1
nvergure, et brûlant, une intrigue puissante, des
personnages
d’une belle richesse psychologique. En fermant le livre on a presque
2
iscuter toutes les idées qu’elles illustrent. Les
personnages
discutent certes, mais leurs actions sont les meilleurs arguments. Et
3
e pièce de Pirandello. N’annonce-t-il pas que les
personnages
des trois nouvelles « sont réels, très réels, de la réalité la plus i
4
reste. Tout cela, Walpole ne le dit pas. Mais ses
personnages
le suggèrent de toute la force du trouble qu’ils créent en nous : Mar
5
ituent entre Gide et Aragon nous montrent le même
personnage
: un être sans foi, à qui une sorte de « sincérité » interdit de comm
6
Soupault ; l’Incertain de Maurice Betz ; certains
personnages
d’Arland, de Louis Aragon, de Drieu la Rochelle. Je ne cite que les p
7
ce pas, un amusant sujet de conte moral, avec ses
personnages
un peu conventionnels et l’invraisemblance assez piquante de ses péri
8
m’habiter ; je ne sais plus… Je suis beaucoup de
personnages
, faudrait choisir. Vous me direz qui je suis, mes amis ; quel est le
9
eurer sur mes déboires, ce malaise seul liait les
personnages
auxquels je me prêtais. Mais en même temps que je le découvrais, dans
10
es idées graves en leur présentant les miroirs de
personnages
cocasses à souhait, qui manifestent, avec un certain manque de convic
11
pour n’y plus rien comprendre. ⁂ Qu’on imagine un
personnage
de tableau se mettre à décrire ce qu’il voit autour de lui — et l’éto
12
te au lecteur parce qu’il ne sait pas tout sur le
personnage
. Mais quant à l’auteur, il n’y a pas de gratuité. Le geste le plus in
13
t d’un mécanisme inconscient, aussi révélateur du
personnage
que ses actions les mieux concertées. Rien n’est gratuit que relative
14
Un arrêt (l’auteur se met à se regarder vivre, le
personnage
à douter du sens de sa vie) et les forces centripètes l’emportent peu
15
manciers modernes ont-ils tant de mal à créer des
personnages
? C’est parce qu’une sorte de sincérité les retient d’imposer aux hér
16
’illusion. (Max Jacob.) Un rôle ? Oui. Mais si le
personnage
est maintenu jusqu’à la mort, il se confond avec l’homme même. (André
17
rouche pour la liberté, qui font de cet ombrageux
personnage
une manière de Rousseau surréaliste. Devant cette ostentation de révo
18
êlais à mes pensées des fragments de rêves et les
personnages
des affiches, tout en marchant sans fin dans les couloirs implacablem
19
pressions courantes, maximum de « situation » des
personnages
obtenu avec un minimum de répliques ; enfin, un style parfaitement pa
20
e l’aîné au plus jeune, lequel envoie l’un de ses
personnages
pour remercier ; (pouvait-il mieux trouver qu’un René Dubardeau pour
21
n Cassou ne va pas s’attabler au café en face des
personnages
de Jaloux. Et peut-être que la comtesse Rezzovitch a rencontré M. Pau
22
later dans un cadre très moderne où s’agitent des
personnages
spirituellement dessinés un de ces drames tout intérieurs dont il dit
23
rituel, fantaisiste (cette touche pour peindre un
personnage
épisodique : « Il confondait la rose et la pivoine, l’orange et l’ana
24
chef d’orchestre dont la baguette éteint tous les
personnages
et lui-même. ⁂ Le tout ne dure pas 20 minutes. Et c’est heureux. Nous
25
s toiles comme le Souvenir de l’Évêché. Décors et
personnages
semblent d’une matière idéale. Tout est lisse et parfait. Trop parfai
26
. Paul Valéry, de l’Académie française. Narcisse,
personnage
mythologique. — Là ! [NdE] Le texte publié place également un appel d
27
ants où je me voyais figurer comme une sorte de «
personnage
aux dés ». Ce furent d’abord des images décousues de sa vie, brillant
28
s dont le jeu donne aux nuances assez troubles du
personnage
central une résonance plus profonde. Louis II, ce chimérique, disposa
29
e qui devient impuissant. Impossible d’évoquer un
personnage
précis pour lui faire endosser le blâme, mais comme l’homme nommé For
30
e nous replonge dans une atmosphère autre, où les
personnages
ont cet air un peu ivre et capable de n’importe quoi, cet air dangere
31
e nuée de romanciers à peine plus réels que leurs
personnages
