1
n et du romantisme, les concepts de liberté et de
progrès
, l’humanitarisme, le bolchévisme. L’autre philosophie est celle de l’
2
ait quoi. On a mis le bonheur devant soi, dans un
progrès
mal défini, et l’on court après sans fin. Même ceux qui ont perdu la
3
’être différent », ce qui est la négation de tout
progrès
moral. De la sincérité envisagée comme moyen de connaissance, le cas
4
tuel besoin d’évasion qui est la condition de son
progrès
moral. C’est ainsi qu’il consent, non sans une imperceptible satisfac
5
es buts une absurdité fondamentale. L’infaillible
progrès
aurait-il fait fausse route ? Est-il temps encore de le détourner du
6
ès lors, c’est une suite de chiffres indiquant le
progrès
de sa production, d’année en année. On pourrait ajouter à ces chiffre
7
it toutes les autres chances. J’accorderai que le
progrès
matériel n’est pas mauvais en soi. Mais par l’importance qu’il a pris
8
us faisait voir tout au long de notre histoire le
Progrès
constant de l’humanité vers les lumières, l’incrédulité et le bien-êt
9
vie, citoyens ! Et vous pensez que c’est un grand
progrès
sur la Nature. Quelle peut bien être la vertu éducatrice d’un tel mil
10
état grotesquement arriéré de notre instrument de
progrès
par excellence. Car il n’est qu’une explication vraisemblable de cett
11
7. L’Instruction publique contre le
progrès
Un beau titre. Et qui a meilleure façon que le reste, pensez-vous.
12
pas ? J’en étais sûr. Cependant j’ai peur que mon
progrès
ne soit pas le vôtre, et même que sa nature ne l’entraîne dans une di
13
C’est très malin d’avoir inventé un instrument de
progrès
: encore faut-il le mettre en marche. Et où le conduire ? Il y a beau
14
à peu le public s’aperçoit que « l’instrument de
progrès
» n’est qu’un camouflage à l’abri duquel on distille du radicalisme i
15
forces de réaction collaborent à leur manière au
progrès
, elles corrigent, stimulent, vivifient. L’École se contente d’être fi
16
es encore… Or si je dis que l’École est contre le
progrès
, c’est que le progrès consiste à dépasser la Démocratie. Et cette thè
17
s que l’École est contre le progrès, c’est que le
progrès
consiste à dépasser la Démocratie. Et cette thèse ne va pas à l’encon
18
ener à constater, sans plus, que notre soi-disant
progrès
social correspond à un recul humain. Par exemple, est-ce un progrès q
19
respond à un recul humain. Par exemple, est-ce un
progrès
que d’avoir remplacé les hiérarchies de tradition, avec tout le vaste
20
nous approchons de ce temps. Et que le véritable
progrès
veut qu’on s’attaque à tout ce qui entrave cet avènement. C’est pourq
21
us faisait voir tout au long de notre histoire le
Progrès
constant de l’humanité vers les lumières, l’incrédulité et le bien-êt
22
vie, citoyens ! Et vous pensez que c’est un grand
progrès
sur la Nature. Quelle peut bien être la vertu éducatrice d’un tel mil
23
état grotesquement arriéré de notre instrument de
progrès
par excellence. Car il n’est qu’une explication vraisemblable de cett
24
7. L’instruction publique contre le
progrès
Un beau titre. Et qui a meilleure façon que le reste, pensez-vous.
