1 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). André Breton, Manifeste du surréalisme (juin 1925)
1 es se liront-ils d’eux-mêmes, sans le secours des lecteurs  ? Quand les hommes se comprendront-ils individuellement ? » Que M. Br
2 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Lucien Fabre, Le Tarramagnou (septembre 1925)
2 de psychologue se glisse dans leur flot. Voilà le lecteur entraîné, ébahi, passionné, contraint de suivre jusqu’au bout un roma
3 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Cécile-Claire Rivier, L’Athée (mai 1926)
3 resque toutes les femmes auteur, et qui plaît aux lectrices — m’agace un peu ? C’est une vétille. s. « C.-C. Rivier : L’Athée (
4 1926, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Paradoxe de la sincérité (décembre 1926)
4 lan moral. Telle action peut paraître gratuite au lecteur parce qu’il ne sait pas tout sur le personnage. Mais quant à l’auteur
5 1926, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Avant-propos (décembre 1926)
5 lement sur ses causes…   Nous ne proposerons pas, lecteur bénévole, un exercice mensuel à votre faculté d’indulgence. Par contr
6 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Louis Aragon, le beau prétexte (avril 1927)
6 is on ne vit, on ne meurt que de vices. ⁂ Ici le lecteur se rassure. « Il s’y retrouve. » Il pense que c’est bien jeune. Et :
7 1927, Articles divers (1924–1930). Jeunes artistes neuchâtelois (avril 1927)
7 cation dont cette revue entretenait récemment ses lecteurs . 8. Voir sur cet artiste neuchâtelois, de son vrai nom Ch. E. Jeanne
8 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Adieu au lecteur (juillet 1927)
8 Adieu au lecteur (juillet 1927)q Nous passons la main au central de Genève, fidèles
9 ons aucun remords d’avoir déçu cette catégorie de lecteurs . Aucun remord non plus d’avoir troublé quelques bonnes petites somnol
10 assez pour ranimer la curiosité des plus blasés. Lecteur , fais confiance au Central de Genève. Souviens-toi de la grandeur de
11 enons, ah ! comme nous y tenons ! q. « Adieu au lecteur  », Revue de Belles-Lettres, Lausanne-Neuchâtel-Genève-Fribourg, n° 8,
9 1928, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le péril Ford (février 1928)
12 omment expliquer que des centaines de milliers de lecteurs , dans une Europe « chrétienne », applaudissent sans réserve aux thèse
10 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Marguerite Allotte de la Fuye, Jules Verne, sa vie, son œuvre (juin 1928)
13 véhicule à la mode pour conduire des millions de lecteurs dans un monde purement fantaisiste où les équations tyranniques devie
11 1928, Articles divers (1924–1930). Miroirs, ou Comment on perd Eurydice et soi-même » (décembre 1928)
14 cacher derrière le feuillet suivant, entraîne le lecteur par ruse jusqu’à la dernière page, et là déclare froidement ne pas ex
15 en a bien d’autres, d’aspects. Il est bon que le lecteur dérisoirement troublé par la crainte de n’avoir pas saisi le sens vér
12 1929, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Julien Benda, La Fin de l’Éternel (novembre 1929)
16 ce qu’elles avaient à dire. Et d’autre part, les lecteurs de cette revue connaissent la thèse de la Trahison des Clercs 11, thè
13 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 5. La machine à fabriquer des électeurs
17 ment irréalisable. Ici, je demanderai poliment au lecteur de vouloir bien ne point trop faire la bête, sinon je me verrai contr
14 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 5. La machine à fabriquer des électeurs
18 ment irréalisable. Ici, je demanderai poliment au lecteur de vouloir bien ne point trop faire la bête, sinon je me verrai contr
15 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Kikou Yamata, Saisons suisses (mars 1930)
19 nière page, l’artiste fait une belle grimace : le lecteur ne l’imitera pas. be. « Kikou Yamata : Saisons suisses (À l’Atelier
16 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie I (octobre 1930)
20 i : « Monsieur a du temps à perdre ! » s’écrie le lecteur , et comme il est, lui, de l’autre école, il referme ces pages et vaqu
21 r un autre pays que la Hongrie archi-connue, — le lecteur le sent vite, et devient extrêmement exigeant, car le plus beau menso
22 de beaucoup de chiffres vraisemblables ? Ainsi le lecteur superficiel aurait l’impression que je suis zur Sache, que je parle d
17 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). André Malraux, La Voie royale (février 1931)
23 allusions et mots couverts. Il intimide un peu le lecteur qui ne se sent pas complice de ses secrets desseins. Au reste, le liv
24 de M. Malraux se ressemblent dans le souvenir du lecteur  : leur tempérament est plus fortement marqué que leurs particularités
18 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Au sujet d’un grand roman : La Princesse Blanche par Maurice Baring (mai 1931)
25 e Baring est entré dans l’intimité de milliers de lecteurs français avec un livre d’un rare prestige, Daphné Adeane. On vient de
26 t pas dépourvue d’un charme qui attirera certains lecteurs , qui agacera un peu les autres. M. Charles Du Bos, dans la très belle
27 est sans doute de faire sentir et « réaliser » au lecteur le tragique de la durée d’une vie. M. Baring nous fait suivre de sa n
19 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Avant l’Aube, par Kagawa (septembre 1931)
28 rtains cas, paraîtra presque scandaleuse à maints lecteurs . Kagawa ne « décolle » jamais de la réalité psychologique et matériel
20 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). André Gide ou le style exquis (à propos de Divers) (octobre 1931)
29 in purement moral ou immoral où Gide provoque ses lecteurs à le juger, sûr d’avance que l’intelligence sera de son côté. — « Cau
21 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le protestantisme jugé (octobre 1931)
30 et morales. Nous sommes certains d’intéresser les lecteurs de cette revue en citant ici quelques passages de l’étude de Frommel.
