1
sont à lui. Il dit : « Je ne demande pas qu’on m’
aime
. Je demande qu’on me soit dévoué. » Ils disent : « Tu es notre capita
2
lonté de construire jusque dans le grabuge, qu’il
aime
pour les matériaux qu’on en peut tirer. L[e] malheur de Cocteau est q
3
joie ! » Ce n’était plus une douleur rare que j’
aimais
dans ces brutalités, c’était ma liberté agissante. J’allais plier des
4
on amie, — et vous, ma vie ? Certes, mais je vous
aime
moins que je ne vous désire. (Ce désir qui me rend fort pour — autre
5
me rend fort pour — autre chose…) Ô luxe, ne pas
aimer
son plaisir ? Je reste candidat au salut. 4. La sincérité absolue,
6
t la dominer… : on ne vainc vraiment que ce qu’on
aime
, et les victorieux sont d’immenses amants »6. Mais envers les taureau
7
t pas comment on pouvait tant souffrir et ne plus
aimer
». Closain se tue pour finir le livre. Livre charmant et bizarre, où
8
, idole naïve de ma jeune angoisse… Je t’ai mieux
aimée
; d’autres soirs, alors qu’une symphonie de joies émanait de toute la
9
y de Pourtalès, Montclar (février 1927)ad L’on
aime
que, pour certains hommes, écrire ne soit que le recensement passionn
10
se d’une autre femme dont le seul défaut fut de m’
aimer
… (Froid aux genoux, odeur de vieille fumée, et ce refus au sommeil qu
11
rencontrais parfois, du temps que j’ignorais vous
aimer
. En sortant du bal, au vestiaire, je vous avais entendue donner un re
12
otre visage. Peut-être ne vous ai-je pas vraiment
aimée
, mais bien ce goût profond de ma destruction, ce rongement, cette sou
13
il n’y aurait plus rien. 4. Encore un qui vous
aime
, je ne vous dirai pas son nom. f. « Lettre du survivant », Revue de
14
Edmond Jaloux, Ô toi que j’eusse
aimée
… (mars 1927)af M. Edmond Jaloux offre l’exemple rare d’un homme qu
15
idence, un baiser, et il ne la reverra jamais. Il
aime
encore sa femme, « mais comme on aime une petite maison de province q
16
jamais. Il aime encore sa femme, « mais comme on
aime
une petite maison de province quand on a failli hériter de Chenonceau
17
Il apprend sa mort, et qu’elle l’aurait peut-être
aimé
. Enfin, divorcé, seul, il la revoit dans une vision prestigieuse et d
18
connus. af. « Edmond Jaloux : Ô toi que j’eusse
aimée
… (Plon, Paris) », Bibliothèque universelle et Revue de Genève, Genève
19
rement coloré. Le principe est simple : « Je vous
aime
» se traduit par trois ou quatre claques sur la poitrine ; et une cri
20
cidité. Séduit par Gide ; admirant Maurras sans l’
aimer
; saluant en Valéry une réussite unique mais presque inhumaine ; secr
21
la naissance d’un prophète qui rapprenne comment
aimer
un Dieu. Ce n’est pas à genoux qu’on attendra : pour que cela eût un
22
rop à faire, beaucoup trop d’êtres et de choses à
aimer
, et vous savez ce que cela suppose. Comprenez-moi : submergés, absolu
23
re les petits faits de nos longues journées. Nous
aimions
la révolution comme on aime l’amour. Nous n’aimions pas telle révolut
24
ues journées. Nous aimions la révolution comme on
aime
l’amour. Nous n’aimions pas telle révolution — la russe, par exemple
25
mions la révolution comme on aime l’amour. Nous n’
aimions
pas telle révolution — la russe, par exemple — parce que ce n’est pas
26
qu’à s’asseoir et que son siège était fait. Nous
aimions
la Révolution qui nous perdrait corps et biens dans sa grandeur comme
27
ettina lui disait à l’oreille : « Mon chéri, si j’
aime
la comtesse ? Mais tu es si laid que cela me donne encore plus de pla
28
emble toujours qu’il peigne entre deux pluies. Il
aime
ces heures où ciel et onde se mêlent, et sait rendre mieux que person
29
, et ce n’est pas je pense qu’il le lise, mais il
aime
caresser la reliure qu’il doit avoir faite lui-même. Car il est artis
30
ocument humain, nuit à sa valeur littéraire. Je n’
aime
guère ce style abstrait, semé de redites et d’expressions toutes fait
31
e d’apologie, ou même simplement un besoin d’être
aimés
qui faussaient leurs voix pour les rendre plus touchantes. Celui-ci b
32
le fond quelque chose de solide, d’authentique. J’
aime
cette violence de redressement où je distingue bien autre chose que l
33
nt vierge et c’était la joie de leur vie, car ils
aimaient
en moi par-dessus tout la vertu que je leur devais. Pourtant, je ne d
34
t dans le bleu. Je sortis avec cette femme, qui m’
aimait
, et nous étions très jolis de bonheur et d’insouciance dans le bonheu
35
chant de grand port de la Méditerranée. Nous nous
aimâmes
