1 1924, Articles divers (1924–1930). M. de Montherlant, le sport et les jésuites (9 février 1924)
1 olicisme, la Renaissance, le traditionnisme et le nationalisme . L’Orient efféminé ; — en face : l’Ordre romain. Or l’ordre, pour M.
2 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie I (octobre 1930)
2 sa politique. 8. Les coussins Rothermere Le nationalisme de la plupart des États de l’Europe se formule en revendications d’ho
3 est son droit, ses intérêts. Mais, en Hongrie, le nationalisme est une passion toute nue, qui exprime l’être profond de la race. On
4 firent à faire d’un affairiste anglais l’idole du nationalisme magyar. Son portrait affiché dans tous les cafés, dans les halls univ
3 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Romanciers protestants (janvier 1932)
5 tait-ce point, d’abord, céder à la tentation d’un nationalisme religieux plus injustifiable que l’autre ? Je sais bien que certains
4 1932, Présence, articles (1932–1946). Penser avec les mains (fragments) (janvier 1932)
6 bourgeoises qui nous ont valu la dernière guerre, nationalisme et doctrine de l’État souverain, par exemple. Elles préparent la jeun
5 1932, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Principe d’une politique du pessimisme actif (novembre 1932)
7 ces, le capitalisme comme le stalinisme, tous les nationalismes , et toute révolution qui prétendrait fonder notre salut sur une organ
6 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). À prendre ou à tuer (décembre 1932)
8 e, leurs mystiques et leurs créations politiques ( nationalisme , SDN, etc.), condamnation de l’individu, de la « pensée » bourgeoise
7 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Voyage en Hongrie
9 politique. viii Les coussins Rothermere Le nationalisme de la plupart des États de l’Europe se formule en revendications d’ho
10 est son droit, ses intérêts. Mais, en Hongrie, le nationalisme est une passion toute nue, qui exprime l’être profond de la race. On
11 firent à faire d’un affairiste anglais l’idole du nationalisme magyar. Son portrait affiché dans tous les cafés, dans les halls univ
8 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
12 ux sa politique. Les coussins Rothermere Le nationalisme de la plupart des États de l’Europe se formule en revendications d’ho
13 est son droit, ses intérêts. Mais, en Hongrie, le nationalisme est une passion toute nue, qui exprime l’être profond de la race. On
14 firent à faire d’un affairiste anglais l’idole du nationalisme magyar. Son portrait affiché dans tous les cafés, dans les halls univ
9 1933, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Pétrarque, par Charles-Albert Cingria (avril 1933)
15 le en soi (pas la morale en vertu d’un dogme), le nationalisme , l’ironie, le scepticisme, le pompiérisme, — mais ils savent que cela
16 u Rhône, la marche en montagne, le romantisme, le nationalisme , l’européanisme et la révolution. (Sur la confusion moderne entre le
17 triotisme « chose motivée et avantageuse », et le nationalisme artificiel mais régnant qui fait de la chose publique la chose désava
18 rrêt d’illusoire devenu réel que font les actuels nationalismes , ayant pour effet qu’au lieu d’être avantageuse, la chose publique em
10 1933, Articles divers (1932-1935). « La jeunesse française devant l’Allemagne » [Réponse à une enquête] (mai 1933)
19 bien moins encore par l’affirmation tardive d’un nationalisme traître à la patrie. Notre réponse ne prendra pas la forme d’une just
11 1934, Présence, articles (1932–1946). L’œuvre et la mort d’Arnaud Dandieu (1934)
20 lle. Décadence de la nation française critique le nationalisme présent au nom de l’instinct qui relie l’homme à son lieu, à sa patri
12 1934, Articles divers (1932-1935). Où sont les jeunes protestants ? Remarques sur le protestantisme et les doctrines politiques (juillet-août 1934)
21 elle certaines déclarations de l’AS condamnent le nationalisme mystique qui, par malheur, caractérise les efforts de La Cause. L’Ass
22 es — que la position nationaliste. Il y a dans le nationalisme moderne une véritable idolâtrie. La passion intolérante que manifeste
