1 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Lucien Fabre, Le Tarramagnou (septembre 1925)
1 nvergure, et brûlant, une intrigue puissante, des personnages d’une belle richesse psychologique. En fermant le livre on a presque
2 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Otto Flake, Der Gute Weg (septembre 1925)
2 iscuter toutes les idées qu’elles illustrent. Les personnages discutent certes, mais leurs actions sont les meilleurs arguments. Et
3 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Miguel de Unamuno, Trois nouvelles exemplaires et un prologue (septembre 1925)
3 e pièce de Pirandello. N’annonce-t-il pas que les personnages des trois nouvelles « sont réels, très réels, de la réalité la plus i
4 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Hugh Walpole, La Cité secrète (décembre 1925)
4 reste. Tout cela, Walpole ne le dit pas. Mais ses personnages le suggèrent de toute la force du trouble qu’ils créent en nous : Mar
5 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Adieu, beau désordre… (mars 1926)
5 ituent entre Gide et Aragon nous montrent le même personnage  : un être sans foi, à qui une sorte de « sincérité » interdit de comm
6 Soupault ; l’Incertain de Maurice Betz ; certains personnages d’Arland, de Louis Aragon, de Drieu la Rochelle. Je ne cite que les p
6 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Alix de Watteville, La Folie de l’espace (avril 1926)
7 ce pas, un amusant sujet de conte moral, avec ses personnages un peu conventionnels et l’invraisemblance assez piquante de ses péri
7 1926, Articles divers (1924–1930). Confession tendancieuse (mai 1926)
8 m’habiter ; je ne sais plus… Je suis beaucoup de personnages , faudrait choisir. Vous me direz qui je suis, mes amis ; quel est le
9 eurer sur mes déboires, ce malaise seul liait les personnages auxquels je me prêtais. Mais en même temps que je le découvrais, dans
8 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Jacques Spitz, La Croisière indécise (décembre 1926)
10 es idées graves en leur présentant les miroirs de personnages cocasses à souhait, qui manifestent, avec un certain manque de convic
9 1926, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Paradoxe de la sincérité (décembre 1926)
11 pour n’y plus rien comprendre. ⁂ Qu’on imagine un personnage de tableau se mettre à décrire ce qu’il voit autour de lui — et l’éto
12 te au lecteur parce qu’il ne sait pas tout sur le personnage . Mais quant à l’auteur, il n’y a pas de gratuité. Le geste le plus in
13 t d’un mécanisme inconscient, aussi révélateur du personnage que ses actions les mieux concertées. Rien n’est gratuit que relative
14 Un arrêt (l’auteur se met à se regarder vivre, le personnage à douter du sens de sa vie) et les forces centripètes l’emportent peu
15 manciers modernes ont-ils tant de mal à créer des personnages  ? C’est parce qu’une sorte de sincérité les retient d’imposer aux hér
16 ’illusion. (Max Jacob.) Un rôle ? Oui. Mais si le personnage est maintenu jusqu’à la mort, il se confond avec l’homme même. (André
10 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Louis Aragon, Le Paysan de Paris (janvier 1927)
17 rouche pour la liberté, qui font de cet ombrageux personnage une manière de Rousseau surréaliste. Devant cette ostentation de révo
11 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Lettre du survivant (février 1927)
18 êlais à mes pensées des fragments de rêves et les personnages des affiches, tout en marchant sans fin dans les couloirs implacablem
12 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Orphée sans charme (février 1927)
19 pressions courantes, maximum de « situation » des personnages obtenu avec un minimum de répliques ; enfin, un style parfaitement pa
13 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Edmond Jaloux, Ô toi que j’eusse aimée… (mars 1927)
20 e l’aîné au plus jeune, lequel envoie l’un de ses personnages pour remercier ; (pouvait-il mieux trouver qu’un René Dubardeau pour
21 n Cassou ne va pas s’attabler au café en face des personnages de Jaloux. Et peut-être que la comtesse Rezzovitch a rencontré M. Pau
22 later dans un cadre très moderne où s’agitent des personnages spirituellement dessinés un de ces drames tout intérieurs dont il dit
23 rituel, fantaisiste (cette touche pour peindre un personnage épisodique : « Il confondait la rose et la pivoine, l’orange et l’ana
14 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Entr’acte de René Clair, ou L’éloge du Miracle (mars 1927)
24 chef d’orchestre dont la baguette éteint tous les personnages et lui-même. ⁂ Le tout ne dure pas 20 minutes. Et c’est heureux. Nous
15 1927, Articles divers (1924–1930). Jeunes artistes neuchâtelois (avril 1927)
25 s toiles comme le Souvenir de l’Évêché. Décors et personnages semblent d’une matière idéale. Tout est lisse et parfait. Trop parfai
16 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). La part du feu. Lettres sur le mépris de la littérature (juillet 1927)
26 . Paul Valéry, de l’Académie française. Narcisse, personnage mythologique. — Là ! [NdE] Le texte publié place également un appel d