en sifflotant encore par instants l’air de la dernière danse, mais no
36
de l’ivresse naissante se glisse un poème où vous
aimiez
à la folie votre douleur. Narcisse se contemple au miroir de son mono
37
orps de son ami suicidé pour une femme qu’ils ont
aimé
tous deux (L’Amie du Mort.) Ou bien c’est le récit d’un été de vacanc
38
une science ou au nom de l’esprit. « Pour moi qui
aime
plus que tout la poésie, écrit Jaloux, aussitôt que je vis Rilke, je
39
anxieuse et mélancolique où l’on quitte ce visage
aimé
pour d’autres plus beaux peut-être, mais inconnus. Voilà que la forme
40
constance ne se pose plus. Vous le savez, je n’ai
aimé
qu’une femme — au plus deux, en y réfléchissant bien, mais peut-être
41
s autres » n’y comprennent jamais rien, dès qu’on
aime
… Oh ! cette femme ! elle n’était qu’un regard, un certain regard, mai
42
emps et l’espace. Cent années et tous les visages
aimés
revivent dans cette coupe de songes avec toutes leurs illusions, — il
43
t ce livre le fera bien voir aux sceptiques. Il a
aimé
la science parce qu’elle ouvre des perspectives d’évasion — où seuls
44
eu peur, et s’il a eu peur c’est qu’il n’a pas su
aimer
. Le sujet de Liszt et de Chopin, c’était l’amour, donc la douleur ; i
45
our de sa vie le plus grand mystère. Cependant il
aime
à raconter certaines scènes terrifiantes de la révolution : il a été
46
plus ce qu’il est. Semblablement, il ne sait plus
aimer
. (Ces jeunes gens ne veulent pas se fatiguer pour rien.) Cette histoi
47
e me cache tous les miroirs » — à une femme qu’il
aimait
. m. « Miroirs, ou Comment on perd Eurydice et soi-même », Cahiers d
48
e. Anderson est avant tout un poète, un homme qui
aime
inventer et que cela console des nécessités modernes, dégradantes. Ce
49
ncore, et c’est là-dessus qu’il improvise, oh ! j’
aimerais
tant aller là-bas, cette folie m’apparaît comme une chose si douce et
50
ffreuses sur son compte, simplement parce qu’il a
aimé
une femme, pour écrire Hypérion, et pour les gens d’ici, aimer, c’est
51
me, pour écrire Hypérion, et pour les gens d’ici,
aimer
, c’est seulement vouloir se marier… » — Et puis plus tard on encadre
52
juin sont lointains, Je ne suis plus rien, je n’
aime
plus vivre. Il y avait encore plus de paix que maintenant. La grande
53
chent, tournoyent lentement dans la musique. Je n’
aime
pas les jeunes Doktors à lunettes, en costume de bain, qui pagayent v
54
s serrées. (« Weg zur Kraft und Schönheit ! »). J’
aime
les bateaux plats et incertains, avec des Daphnés dedans, qui ne save
55
alla au cinéma. On donnait un film voluptueux. Il
aima
l’héroïne, mais sans espoir. Il lui écrivit, en sortant de là, dans u
56
xandrine un jour m’a laissé entendre qu’elle vous
aime
. Elle attend votre lettre depuis des mois. Je pense que ces lignes vo
57
’ignorance, de M. Abel Bonnard, et Le Pédagogue n’
aime
pas les enfants, d’Henri Roorda. Le premier montre que la science app
58
chiffraient les premières phrases exemplaires. (J’
aimais
pourtant Zoé lave à la fontaine, à cause du nom.) Quand venait mon to
59
ont les premières marques de la vie vécue et l’on
aime
à y découvrir la seule fraternité véritable. Mais c’est en caserne au
60
n qu’il s’agit d’un de ces cuistres pédants qu’on
aime
rencontrer dans des farces où ils sont drôles, mais non point dans la
61
éaction vive de la part des écoliers. Enfin, je n’
aime
pas qu’on traite le gosse comme un organisme dont il s’agit d’obtenir
62
r m’ôter l’envie de bousculer quoi que ce soit. J’
aime
les tremblements de terre, vous tombez mal. J’appartiens à cette espè
63
t air démocratique, hé ! hé !… et d’ailleurs vous
aimez
les idées généreuses, n’est-ce pas ? J’en étais sûr. Cependant j’ai p
64
conduire ? Il y a beaucoup de routes, mais vous n’
aimez
pas le risque, vous préférez le sur-place. Ainsi l’instruction publiq
65
pèce, un anarchiste embrigadé. L’anarchiste que j’
aime
est simplement un homme libre qui a une foi (ou un amour) et qui s’y
67
’ignorance, de M. Abel Bonnard, et Le Pédagogue n’
aime
pas les enfants, d’Henri Roorda. Le premier montre que la science app
68
chiffraient les premières phrases exemplaires. (J’
aimais
pourtant Zoé lave à la fontaine, à cause du nom.) Quand venait mon to
69
ont les premières marques de la vie vécue et l’on
aime
à y découvrir la seule fraternité véritable. Mais c’est en caserne au
70
éaction vive de la part des écoliers. Enfin, je n’
aime
pas qu’on traite le gosse comme un organisme dont il s’agit d’obtenir
