1 1924, Articles divers (1924–1930). M. de Montherlant, le sport et les jésuites (9 février 1924)
1 n et du romantisme, les concepts de liberté et de progrès , l’humanitarisme, le bolchévisme. L’autre philosophie est celle de l’
2 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Adieu, beau désordre… (mars 1926)
2 ait quoi. On a mis le bonheur devant soi, dans un progrès mal défini, et l’on court après sans fin. Même ceux qui ont perdu la
3 1926, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Paradoxe de la sincérité (décembre 1926)
3 ’être différent », ce qui est la négation de tout progrès moral. De la sincérité envisagée comme moyen de connaissance, le cas
4 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Guy de Pourtalès, Montclar (février 1927)
4 tuel besoin d’évasion qui est la condition de son progrès moral. C’est ainsi qu’il consent, non sans une imperceptible satisfac
5 1928, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le péril Ford (février 1928)
5 es buts une absurdité fondamentale. L’infaillible progrès aurait-il fait fausse route ? Est-il temps encore de le détourner du
6 ès lors, c’est une suite de chiffres indiquant le progrès de sa production, d’année en année. On pourrait ajouter à ces chiffre
7 it toutes les autres chances. J’accorderai que le progrès matériel n’est pas mauvais en soi. Mais par l’importance qu’il a pris
6 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 1. Mes prisons
8 us faisait voir tout au long de notre histoire le Progrès constant de l’humanité vers les lumières, l’incrédulité et le bien-êt
7 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 2. Description du monstre
9 vie, citoyens ! Et vous pensez que c’est un grand progrès sur la Nature. Quelle peut bien être la vertu éducatrice d’un tel mil
8 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 5. La machine à fabriquer des électeurs
10 état grotesquement arriéré de notre instrument de progrès par excellence. Car il n’est qu’une explication vraisemblable de cett
9 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 7. L’Instruction publique contre le progrès
11 7. L’Instruction publique contre le progrès Un beau titre. Et qui a meilleure façon que le reste, pensez-vous.
12 pas ? J’en étais sûr. Cependant j’ai peur que mon progrès ne soit pas le vôtre, et même que sa nature ne l’entraîne dans une di
13 C’est très malin d’avoir inventé un instrument de progrès  : encore faut-il le mettre en marche. Et où le conduire ? Il y a beau
14 à peu le public s’aperçoit que « l’instrument de progrès  » n’est qu’un camouflage à l’abri duquel on distille du radicalisme i
15 forces de réaction collaborent à leur manière au progrès , elles corrigent, stimulent, vivifient. L’École se contente d’être fi
16 es encore… Or si je dis que l’École est contre le progrès , c’est que le progrès consiste à dépasser la Démocratie. Et cette thè
17 s que l’École est contre le progrès, c’est que le progrès consiste à dépasser la Démocratie. Et cette thèse ne va pas à l’encon
18 ener à constater, sans plus, que notre soi-disant progrès social correspond à un recul humain. Par exemple, est-ce un progrès q
19 respond à un recul humain. Par exemple, est-ce un progrès que d’avoir remplacé les hiérarchies de tradition, avec tout le vaste
20 nous approchons de ce temps. Et que le véritable progrès veut qu’on s’attaque à tout ce qui entrave cet avènement. C’est pourq
10 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 1. Mes prisons
21 us faisait voir tout au long de notre histoire le Progrès constant de l’humanité vers les lumières, l’incrédulité et le bien-êt
11 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 2. Description du monstre
22 vie, citoyens ! Et vous pensez que c’est un grand progrès sur la Nature. Quelle peut bien être la vertu éducatrice d’un tel mil
12 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 5. La machine à fabriquer des électeurs
23 état grotesquement arriéré de notre instrument de progrès par excellence. Car il n’est qu’une explication vraisemblable de cett
13 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 7. L’instruction publique contre le progrès
24 7. L’instruction publique contre le progrès Un beau titre. Et qui a meilleure façon que le reste, pensez-vous.
