1 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Henry de Montherlant, Chant funèbre pour les morts de Verdun (mars 1925)
1  : je ne sais s’il faut en voir la raison dans la force de la personnalité révélée ou dans la noblesse de sa soumission. Péri
2 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Hugh Walpole, La Cité secrète (décembre 1925)
2 ne l’avenir le plus proche. Il n’y a pas même des forces endormies dans l’âme russe : mais des possibilités, à chaque instant,
3 as. Mais ses personnages le suggèrent de toute la force du trouble qu’ils créent en nous : Markovitch par exemple, ou Sémyono
3 1926, Articles divers (1924–1930). Conférence de René Guisan « Sur le Saint » (2 février 1926)
4 s. Mais c’est pour affirmer avec d’autant plus de force que « en situant tout le devoir chrétien dans l’accomplissement scrup
4 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). René Crevel, Mon corps et moi (mai 1926)
5 Terrible aveu d’impuissance, il n’a plus même la force de l’hypocrisie. Isolé dans un hôtel perdu, avec son corps qui se sou
6 e plus effrayants. Ah ! Seigneur, donnez-nous la force et le courage de contempler nos corps et nos cœurs sans dégoût implo
5 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Le Corbusier, Urbanisme (juin 1926)
7 utile et beau. Or « la grande ville, phénomène de force en mouvement, est aujourd’hui une catastrophe menaçante pour n’avoir
6 1926, Articles divers (1924–1930). Confession tendancieuse (mai 1926)
8 i nous accordons voix dans le débat d’écrire, aux forces les plus secrètes de notre être comme aux calculs les plus rusés. Nou
9 is je le sens très bien ! je sens très bien cette force — ici, je tape du pied —, ces désirs, ce corps… J’ai un passé à moi,
10 ieu, des amis, ce tic. Mais encore, tant d’autres forces et tant d’autres faiblesses, tant d’autres désirs contradictoires ; a
11 emps que je le découvrais, dans tout mon être une force aveugle de violence s’était levée. Ce fut elle qui m’entraîna sur les
12 e ne se distingue plus de l’animal. Louée soit ma force et tout ce qui l’exalte, et tout ce qui la dompte, tout ce qui sourd
13 cer dans le sens de ma vie ; de rendre toutes mes forces complices de mon destin. D’abord donc, choisir Mes instincts, ensuite
7 1926, Articles divers (1924–1930). Les Bestiaires, par Henry de Montherlant (10 juillet 1926)
14 moi taisent leur protestation, étouffées par des forces qui se lèvent. Car telle est la vertu de ce livre, qu’on l’éprouve d’
15 nt il manifeste avec une magnifique insolence les forces créatrices, ne vaut-elle pas d’être élevée en témoignage pour notre e
16 solution aussi ? Plutôt que d’oublier de vivre à force d’y vouloir trouver un sens, ne vaudrait-il pas autant s’abandonner p
17 vaudrait-il pas autant s’abandonner parfois à ces forces obscures qui nous replacent dans l’intelligence de l’instinct univers
8 1926, Articles divers (1924–1930). Soir de Florence (13 novembre 1926)
18 près de nous, érigeait l’image de la lutte et des forces humaines, et rendait sous des coups un son qui nous évoqua les rumeur
19 ir de se sentir engagé dans un système d’ondes de forces qui tisse la nuit vibrante, intérêts, politesses, politiques, regards
9 1926, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Paradoxe de la sincérité (décembre 1926)
20 le personnage à douter du sens de sa vie) et les forces centripètes l’emportent peu à peu, une aspiration vers le bas produit
21 œuvre sincère est celle qui est douée d’assez de force pour donner de la réalité à l’illusion. (Max Jacob.) Un rôle ? Oui. M
10 1927, Articles divers (1924–1930). Conférence d’Edmond Esmonin sur « La révocation de l’édit de Nantes » (16 février 1927)
22 proscrits. On espère bien convertir de gré ou de force tous ceux qui resteront « Les enfants seront du moins catholiques, si
11 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Lettre du survivant (février 1927)
23 sion secrètement attirante ; et je pensais que la force de mon désir était telle que vous en éprouviez vaguement la menace. J
24 s voyageurs s’inquiéter. Bientôt on m’entraîna de force sur un trottoir roulant qui me remonta dans la rue. La fraîcheur de l
12 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Louis Aragon, le beau prétexte (avril 1927)
25 nous portant dans nos actions à la limite de nos forces , notre joie parmi vous fut une très grande joie. Saint-John Perse. N
26  ; nous cherchions cette Révolution de toutes nos forces et séductions, comme on cherche cette femme à travers toutes les femm
13 1927, Articles divers (1924–1930). Jeunes artistes neuchâtelois (avril 1927)
27 é ? Allons-nous assister à un regroupement de ses forces créatrices ? La question est peut-être prématurée. Mais le seul fait
28 ne certaine résistance est nécessaire pour que la force se développe. N’était certain petit plaisir d’impertinence, je me fus
14 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). René Crevel, La Mort difficile (mai 1927)
29 stes d’Arthur, le roman vit et nous touche par la force de ce tourment ou de ce sauvage égoïsme ; mais qu’elle s’acharne sur