71
r m’ôter l’envie de bousculer quoi que ce soit. J’
aime
bien les tremblements de terre, vous tombez mal. J’appartiens à cette
72
air démocratique, hé ! hé !… et d’ailleurs, vous
aimez
les idées généreuses, n’est-ce pas ? J’en étais sûr. Cependant j’ai p
73
conduire ? Il y a beaucoup de routes, mais vous n’
aimez
pas le risque, vous préférez le surplace. Ainsi l’instruction publiqu
74
pèce, un anarchiste embrigadé. L’anarchiste que j’
aime
est simplement un homme libre qui a une foi (ou un amour) et qui s’y
76
d’œil, assez dénuées de ces effets faciles qu’on
aime
à ménager dans un jardin à la française. Mais vous ne tarderez pas à
77
comédie n’est pas mon fort, même la triste. Je n’
aime
plus que les choses lentement émouvantes, monotones et aiguës, comme
78
s, un peu bêtes, un peu trop lentes, comme tu les
aimes
— on n’a pas toujours envie de crâner. L’esplanade d’une petite ville
79
me19. J’ai du solide à équarrir. Et auparavant, j’
aimerais
lire un peu. Mes auteurs ? Goethe en tout temps ; Rodolphe Toepffer (
80
choses mesurait seulement notre impuissance à les
aimer
.) Dès lors, il ne s’agira plus de réduire les fantômes qui nous tente
81
ce château sur la rive, ils en ont tant vu ! Ils
aiment
mieux me faire honte de mon visage gris ; leurs yeux stupides me dema
82
tyle dans la liberté ! Il n’y a plus qu’ici qu’on
aime
l’ivresse comme un art. Et qu’on soigne sa mise en scène, qu’on sauve
83
L’amour en Hongrie (généralités) Les Allemands
aiment
les femmes comme ils aiment les saucisses ou les catastrophes, selon
84
tés) Les Allemands aiment les femmes comme ils
aiment
les saucisses ou les catastrophes, selon qu’ils sont techniciens ou i
85
s sont techniciens ou intellectuels. Les Français
aiment
par goût d’en bien parler. Les Suisses aiment avec une bonne ou une m
86
ais aiment par goût d’en bien parler. Les Suisses
aiment
avec une bonne ou une mauvaise conscience. À Vienne on voit des coupl
87
artiste de la prodigalité. — « Ah ! répond-il, j’
aimerais
bien pouvoir vivre comme je vis ! » Voici les cigognes, dont Andersen
88
e qu’elles apprennent de leurs mères ». Combien j’
aime
ces sœurs des Tziganes ! Les Tziganes vinrent en Europe conduits par
89
rix de tout ce qu’à Debrecen je viens admirer. On
aime
les Hongrois comme on aime l’enfance : or le rêve de l’enfant, c’est
90
n je viens admirer. On aime les Hongrois comme on
aime
l’enfance : or le rêve de l’enfant, c’est de devenir une grande perso
91
roite. Je ne sais plus dans quel sens je roule. J’
aime
ces heures désorientées ; le sentiment du « non-sens » de la vie n’es
92
l’on connaît depuis toujours ce qu’une fois l’on
aimera
. Et les uns disent qu’il faut connaître pour aimer ; les autres, aime
93
mera. Et les uns disent qu’il faut connaître pour
aimer
; les autres, aimer pour connaître, alors qu’au point de perfection,
94
ent qu’il faut connaître pour aimer ; les autres,
aimer
pour connaître, alors qu’au point de perfection, aimer et connaître s
95
pour connaître, alors qu’au point de perfection,
aimer
et connaître sont un seul et même acte. Peut-être l’ai-je aimée d’un
96
ître sont un seul et même acte. Peut-être l’ai-je
aimée
d’un amour égoïste, comme un être dont on a besoin et en qui l’on ché
97
té sur aucun être ? Et s’il fallait attendre pour
aimer
!… Je me souviens de ces terrains de sable noir, piqués de petits arb
98
un peu gêné par la lenteur de certains méandres,
aimerait
-on les sentir moins insistants, moins concertés. Mais n’est-ce pas là
99
ns des livres, des lettres. Van Gogh, en qui nous
aimions
tout : le pasteur, le peintre et le fou, semait en nous toutes les cu
100
femme qui ne cesse, jusqu’à sa dernière heure, d’
aimer
et de souffrir par son amour. C’était là choisir un sujet inévitablem
101
imé au Danemark et que Kierkegaard lui-même avait
aimé
et honoré, comme ami de son père. Martensen, le successeur présumé de
102
e doctrine de haine le sort de ceux que le Christ
aima
, parce que leur dénuement était ce qu’il y avait au monde, de plus pr
103
nous dire comment il voit le peuple, comment il l’
aime
, et quel est le secret de son autorité sur lui. L’état d’esprit de l’
104
agne. Il serait auprès de sa sœur, que personne n’
aimait
. Il décida de retourner chez lui la nuit même, et après s’être demand
105
u’il retrouve Tsuruko, la belle jeune fille qu’il
aimait
dans son adolescence. Et l’idylle passionnée se renoue, mais en même
106