23 te jusque dans le domaine de la pensée ; refus du nationalisme mystique, considéré comme une captation, au profit de l’État et de la
13 1934, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Plans de réforme (octobre 1934)
24 e confond pas nation et état, nation et patrie14, nationalisme et autarchie, nation culturelle et région économique. On n’est pas sû
25 ous faisons sans cesse de patrie et de nation, de nationalisme et d’impérialisme. 15. Cf. Nous voulons, n° 9 de L’Ordre nouveau, ap
14 1934, Politique de la personne. Introduction — Ridicule et impuissance du clerc qui s’engage
26 oisie parmi les plus pratiquement meurtrières (le nationalisme par exemple), avec ce qu’on nommait naguère lucidité, il se voit simp
15 1934, Politique de la personne. Principes d’une politique du pessimisme actif — Sur la devise du Taciturne
27 hommes s’entretuent : capitalisme ou stalinisme, nationalismes de toutes farines, révolutions qui prétendraient fonder notre salut s
16 1934, Politique de la personne. Problèmes de la révolution personnaliste — D’un Cahier de revendications
28 e, leurs mystiques et leurs créations politiques ( nationalisme , SDN60, etc.), condamnation de l’individu, de la « pensée » bourgeois
17 1934, Politique de la personne. Appendice — Groupements personnalistes
29 te jusque dans le domaine de la pensée ; refus du nationalisme mystique, considéré comme une captation, au profit de l’État et de la
18 1934, Politique de la personne (1946). Introduction — Ridicule et impuissance du clerc qui s’engage
30 oisie parmi les plus pratiquement meurtrières (le nationalisme , par exemple), avec ce qu’on nommait naguère lucidité, il se voit sim
19 1934, Politique de la personne (1946). Principes d’une politique du pessimisme actif — Sur la devise du Taciturne
31 hommes s’entretuent : capitalisme ou stalinisme, nationalismes de toutes farines, révolutions qui prétendraient fonder notre salut s
20 1934, Politique de la personne (1946). Appendices — Groupements personnalistes
32 te jusque dans le domaine de la pensée ; refus du nationalisme mystique, considéré comme une captation, au profit de l’État et de la
21 1934, Politique de la personne (1946). Appendices — Qu’est-ce que la politique ?
33 ue nous disons ici de la nation un sens absolu de nationalisme autarchique qui est à l’opposé de notre pensée.
22 1935, Le Semeur, articles (1933–1949). La cité (avril-mai 1935)
34 es irrationnelles de la race, de la classe ou des nationalismes exaspérés, n’ont cure de nos avis, de nos révoltes. Que nous soyons c
23 1935, Articles divers (1932-1935). Nous ne mangeons pas de ce pain-là : à propos du 14 juillet (15 juillet 1935)
35 ous dire nationaux, contre l’idole sanguinaire du nationalisme moderne. Nous pouvons nous dire patriotes, contre les sociétés anonym
24 1935, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Mystiques allemands du xiiie au xixe siècle, par Jean Chuzeville (octobre 1935)
36 zeville ajoute pour sa part l’étatisme absolu, le nationalisme , « l’individualisme effréné », le racisme et le marxisme. Voilà pourq
37 e décidément nos universitaires. Elle relève d’un nationalisme de manuels, pour ne pas dire, avec E. R. Curtius, d’une « propagande
38 Hegel, d’où sont effectivement sortis un certain nationalisme et la doctrine du jeune Marx, on ne voit pas du tout le passage de Lu
25 1935, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). « Le plus beau pays du monde » (octobre 1935)
39 D’abord « impérialisme » : c’est sans nul doute «  nationalisme  » que voulait dire l’inspecteur (à moins qu’il n’ait une conception c
40 il faudrait. Précisons, cela en vaut la peine. Le nationalisme existe parce qu’on l’enseigne ; c’est une mystique, un idéal abstrait
41 e, et qui connaît le modèle idéal ? Le malfaisant nationalisme n’est rien d’autre qu’une rationalisation mensongère du sentiment pat
26 1935, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). La situation politique en France (octobre 1935)
42 idéré comme une forme de capitalisme d’État et de nationalisme russe, et là encore nous reconnaissons un point de vue qui nous est f
