1 1924, Articles divers (1924–1930). M. de Montherlant, le sport et les jésuites (9 février 1924)
1 qualités du parfait citoyen : juste vision de la réalité , abnégation, sentiment du devoir de chacun envers l’ensemble (Monther
2 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Henry de Montherlant, Chant funèbre pour les morts de Verdun (mars 1925)
2 it se définir : la lutte d’un tempérament avec la réalité . Tantôt c’est l’un qui veut plier l’autre à sa violence — le Paradis
3 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Otto Flake, Der Gute Weg (septembre 1925)
3 ouvelles et les fuites les plus folles hors de la réalité , ils forment un cortège pittoresque et désolant à celui qui, revenu d
4 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Miguel de Unamuno, Trois nouvelles exemplaires et un prologue (septembre 1925)
4 préoccupations des plus modernes, problème de la réalité littéraire, problème de la personnalité. Leur Prologue pourrait presq
5 s trois nouvelles « sont réels, très réels, de la réalité la plus intime, de celle qu’ils se donnent eux-mêmes dans leur pure v
5 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Adieu, beau désordre… (mars 1926)
6 ute vérité, nous étions dominés par le sens d’une réalité morale absolue que certains d’entre nous eussent acheté au prix d’un
6 1926, Articles divers (1924–1930). Conférences d’Aubonne (7 avril 1926)
7 onditions de vie et qui nous parlèrent l’un de la Réalité prolétarienne, l’autre de la Mentalité prolétarienne. Brémond conclut
8 gés pour les placer véritablement en face de la «  réalité prolétarienne ». « Cercles vicieux que nos syndicats. Cercle vicieux,
7 1926, Articles divers (1924–1930). Les Bestiaires, par Henry de Montherlant (10 juillet 1926)
9 es. Quand le lyrisme de Montherlant décolle de la réalité , c’est tout de suite une orgie d’évocations antiques, de rapprochemen
8 1926, Articles divers (1924–1930). Soir de Florence (13 novembre 1926)
10 is de chromos, de romantisme… nous voici dans une réalité bien plus étrange.) Une atmosphère de triste volupté emplit notre mon
9 1926, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Paradoxe de la sincérité (décembre 1926)
11 qui est douée d’assez de force pour donner de la réalité à l’illusion. (Max Jacob.) Un rôle ? Oui. Mais si le personnage est m
10 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Entr’acte de René Clair, ou L’éloge du Miracle (mars 1927)
12 , certaines coïncidences de mouvements… C’est une réalité quotidienne dans une lumière qui la métamorphose ; c’est un temps nou
13 r maintenir je ne sais quelle harmonie… C’est une réalité aussi réelle que celle dont nous avons convenu et que nous pensions l
11 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Louis Aragon, le beau prétexte (avril 1927)
14 romis :   « Nous étions dominés par le sens d’une réalité morale absolue que certains d’entre nous eussent acheté au prix d’un
15 ’une introspection immobile ne retient rien de la réalité vivante ; si je dénie à des incrédules le droit à parler des choses d
16 es (?) d’individus pour qui l’esprit est la seule réalité . C’est pourquoi nous ne pourrons plus séparer du concept de l’esprit
12 1927, Articles divers (1924–1930). Jeunes artistes neuchâtelois (avril 1927)
17 le mesure de tels groupements correspondent à une réalité artistique. Pour aujourd’hui, notre but serait suffisamment atteint s
13 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Conseils à la jeunesse (mai 1927)
18 ivement, leurs amours, l’égoïsme, le mépris de la réalité , l’exaltation maladive de l’imagination et de la sensibilité, l’atrop
14 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). La part du feu. Lettres sur le mépris de la littérature (juillet 1927)
19 ayons rien lu. Vous refusez de compter avec cette réalité de la littérature qui est en nous (dangereuse tant que vous voudrez).
20 cela consisterait dans l’expression directe de la réalité individuelle. Elle serait tellement incommunicable qu’il deviendrait
21 urs des allusions furtives à certains états de la réalité . Mais plus les mots se plient à des exigences sémantiques — dont on c
22 nse. On cherche un mot, une phrase, pour tuer une réalité dont la connaissance devient douloureuse et troublante. Ainsi la cons
23 atisfaisant, celui qui rend le mieux compte de la réalité , c’est André Breton qui l’a exprimé : « On publie pour chercher des h
24 t qui nous font un péché de notre acceptation des réalités spirituelles parce qu’elles troublent leurs bureaucratiques sécurités
15 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Jean-Louis Vaudoyer, Premières amours (août 1927)
25 miettée, éventée, que je trouve dans une ancienne réalité ressuscitée… » Sachons gré à M. Vaudoyer d’avoir su donner à ces œuvr
16 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Edmond Jaloux, Rainer Maria Rilke (décembre 1927)
26 possèdent déjà, au moins obscurément, le sens des réalités sur lesquelles s’opère l’expérience. On ne prouve la religion qu’aux
17 1928, Articles divers (1924–1930). Un soir à Vienne avec Gérard (24 mars 1928)
27 naissance empêcha ma raison d’intervenir entre la réalité de ma vision et mon cerveau pris au défaut de sa carapace de principe
28 rences, cette vie sentimentale est une des seules réalités qui correspondent encore à l’image classique de Vienne. Sentimentalis
29 êt que par les rapports qu’il leur devine avec la réalité extra-terrestre. Il m’enseigne que la passion seule, par la souffranc
18 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Pierre Naville, La Révolution et les intellectuels (novembre 1928)
30 s il était urgent de faire la critique de « cette réalité de premier plan qui nous empêche de bouger », comme dit fort bien M.