17 1927, Articles divers (1924–1930). Dés ou la clef des champs (1927)
27 ants où je me voyais figurer comme une sorte de «  personnage aux dés ». Ce furent d’abord des images décousues de sa vie, brillant
18 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Guy de Pourtalès, Louis II de Bavière ou Hamlet-Roi (décembre 1928)
28 s dont le jeu donne aux nuances assez troubles du personnage central une résonance plus profonde. Louis II, ce chimérique, disposa
19 1929, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Sherwood Anderson, Mon père et moi et Je suis un homme (janvier 1929)
29 e qui devient impuissant. Impossible d’évoquer un personnage précis pour lui faire endosser le blâme, mais comme l’homme nommé For
20 1929, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Jean Cassou, La Clef des songes (août 1929)
30 e nous replonge dans une atmosphère autre, où les personnages ont cet air un peu ivre et capable de n’importe quoi, cet air dangere
21 1930, Articles divers (1924–1930). Au sujet « d’un certain esprit français » (1er mai 1930)
31 e nuée de romanciers à peine plus réels que leurs personnages  ; des êtres gris, marqués d’un point rouge, professeurs, journalistes
22 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Charles Du Bos, Approximations, 4e série (novembre 1930)
32 que si elles y échouent, il restera du moins des personnages  ! Mais la grandeur d’un Du Bos, n’est-elle pas précisément dans son r
23 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). André Malraux, La Voie royale (février 1931)
33 vre, il s’associe à un aventurier danois, Perken, personnage énigmatique qui possède une sorte de puissance militaire, sans doute
34 tropicale, puis avec les sauvages Moïs, donne au personnage un relief étonnant, mais contribue à créer des obscurités que le styl
35 cas Malraux, — le cas Perken si vous voulez. Les personnages de M. Malraux se ressemblent dans le souvenir du lecteur : leur tempé
36 its du modèle. Cet air de famille qu’ont tous les personnages peints par Rembrandt, et qui permet de les identifier au premier coup
37 avons tous en nous de quoi composer un semblable personnage , plus vrai que nous-mêmes parce que plus cohérent, plus représentatif
24 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Au sujet d’un grand roman : La Princesse Blanche par Maurice Baring (mai 1931)
38 n mondain — entendons mondain par le cadre et les personnages , non par l’inspiration. (Dans le cas de Baring, elle serait plutôt re
39 ernationale. Cela permet à l’auteur autant qu’aux personnages de ne pas s’attarder à des considérations matérielles fastidieuses ;
40 eur qui s’arroge un petit jugement dernier de ses personnages , comme le moraliste s’arroge le pouvoir de séparer le bien du mal par
41 us des fatalités humaines, ce qui compte chez les personnages de Baring, c’est la manière d’accepter une destinée, de la transfigur
25 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Avant l’Aube, par Kagawa (septembre 1931)
42 t d’une profusion peu commune de petits faits, de personnages et de descriptions des lieux où ils vivent. C’est dire que l’œuvre mé
43 ut. Et par tous les revirements intérieurs de ses personnages également. Quant à lui, la complexité vivante de sa vie morale n’a d’
26 1931, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Sarah, par Jean Cassou (novembre 1931)
44 ur laisse voir la moindre ironie vis-à-vis de ses personnages  ; car il risque de les priver par là de cette autorité mystique, abso
27 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
45 ques jours. La lettre bleue est de Pierre Girard, personnage imprévisible s’il en fut, et je n’avais aucune raison d’attendre qu’i
28 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Quand je me souviens — C’est l’Europe
46 e engager militairement contre l’un de ces petits personnages , ce combat, si « total » qu’il soit, ne saurait figurer pour nous qu’
29 1933, Esprit, articles (1932–1962). Protestants (mars 1933)
47 de grèves, chef syndicaliste, Kagawa est l’un des personnages les plus influents du Japon, et l’on n’a pas oublié son fameux messag
30 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Destin du siècle ou vocation personnelle ? (février 1934)
48 s créations de l’homme, et particulièrement de ce personnage égoïste et, en somme, assez lâche, qu’on appelle l’individu. Il faut
31 1934, Journal de Genève, articles (1926–1982). Sara Alelia (25 mai 1934)
49 Il n’y aurait pas de roman. Une histoire dont le personnage principal est « la main du Seigneur », ou encore « l’insondable Provi
32 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Au sujet d’un roman : Sara Alelia (3 novembre 1934)
50 Il n’y aurait pas de roman. Une histoire dont le personnage principal est « la main du Seigneur », ou encore « l’insondable Provi
51 éroule sur un rythme large à travers un peuple de personnages vivement contrastés, et des paysages baignés d’une longue lumière bor
33 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Destin du siècle ou vocation personnelle ?