27 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Plébiscite et démocratie (avril 1936)
43 e la centralisation, contre l’étatisme, contre le nationalisme étatisé, contre toute espèce de fascisme imité de Mussolini, d’Hitler
28 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Qu’est-ce que la politique ? (juin 1936)
44 ue nous disons ici de la nation un sens absolu de nationalisme autarchique qui est à l’opposé de notre pensée. 46. Cf. Dictature de
29 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Du socialisme au fascisme (novembre 1936)
45 mystique de « l’union sacrée », autrement dit, le nationalisme . En vérité, les deux termes dont se compose le nom du parti hitlérie
46 me est une « nationalisation » de l’économie ; le nationalisme est une « socialisation » du sentiment patriotique. L’un n’est pas po
30 1936, Articles divers (1936-1938). Décadence des lieux communs (décembre 1936)
47 de passion et de préjugés, tels que patriotisme, nationalisme , impérialisme… ⁂ Tout concourt à créer et aggraver cette crise du sen
31 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Les jacobins en chemise brune (décembre 1936)
48 ait ici ! Vous condamnez notre centralisme, notre nationalisme , notre passion unitaire, notre éloquence démagogique, et vous ne voye
49 ous n’en êtes même plus conscients. Vous criez au nationalisme , c’est-à-dire à l’orgueil impérialiste je pense, dès qu’un peuple à c
32 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Décadence des lieux communs
50 de passion et de préjugés, tels que patriotisme, nationalisme , impérialisme… ⁂ Tout concourt à créer et aggraver cette crise du sen
33 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — La mesure nationale-socialiste
51 le Français moyen traduit national-socialisme par nationalisme . Il se condamne ainsi à ne pas comprendre ce qu’il y a de religieusem
52 onalsozialismus » n’est pas le composé hybride de nationalisme et de socialisme que la traduction française du terme nous invite à i
53 économique d’une volonté tout à fait distincte du nationalisme et du socialisme. Volonté de fusion complète des actions et des idéau
54 es descendants des jacobins. Et tout le reste est nationalisme . C’est le parti radical qui est national. Il l’est si bien qu’il n’a
34 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Décadence des lieux communs
55 de passion et de préjugés, tels que patriotisme, nationalisme , impérialisme… ⁂ Tout concourt à créer et aggraver cette crise du sen
35 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — La mesure nationale-socialiste
56 le Français moyen traduit national-socialisme par nationalisme . Il se condamne ainsi à ne pas comprendre ce qu’il y a de religieusem
57 onalsozialismus » n’est pas le composé hybride de nationalisme et de socialisme que la traduction française du terme nous invite à i
58 économique d’une volonté tout à fait distincte du nationalisme et du socialisme. Volonté de fusion complète des actions et des idéau
59 es descendants des jacobins. Et tout le reste est nationalisme . C’est le parti radical qui est national. Il l’est si bien qu’il n’a
36 1937, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Historique du mal capitaliste (janvier 1937)
60 ais internationalisme des capitaux financiers72 ; nationalisme de propagande mais besoin d’une économie rationnelle mondiale) — ne p
37 1937, Esprit, articles (1932–1962). Retour de Nietzsche (mai 1937)
61 e Nietzsche a condamné l’antisémitisme, raillé le nationalisme , dénoncé le socialisme, et déclaré que l’État est le plus froid des m
38 1937, Esprit, articles (1932–1962). Neutralité oblige (octobre 1937)
62 de sa politique particulière conditionnée par le nationalisme unitaire et antiallemand, l’on voit une méfiance hostile poindre chez
39 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Pauvre province
63 un rationalisme « libéral » et stérilisant, et un nationalisme dynamique et assassin. Je pense toutefois que les partisans du risque
40 1937, Articles divers (1936-1938). Vocation et destin d’Israël (1937)
