1
: je ne sais s’il faut en voir la raison dans la
force
de la personnalité révélée ou dans la noblesse de sa soumission. Péri
2
ne l’avenir le plus proche. Il n’y a pas même des
forces
endormies dans l’âme russe : mais des possibilités, à chaque instant,
3
as. Mais ses personnages le suggèrent de toute la
force
du trouble qu’ils créent en nous : Markovitch par exemple, ou Sémyono
4
s. Mais c’est pour affirmer avec d’autant plus de
force
que « en situant tout le devoir chrétien dans l’accomplissement scrup
5
Terrible aveu d’impuissance, il n’a plus même la
force
de l’hypocrisie. Isolé dans un hôtel perdu, avec son corps qui se sou
6
e plus effrayants. Ah ! Seigneur, donnez-nous la
force
et le courage de contempler nos corps et nos cœurs sans dégoût implo
7
utile et beau. Or « la grande ville, phénomène de
force
en mouvement, est aujourd’hui une catastrophe menaçante pour n’avoir
8
i nous accordons voix dans le débat d’écrire, aux
forces
les plus secrètes de notre être comme aux calculs les plus rusés. Nou
9
is je le sens très bien ! je sens très bien cette
force
— ici, je tape du pied —, ces désirs, ce corps… J’ai un passé à moi,
10
ieu, des amis, ce tic. Mais encore, tant d’autres
forces
et tant d’autres faiblesses, tant d’autres désirs contradictoires ; a
11
emps que je le découvrais, dans tout mon être une
force
aveugle de violence s’était levée. Ce fut elle qui m’entraîna sur les
12
e ne se distingue plus de l’animal. Louée soit ma
force
et tout ce qui l’exalte, et tout ce qui la dompte, tout ce qui sourd
13
cer dans le sens de ma vie ; de rendre toutes mes
forces
complices de mon destin. D’abord donc, choisir Mes instincts, ensuite
14
moi taisent leur protestation, étouffées par des
forces
qui se lèvent. Car telle est la vertu de ce livre, qu’on l’éprouve d’
15
nt il manifeste avec une magnifique insolence les
forces
créatrices, ne vaut-elle pas d’être élevée en témoignage pour notre e
16
solution aussi ? Plutôt que d’oublier de vivre à
force
d’y vouloir trouver un sens, ne vaudrait-il pas autant s’abandonner p
17
vaudrait-il pas autant s’abandonner parfois à ces
forces
obscures qui nous replacent dans l’intelligence de l’instinct univers
18
près de nous, érigeait l’image de la lutte et des
forces
humaines, et rendait sous des coups un son qui nous évoqua les rumeur
19
ir de se sentir engagé dans un système d’ondes de
forces
qui tisse la nuit vibrante, intérêts, politesses, politiques, regards
20
le personnage à douter du sens de sa vie) et les
forces
centripètes l’emportent peu à peu, une aspiration vers le bas produit
21
œuvre sincère est celle qui est douée d’assez de
force
pour donner de la réalité à l’illusion. (Max Jacob.) Un rôle ? Oui. M
22
proscrits. On espère bien convertir de gré ou de
force
tous ceux qui resteront « Les enfants seront du moins catholiques, si
23
sion secrètement attirante ; et je pensais que la
force
de mon désir était telle que vous en éprouviez vaguement la menace. J
24
s voyageurs s’inquiéter. Bientôt on m’entraîna de
force
sur un trottoir roulant qui me remonta dans la rue. La fraîcheur de l
25
nous portant dans nos actions à la limite de nos
forces
, notre joie parmi vous fut une très grande joie. Saint-John Perse. N
26
; nous cherchions cette Révolution de toutes nos
forces
et séductions, comme on cherche cette femme à travers toutes les femm
27
é ? Allons-nous assister à un regroupement de ses
forces
créatrices ? La question est peut-être prématurée. Mais le seul fait
28
ne certaine résistance est nécessaire pour que la
force
se développe. N’était certain petit plaisir d’impertinence, je me fus
29
stes d’Arthur, le roman vit et nous touche par la
force
de ce tourment ou de ce sauvage égoïsme ; mais qu’elle s’acharne sur
30
sa drôlerie, son aisance. Vous accordez que s’il
force
un peu la dose de fantaisie, c’est plutôt par excès de facilité que p
31