25
pas ? J’en étais sûr. Cependant j’ai peur que mon
progrès
ne soit pas le vôtre, et même que sa nature ne l’entraîne dans une di
26
C’est très malin d’avoir inventé un instrument de
progrès
: encore faut-il le mettre en marche. Et où le conduire ? Il y a beau
27
peu à peu le public perçoit que « l’instrument de
progrès
» n’est qu’un camouflage à l’abri duquel on distille du radicalisme i
28
forces de réaction collaborent à leur manière au
progrès
, elles corrigent, stimulent, vivifient. L’École se contente d’être fi
29
es encore… Or si je dis que l’École est contre le
progrès
, c’est que le progrès consiste à dépasser la Démocratie. Et cette thè
30
s que l’École est contre le progrès, c’est que le
progrès
consiste à dépasser la Démocratie. Et cette thèse ne va pas à l’encon
31
ener à constater, sans plus, que notre soi-disant
progrès
social correspond à un recul humain. Par exemple, est-ce un progrès q
32
respond à un recul humain. Par exemple, est-ce un
progrès
que d’avoir remplacé les hiérarchies de tradition, avec tout le vaste
33
nous approchons de ce temps. Et que le véritable
progrès
veut qu’on s’attaque à tout ce qui entrave cet avènement. C’est pourq
34
ou non à la divinisation finale de l’homme par le
progrès
des sciences exactes ? ») d’aimables biographes : M. de Pourtalès, qu
35
nos connaissances même, et dans l’allure de leur
progrès
. Les humanités nous paraissaient devoir transmettre aux générations c
36
on et le courage de Mucius Scevola. On croyait au
progrès
, sous n’importe quelle forme. Brusquement, nous voici « gagnés » par
37
rmes fort nets. (Cités par M. Brunschvicg dans Le
Progrès
de la conscience dans la philosophie occidentale, p. 695.) 8. Les hu
38
rien de certain » touchant les fins dernières du
progrès
mécanique ? Il ne s’est même pas posé la question. La coutume du temp
39
civilisation capitaliste, et même hostiles à son
progrès
normal. Toute l’astuce, encore une fois, consiste à envelopper la vio
40
de vue chrétien, le marxisme radical constitue un
progrès
sur la libre-pensée : il force au choix, à la prise de conscience. L
41
que tant de systèmes prônés par les partisans du
progrès
, — le taylorisme par exemple. J’y vois, au contraire, des avantages «
42
que tant de systèmes prônés par les partisans du
progrès
, — le taylorisme par exemple. J’y vois, au contraire, des avantages «
43
rement théorique, on la célébrait, sous le nom de
Progrès
, comme une possibilité perpétuellement future. Le jour où elle a cess
44
est la véritable fin, tel est le véritable nom du
Progrès
, dans un monde dont le matérialisme foncier ne pourra plus être longt
45
mbre des employés. Il n’y a pas lieu de douter du
Progrès
. Il y a plutôt lieu d’augmenter les salaires, preuves grossières et d
46
les premières atteintes réelles à sa religion du
progrès
. Il freine partout la rationalisation et rachète les brevets d’invent
47
nt naquit bizarrement au xviiie siècle l’idée de
Progrès
. L’extérieur déçoit, l’intérieur égare ; l’objet pur opprime, le suje
48
que pour le chrétien la perspective d’un nouveau
progrès
, d’une « marche en avant » de la civilisation capitaliste-bourgeoise-
49
peuples de toute la terre continuent de croire au
Progrès
et aux bienfaits de la richesse. Les campagnes se vident ; les jeunes
50
stoire du monde, bien loin d’être l’histoire d’un
progrès
continu, nous apparaît plutôt comme une solennelle dégringolade, une
51
it acquis, une réalité économique. Nous devons au
progrès
mécanique que désormais le globe entier apparaisse solidaire d’une mê
52
nce victorieuse du rationalisme scientifique. Les
progrès
de la technique ont supprimé définitivement la question. La Nature n’
53
tout humanisme imaginable (l’homme sauvé par son
progrès
). 27. Pas la Nature de Rousseau, – la Nature des choses. 28. Certa
54
la corrélation qu’il indique entre l’optimisme du
progrès
technique et une philosophie du désespoir, — autant de traits qui nou
55
itique ne pourra, pour nous, se confondre avec un
progrès
de salut. Principe d’une politique du pessimisme actif. Une phrase de
56
tables cependant que les discours en l’honneur du
progrès
, car tout l’honneur de notre temps sera peut-être, par une compensati
57
on retombe alors dans l’idéologie désespérante du
Progrès
. Pourquoi désespérante ? Parce que seul l’absolu console, mais que ja
58
peuples de toute la terre continuent de croire au
Progrès
et aux bienfaits de la richesse. Les campagnes se vident ; les jeunes
59
stoire du monde, bien loin d’être l’histoire d’un
progrès
continu, nous apparaît plutôt comme une solennelle dégringolade, une
60
it acquis, une réalité économique. Nous devons au
progrès
mécanique que désormais le globe entier apparaisse solidaire d’une mê
61
me refuse à croire que ce passage constituera un
progrès
sur notre état présent. Étant admises les « valeurs » rationnelles, l
62
itique ne pourra, pour nous, se confondre avec un
progrès
du salut. Principe d’une politique du pessimisme actif. Une phrase de
63
revendication d’égalité, s’introduit la notion de
progrès
. Elle est donc liée à l’insatisfaction. Curieuse incompatibilité, dan
64
actuel, de la mystique du bonheur et de celle du
progrès
. Le bonheur est une mystique de droite, le progrès une mystique de ga
66
rement théorique, on la célébrait, sous le nom de
Progrès
