n’ai aimé qu’une femme — au plus deux, en y réfléchissant bien, mais peut-être
122 s autres » n’y comprennent jamais rien, dès qu’on aime … Oh ! cette femme ! elle n’était qu’un regard, un certain regard, mai
123 emps et l’espace. Cent années et tous les visages aimés revivent dans cette coupe de songes, avec leurs illusions, — ces form
64 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Une « tasse de thé » au Palais C…
124 ue nature. À 17 ans, du fond d’un cinéma, l’ai-je aimée  ? — Je lui sais gré de rester là muette, assez absente encore pour re
125 . Ô fête d’une époque où tout ce qui vaut qu’on l’ aime oscille entre l’ivresse et la neurasthénie, avec parfois des cris adm
126 bles ou des caresses déchirantes, — mais ici l’on aime que tout soit exprimé en symboles gantés de blanc. Nous sommes fous,
65 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Voyage en Hongrie
127 ce château sur la rive, ils en ont tant vu ! Ils aiment mieux me faire honte de mon visage gris ; leurs yeux stupides me dema
128 tyle dans la liberté ! Il n’y a plus qu’ici qu’on aime l’ivresse comme un art. Et qu’on soigne sa mise en scène, qu’on sauve
129 L’amour en Hongrie (généralités) Les Allemands aiment les femmes comme ils aiment les saucisses ou les catastrophes, selon
130 tés) Les Allemands aiment les femmes comme ils aiment les saucisses ou les catastrophes, selon qu’ils sont techniciens ou i
131 s sont techniciens ou intellectuels. Les Français aiment par goût du bavardage. Les Suisses aiment avec une bonne ou une mauva
132 rançais aiment par goût du bavardage. Les Suisses aiment avec une bonne ou une mauvaise conscience. À Vienne on voit des coupl
133 artiste de la prodigalité. — « Ah ! répond-il, j’ aimerais bien pouvoir vivre comme je vis ! » Voici les cigognes, dont Andersen
134 e qu’elles apprennent de leurs mères ». Combien j’ aime ces sœurs des Tziganes ! Les Tziganes vinrent en Europe conduits par
135 rix de tout ce qu’à Debrecen je viens admirer. On aime les Hongrois comme on aime l’enfance : or le rêve de l’enfant, c’est
136 n je viens admirer. On aime les Hongrois comme on aime l’enfance : or le rêve de l’enfant, c’est de devenir une grande perso
137 roite. Je ne sais plus dans quel sens je roule. J’ aime ces heures désorientées ; le sentiment du « non-sens » de la vie n’es
138 l’on connaît depuis toujours ce qu’une fois l’on aimera . Et les uns disent qu’il faut connaître pour aimer ; les autres, aime
139 mera. Et les uns disent qu’il faut connaître pour aimer  ; les autres, aimer pour connaître. Débat qui se résout dans une synt
140 ent qu’il faut connaître pour aimer ; les autres, aimer pour connaître. Débat qui se résout dans une synthèse, comme toujours
141 ynthèse, comme toujours : au point de perfection, aimer et connaître sont un seul et même acte. Peut-être l’ai-je aimée d’un
142 ître sont un seul et même acte. Peut-être l’ai-je aimée d’un amour égoïste, comme un être dont on a besoin et de qui l’on ché
143 té sur aucun être ? Et s’il fallait attendre pour aimer  ! Je me souviens de ces terrains de sable noir, piqués de petits arbr
66 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — La tour de Hölderlin
144 ncore, et c’est là-dessus qu’il improvise, oh ! j’ aimerais tant aller là-bas, cette folie m’apparaît comme une chose si douce et
145 ffreuses sur son compte, simplement parce qu’il a aimé une femme, pour écrire Hypérion, et pour les gens d’ici, aimer, c’est
146 me, pour écrire Hypérion, et pour les gens d’ici, aimer , c’est seulement vouloir se marier… » — Et puis plus tard on encadre
147 t juin sont lointains, Je ne suis plus rien, je n’ aime plus vivre. Il y avait encore plus de paix que maintenant. La grande
148 chent, tournoient lentement dans la musique. Je n’ aime pas les jeunes Doktors à lunettes, en costume de bain, qui pagayent v
149 ents serrées. « Weg zur Kraft und Schönheit ! » J’ aime les bateaux plats et incertains, avec des Daphnés dedans, qui ne save
67 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