« purement gratuit ». C’est de la littérature. À
force
d’avoir mérité ces épithètes, pour nous laudatives, vous vous étonnez
32
anisation générale de la vie mondiale. Toutes les
forces
du temps y concourent obscurément ; et, pour peu que cela continue, p
33
nisme de la machine, méconnaissance glorieuse des
forces
spirituelles, le tout agrémenté d’humour et exposé avec un simplisme
34
si, détournant de l’essentiel une grande part des
forces
humaines, il travaille contre l’Esprit. Rien n’est gratuit. Nous payo
35
, en l’acquérant, par l’effort de l’acquérir, les
forces
mêmes qui nous la firent désirer. 2° Accepter l’esprit, et ses condi
36
aux yeux du monde ; la proie d’on ne sait quelles
forces
occultes sans doute dangereuses, puisqu’elles les rendent inutilisabl
37
à l’évocation d’un amour tragiquement mêlé à des
forces
inconnues et menaçantes. Mais la musique est si légère, la voix de la
38
voit s’affronter en quelques hommes d’action les
forces
caractéristiques du temps — argent, races — et ses rares passions, qu
39
reux. Mais qu’elles s’appliquent à distinguer les
forces
déterminantes de l’heure, à les exprimer en un tel drame, et voici An
40
sécrétion socialiste qui a été établi par coup de
force
, que les libéraux ont admis, conformément à leurs maximes, et toléré
41
n de droit. Certains, en effet, tirent toute leur
force
dans les discussions de la tranquillité avec laquelle ils brouillent
42
d’un collège ont été frappés de constater que la
force
et l’originalité de leur jugement sont en raison inverse du nombre d’
43
ne le nie pas. Mais du point de vue de la vérité,
force
nous est de reconnaître que notre dilemme subsiste dans son intégrité
44
seigne à connaître, elle constitue la plus grande
force
antireligieuse de ce temps. L’instruction religieuse qui prend les en
45
Pas moins ! Elle est destinée à légitimer par la
force
de l’inertie et à perpétuer mécaniquement tout ce qui est depuis Numa
46
et non pas réactionnaire, non, même pas. Car les
forces
de réaction collaborent à leur manière au progrès, elles corrigent, s
47
quoi présentement nous usons le plus clair de nos
forces
, — le Poète dira un mot, ou bien fera un acte, et ces peuples de somn
48
anarchiste s’il défend son opinion de toutes ses
forces
. Mais c’est un anarchiste de la mauvaise espèce, un anarchiste embrig
49
ysiques, intellectuelles et mystiques. Toute leur
force
vient du yoga. Et tout le yoga repose sur la concentration. En vérité
50
oga repose sur la concentration. En vérité, toute
force
résulte d’une concentration, dans quelque domaine que ce soit. Si l’O
51
r éclatante de l’amour… Que dirons-nous ?… Par la
force
des choses et de l’Esprit, l’homme sera-t-il sauvé de sa folie démocr
52
’accord avec l’ordre naturel. La culture de notre
force
de pensée nous rendrait une liberté sans laquelle nos efforts restero
53
écrétion socialiste, qui a été établi par coup de
force
, que les libéraux ont admis, conformément à leurs maximes, et toléré
54
n de droit. Certains, en effet, tirent toute leur
force
dans les discussions de la tranquillité avec laquelle ils brouillent
55
d’un collège ont été frappés de constater que la
force
et l’originalité de leur jugement sont en raison inverse du nombre d’
56
ne le nie pas. Mais du point de vue de la vérité,
force
nous est de reconnaître que notre dilemme subsiste dans son intégrité
57
seigne à connaître, elle constitue la plus grande
force
antireligieuse de ce temps. L’instruction religieuse qui prend les en
58
Pas moins ! Elle est destinée à légitimer par la
force
de l’inertie et à perpétuer mécaniquement tout ce qui est depuis Numa
59
et non pas réactionnaire, non, même pas. Car les
forces
de réaction collaborent à leur manière au progrès, elles corrigent, s
60
quoi présentement nous usons le plus clair de nos
forces
— le Poète dira un mot, ou bien fera un acte, et ces peuples de somna
61
anarchiste s’il défend son opinion de toutes ses