52 s créations de l’homme, et particulièrement de ce personnage égoïste et, en somme, assez lâche, qu’on appelle l’individu. Il faut
34 1934, Articles divers (1932-1935). Carl Koch, Søren Kierkegaard (1934)
53 helm. Mais voilà justement ce qu’il nous faut. Du personnage complexe de Kierkegaard, on nous a présenté jusqu’ici deux aspects se
35 1934, Politique de la personne (1946). Primauté du spirituel ? — Destin du siècle ou vocation personnelle ?
54 s créations de l’homme, et particulièrement de ce personnage égoïste et, en somme, assez lâche, qu’on appelle l’individu. Il faut
36 1935, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Kierkegaard, Dostoïevski, Barth (23 février 1935)
55 couteau. On oublie cela, on fait d’Abraham « un personnage insignifiant » et le comique c’est qu’on persiste à l’offrir en exemp
56 tion « dialectique » de l’homme illustrée par les personnages de Dostoïevski, commentée sur le plan théologique par Karl Barth, et
37 1935, Esprit, articles (1932–1962). Roger Breuil, Les Uns les Autres (avril 1935)
57 Breuil est mêlé de très près à l’existence de ses personnages  : et le « nous » qui apparaît parfois dans certains chapitres lyrique
38 1935, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Les trois temps de la Parole (mai 1935)
58 à le vrai sens du tableau, et peu importe que les personnages soient vêtus comme jamais aucun juif ne l’a été. i. « Les trois temp
39 1935, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Lawrence et Brett par Dorothy Brett ; Matinées mexicaines suivi de Pansies (poèmes), par D. H. Lawrence (octobre 1935)
59 ge de l’Espace », il s’amuse, il s’effraie de ses personnages , il les hait furieusement, il les approche avec méfiance et tout d’un
40 1935, Esprit, articles (1932–1962). « L’Esprit n’a pas son palais » (octobre 1935)
60 De tout ceci, retirons deux faits simples : un personnage consulaire, président d’une commission d’État pour une exposition pro
41 1936, Esprit, articles (1932–1962). Vues sur C. F. Ramuz (mai 1936)
61 enèse et l’ambition secrète de l’art de Ramuz. Un personnage de Ramuz, c’est d’abord une apparition, — une image venant à nous. « 
62 une pensée. ⁂ Il reste la fameuse psychologie des personnages . Que peut-elle signifier dans ce monde physionomique, et par quoi va-
63 . Le ton de la création du monde. 48. Il dit des personnages de ses romans : « Je ne les aime pas en tant que “primitifs” comme on
42 1936, Articles divers (1936-1938). Max Brod, Le Royaume enchanté de l’amour (1936)
64 porte à toute l’œuvre une émouvante précision. Le personnage de Garta, dont le lecteur ne tardera pas à voir qu’il figure la consc
65 orruptible et amical du héros et de son débat, ce personnage a vécu dans ce siècle, où son nom ne cessera de grandir : Franz Kafka
66 t de Max Brod est librement imaginé. Toutefois le personnage de Garta, ses propos, sa vision du monde, ses expériences et préoccup
43 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Hegel, Comte, Marx, ou la rationalisation
67 lable à de l’ancien (comme le dit, à peu près, un personnage de Claudel). Du nouveau qui ne soit pas création absolue et imprévisi
44 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Sur le déclin du Moyen Âge
68 ardinaux Bembo et Sadolet. « L’humaniste était un personnage absolument indispensable aux républiques aussi bien qu’aux princes et
45 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Hegel, Comte, Marx, ou la rationalisation
69 lable à de l’ancien (comme le dit, à peu près, un personnage de Claudel). Du nouveau qui ne soit pas création absolue et imprévisi
46 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Sur le déclin du Moyen Âge
70 ardinaux Bembo et Sadolet. « L’humaniste était un personnage absolument indispensable aux républiques aussi bien qu’aux princes et
47 1937, Esprit, articles (1932–1962). La fièvre romanesque (janvier 1937)