25 pas ? J’en étais sûr. Cependant j’ai peur que mon progrès ne soit pas le vôtre, et même que sa nature ne l’entraîne dans une di
26 C’est très malin d’avoir inventé un instrument de progrès  : encore faut-il le mettre en marche. Et où le conduire ? Il y a beau
27 peu à peu le public perçoit que « l’instrument de progrès  » n’est qu’un camouflage à l’abri duquel on distille du radicalisme i
28 forces de réaction collaborent à leur manière au progrès , elles corrigent, stimulent, vivifient. L’École se contente d’être fi
29 es encore… Or si je dis que l’École est contre le progrès , c’est que le progrès consiste à dépasser la Démocratie. Et cette thè
30 s que l’École est contre le progrès, c’est que le progrès consiste à dépasser la Démocratie. Et cette thèse ne va pas à l’encon
31 ener à constater, sans plus, que notre soi-disant progrès social correspond à un recul humain. Par exemple, est-ce un progrès q
32 respond à un recul humain. Par exemple, est-ce un progrès que d’avoir remplacé les hiérarchies de tradition, avec tout le vaste
33 nous approchons de ce temps. Et que le véritable progrès veut qu’on s’attaque à tout ce qui entrave cet avènement. C’est pourq
14 1930, Articles divers (1924–1930). Au sujet « d’un certain esprit français » (1er mai 1930)
34 ou non à la divinisation finale de l’homme par le progrès des sciences exactes ? ») d’aimables biographes : M. de Pourtalès, qu
15 1930, Foi et Vie, articles (1928–1977). « Pour un humanisme nouveau » [Réponse à une enquête] (1930)
35 nos connaissances même, et dans l’allure de leur progrès . Les humanités nous paraissaient devoir transmettre aux générations c
36 on et le courage de Mucius Scevola. On croyait au progrès , sous n’importe quelle forme. Brusquement, nous voici « gagnés » par
37 rmes fort nets. (Cités par M. Brunschvicg dans Le Progrès de la conscience dans la philosophie occidentale, p. 695.) 8. Les hu
16 1932, Présence, articles (1932–1946). Penser avec les mains (fragments) (janvier 1932)
38 rien de certain » touchant les fins dernières du progrès mécanique ? Il ne s’est même pas posé la question. La coutume du temp
17 1932, Articles divers (1932-1935). Sur la violence bourgeoise (15 mai 1932)
39 civilisation capitaliste, et même hostiles à son progrès normal. Toute l’astuce, encore une fois, consiste à envelopper la vio
18 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Penser dangereusement (juin 1932)
40 de vue chrétien, le marxisme radical constitue un progrès sur la libre-pensée : il force au choix, à la prise de conscience. L
19 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
41 que tant de systèmes prônés par les partisans du progrès , — le taylorisme par exemple. J’y vois, au contraire, des avantages «
20 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
42 que tant de systèmes prônés par les partisans du progrès , — le taylorisme par exemple. J’y vois, au contraire, des avantages «
21 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Liberté ou chômage ? (mai 1933)
43 rement théorique, on la célébrait, sous le nom de Progrès , comme une possibilité perpétuellement future. Le jour où elle a cess
44 est la véritable fin, tel est le véritable nom du Progrès , dans un monde dont le matérialisme foncier ne pourra plus être longt
45 mbre des employés. Il n’y a pas lieu de douter du Progrès . Il y a plutôt lieu d’augmenter les salaires, preuves grossières et d
46 les premières atteintes réelles à sa religion du progrès . Il freine partout la rationalisation et rachète les brevets d’invent
22 1933, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Dialectique des fins dernières (juillet 1933)
47 nt naquit bizarrement au xviiie siècle l’idée de Progrès . L’extérieur déçoit, l’intérieur égare ; l’objet pur opprime, le suje
23 1933, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Petites notes sur les vérités éternelles (1932-1933)
48 que pour le chrétien la perspective d’un nouveau progrès , d’une « marche en avant » de la civilisation capitaliste-bourgeoise-
24 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Destin du siècle ou vocation personnelle ? (février 1934)
49 peuples de toute la terre continuent de croire au Progrès et aux bienfaits de la richesse. Les campagnes se vident ; les jeunes
50 stoire du monde, bien loin d’être l’histoire d’un progrès continu, nous apparaît plutôt comme une solennelle dégringolade, une
51 it acquis, une réalité économique. Nous devons au progrès mécanique que désormais le globe entier apparaisse solidaire d’une mê
25 1934, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Précisions sur la mort du Grand Pan (avril 1934)
52 nce victorieuse du rationalisme scientifique. Les progrès de la technique ont supprimé définitivement la question. La Nature n’
26 1934, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Taille de l’homme, par C. F. Ramuz (avril 1934)
53 tout humanisme imaginable (l’homme sauvé par son progrès ). 27. Pas la Nature de Rousseau, – la Nature des choses. 28. Certa
27 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Deux essais de philosophes chrétiens (mai 1934)
54 la corrélation qu’il indique entre l’optimisme du progrès technique et une philosophie du désespoir, — autant de traits qui nou
28 1934, Articles divers (1932-1935). Où sont les jeunes protestants ? Remarques sur le protestantisme et les doctrines politiques (juillet-août 1934)
55 itique ne pourra, pour nous, se confondre avec un progrès de salut. Principe d’une politique du pessimisme actif. Une phrase de
29 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Nécessité de Kierkegaard (août 1934)
56 tables cependant que les discours en l’honneur du progrès , car tout l’honneur de notre temps sera peut-être, par une compensati
30 1934, Politique de la personne. Introduction — En dernier ressort
57 on retombe alors dans l’idéologie désespérante du Progrès . Pourquoi désespérante ? Parce que seul l’absolu console, mais que ja
31 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Destin du siècle ou vocation personnelle ?
58 peuples de toute la terre continuent de croire au Progrès et aux bienfaits de la richesse. Les campagnes se vident ; les jeunes
59 stoire du monde, bien loin d’être l’histoire d’un progrès continu, nous apparaît plutôt comme une solennelle dégringolade, une
60 it acquis, une réalité économique. Nous devons au progrès mécanique que désormais le globe entier apparaisse solidaire d’une mê
32 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Précédence ou primauté de l’économique dans le marxisme ? (Introduction à un débat dans un cercle privé)
61 me refuse à croire que ce passage constituera un progrès sur notre état présent. Étant admises les « valeurs » rationnelles, l
33 1934, Politique de la personne. Principes d’une politique du pessimisme actif — Ni ange ni bête : ni gauche ni droite (Fondements théologiques d’une action politique)
62 itique ne pourra, pour nous, se confondre avec un progrès du salut. Principe d’une politique du pessimisme actif. Une phrase de
34 1934, Politique de la personne. Problèmes de la révolution personnaliste — Triomphe de la Personne, (Aphorismes)
63 revendication d’égalité, s’introduit la notion de progrès . Elle est donc liée à l’insatisfaction. Curieuse incompatibilité, dan
64 actuel, de la mystique du bonheur et de celle du progrès . Le bonheur est une mystique de droite, le progrès une mystique de ga
65 rogrès. Le bonheur est une mystique de droite, le progrès une mystique de gauche.