15 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Pierre Girard, Connaissez mieux le cœur des femmes (juillet 1927)
30 sa drôlerie, son aisance. Vous accordez que s’il force un peu la dose de fantaisie, c’est plutôt par excès de facilité que p
16 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). La part du feu. Lettres sur le mépris de la littérature (juillet 1927)
31 « purement gratuit ». C’est de la littérature. À force d’avoir mérité ces épithètes, pour nous laudatives, vous vous étonnez
17 1928, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le péril Ford (février 1928)
32 anisation générale de la vie mondiale. Toutes les forces du temps y concourent obscurément ; et, pour peu que cela continue, p
33 nisme de la machine, méconnaissance glorieuse des forces spirituelles, le tout agrémenté d’humour et exposé avec un simplisme
34 si, détournant de l’essentiel une grande part des forces humaines, il travaille contre l’Esprit. Rien n’est gratuit. Nous payo
35 , en l’acquérant, par l’effort de l’acquérir, les forces mêmes qui nous la firent désirer. 2° Accepter l’esprit, et ses condi
36 aux yeux du monde ; la proie d’on ne sait quelles forces occultes sans doute dangereuses, puisqu’elles les rendent inutilisabl
18 1928, Articles divers (1924–1930). Un soir à Vienne avec Gérard (24 mars 1928)
37 à l’évocation d’un amour tragiquement mêlé à des forces inconnues et menaçantes. Mais la musique est si légère, la voix de la
19 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). André Malraux, Les Conquérants (décembre 1928)
38 voit s’affronter en quelques hommes d’action les forces caractéristiques du temps — argent, races — et ses rares passions, qu
39 reux. Mais qu’elles s’appliquent à distinguer les forces déterminantes de l’heure, à les exprimer en un tel drame, et voici An
20 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. Avant-propos
40 sécrétion socialiste qui a été établi par coup de force , que les libéraux ont admis, conformément à leurs maximes, et toléré
41 n de droit. Certains, en effet, tirent toute leur force dans les discussions de la tranquillité avec laquelle ils brouillent
21 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 3. Anatomie du monstre
42 d’un collège ont été frappés de constater que la force et l’originalité de leur jugement sont en raison inverse du nombre d’
22 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 4. L’illusion réformiste
43 ne le nie pas. Mais du point de vue de la vérité, force nous est de reconnaître que notre dilemme subsiste dans son intégrité
23 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 6. La trahison de l’instruction publique
44 seigne à connaître, elle constitue la plus grande force antireligieuse de ce temps. L’instruction religieuse qui prend les en
24 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 7. L’Instruction publique contre le progrès
45  Pas moins ! Elle est destinée à légitimer par la force de l’inertie et à perpétuer mécaniquement tout ce qui est depuis Numa
46 et non pas réactionnaire, non, même pas. Car les forces de réaction collaborent à leur manière au progrès, elles corrigent, s
25 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. Appendice. Utopie
47 quoi présentement nous usons le plus clair de nos forces , — le Poète dira un mot, ou bien fera un acte, et ces peuples de somn
48 anarchiste s’il défend son opinion de toutes ses forces . Mais c’est un anarchiste de la mauvaise espèce, un anarchiste embrig
49 ysiques, intellectuelles et mystiques. Toute leur force vient du yoga. Et tout le yoga repose sur la concentration. En vérité
50 oga repose sur la concentration. En vérité, toute force résulte d’une concentration, dans quelque domaine que ce soit. Si l’O
51 r éclatante de l’amour… Que dirons-nous ?… Par la force des choses et de l’Esprit, l’homme sera-t-il sauvé de sa folie démocr
52 ’accord avec l’ordre naturel. La culture de notre force de pensée nous rendrait une liberté sans laquelle nos efforts restero
26 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). Avant-propos
53 écrétion socialiste, qui a été établi par coup de force , que les libéraux ont admis, conformément à leurs maximes, et toléré
54 n de droit. Certains, en effet, tirent toute leur force dans les discussions de la tranquillité avec laquelle ils brouillent
27 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 3. Anatomie du monstre
55 d’un collège ont été frappés de constater que la force et l’originalité de leur jugement sont en raison inverse du nombre d’
28 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 4. L’illusion réformiste
56 ne le nie pas. Mais du point de vue de la vérité, force nous est de reconnaître que notre dilemme subsiste dans son intégrité
29 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 6. La trahison de l’instruction publique
57 seigne à connaître, elle constitue la plus grande force antireligieuse de ce temps. L’instruction religieuse qui prend les en
30 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 7. L’instruction publique contre le progrès