forces
. Mais c’est un anarchiste de la mauvaise espèce, un anarchiste embrig
62
ysiques, intellectuelles et mystiques. Toute leur
force
vient du yoga. Et tout le yoga repose sur la concentration. En vérité
63
oga repose sur la concentration. En vérité, toute
force
résulte d’une concentration, dans quelque domaine que ce soit. Si l’O
64
r éclatante de l’amour… Que dirons-nous ?… Par la
force
des choses et de l’Esprit, l’homme sera-t-il sauvé de sa folie démocr
65
’accord avec l’ordre naturel. La culture de notre
force
de pensée nous rendrait une liberté sans laquelle nos efforts restero
66
e, dans laquelle l’âme, agissant à la façon d’une
force
physique, déforme et recrée le réel à son gré. Seule compte la réalit
67
nvisager ce problème dans toute son ampleur et sa
force
. » Ainsi Beausire nous montre un Barrès tout crispé sur quelques cert
68
trouva aux portes de Naples, d’où il n’eut que la
force
de regagner son logis. Comme il allait y pénétrer, il aperçut auprès
69
. Mais M. Nizan a trop de préjugés pour sentir la
force
neuve perpétuellement de la vérité religieuse. Il parle des religions
70
roit du roman où l’auteur intervient visiblement,
force
les faits, agit comme un « moraliste » désireux de justifier une thès
71
é. Personne, peut-être, n’a répété avec autant de
force
que Baring le fameux, l’irrépressible argument du bonheur, fondement
72
e et surhumaine fatalité (Byron), ou « la secrète
force
des choses » (Shelley), ou encore (Wordsworth) « les types et les sym
73
l’âme qu’elle révèle. Une âme qui sent tout avec
force
et délicatesse, éprouve tous les penchants humains, s’y soustrait qua
74
fermement dans sa sphère actuelle, enrichi par la
force
de la mort. Tout était merveilleux, la mort, lui-même, la terre, les
75
tout, le sens de la pauvreté ? Qu’un Kagawa nous
force
à méditer chrétiennement le fait de la misère humaine, — cela ne saur
76
ques… Pareille modestie est, d’ailleurs, signe de
force
: les critiques auxquels il adressa les lettres reproduites dans ce r
77
oti appartient à ce pays de Saintonge, qui, si la
force
de l’unité française n’avait été irrésistible, avait ce qu’il fallait
78
u sentiment, et, dans leur tumulte intérieur, les
forces
vives de l’être ont déchiré leur enveloppe, les âmes se sont ouvertes
79
ssiteux — que son œuvre entre en action parmi les
forces
spirituelles qui orientent l’Europe d’aujourd’hui. La France ne l’ign
80
Christ et l’âme du monde — mais bien plutôt qu’à
force
d’approfondir leur domaine propre, il les mine et les ruine intérieur
81
et que l’amour ou la pitié essaient sur eux leurs
forces
. Le monde est habité par des êtres dont le « bonheur » consiste à ne
82
estants montrent de préférence la famille dans sa
force
de conservation morale, alors que le catholique Mauriac s’attarde au
83
ssaire, aujourd’hui, de confesser. Aussi bien, la
force
qui nous est promise doit-elle nous rendre ce courage léger. Le mo
84
rend inutile la grâce ? Il y va pourtant de notre
force
de conquête. Que nous le voulions ou non, en fait, sinon toujours en
85
e certains, déjà, disent banale, pour lui ôter sa
force
, je le crains. ⁂ Le puritanisme, expression d’une doctrine héroïque,
86
une puissance décuplée, excessive, et qui, par la
force
des choses, tournerait bientôt en révolte, en insolence, en démence :
87
réveil de la foi, ne peut manquer de libérer des
forces
créatrices. Or les temps vont nous y contraindre. Que rien ne soit p
88
st enfin rejoint dans la pleine possession de ses
forces
et l’assurance du regard. L’âme, purifiée de sa « vieille dépouille »
89
mpagne sans trêve, et c’est d’elle qu’il tire ses
forces
, toujours renouvelées. Mais il y faut une prudence peu commune, et mê
90
is, qu’à ce tempérament démoniaque l’on enlève la
force
plus grande encore du caractère, et voici la confession éruptive : le
91
même violence, — celle dont il est écrit qu’elle
