1 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Ernest Seillière, Alexandre Vinet, historien de la pensée française (octobre 1925)
1 Ernest Seillière, Alexandre Vinet, historien de la pensée française (octobre 1925)k Peut-être n’est-il pas trop
2 ant ». k. « Ernest Seillière : Alexandre Vinet, historien de la pensée française (Payot) », Bibliothèque universelle et Revue d
2 1926, Articles divers (1924–1930). Conférence de René Guisan « Sur le Saint » (2 février 1926)
3 ’un exposé solidement documenté, et le scrupule d’ historien et de chrétien qui permet à M. Guisan de montrer le point de vue adve
3 1927, Articles divers (1924–1930). Conférence d’Edmond Esmonin sur « La révocation de l’édit de Nantes » (16 février 1927)
4 n. M. Esmonin, lui, se place au point de vue de l’ historien scrupuleux, qui juge d’après les textes, les causes et les effets vér
4 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — IV
5 eux mathématiciens et ingénieurs, un diplomate et historien , une alliance avec la fille de Corneille, et plus haut, dès le xiie
5 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — VI
6 it des gens de Vattel. Nous avons eu d’excellents historiens  : l’auteur de la Chronique des Chanoines (apocryphe), Chambrier pour
6 1933, Esprit, articles (1932–1962). Protestants (mars 1933)
7 olkstum, ou les efforts d’un Eugen Rosenstock — l’ historien des Révolutions européennes — dans le domaine du service civil et des
7 1933, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Pétrarque, par Charles-Albert Cingria (avril 1933)
8 on moins remarquable, le met aux antipodes de ces historiens contemporains dont le succès consiste, lorsqu’ils citent des textes,
8 1933, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Petites notes sur les vérités éternelles (1932-1933)
9 ée par l’insuffisance de la pensée ancienne ? Les historiens le croient volontiers. Mais on ne saurait dire qu’ils témoignent par
9 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). L’Humanité de Jésus d’après Calvin, par Max Dominicé (24 mars 1934)
10 e rhétorique ? » Ce Jésus « reconstitué » par les historiens négateurs du surnaturel, M. Dominicé n’a pas de peine à montrer qu’il
10 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Nécessité de Kierkegaard (août 1934)
11 s fascismes, et la théologie des sociologues, des historiens , des clercs bourgeois. Comment lui échapper ? N’est-il pas la voix mê
11 1934, Le Semeur, articles (1933–1949). Sur la méthode de M. Goguel (novembre 1934)
12 vérité psychologique, telle que la conçoivent les historiens , me paraît particulièrement improbable. Tout en admirant à chaque pag
13 oxe et courageuse. Au contraire de la plupart des historiens modernes qui ont voulu déduire de leur critique la relativité des art
12 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Une histoire de la Réforme en France (15 décembre 1934)
14 de mourir presque en même temps qu’un autre grand historien protestant, Camille Jullian — avait adopté un parti tout différent, e
15 partialité systématique qui restera la marque des historiens du xixe siècle finissant, n’enlève rien à l’intérêt puissant de ce g
13 1934, Esprit, articles (1932–1962). André Breton, Point du jour (décembre 1934)
16 en faillite ? Comptabilité bonne peut-être pour l’ historien de la littérature. Nous n’avons pas le cœur à ces injures. Le surréal
14 1934, Politique de la personne. Idoles — Fascisme
17 ute cette suite de décompositions morales que les historiens vont décrire mais que d’autres savants connaissent mieux encore : ceu
15 1934, Politique de la personne (1946). Idoles — Fascisme
18 ute cette suite de décompositions morales que les historiens vont décrire mais que d’autres savants connaissent mieux encore : ceu
16 1935, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Kierkegaard, Dostoïevski, Barth (23 février 1935)
19 . L’Esprit souffle où il veut. Les prévisions des historiens de la pensée ne semblent pas peser bien lourd sur ses décisions souve
17 1935, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). L’édit de Nantes et sa révocation (mars-avril 1935)
20 e établie par l’édit de Nantes, légende chère aux historiens de la Troisième République, cède aux premiers regards que nous pouvon