58  Pas moins ! Elle est destinée à légitimer par la force de l’inertie et à perpétuer mécaniquement tout ce qui est depuis Numa
59 et non pas réactionnaire, non, même pas. Car les forces de réaction collaborent à leur manière au progrès, elles corrigent, s
31 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). Appendice. Utopie
60 quoi présentement nous usons le plus clair de nos forces — le Poète dira un mot, ou bien fera un acte, et ces peuples de somna
61 anarchiste s’il défend son opinion de toutes ses forces . Mais c’est un anarchiste de la mauvaise espèce, un anarchiste embrig
62 ysiques, intellectuelles et mystiques. Toute leur force vient du yoga. Et tout le yoga repose sur la concentration. En vérité
63 oga repose sur la concentration. En vérité, toute force résulte d’une concentration, dans quelque domaine que ce soit. Si l’O
64 r éclatante de l’amour… Que dirons-nous ?… Par la force des choses et de l’Esprit, l’homme sera-t-il sauvé de sa folie démocr
65 ’accord avec l’ordre naturel. La culture de notre force de pensée nous rendrait une liberté sans laquelle nos efforts restero
32 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Henri Michaux, Mes propriétés (mars 1930)
66 e, dans laquelle l’âme, agissant à la façon d’une force physique, déforme et recrée le réel à son gré. Seule compte la réalit
33 1930, Articles divers (1924–1930). Au sujet « d’un certain esprit français » (1er mai 1930)
67 nvisager ce problème dans toute son ampleur et sa force . » Ainsi Beausire nous montre un Barrès tout crispé sur quelques cert
34 1930, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Les soirées du Brambilla-club (mai 1930)
68 trouva aux portes de Naples, d’où il n’eut que la force de regagner son logis. Comme il allait y pénétrer, il aperçut auprès
35 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Sécularisme (mars 1931)
69 . Mais M. Nizan a trop de préjugés pour sentir la force neuve perpétuellement de la vérité religieuse. Il parle des religions
36 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Au sujet d’un grand roman : La Princesse Blanche par Maurice Baring (mai 1931)
70 roit du roman où l’auteur intervient visiblement, force les faits, agit comme un « moraliste » désireux de justifier une thès
71 é. Personne, peut-être, n’a répété avec autant de force que Baring le fameux, l’irrépressible argument du bonheur, fondement
37 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Littérature alpestre (juillet 1931)
72 e et surhumaine fatalité (Byron), ou « la secrète force des choses » (Shelley), ou encore (Wordsworth) « les types et les sym
38 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Avant l’Aube, par Kagawa (septembre 1931)
73 l’âme qu’elle révèle. Une âme qui sent tout avec force et délicatesse, éprouve tous les penchants humains, s’y soustrait qua
74 fermement dans sa sphère actuelle, enrichi par la force de la mort. Tout était merveilleux, la mort, lui-même, la terre, les
75 tout, le sens de la pauvreté ? Qu’un Kagawa nous force à méditer chrétiennement le fait de la misère humaine, — cela ne saur
39 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). André Gide ou le style exquis (à propos de Divers) (octobre 1931)
76 ques… Pareille modestie est, d’ailleurs, signe de force  : les critiques auxquels il adressa les lettres reproduites dans ce r
40 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le protestantisme jugé (octobre 1931)
77 oti appartient à ce pays de Saintonge, qui, si la force de l’unité française n’avait été irrésistible, avait ce qu’il fallait
78 u sentiment, et, dans leur tumulte intérieur, les forces vives de l’être ont déchiré leur enveloppe, les âmes se sont ouvertes
41 1931, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Éléments de la grandeur humaine, par Rudolf Kassner (octobre 1931)
79 ssiteux — que son œuvre entre en action parmi les forces spirituelles qui orientent l’Europe d’aujourd’hui. La France ne l’ign
80 Christ et l’âme du monde — mais bien plutôt qu’à force d’approfondir leur domaine propre, il les mine et les ruine intérieur
42 1931, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Sarah, par Jean Cassou (novembre 1931)
81 et que l’amour ou la pitié essaient sur eux leurs forces . Le monde est habité par des êtres dont le « bonheur » consiste à ne
43 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Romanciers protestants (janvier 1932)
82 estants montrent de préférence la famille dans sa force de conservation morale, alors que le catholique Mauriac s’attarde au
83 ssaire, aujourd’hui, de confesser. Aussi bien, la force qui nous est promise doit-elle nous rendre ce courage léger. Le mo
84 rend inutile la grâce ? Il y va pourtant de notre force de conquête. Que nous le voulions ou non, en fait, sinon toujours en
85 e certains, déjà, disent banale, pour lui ôter sa force , je le crains. ⁂ Le puritanisme, expression d’une doctrine héroïque,
86 une puissance décuplée, excessive, et qui, par la force des choses, tournerait bientôt en révolte, en insolence, en démence :
87 réveil de la foi, ne peut manquer de libérer des forces créatrices. Or les temps vont nous y contraindre. Que rien ne soit p