31 connaissance positive de ce qu’il y a sous cette réalité . Il est certain que s’ils avaient le courage de se soumettre au concr
19 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Daniel-Rops, Le Prince menteur (décembre 1928)
32 nge qui n’est, hélas, qu’une déformation de cette réalité détestée. Le mythomane brouille les cartes mais reste dans le jeu. Ju
20 1928, Articles divers (1924–1930). Miroirs, ou Comment on perd Eurydice et soi-même » (décembre 1928)
33 t différent de cette apparence, qu’il doute de sa réalité . Le mystère de voir ses yeux l’épouvante. Il y cherche une révélatio
21 1929, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Jules Supervielle, Saisir (juin 1929)
34 u monde. Et l’âme peut enfin « saisir » dans leur réalité les choses dont elle s’est dégagée et qu’elle voit dans une autre lum
22 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 1. Mes prisons
35 ndis responsables de ma perte de contact avec les réalités les plus élémentaires de la vie. 2. Dans le cas le plus favorable,
23 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 2. Description du monstre
36 taire me permit de retrouver quelques-unes de ces réalités . J’y retrouvai aussi plusieurs têtes connues d’anciens camarades d’éc
24 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 3. Anatomie du monstre
37 voudrait qu’on étudie d’abord la science dans sa réalité , puis qu’on se réfère au résumé comme à un aide-mémoire. Mais l’école
38 ’arrête là. Les manuels ne correspondent à aucune réalité . Ils ne renferment rien qui soit de première main, rien qui soit auth
25 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 1. Mes prisons
39 ndis responsables de ma perte de contact avec les réalités les plus élémentaires de la vie.   3. Dans le cas le plus favorable
26 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 2. Description du monstre
40 taire me permit de retrouver quelques-unes de ces réalités . J’y retrouvai aussi plusieurs têtes connues d’anciens camarades d’éc
27 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 3. Anatomie du monstre
41 voudrait qu’on étudie d’abord la science dans sa réalité , puis qu’on se réfère au résumé comme à un aide-mémoire. Mais l’école
42 ’arrête là. Les manuels ne correspondent à aucune réalité . Ils ne renferment rien qui soit de première main, rien qui soit auth
28 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Henri Michaux, Mes propriétés (mars 1930)
43 orme et recrée le réel à son gré. Seule compte la réalité intérieure, mais elle apparaît toujours sous forme d’objets. Ce comiq
29 1930, Articles divers (1924–1930). « Vos fantômes ne sont pas les miens… » [Réponse à l’enquête « Les vrais fantômes »] (juillet 1930)
44 ous efforçant de délirer que nous atteindrons une réalité supérieure, mais bien en surpassant nos sens par notre intelligence,
30 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie I (octobre 1930)
45 simplement de vérité et de mensonge, opposant une réalité vivante à une duperie commerciale. Mais vous pensez que tant de mots
46 oxe, du temps des petites manières. Cependant, la réalité d’un pays apparaissant en général au voyageur de ma sorte sous ses mo
31 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie II (novembre 1930)
47 vide qu’il faut traverser avant de parvenir à la Réalité . Entre « déjà plus » et « pas encore »… Bon point de vue pour déconsi
48 combler l’écart entre moi et Moi qui est la seule réalité absolument tragique… Une chose ? Un être ? L’Objet ? — Est-ce que je
32 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Sécularisme (mars 1931)
49 urrir une révolution. Par là même, il postule une réalité transcendante — ou alors le suicide d’un monde empoisonné par sa prop
33 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Une exposition d’artistes protestants modernes (avril 1931)
50 rt photographique, expose un portrait frappant de réalité humaine. Mais l’œuvre maîtresse de l’exposition est sans doute la « C
34 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Conférences du comte Keyserling (avril 1931)
51 e risque qui redonne à toutes choses leur vivante réalité . Mais tout ceci, à quoi nous ne pouvons qu’applaudir, ne saurait être
35 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Au sujet d’un grand roman : La Princesse Blanche par Maurice Baring (mai 1931)
52 ôle de l’art est d’affiner nos âmes au contact de réalités plus pures que celles de la vie courante, on peut dire que les romans
53 stifier une thèse plus que de faire comprendre la réalité . Et c’est au cours des quarante pages qu’il consacre à la « conversio
36 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Avant l’Aube, par Kagawa (septembre 1931)
54 ints lecteurs. Kagawa ne « décolle » jamais de la réalité psychologique et matérielle, et c’est par là que dans sa simplicité,
55 d’Ophélie, pensa Eiichi, il y avait la redoutable réalité , et il pleura de crainte et de tristesse. Tout inspirait le respect :
37 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). André Gide ou le style exquis (à propos de Divers) (octobre 1931)
56 abord parce que je me refuse à reconnaître aucune réalité chrétienne à cette dernière catégorie. (On sait qu’il y a dans le mon
38 1931, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Éléments de la grandeur humaine, par Rudolf Kassner (octobre 1931)
57 nsion entre lui et Dieu. Mais le péché ne devient réalité que pour le converti ; c’est donc la conversion qui figure l’acte par
58 Kassner exprime un tourment, c’est en tant que la réalité humaine, non sa pensée privée, est tourmentée.) Penser n’est pas non
59 e intérieurement ; ou encore les dissout dans une réalité plus absolue. Telle est la forme des dialogues où culmine son art. De
39 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Signes parmi nous, par C. F. Ramuz (janvier 1932)