; des êtres gris, marqués d’un point rouge, professeurs, journalistes
32
que si elles y échouent, il restera du moins des
personnages
! Mais la grandeur d’un Du Bos, n’est-elle pas précisément dans son r
33
vre, il s’associe à un aventurier danois, Perken,
personnage
énigmatique qui possède une sorte de puissance militaire, sans doute
34
tropicale, puis avec les sauvages Moïs, donne au
personnage
un relief étonnant, mais contribue à créer des obscurités que le styl
35
cas Malraux, — le cas Perken si vous voulez. Les
personnages
de M. Malraux se ressemblent dans le souvenir du lecteur : leur tempé
36
its du modèle. Cet air de famille qu’ont tous les
personnages
peints par Rembrandt, et qui permet de les identifier au premier coup
37
avons tous en nous de quoi composer un semblable
personnage
, plus vrai que nous-mêmes parce que plus cohérent, plus représentatif
38
n mondain — entendons mondain par le cadre et les
personnages
, non par l’inspiration. (Dans le cas de Baring, elle serait plutôt re
39
ernationale. Cela permet à l’auteur autant qu’aux
personnages
de ne pas s’attarder à des considérations matérielles fastidieuses ;
40
eur qui s’arroge un petit jugement dernier de ses
personnages
, comme le moraliste s’arroge le pouvoir de séparer le bien du mal par
41
us des fatalités humaines, ce qui compte chez les
personnages
de Baring, c’est la manière d’accepter une destinée, de la transfigur
42
t d’une profusion peu commune de petits faits, de
personnages
et de descriptions des lieux où ils vivent. C’est dire que l’œuvre mé
43
ut. Et par tous les revirements intérieurs de ses
personnages
également. Quant à lui, la complexité vivante de sa vie morale n’a d’
44
ur laisse voir la moindre ironie vis-à-vis de ses
personnages
; car il risque de les priver par là de cette autorité mystique, abso
45
ques jours. La lettre bleue est de Pierre Girard,
personnage
imprévisible s’il en fut, et je n’avais aucune raison d’attendre qu’i
46
e engager militairement contre l’un de ces petits
personnages
, ce combat, si « total » qu’il soit, ne saurait figurer pour nous qu’
47
de grèves, chef syndicaliste, Kagawa est l’un des
personnages
les plus influents du Japon, et l’on n’a pas oublié son fameux messag
48
s créations de l’homme, et particulièrement de ce
personnage
égoïste et, en somme, assez lâche, qu’on appelle l’individu. Il faut
49
Il n’y aurait pas de roman. Une histoire dont le
personnage
principal est « la main du Seigneur », ou encore « l’insondable Provi
50
Il n’y aurait pas de roman. Une histoire dont le
personnage
principal est « la main du Seigneur », ou encore « l’insondable Provi
51
éroule sur un rythme large à travers un peuple de
personnages
vivement contrastés, et des paysages baignés d’une longue lumière bor
52
s créations de l’homme, et particulièrement de ce
personnage
égoïste et, en somme, assez lâche, qu’on appelle l’individu. Il faut
53
helm. Mais voilà justement ce qu’il nous faut. Du
personnage
complexe de Kierkegaard, on nous a présenté jusqu’ici deux aspects se
54
s créations de l’homme, et particulièrement de ce
personnage
égoïste et, en somme, assez lâche, qu’on appelle l’individu. Il faut
55
couteau. On oublie cela, on fait d’Abraham « un
personnage
insignifiant » et le comique c’est qu’on persiste à l’offrir en exemp
56
tion « dialectique » de l’homme illustrée par les
personnages
de Dostoïevski, commentée sur le plan théologique par Karl Barth, et
57
Breuil est mêlé de très près à l’existence de ses
personnages
: et le « nous » qui apparaît parfois dans certains chapitres lyrique
58
à le vrai sens du tableau, et peu importe que les
personnages
soient vêtus comme jamais aucun juif ne l’a été. i. « Les trois temp
59
ge de l’Espace », il s’amuse, il s’effraie de ses
personnages
, il les hait furieusement, il les approche avec méfiance et tout d’un
60
De tout ceci, retirons deux faits simples : un
personnage
consulaire, président d’une commission d’État pour une exposition pro
61
enèse et l’ambition secrète de l’art de Ramuz. Un
personnage
de Ramuz, c’est d’abord une apparition, — une image venant à nous. «
62
une pensée. ⁂ Il reste la fameuse psychologie des