21 certains précédents, qui paraîtront, aux yeux des historiens futurs, bien anodins, n’est peut-être pas inutile, avant de passer à
18 1935, Présence, articles (1932–1946). Contre Nietzsche (avril-mai 1935)
22 ui caractérisera le monde bourgeois aux yeux de l’ historien personnaliste, encore que très peu de bourgeois aient eu conscience d
19 1935, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Les trois temps de la Parole (mai 1935)
23 ie moderniste (de Lessing à Fosdick), si cher aux historiens , aux psychologues, aux partisans de l’expérience religieuse « sentie
20 1935, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Paracelse, par Frédéric Gundolf (septembre 1935)
24 hilosophe des formes culturelles, plutôt que d’un historien de la science. Les historiens font la grimace, mais les lettrés et le
25 les, plutôt que d’un historien de la science. Les historiens font la grimace, mais les lettrés et les médecins de la jeune école s
21 1935, Esprit, articles (1932–1962). « L’Esprit n’a pas son palais » (octobre 1935)
26 echnicien de la pensée34 ». Quand ils ne sont pas historiens , les « philosophes » de l’Université s’occupent de psychologie. Mais
22 1936, Esprit, articles (1932–1962). Henri Petit, Un homme veut rester vivant (novembre 1936)
27 féconds et authentiques de ce siècle. J’imagine l’ historien futur étudiant l’inventaire de Petit, comme nous lisons le Journal d’
23 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Les jacobins en chemise brune (décembre 1936)
28 oujours fait défaut. Tous vos manuels et tous vos historiens vantent les bienfaits de cette unité. Elle est passée dans vos mœurs,
24 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — D’une culture qui parle dans le vide
29 ue l’on donne couramment à ce terme — est le seul historien clairvoyant. Séparer prophétie et histoire comme le font les mauvais
25 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Fatalités du rationalisme bourgeois
30 à toute foi incontrôlable. Je pense que tous les historiens (de gauche, de droite ou de Moscou) s’accorderont à reconnaître que l
26 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Importance de la notion de commune mesure
31 lief un fait dont la simplicité peut échapper à l’ historien méticuleux. Voici ce fait : la raison à la fois utilitaire et scienti
27 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
32 ins de droite. Ces attaques contre la méthode des historiens et philologues universitaires furent faussées dès le début par un par
28 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — D’une culture qui parle dans le vide
33 en passant, de ce fait : le prophète est le seul historien clairvoyant. Séparer prophétie et histoire comme le font les mauvais
29 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Fatalités du rationalisme bourgeois
34 à toute foi incontrôlable. Je pense que tous les historiens (de gauche, de droite ou de Moscou) s’accorderont à reconnaître que l
30 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Importance de la notion de commune mesure
35 lief un fait dont la simplicité peut échapper à l’ historien méticuleux. Voici ce fait : la raison à la fois utilitaire et scienti
31 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
36 ins de droite. Ces attaques contre la méthode des historiens et philologues universitaires furent faussées dès le début par leur p
32 1937, Articles divers (1936-1938). Vers une littérature personnaliste (20 mars 1937)
37 porain, il est curieux que Thibaudet, son premier historien , ne tente d’en sauver que les plus gros morceaux — au poids — les « r
33 1937, Journal de Genève, articles (1926–1982). L’Âme romantique et le rêve (23 mars 1937)
38 e maîtrise qui le met du coup au premier rang des historiens modernes de la culture. C’est en effet au romantisme allemand qu’il f
34 1937, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Paysans de l’Ouest (15 juin 1937)
39 r 1934 La presse. — Je note à l’usage d’un futur historien des mœurs que la presse « de droite » reflète assez exactement la men
35 1937, Esprit, articles (1932–1962). Martin Lamm, Swedenborg (septembre 1937)
40 il s’agit de réfuter les hypothèses d’un collègue historien . Je ne nie pas la valeur intrinsèque de la thèse que défend M. Lamm e
36 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. N’habitez pas les villes !