, comme une possibilité perpétuellement future. Le jour où elle a cess
67
est la véritable fin, tel est le véritable nom du
Progrès
, dans un monde dont le matérialisme foncier ne pourra plus être longt
68
mbre des employés. Il n’y a pas lieu de douter du
Progrès
. Il y a plutôt lieu d’augmenter les salaires, preuves grossières et d
69
les premières atteintes réelles à sa religion du
progrès
. Il freine partout la rationalisation et rachète les brevets d’invent
70
on retombe alors dans l’idéologie désespérante du
Progrès
. Pourquoi désespérante ? Parce que seul l’absolu console, mais que ja
71
peuples de toute la terre continuent de croire au
Progrès
et aux bienfaits de la richesse. Les campagnes se vident ; les jeunes
72
stoire du monde, bien loin d’être l’histoire d’un
progrès
continu, nous apparaît plutôt comme une solennelle dégringolade, une
73
it acquis, une réalité économique. Nous devons au
progrès
mécanique que désormais le globe entier apparaisse solidaire d’une mê
74
me refuse à croire que ce passage constituera un
progrès
sur notre état présent. Étant admises les « valeurs » rationnelles, l
75
itique ne pourra, pour nous, se confondre avec un
progrès
du salut. Principe d’une politique du pessimisme actif. Une phrase d
76
revendication d’égalité, s’introduit la notion de
progrès
. Elle est donc liée à l’insatisfaction. Curieuse incompatibilité, dan
77
actuel, de la mystique du bonheur et de celle du
progrès
. Le bonheur est une mystique de droite, le progrès une mystique de ga
78
rogrès. Le bonheur est une mystique de droite, le
progrès
une mystique de gauche. 59. Ce fut l’Ordre de la Résistance. (Note d
79
rement théorique, on la célébrait, sous le nom de
Progrès
, comme une possibilité perpétuellement future. Le jour où elle a cess
80
est la véritable fin, tel est le véritable nom du
Progrès
, dans un monde dont le matérialisme foncier ne pourra plus être longt
81
mbre des employés. Il n’y a pas lieu de douter du
Progrès
. Il y a plutôt lieu d’augmenter les salaires, preuves grossières et d
82
les premières atteintes réelles à sa religion du
progrès
. Il freine partout la rationalisation et rachète les brevets d’invent
83
ne du Bonheur, de la Raison, de la Richesse et du
Progrès
. Et l’on se croit pour autant « révolutionnaire » ou simplement commu
84
’au retors de cette écriture contractée. Dans son
progrès
strictement mesuré, la phrase ici, vraiment, réfléchit sous nos yeux.
85
que le salut, pour le chrétien, n’est pas dans le
Progrès
indéfini de notre histoire, mais qu’il est venu sur la terre, et qu’i
86
essie naîtrait de leurs efforts indéfinis vers le
Progrès
. Ils sont redevenus païens. Les plus conscients de ce paganisme nouve
87
Sorel a bien montré ce jeu dans ses Illusions du
progrès
: le maximum d’hypocrisie sociale — ou « injustice » — correspond tou
88
es « courants » non à des hommes. On allègue un «
progrès
» continu des « problèmes » où le tragique se résorbe en erreurs. Cet
89
« l’esprit » ne passe jamais à l’acte. Et le dieu
Progrès
ne rend plus. Peu à peu, Renan découvre (« grand résultat pour la phi
90
mépris cordial et ces honneurs rendus au mythe du
Progrès
, plus qu’à eux-mêmes, sont au fond la meilleure protection pour leurs
91
ne du Bonheur, de la Raison, de la Richesse et du
Progrès
. Et l’on se croit pour autant « révolutionnaire » ou simplement commu
92
inisme (juillet 1936)v À propos de la Crise du
Progrès
, de M. Georges Friedmann (Gallimard), nous avons un petit compte à ré
93
hases d’une décadence catastrophique de l’idée de
Progrès
aux débuts du xxe siècle. Il analyse quelques-unes de ses causes. En
94
tion donnée par l’auteur. Il est bien vrai que le
progrès
technique a été détourné de ses fins humaines par Taylor et Ford ; qu
95
on les lois économiques. Nous pensons donc que le
progrès
mécanique ne comporte pas en soi de fatalité inhumaine, et que « le m
96
tiques que nous réserve un renouveau de l’idée de
Progrès
selon son cœur, nous tombons dans le confusionnisme délibéré, dans la
97
livre qui porte un pareil titre. Car la crise du
Progrès
n’est rien que la crise du rationalisme « plat », et l’histoire de se
98
iles regonflées, vers le Bonheur, la Richesse, le
Progrès
. Symbolisés, je le répète, par Stakhanov, l’homme des 1000 tonnes par
99
xisme révisé par M. Staline, seule « technique du
progrès
humain ». Nous saurons désormais ce que signifie pour l’auteur le pro
100
aurons désormais ce que signifie pour l’auteur le
progrès
: c’est de remplacer le patron d’usine par un policier ; la « mystifi
101
pagande ; et la raison par la raison d’État. Le «
progrès
» enfin, c’est de traiter de « fascistes » tous ceux qui ne se laisse
102
tout autre technique, au service d’un tout autre
progrès
. Que si les staliniens de Commune ou d’Europe, comme c’est l’usage, n
103
son qu’ils se remettent à glorifier les mythes du
Progrès
indéfini et du Bonheur : la révolution russe a eu ce résultat au moin
104
îte de l’édifice matérialiste. Est-ce que tout le
progrès
acquis par une si dure révolution n’aura été que de donner aux hommes
105
les dictatures sont en avance — on n’ose dire en
progrès
— sur le socialisme. Elles sont le « dépassement » hégélien, — c’est-
106
d’ordre. L’on peut penser que c’est une espèce de
progrès
sur l’âge des clichés bourgeois. Mais si les mots d’ordre sont faux ?