personnages
. Que peut-elle signifier dans ce monde physionomique, et par quoi va-
63
. Le ton de la création du monde. 48. Il dit des
personnages
de ses romans : « Je ne les aime pas en tant que “primitifs” comme on
64
porte à toute l’œuvre une émouvante précision. Le
personnage
de Garta, dont le lecteur ne tardera pas à voir qu’il figure la consc
65
orruptible et amical du héros et de son débat, ce
personnage
a vécu dans ce siècle, où son nom ne cessera de grandir : Franz Kafka
66
t de Max Brod est librement imaginé. Toutefois le
personnage
de Garta, ses propos, sa vision du monde, ses expériences et préoccup
67
lable à de l’ancien (comme le dit, à peu près, un
personnage
de Claudel). Du nouveau qui ne soit pas création absolue et imprévisi
68
ardinaux Bembo et Sadolet. « L’humaniste était un
personnage
absolument indispensable aux républiques aussi bien qu’aux princes et
69
lable à de l’ancien (comme le dit, à peu près, un
personnage
de Claudel). Du nouveau qui ne soit pas création absolue et imprévisi
70
ardinaux Bembo et Sadolet. « L’humaniste était un
personnage
absolument indispensable aux républiques aussi bien qu’aux princes et
71
land note à propos du roman d’un débutant : « Les
personnages
n’y semblent naître et se nourrir que de la fièvre de l’auteur. » N’e
72
» N’est-ce pas, en somme, toujours ainsi que les
personnages
naissent et se nourrissent ? Mais on a convenu de n’en rien laisser p
73
roire que ce n’est pas lui qui agit… Pourtant ses
personnages
ne sont pas plus vrais que lui ; le mieux qu’on puisse attendre, c’es
74
jà : « Mais je n’ai rien voulu de tout cela ! Mes
personnages
se sont imposés à moi etc. » Je n’ignore pas que des visions parfois
75
Le héros principal — il y a bien une centaine de
personnages
tous nobles ou riches — finira certainement dans le marxisme : l’aute
76
semble est assez passionnant. Proust a fourni les
personnages
, Huxley certain cynisme de naturaliste puritain en révolte contre sa
77
enfin, à tous les adultères que le roman à trois
personnages
, genre français par excellence, a provoqués et justifiés dans toutes
78
tos, et même de cigarettes (Paul Reboux) de leurs
personnages
! Le romancier bourgeois qui s’imaginait, naïvement et confortablemen
79
ion de masse construite. Au lieu d’approfondir un
personnage
jusqu’au type, ils multiplient les personnages. Au lieu de marquer d’
80
un personnage jusqu’au type, ils multiplient les
personnages
. Au lieu de marquer d’une empreinte durable un moment donné de l’hist
81
plus précis, sinon les mémoires de Trotski. Deux
personnages
retiendront particulièrement l’attention : le colonel Maercker, fonda
82
e (mai-juin 1937)n L’énigme Vers 1813, un
personnage
assez hagard aborde l’imagination de Chamisso ; il déclare avoir perd
83
ersations absurdes et rapidement intimes, avec ce
personnage
enfoui à côté de vous dans un luxueux fauteuil de cuir rouge ou bleu
84
, ou la gloire de conter ! Plusieurs douzaines de
personnages
, des familles et des isolés, des monstres, des bourgeois, des paysans
85
qui l’accepte avec humilité. Et cinquante autres
personnages
, des foules aux foires, la vie commune du bourg et des paroisses. C’e
86
s l’autre, tous les éléments historiques, décors,
personnages
et coutumes, que les romans mettront en œuvre : il n’y manque rien qu
87
rel envoûtant, intimement mêlé aux sentiments des
personnages
. Considérez ces trois facteurs dans le roman de la grande époque (xix
88
ersations absurdes et rapidement intimes, avec ce
personnage
enfoui à côté de vous dans un luxueux fauteuil de cuir rouge ou bleu
89
urquoi il la défend, et pourquoi il s’occupe d’un
personnage
qui ne semble exciter ni sa réprobation ni son enthousiasme. C’est ce
90
entre la personnalité, naturelle ou factice (ou «
personnage
») et la personne. Et nous retrouvons alors ce qu’on pourrait nommer
91
e, l’effort de l’homme pour transcender son petit
personnage
individuel ou sociologique, et se mettre au service de quelque chose
92
onfortables légendes : où allait nous conduire ce
personnage
muet, enfermé dans la cabine du petit tracteur qui nous remorquait ?