ns le mérite de la spontanéité, qualité dont Gide
aime
à douer les héros de ses récits, mais dont lui-même se révèle dépourv
107
n en nous. Ne nous met en demeure ni d’agir, ni d’
aimer
, ni même de douter fortement. C’est constamment mesuré, conscient, ex
108
ura-t-il rester un maître pour cette jeunesse qui
aimait
sa ferveur, mais que le monde de demain va contraindre, contraint déj
109
lle est la loi du monde, et il est admirable de l’
aimer
. Et la pensée n’est point soustraite à cette loi, non, la pensée même
110
C’est dire que nous demandons aux œuvres que nous
aimons
de témoigner d’une certaine force de révolte. Notre premier mouvement
111
ns-nous ! L’explosion sera retardée si vous m’
aimez
assez on peut conserver quelque espoir à condition de ne plus dir
112
n l’amour décrié du seul instant où tu l’aurais
aimé
Et les humains leur nombre dans la pluie Autour de toi les visage
113
e misère d’une époque où tout ce qu’un homme peut
aimer
et vouloir se trouve coupé de son origine vivante, flétri, dénaturé,
114
ivre de M. Nizan n’inspire pas la certitude qu’il
aime
les hommes, qu’il aime aucun homme réel et concret. Au contraire, il
115
ire pas la certitude qu’il aime les hommes, qu’il
aime
aucun homme réel et concret. Au contraire, il en émane une sorte de m
116
la fin, qui est émouvante, décider que ceux qui n’
aimeront
pas sont fermés à toute poésie à l’état sauvage — la vraie. f. « Ce
117
dées, y croyez-vous ? », les hommes de ce temps n’
aiment
pas répondre, car c’est une question personnelle. Une mise en questio
118
e misère d’une époque où tout ce qu’un homme peut
aimer
et vouloir se trouve coupé de son origine vivante, flétri, dénaturé,
119
express. Pour guérir de Descartes, il n’est que d’
aimer
en voyage : l’on découvre bientôt que rien n’est comparable. Quel éta
120
anxieuse et mélancolique où l’on quitte ce visage
aimé
pour d’autres plus beaux peut-être, mais inconnus. Et voici que la fo
121
constance ne se pose plus. Vous le savez, je n’ai
aimé
qu’une femme — au plus deux, en y réfléchissant bien, mais peut-être
122
s autres » n’y comprennent jamais rien, dès qu’on
aime
… Oh ! cette femme ! elle n’était qu’un regard, un certain regard, mai
123
emps et l’espace. Cent années et tous les visages
aimés
revivent dans cette coupe de songes, avec leurs illusions, — ces form
124
ue nature. À 17 ans, du fond d’un cinéma, l’ai-je
aimée
? — Je lui sais gré de rester là muette, assez absente encore pour re
125
. Ô fête d’une époque où tout ce qui vaut qu’on l’
aime
oscille entre l’ivresse et la neurasthénie, avec parfois des cris adm
126
bles ou des caresses déchirantes, — mais ici l’on
aime
que tout soit exprimé en symboles gantés de blanc. Nous sommes fous,
127
ce château sur la rive, ils en ont tant vu ! Ils
aiment
mieux me faire honte de mon visage gris ; leurs yeux stupides me dema
128
tyle dans la liberté ! Il n’y a plus qu’ici qu’on
aime
l’ivresse comme un art. Et qu’on soigne sa mise en scène, qu’on sauve
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L’amour en Hongrie (généralités) Les Allemands
aiment
les femmes comme ils aiment les saucisses ou les catastrophes, selon
130
tés) Les Allemands aiment les femmes comme ils
aiment
les saucisses ou les catastrophes, selon qu’ils sont techniciens ou i
131
s sont techniciens ou intellectuels. Les Français
aiment
par goût du bavardage. Les Suisses aiment avec une bonne ou une mauva
132
rançais aiment par goût du bavardage. Les Suisses
aiment
avec une bonne ou une mauvaise conscience. À Vienne on voit des coupl
133
artiste de la prodigalité. — « Ah ! répond-il, j’
aimerais
bien pouvoir vivre comme je vis ! » Voici les cigognes, dont Andersen
134
e qu’elles apprennent de leurs mères ». Combien j’
aime
ces sœurs des Tziganes ! Les Tziganes vinrent en Europe conduits par
135
rix de tout ce qu’à Debrecen je viens admirer. On
aime
les Hongrois comme on aime l’enfance : or le rêve de l’enfant, c’est
136
n je viens admirer. On aime les Hongrois comme on
aime
l’enfance : or le rêve de l’enfant, c’est de devenir une grande perso
137
roite. Je ne sais plus dans quel sens je roule. J’
aime
ces heures désorientées ; le sentiment du « non-sens » de la vie n’es
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l’on connaît depuis toujours ce qu’une fois l’on
aimera
. Et les uns disent qu’il faut connaître pour aimer ; les autres, aime
139
mera. Et les uns disent qu’il faut connaître pour