22 1931, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Éléments de la grandeur humaine, par Rudolf Kassner (octobre 1931)
31 ns sa forme — ce dont certaine clarté dispense le lecteur . On pourrait dire aussi que l’indiscret est celui qui se préoccupe de
23 1932, Présence, articles (1932–1946). Cause commune (avril-juin 1932)
32 t, que nous avons publiée en tête du numéro 1. Le lecteur voudra bien s’y reporter. »
24 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Penser dangereusement (juin 1932)
33 stule le christianisme. Mais c’est en vain que le lecteur cherchera la réalité constructive et absolue sur quoi se fonderait ce
25 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Voyage en Hongrie
34 i : « Monsieur a du temps à perdre ! » s’écrie le lecteur , et comme il est, lui, de l’autre école, il referme ces pages et vaqu
35 r un autre pays que la Hongrie archi-connue —, le lecteur le sent vite, et devient extrêmement exigeant, car le plus beau menso
36 de beaucoup de chiffres vraisemblables ? Ainsi le lecteur superficiel aurait-il l’impression que je suis zur Sache, que je parl
26 1933, Foi et Vie, articles (1928–1977). « Histoires du monde, s’il vous plaît ! » (janvier 1933)
37 monde, s’il vous plaît ! » (janvier 1933)p Le lecteur moderne est, paraît-il, un homme pressé, beaucoup plus pressé que ne
38 s à l’intellectualisme. Car, — et j’espère que le lecteur m’aura compris — ce n’est plus de jeux de l’esprit, d’acrobaties de p
27 1933, Articles divers (1932-1935). Sur un certain front unique (15 février 1933)
39 ces généreux pluriels n’ont pas empêché certains lecteurs d’Europe — j’en ai reçu maints témoignages — de voir dans le début de
40 t « nous », sont de nature à induire en erreur un lecteur qui ignorerait — ce dont vous vous souvenez sans doute aussi bien que
41 je veux dissiper, c’est le malaise créé chez vos lecteurs , — que vous l’ayez ou non voulu, par la première partie de votre étud
42 reste, je ne puis mieux faire que de renvoyer ces lecteurs à l’article de Jean-Richard Bloch, que l’on trouvera vingt pages avan
28 1933, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Pétrarque, par Charles-Albert Cingria (avril 1933)
43 bourrues, un peu précieuses, il jette l’esprit du lecteur dans le vif d’un sujet, et loin d’exploiter l’avantage de cette surpr
29 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Les parlementaires contre le Parlement (octobre 1933)
44 ue et obligatoire, à dix congénères endormis. Aux lecteurs exigeants que le cadre de cet article ne nous permet pas de satisfair
30 1933, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Petites notes sur les vérités éternelles (1932-1933)
45 nt d’infatigables ergoteurs. Pour la commodité du lecteur , je recopie les passages phrases auxquels s’attachent mes gloses. Je
46 la Revue n’y suffiraient plus — ni la patience du lecteur à mon endroit, je le crains… 1. S’il n’y a pas de vérité absolue, en
31 1934, Articles divers (1932-1935). « Pour qui écrivez-vous ? » [Réponse à une enquête] (janvier-février 1934)
47 ien de paysans, combien d’intellectuels parmi les lecteurs de Commune ? h. « Pour qui écrivez-vous ? », Commune, Paris, n° 5-6
32 1934, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Grammaire de la personne (janvier 1934)
48 concret par excellence. J’espère toutefois que le lecteur les aura transposées dans une actualité dont le moins qu’on puisse di
33 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). L’Humanité de Jésus d’après Calvin, par Max Dominicé (24 mars 1934)
49 à même, il se rend plus directement accessible au lecteur français. Essayons de marquer les étapes de sa recherche. ⁂ Le protes
34 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Quelques œuvres et une biographie de Kierkegaard (26 mai 1934)
50 ièrement avec le réalisme brutal du sujet. Que le lecteur , pourtant, ne se laisse point arrêter par des définitions dont la sub