93
ersations absurdes et rapidement intimes, avec ce
personnage
enfoui à côté de vous dans un luxueux fauteuil de cuir rouge ou bleu
94
r Jéhovah, — que ce soit histoire ou légende, ces
personnages
lui sont incomparablement plus familiers que les métamorphoses des di
95
internés une libération rapide, Kuncz écrit à des
personnages
haut placés pour leur faire part de son état : mais les lettres n’arr
96
, celui qui commet l’adultère devienne soudain un
personnage
intéressant ? Le roi David en volant Bethsabé commet un crime et se r
97
la société de la ville ; depuis, il est devenu un
personnage
, recherché par ceux-là mêmes qui lui avaient fait subir les plus durs
98
ux livres d’essais : Doctrine fabuleuse et Les
Personnages
du dram e. Et en ce moment, à quoi travaillez-vous ? J’ai en chantie
99
, un instant, songe, puis répond : Il y a donc un
personnage
central, c’est Nicolas de Flue. Il évolue du plan inférieur au plan s
100
vivante. Mais comment faites-vous pour isoler le
personnage
qui parle, car de la place du public on ne voit pas très bien qui a l
101
ait de peupler une scène immense autour d’un seul
personnage
important. Revenir au théâtre grec, avec son chœur mobile prenant par
102
marche et au dialogue, forcément sans nuances, de
personnages
quasi mythiques. Tout cela créait l’appel au musicien… Sans un instan
103
qui fait qu’une histoire, un événement ou même un
personnage
deviennent des mythes, c’est précisément cet empire qu’ils exercent s
104
lement insatisfait au contraire ; enfin, que deux
personnages
: le poète qui, huit-cents, neuf-cents, mille fois réédite sa plainte
105
tages et loges. Dans l’une de ces loges habite un
personnage
qui se nomme l’Idée voilée. Elle « connaît les secrets qui guérissent
106
ux. ») Dans le Château de l’Âme habitent d’autres
personnages
allégoriques, tels que Beauté, Désir et Angoisse, le Renseigné, le Pr
107
ère lequel nos érudits s’épuisent à retrouver des
personnages
historiques… e) La salutation et le salut que l’initié voulait donner
108
la plupart des poèmes provençaux apparaissent des
personnages
qualifiés de losengiers (médisants, indiscrets, espions) et que le tr
109
es mêmes rencontres et péripéties, et beaucoup de
personnages
semblables. Dante semble bien avoir appartenu à l’ordre des Templiers
110
e fraîcheur primitive, etc. « Poèmes incohérents,
personnages
sans caractères ni couleurs, mannequins dont les froides aventures s’
111
s, que l’on confiât les enfants « à la garde d’un
personnage
qualifié dans une grande maison, la maison des hommes ». Ils y receva
112
nté, attestés par le fait qu’un certain nombre de
personnages
portent dans l’indication de leur filiation le nom de leur père nourr
113
es lois d’une plus sûre esthétique. L’emploi de «
personnages
constants » — le berger, la bergère, le volage, la coquette, le hardi
114
he, nous ferait bien voir que la vraie volonté du
personnage
est exactement opposée à ces hautaines déclarations. « Il ne faut poi
115
cace de sa pièce, il s’adresse en ces termes à un
personnage
inconnu : C’est de vous que j’ai appris que l’amour d’un honnête hom
116
sée. Le tour est très subtil. Pour ce qui est du
personnage
d’Hippolyte, écrit-il dans la Préface, j’avais remarqué dans les anci
117
, du moins ce siècle a-t-il joué par rapport à ce
personnage
le rôle exact de Lucifer par rapport à la Création, dans la doctrine
118
des femmes et sur l’esprit de certains hommes le
personnage
mythique de Don Juan peut s’expliquer par sa nature infiniment contra
119
ontraste est d’abord dans l’allure extérieure des
personnages
, dans leur rythme. On imagine Don Juan toujours dressé sur ses ergots
120
tribuant à l’auteur du roman les croyances de ses
personnages
. Si Rousseau fut le premier à décrire ces erreurs, c’est qu’il en sou
121
e de Dumas à Bataille. La fameuse « pièce à trois
personnages
», modèle de presque tous les auteurs dramatiques d’avant-guerre, c’e
122
au vaudeville. 156. Mélot le délateur, c’est le
personnage
constant des poèmes courtois que les troubadours nommaient le losengi
123
, celui qui commet l’adultère devienne soudain un
personnage
intéressant ? Le roi David en volant Bethsabée commet un crime et se
124
s du siècle dernier ont cru pouvoir attribuer aux
personnages
de Tristan et d’Iseut (ou Essylt) dans la mythologie celtique. Dès le
125
ent le sens primitivement sacré et symbolique des
personnages
dont ils nous content les amours. Et les traces qui subsistent, dans
126
eillement que j’entrevis la réalité historique du
personnage
. À tel point que je n’hésitai pas à en faire le sujet d’un drame, qui
129
ur d’enfants. soldats, démons, assistants.