force
les portes du Royaume des Cieux. Il reste que les temps nous pressent
92
uvres que nous aimons de témoigner d’une certaine
force
de révolte. Notre premier mouvement nous porterait vers Rimbaud, nous
93
oit pouvoir fabriquer son bonheur par ses propres
forces
, notre devoir est net : nous avons à défendre et attester les valeurs
94
es, où nous sommes peut-être seuls à connaître la
force
et la présence. Nous connaissons la vérité. Qu’elle soit tombée du ci
95
t de mensonges que de propositions. En vérité, la
force
de l’anti-révolution ne réside pas dans l’argumentation des philosoph
96
nonça l’essentielle férocité. Et l’on sait quelle
force
brutalement contraignante peut acquérir l’opinion, en Amérique par ex
97
t à nous précisément de préparer les voies que la
force
nouvelle, à leur défaut, devra créer par des percées brutales et dest
98
bourgeois prétend mensongèrement avoir vaincu. À
force
d’avoir ridiculisé et refoulé l’idée de violence physique, ils sont e
99
e par un principe spirituel capable de rendre une
force
offensive à cette personne humaine. Le choix des sujets abordés dans
100
n rénovatrice, une joie au sein de la douleur, la
force
de supporter des souffrances physiques, la force et la joie d’envisag
101
force de supporter des souffrances physiques, la
force
et la joie d’envisager la mort comme une transfiguration tragique, la
102
er la mort comme une transfiguration tragique, la
force
et la joie d’envisager la vie comme un combat perpétuel dont l’enjeu
103
cal constitue un progrès sur la libre-pensée : il
force
au choix, à la prise de conscience. La révolution menaçante viendra
104
ante, ni petit nègre, ni bêtifiante, d’une grande
force
d’expression concrète. Le petit chien Botte raconte ses journées, « d
105
is nous ne pouvons en tirer argument, comme d’une
force
à notre disposition ; elle survient, et c’est alors un ordre que nous
106
). — Pauvre type ! Peut-être aurai-je pourtant la
force
d’avoir pitié de toi, quand tu grinceras des dents sous le genou de c
107
s le désordre régnant, nous détestons de toute la
force
de notre âme : la primauté du matériel. Comment penser — si « penser
108
ainsi désignent-ils la notion de personne ! — aux
forces
politiques et historiques qui selon eux déterminent entièrement le de
109
olutionnaire. Mais c’est de la mythomanie ; les «
Forces
économiques », dont ils parlent avec tremblement, n’existent pas. Ell
110
les faits autrement que par une suite de coups de
force
, d’actes créateurs, — révolutionnant le déterminisme rigoureux de la
111
au, Combat, Esprit, travaillent dans la ligne des
forces
révolutionnaires profondes de la France. Cette révolte de la personne
112
tent : il n’y a rien d’autre à attendre que cette
force
surhumaine d’entrer dans l’Ordre de la Pauvreté, qui vaincra toutes l
113
les pays latins de l’Amérique, cette « troisième
force
», anticapitaliste et non marxiste surgit, s’affirme. 19. Toute solu
114
tre, dans leur diversité, les premières lignes de
force
d’une nouvelle révolution française. Leur anticapitalisme n’est pas c
115
à l’évocation d’un amour tragiquement mêlé à des
forces
inconnues et menaçantes. Mais la musique est si légère, la voix de la
116
ment les idées. C’est un attendrissement plein de
force
et de dignité. Alors si l’on est quelques-uns, on se met à chanter de
117
squ’il veut les connaître et les posséder dans sa
force
. Car la lenteur est chose souveraine, — elle seule domine l’amour. Le
118
— cette race désarmée qui ne subsiste que par la
force
d’une vertu sans égale, sans espoir —, péril pour le monde ! Fable én
119
trouva aux portes de Naples, d’où il n’eut que la
force
de regagner son logis. Comme il allait y pénétrer, il aperçut auprès
120
— cette race désarmée qui ne subsiste que par la
force
d’une vertu sans égale, sans espoir —, péril pour le monde ! Fable én
121
ment les idées. C’est un attendrissement plein de