71 land note à propos du roman d’un débutant : « Les personnages n’y semblent naître et se nourrir que de la fièvre de l’auteur. » N’e
72  » N’est-ce pas, en somme, toujours ainsi que les personnages naissent et se nourrissent ? Mais on a convenu de n’en rien laisser p
73 roire que ce n’est pas lui qui agit… Pourtant ses personnages ne sont pas plus vrais que lui ; le mieux qu’on puisse attendre, c’es
74 jà : « Mais je n’ai rien voulu de tout cela ! Mes personnages se sont imposés à moi etc. » Je n’ignore pas que des visions parfois
48 1937, Esprit, articles (1932–1962). Robert Briffaut, Europe (janvier 1937)
75 Le héros principal — il y a bien une centaine de personnages tous nobles ou riches — finira certainement dans le marxisme : l’aute
76 semble est assez passionnant. Proust a fourni les personnages , Huxley certain cynisme de naturaliste puritain en révolte contre sa
49 1937, Articles divers (1936-1938). Romanciers publicitaires ou la contagion romanesque (13 mars 1937)
77 enfin, à tous les adultères que le roman à trois personnages , genre français par excellence, a provoqués et justifiés dans toutes
78 tos, et même de cigarettes (Paul Reboux) de leurs personnages  ! Le romancier bourgeois qui s’imaginait, naïvement et confortablemen
50 1937, Articles divers (1936-1938). Vers une littérature personnaliste (20 mars 1937)
79 ion de masse construite. Au lieu d’approfondir un personnage jusqu’au type, ils multiplient les personnages. Au lieu de marquer d’
80 un personnage jusqu’au type, ils multiplient les personnages . Au lieu de marquer d’une empreinte durable un moment donné de l’hist
51 1937, Esprit, articles (1932–1962). Jacques Benoist-Méchin, Histoire de l’armée allemande depuis l’armistice (mars 1937)
81 plus précis, sinon les mémoires de Trotski. Deux personnages retiendront particulièrement l’attention : le colonel Maercker, fonda
52 1937, Articles divers (1936-1938). Chamisso et le Mythe de l’Ombre perdue (mai-juin 1937)
82 e (mai-juin 1937)n L’énigme Vers 1813, un personnage assez hagard aborde l’imagination de Chamisso ; il déclare avoir perd
53 1937, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Paysans de l’Ouest (15 juin 1937)
83 ersations absurdes et rapidement intimes, avec ce personnage enfoui à côté de vous dans un luxueux fauteuil de cuir rouge ou bleu
54 1937, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Selma Lagerlöf, conteur de légende (3 juillet 1937)
84 , ou la gloire de conter ! Plusieurs douzaines de personnages , des familles et des isolés, des monstres, des bourgeois, des paysans
85 qui l’accepte avec humilité. Et cinquante autres personnages , des foules aux foires, la vie commune du bourg et des paroisses. C’e
86 s l’autre, tous les éléments historiques, décors, personnages et coutumes, que les romans mettront en œuvre : il n’y manque rien qu
87 rel envoûtant, intimement mêlé aux sentiments des personnages . Considérez ces trois facteurs dans le roman de la grande époque (xix
55 1937, Articles divers (1936-1938). Extraits de… Journal d’un intellectuel en chômage (15 août 1937)
88 ersations absurdes et rapidement intimes, avec ce personnage enfoui à côté de vous dans un luxueux fauteuil de cuir rouge ou bleu
56 1937, Esprit, articles (1932–1962). Martin Lamm, Swedenborg (septembre 1937)
89 urquoi il la défend, et pourquoi il s’occupe d’un personnage qui ne semble exciter ni sa réprobation ni son enthousiasme. C’est ce
90 entre la personnalité, naturelle ou factice (ou «  personnage  ») et la personne. Et nous retrouvons alors ce qu’on pourrait nommer
91 e, l’effort de l’homme pour transcender son petit personnage individuel ou sociologique, et se mettre au service de quelque chose
57 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. N’habitez pas les villes !
92 onfortables légendes : où allait nous conduire ce personnage muet, enfermé dans la cabine du petit tracteur qui nous remorquait ?