35 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Deux essais de philosophes chrétiens (mai 1934)
51 me paraît renfermer l’essentiel de son livre. Le lecteur se sent pris de vertige à découvrir la profondeur et la gravité des c
36 1934, Articles divers (1932-1935). Où sont les jeunes protestants ? Remarques sur le protestantisme et les doctrines politiques (juillet-août 1934)
52 sans illusions. II. Qu’avons-nous fait ? Le lecteur voudra bien considérer que ce qu’on vient de lui dire n’est pas origi
37 1934, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Éditorial (juillet 1934)
53 er raison de l’espérance qui est en nous ». À nos lecteurs comme à nous-mêmes, nous demanderons le simple effort de confronter l
38 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Nécessité de Kierkegaard (août 1934)
54 e que j’appelle avec joie et reconnaissance : mon lecteur . » Kierkegaard savait bien que lorsqu’on parle à tous ou contre tous,
39 1934, Esprit, articles (1932–1962). Préface à une littérature (octobre 1934)
55 ers sont très mal cultivés. Ils influencent leurs lecteurs au hasard, aux hasards des passions du jour, sans soupçonner les cons
56 ion de romans populaires : « Tenter d’arracher le lecteur aux petits soucis quotidiens, aux préoccupations constantes qu’entraî
40 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Kasimir Edschmid, Destin allemand (octobre 1934)
57 répète, mais il se peut tout de même que certains lecteurs français en soient choqués — le sentiment d’une fraternité humaine qu
41 1934, Esprit, articles (1932–1962). Sur une nouvelle de Jean Giono (novembre 1934)
58 Mais croyez-vous vraiment que mon bagnolard, mon lecteur enthousiaste de Clochemerle, grand roman de la pissotière, croyez-vou
42 1934, Le Semeur, articles (1933–1949). Sur la méthode de M. Goguel (novembre 1934)
59 rmations aussi déconcertantes et aussi graves, le lecteur se sent autorisé à la plus grande exigence critique. À vrai dire, M.
60 cette méfiance méthodique suffit à convaincre le lecteur qu’il s’agit bien ici d’une science ? Il y a deux raisons d’en douter
43 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Une histoire de la Réforme en France (15 décembre 1934)
61 siècle, mais encore parce que, à tout moment, le lecteur se voit incité à imaginer ce qu’il fut advenu de la France si l’édit
44 1934, Politique de la personne. Introduction — En dernier ressort
62 que, sobrement. ⁂ J’imagine assez bien la gêne du lecteur qui s’avance à travers cette introduction tortueuse. « Où veut-il en
63 e, et il nous laisse très perplexes, etc. » Si le lecteur se pose ces questions-là, mon introduction a réussi, je veux dire qu’
64 ction a réussi, je veux dire qu’elle a conduit ce lecteur au carrefour de quelques problèmes qui sont, je crois, ceux qui se po
45 1934, Articles divers (1932-1935). Carl Koch, Søren Kierkegaard (1934)
65 répète inlassablement Kierkegaard. C’est de toi, lecteur , qu’il s’agit, et non pas d’un auteur nouveau. Koch n’a pas simplifié
46 1934, Politique de la personne (1946). Introduction — En dernier ressort
66 que, sobrement. ⁂ J’imagine assez bien la gêne du lecteur qui s’avance à travers cette introduction tortueuse. « Où veut-il en
67 e, et il nous laisse très perplexes, etc. » Si le lecteur se pose ces questions-là, mon introduction a réussi, je veux dire qu’
68 ction a réussi, je veux dire qu’elle a conduit ce lecteur au carrefour de quelques problèmes qui sont, je crois, ceux qui se po
47 1934, Politique de la personne (1946). Appendices — Qu’est-ce que la politique ?
69 irement que la famille c’est l’héritage. 80. Les lecteurs de cette revue savent que la nation n’est une expression de l’univers
48 1935, Esprit, articles (1932–1962). André Rouveyre, Singulier (janvier 1935)
70 la grandeur, de cet ouvrage ? Je crois que maint lecteur y découvrira peu à peu quelque raison très personnelle de l’aimer.