41 934 La presse. — Je note à l’usage d’un futur historien des mœurs que la presse « de droite » reflète assez exactement la men
37 1937, Articles divers (1936-1938). Vocation et destin d’Israël (1937)
42 qu’un texte que je trouve dans le plus grand des historiens profanes des Juifs : Josèphe. « Notre législateur (Moïse), écrit-il d
43 it à quel point cette codification fut poussée. L’ historien juif Josèphe écrit dans sa Réponse à Appion (I, 2) qu’un registre des
38 1938, Les Nouveaux Cahiers (1937-1939). Vues sur le national-socialisme (1er juin 1938)
44 se peut que l’hitlérisme apparaisse aux yeux des historiens futurs, comme une école civique élémentaire qui aura donné au peuple
39 1938, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). La vraie défense contre l’esprit totalitaire (juillet 1938)
45 l’histoire : c’est la version très officielle des historiens fascistes eux-mêmes. Une seule fois, nous apprennent-ils, la police s
40 1938, Esprit, articles (1932–1962). La passion contre le mariage (septembre 1938)
46 chose se fasse, la seule question qui se pose à l’ historien , au sociologue, c’est de savoir quel mécanisme social va se déclenche
41 1938, Journal d’Allemagne. Journal (1935-1936)
47 se peut que l’hitlérisme apparaisse aux yeux des historiens futurs, comme une école civique élémentaire qui aura donné au peuple
42 1938, Journal d’Allemagne. Les jacobins en chemise brune
48 oujours fait défaut. Tous vos manuels et tous vos historiens vantent les bienfaits de cette unité. Elle est passée dans vos mœurs,
43 1939, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Non, Tristan et Iseut ne s’aiment pas, nous dit Denis de Rougemont (12 février 1939)
49 , dominer ainsi toute la littérature ? Beaucoup d’ historiens , d’érudits, se sont posé la question sans pouvoir la résoudre. Pour m
44 1939, Articles divers (1938-1940). Du mythe de Tristan et Iseut à l’hitlérisme (14 juillet 1939)
50 ter sur le fait qu’il n’a pas voulu faire œuvre d’ historien . Même si les historiens trouvent que j’ai tort sur un point particuli
51 ’a pas voulu faire œuvre d’historien. Même si les historiens trouvent que j’ai tort sur un point particulier, précise-t-il, cela m
45 1939, La Revue de Paris, articles (1937–1969). L’Âme romantique et le rêve (15 août 1939)
52 trouver l’explication d’un fait connu de tous les historiens  : c’est l’incapacité des romantiques à donner des œuvres achevées. En
46 1939, Esprit, articles (1932–1962). Autour de L’Amour et l’Occident (septembre 1939)
53 st un livre d’histoire » et que je ne suis pas un historien . Je vois bien que vous non plus ne voulez pas l’être comme tant d’aut
54 rent et le restent. Toutefois, c’est bien comme «  historien  » que vous m’attaquez, et certes je ne fais pas de ce mot une injure,
55 t. Je ne crois pas aux « faits objectifs » dont l’ historien prétend communément « partir »109. Je crois qu’il y a un matériel hét
56 stes et de paroles, matériel avec l’aide duquel l’ historien compose des faits, comme le poète une poésie. Que faut-il pour écrire
57 tation. Or c’est l’erreur commune, bien moins des historiens — qui ne peuvent plus se faire d’illusions — que du public qui croit
58 te réponse écrite, j’ai lu votre « Tristesse de l’ historien  ». (Mounier et Niklaus, qui sortent de chez moi, peuvent témoigner de
59 faire confiance à l’intuition. » — Tristesse de l’ historien n’est-ce pas ? Et c’est pourtant celui-là même qu’avec combien de rai
60 ils auront bientôt fait de retrouver la joie de l’ historien  !) 109. Je lisais hier encore dans une étude de Lucien Febvre : « L
61 ns une étude de Lucien Febvre : « La méthode de l’ historien , c’est partir des faits… modestement ». Dans la mesure où c’est réell
47 1939, L’Amour et l’Occident. Les origines religieuses du mythe
62 tre eux, au moins, les eût créés !). Or dès qu’un historien se risque à formuler une hypothèse sur l’origine de la rhétorique cou
63 Certes. Mais là-dessus, l’auteur annonce qu’« en historien scrupuleux », il se garde bien de se prononcer. Ce qui revient à dire
64 objets que nous considérons54. L’un des meilleurs historiens des mœurs médiévales, J. Huizinga, nous propose sur ce point des exem
65 ’influence de Freud sur ce mouvement. Supposons l’ historien futur de notre civilisation détruite : il a devant les yeux quelques