35 1934, Politique de la personne. Appendice — Liberté ou chômage ?
66 rement théorique, on la célébrait, sous le nom de Progrès , comme une possibilité perpétuellement future. Le jour où elle a cess
67 est la véritable fin, tel est le véritable nom du Progrès , dans un monde dont le matérialisme foncier ne pourra plus être longt
68 mbre des employés. Il n’y a pas lieu de douter du Progrès . Il y a plutôt lieu d’augmenter les salaires, preuves grossières et d
69 les premières atteintes réelles à sa religion du progrès . Il freine partout la rationalisation et rachète les brevets d’invent
36 1934, Politique de la personne (1946). Introduction — En dernier ressort
70 on retombe alors dans l’idéologie désespérante du Progrès . Pourquoi désespérante ? Parce que seul l’absolu console, mais que ja
37 1934, Politique de la personne (1946). Primauté du spirituel ? — Destin du siècle ou vocation personnelle ?
71 peuples de toute la terre continuent de croire au Progrès et aux bienfaits de la richesse. Les campagnes se vident ; les jeunes
72 stoire du monde, bien loin d’être l’histoire d’un progrès continu, nous apparaît plutôt comme une solennelle dégringolade, une
73 it acquis, une réalité économique. Nous devons au progrès mécanique que désormais le globe entier apparaisse solidaire d’une mê
38 1934, Politique de la personne (1946). Primauté du spirituel ? — Précédence ou primauté de l’économique dans le marxisme ? (Introduction à un débat dans un cercle privé)
74 me refuse à croire que ce passage constituera un progrès sur notre état présent. Étant admises les « valeurs » rationnelles, l
39 1934, Politique de la personne (1946). Principes d’une politique du pessimisme actif — Ni ange ni bête : ni gauche ni droite, (Fondements théologiques d’une action politique)
75 itique ne pourra, pour nous, se confondre avec un progrès du salut. Principe d’une politique du pessimisme actif. Une phrase d
40 1934, Politique de la personne (1946). Problèmes de la révolution personnaliste — Triomphe de la Personne, (Aphorismes)
76 revendication d’égalité, s’introduit la notion de progrès . Elle est donc liée à l’insatisfaction. Curieuse incompatibilité, dan
77 actuel, de la mystique du bonheur et de celle du progrès . Le bonheur est une mystique de droite, le progrès une mystique de ga
78 rogrès. Le bonheur est une mystique de droite, le progrès une mystique de gauche. 59. Ce fut l’Ordre de la Résistance. (Note d
41 1934, Politique de la personne (1946). Appendices — Liberté ou chômage ?
79 rement théorique, on la célébrait, sous le nom de Progrès , comme une possibilité perpétuellement future. Le jour où elle a cess
80 est la véritable fin, tel est le véritable nom du Progrès , dans un monde dont le matérialisme foncier ne pourra plus être longt
81 mbre des employés. Il n’y a pas lieu de douter du Progrès . Il y a plutôt lieu d’augmenter les salaires, preuves grossières et d
82 les premières atteintes réelles à sa religion du progrès . Il freine partout la rationalisation et rachète les brevets d’invent
42 1934, Politique de la personne (1946). Appendices — Qu’est-ce que la politique ?
83 ne du Bonheur, de la Raison, de la Richesse et du Progrès . Et l’on se croit pour autant « révolutionnaire » ou simplement commu
43 1935, Esprit, articles (1932–1962). André Rouveyre, Singulier (janvier 1935)
84 ’au retors de cette écriture contractée. Dans son progrès strictement mesuré, la phrase ici, vraiment, réfléchit sous nos yeux.