60 c’est notre temps qui revêt une actualité7 et une réalité véritables du fait de la crise. Mais cet affleurement mystérieux de l
61 sorte le mettre en état de crise ; et il n’y a de réalité que par et dans la crise… 7. On pourrait soutenir que l’époque 1900-
40 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le silence de Goethe (mars 1932)
62 dation spirituelle par où l’homme pénètre dans la réalité mystique. Et cet acte ne peut se produire que dans le plus profond si
63 uis rendu au sol, avec un devoir à chercher et la réalité rugueuse à étreindre. » C’est le cri même de Faust. « Il faut être ab
64 en signe de croix, qui sont la marque même de la réalité dans une conscience occidentale. Supprimez l’un des termes, et la vie
65 . » « Point de cantiques : tenir le pas gagné… la réalité rugueuse à étreindre ». Certes, les sentences du vieil Olympien de la
66 Goethe. Aujourd’hui… Un immense glissement de la réalité hors des cadres d’une logique statique et cartésienne nous porte en d
67 diates, c’est-à-dire : à l’actualisation de notre réalité . « Il faut être absolument moderne ». 8. Conversations avec Eckerm
41 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Goethe, chrétien, païen (avril 1932)
68 du monde vis-à-vis de Dieu — à cause du péché. La réalité visible du péché entraîne la considération de la grâce. Et c’est en q
69 en définitive, apparaît comme fondée sur deux des réalités centrales de l’Évangile : le renoncement et la réalisation personnell
42 1932, Présence, articles (1932–1946). Cause commune (avril-juin 1932)
70 nts subsistants de Philosophies, ou naissants, de Réalité . (Et je ne parle ici à peu près que d’amis, parisiens au surplus.) Ja
43 1932, Articles divers (1932-1935). Sur la violence bourgeoise (15 mai 1932)
71 règnent le bavardage et le papier-monnaie que les réalités les plus sanglantes n’arrivent plus à réveiller l’imagination des peu
44 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Penser dangereusement (juin 1932)
72 e. Mais c’est en vain que le lecteur cherchera la réalité constructive et absolue sur quoi se fonderait cette rénovation. M. Ma
73 tes et discutables que la plus-value, recouvre la réalité de tel homme concret et réel que vous ou moi pouvons connaître. Mais,
74 e de Marx peut apporter une certitude intime, une réalité directe, une obligation de choisir à chaque instant, une humiliation
45 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Éloge de l’imprudence, par Marcel Jouhandeau (septembre 1932)
75 rosité » malgré tout équivoque. La foi révèle une réalité essentiellement différente et qui enveloppe tout ensemble les catégor
76 du Mal absolu ; sur quoi il reste béant. Mais la réalité de la foi est inverse. Elle fait voir le mal comme donnée immédiate ;
46 1932, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Hic et nunc [éditorial] (novembre 1932)
77 e départ dans ces idées mêmes, mais bien dans une réalité qui les domine et qui les juge, en même temps que nous-mêmes. Avant t
47 1932, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Principe d’une politique du pessimisme actif (novembre 1932)
78 Non. Dieu nous est paradoxal. Le paradoxe est la réalité , ou plus exactement le paradoxe est la marque et la preuve de toute r
79 t le paradoxe est la marque et la preuve de toute réalité en tant que saisie et vécue, c’est-à-dire assumée par l’homme. Sortir
80 iste, catholique, ou marxiste, c’est sortir de la réalité même. Car la réalité est précisément ce qui nous met en relation pers
81 marxiste, c’est sortir de la réalité même. Car la réalité est précisément ce qui nous met en relation personnelle et immédiate
48 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). À prendre ou à tuer (décembre 1932)
82 ons à l’origine de quelque chose d’autre, dont la réalité échappe encore à ceux qui récitent Marx : une « utopie » sans doute,
83 inir simplement. Les uns croient, avec Marx, à la réalité d’une dialectique ternaire ; ils placent leur espoir dans l’avènement
84 ersonne est véritablement l’élément décisif de la réalité humaine, toute révolution est vaine qui se fonde sur des faits mortel
85 manité, mais entre l’homme, entre tel homme et la Réalité qui seule peut garantir son être. — Encore faut-il que les conditions
49 1932, Le Paysan du Danube. Le sentiment de l’Europe centrale
86 res à l’heure. ⁂ L’Europe centrale est une de ces réalités qu’on reconnaît d’abord par leur frisson particulier. Mais il n’en fa
87 spécifiquement français pour rendre compte d’une réalité qui, justement, m’attirait comme une étrangère. Néanmoins, j’eusse un
88 entiments ou des désirs sans fin, et qui n’ont de réalité qu’en un cœur, lorsqu’il aime1 ? Tout devenait incompréhensible et ce
89 s par la morale du titanisme. Or elle implique la réalité de la métamorphose. Les autres traits relèvent d’un sentimentalisme p
90 ue. Il ne crée ni ne fausse rien d’essentiel à la réalité . Le système D n’est pas un système philosophique. Ainsi se dessinera
91 ollectives, ensemble que, tout indépendamment des réalités économiques et politiques, l’on peut nommer ici Allemagne, et là, Fra
92 lon l’une, cette déficience est inhérente à toute réalité humaine ; elle est la marque même de sa validité, la preuve d’humanit
93 é (« déchirant ») et fondé sur cette vision de la réalité humaine : la vie est manque et compensation de ce manque ; contradict
94 i que hante le sens du péché — c’est-à-dire de la réalité humaine — celui-là résiste rarement à la tentation de cultiver le péc
95 tiver le péché. Car de la sorte, il s’imagine que réalité spirituelle sera plus vive, son âme plus fortement engagée dans le tr
96 iment : c’est qu’en définitive il détient plus de réalité que la sensation5. Le désir et le regret sont plus certains que le pl
97 ns d’être profonde du monde germanique. 5. Seule réalité vivante prise en considération par l’intelligence rationaliste.