66 us veniez de commettre.78 » Libre après cela aux historiens de la littérature de parler d’aventures incroyables, de merveilleux f
67 ché (op. cit.) combat l’opinion courante chez les historiens officiels, et affirme en s’appuyant sur Ch. Molinier qu’on ne saurait
48 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe contre le mariage
68 chose se fasse, la seule question qui se pose à l’ historien , au sociologue, c’est de savoir quel mécanisme va se déclencher pour
49 1939, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). Nicolas de Flue et la Réforme (août 1939)
69 -être délégué par le mouvement ? Les plus récents historiens l’ont admis, après de nombreux tâtonnements. D’autre part, la fameuse
70 bliait, au lendemain de la guerre, Robert Dürrer, historien du canton d’Unterwald. C’est une véritable somme critique de tout ce
71 la tiare papale) en une vision de la Trinité. Les historiens ne sont guère d’accord, et je n’ai pas qualité pour trancher ce probl
50 1939, Articles divers (1938-1940). Le protestantisme créateur de personnes (1939)
72 te thèse pourra paraître un peu forcée à certains historiens méticuleux. Mais elle devient presque évidente dès que l’on réfléchit
73 ssein » d’une fédération européenne ? Certes, les historiens attribuent à ces faits des causes politiques précises. Ils disent que
51 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Les origines religieuses du mythe
74 ntre eux, au moins, les eût créés !) Or dès qu’un historien se risque à formuler une hypothèse sur l’origine de la rhétorique cou
75 Certes. Mais là-dessus, l’auteur annonce qu’« en historien scrupuleux », il se garde bien de se prononcer. Ce qui revient à dire
76 objets que nous considérons56. L’un des meilleurs historiens des mœurs médiévales, J. Huizinga, nous propose sur ce point des exem
77 ’influence de Freud sur ce mouvement. Supposons l’ historien futur de notre civilisation détruite : il a devant les yeux quelques
78 précis des influences, à la manière de beaucoup d’ historiens pour qui le réel n’est défini que par des documents écrits. J’irai ma
79 e pure fantasmagorie sentimentale. 6. Excuse aux historiens . — Je ne crois guère à l’histoire « scientifique » comme critère des
80 ous veniez de commettre91. » Libre après cela aux historiens de la littérature de parler d’aventures incroyables, de merveilleux f
52 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe contre le mariage
81 chose se fasse, la seule question qui se pose à l’ historien , au sociologue, c’est de savoir quel mécanisme va se déclencher pour
82 demeurent cachés, mais qui donnera peut-être aux historiens futurs de notre société occidentale, la clé d’une crise dont nous ne
53 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Préface à l’édition de 1956
83 yses dont je sens qu’elles aggravent mon cas. Les historiens ont déploré mon insistance sur les relations troublantes que j’observ
84 ssage sans lesquelles nous ne saurions vivre. Aux historiens , je répondrai simplement que j’étais à la recherche d’un sens existen
54 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Les origines religieuses du mythe
85 tre eux, au moins, les eût créés !). Or dès qu’un historien se risque à formuler une hypothèse sur l’origine de la rhétorique cou
86 Certes. Mais là-dessus, l’auteur annonce qu’« en historien scrupuleux », il se garde bien de se prononcer. Ce qui revient à dire
87 objets que nous considérons49. L’un des meilleurs historiens des mœurs médiévales, J. Huizinga, nous propose sur ce point des exem
88 ’influence de Freud sur ce mouvement. Supposons l’ historien futur de notre civilisation détruite : il a devant les yeux quelques
89 précis des influences, à la manière de beaucoup d’ historiens pour qui le réel n’est défini que par des documents écrits. J’irai ma
90 pure fantasmagorie sentimentale. ] 6. Excuse aux historiens . — Je ne crois guère à l’histoire « scientifique » comme critère des
91 us veniez de commettre. »83 Libre après cela aux historiens de la littérature de parler d’aventures incroyables, de merveilleux f
55 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe contre le mariage
92 chose se fasse, la seule question qui se pose à l’ historien , au sociologue, c’est de savoir quel mécanisme va se déclencher pour
93 demeurent cachés, mais qui donnera peut-être aux historiens futurs de notre société occidentale, la clé d’une crise dont nous ne