107
naël, gourmand, aurait choisi Venise, en dépit du
progrès
historique.) ⁂ Pour qui lirait, sans bien connaître Gide, l’avant-pro
108
is on peut se demander sérieusement si ce premier
progrès
suffit, et si cette analyse morale conduit au cœur du conflit véritab
109
la culture de la bourgeoisie a confondu tous ses
progrès
avec ceux de la raison scientifique. Les marxistes voient en Copernic
110
te conscience d’aller dans le sens d’un grandiose
Progrès
de l’esprit, bref cet idéalisme sans lequel toute révolution s’étrang
111
ctionnaires, c’était fatal. Non qu’ils renient le
Progrès
rationnel : ils vont au contraire lui donner ses plus géniales justif
112
la fois d’organiser les bénéfices acquis grâce au
Progrès
, et de s’assurer que ce Progrès lui-même ne va pas un beau jour renve
113
s acquis grâce au Progrès, et de s’assurer que ce
Progrès
lui-même ne va pas un beau jour renverser ses batteries. On veut bien
114
chi, dans la synthèse : voilà qui sauve l’idée de
Progrès
et garantit sa rentabilité. Et Comte, en trois formules, dont plus ta
115
la raison sur l’avenir : « L’Ordre pour base, le
Progrès
pour but. — Le progrès est le développement de l’ordre. — Les vivants
116
: « L’Ordre pour base, le Progrès pour but. — Le
progrès
est le développement de l’ordre. — Les vivants seront toujours et de
117
ature des choses. Si le principe du mouvement, du
Progrès
, si le dynamisme de l’histoire réside dans la Force des Choses, la cu
118
esures rationnelles qui furent un temps celles du
Progrès
. Et nous voici revenus à cette crise dont nous avions en débutant pos
119
formule fondamentale de Comte. On voit ce que le
Progrès
devient chez les déterministes. 17. Faisant ainsi de nécessité vertu
120
tant que ce principe est vraiment immanent à tout
progrès
normal de la culture, dont il est seul à garantir la cohérence. Alors
121
d’ordre. L’on peut penser que c’est une espèce de
progrès
sur l’âge des clichés bourgeois. Mais si les mots d’ordre sont faux ?
122
Rationalisme, productivisme, capitalisme, foi au
progrès
, scientisme, sociologie, — tout allait dans le même sens, tout parais
123
son qu’ils se remettent à glorifier les mythes du
Progrès
indéfini et du Bonheur : la révolution russe a eu ce résultat, au moi
124
îte de l’édifice matérialiste. Est-ce que tout le
progrès
acquis par une si dure révolution n’aura été que de donner aux hommes
125
iversités est caractéristique à cet égard. Chaque
progrès
de la culture officielle s’y traduit par un recul de la culture propr
126
les conditions de la pensée scientifique, dans le
progrès
des événements, dans le jeu des idées, bref dans tout ce que l’on nom
127
on temps. — On ne peut pas remonter le courant du
progrès
. — La technique a ses exigences. — Nous ne sommes pas le gouvernement
128
le crise ? qui eût osé pareil blasphème contre le
Progrès
nécessaire ? On oubliait que nécessaire n’est pas toujours suffisant.