PERSONNAGES
DU IIe ACTE Nicolas de Flue, 57 ans, ermite. trois valets. d
130
soldats suisses, français et autrichiens.
PERSONNAGES
DU IIIe ACTE Nicolas de Flue, 64 ans, ermite. Dorothée, sa fe
131
iers et des soldats. Les costumes très clairs des
personnages
, la lumière du projecteur, l’allure des acteurs, tout doit contribuer
132
s sur des miracles qu’on raconte au loin ? (Deux
personnages
de la suite s’avancent.) 1er seigneur. — Depuis longtemps, nous no
133
son abri. Paraissent sur le chemin de gauche deux
personnages
richement vêtus.) Ulrich. — J’aperçois deux chevaliers qui se hâte
134
ce aux mythes collectivistes, et la pièce à trois
personnages
au jeu sacral et militaire. Tout récemment, le chef d’un des États vo
135
s, tout en concentrant l’attention sur un ou deux
personnages
dominants, les autres rôles n’étant qu’épisodiques. (C’est la solutio
136
qui fait qu’une histoire, un événement ou même un
personnage
deviennent des mythes, c’est précisément cet empire qu’ils exercent s
137
lement insatisfait au contraire ; enfin, que deux
personnages
: le poète qui, huit-cents, neuf-cents, mille fois réédite sa plainte
138
s églises sont désertes et tombent en ruines… Les
personnages
les plus importants de ma terre se sont laissé corrompre. La foule a
139
tages et loges. Dans l’une de ces loges habite un
personnage
qui se nomme l’Idée voilée. Elle « connaît les secrets qui guérissent
140
ux ».) Dans le Château de l’Âme habitent d’autres
personnages
allégoriques, tels que Beauté, Désir et Angoisse, le Renseigné, le Pr
141
ère lequel nos érudits s’épuisent à retrouver des
personnages
historiques… e) La salutation est le salut que l’initié voulait donn
142
la plupart des poèmes provençaux apparaissent des
personnages
qualifiés de losengiers (médisants, indiscrets, espions) et que le tr
143
tement raffinée, avec ses procédés, ses thèmes et
personnages
constants, ses ambiguïtés renaissant toujours aux mêmes endroits, son
144
ion réelle, tout en demeurant l’enjeu final et le
personnage
sacré. 2. Œdipe et les dieux. — Freud désigne du nom d’Œdipe le comp
145
e fraîcheur primitive, etc. « Poèmes incohérents,
personnages
sans caractères ni couleurs, mannequins dont les froides aventures s’
146
s, que l’on confiât les enfants « à la garde d’un
personnage
qualifié dans une grande maison, la maison des hommes ». Ils y receva
147
nté, attestés par le fait qu’un certain nombre de
personnages
portent dans l’indication de leur filiation le nom de leur père nourr
148
es lois d’une plus sûre esthétique. L’emploi de «
personnages
constants » — le berger, la bergère, le volage, la coquette, le hardi
149
he, nous ferait bien voir que la vraie volonté du
personnage
est exactement opposée à ces hautaines déclarations. « Il ne faut poi
150
cace de sa pièce, il s’adresse en ces termes à un
personnage
inconnu : « C’est de vous que j’ai appris que l’amour d’un honnête ho
151
ée. Le tour est très subtil. « Pour ce qui est du
personnage
d’Hippolyte, écrit-il dans la Préface, j’avais remarqué dans les anci
152
, du moins ce siècle a-t-il joué par rapport à ce
personnage
le rôle exact de Lucifer par rapport à la Création, dans la doctrine
153
des femmes et sur l’esprit de certains hommes le
personnage
mythique de Don Juan peut s’expliquer par sa nature infiniment contra
154
ontraste est d’abord dans l’allure extérieure des
personnages
, dans leur rythme. On imagine Don Juan toujours dressé sur ses ergots
155
tribuant à l’auteur du roman les croyances de ses
personnages
. Si Rousseau fut le premier à décrire ces erreurs, c’est qu’il en sou
156
e de Dumas à Bataille. La fameuse « pièce à trois
personnages
», modèle de presque tous les auteurs dramatiques d’avant-guerre, c’e
157
au vaudeville. 174. Mélot le délateur, c’est le
personnage
constant des poèmes courtois que les troubadours nommaient le lozengi
158