93 ersations absurdes et rapidement intimes, avec ce personnage enfoui à côté de vous dans un luxueux fauteuil de cuir rouge ou bleu
58 1937, Articles divers (1936-1938). Vocation et destin d’Israël (1937)
94 r Jéhovah, — que ce soit histoire ou légende, ces personnages lui sont incomparablement plus familiers que les métamorphoses des di
59 1938, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le Monastère noir, par Aladár Kuncz (janvier 1938)
95 internés une libération rapide, Kuncz écrit à des personnages haut placés pour leur faire part de son état : mais les lettres n’arr
60 1938, Esprit, articles (1932–1962). La passion contre le mariage (septembre 1938)
96 , celui qui commet l’adultère devienne soudain un personnage intéressant ? Le roi David en volant Bethsabé commet un crime et se r
61 1938, Journal d’Allemagne. Journal (1935-1936)
97 la société de la ville ; depuis, il est devenu un personnage , recherché par ceux-là mêmes qui lui avaient fait subir les plus durs
62 1939, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Non, Tristan et Iseut ne s’aiment pas, nous dit Denis de Rougemont (12 février 1939)
98 ux livres d’essais : Doctrine fabuleuse et Les Personnages du dram e. Et en ce moment, à quoi travaillez-vous ? J’ai en chantie
63 1939, Articles divers (1938-1940). Nicolas de Flue vu par Denis de Rougemont (8 juillet 1939)
99 , un instant, songe, puis répond : Il y a donc un personnage central, c’est Nicolas de Flue. Il évolue du plan inférieur au plan s
100 vivante. Mais comment faites-vous pour isoler le personnage qui parle, car de la place du public on ne voit pas très bien qui a l
64 1939, Articles divers (1938-1940). Nicolas de Flue : naissance d’un drame (Noël 1939)
101 ait de peupler une scène immense autour d’un seul personnage important. Revenir au théâtre grec, avec son chœur mobile prenant par
102 marche et au dialogue, forcément sans nuances, de personnages quasi mythiques. Tout cela créait l’appel au musicien… Sans un instan
65 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe de Tristan
103 qui fait qu’une histoire, un événement ou même un personnage deviennent des mythes, c’est précisément cet empire qu’ils exercent s
66 1939, L’Amour et l’Occident. Les origines religieuses du mythe
104 lement insatisfait au contraire ; enfin, que deux personnages  : le poète qui, huit-cents, neuf-cents, mille fois réédite sa plainte
105 tages et loges. Dans l’une de ces loges habite un personnage qui se nomme l’Idée voilée. Elle « connaît les secrets qui guérissent
106 ux. ») Dans le Château de l’Âme habitent d’autres personnages allégoriques, tels que Beauté, Désir et Angoisse, le Renseigné, le Pr
107 ère lequel nos érudits s’épuisent à retrouver des personnages historiques… e) La salutation et le salut que l’initié voulait donner
108 la plupart des poèmes provençaux apparaissent des personnages qualifiés de losengiers (médisants, indiscrets, espions) et que le tr
109 es mêmes rencontres et péripéties, et beaucoup de personnages semblables. Dante semble bien avoir appartenu à l’ordre des Templiers
110 e fraîcheur primitive, etc. « Poèmes incohérents, personnages sans caractères ni couleurs, mannequins dont les froides aventures s’
111 s, que l’on confiât les enfants « à la garde d’un personnage qualifié dans une grande maison, la maison des hommes ». Ils y receva
112 nté, attestés par le fait qu’un certain nombre de personnages portent dans l’indication de leur filiation le nom de leur père nourr
67 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe dans la littérature
113 es lois d’une plus sûre esthétique. L’emploi de «  personnages constants » — le berger, la bergère, le volage, la coquette, le hardi
114 he, nous ferait bien voir que la vraie volonté du personnage est exactement opposée à ces hautaines déclarations. « Il ne faut poi
115 cace de sa pièce, il s’adresse en ces termes à un personnage inconnu : C’est de vous que j’ai appris que l’amour d’un honnête hom
116 sée. Le tour est très subtil. Pour ce qui est du personnage d’Hippolyte, écrit-il dans la Préface, j’avais remarqué dans les anci
117 , du moins ce siècle a-t-il joué par rapport à ce personnage le rôle exact de Lucifer par rapport à la Création, dans la doctrine
118 des femmes et sur l’esprit de certains hommes le personnage mythique de Don Juan peut s’expliquer par sa nature infiniment contra
119 ontraste est d’abord dans l’allure extérieure des personnages , dans leur rythme. On imagine Don Juan toujours dressé sur ses ergots
120 tribuant à l’auteur du roman les croyances de ses personnages . Si Rousseau fut le premier à décrire ces erreurs, c’est qu’il en sou
121 e de Dumas à Bataille. La fameuse « pièce à trois personnages  », modèle de presque tous les auteurs dramatiques d’avant-guerre, c’e
122 au vaudeville. 156. Mélot le délateur, c’est le personnage constant des poèmes courtois que les troubadours nommaient le losengi
68 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe contre le mariage
123 , celui qui commet l’adultère devienne soudain un personnage intéressant ? Le roi David en volant Bethsabée commet un crime et se
69 1939, L’Amour et l’Occident. Appendices
124 s du siècle dernier ont cru pouvoir attribuer aux personnages de Tristan et d’Iseut (ou Essylt) dans la mythologie celtique. Dès le
125 ent le sens primitivement sacré et symbolique des personnages dont ils nous content les amours. Et les traces qui subsistent, dans
70 1939, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). Nicolas de Flue et la Réforme (août 1939)
126 eillement que j’entrevis la réalité historique du personnage . À tel point que je n’hésitai pas à en faire le sujet d’un drame, qui
71 1939, Nicolas de Flue. [PERSONNAGES]
127 [ PERSONNAGES ] PERSONNAGES DU Ier ACTE Nicolas de Flue, 50 ans, paysan.