56 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Appendices
94 des béguines réduit à néant les raisonnements des historiens qui s’efforçaient de démontrer, contre ma thèse, qu’un « abîme sépare
57 1940, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). La bataille de la culture (janvier-février 1940)
95 orte raison pourrons-nous dénoncer l’illusion des historiens et sociologues qui prétendaient décrire objectivement les lois rigide
58 1940, Articles divers (1938-1940). D’un journal d’attente (pages démodées) (avril 1940)
96 peuple ami. (Il entendait : son peuple tchèque.) Historien futur ! — s’il en reste — tels étaient les propos amers qui se tenaie
59 1940, Mission ou démission de la Suisse. Le protestantisme créateur de personnes
97 te thèse pourra paraître un peu forcée à certains historiens méticuleux. Mais elle devient presque évidente dès que l’on réfléchit
98 ssein » d’une fédération européenne ? Certes, les historiens attribuent à ces faits des causes politiques précises. Ils disent que
60 1940, Mission ou démission de la Suisse. La bataille de la culture
99 orte raison pourrons-nous dénoncer l’illusion des historiens et sociologues qui prétendaient décrire objectivement les lois rigide
100 décrire tous les faits des temps révolus ? Chaque historien , si scrupuleux soit-il, est bien obligé de choisir, dans la masse de
101 sions du monde, autant de systèmes de faits. Et l’ historien qui croit pouvoir être impartial est simplement un homme qui refuse d
61 1940, Mission ou démission de la Suisse. Esquisses d’une politique fédéraliste
102 on compte ? C’est alors qu’éclate la Réforme. Les historiens modernes accusent parfois Zwingli d’avoir brisé l’essor guerrier des
62 1940, Politique de la personne (1946). À la fois libre et engagé — Le protestantisme créateur de personnes
103 te thèse pourra paraître un peu forcée à certains historiens méticuleux. Mais elle devient presque évidente dès que l’on réfléchit
104 ssein » d’une fédération européenne ? Certes, les historiens attribuent à ces faits des causes politiques précises. Ils disent que
63 1942, La Part du diable (1944). L’Incognito et la Révélation
105 pose.) « Le diable n’est qu’un mythe, nous dira l’ historien . Preuve en soit que je puis vous tracer son histoire, de sa naissance
106 illusion morbide. » Tel est le point de vue de l’ historien . Il est exact tant qu’il n’explique rien, et qu’il se borne à réciter
64 1942, La Part du diable (1944). Le diable dans nos dieux et dans nos maladies
107 els que soient les prétextes que nous offrent les historiens de l’économie matérialiste. Nous nous réfugions dans l’Ennui plutôt q
65 1942, La Part du diable (1982). L’Incognito et la révélation
108 pose.) — Le diable n’est qu’un mythe, nous dira l’ historien . Preuve en soit que je puis vous tracer son histoire, de sa naissance
109 re illusion morbide. Tel est le point de vue de l’ historien . Il est exact tant qu’il n’explique rien, et qu’il se borne à réciter
66 1942, La Part du diable (1982). Le diable dans nos Dieux et dans nos maladies
110 els que soient les prétextes que nous offrent les historiens de l’économie matérialiste. Nous nous réfugions dans l’Ennui plutôt q
67 1944, Les Personnes du drame. Sagesse et folie de la personne — Kierkegaard
111 isme, il domine l’athéologie des sociologues, des historiens , des clercs bourgeois. Comment lui échapper ? Qui l’a tenté vraiment,
68 1945, Le Semeur, articles (1933–1949). La responsabilité culturelle de l’Église (mars 1945)
112 donné l’occasion à un certain nombre de savants, historiens et écrivains de travailler pour les Églises dans leur ensemble. Mais
69 1946, Journal des deux mondes. Journal d’attente
113 peuple ami. (Il entendait : son peuple tchèque.) Historien futur ! — s’il en reste — tels étaient les propos amers qui se tenaie
70 1946, Journal des deux mondes. La route de Lisbonne
114 La « route de Lisbonne » restera, aux yeux de l’ historien futur, l’un des symboles les plus typiques de l’an de grâce 1940. « A
71 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Préface
115 différence toutes celles que peuvent imaginer les historiens soucieux de découper en siècles, périodiser et styliser une infinie c
72 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — N’habitez pas les villes !