, celui qui commet l’adultère devienne soudain un
personnage
intéressant ? Le roi David en volant Bethsabée commet un crime et se
159
qui fait qu’une histoire, un événement ou même un
personnage
deviennent des mythes, c’est précisément cet empire qu’ils exercent s
160
lement insatisfait au contraire ; enfin, que deux
personnages
: le poète qui, huit-cents, neuf-cents, mille fois réédite sa plainte
161
es églises sont désertes et tombent en ruine… Les
personnages
les plus importants de ma terre se sont laissés corrompre. La foule a
162
tages et loges. Dans l’une de ces loges habite un
personnage
qui se nomme l’Idée voilée. Elle « connaît les secrets qui guérissent
163
ux ».) Dans le Château de l’Âme habitent d’autres
personnages
allégoriques, tels que Beauté, Désir et Angoisse, le Renseigné, le Pr
164
ère lequel nos érudits s’épuisent à retrouver des
personnages
historiques… e) La salutation est le salut que l’initié voulait donn
165
la plupart des poèmes provençaux apparaissent des
personnages
qualifiés de losengiers (médisants, indiscrets, espions) et que le tr
166
tement raffinée, avec ses procédés, ses thèmes et
personnages
constants, ses ambiguïtés renaissant toujours aux mêmes endroits, son
167
ion réelle, tout en demeurant l’enjeu final et le
personnage
sacré (Appendice 7). 2. Œdipe et les dieux. — Freud désigne du nom d’
168
e fraîcheur primitive, etc. « Poèmes incohérents,
personnages
sans caractères ni couleurs, mannequins dont les froides aventures s’
169
s, que l’on confiât les enfants « à la garde d’un
personnage
qualifié dans une grande maison, la maison des hommes ». Ils y receva
170
nté, attestés par le fait qu’un certain nombre de
personnages
portent dans l’indication de leur filiation le nom de leur père nourr
171
es lois d’une plus sûre esthétique. L’emploi de «
personnages
constants » — le berger, la bergère, le volage, la coquette, le hardi
172
he, nous ferait bien voir que la vraie volonté du
personnage
est exactement opposée à ces hautaines déclarations. « Il ne faut poi
173
cace de sa pièce, il s’adresse en ces termes à un
personnage
inconnu ; « C’est de vous que j’ai appris que l’amour d’un honnête h
174
ée. Le tour est très subtil. « Pour ce qui est du
personnage
d’Hippolyte, écrit-il dans la Préface, j’avais remarqué dans les anci
175
, du moins ce siècle a-t-il joué par rapport à ce
personnage
le rôle exact de Lucifer par rapport à la Création, dans la doctrine
176
des femmes et sur l’esprit de certains hommes le
personnage
mythique de Don Juan peut s’expliquer par sa nature infiniment contra
177
ontraste est d’abord dans l’allure extérieure des
personnages
, dans leur rythme. On imagine Don Juan toujours dressé sur ses ergots
178
tribuant à l’auteur du roman les croyances de ses
personnages
. Si Rousseau fut le premier à décrire ces erreurs, c’est qu’il en sou
179
e de Dumas à Bataille. La fameuse « pièce à trois
personnages
», modèle de presque tous les auteurs dramatiques de la Belle Époque,
180
Über die Liebe. 162. Mélot le délateur, c’est le
personnage
constant des poèmes courtois que les troubadours nommaient le lozengi
181
, celui qui commet l’adultère devienne soudain un
personnage
intéressant ? Le roi David en volant Bethsabée commet un crime et se
182
s du siècle dernier ont cru pouvoir attribuer aux
personnages
de Tristan et d’Iseut (ou Essylt) dans la mythologie celtique. Dès le
183
ent le sens primitivement sacré et symbolique des
personnages
dont ils nous content les amours. Et les traces qui subsistent, dans
184
e engager militairement contre l’un de ces petits
personnages
, ce combat, si « total » qu’il soit, ne saurait figurer pour nous qu’
185
diable, c’est moi qui passerais aussitôt pour un
personnage
diabolique, ou qui sait, pour le diable lui-même ! — Peut-être devrie
186
anique lorsque l’on s’aperçoit de la stérilité du
personnage
, et des effets stérilisants qu’entraîne sa fréquentation. Ce n’est pa