129
a de l’argent, les manuels scolaires vantèrent le
progrès
. Et voilà peu à peu toute une classe assimilée aux instruments de son
130
er rien de certain touchant les fins dernières du
progrès
mécanique ? Il ne s’est même pas posé la question. Qu’il soit en théo
131
ns pratiques, une doctrine de l’homme idéal et du
progrès
. Mais nous avons été menés plus loin que le constat tout théorique —
132
urs, mais au contraire comme une glorification du
Progrès
. 70. Ni bien entendu dans les dictatures qu’elles se donnent, selon
133
littérature, valeur de l’argent, sens dernier du
progrès
matériel, etc. Je ne dis pas cela seulement contre des hommes qui se
134
origine même de l’homme est dans un risque. Et le
progrès
de l’homme n’est rien d’autre que l’approfondissement de son risque o
135
t c’est sans doute pourquoi elle est capable d’un
progrès
visible dans ses résultats ! Mais au terme de ce progrès, il n’y a pa
136
visible dans ses résultats ! Mais au terme de ce
progrès
, il n’y a pas Dieu, il n’y a pas l’unité restaurée, il y a seulement
137
présence d’une réalité éthique immédiate à chaque
progrès
du discours et qu’il n’en sorte pas intact ! « Ne rien écrire d’autre
138
de cette réalité. 92. L’abstraction peut être un
progrès
relatif. Elle est la condition même de la science, c’est entendu, et
139
in automatisme (exemple : les grandes villes). Le
progrès
scientifique accroît sans cesse ce risque d’automatisme, rançon de la
140
it surgir le discontinu qu’elle multiplie par son
progrès
même. Elle ne connaît que du probable et, en tant qu’acte, elle est l
141
is on peut se demander sérieusement si ce premier
progrès
suffit, et si cette analyse morale conduit au cœur du conflit véritab
142
la culture de la bourgeoisie a confondu tous ses
progrès
avec ceux de la raison scientifique. Les marxistes voient en Copernic
143
te conscience d’aller dans le sens d’un grandiose
Progrès
de l’esprit, bref cet idéalisme sans lequel toute révolution s’étrang
144
ctionnaires, c’était fatal. Non qu’ils renient le
Progrès
rationnel : ils vont au contraire lui donner ses plus géniales justif
145
la fois d’organiser les bénéfices acquis grâce au
Progrès
, et de s’assurer que ce Progrès lui-même ne va pas un beau jour renve
146
s acquis grâce au Progrès, et de s’assurer que ce
Progrès
lui-même ne va pas un beau jour renverser ses batteries. On veut bien
147
chi, dans la synthèse : voilà qui sauve l’idée de
Progrès
et garantit sa rentabilité. Et Comte, en trois formules, dont plus ta
148
la raison sur l’avenir : « L’Ordre pour base, le
Progrès
pour but. — Le progrès est le développement de l’ordre. — Les vivants
149
: « L’Ordre pour base, le Progrès pour but. — Le
progrès
est le développement de l’ordre. — Les vivants seront toujours et de
150
ture des choses. Si le principe du mouvement, du
Progrès
, si le dynamisme de l’histoire réside dans la Force des Choses, la cu
151
esures rationnelles qui furent un temps celles du
Progrès
. Et nous voici revenus à cette crise dont nous avions en débutant pos
152
formule fondamentale de Comte. On voit ce que le
Progrès
devient chez les déterministes rationalistes.
153
tant que ce principe est vraiment immanent à tout
progrès
normal de la culture, dont il est seul à garantir la cohérence. Alors
154
s d’ordre. On peut penser que c’est une espèce de
progrès
sur l’âge des clichés bourgeois. Mais si les mots d’ordre sont faux ?
155
Rationalisme, productivisme, capitalisme, foi au
progrès
, scientisme, sociologie, — tout allait dans le même sens, tout parais
156
son qu’ils se remettent à glorifier les mythes du
Progrès
indéfini et du Bonheur : la révolution russe a eu ce résultat, au moi
157
îte de l’édifice matérialiste. Est-ce que tout le
progrès
acquis par une si dure révolution n’aura été que de donner aux hommes
158
iversités est caractéristique à cet égard. Chaque
progrès
de la culture officielle s’y traduit par un recul de la culture propr
159
les conditions de la pensée scientifique, dans le
progrès
des événements, dans le jeu des idées, bref dans tout ce que l’on nom
160
on temps. — On ne peut pas remonter le courant du
progrès
. — La technique a ses exigences. — Nous ne sommes pas le gouvernement
161
le crise ? qui eût osé pareil blasphème contre le
Progrès
nécessaire ? On oubliait que nécessaire n’est pas toujours suffisant.