64 christianisme par sa nature même, brisait avec le nationalisme exclusif du judaïsme et assumait une mission de portée universelle. I
41 1938, Articles divers (1938-1940). Le seul espoir (juin 1938)
65 rme antisuisse de centralisation qui s’appelle le nationalisme . Mais le plus gros effort s’esquisse à peine. Ce sera la tâche de la
66 force, à nous Suisses fédérés, n’est pas dans le nationalisme  ! Nous ne sommes pas une nation ; ni trois nations ; ni même vingt-de
67 « idéal fumeux » que j’oppose à la tentation d’un nationalisme helvétique. Je lui oppose la condition même de notre droit à l’existe
42 1938, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). La vraie défense contre l’esprit totalitaire (juillet 1938)
68 ps de paix, cela équivaut pratiquement à faire du nationalisme . Et il est aisé de voir que le nationalisme, en Suisse, signifierait
69 re du nationalisme. Et il est aisé de voir que le nationalisme , en Suisse, signifierait bientôt le partage de notre État en trois na
43 1938, Journal d’Allemagne. Journal (1935-1936)
70 me est une façade. Je réponds : non, c’est leur «  nationalisme  » (au sens bourgeois) qui est pour eux un moyen de propagande, un moy
44 1938, Journal d’Allemagne. Conclusion 1938
71 le socialisme « nationalise » l’économie ; et le nationalisme « socialise » le sentiment patriotique. L’un n’est plus possible sans
72 tiaires (fascisme) et les phénomènes secondaires ( nationalisme et socialisme) d’une maladie aussi vieille que l’Europe, et qui est s
45 1938, Journal d’Allemagne. Plébiscite et démocratie. (À propos des « élections » au Reichstag, 29 mars 1936)
73 e la centralisation, contre l’étatisme, contre le nationalisme étatisé, contre toute espèce de fascisme imité de Mussolini, d’Hitler
46 1938, Journal d’Allemagne. Les jacobins en chemise brune
74 ait ici ! Vous condamnez notre centralisme, notre nationalisme , notre passion unitaire, notre éloquence démagogique, et vous ne voye
75 ous n’en êtes plus même conscients. Vous criez au nationalisme , c’est-à-dire à l’orgueil impérialiste je pense, dès qu’un peuple à c
47 1939, L’Amour et l’Occident. Amour et guerre
76 Hegel, par exemple, furent les premiers appuis du nationalisme allemand. D’où le caractère de plus en plus sanglant des guerres du x
48 1939, Articles divers (1938-1940). Le protestantisme créateur de personnes (1939)
77 ntes qu’on annexe, qu’on recense par une sorte de nationalisme huguenot, de ces hommes qui sont simplement « sortis » du protestanti
49 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Amour et guerre
78 Hegel, par exemple, furent les premiers appuis du nationalisme allemand. D’où le caractère de plus en plus sanglant des guerres du x
50 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Amour et guerre
79 Hegel, par exemple, furent les premiers appuis du nationalisme allemand. D’où le caractère de plus en plus sanglant des guerres du x
51 1940, Mission ou démission de la Suisse. Le protestantisme créateur de personnes
80 rieusement annexées et recensées par une sorte de nationalisme huguenot, de ces hommes qui ne sont en fait que « sortis » du protest
52 1940, Mission ou démission de la Suisse. Neutralité oblige, (1937)
81 de sa politique particulière conditionnée par le nationalisme unitaire et antiallemand, l’on voit une méfiance hostile poindre chez
53 1940, Mission ou démission de la Suisse. Appendice, ou « in cauda venenum » Autocritique de la Suisse
82 ional-socialisme », je note en marge : « Faire du nationalisme , c’est faire l’autre moitié… » Nous sommes d’accord pour condamner le
54 1940, Politique de la personne (1946). À la fois libre et engagé — Le protestantisme créateur de personnes
83 rieusement annexées et recensées par une sorte de nationalisme huguenot, de ces hommes qui ne sont en fait que « sortis » du protest
55 1941, Articles divers (1941-1946). Reynold et l’avenir de la Suisse (1941)
84 isme. » Certes, on peut lui répondre que faire du nationalisme , c’est faire l’autre moitié de ce tout. Mais enfin, l’important c’est
56 1942, La Vie protestante, articles (1938–1978). Perspectives d’avenir du protestantisme (2 janvier 1942)