150 . Un trait de lumière sous la porte disparaît. Il aime sentir autour de lui vivre la grande maisonnée, cet espace cloisonné
151 lain-pied avec les passants, les voitures. (Ils l’ aiment bien, — ne la voient plus.) La vie du pont m’occupe, comme les rem
152 Le père Reinecke est un esprit « caustique » — il aime à me le répéter en français, —et je le verrai bien, assure-t-il, le j
153 on « voit » soudain — quelle prise ! Et combien j’ aime le paysage de cette œuvre, son climat, jusqu’aux détails de l’intenda
154 figures qu’il engendre. Il arrive aussi qu’il les aime et qu’il ressente à leur égard les désirs qu’auparavant il dédiait à
155 de la marche et du bonheur de respirer. Combien j’ aime ces ciels bas et traînants. Le beau temps n’est pas toujours le bon,
156 s devant la haine qui sourd de tant d’anxiétés. J’ aimerais échanger mon costume clair de voyage contre leurs vêtements et leur c
157 aculeuse ! En cet instant du moins je les ai tous aimés . Et j’ai compris que la grandeur du cœur humain, c’est de donner sans
68 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
158 le long de la chaussée de Königsberg. Combien j’ aimais ces randonnées interminables dans les forêts de chasse : on allait de
159 vous laisse la franchise du cœur. Ici, l’on vous aime plus naïvement qu’ailleurs. On ne vous cache pas, pour de ténébreuses
69 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Appendice. Les Soirées du Brambilla-Club, (1930)
160 comédie n’est pas mon fort, même la triste. Je n’ aime plus que les choses lentement émouvantes, monotones et aiguës, comme
70 1932, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). La pluie et le beau temps (Dialogue dans une tête) (1932)
161 coquette qu’une autre. Mais les hommes comme vous aiment que les femmes soient coquettes à les faire doucement frémir de rage 
162 uettes à les faire doucement frémir de rage ; ils aiment s’obstiner et c’est pourquoi nous aimons leur échapper. Vous êtes bie
163 ge ; ils aiment s’obstiner et c’est pourquoi nous aimons leur échapper. Vous êtes bien injuste avec moi quand vous me reproche
164 s oreilles, mais pour les lèvres de ceux qui vous aiment . Car elles sont insensées, mais comme des baisers dans l’air. Je voud
165 t à peu près à ceci : Êtes-vous un être capable d’ aimer , ou seulement une apparence adorable ? Et voici cette question : Aime
166 ne apparence adorable ? Et voici cette question : Aimez -vous mieux la pluie ou le beau temps ? Sonnette. — Pfi ! comme c’est
167 en couleurs. Et non pas à la réalité. Car vous n’ aimez pas réfléchir à la souffrance.   (Un silence.)   Sans doute, Sonnette
168 leut ? Sonnette. — Quand j’étais petite fille, j’ aimais me promener à la lisière des forêts, les jambes nues sous la pluie. L
169 fasse beau demain », je pensais en dessous que j’ aimais mieux les herbes mouillées. Lord Artur. — On dit souvent des femmes
170 nce. Car tu sais pour quel « bien » désiré tu les aimes  ; mais tu sais qu’au soleil de l’aube aussi d’autres fois tu l’as pos
171 e lieu bâtit la ville de Crotone. Sonnette. — J’ aime vos histoires, Lord Artur. (Un temps.) — Dites-moi, Lord Artur, si je
71 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Introduction. Le sentiment de l’Europe centrale
172 express. Pour guérir de Descartes, il n’est que d’ aimer en voyage : l’on découvre bientôt que rien n’est comparable. Quel éta
72 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Une « tasse de thé » au palais C…
173 ue nature. À 17 ans, du fond d’un cinéma, l’ai-je aimée  ? — Je lui sais gré de rester là muette, assez absente encore pour re
174 nt. Ô fête d’une époque où tout ce qui vaut qu’on aime oscille entre l’ivresse et la neurasthénie, avec parfois des cris adm
175 bles ou des caresses déchirantes, — mais ici l’on aime que tout soit exprimé en symboles gantés de blanc. Nous sommes fous,
73 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
176 ce château sur la rive, ils en ont tant vu ! Ils aiment mieux me faire honte de mon visage gris ; leurs yeux stupides me dema