162
a de l’argent, les manuels scolaires vantèrent le
progrès
. Et voilà peu à peu toute une classe assimilée aux instruments de son
163
er rien de certain touchant les fins dernières du
progrès
mécanique ? Il ne s’est même pas posé la question. Qu’il soit en théo
164
ns pratiques, une doctrine de l’homme idéal et du
progrès
. Mais nous avons été menés plus loin que le constat tout théorique —
165
urs, mais au contraire comme une glorification du
Progrès
. 72. Ni bien entendu dans les dictatures qu’elles se donnent, selon
166
littérature, valeur de l’argent, sens dernier du
progrès
matériel, etc. Je ne dis pas cela seulement contre des hommes qui se
167
origine même de l’homme est dans un risque. Et le
progrès
de l’homme n’est rien d’autre que l’approfondissement de son risque o
168
t c’est sans doute pourquoi elle est capable d’un
progrès
visible dans ses résultats ! Mais au terme de ce progrès, il n’y a pa
169
visible dans ses résultats ! Mais au terme de ce
progrès
, il n’y a pas l’unité restaurée, il y a seulement l’esprit humain dés
170
présence d’une réalité éthique immédiate à chaque
progrès
du discours et qu’il n’en sorte pas intact ! « Ne rien écrire d’autre
171
de cette réalité. 94. L’abstraction peut être un
progrès
relatif. Elle est la condition même de la science, c’est entendu, et
172
ile à concilier les nécessités contradictoires du
Progrès
et de l’Épargne71. Son rationalisme est le reflet idéologique de cett
173
ounier permettra de prendre une mesure rapide des
progrès
— et aussi des lacunes provisoires45 — de ce mouvement. Le lecteur qu
174
reprises de soie artificielle. Le cycle normal du
progrès
capitaliste est clos. Lyon a drainé toute la richesse indigène de ce
175
nent la région, et de leur imposer des mesures de
progrès
, de bon sens… — Au point de vue des classes, d’où viennent-ils ? — Po
176
que la gauche, c’est le parti de la Raison et du
Progrès
, qui naît de la Science. C’est ce mari-là qui aura payé le billet, hi
177
matérielle, qui, à son tour, permettrait d’autres
progrès
. Un seul homme ici pourrait influencer cette mentalité, c’est l’insti
178
arfaitement acceptables en tant qu’ils servent le
progrès
prolétarien, et préparent un avenir conforme à la doctrine59. Que leu
179
e matérielle, qui à son tour permettrait d’autres
progrès
. Un seul homme ici pourrait influencer leur mentalité, c’est l’instit
180
e l’esprit dans le monde quotidien, c’est le vrai
progrès
de l’esprit, c’est l’ouverture de notre vie aux « influx de vigueur e
181
reprises de soie artificielle. Le cycle normal du
progrès
capitaliste est clos. Lyon a drainé toute la richesse indigène de ce
182
nent la région, et de leur imposer des mesures de
progrès
, de bon sens… — Au point de vue des classes, d’où viennent-ils ? — Po
183
que la gauche, c’est le parti de la Raison et du
Progrès
, qui naît de la Science. C’est ce mari-là qui aura payé le billet, hi
184
e permanence de nos maux. Non que je croie à un «
Progrès
» réel possible. Mais je crois à une décadence certaine dès que nous
185
rdre bourgeois (quand ils y croyaient encore). Le
Progrès
, les Valeurs spirituelles, cela couvrait toute l’injustice concrète d
186
n invoque le devenir dialectique de l’histoire («
Progrès
») et l’idéal prolétarien (« Valeurs spirituelles »). Qu’importe que
187
négligées, méprisées ! Nous adorons la Vie et le
Progrès
, le foisonnement et la diversité, et toute mesure ne serait à nos yeu
188
est en deçà du conflit. Pour cet homme-là le seul
progrès
concevable est dans la crise de sa sécurité, c’est-à-dire dans le dra
189
et ce savoir est accessible : il est au terme du
progrès
, de l’évolution de notre individu. Les nazis corrigent : de la race.