85 elle nous délivre de l’espèce d’étroitesse, de «  nationalisme protestant », auquel nous sommes tentés de céder parfois, sous l’effe
57 1942, La Part du diable. Le diable dans nos dieux et dans nos maladies
86 l’irruption du libéralisme, du capitalisme et du nationalisme . Lui seul avait vu le diable à l’œuvre dans ces œuvres — les nôtres,
58 1942, La Part du diable (1944). Le diable dans nos dieux et dans nos maladies
87 l’irruption du libéralisme, du capitalisme et du nationalisme . Lui seul avait vu le diable à l’œuvre dans ces œuvres — les nôtres,
59 1942, La Part du diable (1982). Le diable dans nos Dieux et dans nos maladies
88 l’irruption du libéralisme, du capitalisme et du nationalisme . Lui seul avait vu le diable à l’œuvre dans ces œuvres — les nôtres,
60 1943, La Vie protestante, articles (1938–1978). Les tours du diable VI : Le mal du siècle : la dépersonnalisation (19 novembre 1943)
89 l’irruption du libéralisme, du capitalisme et du nationalisme . Lui seul avait vu le diable à l’œuvre dans ces œuvres — les nôtres à
61 1944, Les Personnes du drame. Sagesse et folie de la personne — Goethe médiateur
90 e. L’exaltation de ces valeurs en elles-mêmes, le nationalisme romantique, conduit à la guerre. L’affaiblissement de ces valeurs dan
91 cette trahison-là que l’on baptise aujourd’hui «  nationalisme . »
62 1945, Le Semeur, articles (1933–1949). La responsabilité culturelle de l’Église (mars 1945)
92 dit « appartenir à la vie », création de nouveaux nationalismes religieux et virulents. Mais si une Église veut être en mesure d’inte
93 ucun lien défini avec une communauté réelle et b) nationalisme , autarchie spirituelle. La vocation d’un homme ou d’un groupe est à l
63 1945, Le Figaro, articles (1939–1953). Les résultats de la guerre (21 décembre 1945)
94 u premier rang, on ne manquera pas de désigner le nationalisme en plein essor, contrecoup fatal de la guerre, et fièvre spécifique d
64 1946, Articles divers (1941-1946). « Selon Denis de Rougemont, le centre de gravité du monde s’est déplacé d’Europe en Amérique » (16 mai 1946)
95 permanente de désordres et de troubles. Tous les nationalismes européens les effraient. De même qu’il y a en Europe un grand sentime
65 1946, Le Semeur, articles (1933–1949). Chances d’action du christianisme (juin-juillet 1946)
96 ront au nom des principes non chrétiens (comme le nationalisme ) qu’ils croyaient pouvoir tolérer ; qu’il a été abattu finalement, da
97 onnent aux vieilleries et tentent de restaurer le nationalisme , condamné par les catastrophes récentes. Les autres pensent qu’en dép
66 1946, Carrefour, articles (1945–1947). L’Amérique est-elle nationaliste ? (29 août 1946)
98 le : It’s unamerican, « ce n’est pas américain. » Nationalisme , direz-vous. Oui, mais pas à la manière européenne. La phrase veut di
99 digne du mythe, du rêve américain. Voilà donc un nationalisme « ouvert » et pour qui la nation est en avant dans un élan, un rêve,
100 sang et le sol. Ce qu’il y a de répugnant dans le nationalisme européen, c’est que l’on y sent une volonté de resserrement, une soif
101 . Au contraire, ce qu’il y a de rassurant dans le nationalisme américain, c’est qu’on y sent une volonté d’élargissement, une soif d
67 1946, Journal des deux mondes. Puisque je suis un militaire…
102 retentissante des systèmes centralisateurs et du nationalisme étatisé. C’est la guerre la plus antisuisse de toute l’histoire. C’es
68 1946, Lettres sur la bombe atomique. La tâche politique du siècle
103 premier rang, je ne manquerai de vous désigner le nationalisme en plein essor, contrecoup fatal de la guerre, et fièvre spécifique d
69 1946, Lettres sur la bombe atomique. La tâche politique du siècle
104 premier rang, je ne manquerai de vous désigner le nationalisme en plein essor, contrecoup fatal de la guerre, et fièvre spécifique d
70 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
105 ux sa politique. Les coussins Rothermere Le nationalisme de la plupart des États de l’Europe se formule en revendications d’ho