50 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Un soir à Vienne avec Gérard
98 naissance empêcha ma raison d’intervenir entre la réalité de ma vision et mon cerveau pris au défaut de sa carapace de principe
99 rences, cette vie sentimentale est une des seules réalités qui correspondent encore à l’image classique de Vienne. Sentimentalis
51 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Une « tasse de thé » au Palais C…
100 in qu’il n’y paraît, mène parfois bien près de la réalité — et d’un mouvement non dépourvu d’élégance, j’entends : par une cert
52 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Voyage en Hongrie
101 simplement de vérité et de mensonge, opposant une réalité vivante à une duperie commerciale. Mais vous pensez que tant de mots
102 oxe, du temps des petites manières. Cependant, la réalité d’un pays apparaissant en général au voyageur de ma sorte sous ses mo
103 vide qu’il faut traverser avant de parvenir à la Réalité . Entre « déjà plus » et « pas encore »… Bon point de vue pour déconsi
104 combler l’écart entre moi et Moi qui est la seule réalité absolument tragique… Une chose ? Un être ? L’Objet ? — Est-ce que je
53 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
105 xcellence —, il devient aussitôt patent que toute réalité spirituelle a sa correspondance dans la matière, ou bien n’est qu’une
106 ant les choses, les vidant, allant pincer le nerf Réalité avec un sourd gémissement de la pensée. J’ai vu la vie, c’est fini, j
54 1932, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). La pluie et le beau temps (Dialogue dans une tête) (1932)
107 à une carte postale en couleurs. Et non pas à la réalité . Car vous n’aimez pas réfléchir à la souffrance.   (Un silence.)   Sa
55 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Introduction. Le sentiment de l’Europe centrale
108 res à l’heure. ⁂ L’Europe centrale est une de ces réalités qu’on reconnaît d’abord par leur frisson particulier. Mais il n’en fa
109 spécifiquement français pour rendre compte d’une réalité qui, justement, m’attirait comme une étrangère. Néanmoins, j’eusse un
110 ntiments ou des désirs sans fins, et qui n’ont de réalité qu’en un cœur, lorsqu’il aime1 ? Tout devenait incompréhensible et ce
111 s par la morale du titanisme. Or elle implique la réalité de la métamorphose. Les autres traits relèvent d’un sentimentalisme p
112 ue. Il ne crée ni ne fausse rien d’essentiel à la réalité . Le système D n’est pas un système philosophique. Ainsi se dessinerai
113 ollectives, ensemble que, tout indépendamment des réalités économiques et politiques, l’on peut nommer ici Allemagne, et là, Fra
114 lon l’une, cette déficience est inhérente à toute réalité humaine ; elle est la marque même de sa validité, la preuve d’humanit
115 é (« déchirant ») et fondé sur cette vision de la réalité humaine : la vie est manque et compensation de ce manque ; contradict
116 i que hante le sens du péché — c’est-à-dire de la réalité humaine — celui-là résiste rarement à la tentation de cultiver le péc
117 er le péché. Car de la sorte, il s’imagine que sa réalité spirituelle sera plus vive, son âme plus fortement engagée dans le tr
118 iment : c’est qu’en définitive il détient plus de réalité que la sensation4. Le désir et le regret sont plus certains que le pl
119 s sont nourris de théorèmes de Spinoza. 4. Seule réalité vivante prise en considération par l’intelligence rationaliste.