force
et de dignité. Alors si l’on est quelques-uns, on se met à chanter de
122
squ’il veut les connaître et les posséder dans sa
force
. Car la lenteur est chose souveraine, — elle seule domine l’amour. Le
123
dès lors qu’il l’a mis en question et qu’il nous
force
au réalisme à sa manière, le charme est détruit dans nos vies. Nous s
124
on peut tuer, mais qu’on ne peut conquérir par la
force
, et qui vaut plus, insondablement plus que tout ce que peuvent rafler
125
t chaque être présent questionnait, répondait. La
force
était au secret de nos vies, nouée parfois dans une rancune obscure,
126
la plus tenace, il nous réduisait au silence. La
force
était chanson fredonnée sur le seuil, au matin d’une journée qui se l
127
d’une journée qui se liait aux autres… (Quand ta
force
devient visible, c’est comme le sang, c’est que tu es blessé, ta vie
128
sang, c’est que tu es blessé, ta vie s’en va.) La
force
était mémoire et allusion. Elle était ce vieil arbre tenace. Elle éta
129
premier devoir d’une réserve est de maintenir ses
forces
intactes et alertées. Intacts nous le sommes, relativement. Alertés,
130
absurde, et nous les subissons d’abord comme une
force
tout étrangère. Pourtant, ils nous rapportent à quelque chose en nous
131
ordonnance émanée de ce Conseil ne peut acquérir
force
de loi, avant d’avoir été soumise à l’examen d’un Comité composé du C
132
bre que s’il possède et maîtrise d’abord, dans la
force
et la grâce du terme, la liberté de l’expression. e. Voir Les Méfa
133
journée a senti peser sur son œuvre la menace des
forces
terribles déchaînées dans le monde contemporain voit bien que la ques
134
tive, mais ce n’est pas sans avoir reconnu que sa
force
persuasive vient de ce que seul, aujourd’hui, il prétend résoudre cet
135
liser, de négliger. Il n’y a pas, en vérité, de «
forces
chrétiennes » spécifiques constituées, existant en elles-mêmes, qui a
136
exemple, dégager de leurs complicités avec les «
forces
du monde ». Le chrétien ne connaît pas d’autre force réelle que celle
137
es du monde ». Le chrétien ne connaît pas d’autre
force
réelle que celle de la foi. Or cette unique force ne lui appartient p
138
force réelle que celle de la foi. Or cette unique
force
ne lui appartient pas ; tout au plus le saisit-elle, d’une manière im
139
’il le fonde, c’est en réalité sur une tout autre
force
que celle de la foi. Ce peut être sur une éthique de puissance et de
140
rétienne de la foi. La foi, pour elles, est une «
force
» que l’homme peut se procurer, apprivoiser, réglementer, administrer
141
réglementer, administrer dans la durée. C’est une
force
que l’Église aurait, une fois pour toutes. Et cette possession serait
142
en le sanctionnant naguère, elle a perdu la seule
force
qui le dominait. « Car le péché n’est pas le dérèglement de la chair
143
er notre christianisme contre le monde, comme une
force
positive contre une force de même ordre. Assez de cette « politique c
144
tre le monde, comme une force positive contre une
force
de même ordre. Assez de cette « politique chrétienne » où l’on embarq
145
e seule Rupture effective surpasse absolument nos
forces
, en même temps qu’elle en exige tout : c’est la conversion. 1. L’Ég
146
emande pas d’abord un programme, mais d’abord une
force
. On peut affirmer sans crainte d’erreur une telle maxime : tout l’Éva
147
tout l’Évangile la confirme et l’illustre. Or, la
force
, pour le chrétien, quelle est-elle ? Il se trouve que nul homme n’est
148
ns, faire naître le besoin et la soif d’une telle
force
. Et voilà bien la seule acception chrétienne du mot « positif ». Pour
149
d enfin responsables dans l’obéissance à la seule
force
nécessaire ; tout ce qui leur fiche un désespoir pour une fois réel ;
150
tions pratiques », car la foi est précisément une
force
qui se manifeste par des ordres personnels, et ces ordres sont pratiq
151