44 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le silence de Goethe (mars 1932)
88 st enfin rejoint dans la pleine possession de ses forces et l’assurance du regard. L’âme, purifiée de sa « vieille dépouille »
89 mpagne sans trêve, et c’est d’elle qu’il tire ses forces , toujours renouvelées. Mais il y faut une prudence peu commune, et mê
90 is, qu’à ce tempérament démoniaque l’on enlève la force plus grande encore du caractère, et voici la confession éruptive : le
91 même violence, — celle dont il est écrit qu’elle force les portes du Royaume des Cieux. Il reste que les temps nous pressent
92 uvres que nous aimons de témoigner d’une certaine force de révolte. Notre premier mouvement nous porterait vers Rimbaud, nous
45 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Goethe, chrétien, païen (avril 1932)
93 oit pouvoir fabriquer son bonheur par ses propres forces , notre devoir est net : nous avons à défendre et attester les valeurs
46 1932, Présence, articles (1932–1946). Cause commune (avril-juin 1932)
94 es, où nous sommes peut-être seuls à connaître la force et la présence. Nous connaissons la vérité. Qu’elle soit tombée du ci
47 1932, Articles divers (1932-1935). Sur la violence bourgeoise (15 mai 1932)
95 t de mensonges que de propositions. En vérité, la force de l’anti-révolution ne réside pas dans l’argumentation des philosoph
96 nonça l’essentielle férocité. Et l’on sait quelle force brutalement contraignante peut acquérir l’opinion, en Amérique par ex
97 t à nous précisément de préparer les voies que la force nouvelle, à leur défaut, devra créer par des percées brutales et dest
98 bourgeois prétend mensongèrement avoir vaincu. À force d’avoir ridiculisé et refoulé l’idée de violence physique, ils sont e
48 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Penser dangereusement (juin 1932)
99 e par un principe spirituel capable de rendre une force offensive à cette personne humaine. Le choix des sujets abordés dans
100 n rénovatrice, une joie au sein de la douleur, la force de supporter des souffrances physiques, la force et la joie d’envisag
101 force de supporter des souffrances physiques, la force et la joie d’envisager la mort comme une transfiguration tragique, la
102 er la mort comme une transfiguration tragique, la force et la joie d’envisager la vie comme un combat perpétuel dont l’enjeu
103 cal constitue un progrès sur la libre-pensée : il force au choix, à la prise de conscience. La révolution menaçante viendra
49 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Ce chien, ton serviteur, par Rudyard Kipling (juillet 1932)
104 ante, ni petit nègre, ni bêtifiante, d’une grande force d’expression concrète. Le petit chien Botte raconte ses journées, « d
50 1932, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Principe d’une politique du pessimisme actif (novembre 1932)
105 is nous ne pouvons en tirer argument, comme d’une force à notre disposition ; elle survient, et c’est alors un ordre que nous
106 ). — Pauvre type ! Peut-être aurai-je pourtant la force d’avoir pitié de toi, quand tu grinceras des dents sous le genou de c
51 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). À prendre ou à tuer (décembre 1932)
107 s le désordre régnant, nous détestons de toute la force de notre âme : la primauté du matériel. Comment penser — si « penser 
108 ainsi désignent-ils la notion de personne ! — aux forces politiques et historiques qui selon eux déterminent entièrement le de
109 olutionnaire. Mais c’est de la mythomanie ; les «  Forces économiques », dont ils parlent avec tremblement, n’existent pas. Ell
110 les faits autrement que par une suite de coups de force , d’actes créateurs, — révolutionnant le déterminisme rigoureux de la
111 au, Combat, Esprit, travaillent dans la ligne des forces révolutionnaires profondes de la France. Cette révolte de la personne
112 tent : il n’y a rien d’autre à attendre que cette force surhumaine d’entrer dans l’Ordre de la Pauvreté, qui vaincra toutes l
113 les pays latins de l’Amérique, cette « troisième force  », anticapitaliste et non marxiste surgit, s’affirme. 19. Toute solu
52 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Cahier de revendications [Présentation] (décembre 1932)
114 tre, dans leur diversité, les premières lignes de force d’une nouvelle révolution française. Leur anticapitalisme n’est pas c
53 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Un soir à Vienne avec Gérard
115 à l’évocation d’un amour tragiquement mêlé à des forces inconnues et menaçantes. Mais la musique est si légère, la voix de la
54 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
116 ment les idées. C’est un attendrissement plein de force et de dignité. Alors si l’on est quelques-uns, on se met à chanter de
117 squ’il veut les connaître et les posséder dans sa force . Car la lenteur est chose souveraine, — elle seule domine l’amour. Le
55 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
118 — cette race désarmée qui ne subsiste que par la force d’une vertu sans égale, sans espoir —, péril pour le monde ! Fable én