106 est son droit, ses intérêts. Mais, en Hongrie, le nationalisme est une passion toute nue, qui exprime l’être profond de la race. On
107 firent à faire d’un affairiste anglais l’idole du nationalisme magyar. Son portrait affiché dans tous les cafés, dans les halls univ
71 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — Pauvre province
108 France fera de nouveau des enfants, par suite du nationalisme , par suite la guerre. Cette alternative est inévitable dans le régime
109 un rationalisme « libéral » et stérilisant, et un nationalisme dynamique et assassin. Je pense toutefois que les partisans du risque
72 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’Allemagne — Journal (1935-1936)
110 me est une façade. Je réponds : non, c’est leur «  nationalisme  » (au sens bourgeois) qui est pour eux un moyen de propagande, un moy
73 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’Allemagne — Conclusions
111 le socialisme « nationalise » l’économie ; et le nationalisme « socialise » le sentiment patriotique. L’un n’est plus possible sans
112 me, totalitarisme) et les phénomènes secondaires ( nationalisme et socialisme) d’une maladie aussi vieille que, l’Europe, et qui est
74 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’Allemagne — Post-scriptum 1939, ou Conclusions à n’en plus finir
113 listes majoritaires, sans parler d’autres dont le nationalisme nous épouvantait lorsque nous fûmes, en 1924, à Hambourg, au premier
75 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — « Puisque je suis un militaire… »
114 retentissante des systèmes centralisateurs et du nationalisme étatisé. C’est la guerre la plus antisuisse de toute l’Histoire. C’es
76 1947, Carrefour, articles (1945–1947). Fédération ou dictature mondiale ? (9 avril 1947)
115 la vraie nature des forces qui s’y opposent : le nationalisme et l’esprit totalitaire. Sur quoi les adversaires du gouvernement mon
77 1947, Articles divers (1946-1948). Drôle de paix (7 juin 1947)
116 is cent ans, à savoir bêtise armée sous le nom de nationalisme . Quatre foyers de contradictions Le monde s’offre à nos yeux, c
78 1947, Articles divers (1946-1948). L’attitude fédéraliste (octobre 1947)
117 ar balkanisation la désintégration de l’Europe en nationalismes rivaux, et par helvétisation au contraire, l’intégration fédérale des
79 1947, Articles divers (1946-1948). Une Europe fédérée (20 décembre 1947)
118 se cachent en réalité trois formes de sabotage : nationalisme , défaitisme et stalinisme. Le nationalisme n’est en fait qu’une crisp
119 tage : nationalisme, défaitisme et stalinisme. Le nationalisme n’est en fait qu’une crispation de névrose féodale, un complexe de re
120 ces, de langues et de religions sclérosés dans le nationalisme et le problème des minorités. Et surtout il peut dépasser l’oppositi
80 1947, Bulletin de la Guilde du livre, articles (1937–1948). Consolation à Me Duperrier sur un procès perdu (décembre 1947)
121  », et il insinue que si j’attaque aujourd’hui le nationalisme , c’est pour mieux « passer sous silence l’hitlérisme ». Qui croire
81 1947, Articles divers (1946-1948). Les maladies de l’Europe (1947)
122 par le culte de la vérité objective, et malgré le nationalisme . Hitler représentait exactement, et point par point, le refus et la d
123 faire rejaillir de tous côtés les étincelles. Le nationalisme fait rage, cette maladie romantique de l’Europe. Lui seul, sous le co
124 qu’il était sans cesse bridé et contrarié par le nationalisme , par les guerres, et par tous les barrages de douanes ou de coutumes
125 ous ! Ce n’est donc pas au nom de je ne sais quel nationalisme européen qu’il nous faut défendre l’Europe, mais au seul nom de l’hum
126 nales provoquera, sous Napoléon, la naissance des nationalismes . Telle est la cause de presque toutes nos guerres. J’ai dit, et je ne
127 e répéterai jamais assez, qu’il faut voir dans le nationalisme la maladie européenne, l’anti-Europe par excellence. Je compare le na
128 enne, l’anti-Europe par excellence. Je compare le nationalisme à une espèce de court-circuit dans la tension normale qu’il s’agit de