aimer
; les autres, aimer pour connaître. Débat qui se résout dans une synt
140
ent qu’il faut connaître pour aimer ; les autres,
aimer
pour connaître. Débat qui se résout dans une synthèse, comme toujours
141
ynthèse, comme toujours : au point de perfection,
aimer
et connaître sont un seul et même acte. Peut-être l’ai-je aimée d’un
142
ître sont un seul et même acte. Peut-être l’ai-je
aimée
d’un amour égoïste, comme un être dont on a besoin et de qui l’on ché
143
té sur aucun être ? Et s’il fallait attendre pour
aimer
! Je me souviens de ces terrains de sable noir, piqués de petits arbr
144
ncore, et c’est là-dessus qu’il improvise, oh ! j’
aimerais
tant aller là-bas, cette folie m’apparaît comme une chose si douce et
145
ffreuses sur son compte, simplement parce qu’il a
aimé
une femme, pour écrire Hypérion, et pour les gens d’ici, aimer, c’est
146
me, pour écrire Hypérion, et pour les gens d’ici,
aimer
, c’est seulement vouloir se marier… » — Et puis plus tard on encadre
147
t juin sont lointains, Je ne suis plus rien, je n’
aime
plus vivre. Il y avait encore plus de paix que maintenant. La grande
148
chent, tournoient lentement dans la musique. Je n’
aime
pas les jeunes Doktors à lunettes, en costume de bain, qui pagayent v
149
ents serrées. « Weg zur Kraft und Schönheit ! » J’
aime
les bateaux plats et incertains, avec des Daphnés dedans, qui ne save
150
. Un trait de lumière sous la porte disparaît. Il
aime
sentir autour de lui vivre la grande maisonnée, cet espace cloisonné
151
lain-pied avec les passants, les voitures. (Ils l’
aiment
bien, — ne la voient plus.) La vie du pont m’occupe, comme les rem
152
Le père Reinecke est un esprit « caustique » — il
aime
à me le répéter en français, —et je le verrai bien, assure-t-il, le j
153
on « voit » soudain — quelle prise ! Et combien j’
aime
le paysage de cette œuvre, son climat, jusqu’aux détails de l’intenda
154
figures qu’il engendre. Il arrive aussi qu’il les
aime
et qu’il ressente à leur égard les désirs qu’auparavant il dédiait à
155
de la marche et du bonheur de respirer. Combien j’
aime
ces ciels bas et traînants. Le beau temps n’est pas toujours le bon,
156
s devant la haine qui sourd de tant d’anxiétés. J’
aimerais
échanger mon costume clair de voyage contre leurs vêtements et leur c
157
aculeuse ! En cet instant du moins je les ai tous
aimés
. Et j’ai compris que la grandeur du cœur humain, c’est de donner sans
158
le long de la chaussée de Königsberg. Combien j’
aimais
ces randonnées interminables dans les forêts de chasse : on allait de
159
vous laisse la franchise du cœur. Ici, l’on vous
aime
plus naïvement qu’ailleurs. On ne vous cache pas, pour de ténébreuses
160
comédie n’est pas mon fort, même la triste. Je n’
aime
plus que les choses lentement émouvantes, monotones et aiguës, comme
161
coquette qu’une autre. Mais les hommes comme vous
aiment
que les femmes soient coquettes à les faire doucement frémir de rage
162
uettes à les faire doucement frémir de rage ; ils
aiment
s’obstiner et c’est pourquoi nous aimons leur échapper. Vous êtes bie
163
ge ; ils aiment s’obstiner et c’est pourquoi nous
aimons
leur échapper. Vous êtes bien injuste avec moi quand vous me reproche
164
s oreilles, mais pour les lèvres de ceux qui vous
aiment
. Car elles sont insensées, mais comme des baisers dans l’air. Je voud
165
t à peu près à ceci : Êtes-vous un être capable d’
aimer
, ou seulement une apparence adorable ? Et voici cette question : Aime
166
ne apparence adorable ? Et voici cette question :
Aimez
-vous mieux la pluie ou le beau temps ? Sonnette. — Pfi ! comme c’est
167
en couleurs. Et non pas à la réalité. Car vous n’
aimez
pas réfléchir à la souffrance. (Un silence.) Sans doute, Sonnette
168
leut ? Sonnette. — Quand j’étais petite fille, j’
aimais
me promener à la lisière des forêts, les jambes nues sous la pluie. L
169
fasse beau demain », je pensais en dessous que j’
aimais
mieux les herbes mouillées. Lord Artur. — On dit souvent des femmes
170
nce. Car tu sais pour quel « bien » désiré tu les
aimes
; mais tu sais qu’au soleil de l’aube aussi d’autres fois tu l’as pos
171
e lieu bâtit la ville de Crotone. Sonnette. — J’
aime
vos histoires, Lord Artur. (Un temps.) — Dites-moi, Lord Artur, si je
172
express. Pour guérir de Descartes, il n’est que d’
aimer
en voyage : l’on découvre bientôt que rien n’est comparable. Quel éta
173
ue nature. À 17 ans, du fond d’un cinéma, l’ai-je
aimée