rien, — puisque la foi, précisément, c’est cette
force
qui me dit : « Tu dois, ici et maintenant. » — Mieux vaudrait cent-mi
152
, en principe. Il ne peut que renvoyer à la seule
force
d’où provient l’ordre véritable. La décision éthique est toujours cho
153
ur la croyance au salut de l’homme par les seules
forces
humaines. Croyance qui s’oppose rigoureusement au christianisme, s’il
154
tout la croyance au salut de l’homme par la seule
force
de Dieu, — par la foi. Dans les deux cas, marquons-le bien, il s’agit
155
qui les dispense de mettre en œuvre toutes leurs
forces
humaines. Ils les accusent de faire appel à une Volonté dont l’opérat
156
t précis de l’histoire où l’esprit doit entrer en
force
dans un monde abandonné depuis des siècles à l’oppression des détermi
157
et du suicide. La plupart de ces fabricants de «
forces
économiques » sont conscients de leur démission spirituelle. D’où la
158
créateur de rapports nouveaux dans la société, de
forces
sociales nouvelles. Le spirituel, c’est le mouvement, c’est le pouvoi
159
ouve l’argent pour payer les soldats. Mais que la
force
spirituelle fasse défaut, l’armée ne sera plus une arme entre ses mai
160
er, et c’est elle qui vaincra sans coup férir une
force
brutale dont le « pouvoir » ne sait que faire. Mais, dira-t-on, que s
161
ns acquises, ou encore de vouloir « détourner les
forces
prolétariennes », — ils savent peut-être ce qu’ils disent, mais sûrem
162
notaire. Ils souffrent de l’injustice, mais sans
force
pour concevoir l’ordre. Ni l’infamie, ni l’utopie ! disent-ils. Enten
163
même en Russie, ne sont rien sans la mystique. La
force
et le charme de ce roman sont ceux mêmes d’une jeunesse fruste, innoc
164
e de toute association humaine : on s’unit par la
force
d’un principe transcendant, — et tant qu’il règne on peut mépriser la
165
puis vient un temps où l’on se lasse d’obéir à la
force
vivante, — et l’on institue la police pour soutenir un corps social q
166
enfin la police décrète qu’elle est elle-même la
force
véritable. Mais elle ne règne plus que sur des automates. ⁂ Les parti
167
le garde chevillé au cœur le besoin d’obéir à des
forces
invisibles et de leur rendre un culte de latrie. Tous, nous servons c
168
le. Sans eux, les partis politiques seraient sans
force
, les luttes sociales perdraient beaucoup de leur violence. Sans eux,
169
té avec le principe de tout conflit, et sont sans
forces
contre les conflits qui surgissent. Elles essaient alors de déshumani
170
t des aptitudes différentes, les composent en une
force
nouvelle. L’homme n’est humain que lorsqu’il manifeste sa raison d’êt
171
ais sont des ordonnateurs, solidement humains. Sa
force
était réelle, et peu démonstrative. Car la tension d’un esprit créate
172
utre révolution que la révolution matérialiste, à
force
d’autre part, de faire sur l’esprit le contresens habituel qui le réd
173
dre son pouvoir, lui permet de rallier toutes ses
forces
psychologiques ou physiques, dans un souci de conservation et d’expan
174
trine pessimiste, une politique de la camisole de
force
. Tel qu’il devrait être : c’est la conception révolutionnaire, ou dy
175
la première fois l’existence de cette « troisième
force
», non marxiste et anticapitaliste, qui depuis lors s’est précisée et
176
aux racines du mal qu’ils s’attaquent. D’où leur
force
d’entraînement lente et profonde, dont les effets se manifesteront de
177
s, quand un théologien fidèle vient rappeler avec
force
l’exigence évangélique de la mort à soi-même, vient définir à nouveau
178
et qui définissent volontiers l’Église comme une
force
au service de la civilisation, s’étonner des rudesses de ce théologie
179
nous disposons pour aborder de si grands sujets,
force
nous est de condenser, de couper court à des développements qui parfo
180
Et celui qui recourt à son moi révolté contre les
forces
d’anéantissement, s’appuie sur le néant et précipite sa propre ruine.