128 [PERSONNAGES] PERSONNAGES DU Ier ACTE Nicolas de Flue, 50 ans, paysan. Dorothée, sa fem
129 ur d’enfants. soldats, démons, assistants. PERSONNAGES DU IIe ACTE Nicolas de Flue, 57 ans, ermite. trois valets. d
130 soldats suisses, français et autrichiens. PERSONNAGES DU IIIe ACTE Nicolas de Flue, 64 ans, ermite. Dorothée, sa fe
72 1939, Nicolas de Flue. ACTE PREMIER.
131 iers et des soldats. Les costumes très clairs des personnages , la lumière du projecteur, l’allure des acteurs, tout doit contribuer
73 1939, Nicolas de Flue. ACTE II.
132 s sur des miracles qu’on raconte au loin ? (Deux personnages de la suite s’avancent.) 1er seigneur. —  Depuis longtemps, nous no
133 son abri. Paraissent sur le chemin de gauche deux personnages richement vêtus.) Ulrich. —  J’aperçois deux chevaliers qui se hâte
74 1939, Articles divers (1938-1940). Le théâtre communautaire en Suisse (1939)
134 ce aux mythes collectivistes, et la pièce à trois personnages au jeu sacral et militaire. Tout récemment, le chef d’un des États vo
135 s, tout en concentrant l’attention sur un ou deux personnages dominants, les autres rôles n’étant qu’épisodiques. (C’est la solutio
75 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe de Tristan
136 qui fait qu’une histoire, un événement ou même un personnage deviennent des mythes, c’est précisément cet empire qu’ils exercent s
76 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Les origines religieuses du mythe
137 lement insatisfait au contraire ; enfin, que deux personnages  : le poète qui, huit-cents, neuf-cents, mille fois réédite sa plainte
138 s églises sont désertes et tombent en ruines… Les personnages les plus importants de ma terre se sont laissé corrompre. La foule a
139 tages et loges. Dans l’une de ces loges habite un personnage qui se nomme l’Idée voilée. Elle « connaît les secrets qui guérissent
140 ux ».) Dans le Château de l’Âme habitent d’autres personnages allégoriques, tels que Beauté, Désir et Angoisse, le Renseigné, le Pr
141 ère lequel nos érudits s’épuisent à retrouver des personnages historiques… e) La salutation est le salut que l’initié voulait donn
142 la plupart des poèmes provençaux apparaissent des personnages qualifiés de losengiers (médisants, indiscrets, espions) et que le tr
143 tement raffinée, avec ses procédés, ses thèmes et personnages constants, ses ambiguïtés renaissant toujours aux mêmes endroits, son
144 ion réelle, tout en demeurant l’enjeu final et le personnage sacré. 2. Œdipe et les dieux. — Freud désigne du nom d’Œdipe le comp
145 e fraîcheur primitive, etc. « Poèmes incohérents, personnages sans caractères ni couleurs, mannequins dont les froides aventures s’
146 s, que l’on confiât les enfants « à la garde d’un personnage qualifié dans une grande maison, la maison des hommes ». Ils y receva
147 nté, attestés par le fait qu’un certain nombre de personnages portent dans l’indication de leur filiation le nom de leur père nourr
77 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe dans la littérature
148 es lois d’une plus sûre esthétique. L’emploi de «  personnages constants » — le berger, la bergère, le volage, la coquette, le hardi
149 he, nous ferait bien voir que la vraie volonté du personnage est exactement opposée à ces hautaines déclarations. « Il ne faut poi
150 cace de sa pièce, il s’adresse en ces termes à un personnage inconnu : « C’est de vous que j’ai appris que l’amour d’un honnête ho
151 ée. Le tour est très subtil. « Pour ce qui est du personnage d’Hippolyte, écrit-il dans la Préface, j’avais remarqué dans les anci
152 , du moins ce siècle a-t-il joué par rapport à ce personnage le rôle exact de Lucifer par rapport à la Création, dans la doctrine
153 des femmes et sur l’esprit de certains hommes le personnage mythique de Don Juan peut s’expliquer par sa nature infiniment contra
154 ontraste est d’abord dans l’allure extérieure des personnages , dans leur rythme. On imagine Don Juan toujours dressé sur ses ergots
155 tribuant à l’auteur du roman les croyances de ses personnages . Si Rousseau fut le premier à décrire ces erreurs, c’est qu’il en sou
156 e de Dumas à Bataille. La fameuse « pièce à trois personnages  », modèle de presque tous les auteurs dramatiques d’avant-guerre, c’e
157 au vaudeville. 174. Mélot le délateur, c’est le personnage constant des poèmes courtois que les troubadours nommaient le lozengi
78 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe contre le mariage