? — Je lui sais gré de rester là muette, assez absente encore pour re
174
nt. Ô fête d’une époque où tout ce qui vaut qu’on
aime
oscille entre l’ivresse et la neurasthénie, avec parfois des cris adm
175
bles ou des caresses déchirantes, — mais ici l’on
aime
que tout soit exprimé en symboles gantés de blanc. Nous sommes fous,
176
ce château sur la rive, ils en ont tant vu ! Ils
aiment
mieux me faire honte de mon visage gris ; leurs yeux stupides me dema
177
tyle dans la liberté ! Il n’y a plus qu’ici qu’on
aime
l’ivresse comme un art. Et qu’on soigne sa mise en scène, qu’on sauve
178
L’amour en Hongrie (généralités) Les Allemands
aiment
les femmes comme ils aiment les saucisses ou les catastrophes, selon
179
tés) Les Allemands aiment les femmes comme ils
aiment
les saucisses ou les catastrophes, selon qu’ils sont techniciens ou i
180
s sont techniciens ou intellectuels. Les Français
aiment
par goût du bavardage. Les Suisses aiment avec une bonne ou une mauva
181
rançais aiment par goût du bavardage. Les Suisses
aiment
avec une bonne ou une mauvaise conscience. À Vienne on voit des coupl
182
artiste de la prodigalité. — « Ah ! répond-il, j’
aimerais
bien pouvoir vivre comme je vis ! » Voici les cigognes, dont Anderse
183
e qu’elles apprennent de leurs mères ». Combien j’
aime
ces sœurs des Tziganes ! Les Tziganes vinrent en Europe conduits par
184
rix de tout ce qu’à Debrecen je viens admirer. On
aime
les Hongrois comme on aime l’enfance : or le rêve de l’enfant, c’est
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n je viens admirer. On aime les Hongrois comme on
aime
l’enfance : or le rêve de l’enfant, c’est de devenir une grande perso
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roite. Je ne sais plus dans quel sens je roule. J’
aime
ces heures désorientées ; le sentiment du « non-sens » de la vie n’es
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l’on connaît depuis toujours ce qu’une fois l’on
aimera
. Et les uns disent qu’il faut connaître pour aimer ; les autres, aime
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mera. Et les uns disent qu’il faut connaître pour
aimer
; les autres, aimer pour connaître. Débat qui se résout dans une synt
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ent qu’il faut connaître pour aimer ; les autres,
aimer
pour connaître. Débat qui se résout dans une synthèse, comme toujours
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ynthèse, comme toujours : au point de perfection,
aimer
et connaître sont un seul et même acte. Peut-être l’ai-je aimée d’un
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ître sont un seul et même acte. Peut-être l’ai-je
aimée
d’un amour égoïste, comme un être dont on a besoin et de qui l’on ché
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té sur aucun être ? Et s’il fallait attendre pour
aimer
! Je me souviens de ces terrains de sable noir, piqués de petits arbr
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s le long de la chaussée de Königsberg. Combien j’
aime
ces randonnées interminables dans les forêts de chasse, l’arme en bal
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vous laisse la franchise du cœur. Ici, l’on vous
aime
plus naïvement qu’ailleurs. On ne vous cache pas, pour de ténébreuses
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ncore, et c’est là-dessus qu’il improvise, oh ! j’
aimerais
tant aller là-bas, cette folie m’apparaît comme une chose si douce et
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ffreuses sur son compte, simplement parce qu’il a
aimé
une femme, pour écrire Hypérion, et pour les gens d’ici, aimer, c’est
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me, pour écrire Hypérion, et pour les gens d’ici,
aimer
, c’est seulement vouloir se marier… » — Et puis plus tard on encadre
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uillet sont lointains, Je ne suis plus rien, je n’
aime
plus vivre. Il y avait encore plus de paix que maintenant. La grande
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chent, tournoient lentement dans la musique. Je n’
aime
pas les jeunes Doktors à lunettes, en costume de bain, qui pagayent v
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ents serrées. « Weg zur Kraft und Schönheit ! » J’
aime
les bateaux plats et incertains, avec des Daphnés dedans, qui ne save
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. Un trait de lumière sous la porte disparaît. Il