177 tyle dans la liberté ! Il n’y a plus qu’ici qu’on aime l’ivresse comme un art. Et qu’on soigne sa mise en scène, qu’on sauve
178 L’amour en Hongrie (généralités) Les Allemands aiment les femmes comme ils aiment les saucisses ou les catastrophes, selon
179 tés) Les Allemands aiment les femmes comme ils aiment les saucisses ou les catastrophes, selon qu’ils sont techniciens ou i
180 s sont techniciens ou intellectuels. Les Français aiment par goût du bavardage. Les Suisses aiment avec une bonne ou une mauva
181 rançais aiment par goût du bavardage. Les Suisses aiment avec une bonne ou une mauvaise conscience. À Vienne on voit des coupl
182 artiste de la prodigalité. — « Ah ! répond-il, j’ aimerais bien pouvoir vivre comme je vis ! » Voici les cigognes, dont Anderse
183 e qu’elles apprennent de leurs mères ». Combien j’ aime ces sœurs des Tziganes ! Les Tziganes vinrent en Europe conduits par
184 rix de tout ce qu’à Debrecen je viens admirer. On aime les Hongrois comme on aime l’enfance : or le rêve de l’enfant, c’est
185 n je viens admirer. On aime les Hongrois comme on aime l’enfance : or le rêve de l’enfant, c’est de devenir une grande perso
186 roite. Je ne sais plus dans quel sens je roule. J’ aime ces heures désorientées ; le sentiment du « non-sens » de la vie n’es
187 l’on connaît depuis toujours ce qu’une fois l’on aimera . Et les uns disent qu’il faut connaître pour aimer ; les autres, aime
188 mera. Et les uns disent qu’il faut connaître pour aimer  ; les autres, aimer pour connaître. Débat qui se résout dans une synt
189 ent qu’il faut connaître pour aimer ; les autres, aimer pour connaître. Débat qui se résout dans une synthèse, comme toujours
190 ynthèse, comme toujours : au point de perfection, aimer et connaître sont un seul et même acte. Peut-être l’ai-je aimée d’un
191 ître sont un seul et même acte. Peut-être l’ai-je aimée d’un amour égoïste, comme un être dont on a besoin et de qui l’on ché
192 té sur aucun être ? Et s’il fallait attendre pour aimer  ! Je me souviens de ces terrains de sable noir, piqués de petits arbr
74 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
193 s le long de la chaussée de Königsberg. Combien j’ aime ces randonnées interminables dans les forêts de chasse, l’arme en bal
194 vous laisse la franchise du cœur. Ici, l’on vous aime plus naïvement qu’ailleurs. On ne vous cache pas, pour de ténébreuses
75 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — La tour de Hölderlin
195 ncore, et c’est là-dessus qu’il improvise, oh ! j’ aimerais tant aller là-bas, cette folie m’apparaît comme une chose si douce et
196 ffreuses sur son compte, simplement parce qu’il a aimé une femme, pour écrire Hypérion, et pour les gens d’ici, aimer, c’est
197 me, pour écrire Hypérion, et pour les gens d’ici, aimer , c’est seulement vouloir se marier… » — Et puis plus tard on encadre
198 uillet sont lointains, Je ne suis plus rien, je n’ aime plus vivre. Il y avait encore plus de paix que maintenant. La grande
199 chent, tournoient lentement dans la musique. Je n’ aime pas les jeunes Doktors à lunettes, en costume de bain, qui pagayent v
200 ents serrées. « Weg zur Kraft und Schönheit ! » J’ aime les bateaux plats et incertains, avec des Daphnés dedans, qui ne save
76 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
201 . Un trait de lumière sous la porte disparaît. Il aime sentir autour de lui vivre la grande maisonnée, cet espace cloisonné
202 lain-pied avec les passants, les voitures. (Ils l’ aiment bien, — ne la voient plus.) La vie du pont m’occupe, comme les remous
203 Le père Reinecke est un esprit « caustique » — il aime à me le répéter en français —, et je le verrai bien, assure-t-il, le
204 on « voit » soudain — quelle prise ! Et combien j’ aime le paysage de cette œuvre, son climat, jusqu’aux détails de l’intenda
205 figures qu’il engendre. Il arrive aussi qu’il les aime et qu’il ressente à leur égard les désirs qu’auparavant il dédiait à
206 de la marche et du bonheur de respirer. Combien j’ aime ces ciels bas et traînants. Le beau temps n’est pas toujours le bon,