116 934 La presse. — Je note à l’usage d’un futur historien des mœurs que la presse « de droite » reflète assez exactement la men
73 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’Allemagne — Journal (1935-1936)
117 se peut que l’hitlérisme apparaisse aux yeux des historiens futurs, comme une école civique élémentaire qui aura donné au peuple
74 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Journal d’attente
118 peuple ami. (Il entendait : son peuple tchèque.) Historien futur ! — s’il en reste — tels étaient les propos amers qui se tenaie
75 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — « Puisque je suis un militaire… »
119 de plus graves, et personne n’a crié au fou. ⁂ L’ historien Gonzague de Reynold vient d’être reçu au palais de Venise et me racon
76 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Premiers contacts avec le Nouveau Monde
120 ités métalliques, mais dans le grave), Golo Mann, historien , fils de Thomas, George Davis, directeur du fameux magazine Mademoise
77 1947, Articles divers (1946-1948). Conversation à bâtons rompus avec M. Denis de Rougemont (30-31 août 1947)
121 conférence de mardi soir, ce qui étonne tous les historiens de notre Confédération, c’est justement l’extrême rapidité avec laque
78 1947, Articles divers (1946-1948). L’attitude fédéraliste (octobre 1947)
122 chez les gens ou pouvoir. Ce qui étonne tous les historiens de la Confédération helvétique, c’est justement l’extrême rapidité av
123 leur tension féconde. ⁂ Lorsqu’on lit les anciens historiens suisses, j’entends ceux d’avant 1848, on est frappé de constater qu’i
79 1947, Doctrine fabuleuse. L’ombre perdue
124 e comme malgré soi recréatrice d’un Chamisso. Les historiens de la littérature devraient se garder d’affadir une telle œuvre, n’y
80 1948, Réforme, articles (1946–1980). L’Europe, aventure du xxe siècle (1er mai 1948)
125 néral comme un système sans avenir. Le plus grand historien de notre temps, Arnold Toynbee, fait observer que les utopies classiq
81 1948, L’Europe en jeu. Trois discours suivis de Documents de La Haye. II
126 chez les gens au pouvoir. Ce qui étonne tous les historiens de notre Confédération, c’est justement l’extrême rapidité avec laque
127 s leur tension féconde. Lorsqu’on lit les anciens historiens suisses, j’entends ceux d’avant 1848, on est frappé de constater qu’i
82 1948, L’Europe en jeu. Trois discours suivis de Documents de La Haye. III
128 éral comme un système sans avenir. Le plus grand historien de notre temps, Arnold Toynbee, fait observer que les utopies classiq
129 ise notre temps restera sans doute, aux yeux de l’ historien , l’emploi simultané de certaines expressions telles que démocratie, d
83 1948, Articles divers (1948-1950). Essai sur l’avenir (1948)
130 dans leur imagination du futur que la plupart des historiens dans leurs descriptions du passé. Comme l’a fait remarquer Toynbee, l
131 incapable de preuve, à titre de curiosité pour l’ historien futur.) 4. Surmonter l’Ennui Dans l’éventualité d’une réponse v
84 1948, Suite neuchâteloise. IV
132 eux mathématiciens et ingénieurs, un diplomate et historien , une alliance avec la fille de Corneille, et plus haut, dès le xiie
85 1948, Suite neuchâteloise. VI
133 it des gens de Vattel. Nous avons eu d’excellents historiens  : l’auteur de la Chronique des Chanoines (apocryphe), Chambrier pour
86 1949, Articles divers (1948-1950). L’Europe ou le cap du destin (1949)
134 e élite européenne ; et il rassemble une équipe d’ historiens , en vue de la révision des manuels scolaires, qui furent depuis cent
87 1950, Journal de Genève, articles (1926–1982). Quatrième lettre aux députés européens : En lisant le pamphlet du Labour Party (18 août 1950)