56 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Appendice. Les Soirées du Brambilla-Club, (1930)
119 trouva aux portes de Naples, d’où il n’eut que la force de regagner son logis. Comme il allait y pénétrer, il aperçut auprès
57 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
120 — cette race désarmée qui ne subsiste que par la force d’une vertu sans égale, sans espoir —, péril pour le monde ! Fable én
58 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
121 ment les idées. C’est un attendrissement plein de force et de dignité. Alors si l’on est quelques-uns, on se met à chanter de
122 squ’il veut les connaître et les posséder dans sa force . Car la lenteur est chose souveraine, — elle seule domine l’amour. Le
59 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Quand je me souviens — C’est l’Europe
123 dès lors qu’il l’a mis en question et qu’il nous force au réalisme à sa manière, le charme est détruit dans nos vies. Nous s
124 on peut tuer, mais qu’on ne peut conquérir par la force , et qui vaut plus, insondablement plus que tout ce que peuvent rafler
125 t chaque être présent questionnait, répondait. La force était au secret de nos vies, nouée parfois dans une rancune obscure,
126 la plus tenace, il nous réduisait au silence. La force était chanson fredonnée sur le seuil, au matin d’une journée qui se l
127 d’une journée qui se liait aux autres… (Quand ta force devient visible, c’est comme le sang, c’est que tu es blessé, ta vie
128 sang, c’est que tu es blessé, ta vie s’en va.) La force était mémoire et allusion. Elle était ce vieil arbre tenace. Elle éta
129 premier devoir d’une réserve est de maintenir ses forces intactes et alertées. Intacts nous le sommes, relativement. Alertés,
60 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — II
130 absurde, et nous les subissons d’abord comme une force tout étrangère. Pourtant, ils nous rapportent à quelque chose en nous
61 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — III
131 ordonnance émanée de ce Conseil ne peut acquérir force de loi, avant d’avoir été soumise à l’examen d’un Comité composé du C
62 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — VIII
132 bre que s’il possède et maîtrise d’abord, dans la force et la grâce du terme, la liberté de l’expression. e. Voir Les Méfa
63 1933, Foi et Vie, articles (1928–1977). « Histoires du monde, s’il vous plaît ! » (janvier 1933)
133 journée a senti peser sur son œuvre la menace des forces terribles déchaînées dans le monde contemporain voit bien que la ques
64 1933, Esprit, articles (1932–1962). Protestants (mars 1933)
134 tive, mais ce n’est pas sans avoir reconnu que sa force persuasive vient de ce que seul, aujourd’hui, il prétend résoudre cet
65 1933, Esprit, articles (1932–1962). Comment rompre ? (mars 1933)
135 liser, de négliger. Il n’y a pas, en vérité, de «  forces chrétiennes » spécifiques constituées, existant en elles-mêmes, qui a
136 exemple, dégager de leurs complicités avec les «  forces du monde ». Le chrétien ne connaît pas d’autre force réelle que celle
137 es du monde ». Le chrétien ne connaît pas d’autre force réelle que celle de la foi. Or cette unique force ne lui appartient p
138 force réelle que celle de la foi. Or cette unique force ne lui appartient pas ; tout au plus le saisit-elle, d’une manière im
139 ’il le fonde, c’est en réalité sur une tout autre force que celle de la foi. Ce peut être sur une éthique de puissance et de
140 rétienne de la foi. La foi, pour elles, est une «  force  » que l’homme peut se procurer, apprivoiser, réglementer, administrer
141 réglementer, administrer dans la durée. C’est une force que l’Église aurait, une fois pour toutes. Et cette possession serait
142 en le sanctionnant naguère, elle a perdu la seule force qui le dominait. « Car le péché n’est pas le dérèglement de la chair
143 er notre christianisme contre le monde, comme une force positive contre une force de même ordre. Assez de cette « politique c
144 tre le monde, comme une force positive contre une force de même ordre. Assez de cette « politique chrétienne » où l’on embarq
145 e seule Rupture effective surpasse absolument nos forces , en même temps qu’elle en exige tout : c’est la conversion. 1. L’Ég
66 1933, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Solutions pratiques ? (mars 1933)
146 emande pas d’abord un programme, mais d’abord une force . On peut affirmer sans crainte d’erreur une telle maxime : tout l’Éva
147 tout l’Évangile la confirme et l’illustre. Or, la force , pour le chrétien, quelle est-elle ? Il se trouve que nul homme n’est
148 ns, faire naître le besoin et la soif d’une telle force . Et voilà bien la seule acception chrétienne du mot « positif ». Pour
149 d enfin responsables dans l’obéissance à la seule force nécessaire ; tout ce qui leur fiche un désespoir pour une fois réel ;
150 tions pratiques », car la foi est précisément une force qui se manifeste par des ordres personnels, et ces ordres sont pratiq
151 rien, — puisque la foi, précisément, c’est cette force qui me dit : « Tu dois, ici et maintenant. » — Mieux vaudrait cent-mi