56 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Une « tasse de thé » au palais C…
120 in qu’il n’y paraît, mène parfois bien près de la réalité — et d’un mouvement non dépourvu d’élégance, j’entends : par une cert
57 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
121 vide qu’il faut traverser avant de parvenir à la Réalité . Entre « déjà plus » et « pas encore »… Bon point de vue pour déconsi
122 combler l’écart entre moi et Moi qui est la seule réalité absolument tragique… Une chose ? Un être ? L’Objet ? — Est-ce que je
58 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
123 xcellence —, il devient aussitôt patent que toute réalité spirituelle a sa correspondance dans la matière, ou bien n’est qu’une
124 ant les choses, les vidant, allant pincer le nerf Réalité avec un sourd gémissement de la pensée. J’ai vu la vie, c’est fini, j
59 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Quand je me souviens — C’est l’Europe
125 qu’aucun triomphe ne vaut pour eux la moindre des réalités humaines qu’ils ont tuées. “… car ils ne savent ce qu’ils font.” » Ce
126 rle plus des lois économiques et de leurs fatales réalités  : car ce sont les réalités d’un monde tout artificiel que nous, les h
127 es et de leurs fatales réalités : car ce sont les réalités d’un monde tout artificiel que nous, les hommes avons bâti selon nos
128 anifestant la vocation de l’homme : le fond de la réalité n’est pas l’ordre mais le chaos. Voilà qui étonne encore trop de brav
60 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — V
129 fier ce qu’il rêvait. Mais c’est en lui qu’est la réalité sans laquelle il n’eût pas bougé. Ce qu’on touche — et ce qu’on imagi
61 1933, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Solutions pratiques ? (mars 1933)
130 ui cherchent des espoirs à bon compte, hors de la réalité certainement désespérante. Mais il y a la Promesse, mais il y a la fo
62 1933, Le Semeur, articles (1933–1949). Humanisme et christianisme (mars 1933)
131 x termes de notre sujet, cherchons à dégager leur réalité dans nos vies. 1. Il nous faut tout de suite dissiper un malentendu :
132 e lâcheté. Ils les accusent d’avoir recours à une réalité surhumaine qui les dispense de mettre en œuvre toutes leurs forces hu
63 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Liberté ou chômage ? (mai 1933)
133 pour lesquels il n’est pas de salut hors de cette réalité perpétuellement réparatrice et proprement humaine : la personne. 1
64 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). La Légion étrangère soviétique (juin 1933)
134 e chose comme… ce que nous appelions l’esprit, la réalité réelle. Ils sont tolérants et doux, non dépourvus de ce sadisme qui m
65 1933, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Poésie dialectique (juillet 1933)
135 de ses termes, désignant au-delà d’elle-même une réalité d’un autre ordre et que les mots n’atteignent jamais directement ?… N
66 1933, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Dialectique des fins dernières (juillet 1933)
136 r par où la personne accède à une plus dangereuse réalité . Ceci peut rappeler le jeune Hegel, mais s’oppose nettement au Hegel
137 te simplement à rapporter tous ces problèmes à la réalité de Dieu telle qu’elle nous apparaît, c’est-à-dire au problème de tous
138 nt la formule est le nom même de Jésus-Christ. La réalité centrale d’une telle dialectique est formulée dans ce passage de Bart
139 ter un instant sur le oui ou sur le non. » Car la réalité dépassera toujours le oui et le non, et ce que, de leur simultanéité,
140 a voie logique. C’est pourtant cette inconcevable réalité qui donne un sens si grave à ce oui et à ce non qui, au travers de to
141 ailleurs bien équivoque, puisque tout cela n’a de réalité que dans l’instant éternel, dans le contact mortel du temps et de l’é
142 ne expression chère à Karl Barth, se rapporte aux réalités dernières. Qu’y a-t-il donc entre ce non dernier et tous nos sic et n
143 hoix, de risque et d’acte, ces mots désignent des réalités éthiques qui n’ont rien de commun avec l’acte, le risque et le choix
67 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Spirituel d’abord (juillet 1933)
144 inir, et le Saint-Esprit dont parle la théologie, réalité qui, pour le chrétien, reste d’un ordre radicalement hétérogène à tou
68 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Les parlementaires contre le Parlement (octobre 1933)
145 le plus authentique, le plus en harmonie avec les réalités françaises : celui d’un maire et de son conseil municipal est chaque
69 1933, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Parole de Dieu et parole humaine, par Karl Barth (30 décembre 1933)
146 n pas but et accomplissement et donc, en tant que réalité psychologique, elle est élémentaire, à peine consciente d’elle-même. 