71 dis pas que tout cela aille sans fatigue pour le lecteur  ; ni sans quelque fatras, ni sans préciosité dans l’analyse de soi…
49 1935, Foi et Vie, articles (1928–1977). Notes en marge de Nietzsche (mars 1935)
72 e. Je ne vois pas de meilleur moyen de donner aux lecteurs de Foi et Vie une idée, même assez grossière, de la richesse de cet
50 1935, Articles divers (1932-1935). Mystère de la Vision (fragments d’un Traité de la vision physionomique du monde) (mars 1935)
73 ent, peut-être, d’indiquer à l’imagination de mon lecteur quelques-unes des perspectives qui rayonnent autour du mystère dont j
74 et développe. Je voudrais maintenant entraîner le lecteur dans une brève incursion à travers ces domaines que l’on pourrait nom
75 aste, risquent de paraître assez “hermétiques” au lecteur peu familiarisé avec cet ordre de spéculations. Certains mots employé
51 1935, Esprit, articles (1932–1962). « L’Esprit n’a pas son palais » (octobre 1935)
76 e. Pourquoi résister au plaisir de proposer à mes lecteurs la méditation de ce texte à maints égards révélateur ?   « L’Esprit
52 1935, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). La situation politique en France (octobre 1935)
77 t tragi-comique, et même à un degré que le simple lecteur de journaux d’opinion, peu initié aux parlottes parisiennes, aux comp
53 1935, Articles divers (1932-1935). Montherlant : Service inutile (15 novembre 1935)
78 ir ; ce qui l’amuse, c’est peut-être zéro pour le lecteur . S’il a le droit de déconcerter, c’est pour mieux souligner ce qu’il
54 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Précisions utiles sur l’industrie des navets (mars 1936)
79 à qui ont besoin de la critique pour atteindre le lecteur . Mais alors c’est le public qui fait pression sur les critiques, et q
55 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Qu’est-ce que l’autorité ? (mai 1936)
80 qui roulent encore grâce à l’élan acquis. (Si le lecteur trouve notre description un peu abstraite, qu’il essaie de l’illustre
56 1936, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Kierkegaard en France (juin 1936)
81 s devaient être radicalement niés, on a incité le lecteur , non prévenu ou mal prévenu, à tenir Kierkegaard pour une espèce d’es
82 bscurités, les gaucheries qui arrêtent parfois le lecteur des meilleures traductions françaises de Kierkegaard.   P.-S. Cette c
57 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Qu’est-ce que la politique ? (juin 1936)
83 en qu’à un moindre degré, en Angleterre… 45. Les lecteurs de cette revue savent que la nation n’est une expression de l’univers
58 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Du danger de confondre la bonne foi et le stalinisme (juillet 1936)
84 non pas le machinisme et l’électricité. Tous nos lecteurs savent que ces thèses sont pour nous fondamentales. Nous pensons, com
59 1936, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Le Problème du bien (12 septembre 1936)
85 nsolite et dramatique ont bien de quoi retenir le lecteur même incroyant ou ignorant de ces débats. Wilfred Monod nous apparaît
60 1936, Esprit, articles (1932–1962). Henri Petit, Un homme veut rester vivant (novembre 1936)
86 e, telle qu’il songe que ses pères l’ont eue. Nos lecteurs se souviennent des pages sur le journalisme, la condition du fonction
61 1936, Articles divers (1936-1938). Décadence des lieux communs (décembre 1936)
87 lement il est mal entendu par la grande masse des lecteurs ordinaires, disons des lecteurs de journaux, mais encore il s’est div
88 grande masse des lecteurs ordinaires, disons des lecteurs de journaux, mais encore il s’est divisé en une foule de dialectes és
89 ement l’écrivain moderne use d’une langue dont le lecteur moyen trouve parfaitement normal de déclarer que « c’est du latin » p
90 e que nous sommes en train de jouer, écrivains ou lecteurs , citoyens ou hommes d’État. Les uns tiennent le parti de l’esprit et
91 Claudel, Gide, Péguy n’ont guère eu davantage de lecteurs durant la période de leur vie ou paraissaient leurs œuvres capitales.