207 s devant la haine qui sourd de tant d’anxiétés. J’ aimerais échanger mon costume clair de voyage contre leurs vêtements et leur c
208 aculeuse ! En cet instant du moins je les ai tous aimés . Et j’ai compris que la grandeur du cœur humain, c’est de donner sans
77 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Quand je me souviens — C’est l’Europe
209 servant, s’il se peut, dans nos cœurs, ce droit d’ aimer , cette bonté humaine, plus inutile que jamais, dominatrice et bafouée
210 a proposé ses façons et usages qu’il convenait d’ aimer . Bientôt, s’il voit que vous restez là, il change un peu : vous n’ête
211 x rendez-vous manqués où je me retrouvais… « Je t’ aime . J’aime ! » J’ai tout dit. L’Europe était patrie d’amour. Le silence
212 -vous manqués où je me retrouvais… « Je t’aime. J’ aime  ! » J’ai tout dit. L’Europe était patrie d’amour. Le silence attendai
213 tant de puérilité ? Le doute n’est plus permis. J’ aime l’Amérique. Ils me demanderont pourquoi, je ne saurai pas répondre. S
214 saurai pas répondre. Sait-on jamais pourquoi l’on aime un être ? Voici longtemps qu’on a cessé de penser qu’il est meilleur
215 ement transformée en lierre ou en légume. On peut aimer un pays comme sa mère, un autre comme sa femme, un autre comme les fe
216 ue amour enrichit tout l’amour. Entre deux mondes aimés différemment, que l’amour ne soit pas déchiré ! Mais qu’il s’anime et
78 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — IV
217 mbres rythmiques de la prophétie… « L’ennui que j’ aime à trouver au fond de l’histoire n’est pas du goût de chacun », notait
218 u’il faut comprendre avant de l’aider, qu’il faut aimer si l’on veut le comprendre. Sa tradition, cependant, était d’autorité
219 e rien pour soi, tout pour « la Cause », comme il aimait à dire. Quand il m’arrive de louer dans mes ouvrages le civisme des p
79 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — V
220 pas infidélité à ma race, à mon clos natal. C’est aimer plus loin dans le même sens. Ainsi, pour me sentir Européen, nul beso
80 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — VI
221 ce court passage, à la date de 1913 : « Combien j’ aime ce lac tranquille aux rives basses, peuplé de mouettes, où mon regard
81 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — VII
222 VII « Combien j’ aimai ce lac aux rives glauques ! sans rien d’alpestre, et dont les eaux, c
223 ler sans fin, où l’on a reconnu l’amour, comme il aime à s’y retrouver. Je nage à Baveno dans l’eau tiède et dorée, c’est la
224 reillé, passons, passez Madame… J’ai 19 ans. Je n’ aime encore que la nature, et ma solitude avec elle. Et vraiment, à cet âg
82 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — VIII
225 ns leurs cuisines, fatalistes et irréductibles… J’ aime tous ceux qui prolongent ou qui ouvrent des voies. Je garde ma méfian
226 ge, et l’estime sympathique ou non. Tout le monde aime les Vaudois, les Marseillais, s’amuse des Canadiens, tolère les Belge
83 1933, Présence, articles (1932–1946). Paysage de tête : poème (1933)
227 gard ni d’une lueur muette qui s’approche et nous aime . Car voici l’heure de la solitude et l’origine d’un mutisme sombre et
84 1933, Le Semeur, articles (1933–1949). Humanisme et christianisme (mars 1933)
228 cela, les chrétiens répondent : Comment l’homme s’ aimerait -il lui-même mieux que Dieu, son créateur, ne l’aime ? Car Dieu seul c
229 it-il lui-même mieux que Dieu, son créateur, ne l’ aime  ? Car Dieu seul connaît l’homme dans son origine et dans sa fin. L’ho
85 1933, Articles divers (1932-1935). « La jeunesse française devant l’Allemagne » [Réponse à une enquête] (mai 1933)
230 tées, nu-tête, chemise ouverte, dont notre presse aime à railler les uniformes, qu’avons-nous à aligner ? Un attirail de fau
86 1933, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Une main, par C. F. Ramuz (juin 1933)
231 eut-être venu de penser avec ses mains. 26. « J’ aime que les choses vous résistent et vous contredisent, comme par exemple