147 ole de Dieu, dans laquelle cette idée devient une réalité , une vérité. » À la formule philosophique homo finitus non capax infi
148 (Ce n’est qu’à certains degrés de tension que la réalité de nos réalités quotidiennes peut être démasquée, éprouvée.) Une pris
149 certains degrés de tension que la réalité de nos réalités quotidiennes peut être démasquée, éprouvée.) Une prise ferme sur le c
70 1933, Articles divers (1932-1935). Positions d’attaque pour l’ordre nouveau (décembre 1933)
150 uis, Jean Jardin, Claude Chevalley. 4. La seule réalité , mais indestructible — qui demeure à la Nation, une fois l’État suppr
71 1933, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Petites notes sur les vérités éternelles (1932-1933)
151 ui, à nos yeux, demeure constamment jugée par une réalité qui juge la logique même. Ce sont les conditions actuelles de la vér
72 1934, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Grammaire de la personne (janvier 1934)
152 i. Il n’y a pas au monde un seul problème dont la réalité dernière, dont l’existence déborde les limites de l’incarnation perso
153 ndent pas compte de l’être personnel, ni d’aucune réalité humaine. ⁂ Ces considérations peuvent paraître assez arides, et curie
73 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Destin du siècle ou vocation personnelle ? (février 1934)
154 xe siècle par exemple, nous entendons par là une réalité historique très composite, très générale, qui englobe toute l’humanit
155 pris l’habitude de les considérer comme autant de réalités autonomes, possédant leurs lois propres, échappant à notre domination
156 ée. Autant dire que nous avons fait de toutes les réalités collectives des divinités nouvelles, des divinités presque toujours m
157 tes est vraie. Sur quoi se fonde-t-elle ? Quelles réalités sont à la base ? De l’aveu même des sociologues marxistes ou hitlérie
158 sociologues marxistes ou hitlériens, ce sont des réalités générales, d’ordre statistique ; des considérations, par exemple, sur
159 tatistiques de phrénologues. Ce sont toujours des réalités passées, historiques, achevées, mortes comme toutes les moyennes, et
160 is j’ai beau ne pas croire, pour mon compte, à la réalité de tous ces mythes, j’ai beau ne pas croire qu’ils aient le droit de
161 tre les peuples est désormais un fait acquis, une réalité économique. Nous devons au progrès mécanique que désormais le globe e
162 ur comble, se croit seul éveillé et conscient des réalités . ]’ai essayé de vous montrer qu’en pensant historiquement, il fonde,
163 ien plus : il nous ordonne de l’être. Et voilà la réalité décisive. Tous, nous avons reçu de Dieu cet ordre : tu aimeras ton pr
74 1934, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Communauté révolutionnaire (février 1934)
164 es hommes, dans leur diversité. L’État devint une réalité indépendante, l’expression de la collectivité des égaux. Or ces égaux
165 . D’autre part, il exprime un espoir fondé sur la réalité humaine telle qu’elle est, alors que l’utopie individualiste fondait
166 ’utopie individualiste fondait son espoir sur une réalité déjà utopique elle-même. Les personnes existent, bien que brimées. L’
75 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). L’Humanité de Jésus d’après Calvin, par Max Dominicé (24 mars 1934)
167 de nous rapprocher de lui, l’histoire prêtait une réalité insurmontable aux dix-neuf siècles qui nous séparent de l’Évangile. D
168 i qui ne s’en scandalise pas. » ⁂ Retrouver cette réalité , c’était du même coup pour notre auteur, échapper aux faux problèmes
76 1934, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Précisions sur la mort du Grand Pan (avril 1934)
169 e encore une indifférence morbide à l’endroit des réalités naturelles et de l’« attente ardente » des créatures. De la séparatio
170 être le seul auteur qui situe le problème dans sa réalité . Lisons ses Réflexions sur le Théâtre allemand. Il y décrit un état d
171 re inconnue à lui-même », il en fait aussitôt une réalité psychologique, « et qui tient à la fois des sens et de la pensée ». I
172 lle pas, elle aussi, dans ce refus de croire à la réalité tout invisible de « l’homme nouveau » — réalité de foi ? ⁂ Seule, l’a
173 a réalité tout invisible de « l’homme nouveau » — réalité de foi ? ⁂ Seule, l’attitude chrétienne dit « oui » au monde avec une
174 ure dans le sens paulinien, et « naturalise » les réalités eschatologiques. 14. « La nature n’a point fait de l’homme un être i
77 1934, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Taille de l’homme, par C. F. Ramuz (avril 1934)
175 s » qui, pour certains intellectuels, figurent la réalité . Une œuvre comme Adam et Ève nous le fait voir tout aussi bien que ce
78 1934, Journal de Genève, articles (1926–1982). Sara Alelia (25 mai 1934)
176 clatent dans ce chef-d’œuvre vous consoleront des réalités artificielles qui énervent nos vies de soucis dégradants. J’ai fait l
177 à la fin du siècle dernier, pour soutenir que la réalité c’est le terne train-train des journées. Ils avaient en somme raison,
178 ns pour leur compte, ajouterons-nous. À chacun sa réalité  : elle dépend du regard qu’on porte sur les choses. Le regard « réali
79 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Quelques œuvres et une biographie de Kierkegaard (26 mai 1934)
179 mis par le Christ peut nous amener à l’aveu de la réalité de notre condition. Ainsi, le chrétien, seul, connaît toute la misère
80 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Deux essais de philosophes chrétiens (mai 1934)
180 au-dessus d’elles) ; un égalitarisme qui renie la réalité chrétienne de la vocation… Je suis loin d’épuiser la liste. L’extrême
81 1934, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le Procès, par Franz Kafka (mai 1934)
181 i est tout le drame du Procès. Constatation de la réalité telle qu’elle est, et en même temps, au moment où la révolte point, c