aime
sentir autour de lui vivre la grande maisonnée, cet espace cloisonné
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lain-pied avec les passants, les voitures. (Ils l’
aiment
bien, — ne la voient plus.) La vie du pont m’occupe, comme les remous
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Le père Reinecke est un esprit « caustique » — il
aime
à me le répéter en français —, et je le verrai bien, assure-t-il, le
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on « voit » soudain — quelle prise ! Et combien j’
aime
le paysage de cette œuvre, son climat, jusqu’aux détails de l’intenda
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figures qu’il engendre. Il arrive aussi qu’il les
aime
et qu’il ressente à leur égard les désirs qu’auparavant il dédiait à
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de la marche et du bonheur de respirer. Combien j’
aime
ces ciels bas et traînants. Le beau temps n’est pas toujours le bon,
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s devant la haine qui sourd de tant d’anxiétés. J’
aimerais
échanger mon costume clair de voyage contre leurs vêtements et leur c
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aculeuse ! En cet instant du moins je les ai tous
aimés
. Et j’ai compris que la grandeur du cœur humain, c’est de donner sans
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servant, s’il se peut, dans nos cœurs, ce droit d’
aimer
, cette bonté humaine, plus inutile que jamais, dominatrice et bafouée
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a proposé ses façons et usages qu’il convenait d’
aimer
. Bientôt, s’il voit que vous restez là, il change un peu : vous n’ête
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x rendez-vous manqués où je me retrouvais… « Je t’
aime
. J’aime ! » J’ai tout dit. L’Europe était patrie d’amour. Le silence
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-vous manqués où je me retrouvais… « Je t’aime. J’
aime
! » J’ai tout dit. L’Europe était patrie d’amour. Le silence attendai
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tant de puérilité ? Le doute n’est plus permis. J’
aime
l’Amérique. Ils me demanderont pourquoi, je ne saurai pas répondre. S
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saurai pas répondre. Sait-on jamais pourquoi l’on
aime
un être ? Voici longtemps qu’on a cessé de penser qu’il est meilleur
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ement transformée en lierre ou en légume. On peut
aimer
un pays comme sa mère, un autre comme sa femme, un autre comme les fe
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ue amour enrichit tout l’amour. Entre deux mondes
aimés
différemment, que l’amour ne soit pas déchiré ! Mais qu’il s’anime et
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mbres rythmiques de la prophétie… « L’ennui que j’
aime
à trouver au fond de l’histoire n’est pas du goût de chacun », notait
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u’il faut comprendre avant de l’aider, qu’il faut
aimer
si l’on veut le comprendre. Sa tradition, cependant, était d’autorité
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e rien pour soi, tout pour « la Cause », comme il
aimait
à dire. Quand il m’arrive de louer dans mes ouvrages le civisme des p
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pas infidélité à ma race, à mon clos natal. C’est
aimer
plus loin dans le même sens. Ainsi, pour me sentir Européen, nul beso
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ce court passage, à la date de 1913 : « Combien j’
aime
ce lac tranquille aux rives basses, peuplé de mouettes, où mon regard
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ler sans fin, où l’on a reconnu l’amour, comme il
aime
à s’y retrouver. Je nage à Baveno dans l’eau tiède et dorée, c’est la
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reillé, passons, passez Madame… J’ai 19 ans. Je n’
aime
encore que la nature, et ma solitude avec elle. Et vraiment, à cet âg
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ns leurs cuisines, fatalistes et irréductibles… J’
aime
tous ceux qui prolongent ou qui ouvrent des voies. Je garde ma méfian
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ge, et l’estime sympathique ou non. Tout le monde
aime
les Vaudois, les Marseillais, s’amuse des Canadiens, tolère les Belge