190
Les nazis corrigent : de la race. C’est encore un
progrès
« scientifique »… Que pourrait objecter Monsieur le Ministre ? Mais K
191
sonnes. Des sans-culottes aux chemises brunes, le
progrès
est pourtant notable : Robespierre n’a pas réussi, il a posé les prin
192
quel prix spirituel ont-elles payé l’illusion du
Progrès
? Je songe à la colombe de Kantf qui croyait voler mieux dans le vide
193
nnaissance du désordre et des périls inhérents au
progrès
, la chance d’une grandeur qui, elle aussi, pourrait être sans précéde
194
istan, c’est l’élément sacré qu’elle utilise2. Le
progrès
de l’action, et les effets qu’elle devait exercer sur l’auditeur, dép
195
nt des poèmes, on s’aperçoit que sa donnée ni son
progrès
ne sont dépourvus d’équivoque. J’ai passé quantité d’épisodes accesso
196
t obstacle n’est-il qu’un prétexte, nécessaire au
progrès
de la passion, ou n’est-il pas lié à la passion d’une manière beaucou
197
descend au fond du mythe ? ⁂ Nous avons vu que le
progrès
du roman a pour principe les séparations et les revoirs successifs de
198
nouvelle épreuve qu’il s’impose, l’occasion d’un
progrès
décisif. Ce mariage blanc avec une femme qu’il trouve belle, c’est l’
199
ulu, c’était l’affirmation de la mort, c’était un
progrès
vers la Mort ! Mais vers une mort d’amour, vers une mort volontaire a
200
odalité. Ce mutisme, d’ailleurs, n’arrête pas son
progrès
. L’Église d’Amour118 donnera naissance à d’innombrables sectes plus o
201
an mieux écrit ; plus strictement réglé, dans son
progrès
, sur les lois d’une plus sûre esthétique. L’emploi de « personnages c
202
ituation d’un médecin qui étudie sur lui-même les
progrès
et les singularités d’un mal qu’il ne croit pas mortel155. Une chose
203
est en deçà du conflit. Pour cet homme-là le seul
progrès
concevable est dans la crise de sa sécurité, c’est-à-dire dans le dra
204
istan, c’est l’élément sacré qu’elle utilise3. Le
progrès
de l’action, et les effets qu’elle devait exercer sur l’auditeur, dép
205
nt des poèmes, on s’aperçoit que sa donnée ni son
progrès
ne sont dépourvus d’équivoque. J’ai passé quantité d’épisodes accesso
206
t obstacle n’est-il qu’un prétexte, nécessaire au
progrès
de la passion, ou n’est-il pas lié à la passion d’une manière beaucou
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descend au fond du mythe ? ⁂ Nous avons vu que le
progrès
du roman a pour principe les séparations et les revoirs successifs de
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nouvelle épreuve qu’il s’impose, l’occasion d’un
progrès
décisif. Ce mariage blanc avec une femme qu’il trouve belle, c’est l’
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ulu, c’était l’affirmation de la mort, c’était un
progrès
vers la Mort ! Mais vers une mort d’amour, vers une mort volontaire a
210
roès Ier, roi de Perse. De là, on peut suivre son
progrès
rapide vers l’Europe à travers une série de traductions en syriaque,
211
s son essence, dans sa structure intime, dans son
progrès
et dans sa forme, non moins que dans son enseignement, le mythe de Tr
212
odalité. Ce mutisme, d’ailleurs, n’arrête pas son
progrès
. L’Église d’Amour donnera naissance à d’innombrables sectes plus ou m
213
an mieux écrit ; plus strictement réglé, dans son
progrès
, sur les lois d’une plus sûre esthétique. L’emploi de « personnages c
214
ituation d’un médecin qui étudie sur lui-même les
progrès
et les singularités d’un mal qu’il ne croit pas mortel173. Une chose
215
est en deçà du conflit. Pour cet homme-là le seul
progrès
concevable est dans la crise de sa sécurité, c’est-à-dire dans le dra
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l’élément sacré qu’elle utilise (Appendice 1). Le
progrès
de l’action, et les effets qu’elle devait exercer sur l’auditeur, dép
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nt des poèmes, on s’aperçoit que sa donnée ni son
progrès
ne sont dépourvus d’équivoque. J’ai passé quantité d’épisodes accesso
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t obstacle n’est-il qu’un prétexte, nécessaire au
progrès
de la passion, ou n’est-il pas lié à la passion d’une manière beaucou
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descend au fond du mythe ? ⁂ Nous avons vu que le
progrès
du roman a pour principe les séparations et les revoirs successifs de
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nouvelle épreuve qu’il s’impose, l’occasion d’un
progrès
décisif. Ce mariage blanc avec une femme qu’il trouve belle, c’est l’
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ulu, c’était l’affirmation de la mort, c’était un
progrès
vers la Mort ! Mais vers une mort d’amour, vers une mort volontaire a
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roès Ier, roi de Perse. De là, on peut suivre son
progrès
rapide vers l’Europe à travers une série de traductions en syriaque,
223
s son essence, dans sa structure intime, dans son
progrès