82 1934, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Destin du siècle ou destin de l’homme ? (mai 1934)
182 destin, c’est le fait d’une personne. Croire à la réalité du « destin » souverain de la masse, de la classe, de la nation, du c
183 mes collectifs, comme tous les fantômes, n’ont de réalité que celle qu’on leur prête. Si personne n’y croyait, ils n’existeraie
184 e, se joue dans l’homme et se rapporte à sa seule réalité . Dans l’homme, la masse n’a pas plus de puissance que la personne. Et
185 L’Ordre nouveau a pour mesure fondamentale cette réalité de la personne responsable. Tout notre système en découle, toutes nos
83 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Le mouvement des groupes — Kagawa (4 août 1934)
186 istes, optimistes, scientifiques, etc. Il voit la réalité fondamentale du christianisme primitif dans le contact d’homme à homm
187 dans sa vision, n’était pas exclusivement dans la réalité qu’un homme incarne. Qui le connaît en France ? Claudel, quelques rev
84 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Nécessité de Kierkegaard (août 1934)
188 fendre son moi, surtout lorsqu’il détient plus de réalité que l’anonyme. Mais encore, il faudrait que ce moi fût fondé. Ce n’es
189 que la justice, enfin, et la vertu, n’ont aucune réalité si chacun n’est pas à sa place là où la vocation de Dieu l’a mis. Sup
190 n publique. Nous lisons les journaux, voilà notre réalité . Le dimanche, nous allons quelquefois à l’église déplorer en commun l
191 tisme, individu. Il n’est que de les mesurer à la réalité dernière de l’homme. Qu’est-ce que l’homme ? Une créature. Qu’est-ce
192 Dieu, c’est celui qui se tient à l’origine de sa réalité . Celui-là seul connaît sa fin et l’ordre éternel de sa vie. Celui-là
193 en que le péché, mais le péché n’est-il pas notre réalité , notre réalité sans cesse menacée par l’Esprit de transformation ? No
194 , mais le péché n’est-il pas notre réalité, notre réalité sans cesse menacée par l’Esprit de transformation ? Notre réalité fuy
195 se menacée par l’Esprit de transformation ? Notre réalité fuyarde et qui pourtant, par un artifice de l’angoisse, se proclame a
196 et mon discours est vain. À qui pressent, dans sa réalité brutale, dans son sérieux dernier, et son risque absolu, ce qu’est la
197 uestion mal posée. Un regard trouble porté sur la réalité . t. « Nécessité de Kierkegaard », Foi et Vie, Paris, n° 64, août-sep
85 1934, Esprit, articles (1932–1962). Préface à une littérature (octobre 1934)
198 s bien mieux ce qui nous blesse que la nature des réalités que nous sentons, en nous, obscurément blessées. Notre conscience à m
86 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Kasimir Edschmid, Destin allemand (octobre 1934)
199 enfin qui nous ramènent puissamment au sens de la réalité humaine, au sens de la dégradation humaine, au sens du péché concret
87 1934, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Plans de réforme (octobre 1934)
200 ir du moment où l’homme entre en contact avec les réalités . C’est pourquoi une expérience de travail manuel devra être instituée
88 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Au sujet d’un roman : Sara Alelia (3 novembre 1934)
201 ines : c’est Andersen, en plus grave. À chacun sa réalité  : elle dépend du regard qu’on porte sur le monde. Le regard « objecti
89 1934, Le Semeur, articles (1933–1949). Sur la méthode de M. Goguel (novembre 1934)
202 bornant à réfuter des textes sans préjuger de la réalité des faits. Minimiser ! telle pourrait être la devise de l’école illus
90 1934, Esprit, articles (1932–1962). Définition de la personne (décembre 1934)
203 vision, ou au toucher, ou à la connaissance, une réalité suffisante et détachée de toute action particulière. (Ainsi rêve l’id
204 e. (Ainsi rêve l’idéalisme.) Pour qu’il y ait une réalité , pour qu’il y ait quelque chose de concret, il faut une mise en prése
205 le, une valeur déterminée de l’inconnue donne une réalité aux relations que nous venons de proposer, transforme l’équation suje
206 attribuer un sens commun, ou plus exactement une réalité d’existence commune à des concepts très diversement définis par les p
207 ar excellence le terme premier, dont dépend toute réalité collective. À l’utopie sociologique qui prophétise la dissolution du
208 tier et l’éducation. C’est à la sauvegarde de ces réalités prochaines que doivent s’ordonner les relations plus générales. Cette
209 s ? Qu’importe une « assurance-vie », si la seule réalité vivante est dans le risque ? Qu’importe la multiplicité des relations
91 1934, Esprit, articles (1932–1962). André Breton, Point du jour (décembre 1934)
210 e s’ouvre par un discours lyrique « sur le peu de réalité  » et se termine par des considérations décousues sur quelques résulta
211 il s’agit ici, tout simplement, de s’évader d’une réalité qu’on craint. Le ton bien plus modeste (trop modeste) des discours de
92 1934, Politique de la personne. Introduction — Ridicule et impuissance du clerc qui s’engage
212 , plus d’autre unité que l’État, et plus d’autres réalités que celles qui concernent la moitié inférieure de l’homme. (Pour le c
213 importe, ce ne sera pas dans son lit5. Certaines réalités se rappellent à nous avec un sérieux décisif, et qui coupe court aux
93 1934, Politique de la personne. Introduction — Le vrai pouvoir des intellectuels et son usage
214 l’homme. Car tout ce qui ne se fonde pas dans la réalité de l’homme agit au détriment de son humanité. Il n’y a pas d’autre ca
215 l’homme ses destins. Ils constatent que, dans la réalité politique, ce sont encore des hommes qui agissent, et non pas du tout
94 1934, Politique de la personne. Introduction — En dernier ressort
216 is pour nous qu’une utopie dont rien n’atteste la réalité , la puissance, la vérité. Nul idéal humain de l’homme n’a jamais rési
95 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Destin du siècle ou vocation personnelle ?