92 cation active du vrai. Il habitue des millions de lecteurs au rendu approximatif des faits, des choses, ou des idées. Il flatte
62 1936, Articles divers (1936-1938). Max Brod, Le Royaume enchanté de l’amour (1936)
93 uvante précision. Le personnage de Garta, dont le lecteur ne tardera pas à voir qu’il figure la conscience exigeante, et comme
94 à l’édition posthume du Procès : je doute que les lecteurs de ce livre étonnant, le plus profond qu’on puisse imaginer, aient le
95 nce nécessaire, le gage tout humain dont certains lecteurs ont besoin, pour se risquer à découvrir un génie tellement « étranger
96 en voilà sans doute assez pour faire entrevoir au lecteur l’arrière-plan et les prolongements de l’aventure du « vieux Pragois 
63 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Le problème de la culture
97 rtion qu’il n’est pas raisonnable d’espérer qu’un lecteur d’aujourd’hui soit bien au clair sur ses besoins quand il entre chez
98 parti pris de création dont j’espère bien que le lecteur éprouvera çà et là la poussée, le coup de pouce simplificateur. Méfio
99 jamais, qui pourrait s’insinuer dans l’esprit du lecteur . C’est une occupation pénible à laquelle sont soumis ceux qui écriven
100 ards ! Mais je vais sans doute un peu vite. Et le lecteur soucieux de juger à son aise de l’honnêteté d’une déduction, même sub
64 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Décadence des lieux communs
101 lement il est mal entendu par la grande masse des lecteurs ordinaires, disons des lecteurs de journaux, mais encore il s’est div
102 grande masse des lecteurs ordinaires, disons des lecteurs de journaux, mais encore il s’est divisé en une foule de dialectes és
103 ement l’écrivain moderne use d’une langue dont le lecteur moyen trouve parfaitement normal de déclarer que « c’est du latin » p
104 , que nous sommes en train de jouer, écrivains ou lecteurs , citoyens ou hommes d’État. Les uns tiennent le parti de l’esprit et
105 Claudel, Gide, Péguy n’ont guère eu davantage de lecteurs durant la période de leur vie où paraissaient leurs œuvres capitales.
106 cation active du vrai. Il habitue des millions de lecteurs au rendu approximatif des faits, des choses, ou des idées. Il flatte
65 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — La mesure nationale-socialiste
107 tes préoccupés de confirmer les préjugés de leurs lecteurs , et de donner de nouveaux arguments aux partis de gauche ou de droite
66 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — commune mesure et acte de foi
108 ssez totale pour mériter notre acte de foi ? ⁂ Le lecteur qui n’est pas philosophe ne manquera pas de dire que j’entraîne le pr
67 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
109 e toute œuvre qui laisse son auteur intact, et le lecteur à son confort. Vaine et mauvaise toute œuvre qui ne te saisit pas com
110 t qui me paraît susceptible de fixer les idées du lecteur , même le moins religieux. Si les intellectuels ont succombé aux tenta
111 afin de mieux fixer, par exemple, les idées d’un lecteur sympathique, je tiens à marquer toutefois que le complexe auquel je t
112 lé : Le Bilan de l’Intelligence (Variété III). Le lecteur y aura trouvé déjà, du phénomène que j’indique ici, et surtout de son
68 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
113 as ce livre pour poser des énigmes et fatiguer le lecteur à force de paradoxes. Je pourrais aussi essayer d’énumérer une foule
114 s exemples. Mais je n’écris pas pour dispenser le lecteur de réfléchir, ni pour l’étourdir de constatations évidentes ou ingéni
115 st par là qu’une œuvre touche le spectateur ou le lecteur , qu’elle l’émeut et qu’elle le meut. Si je ne sens pas, à la lecture
116 ion de romans populaires : « Tenter d’arracher le lecteur aux petits soucis quotidiens, aux préoccupations constantes qu’entraî
69 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Le problème de la culture
117 rtion qu’il n’est pas raisonnable d’espérer qu’un lecteur d’aujourd’hui soit bien au clair sur ses besoins quand il entre chez
118 parti pris de création dont j’espère bien que le lecteur éprouvera çà et là la poussée, le coup de pouce simplificateur. Méfio
119 jamais, qui pourrait s’insinuer dans l’esprit du lecteur . C’est une occupation pénible à laquelle sont soumis ceux qui écriven
120 ards ! Mais je vais sans doute un peu vite. Et le lecteur soucieux de juger à son aise de l’honnêteté d’une déduction, même sub
70 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Décadence des lieux communs
121 lement il est mal entendu par la grande masse des lecteurs ordinaires, disons des lecteurs de journaux, mais encore il s’est div
122 grande masse des lecteurs ordinaires, disons des lecteurs de journaux, mais encore il s’est divisé en une foule de dialectes és
123 ement l’écrivain moderne use d’une langue dont le lecteur moyen trouve parfaitement normal de déclarer que « c’est du latin » p
124 , que nous sommes en train de jouer, écrivains ou lecteurs , citoyens ou hommes d’État. Les uns tiennent le parti de l’esprit et
125 Claudel, Gide, Péguy n’ont guère eu davantage de lecteurs durant la période de leur vie où paraissaient leurs œuvres capitales.