152 , en principe. Il ne peut que renvoyer à la seule force d’où provient l’ordre véritable. La décision éthique est toujours cho
67 1933, Le Semeur, articles (1933–1949). Humanisme et christianisme (mars 1933)
153 ur la croyance au salut de l’homme par les seules forces humaines. Croyance qui s’oppose rigoureusement au christianisme, s’il
154 tout la croyance au salut de l’homme par la seule force de Dieu, — par la foi. Dans les deux cas, marquons-le bien, il s’agit
155 qui les dispense de mettre en œuvre toutes leurs forces humaines. Ils les accusent de faire appel à une Volonté dont l’opérat
68 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). La Légion étrangère soviétique (juin 1933)
156 t précis de l’histoire où l’esprit doit entrer en force dans un monde abandonné depuis des siècles à l’oppression des détermi
157 et du suicide. La plupart de ces fabricants de «  forces économiques » sont conscients de leur démission spirituelle. D’où la
69 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Spirituel d’abord (juillet 1933)
158 créateur de rapports nouveaux dans la société, de forces sociales nouvelles. Le spirituel, c’est le mouvement, c’est le pouvoi
159 ouve l’argent pour payer les soldats. Mais que la force spirituelle fasse défaut, l’armée ne sera plus une arme entre ses mai
160 er, et c’est elle qui vaincra sans coup férir une force brutale dont le « pouvoir » ne sait que faire. Mais, dira-t-on, que s
161 ns acquises, ou encore de vouloir « détourner les forces prolétariennes », — ils savent peut-être ce qu’ils disent, mais sûrem
70 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Pourquoi ils sont socialistes (juillet 1933)
162 notaire. Ils souffrent de l’injustice, mais sans force pour concevoir l’ordre. Ni l’infamie, ni l’utopie ! disent-ils. Enten
71 1933, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le Deuxième Jour de la Création, par Ilya Ehrenbourg (décembre 1933)
163 même en Russie, ne sont rien sans la mystique. La force et le charme de ce roman sont ceux mêmes d’une jeunesse fruste, innoc
72 1934, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Grammaire de la personne (janvier 1934)
164 e de toute association humaine : on s’unit par la force d’un principe transcendant, — et tant qu’il règne on peut mépriser la
165 puis vient un temps où l’on se lasse d’obéir à la force vivante, — et l’on institue la police pour soutenir un corps social q
166 enfin la police décrète qu’elle est elle-même la force véritable. Mais elle ne règne plus que sur des automates. ⁂ Les parti
73 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Destin du siècle ou vocation personnelle ? (février 1934)
167 le garde chevillé au cœur le besoin d’obéir à des forces invisibles et de leur rendre un culte de latrie. Tous, nous servons c
168 le. Sans eux, les partis politiques seraient sans force , les luttes sociales perdraient beaucoup de leur violence. Sans eux,
74 1934, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Communauté révolutionnaire (février 1934)
169 té avec le principe de tout conflit, et sont sans forces contre les conflits qui surgissent. Elles essaient alors de déshumani
170 t des aptitudes différentes, les composent en une force nouvelle. L’homme n’est humain que lorsqu’il manifeste sa raison d’êt
75 1934, Présence, articles (1932–1946). L’œuvre et la mort d’Arnaud Dandieu (1934)
171 ais sont des ordonnateurs, solidement humains. Sa force était réelle, et peu démonstrative. Car la tension d’un esprit créate
76 1934, Articles divers (1932-1935). La Révolution nécessaire, par Arnaud Dandieu et Robert Aron (juin 1934)
172 utre révolution que la révolution matérialiste, à force d’autre part, de faire sur l’esprit le contresens habituel qui le réd
173 dre son pouvoir, lui permet de rallier toutes ses forces psychologiques ou physiques, dans un souci de conservation et d’expan
77 1934, Articles divers (1932-1935). Où sont les jeunes protestants ? Remarques sur le protestantisme et les doctrines politiques (juillet-août 1934)
174 trine pessimiste, une politique de la camisole de force . Tel qu’il devrait être : c’est la conception révolutionnaire, ou dy
175 la première fois l’existence de cette « troisième force  », non marxiste et anticapitaliste, qui depuis lors s’est précisée et
176 aux racines du mal qu’ils s’attaquent. D’où leur force d’entraînement lente et profonde, dont les effets se manifesteront de
78 1934, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Éditorial (juillet 1934)
177 s, quand un théologien fidèle vient rappeler avec force l’exigence évangélique de la mort à soi-même, vient définir à nouveau
178 et qui définissent volontiers l’Église comme une force au service de la civilisation, s’étonner des rudesses de ce théologie
179 nous disposons pour aborder de si grands sujets, force nous est de condenser, de couper court à des développements qui parfo
79 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Nécessité de Kierkegaard (août 1934)
180 Et celui qui recourt à son moi révolté contre les forces d’anéantissement, s’appuie sur le néant et précipite sa propre ruine.