44 1935, Foi et Vie, articles (1928–1977). Notes en marge de Nietzsche (mars 1935)
85 que le salut, pour le chrétien, n’est pas dans le Progrès indéfini de notre histoire, mais qu’il est venu sur la terre, et qu’i
86 essie naîtrait de leurs efforts indéfinis vers le Progrès . Ils sont redevenus païens. Les plus conscients de ce paganisme nouve
45 1935, Esprit, articles (1932–1962). « L’Esprit n’a pas son palais » (octobre 1935)
87 Sorel a bien montré ce jeu dans ses Illusions du progrès  : le maximum d’hypocrisie sociale — ou « injustice » — correspond tou
88 es « courants » non à des hommes. On allègue un «  progrès  » continu des « problèmes » où le tragique se résorbe en erreurs. Cet
89 « l’esprit » ne passe jamais à l’acte. Et le dieu Progrès ne rend plus. Peu à peu, Renan découvre (« grand résultat pour la phi
90 mépris cordial et ces honneurs rendus au mythe du Progrès , plus qu’à eux-mêmes, sont au fond la meilleure protection pour leurs
46 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Qu’est-ce que la politique ? (juin 1936)
91 ne du Bonheur, de la Raison, de la Richesse et du Progrès . Et l’on se croit pour autant « révolutionnaire » ou simplement commu
47 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Du danger de confondre la bonne foi et le stalinisme (juillet 1936)
92 inisme (juillet 1936)v À propos de la Crise du Progrès , de M. Georges Friedmann (Gallimard), nous avons un petit compte à ré
93 hases d’une décadence catastrophique de l’idée de Progrès aux débuts du xxe siècle. Il analyse quelques-unes de ses causes. En
94 tion donnée par l’auteur. Il est bien vrai que le progrès technique a été détourné de ses fins humaines par Taylor et Ford ; qu
95 on les lois économiques. Nous pensons donc que le progrès mécanique ne comporte pas en soi de fatalité inhumaine, et que « le m
96 tiques que nous réserve un renouveau de l’idée de Progrès selon son cœur, nous tombons dans le confusionnisme délibéré, dans la
97 livre qui porte un pareil titre. Car la crise du Progrès n’est rien que la crise du rationalisme « plat », et l’histoire de se
98 iles regonflées, vers le Bonheur, la Richesse, le Progrès . Symbolisés, je le répète, par Stakhanov, l’homme des 1000 tonnes par
99 xisme révisé par M. Staline, seule « technique du progrès humain ». Nous saurons désormais ce que signifie pour l’auteur le pro
100 aurons désormais ce que signifie pour l’auteur le progrès  : c’est de remplacer le patron d’usine par un policier ; la « mystifi
101 pagande ; et la raison par la raison d’État. Le «  progrès  » enfin, c’est de traiter de « fascistes » tous ceux qui ne se laisse
102 tout autre technique, au service d’un tout autre progrès . Que si les staliniens de Commune ou d’Europe, comme c’est l’usage, n
48 1936, Esprit, articles (1932–1962). Culture et commune mesure (novembre 1936)
103 son qu’ils se remettent à glorifier les mythes du Progrès indéfini et du Bonheur : la révolution russe a eu ce résultat au moin
104 îte de l’édifice matérialiste. Est-ce que tout le progrès acquis par une si dure révolution n’aura été que de donner aux hommes
49 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Du socialisme au fascisme (novembre 1936)
105 les dictatures sont en avance — on n’ose dire en progrès — sur le socialisme. Elles sont le « dépassement » hégélien, — c’est-
50 1936, Articles divers (1936-1938). Décadence des lieux communs (décembre 1936)
106 d’ordre. L’on peut penser que c’est une espèce de progrès sur l’âge des clichés bourgeois. Mais si les mots d’ordre sont faux ?
51 1936, Esprit, articles (1932–1962). André Gide, Retour de l’URSS (décembre 1936)
107 naël, gourmand, aurait choisi Venise, en dépit du progrès historique.) ⁂ Pour qui lirait, sans bien connaître Gide, l’avant-pro
52 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — D’une culture qui parle dans le vide
108 is on peut se demander sérieusement si ce premier progrès suffit, et si cette analyse morale conduit au cœur du conflit véritab
53 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Hegel, Comte, Marx, ou la rationalisation
109 la culture de la bourgeoisie a confondu tous ses progrès avec ceux de la raison scientifique. Les marxistes voient en Copernic
110 te conscience d’aller dans le sens d’un grandiose Progrès de l’esprit, bref cet idéalisme sans lequel toute révolution s’étrang
111 ctionnaires, c’était fatal. Non qu’ils renient le Progrès rationnel : ils vont au contraire lui donner ses plus géniales justif
112 la fois d’organiser les bénéfices acquis grâce au Progrès , et de s’assurer que ce Progrès lui-même ne va pas un beau jour renve
113 s acquis grâce au Progrès, et de s’assurer que ce Progrès lui-même ne va pas un beau jour renverser ses batteries. On veut bien
114 chi, dans la synthèse : voilà qui sauve l’idée de Progrès et garantit sa rentabilité. Et Comte, en trois formules, dont plus ta
115 la raison sur l’avenir : « L’Ordre pour base, le Progrès pour but. — Le progrès est le développement de l’ordre. — Les vivants
116  : « L’Ordre pour base, le Progrès pour but. — Le progrès est le développement de l’ordre. — Les vivants seront toujours et de
117 ature des choses. Si le principe du mouvement, du Progrès , si le dynamisme de l’histoire réside dans la Force des Choses, la cu
118 esures rationnelles qui furent un temps celles du Progrès . Et nous voici revenus à cette crise dont nous avions en débutant pos
119 formule fondamentale de Comte. On voit ce que le Progrès devient chez les déterministes. 17. Faisant ainsi de nécessité vertu
54 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Importance de la notion de commune mesure
120 tant que ce principe est vraiment immanent à tout progrès normal de la culture, dont il est seul à garantir la cohérence. Alors
55 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Décadence des lieux communs
121 d’ordre. L’on peut penser que c’est une espèce de progrès sur l’âge des clichés bourgeois. Mais si les mots d’ordre sont faux ?