232 génie à allumer dans une cheminée qui tire mal. J’ aime les choses qui sont à leur façon, tandis que je suis à la mienne. »
87 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). La Légion étrangère soviétique (juin 1933)
233 ois nous prive. Mais quoi ? les hommes qu’il faut aimer sont toujours ceux d’ici, et c’est cela qui serait nouveau. On pourra
88 1933, Esprit, articles (1932–1962). Loisir ou temps vide ? (juillet 1933)
234 « travail de choc ». Ultime tentative pour faire aimer aux hommes une caricature du travail créateur, l’émulation socialiste
89 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Les parlementaires contre le Parlement (octobre 1933)
235 oses, une organisation scolaire qu’on peut ne pas aimer mais cohérente et qui existe », M. Daniel Halévy répondait en montran
90 1933, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le Deuxième Jour de la Création, par Ilya Ehrenbourg (décembre 1933)
236 vidente, il est doublement édifiant. Ceux qui ont aimé le Chemin de la Vie retrouveront ici l’atmosphère salubre, la naïveté
91 1933, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Petites notes sur les vérités éternelles (1932-1933)
237 connaît bien les Neuchâtelois, qui l’ont beaucoup aimé  ; il sait que ces Neuchâtelois sont d’infatigables ergoteurs. Pour la
92 1934, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Grammaire de la personne (janvier 1934)
238 t peut-être aussi des libéraux spiritualistes qui aimaient à dire : « La solution des grands problèmes sociaux est une question
239 tance l’un de l’autre — dans le nous 8. Pour nous aimer , nous devons faire chacun tout le chemin qui nous sépare l’un de l’au
240 ce extérieure. Face à face avec le prochain que j’ aime , je ne suis plus un isolé9, mais je reste un solitaire. C’est dans ce
241 paradoxe le plus fou, que l’Évangile nous dit : «  Aimez vos ennemis » ? 6. Je préfère employer le pronom tu, sujet de son a
93 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). D’un humour romand (24 février 1934)
242 mprendre l’humour de Pierre Girard, il faut avoir aimé Charlot, celui des Lumières de la Ville et du Cirque. Les héros de Pi
94 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Destin du siècle ou vocation personnelle ? (février 1934)
243 ive. Tous, nous avons reçu de Dieu cet ordre : tu aimeras ton prochain comme toi-même. Tous donc, nous avons reçu, chacun à not
244 mon prochain ? Ce docteur se disait sans doute : aimer son prochain, c’est bien vague, cela me paraît assez sentimental… Jés
95 1934, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Précisions sur la mort du Grand Pan (avril 1934)
245 réponse. La plénitude est un combat d’amour. Mais aimer  ? C’est d’abord répondre, — c’est en même temps et c’est surtout répo
246 essuscite, ayant reçu et accepté la mort. Il peut aimer  : ce n’est plus un défi, c’est une soumission à l’Éternel. « Christ e
96 1934, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Taille de l’homme, par C. F. Ramuz (avril 1934)
247 .) Le vrai matérialiste, c’est Ramuz. Parce qu’il aime les choses et déteste les mécaniques interposées entre l’homme et les
97 1934, Journal de Genève, articles (1926–1982). Sara Alelia (25 mai 1934)
248 sait voir parce que, mieux que d’autres, il sait aimer . Et sur ce monde, qu’il est, sur ces vies douloureuses, banales ou to
98 1934, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Éditorial (juillet 1934)
249 s pages. Notre ambition serait d’être relus. Nous aimons cette maxime de Nietzsche : « Ne rien écrire d’autre que ce qui pourr
99 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Le mouvement des groupes — Kagawa (4 août 1934)
250 aute, Dieu seul peut la guérir. » Les marxistes n’ aiment pas ce radicalisme, qui n’est pas conforme à leur doctrine. Ils l’att
100 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Notice biographique [Kierkegaard] (août 1934)
251 . Il travaillait une grande partie de la nuit. Il aimait se promener à l’aube. Puis il se remettait à écrire. Vers midi, on le