129 rticulier et le général. D’une part, en effet, le nationalisme écrase les diversités vivantes, sous prétexte d’unification, et alors
130 tout, c’est l’Europe qui a sécrété ce contagieux nationalisme , c’est à elle d’inventer son antidote. Elle est seule en mesure de le
131 n résoudre, et au contraire, ce serait exalter le nationalisme aux dimensions continentales. Ce qu’il nous faut demander, et obtenir
82 1947, Articles divers (1946-1948). L’opportunité chrétienne (1947)
132 ront au nom des principes non chrétiens (comme le nationalisme ) qu’ils croyaient pouvoir tolérer ; qu’il a été abattu finalement, da
133 onnent aux vieilleries et tentent de restaurer le nationalisme , condamné par les catastrophes récentes. Les autres pensent qu’en dép
83 1947, Vivre en Amérique. Vie politique
134 ssible : It’s unamerican, ce n’est pas américain. Nationalisme , direz-vous. Oui, mais non pas à la manière européenne. Car la phrase
135 digne du mythe, du rêve américain. Voici donc un nationalisme « ouvert » et pour qui la nation est en avant, dans un élan, un rêve,
136 sang et le sol. Ce qu’il y a de répugnant dans le nationalisme européen, c’est que l’on y sent une volonté de resserrement, une soif
137 . Au contraire, ce qu’il y a de rassurant dans le nationalisme américain, c’est qu’on y sent une volonté d’élargissement, une soif d
84 1948, Esprit, articles (1932–1962). Thèses du fédéralisme (novembre 1948)
138 ous ! Ce n’est donc pas au nom de je ne sais quel nationalisme européen qu’il nous faut défendre l’Europe, mais au seul nom de l’hum
139 résoudre, et, au contraire, ce serait exalter le nationalisme aux dimensions continentales. Ce qu’il nous faut demander, et obtenir
140 ces, de langues et de religions sclérosés dans le nationalisme et le problème des minorités. Et surtout, il peut dépasser l’oppositi
85 1948, Articles divers (1948-1950). L’idée fédéraliste (1948)
141 it pratiquement la désintégration du continent en nationalismes rivaux. L’helvétisation signifierait l’intégration fédérale des natio
86 1948, L’Europe en jeu. Trois discours suivis de Documents de La Haye. I
142 par le culte de la vérité objective, et malgré le nationalisme . Hitler représentait exactement, et point par point, le refus et la d
143 faire rejaillir de tous côtés les étincelles. Le nationalisme fait rage, cette maladie romantique de l’Europe. Lui seul, sous le co
144 qu’il était sans cesse bridé et contrarié par le nationalisme , par les guerres, et par tous les barrages de douanes ou de coutumes
145 ous ! Ce n’est donc pas au nom de je ne sais quel nationalisme européen qu’il nous faut défendre l’Europe, mais au seul nom de l’hum
146 nales provoquera, sous Napoléon, la naissance des nationalismes . Telle est la cause de presque toutes nos guerres. J’ai dit, et je ne
147 e répéterai jamais assez, qu’il faut voir dans le nationalisme la maladie européenne, l’anti-Europe par excellence. Je compare le na
148 enne, l’anti-Europe par excellence. Je compare le nationalisme à une espèce de court-circuit dans la tension normale qu’il s’agit de
149 rticulier et le général. D’une part, en effet, le nationalisme écrase les diversités vivantes, sous prétexte d’unification, et alors
150 tout, c’est l’Europe qui a sécrété ce contagieux nationalisme , c’est à elle d’inventer son antidote. Elle est seule en mesure de le
151 résoudre, et, au contraire, ce serait exalter le nationalisme aux dimensions continentales. Ce qu’il nous faut demander, et obtenir
152 entre l’URSS et les USA, et s’enfermaient dans un nationalisme purement verbal et négatif, d’autres tentaient de transformer la doub
87 1948, L’Europe en jeu. Trois discours suivis de Documents de La Haye. II
153 ar balkanisation la désintégration de l’Europe en nationalismes rivaux, et par helvétisation, au contraire, l’intégration fédérale de
154 se cachent en réalité trois formes de sabotage : nationalisme , défaitisme, et stalinisme. Le nationalisme n’est, en fait, qu’une cr
155 age : nationalisme, défaitisme, et stalinisme. Le nationalisme n’est, en fait, qu’une crispation de névrose féodale, un complexe de