126 cation active du vrai. Il habitue des millions de lecteurs au rendu approximatif des faits, des choses, ou des idées. Il flatte
71 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — La mesure nationale-socialiste
127 tes préoccupés de confirmer les préjugés de leurs lecteurs , et de donner de nouveaux arguments aux partis de gauche ou de droite
72 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — commune mesure et acte de foi
128 ssez totale pour mériter notre acte de foi ? ⁂ Le lecteur qui n’est pas philosophe ne manquera pas de dire que j’entraîne le pr
73 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
129 e toute œuvre qui laisse son auteur intact, et le lecteur à son confort. Vaine et mauvaise toute œuvre qui ne te saisit pas com
130 t qui me paraît susceptible de fixer les idées du lecteur , même le moins religieux. Si les intellectuels ont succombé aux tenta
131 afin de mieux fixer, par exemple, les idées d’un lecteur sympathique, je tiens à marquer toutefois que le complexe auquel je t
132 lé : Le Bilan de l’intelligence (Variété iii). Le lecteur y aura trouvé déjà, du phénomène que j’indique ici, et surtout de son
74 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
133 as ce livre pour poser des énigmes et fatiguer le lecteur à force de paradoxes. Je pourrais aussi essayer d’énumérer une foule
134 s exemples. Mais je n’écris pas pour dispenser le lecteur de réfléchir, ni pour l’étourdir de constatations évidentes ou ingéni
135 st par là qu’une œuvre touche le spectateur ou le lecteur , qu’elle l’émeut et qu’elle le meut. Si je ne sens pas, à la lecture
136 ion de romans populaires : « Tenter d’arracher le lecteur aux petits soucis quotidiens, aux préoccupations constantes qu’entraî
137 iser. (Apoc. 10,9.) 104. « Nous » : vous et moi, lecteurs et auteur, ensemble s’il se peut au terme du dialogue.
75 1937, Articles divers (1936-1938). Formons des Clubs de presse (30 janvier 1937)
138 e à ses adhérents. Ceux-ci ne sont pas de simples lecteurs passifs, mais des membres actifs, qui participent à une œuvre commune
139 le pourrait être une sorte d’école permanente des lecteurs de journaux ; 3° une partie documentaire sur la presse. Tout en cherc
140 ous présentons ci-dessous à tous nos camarades et lecteurs de La Flèche le manifeste des clubs de presse en formation. À l’heure
76 1937, Esprit, articles (1932–1962). Robert Briffaut, Europe (janvier 1937)
141 charmer, ou à se laisser charmer — ceci pour moi lecteur — par le tableau de sa déchéance. aa. « Robert Briffaut, Europe, tr
77 1937, Journal de Genève, articles (1926–1982). Condition de l’écrivain (II) : La grande misère de l’édition (22 février 1937)
142 t cela pour des raisons d’ordre technique dont le lecteur ignore le plus souvent les mécanismes. Parlons un peu, à ce propos, d
78 1937, Esprit, articles (1932–1962). Paul Vaillant-Couturier, Au service de l’Esprit (février 1937)
143 serait le gogo intégral. Ce serait par exemple le lecteur qui n’aurait pas remarqué, entre autres, que cette brochure-manifeste
79 1937, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). De la propriété capitaliste à la propriété humaine et Manifeste au service du personnalisme, par Emmanuel Mounier (février 1937)
144 i des lacunes provisoires45 — de ce mouvement. Le lecteur qui se souvient encore du Cahier de revendications, publié ici même e
80 1937, Journal de Genève, articles (1926–1982). Condition de l’écrivain (III) : Mission civique de la culture (1er mars 1937)
145 es spéculaient commercialement sur la paresse des lecteurs . Dans les deux cas, ce sont d’abord les écrivains qui ont manqué à le
81 1937, Articles divers (1936-1938). À qui la liberté ? (5 mars 1937)
146 si l’on me comprend, pour éduquer la méfiance du lecteur . f. « À qui la liberté ? », À nous la liberté, Paris, n° 1, 5 mars
82 1937, Articles divers (1936-1938). Romanciers publicitaires ou la contagion romanesque (13 mars 1937)
147 plus grands romanciers, songez à leurs meilleurs lecteurs , aux plus crédules, aux plus avilies, à ces jeunes gens qui choisisse
148 ns qui savent le communiquer à leur œuvre, et des lecteurs assez ardents pour le subir autrement qu’en imagination. Et rien n’es
149 ence n’est pas moins grande, sur la vie privée du lecteur . Ils ne veulent rien dire, mais, pourtant, ils disent ! En d’autres t
150 e, cela signifie simplement ménager et flatter le lecteur , la conscience bourgeoise du lecteur, ou plus précisément de la lectr
151 t flatter le lecteur, la conscience bourgeoise du lecteur , ou plus précisément de la lectrice, car en France, paraît-il, ce son
152 bourgeoise du lecteur, ou plus précisément de la lectrice , car en France, paraît-il, ce sont les femmes qui lisent et qui se pa
83 1937, Journal de Genève, articles (1926–1982). L’Âme romantique et le rêve (23 mars 1937)