187
diable, c’est moi qui passerais aussitôt pour un
personnage
diabolique, ou qui sait, pour le diable lui-même ! — Peut-être devrie
188
ies de Breughel et de Bosch. Elle représentait un
personnage
doté d’une tête cornue et de deux pieds fourchus, mais dont le corps
189
blir. De l’un à l’autre de ces questionnaires, un
personnage
conventionnel se précisait : il portait bien mon nom, mon âge et mes
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anique lorsque l’on s’aperçoit de la stérilité du
personnage
, et des effets stérilisants qu’entraîne sa fréquentation. Ce n’est pa
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diable, c’est moi qui passerais aussitôt pour un
personnage
diabolique, ou qui sait, pour le diable lui-même ! — Peut-être devrie
192
ies de Breughel et de Bosch. Elle représentait un
personnage
doté d’une tête cornue et de deux pieds fourchus, mais dont le corps
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blir. De l’un à l’autre de ces questionnaires, un
personnage
conventionnel se précisait : il portait bien mon nom, mon âge et mes
194
nique, lorsque l’on s’aperçoit de la stérilité du
personnage
, et des effets stérilisants qu’entraîne sa fréquentation. Ce n’est pa
195
anique lorsque l’on s’aperçoit de la stérilité du
personnage
, et des effets stérilisants qu’entraîne sa fréquentation. Ce n’est pa
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ologique du siècle, Hitler aura joué le rôle d’un
personnage
de rêve d’angoisse. Ce rêve collectif a modelé notre histoire, mais i
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qui nous terrifie n’est pas toujours l’aspect du
personnage
en scène, qui peut être emprunté à la réalité la plus banale, mais c’
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ment de la personne et ce qui n’est que masque ou
personnage
. Un écrivain français, dont on admire le style, déclarait l’autre jou
199
ir la genèse et l’ambition secrète de cet art. Un
personnage
de Ramuz, c’est d’abord une apparition, — une image venant à nous. «
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une pensée. ⁂ Il reste la fameuse psychologie des
personnages
. Que peut-elle signifier pour le physionomiste, et par quoi va-t-elle
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raisemblable anarchie sémantique. 78. Il dit des
personnages
de ses romans : « Je ne les aime pas en tant que « primitifs » comme
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; les conventions de l’opéra et de la danse ; les
personnages
constants du théâtre ; les ouvertures, levers de rideau, préfaces, fi
203
s événements de l’âme ou du Cosmos dans un jeu de
personnages
et d’aventures très simples. Le mythe se développe en légende, et la
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t des réalités mêmes de l’âme, qu’il décrivait en
personnages
selon certains procédés et figures surgis des profondeurs de l’être,
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rras de ne pouvoir faire entrer dans un livre des
personnages
grandeur nature. La volonté d’éliminer toutes les conventions narrati
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re en multipliant les observations exactes et les
personnages
quelconques. Et c’est au nom de cette fidélité à la vie que M. Jules
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« Le lecteur se demandera : où cela va-t-il ? Des
personnages
se perdent… » Mais, répond notre auteur, comme pour se justifier, n’e
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an Doyle, elles ont pris force contraignante. Ses
personnages
sont constants comme ceux de la Commedia dell’arte, ou ceux des carte
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’une intrigue se noue, elle gouverne aussitôt les
personnages
qui la vivent. Un mariage se noue, une amitié se noue. Quand on peut