56 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Tentatives de restauration d’une commune mesure
122 Rationalisme, productivisme, capitalisme, foi au progrès , scientisme, sociologie, — tout allait dans le même sens, tout parais
57 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — La mesure soviétique
123 son qu’ils se remettent à glorifier les mythes du Progrès indéfini et du Bonheur : la révolution russe a eu ce résultat, au moi
124 îte de l’édifice matérialiste. Est-ce que tout le progrès acquis par une si dure révolution n’aura été que de donner aux hommes
58 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Leçon des dictatures
125 iversités est caractéristique à cet égard. Chaque progrès de la culture officielle s’y traduit par un recul de la culture propr
59 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
126 les conditions de la pensée scientifique, dans le progrès des événements, dans le jeu des idées, bref dans tout ce que l’on nom
127 on temps. — On ne peut pas remonter le courant du progrès . — La technique a ses exigences. — Nous ne sommes pas le gouvernement
128 le crise ? qui eût osé pareil blasphème contre le Progrès nécessaire ? On oubliait que nécessaire n’est pas toujours suffisant.
129 a de l’argent, les manuels scolaires vantèrent le progrès . Et voilà peu à peu toute une classe assimilée aux instruments de son
130 er rien de certain touchant les fins dernières du progrès mécanique ? Il ne s’est même pas posé la question. Qu’il soit en théo
131 ns pratiques, une doctrine de l’homme idéal et du progrès . Mais nous avons été menés plus loin que le constat tout théorique — 
132 urs, mais au contraire comme une glorification du Progrès . 70. Ni bien entendu dans les dictatures qu’elles se donnent, selon
60 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
133 littérature, valeur de l’argent, sens dernier du progrès matériel, etc. Je ne dis pas cela seulement contre des hommes qui se
134 origine même de l’homme est dans un risque. Et le progrès de l’homme n’est rien d’autre que l’approfondissement de son risque o
135 t c’est sans doute pourquoi elle est capable d’un progrès visible dans ses résultats ! Mais au terme de ce progrès, il n’y a pa
136 visible dans ses résultats ! Mais au terme de ce progrès , il n’y a pas Dieu, il n’y a pas l’unité restaurée, il y a seulement
137 présence d’une réalité éthique immédiate à chaque progrès du discours et qu’il n’en sorte pas intact ! « Ne rien écrire d’autre
138 de cette réalité. 92. L’abstraction peut être un progrès relatif. Elle est la condition même de la science, c’est entendu, et
61 1936, Articles divers (1936-1938). L’Acte comme point de départ (1936-1937)
139 in automatisme (exemple : les grandes villes). Le progrès scientifique accroît sans cesse ce risque d’automatisme, rançon de la
140 it surgir le discontinu qu’elle multiplie par son progrès même. Elle ne connaît que du probable et, en tant qu’acte, elle est l
62 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — D’une culture qui parle dans le vide
141 is on peut se demander sérieusement si ce premier progrès suffit, et si cette analyse morale conduit au cœur du conflit véritab
63 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Hegel, Comte, Marx, ou la rationalisation
142 la culture de la bourgeoisie a confondu tous ses progrès avec ceux de la raison scientifique. Les marxistes voient en Copernic
143 te conscience d’aller dans le sens d’un grandiose Progrès de l’esprit, bref cet idéalisme sans lequel toute révolution s’étrang
144 ctionnaires, c’était fatal. Non qu’ils renient le Progrès rationnel : ils vont au contraire lui donner ses plus géniales justif
145 la fois d’organiser les bénéfices acquis grâce au Progrès , et de s’assurer que ce Progrès lui-même ne va pas un beau jour renve
146 s acquis grâce au Progrès, et de s’assurer que ce Progrès lui-même ne va pas un beau jour renverser ses batteries. On veut bien
147 chi, dans la synthèse : voilà qui sauve l’idée de Progrès et garantit sa rentabilité. Et Comte, en trois formules, dont plus ta
148 la raison sur l’avenir : « L’Ordre pour base, le Progrès pour but. — Le progrès est le développement de l’ordre. — Les vivants
149  : « L’Ordre pour base, le Progrès pour but. — Le progrès est le développement de l’ordre. — Les vivants seront toujours et de
150 ture des choses. Si le principe du mouvement, du Progrès , si le dynamisme de l’histoire réside dans la Force des Choses, la cu
151 esures rationnelles qui furent un temps celles du Progrès . Et nous voici revenus à cette crise dont nous avions en débutant pos
152 formule fondamentale de Comte. On voit ce que le Progrès devient chez les déterministes rationalistes.
64 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Importance de la notion de commune mesure
153 tant que ce principe est vraiment immanent à tout progrès normal de la culture, dont il est seul à garantir la cohérence. Alors
65 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Décadence des lieux communs
154 s d’ordre. On peut penser que c’est une espèce de progrès sur l’âge des clichés bourgeois. Mais si les mots d’ordre sont faux ?
66 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Tentatives de restauration d’une commune mesure
155 Rationalisme, productivisme, capitalisme, foi au progrès , scientisme, sociologie, — tout allait dans le même sens, tout parais
67 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — La mesure soviétique
156 son qu’ils se remettent à glorifier les mythes du Progrès indéfini et du Bonheur : la révolution russe a eu ce résultat, au moi
157 îte de l’édifice matérialiste. Est-ce que tout le progrès acquis par une si dure révolution n’aura été que de donner aux hommes
68 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Leçon des dictatures
158 iversités est caractéristique à cet égard. Chaque progrès de la culture officielle s’y traduit par un recul de la culture propr
69 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
159 les conditions de la pensée scientifique, dans le progrès des événements, dans le jeu des idées, bref dans tout ce que l’on nom
160 on temps. — On ne peut pas remonter le courant du progrès . — La technique a ses exigences. — Nous ne sommes pas le gouvernement
161 le crise ? qui eût osé pareil blasphème contre le Progrès nécessaire ? On oubliait que nécessaire n’est pas toujours suffisant.