181
ne, pour laquelle ils se sont battus, n’a plus la
force
d’utiliser leurs énergies, leurs vocations humaines. L’un d’eux est a
182
agique de l’Allemagne actuelle, que son destin la
force
à n’envisager plus le sort de l’homme que sous l’aspect du sort de la
183
les postulats critiques de l’auteur n’ont aucune
force
de contrainte. C’est l’Écriture et le dogme qui les jugent, et non l’
184
1934)h Certes, la grandeur d’une Église et sa
force
ne résident pas dans son histoire, mais dans sa vérité, c’est-à-dire
185
’est-à-dire dans l’objet de sa foi. Mais de cette
force
et de cette grandeur il est permis de rechercher les témoignages dans
186
r et professeur de théologie, a réussi le tour de
force
de parler de la Réforme d’une manière si objective, si impartiale, si
187
nstatons dans l’histoire, font figure de coups de
force
contre toute raison et causalité claire. Ils sont là en dépit de la f
188
ir dans sa précieuse intégrité. Orgueilleux de sa
force
, il refuse de l’exercer, de l’engager dans des limites objectives. Il
189
libérale ne sait plus honorer l’esprit qui fit sa
force
. Elle cherche à compenser par un praticisme tardif l’abstraction touj
190
emps dans l’effort périlleux de le lui imposer de
force
. On a vu de ces fous : mais ils n’ont triomphé que par l’abdication d
191
le garde chevillé au cœur le besoin d’obéir à des
forces
invisibles et de leur rendre un culte de latrie. Tous, nous servons c
192
le. Sans eux, les partis politiques seraient sans
force
, les luttes sociales perdraient beaucoup de leur violence. Sans eux,
193
e qui fond sur lui, puissance trop forte pour ses
forces
, et qui l’entraînera dans une aventure impossible, peut-être même mor
194
crifient à la tâche qui leur est assignée par une
force
pour eux insondable, et qu’ils ne sauraient qualifier. Si quelqu’un v
195
deviennent forcément inopérantes. Réponse. — La
force
de cette objection réside dans une vue rationaliste du monde. Dans la
196
ant d’autres parties de la doctrine. Car toute la
force
de propagande du marxisme-léninisme réside dans la cohérence de ses a
197
l’on veut, sauf une doctrine marxiste cohérente.
Force
nous est donc de partir du marxisme « moyen », théorique et vulgarisé
198
trine pessimiste, une politique de la camisole de
force
. Tel qu’il devrait être : c’est la conception révolutionnaire, ou dy
199
is nous ne pouvons en tirer argument, comme d’une
force
à notre disposition ; elle survient, et c’est alors un ordre que nous
200
liser, de négliger. Il n’y a pas, en vérité, de «
forces
chrétiennes » spécifiques, constituées, existant en elles-mêmes, qui
201
exemple, dégager de leurs complicités avec les «
forces
du monde ». Le chrétien ne connaît pas d’autre force réelle que celle
202
es du monde ». Le chrétien ne connaît pas d’autre
force
réelle que celle de la foi. Or cette unique force ne lui appartient p
203
force réelle que celle de la foi. Or cette unique
force
ne lui appartient pas ; tout au plus le saisit-elle, d’une manière im
204
’il le fonde, c’est en réalité sur une tout autre
force
que celle de la foi. Ce peut être sur une éthique de puissance et de
205
rétienne de la foi. La foi, pour elles, est une «
force
» que l’homme peut se procurer, apprivoiser, réglementer, administrer
206
réglementer, administrer dans la durée. C’est une
force
que l’Église aurait, une fois pour toutes. Et cette possession serait
207
en le sanctionnant naguère, elle a perdu la seule
force
qui le dominait. « Car le péché n’est pas le dérèglement de la chair
208
er notre christianisme contre le monde, comme une
force
positive contre une force de même ordre. Assez de cette « politique c
209
tre le monde, comme une force positive contre une
force
de même ordre. Assez de cette « politique chrétienne » où l’on embarq
210
e seule Rupture effective surpasse absolument nos
forces
, en même temps qu’elle en exige tout : c’est la conversion. 30. La
211
ur la croyance au salut de l’homme par les seules
forces
humaines. Croyance qui s’oppose rigoureusement au christianisme, s’il
212
tout la croyance au salut de l’homme par la seule
force
de Dieu, — par la foi. Dans les deux cas, marquons-le bien, il s’agit
213
qui les dispense de mettre en œuvre toutes leurs
forces
humaines. Ils les accusent de faire appel à une Volonté dont l’opérat
214
r du fascisme, c’est d’avoir voulu étendre par la
force