158 , celui qui commet l’adultère devienne soudain un personnage intéressant ? Le roi David en volant Bethsabée commet un crime et se
79 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe de Tristan
159 qui fait qu’une histoire, un événement ou même un personnage deviennent des mythes, c’est précisément cet empire qu’ils exercent s
80 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Les origines religieuses du mythe
160 lement insatisfait au contraire ; enfin, que deux personnages  : le poète qui, huit-cents, neuf-cents, mille fois réédite sa plainte
161 es églises sont désertes et tombent en ruine… Les personnages les plus importants de ma terre se sont laissés corrompre. La foule a
162 tages et loges. Dans l’une de ces loges habite un personnage qui se nomme l’Idée voilée. Elle « connaît les secrets qui guérissent
163 ux ».) Dans le Château de l’Âme habitent d’autres personnages allégoriques, tels que Beauté, Désir et Angoisse, le Renseigné, le Pr
164 ère lequel nos érudits s’épuisent à retrouver des personnages historiques… e) La salutation est le salut que l’initié voulait donn
165 la plupart des poèmes provençaux apparaissent des personnages qualifiés de losengiers (médisants, indiscrets, espions) et que le tr
166 tement raffinée, avec ses procédés, ses thèmes et personnages constants, ses ambiguïtés renaissant toujours aux mêmes endroits, son
167 ion réelle, tout en demeurant l’enjeu final et le personnage sacré (Appendice 7). 2. Œdipe et les dieux. — Freud désigne du nom d’
168 e fraîcheur primitive, etc. « Poèmes incohérents, personnages sans caractères ni couleurs, mannequins dont les froides aventures s’
169 s, que l’on confiât les enfants « à la garde d’un personnage qualifié dans une grande maison, la maison des hommes ». Ils y receva
170 nté, attestés par le fait qu’un certain nombre de personnages portent dans l’indication de leur filiation le nom de leur père nourr
81 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe dans la littérature
171 es lois d’une plus sûre esthétique. L’emploi de «  personnages constants » — le berger, la bergère, le volage, la coquette, le hardi
172 he, nous ferait bien voir que la vraie volonté du personnage est exactement opposée à ces hautaines déclarations. « Il ne faut poi
173 cace de sa pièce, il s’adresse en ces termes à un personnage inconnu ; « C’est de vous que j’ai appris que l’amour d’un honnête h
174 ée. Le tour est très subtil. « Pour ce qui est du personnage d’Hippolyte, écrit-il dans la Préface, j’avais remarqué dans les anci
175 , du moins ce siècle a-t-il joué par rapport à ce personnage le rôle exact de Lucifer par rapport à la Création, dans la doctrine
176 des femmes et sur l’esprit de certains hommes le personnage mythique de Don Juan peut s’expliquer par sa nature infiniment contra
177 ontraste est d’abord dans l’allure extérieure des personnages , dans leur rythme. On imagine Don Juan toujours dressé sur ses ergots
178 tribuant à l’auteur du roman les croyances de ses personnages . Si Rousseau fut le premier à décrire ces erreurs, c’est qu’il en sou
179 e de Dumas à Bataille. La fameuse « pièce à trois personnages  », modèle de presque tous les auteurs dramatiques de la Belle Époque,
180 Über die Liebe. 162. Mélot le délateur, c’est le personnage constant des poèmes courtois que les troubadours nommaient le lozengi
82 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe contre le mariage
181 , celui qui commet l’adultère devienne soudain un personnage intéressant ? Le roi David en volant Bethsabée commet un crime et se
83 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Appendices
182 s du siècle dernier ont cru pouvoir attribuer aux personnages de Tristan et d’Iseut (ou Essylt) dans la mythologie celtique. Dès le
183 ent le sens primitivement sacré et symbolique des personnages dont ils nous content les amours. Et les traces qui subsistent, dans
84 1940, Articles divers (1938-1940). Le petit nuage (avril 1940)
184 e engager militairement contre l’un de ces petits personnages , ce combat, si « total » qu’il soit, ne saurait figurer pour nous qu’
85 1942, La Part du diable. Introduction. Que la connaissance du vrai danger nous guérit des fausses peurs
185 diable, c’est moi qui passerais aussitôt pour un personnage diabolique, ou qui sait, pour le diable lui-même ! — Peut-être devrie
86 1942, La Part du diable. Le diable dans nos dieux et dans nos maladies