162 a de l’argent, les manuels scolaires vantèrent le progrès . Et voilà peu à peu toute une classe assimilée aux instruments de son
163 er rien de certain touchant les fins dernières du progrès mécanique ? Il ne s’est même pas posé la question. Qu’il soit en théo
164 ns pratiques, une doctrine de l’homme idéal et du progrès . Mais nous avons été menés plus loin que le constat tout théorique — 
165 urs, mais au contraire comme une glorification du Progrès . 72. Ni bien entendu dans les dictatures qu’elles se donnent, selon
70 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
166 littérature, valeur de l’argent, sens dernier du progrès matériel, etc. Je ne dis pas cela seulement contre des hommes qui se
167 origine même de l’homme est dans un risque. Et le progrès de l’homme n’est rien d’autre que l’approfondissement de son risque o
168 t c’est sans doute pourquoi elle est capable d’un progrès visible dans ses résultats ! Mais au terme de ce progrès, il n’y a pa
169 visible dans ses résultats ! Mais au terme de ce progrès , il n’y a pas l’unité restaurée, il y a seulement l’esprit humain dés
170 présence d’une réalité éthique immédiate à chaque progrès du discours et qu’il n’en sorte pas intact ! « Ne rien écrire d’autre
171 de cette réalité. 94. L’abstraction peut être un progrès relatif. Elle est la condition même de la science, c’est entendu, et
71 1937, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Historique du mal capitaliste (janvier 1937)
172 ile à concilier les nécessités contradictoires du Progrès et de l’Épargne71. Son rationalisme est le reflet idéologique de cett
72 1937, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). De la propriété capitaliste à la propriété humaine et Manifeste au service du personnalisme, par Emmanuel Mounier (février 1937)
173 ounier permettra de prendre une mesure rapide des progrès — et aussi des lacunes provisoires45 — de ce mouvement. Le lecteur qu
73 1937, Articles divers (1936-1938). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (15 avril 1937)
174 reprises de soie artificielle. Le cycle normal du progrès capitaliste est clos. Lyon a drainé toute la richesse indigène de ce
175 nent la région, et de leur imposer des mesures de progrès , de bon sens… — Au point de vue des classes, d’où viennent-ils ? — Po
74 1937, Esprit, articles (1932–1962). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (juin 1937)
176 que la gauche, c’est le parti de la Raison et du Progrès , qui naît de la Science. C’est ce mari-là qui aura payé le billet, hi
75 1937, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Paysans de l’Ouest (15 juin 1937)
177 matérielle, qui, à son tour, permettrait d’autres progrès . Un seul homme ici pourrait influencer cette mentalité, c’est l’insti
76 1937, Articles divers (1936-1938). Changer la vie ou changer l’homme ? (1937)
178 arfaitement acceptables en tant qu’ils servent le progrès prolétarien, et préparent un avenir conforme à la doctrine59. Que leu
77 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. N’habitez pas les villes !
179 e matérielle, qui à son tour permettrait d’autres progrès . Un seul homme ici pourrait influencer leur mentalité, c’est l’instit
180 e l’esprit dans le monde quotidien, c’est le vrai progrès de l’esprit, c’est l’ouverture de notre vie aux « influx de vigueur e
78 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Pauvre province
181 reprises de soie artificielle. Le cycle normal du progrès capitaliste est clos. Lyon a drainé toute la richesse indigène de ce
182 nent la région, et de leur imposer des mesures de progrès , de bon sens… — Au point de vue des classes, d’où viennent-ils ? — Po
183 que la gauche, c’est le parti de la Raison et du Progrès , qui naît de la Science. C’est ce mari-là qui aura payé le billet, hi
184 e permanence de nos maux. Non que je croie à un «  Progrès  » réel possible. Mais je crois à une décadence certaine dès que nous
79 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. L’été parisien
185 rdre bourgeois (quand ils y croyaient encore). Le Progrès , les Valeurs spirituelles, cela couvrait toute l’injustice concrète d
186 n invoque le devenir dialectique de l’histoire («  Progrès  ») et l’idéal prolétarien (« Valeurs spirituelles »). Qu’importe que
80 1937, Articles divers (1936-1938). Vocation et destin d’Israël (1937)
187 négligées, méprisées ! Nous adorons la Vie et le Progrès , le foisonnement et la diversité, et toute mesure ne serait à nos yeu
81 1938, Esprit, articles (1932–1962). L’amour action, ou de la fidélité (novembre 1938)
188 est en deçà du conflit. Pour cet homme-là le seul progrès concevable est dans la crise de sa sécurité, c’est-à-dire dans le dra
82 1938, Journal d’Allemagne. Journal (1935-1936)
189 et ce savoir est accessible : il est au terme du progrès , de l’évolution de notre individu. Les nazis corrigent : de la race.