et dans sa forme, non moins que dans son enseignement, le mythe de Tr
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odalité. Ce mutisme, d’ailleurs, n’arrête pas son
progrès
. L’Église d’Amour donnera naissance à d’innombrables sectes plus ou
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an mieux écrit ; plus strictement réglé, dans son
progrès
, sur les lois d’une plus sûre esthétique. L’emploi de « personnages c
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ituation d’un médecin qui étudie sur lui-même les
progrès
et les singularités d’un mal qu’il ne croit pas mortel. Toute la diff
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est en deçà du conflit. Pour cet homme-là le seul
progrès
concevable est dans la crise de sa sécurité, c’est-à-dire dans le dra
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umanitaire. Par quelle fatalité mauvaise tous les
progrès
de notre science contribuent-ils à ravager la civilisation qui les pr
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opposé des milliers de pages de rhétorique sur le
Progrès
. Merveilleuse doctrine que celle-là ! Car en somme elle justifie tout
230
et délicat pour agir sur ces faits ; secundo : le
Progrès
automatique arrangera tout. C’est lui qui, désormais, va remplacer la
231
e, disait Marx. Je lui réponds que sa croyance au
Progrès
est l’opium de la culture. S’il fallait résumer rapidement les caract
232
ne ne sut ou n’osa voir à quoi devait conduire le
Progrès
, abandonné à son mouvement fatal. Le développement de l’industrie a p
233
ou culturel. Tout cela parce qu’on pensait que le
Progrès
était sain, juste et infaillible, et que la seule tâche sérieuse étai
234
, tant par en haut que par en bas. La croyance au
Progrès
nous a mis des œillères. Et quand soudain la route normale se trouve
235
er le prix d’un siècle d’abandon à l’optimisme du
Progrès
. Pendant un siècle, elle fit la sourde oreille, avec un petit air ent
236
ains lui posaient cette question : à quoi tend le
progrès
matériel ? Question stupide et irritante, n’est-ce pas, aux yeux de q
237
prospérité, et l’idole du confort, et l’idole du
progrès
— ce progrès qui ne sait rien que répéter comme une horloge parlante
238
et l’idole du confort, et l’idole du progrès — ce
progrès
qui ne sait rien que répéter comme une horloge parlante : « Tout s’ar
239
sacrifier notre prospérité, notre confort et nos
progrès
aux nécessités impérieuses de la défense nationale. Pour avoir refusé
240
, tant par en haut que par en bas. La croyance au
Progrès
nous a mis des œillères. Et quand soudain la route normale se trouve
241
er le prix d’un siècle d’abandon à l’optimisme du
Progrès
. Pendant un siècle, elle fit la sourde oreille, avec un petit air ent
242
ains lui posaient cette question : à quoi tend le
progrès
matériel ? Question stupide et irritante, n’est-ce pas, aux yeux de q
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prospérité, et l’idole du confort, et l’idole du
progrès
— ce progrès qui ne sait rien que répéter comme une horloge parlante
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et l’idole du confort, et l’idole du progrès — ce
progrès
qui ne sait rien que répéter comme une horloge parlante : « Tout s’ar
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sacrifier notre prospérité, notre confort et nos
progrès
aux nécessités impérieuses de la défense nationale. Pour avoir refusé
246
umanitaire. Par quelle fatalité mauvaise tous les
progrès
de notre science contribuent-ils à ravager la civilisation qui les pr
247
opposé des milliers de pages de rhétorique sur le
Progrès
. Merveilleuse doctrine que celle-là ! Car en somme elle justifie tout
248
et délicat pour agir sur ces faits ; secundo : le
Progrès
automatique arrangera tout. C’est lui qui, désormais, va remplacer la
249
», disait Marx. Je lui réponds que la croyance au
Progrès
est devenue l’opium de la pensée. Bien entendu, ce n’est point parce
250
s en ont manqué, c’est parce que leur croyance au
Progrès
les dispensait de l’inquiétude d’où naît toujours la lucidité. Et vo
251
e pour soi, sans se préoccuper de l’ensemble : le
Progrès
, automatiquement, se chargera du reste, et tout finira bien. Le marxi
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ne ne sut ou n’osa voir à quoi devait conduire le
Progrès
, abandonné à son mouvement fatal. Le développement de l’industrie a p
253
ou culturel. Tout cela parce qu’on pensait que le
Progrès
était sain, juste et infaillible, et que la seule tâche sérieuse étai
254
ions isolées, et la culture suppose une suite, un
progrès
, un milieu, un écho. Je me représenterais plutôt une Suisse culturell
255
aux problèmes, et des plus graves, sollicitent un
progrès
nouveau et décisif. L’économie vient remettre en question les succès
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refus d’opposer pathétiquement la tradition et le
progrès
, tout cela prend l’allure d’une réaction contre les « mystiques » et