217 xe siècle par exemple, nous entendons par là une réalité historique très composite, très générale, qui englobe toute l’humanit
218 pris l’habitude de les considérer comme autant de réalités autonomes, possédant leurs lois propres, échappant à notre domination
219 ée. Autant dire que nous avons fait de toutes les réalités collectives des divinités nouvelles, des divinités presque toujours m
220 tes est vraie. Sur quoi se fonde-t-elle ? Quelles réalités sont à la base ? De l’aveu même des sociologues marxistes ou hitlérie
221 sociologues marxistes ou hitlériens, ce sont des réalités générales, d’ordre statistique ; des considérations, par exemple, sur
222 tatistiques de phrénologues. Ce sont toujours des réalités passées, historiques, achevées, mortes comme toutes les moyennes et,
223 is j’ai beau ne pas croire, pour mon compte, à la réalité de tous ces mythes, j’ai beau ne pas croire qu’ils aient le droit de
224 tre les peuples est désormais un fait acquis, une réalité économique. Nous devons au progrès mécanique que désormais le globe e
225 mes collectifs, comme tous les fantômes, n’ont de réalité que celle qu’on leur prête. Si personne n’y croyait, ils n’existeraie
226 initive, se joue dans l’homme et se rapporte à sa réalité . Dans l’homme, la masse n’a pas plus de puissance que la personne. Et
227 ur comble, se croit seul éveillé et conscient des réalités . J’ai essayé de vous montrer qu’en pensant historiquement, il fonde,
228 ien plus : il nous ordonne de l’être. Et voilà la réalité décisive. Tous, nous avons reçu de Dieu cet ordre : tu aimeras ton pr
96 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Personne ou individu ? (D’après une discussion)
229 rmes changent, selon le cours des modes, mais les réalités morales demeurent et savent se faire entendre sans discontinuer par l
230 notion de l’individu qui défie l’expérience et la réalité humaine. Elle a pourtant duré un siècle, et dure encore… Et le capita
231 on me dira que la vocation ainsi comprise est une réalité chrétienne, qui n’a pas de sens pour l’incroyant. Je ne puis l’accord
232 éside dans une vue rationaliste du monde. Dans la réalité , nous voyons au contraire que les vocations reçues s’insèrent naturel
97 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Précédence ou primauté de l’économique dans le marxisme ? (Introduction à un débat dans un cercle privé)
233 nt à ce moment de l’histoire comme un rappel à la réalité de la condition humaine. Elle fut d’abord pour Marx et pour Engels un
234 rituel bourgeois. Il a su utiliser le rappel à la réalité économique proclamé par Marx. Mais il ne s’est pas tenu là. Il a, dès
235 et même de sagesse, proclamé en même temps que la réalité de l’économie, la réalité supérieure de la vie « spirituelle ». Par l
236 mé en même temps que la réalité de l’économie, la réalité supérieure de la vie « spirituelle ». Par là même, il paraît plus cap
237 intellectuel qui ne tient plus aucun compte de la réalité humaine. Cette extraordinaire opération de rétablissement du spiritue
238 ner. Il s’agit là d’une gigantesque caricature de réalités chrétiennes, qui n’ont d’existence que pour la personne humaine, et q
239 ait, c’est-à-dire du tout-fait. Elle concerne une réalité totalement déterminée qui ne peut être même par avance que du passé.
240 tienne et la conception marxiste-hégélienne de la réalité humaine et de l’histoire. On peut dire, dans ce sens, que la croyance
241 emps une précédence, des stades successifs. Notre réalité est dans une dialectique simultanée, non pas successive. Nous pourri
98 1934, Politique de la personne. Principes d’une politique du pessimisme actif — Sur la devise du Taciturne
242 Non : Dieu nous est paradoxal. Le paradoxe est la réalité , ou plus exactement le paradoxe est la marque et la preuve de toute r
243 t le paradoxe est la marque et la preuve de toute réalité en tant que saisie et vécue, c’est-à-dire assumée par l’homme. Sortir
244 naliste, romaine, ou marxiste, c’est sortir de la réalité même. Car la réalité est précisément ce qui nous met en relation pers
245 marxiste, c’est sortir de la réalité même. Car la réalité est précisément ce qui nous met en relation personnelle et immédiate
99 1934, Politique de la personne. Idoles — Humanisme et christianisme
246 x termes de notre sujet, cherchons à dégager leur réalité dans nos vies. 1. Il nous faut tout de suite dissiper un malentendu :
247 e lâcheté. Ils les accusent d’avoir recours à une réalité surhumaine qui les dispense de mettre en œuvre toutes leurs forces hu
100 1934, Politique de la personne. Idoles — Antimarxiste parce que chrétien
248 ge qui peut résulter d’une comparaison entre deux réalités à ce point inégales, et d’ordre essentiellement différent. D’une faço
249 e qu’obéissance ; qui reste donc symbolique d’une réalité non humaine. Je m’étonne toujours de voir des chrétiens s’extasier de