, à tous les domaines de la vie, un principe de cohérence étroit, pauv
215
fascisme en tant que méthode d’extension, par la
force
, d’un principe de soi sans puissance : c’est le mot allemand Gleichsc
216
ng — mise au pas — qui justifia tous les coups de
force
hitlériens. Les hérauts de Hitler ou de Mussolini, après ceux de Léni
217
se au pas », une inversion du spirituel soumis de
force
à la raison d’État ? C’est bien déjà la folie unitaire, le mal fascis
218
tre, dans leur diversité, les premières lignes de
force
d’une nouvelle révolution française. Leur anticapitalisme n’est pas c
219
s le désordre régnant, nous détestons de toute la
force
de notre être : la primauté du matériel. Comment penser — si « pense
220
ainsi désignent-ils la notion de personne ! — aux
forces
politiques et historiques qui selon eux déterminent entièrement le de
221
olutionnaire. Mais c’est de la mythomanie : les «
Forces
économiques », dont ils parlent avec tremblement, n’existent pas. Ell
222
les faits autrement que par une suite de coups de
force
, d’actes créateurs, — révolutionnant le déterminisme rigoureux de la
223
re nouveau, Esprit, travaillent dans la ligne des
forces
révolutionnaires profondes de la France. Cette révolte de la personne
224
tent : il n’y a rien d’autre à attendre que cette
force
surhumaine d’entrer dans l’Ordre de la Pauvreté, qui vaincra toutes l
225
té avec le principe de tout conflit, et sont sans
forces
contre les conflits qui surgissent. Elles essaient alors de déshumani
226
t des aptitudes différentes, les composent en une
force
nouvelle. L’homme n’est humain que lorsqu’il manifeste sa raison d’êt
227
i-même. J’appelle ce témoignage irrévocable de ma
force
contre ma faiblesse. Misère de l’homme, qu’il ait besoin de fomenter
228
t besoin de fomenter contre lui-même les coups de
force
de l’histoire ! Folies J’ai parlé plusieurs fois de « folies »
229
ise à ceux qui auront gardé la foi. On a perdu la
force
de croire, mais on voudrait que la félicité subsiste. Bien plus, on l
230
naliste. Cette jeunesse est pauvre par goût de la
force
et du risque. Elle rit bien. Elle n’a pas ce sérieux engourdi des gen
231
t, elles veulent durer, elles se défendent par la
force
, et ce sont elles qui provoquent les désordres et peignent en rouge l
232
se suicider. Le croyant au contraire trouvera des
forces
infinies dans la foi qu’il aura au but — au but caché derrière sa mor
233
erreur commune, ils nous reprochent d’être sans «
force
» au service de nos vérités. (Ils disent alors : de nos rêveries.) Il
234
nos rêveries.) Ils ne conçoivent en effet d’autre
force
que la passion électorale. Si nous briguions leurs avantages, nous se
235
e. Pouvoir de la doctrine Nous disons que la
force
, l’autorité valable et le pouvoir sont l’apanage de la personne, en f
236
et non du nombre. On s’imagine volontiers que la
force
, c’est la police, l’armée et la colère des masses. Mais qui dirige la
237
du régime parlementaire avait disparu, et que la
force
« spirituelle » — par opposition à la force matérielle — était passée
238
ue la force « spirituelle » — par opposition à la
force
matérielle — était passée du côté hitlérien. On pourrait sans difficu
239
de garage qui conduisent à l’État totalitaire. La
force
véritable d’un groupe restreint numériquement réside tout entière dan
240
calmes parmi les foules affolées, à l’heure où la
force
efficace n’est plus celle des fusils — qui partent tout seuls et dans
241
la première fois l’existence de cette « troisième
force
», non marxiste et anticapitaliste, qui depuis lors s’est précisée et
242
aux racines du mal qu’ils s’attaquent. D’où leur
force
d’entraînement lente et profonde, dont les effets se manifesteront de
243
e bien pensante… Il faut citer enfin la Troisième
Force
, mouvement d’action né de la doctrine d’ Esprit , mais qui n’a pas ta
244
utre révolution que la révolution matérialiste, à
force
d’autre part, de faire sur l’esprit le contresens habituel qui le réd
245
dre son pouvoir, lui permet de rallier toutes ses
forces
psychologiques ou physiques, dans un souci de conservation et d’expan
246
ent de la tâche à laquelle il a consacré toute sa
force
intellectuelle et toute son œuvre… S’il ne meurt pas, dit-il, il devr
247
ffaiblie ; au contraire, sa mort lui assurera une
force
nouvelle ; et, pense-t-il, la victoire. » i. Préface à Søren Kierkeg