153 s du rêve. Ce sera sans doute pour la plupart des lecteurs non spécialisés une découverte pleine d’attraits : nous étions loin d
84 1937, Esprit, articles (1932–1962). Jacques Benoist-Méchin, Histoire de l’armée allemande depuis l’armistice (mars 1937)
154 s 1937)ae Ce livre eût passionné Lénine, grand lecteur , comme on sait, de Clausewitz. Il passionnera d’ailleurs tous ceux qu
85 1937, Articles divers (1936-1938). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (15 avril 1937)
155 l’écrivain n’est-elle pas justement d’éduquer le lecteur , j’entends de l’amener à réfléchir sur les raisons de ses partis pris
156 ue les arguments qu’il m’oppose… — Tout ce que le lecteur demande, c’est qu’on lui raconte une histoire, me dit R. — Mais si je
157 e dit R. — Mais si je raconte mon histoire ? — Le lecteur veut des histoires inventées. — Mais si je lui dis que j’invente mon
158 e clichés hargneux, travaille pour le bien de ses lecteurs  ? Si l’on prend au sérieux le sort qui est fait aux ouvriers — ce n’e
159 eut-être des réflexions fécondes dans l’esprit du lecteur philosophe. Déjà huit mois que nous sommes ici, et combien de fois ne
86 1937, Foi et Vie, articles (1928–1977). Luther et la liberté (À propos du Traité du serf arbitre) (avril 1937)
160 C’est sans doute dans cette perspective que le lecteur peu familiarisé avec la pensée luthérienne parviendra le plus aisémen
161 ares, et chez Luther assez flagrantes, pour qu’un lecteur qui refuse l’essentiel soit tout de même attiré et subjugué par le st
162 en fait, dans ce Traité, pour heurter de front le lecteur incroyant, ou celui qui ne partage pas la foi de Paul et des apôtres.
87 1937, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Luther contre Érasme (19 juin 1937)
163 exigence de la vérité en action. Que trouvera le lecteur profane, et peu au fait de la problématique chrétienne, dans cet ouvr
164 ares, et chez Luther assez flagrantes, pour qu’un lecteur qui refuse l’essentiel — c’est-à-dire la foi de Luther — soit tout de
88 1937, Esprit, articles (1932–1962). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (juin 1937)
165 crit, d’écouter ce qu’un autre leur dit. Quand un lecteur vous écrit, il s’exprime le plus souvent dans un langage conventionne
166 ès difficiles au jugement du clerc en chambre. Le lecteur réel, l’auditeur réel, est toujours autrement intelligent qu’on ne l’
167 ins écrits. Cette conclusion est la suivante : le lecteur en son particulier — précisons : le lecteur sérieux, personnellement
168  : le lecteur en son particulier — précisons : le lecteur sérieux, personnellement intéressé à un problème — juge à peu près ré
169 rivés à parler dans le vide, à ne parler qu’à ces lecteurs qui achètent les livres pour remplir les rayons d’un studio-divan. No
170 sans nous. Nous le retrouverons intact. C’est le lecteur que nous avons trahi, c’est avec lui que nous devons retrouver un con
171 eut-être des réflexions fécondes dans l’esprit du lecteur philosophe. Déjà huit mois que nous sommes ici, et combien de fois ne
89 1937, Esprit, articles (1932–1962). Marius Richard, Le Procès (juin 1937)
172 hie peut-être plus virile que l’auteur demande au lecteur pour tous les êtres auxquels il est mêlé. Et qu’il l’obtienne à cette
90 1937, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Selma Lagerlöf, conteur de légende (3 juillet 1937)
173 n : cette façon de ne pas insister, de laisser le lecteur seul avec l’émotion, cette malice cordiale, cette variété et, à la fo
91 1937, Articles divers (1936-1938). Journal d’un intellectuel en chômage (25 juillet 1937)
174 A. Mermoud, nous sommes en mesure d’offrir à nos lecteurs la primeur de quelques pages de ce livre. Dans ces pages, l’auteur pe
92 1937, Esprit, articles (1932–1962). Brève introduction à quelques témoignages littéraires (septembre 1937)
175 ns Esprit , c’est une question qui se pose à nos lecteurs , parce que, sous une forme plus générale, la question de la littératu
93 1937, Esprit, articles (1932–1962). Neutralité oblige (octobre 1937)
176 s manœuvres de régiment ou de brigade stupéfie le lecteur étranger. Mais plus encore le ton de ces comptes rendus, où les clich
94 1937, Les Nouveaux Cahiers (1937-1939). Lectures dirigées dans le IIIe Reich (15 décembre 1937)
177 e d’intérêt — si j’ose dire — que manifestent les lecteurs allemands. Il existe d’autres maisons d’édition qui se spécialisent d
178 elle du public ; s’il traduit la pensée réelle du lecteur allemand moyen. Il faut se rappeler que dans un état totalitaire, la
179 nnée, un article destiné à diriger le goût de ses lecteurs au moment des achats de Noël. Voici les vingt-deux titres qu’il propo
180 ermanique. Je vous laisse à imaginer les rêves du lecteur allemand, heureux bénéficiaire de ces « cadeaux de Noël ». d. « Lec
95 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. N’habitez pas les villes !