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gard ni d’une lueur muette qui s’approche et nous
aime
. Car voici l’heure de la solitude et l’origine d’un mutisme sombre et
228
cela, les chrétiens répondent : Comment l’homme s’
aimerait
-il lui-même mieux que Dieu, son créateur, ne l’aime ? Car Dieu seul c
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it-il lui-même mieux que Dieu, son créateur, ne l’
aime
? Car Dieu seul connaît l’homme dans son origine et dans sa fin. L’ho
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tées, nu-tête, chemise ouverte, dont notre presse
aime
à railler les uniformes, qu’avons-nous à aligner ? Un attirail de fau
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eut-être venu de penser avec ses mains. 26. « J’
aime
que les choses vous résistent et vous contredisent, comme par exemple
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génie à allumer dans une cheminée qui tire mal. J’
aime
les choses qui sont à leur façon, tandis que je suis à la mienne. »
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ois nous prive. Mais quoi ? les hommes qu’il faut
aimer
sont toujours ceux d’ici, et c’est cela qui serait nouveau. On pourra
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« travail de choc ». Ultime tentative pour faire
aimer
aux hommes une caricature du travail créateur, l’émulation socialiste
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oses, une organisation scolaire qu’on peut ne pas
aimer
mais cohérente et qui existe », M. Daniel Halévy répondait en montran
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vidente, il est doublement édifiant. Ceux qui ont
aimé
le Chemin de la Vie retrouveront ici l’atmosphère salubre, la naïveté
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connaît bien les Neuchâtelois, qui l’ont beaucoup
aimé
; il sait que ces Neuchâtelois sont d’infatigables ergoteurs. Pour la
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t peut-être aussi des libéraux spiritualistes qui
aimaient
à dire : « La solution des grands problèmes sociaux est une question
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tance l’un de l’autre — dans le nous 8. Pour nous
aimer
, nous devons faire chacun tout le chemin qui nous sépare l’un de l’au
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ce extérieure. Face à face avec le prochain que j’
aime
, je ne suis plus un isolé9, mais je reste un solitaire. C’est dans ce
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paradoxe le plus fou, que l’Évangile nous dit : «
Aimez
vos ennemis » ? 6. Je préfère employer le pronom tu, sujet de son a
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mprendre l’humour de Pierre Girard, il faut avoir
aimé
Charlot, celui des Lumières de la Ville et du Cirque. Les héros de Pi
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ive. Tous, nous avons reçu de Dieu cet ordre : tu
aimeras
ton prochain comme toi-même. Tous donc, nous avons reçu, chacun à not
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mon prochain ? Ce docteur se disait sans doute :
aimer
son prochain, c’est bien vague, cela me paraît assez sentimental… Jés
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réponse. La plénitude est un combat d’amour. Mais
aimer
? C’est d’abord répondre, — c’est en même temps et c’est surtout répo
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essuscite, ayant reçu et accepté la mort. Il peut
aimer
: ce n’est plus un défi, c’est une soumission à l’Éternel. « Christ e
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.) Le vrai matérialiste, c’est Ramuz. Parce qu’il
aime
les choses et déteste les mécaniques interposées entre l’homme et les
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sait voir parce que, mieux que d’autres, il sait
aimer
. Et sur ce monde, qu’il est, sur ces vies douloureuses, banales ou to
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s pages. Notre ambition serait d’être relus. Nous
aimons
cette maxime de Nietzsche : « Ne rien écrire d’autre que ce qui pourr
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aute, Dieu seul peut la guérir. » Les marxistes n’
aiment
pas ce radicalisme, qui n’est pas conforme à leur doctrine. Ils l’att
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. Il travaillait une grande partie de la nuit. Il
aimait
se promener à l’aube. Puis il se remettait à écrire. Vers midi, on le