190 Les nazis corrigent : de la race. C’est encore un progrès « scientifique »… Que pourrait objecter Monsieur le Ministre ? Mais K
191 sonnes. Des sans-culottes aux chemises brunes, le progrès est pourtant notable : Robespierre n’a pas réussi, il a posé les prin
83 1939, Le Figaro, articles (1939–1953). « Le matin vient, et la nuit aussi » (7 juin 1939)
192 quel prix spirituel ont-elles payé l’illusion du Progrès  ? Je songe à la colombe de Kantf qui croyait voler mieux dans le vide
193 nnaissance du désordre et des périls inhérents au progrès , la chance d’une grandeur qui, elle aussi, pourrait être sans précéde
84 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe de Tristan
194 istan, c’est l’élément sacré qu’elle utilise2. Le progrès de l’action, et les effets qu’elle devait exercer sur l’auditeur, dép
195 nt des poèmes, on s’aperçoit que sa donnée ni son progrès ne sont dépourvus d’équivoque. J’ai passé quantité d’épisodes accesso
196 t obstacle n’est-il qu’un prétexte, nécessaire au progrès de la passion, ou n’est-il pas lié à la passion d’une manière beaucou
197 descend au fond du mythe ? ⁂ Nous avons vu que le progrès du roman a pour principe les séparations et les revoirs successifs de
198 nouvelle épreuve qu’il s’impose, l’occasion d’un progrès décisif. Ce mariage blanc avec une femme qu’il trouve belle, c’est l’
199 ulu, c’était l’affirmation de la mort, c’était un progrès vers la Mort ! Mais vers une mort d’amour, vers une mort volontaire a
85 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe dans la littérature
200 odalité. Ce mutisme, d’ailleurs, n’arrête pas son progrès . L’Église d’Amour118 donnera naissance à d’innombrables sectes plus o
201 an mieux écrit ; plus strictement réglé, dans son progrès , sur les lois d’une plus sûre esthétique. L’emploi de « personnages c
202 ituation d’un médecin qui étudie sur lui-même les progrès et les singularités d’un mal qu’il ne croit pas mortel155. Une chose
86 1939, L’Amour et l’Occident. L’Amour action, ou de la fidélité
203 est en deçà du conflit. Pour cet homme-là le seul progrès concevable est dans la crise de sa sécurité, c’est-à-dire dans le dra
87 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe de Tristan
204 istan, c’est l’élément sacré qu’elle utilise3. Le progrès de l’action, et les effets qu’elle devait exercer sur l’auditeur, dép
205 nt des poèmes, on s’aperçoit que sa donnée ni son progrès ne sont dépourvus d’équivoque. J’ai passé quantité d’épisodes accesso
206 t obstacle n’est-il qu’un prétexte, nécessaire au progrès de la passion, ou n’est-il pas lié à la passion d’une manière beaucou
207 descend au fond du mythe ? ⁂ Nous avons vu que le progrès du roman a pour principe les séparations et les revoirs successifs de
208 nouvelle épreuve qu’il s’impose, l’occasion d’un progrès décisif. Ce mariage blanc avec une femme qu’il trouve belle, c’est l’
209 ulu, c’était l’affirmation de la mort, c’était un progrès vers la Mort ! Mais vers une mort d’amour, vers une mort volontaire a
88 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Les origines religieuses du mythe
210 roès Ier, roi de Perse. De là, on peut suivre son progrès rapide vers l’Europe à travers une série de traductions en syriaque,
211 s son essence, dans sa structure intime, dans son progrès et dans sa forme, non moins que dans son enseignement, le mythe de Tr
89 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe dans la littérature
212 odalité. Ce mutisme, d’ailleurs, n’arrête pas son progrès . L’Église d’Amour donnera naissance à d’innombrables sectes plus ou m
213 an mieux écrit ; plus strictement réglé, dans son progrès , sur les lois d’une plus sûre esthétique. L’emploi de « personnages c
214 ituation d’un médecin qui étudie sur lui-même les progrès et les singularités d’un mal qu’il ne croit pas mortel173. Une chose
90 1939, L’Amour et l’Occident (1956). L’amour action, ou de la fidélité
215 est en deçà du conflit. Pour cet homme-là le seul progrès concevable est dans la crise de sa sécurité, c’est-à-dire dans le dra
91 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe de Tristan
216 l’élément sacré qu’elle utilise (Appendice 1). Le progrès de l’action, et les effets qu’elle devait exercer sur l’auditeur, dép
217 nt des poèmes, on s’aperçoit que sa donnée ni son progrès ne sont dépourvus d’équivoque. J’ai passé quantité d’épisodes accesso
218 t obstacle n’est-il qu’un prétexte, nécessaire au progrès de la passion, ou n’est-il pas lié à la passion d’une manière beaucou
219 descend au fond du mythe ? ⁂ Nous avons vu que le progrès du roman a pour principe les séparations et les revoirs successifs de
220 nouvelle épreuve qu’il s’impose, l’occasion d’un progrès décisif. Ce mariage blanc avec une femme qu’il trouve belle, c’est l’
221 ulu, c’était l’affirmation de la mort, c’était un progrès vers la Mort ! Mais vers une mort d’amour, vers une mort volontaire a
92 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Les origines religieuses du mythe
222 roès Ier, roi de Perse. De là, on peut suivre son progrès rapide vers l’Europe à travers une série de traductions en syriaque,