156 ces, de langues et de religions sclérosés dans le nationalisme , et le problème des minorités. Et surtout, il peut dépasser l’opposit
88 1948, L’Europe en jeu. Trois discours suivis de Documents de La Haye. III
157 partis, n’invente pas les moyens de surmonter le nationalisme et l’esprit partisan, je ne vois personne au monde qui puisse le fair
89 1948, Articles divers (1948-1950). Essai sur l’avenir (1948)
158 que) en laissant en friche le champ des passions ( nationalisme , politique partisane). Les passions s’emparent de la technique et pro
90 1949, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Le Mouvement européen (avril 1949)
159 lition. Il y eut Montesquieu, premier critique du nationalisme naissant. Il y eut Victor Hugo, prophétisant l’avènement du fédéralis
160 té politique de l’Europe était l’essor des grands nationalismes . Il y eut enfin, après la Première Guerre mondiale, le mouvement pane
161 l ne s’agit nullement de fomenter on ne sait quel nationalisme européen, mais au contraire de restaurer le rayonnement des valeurs q
91 1949, Articles divers (1948-1950). L’Europe ou le cap du destin (1949)
162 re social à tout prix, ni la notion d’État, ni le nationalisme , car l’Amérique ou la Russie s’en chargent. Et s’il ne s’agissait que
92 1950, Articles divers (1948-1950). Raisons et buts d’une conférence (janvier 1950)
163 liberté des échanges n’a pas suffi à réduire les nationalismes  ; bien au contraire, c’est elle qui, par la suite, a succombé devant
164 ien clair que nous n’entendons pas substituer aux nationalismes locaux une sorte de nationalisme européen. L’Europe s’est, de tout te
165 substituer aux nationalismes locaux une sorte de nationalisme européen. L’Europe s’est, de tout temps, ouverte au monde entier. Ell
166 monde. Une Europe affaiblie, et divisée par vingt nationalismes et autant de barrières de douanes, ne saurait plus être un pôle d’att
93 1950, Articles divers (1948-1950). Un gage à Jean Paulhan ! (avril 1950)
167 . Vous y trouverez beaucoup d’attaques contre le nationalisme , contre l’État-nation, contre sa prétendue souveraineté sans limites.
94 1950, Journal de Genève, articles (1926–1982). Quatrième lettre aux députés européens : En lisant le pamphlet du Labour Party (18 août 1950)
168 sent plus que d’autres en leur île : j’entends le nationalisme étatisé et le mythe survivant des souverainetés. L’un nourrit l’autre
95 1950, La Revue de Paris, articles (1937–1969). L’Europe et sa culture (novembre 1950)
169 bi de profondes transformations pendant l’ère des nationalismes et de la souveraineté sans limites de l’État. Créatrice des richesses
96 1950, Lettres aux députés européens. Quatrième lettre
170 sent plus que d’autres en leur île : j’entends le nationalisme étatisé et le mythe survivant des souverainetés. L’un nourrit l’autre
97 1951, Les Libertés que nous pouvons perdre (1951). L’anxiété de l’homme moderne
171 ions collectives et les systèmes totalitaires. Le nationalisme , tout d’abord, s’est substitué au patriotisme local et instinctif ; l
172 remplacé les convictions traditionnelles. Mais le nationalisme et l’esprit partisan eussent échoué à donner à l’homme des masses une
98 1952, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Présentation du Centre européen de la culture (mars 1952)
173 sse des partis politiques proprement dits, ou des nationalismes hérités d’un autre âge. On répète que ce sont les intérêts qui nous o
99 1952, Articles divers (1951-1956). L’Heure de l’impatience (mars 1952)
174 ennemis héréditaires, mais ils oublient que leurs nationalismes ne remontent qu’au siècle dernier, et qu’ils ont deux-mille ans d’usa
100 1952, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Contre la culture organisée (avril 1952)
175 personne. Nationalisation de nos cultures Le nationalisme , qui atteint de nos jours ses conséquences extrêmes avec le concept d
176 nes libertés essentielles : tout cela provient du nationalisme culturel, et tout cela tend, pratiquement, à faire dépendre la vie de
177 e la culture. La phase relativement créatrice des nationalismes se trouve dépassée en fait. Mais il n’en subsiste pas seulement des c