186 anique lorsque l’on s’aperçoit de la stérilité du personnage , et des effets stérilisants qu’entraîne sa fréquentation. Ce n’est pa
87 1942, La Part du diable (1944). Introduction. Que la connaissance du vrai danger nous guérit des fausses peurs
187 diable, c’est moi qui passerais aussitôt pour un personnage diabolique, ou qui sait, pour le diable lui-même ! — Peut-être devrie
88 1942, La Part du diable (1944). L’Incognito et la Révélation
188 ies de Breughel et de Bosch. Elle représentait un personnage doté d’une tête cornue et de deux pieds fourchus, mais dont le corps
89 1942, La Part du diable (1944). Le diable démocrate
189 blir. De l’un à l’autre de ces questionnaires, un personnage conventionnel se précisait : il portait bien mon nom, mon âge et mes
90 1942, La Part du diable (1944). Le diable dans nos dieux et dans nos maladies
190 anique lorsque l’on s’aperçoit de la stérilité du personnage , et des effets stérilisants qu’entraîne sa fréquentation. Ce n’est pa
91 1942, La Part du diable (1982). Introduction. Que la connaissance du vrai danger nous guérit des fausses peurs
191 diable, c’est moi qui passerais aussitôt pour un personnage diabolique, ou qui sait, pour le diable lui-même ! — Peut-être devrie
92 1942, La Part du diable (1982). L’Incognito et la révélation
192 ies de Breughel et de Bosch. Elle représentait un personnage doté d’une tête cornue et de deux pieds fourchus, mais dont le corps
93 1942, La Part du diable (1982). Le diable démocrate
193 blir. De l’un à l’autre de ces questionnaires, un personnage conventionnel se précisait : il portait bien mon nom, mon âge et mes
94 1942, La Part du diable (1982). Le diable dans nos Dieux et dans nos maladies
194 nique, lorsque l’on s’aperçoit de la stérilité du personnage , et des effets stérilisants qu’entraîne sa fréquentation. Ce n’est pa
95 1943, La Vie protestante, articles (1938–1978). Les tours du diable X : Le diable homme du monde (17 décembre 1943)
195 anique lorsque l’on s’aperçoit de la stérilité du personnage , et des effets stérilisants qu’entraîne sa fréquentation. Ce n’est pa
96 1944, Articles divers (1941-1946). Quelle guerre cruelle (octobre-novembre 1944)
196 ologique du siècle, Hitler aura joué le rôle d’un personnage de rêve d’angoisse. Ce rêve collectif a modelé notre histoire, mais i
197 qui nous terrifie n’est pas toujours l’aspect du personnage en scène, qui peut être emprunté à la réalité la plus banale, mais c’
97 1944, Les Personnes du drame. Sagesse et folie de la personne — Kierkegaard
198 ment de la personne et ce qui n’est que masque ou personnage . Un écrivain français, dont on admire le style, déclarait l’autre jou
98 1944, Les Personnes du drame. Sincérité et authenticité — Vues sur Ramuz
199 ir la genèse et l’ambition secrète de cet art. Un personnage de Ramuz, c’est d’abord une apparition, — une image venant à nous. « 
200 une pensée. ⁂ Il reste la fameuse psychologie des personnages . Que peut-elle signifier pour le physionomiste, et par quoi va-t-elle
201 raisemblable anarchie sémantique. 78. Il dit des personnages de ses romans : « Je ne les aime pas en tant que « primitifs » comme
99 1944, Articles divers (1941-1946). Les règles du jeu dans l’art romanesque (1944-1945)
202 ; les conventions de l’opéra et de la danse ; les personnages constants du théâtre ; les ouvertures, levers de rideau, préfaces, fi
203 s événements de l’âme ou du Cosmos dans un jeu de personnages et d’aventures très simples. Le mythe se développe en légende, et la
204 t des réalités mêmes de l’âme, qu’il décrivait en personnages selon certains procédés et figures surgis des profondeurs de l’être,
205 rras de ne pouvoir faire entrer dans un livre des personnages grandeur nature. La volonté d’éliminer toutes les conventions narrati
206 re en multipliant les observations exactes et les personnages quelconques. Et c’est au nom de cette fidélité à la vie que M. Jules
207 « Le lecteur se demandera : où cela va-t-il ? Des personnages se perdent… » Mais, répond notre auteur, comme pour se justifier, n’e
208 an Doyle, elles ont pris force contraignante. Ses personnages sont constants comme ceux de la Commedia dell’arte, ou ceux des carte
100 1946, Présence, articles (1932–1946). Le Nœud gordien renoué (avril 1946)
209 ’une intrigue se noue, elle gouverne aussitôt les personnages qui la vivent. Un mariage se noue, une amitié se noue. Quand on peut