223 s son essence, dans sa structure intime, dans son progrès et dans sa forme, non moins que dans son enseignement, le mythe de Tr
93 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe dans la littérature
224 odalité. Ce mutisme, d’ailleurs, n’arrête pas son progrès . L’Église d’Amour donnera naissance à d’innombrables sectes plus ou
225 an mieux écrit ; plus strictement réglé, dans son progrès , sur les lois d’une plus sûre esthétique. L’emploi de « personnages c
226 ituation d’un médecin qui étudie sur lui-même les progrès et les singularités d’un mal qu’il ne croit pas mortel. Toute la diff
94 1939, L’Amour et l’Occident (1972). L’amour action, ou de la fidélité
227 est en deçà du conflit. Pour cet homme-là le seul progrès concevable est dans la crise de sa sécurité, c’est-à-dire dans le dra
95 1940, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). La bataille de la culture (janvier-février 1940)
228 umanitaire. Par quelle fatalité mauvaise tous les progrès de notre science contribuent-ils à ravager la civilisation qui les pr
229 opposé des milliers de pages de rhétorique sur le Progrès . Merveilleuse doctrine que celle-là ! Car en somme elle justifie tout
230 et délicat pour agir sur ces faits ; secundo : le Progrès automatique arrangera tout. C’est lui qui, désormais, va remplacer la
231 e, disait Marx. Je lui réponds que sa croyance au Progrès est l’opium de la culture. S’il fallait résumer rapidement les caract
232 ne ne sut ou n’osa voir à quoi devait conduire le Progrès , abandonné à son mouvement fatal. Le développement de l’industrie a p
233 ou culturel. Tout cela parce qu’on pensait que le Progrès était sain, juste et infaillible, et que la seule tâche sérieuse étai
96 1940, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). L’heure sévère (juin 1940)
234 , tant par en haut que par en bas. La croyance au Progrès nous a mis des œillères. Et quand soudain la route normale se trouve
235 er le prix d’un siècle d’abandon à l’optimisme du Progrès . Pendant un siècle, elle fit la sourde oreille, avec un petit air ent
236 ains lui posaient cette question : à quoi tend le progrès matériel ? Question stupide et irritante, n’est-ce pas, aux yeux de q
237 prospérité, et l’idole du confort, et l’idole du progrès — ce progrès qui ne sait rien que répéter comme une horloge parlante 
238 et l’idole du confort, et l’idole du progrès — ce progrès qui ne sait rien que répéter comme une horloge parlante : « Tout s’ar
239 sacrifier notre prospérité, notre confort et nos progrès aux nécessités impérieuses de la défense nationale. Pour avoir refusé
97 1940, Articles divers (1938-1940). L’heure sévère (juin 1940)
240 , tant par en haut que par en bas. La croyance au Progrès nous a mis des œillères. Et quand soudain la route normale se trouve
241 er le prix d’un siècle d’abandon à l’optimisme du Progrès . Pendant un siècle, elle fit la sourde oreille, avec un petit air ent
242 ains lui posaient cette question : à quoi tend le progrès matériel ? Question stupide et irritante, n’est-ce pas, aux yeux de q
243 prospérité, et l’idole du confort, et l’idole du progrès — ce progrès qui ne sait rien que répéter comme une horloge parlante 
244 et l’idole du confort, et l’idole du progrès — ce progrès qui ne sait rien que répéter comme une horloge parlante : « Tout s’ar
245 sacrifier notre prospérité, notre confort et nos progrès aux nécessités impérieuses de la défense nationale. Pour avoir refusé
98 1940, Mission ou démission de la Suisse. La bataille de la culture
246 umanitaire. Par quelle fatalité mauvaise tous les progrès de notre science contribuent-ils à ravager la civilisation qui les pr
247 opposé des milliers de pages de rhétorique sur le Progrès . Merveilleuse doctrine que celle-là ! Car en somme elle justifie tout
248 et délicat pour agir sur ces faits ; secundo : le Progrès automatique arrangera tout. C’est lui qui, désormais, va remplacer la
249 », disait Marx. Je lui réponds que la croyance au Progrès est devenue l’opium de la pensée. Bien entendu, ce n’est point parce
250 s en ont manqué, c’est parce que leur croyance au Progrès les dispensait de l’inquiétude d’où naît toujours la lucidité. Et vo
251 e pour soi, sans se préoccuper de l’ensemble : le Progrès , automatiquement, se chargera du reste, et tout finira bien. Le marxi
252 ne ne sut ou n’osa voir à quoi devait conduire le Progrès , abandonné à son mouvement fatal. Le développement de l’industrie a p
253 ou culturel. Tout cela parce qu’on pensait que le Progrès était sain, juste et infaillible, et que la seule tâche sérieuse étai
99 1940, Mission ou démission de la Suisse. Neutralité oblige, (1937)
254 ions isolées, et la culture suppose une suite, un progrès , un milieu, un écho. Je me représenterais plutôt une Suisse culturell
100 1940, Mission ou démission de la Suisse. Esquisses d’une politique fédéraliste
255 aux problèmes, et des plus graves, sollicitent un progrès nouveau et décisif. L’économie vient remettre en question les succès
256 refus d’opposer pathétiquement la tradition et le progrès , tout cela prend l’allure d’une réaction contre les « mystiques » et