80 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Kasimir Edschmid, Destin allemand (octobre 1934)
181 ne, pour laquelle ils se sont battus, n’a plus la force d’utiliser leurs énergies, leurs vocations humaines. L’un d’eux est a
182 agique de l’Allemagne actuelle, que son destin la force à n’envisager plus le sort de l’homme que sous l’aspect du sort de la
81 1934, Le Semeur, articles (1933–1949). Sur la méthode de M. Goguel (novembre 1934)
183 les postulats critiques de l’auteur n’ont aucune force de contrainte. C’est l’Écriture et le dogme qui les jugent, et non l’
82 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Une histoire de la Réforme en France (15 décembre 1934)
184 1934)h Certes, la grandeur d’une Église et sa force ne résident pas dans son histoire, mais dans sa vérité, c’est-à-dire
185 ’est-à-dire dans l’objet de sa foi. Mais de cette force et de cette grandeur il est permis de rechercher les témoignages dans
186 r et professeur de théologie, a réussi le tour de force de parler de la Réforme d’une manière si objective, si impartiale, si
83 1934, Esprit, articles (1932–1962). Définition de la personne (décembre 1934)
187 nstatons dans l’histoire, font figure de coups de force contre toute raison et causalité claire. Ils sont là en dépit de la f
188 ir dans sa précieuse intégrité. Orgueilleux de sa force , il refuse de l’exercer, de l’engager dans des limites objectives. Il
84 1934, Politique de la personne. Introduction — Le vrai pouvoir des intellectuels et son usage
189 libérale ne sait plus honorer l’esprit qui fit sa force . Elle cherche à compenser par un praticisme tardif l’abstraction touj
85 1934, Politique de la personne. Introduction — En dernier ressort
190 emps dans l’effort périlleux de le lui imposer de force . On a vu de ces fous : mais ils n’ont triomphé que par l’abdication d
86 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Destin du siècle ou vocation personnelle ?
191 le garde chevillé au cœur le besoin d’obéir à des forces invisibles et de leur rendre un culte de latrie. Tous, nous servons c
192 le. Sans eux, les partis politiques seraient sans force , les luttes sociales perdraient beaucoup de leur violence. Sans eux,
87 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Personne ou individu ? (D’après une discussion)
193 e qui fond sur lui, puissance trop forte pour ses forces , et qui l’entraînera dans une aventure impossible, peut-être même mor
194 crifient à la tâche qui leur est assignée par une force pour eux insondable, et qu’ils ne sauraient qualifier. Si quelqu’un v
195 deviennent forcément inopérantes. Réponse. — La force de cette objection réside dans une vue rationaliste du monde. Dans la
88 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Précédence ou primauté de l’économique dans le marxisme ? (Introduction à un débat dans un cercle privé)
196 ant d’autres parties de la doctrine. Car toute la force de propagande du marxisme-léninisme réside dans la cohérence de ses a
197 l’on veut, sauf une doctrine marxiste cohérente. Force nous est donc de partir du marxisme « moyen », théorique et vulgarisé
89 1934, Politique de la personne. Principes d’une politique du pessimisme actif — Ni ange ni bête : ni gauche ni droite (Fondements théologiques d’une action politique)
198 trine pessimiste, une politique de la camisole de force . Tel qu’il devrait être : c’est la conception révolutionnaire, ou dy
90 1934, Politique de la personne. Principes d’une politique du pessimisme actif — Sur la devise du Taciturne
199 is nous ne pouvons en tirer argument, comme d’une force à notre disposition ; elle survient, et c’est alors un ordre que nous
91 1934, Politique de la personne. Idoles — Comment rompre ?
200 liser, de négliger. Il n’y a pas, en vérité, de «  forces chrétiennes » spécifiques, constituées, existant en elles-mêmes, qui
201 exemple, dégager de leurs complicités avec les «  forces du monde ». Le chrétien ne connaît pas d’autre force réelle que celle
202 es du monde ». Le chrétien ne connaît pas d’autre force réelle que celle de la foi. Or cette unique force ne lui appartient p
203 force réelle que celle de la foi. Or cette unique force ne lui appartient pas ; tout au plus le saisit-elle, d’une manière im
204 ’il le fonde, c’est en réalité sur une tout autre force que celle de la foi. Ce peut être sur une éthique de puissance et de
205 rétienne de la foi. La foi, pour elles, est une «  force  » que l’homme peut se procurer, apprivoiser, réglementer, administrer
206 réglementer, administrer dans la durée. C’est une force que l’Église aurait, une fois pour toutes. Et cette possession serait
207 en le sanctionnant naguère, elle a perdu la seule force qui le dominait. « Car le péché n’est pas le dérèglement de la chair
208 er notre christianisme contre le monde, comme une force positive contre une force de même ordre. Assez de cette « politique c
209 tre le monde, comme une force positive contre une force de même ordre. Assez de cette « politique chrétienne » où l’on embarq
210 e seule Rupture effective surpasse absolument nos forces , en même temps qu’elle en exige tout : c’est la conversion. 30. La
92 1934, Politique de la personne. Idoles — Humanisme et christianisme
211 ur la croyance au salut de l’homme par les seules forces humaines. Croyance qui s’oppose rigoureusement au christianisme, s’il