135 se définissent-elles ? Toynbee, qui est un grand historien , écrit au Times qu’elles ne font point partie de la doctrine et des d
88 1950, Lettres aux députés européens. Quatrième lettre
136 se définissent-elles ? Toynbee, qui est un grand historien , écrit au Times qu’elles ne font point partie de la doctrine et des d
89 1951, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). Réplique à M. Lasserre (mars-avril 1951)
137 r ce point qu’il eût été intéressant d’entendre l’ historien respecté de Lausanne. h. « Réplique à M. Lasserre », Les Cahiers pr
90 1952, Preuves, articles (1951–1968). Le sens de nos vies, ou l’Europe (juin 1952)
138 l’expression est passée au rang de cliché. Mais l’ historien jugera différemment. Car à ses yeux cette notion fondamentale, cette
91 1952, Articles divers (1951-1956). Les foyers de culture et l’Europe (octobre 1952)
139 ans. Il n’existe pas de culture nationale, aucun historien sérieux ne peut défendre cette idée. La culture a toujours été intern
92 1952, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Rapport moral présenté par M. Denis de Rougemont (novembre 1952)
140 enons trois exemples précis. Notre Commission des historiens a cessé de se réunir, à la suite de certaines défections, mais aussi
141 : reprendre les travaux de nos deux commissions d’ historiens et de savants ; grouper non plus quelques centaines, mais des millier
93 1953, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Une prise de conscience européenne (novembre-décembre 1953)
142 uite magistrale et souriante d’un des plus grands historiens de notre temps, M. Toynbee, appuyé par l’autorité d’un savant humanis
94 1953, La Confédération helvétique. Le peuple et son histoire
143 aucun degré, malgré ce qu’aimaient à suggérer les historiens du siècle dernier, une préfiguration des documents qui marquèrent l’a
144 uvement des communes. C’est ainsi que le meilleur historien moderne de la Suisse peut écrire : La naissance de la Confédération
145 ontraindre, de l’intérieur : la  Réformation. Les historiens modernes accusent parfois Zwingli d’avoir brisé l’essor de la Confédé
146 ace l’épisode de Guillaume Tell, contesté par les historiens du xixe siècle, confirmé par la plus récente critique. 2. E. Gagli
95 1953, La Confédération helvétique. Les institutions politiques
147 tenable. Sous le régime du Pacte de 1815, écrit l’ historien William Martin, « la Suisse ressemblait à l’Europe d’aujourd’hui. Les
96 1953, La Confédération helvétique. La vie religieuse
148 Sur les origines du christianisme en Suisse, l’ historien ne dispose que de récits légendaires. Il semble que dès le iiie sièc
149 aire, antiaristocratisme) apparaissent à certains historiens modernes comme des survivances du passé alémanique. À l’exception de
97 1954, Preuves, articles (1951–1968). La table ronde de l’Europe (janvier 1954)
150 uite magistrale et souriante d’un des plus grands historiens de notre temps, M. Toynbee, appuyé par l’autorité d’un savant humanis
98 1954, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Éducation européenne (octobre-novembre 1954)
151 stérieuse, ils en parurent soulagés. Laissant aux historiens futurs le soin de tirer les conclusions de ce pataquès exemplaire, no
99 1955, Articles divers (1951-1956). Rien n’est perdu, tout reste à faire (janvier 1955)
152 stérieuse, ils en parurent soulagés. Laissant aux historiens futurs le soin de tirer les conclusions de ce pataquès exemplaire, no
100 1955, Preuves, articles (1951–1968). Le Château aventureux : passion, révolution, nation (mai 1955)
153 amour ? une invention du xiie siècle », a dit un historien sérieux. À l’appui de cette remarque fameuse, rappelons une série de