181 plat que j’appelle un Français aplati, un parfait lecteur de journaux, un minimum de Français, et non pas du tout une moyenne.
182 s, tout ce qui met une certaine distance entre le lecteur et l’« artiste », mais aussi tout ce qui peut agrandir et clarifier l
96 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Pauvre province
183 Mais croyez-vous vraiment que mon bagnolard, mon lecteur enthousiaste de Clochemerle, grand roman de la pissotière, croyez-vou
184 l’écrivain n’est-elle pas justement d’éduquer le lecteur , j’entends de l’amener à réfléchir sur les raisons de ses partis pris
185 ue les arguments qu’il m’oppose… — Tout ce que le lecteur demande, c’est qu’on lui raconte une histoire, me dit R. — Mais si je
186 e dit R. — Mais si je raconte mon histoire ? — Le lecteur veut des histoires inventées. — Mais si je lui dis que j’invente mon
187 crit, d’écouter ce qu’un autre leur dit. Quand un lecteur vous écrit, il s’exprime le plus souvent dans un langage conventionne
188 ès difficiles au jugement du clerc en chambre. Le lecteur réel, l’auditeur réel, est toujours autrement intelligent qu’on ne l’
189 ins écrits. Cette conclusion est la suivante : le lecteur en son particulier — précisons : le lecteur sérieux, personnellement
190  : le lecteur en son particulier — précisons : le lecteur sérieux, personnellement intéressé à un problème — juge à peu près ré
191 rivés à parler dans le vide, à ne parler qu’à ces lecteurs qui achètent les livres pour remplir les rayons d’un studio-divan. No
192 sans nous. Nous le retrouverons intact. C’est le lecteur que nous avons trahi, c’est avec lui que nous devons retrouver un con
193 e clichés hargneux, travaille pour le bien de ses lecteurs  ? Si l’on prend au sérieux le sort qui est fait aux ouvriers — ce n’e
194 eut-être des réflexions fécondes dans l’esprit du lecteur philosophe. Déjà huit mois que nous sommes ici, et combien de fois n
97 1937, Articles divers (1936-1938). Luther, Traité du serf arbitre (1937)
195 C’est sans doute dans cette perspective que le lecteur , peu familiarisé avec la pensée luthérienne, parviendra le plus aisém
196 ares, et chez Luther assez flagrantes, pour qu’un lecteur qui refuse l’essentiel soit tout de même attiré et subjugué par le st
197 fait, dans notre Traité, pour heurter de front le lecteur incroyant, ou celui qui ne partage pas la foi de Paul et des Apôtres.
98 1938, Articles divers (1936-1938). Søren Kierkegaard (février 1938)
198 manquer de frapper, de retenir ou de repousser le lecteur non prévenu : la « difficulté » de Kierkegaard et sa dialectique du s
199 x » de Kierkegaard, il est de nature à tromper le lecteur mille manières. On peut se laisser prendre à la fantaisie baroque de
99 1938, Bulletin de la Guilde du livre, articles (1937–1948). Caquets d’une vieille poule noire (août 1938)
200 critique prétend que ce livre peut introduire le lecteur « dans un monde où l’on pardonnera aux poules d’avoir des mœurs un pe
201 poule noire mise en scène p. 92 de son livre. Nos lecteurs jugeront eux-mêmes s’il faut voir là une preuve nouvelle d’une grossi
100 1938, Esprit, articles (1932–1962). La passion contre le mariage (septembre 1938)
202 mbat de la foi et du monde, devient alors pour le lecteur non averti une « poésie » équivoque et brûlante. Poésie toute profane
203 trop faciles à concevoir, on craint d’attaquer le lecteur dans ses croyances les plus intimes et les plus solidement ancrées. O