212 tout la croyance au salut de l’homme par la seule force de Dieu, — par la foi. Dans les deux cas, marquons-le bien, il s’agit
213 qui les dispense de mettre en œuvre toutes leurs forces humaines. Ils les accusent de faire appel à une Volonté dont l’opérat
93 1934, Politique de la personne. Idoles — Fascisme
214 r du fascisme, c’est d’avoir voulu étendre par la force , à tous les domaines de la vie, un principe de cohérence étroit, pauv
215 fascisme en tant que méthode d’extension, par la force , d’un principe de soi sans puissance : c’est le mot allemand Gleichsc
216 ng — mise au pas — qui justifia tous les coups de force hitlériens. Les hérauts de Hitler ou de Mussolini, après ceux de Léni
217 se au pas », une inversion du spirituel soumis de force à la raison d’État ? C’est bien déjà la folie unitaire, le mal fascis
94 1934, Politique de la personne. Problèmes de la révolution personnaliste — D’un Cahier de revendications
218 tre, dans leur diversité, les premières lignes de force d’une nouvelle révolution française. Leur anticapitalisme n’est pas c
219 s le désordre régnant, nous détestons de toute la force de notre être : la primauté du matériel. Comment penser — si « pense
220 ainsi désignent-ils la notion de personne ! — aux forces politiques et historiques qui selon eux déterminent entièrement le de
221 olutionnaire. Mais c’est de la mythomanie : les «  Forces économiques », dont ils parlent avec tremblement, n’existent pas. Ell
222 les faits autrement que par une suite de coups de force , d’actes créateurs, — révolutionnant le déterminisme rigoureux de la
223 re nouveau, Esprit, travaillent dans la ligne des forces révolutionnaires profondes de la France. Cette révolte de la personne
224 tent : il n’y a rien d’autre à attendre que cette force surhumaine d’entrer dans l’Ordre de la Pauvreté, qui vaincra toutes l
95 1934, Politique de la personne. Problèmes de la révolution personnaliste — Communauté révolutionnaire
225 té avec le principe de tout conflit, et sont sans forces contre les conflits qui surgissent. Elles essaient alors de déshumani
226 t des aptitudes différentes, les composent en une force nouvelle. L’homme n’est humain que lorsqu’il manifeste sa raison d’êt
96 1934, Politique de la personne. Problèmes de la révolution personnaliste — Triomphe de la Personne, (Aphorismes)
227 i-même. J’appelle ce témoignage irrévocable de ma force contre ma faiblesse. Misère de l’homme, qu’il ait besoin de fomenter
228 t besoin de fomenter contre lui-même les coups de force de l’histoire ! Folies J’ai parlé plusieurs fois de « folies »
229 ise à ceux qui auront gardé la foi. On a perdu la force de croire, mais on voudrait que la félicité subsiste. Bien plus, on l
230 naliste. Cette jeunesse est pauvre par goût de la force et du risque. Elle rit bien. Elle n’a pas ce sérieux engourdi des gen
231 t, elles veulent durer, elles se défendent par la force , et ce sont elles qui provoquent les désordres et peignent en rouge l
232 se suicider. Le croyant au contraire trouvera des forces infinies dans la foi qu’il aura au but — au but caché derrière sa mor
97 1934, Politique de la personne. Problèmes de la révolution personnaliste — Tactique personnaliste
233 erreur commune, ils nous reprochent d’être sans «  force  » au service de nos vérités. (Ils disent alors : de nos rêveries.) Il
234 nos rêveries.) Ils ne conçoivent en effet d’autre force que la passion électorale. Si nous briguions leurs avantages, nous se
235 e. Pouvoir de la doctrine Nous disons que la force , l’autorité valable et le pouvoir sont l’apanage de la personne, en f
236 et non du nombre. On s’imagine volontiers que la force , c’est la police, l’armée et la colère des masses. Mais qui dirige la
237 du régime parlementaire avait disparu, et que la force « spirituelle » — par opposition à la force matérielle — était passée
238 ue la force « spirituelle » — par opposition à la force matérielle — était passée du côté hitlérien. On pourrait sans difficu
239 de garage qui conduisent à l’État totalitaire. La force véritable d’un groupe restreint numériquement réside tout entière dan
240 calmes parmi les foules affolées, à l’heure où la force efficace n’est plus celle des fusils — qui partent tout seuls et dans
98 1934, Politique de la personne. Appendice — Groupements personnalistes
241 la première fois l’existence de cette « troisième force  », non marxiste et anticapitaliste, qui depuis lors s’est précisée et
242 aux racines du mal qu’ils s’attaquent. D’où leur force d’entraînement lente et profonde, dont les effets se manifesteront de
243 e bien pensante… Il faut citer enfin la Troisième Force , mouvement d’action né de la doctrine d’ Esprit , mais qui n’a pas ta
99 1934, Politique de la personne. Appendice —  La Révolution nécessaire
244 utre révolution que la révolution matérialiste, à force d’autre part, de faire sur l’esprit le contresens habituel qui le réd
245 dre son pouvoir, lui permet de rallier toutes ses forces psychologiques ou physiques, dans un souci de conservation et d’expan
100 1934, Articles divers (1932-1935). Carl Koch, Søren Kierkegaard (1934)
246 ent de la tâche à laquelle il a consacré toute sa force intellectuelle et toute son œuvre… S’il ne meurt pas, dit-il, il devr
247 ffaiblie ; au contraire, sa mort lui assurera une force nouvelle ; et, pense-t-il, la victoire. » i. Préface à Søren Kierkeg