1
qualités du parfait citoyen : juste vision de la
réalité
, abnégation, sentiment du devoir de chacun envers l’ensemble (Monther
2
it se définir : la lutte d’un tempérament avec la
réalité
. Tantôt c’est l’un qui veut plier l’autre à sa violence — le Paradis
3
ouvelles et les fuites les plus folles hors de la
réalité
, ils forment un cortège pittoresque et désolant à celui qui, revenu d
4
préoccupations des plus modernes, problème de la
réalité
littéraire, problème de la personnalité. Leur Prologue pourrait presq
5
s trois nouvelles « sont réels, très réels, de la
réalité
la plus intime, de celle qu’ils se donnent eux-mêmes dans leur pure v
6
ute vérité, nous étions dominés par le sens d’une
réalité
morale absolue que certains d’entre nous eussent acheté au prix d’un
7
onditions de vie et qui nous parlèrent l’un de la
Réalité
prolétarienne, l’autre de la Mentalité prolétarienne. Brémond conclut
8
gés pour les placer véritablement en face de la «
réalité
prolétarienne ». « Cercles vicieux que nos syndicats. Cercle vicieux,
9
es. Quand le lyrisme de Montherlant décolle de la
réalité
, c’est tout de suite une orgie d’évocations antiques, de rapprochemen
10
is de chromos, de romantisme… nous voici dans une
réalité
bien plus étrange.) Une atmosphère de triste volupté emplit notre mon
11
qui est douée d’assez de force pour donner de la
réalité
à l’illusion. (Max Jacob.) Un rôle ? Oui. Mais si le personnage est m
12
, certaines coïncidences de mouvements… C’est une
réalité
quotidienne dans une lumière qui la métamorphose ; c’est un temps nou
13
r maintenir je ne sais quelle harmonie… C’est une
réalité
aussi réelle que celle dont nous avons convenu et que nous pensions l
14
romis : « Nous étions dominés par le sens d’une
réalité
morale absolue que certains d’entre nous eussent acheté au prix d’un
15
’une introspection immobile ne retient rien de la
réalité
vivante ; si je dénie à des incrédules le droit à parler des choses d
16
es (?) d’individus pour qui l’esprit est la seule
réalité
. C’est pourquoi nous ne pourrons plus séparer du concept de l’esprit
17
le mesure de tels groupements correspondent à une
réalité
artistique. Pour aujourd’hui, notre but serait suffisamment atteint s
18
ivement, leurs amours, l’égoïsme, le mépris de la
réalité
, l’exaltation maladive de l’imagination et de la sensibilité, l’atrop
19
ayons rien lu. Vous refusez de compter avec cette
réalité
de la littérature qui est en nous (dangereuse tant que vous voudrez).
20
cela consisterait dans l’expression directe de la
réalité
individuelle. Elle serait tellement incommunicable qu’il deviendrait
21
urs des allusions furtives à certains états de la
réalité
. Mais plus les mots se plient à des exigences sémantiques — dont on c
22
nse. On cherche un mot, une phrase, pour tuer une
réalité
dont la connaissance devient douloureuse et troublante. Ainsi la cons
23
atisfaisant, celui qui rend le mieux compte de la
réalité
, c’est André Breton qui l’a exprimé : « On publie pour chercher des h
24
t qui nous font un péché de notre acceptation des
réalités
spirituelles parce qu’elles troublent leurs bureaucratiques sécurités
25
miettée, éventée, que je trouve dans une ancienne
réalité
ressuscitée… » Sachons gré à M. Vaudoyer d’avoir su donner à ces œuvr
26
possèdent déjà, au moins obscurément, le sens des
réalités
sur lesquelles s’opère l’expérience. On ne prouve la religion qu’aux
27
naissance empêcha ma raison d’intervenir entre la
réalité
de ma vision et mon cerveau pris au défaut de sa carapace de principe
28
rences, cette vie sentimentale est une des seules
réalités
qui correspondent encore à l’image classique de Vienne. Sentimentalis
29
êt que par les rapports qu’il leur devine avec la
réalité
extra-terrestre. Il m’enseigne que la passion seule, par la souffranc
30
s il était urgent de faire la critique de « cette
réalité
de premier plan qui nous empêche de bouger », comme dit fort bien M.
31
connaissance positive de ce qu’il y a sous cette
réalité
. Il est certain que s’ils avaient le courage de se soumettre au concr
32
nge qui n’est, hélas, qu’une déformation de cette
réalité
détestée. Le mythomane brouille les cartes mais reste dans le jeu. Ju
33
t différent de cette apparence, qu’il doute de sa
réalité
. Le mystère de voir ses yeux l’épouvante. Il y cherche une révélatio
34
u monde. Et l’âme peut enfin « saisir » dans leur
réalité
les choses dont elle s’est dégagée et qu’elle voit dans une autre lum
35
ndis responsables de ma perte de contact avec les
réalités
les plus élémentaires de la vie. 2. Dans le cas le plus favorable,
36
taire me permit de retrouver quelques-unes de ces
réalités
. J’y retrouvai aussi plusieurs têtes connues d’anciens camarades d’éc
37
voudrait qu’on étudie d’abord la science dans sa
réalité
, puis qu’on se réfère au résumé comme à un aide-mémoire. Mais l’école
38
’arrête là. Les manuels ne correspondent à aucune
réalité
. Ils ne renferment rien qui soit de première main, rien qui soit auth
39
ndis responsables de ma perte de contact avec les
réalités
les plus élémentaires de la vie. 3. Dans le cas le plus favorable
40
taire me permit de retrouver quelques-unes de ces
réalités
. J’y retrouvai aussi plusieurs têtes connues d’anciens camarades d’éc
41
voudrait qu’on étudie d’abord la science dans sa
réalité
, puis qu’on se réfère au résumé comme à un aide-mémoire. Mais l’école
42
’arrête là. Les manuels ne correspondent à aucune
réalité
. Ils ne renferment rien qui soit de première main, rien qui soit auth
43
orme et recrée le réel à son gré. Seule compte la
réalité
intérieure, mais elle apparaît toujours sous forme d’objets. Ce comiq
44
ous efforçant de délirer que nous atteindrons une
réalité
supérieure, mais bien en surpassant nos sens par notre intelligence,
45
simplement de vérité et de mensonge, opposant une
réalité
vivante à une duperie commerciale. Mais vous pensez que tant de mots
46
oxe, du temps des petites manières. Cependant, la
réalité
d’un pays apparaissant en général au voyageur de ma sorte sous ses mo
47
vide qu’il faut traverser avant de parvenir à la
Réalité
. Entre « déjà plus » et « pas encore »… Bon point de vue pour déconsi
48
combler l’écart entre moi et Moi qui est la seule
réalité
absolument tragique… Une chose ? Un être ? L’Objet ? — Est-ce que je
49
urrir une révolution. Par là même, il postule une
réalité
transcendante — ou alors le suicide d’un monde empoisonné par sa prop
50
rt photographique, expose un portrait frappant de
réalité
humaine. Mais l’œuvre maîtresse de l’exposition est sans doute la « C
51
e risque qui redonne à toutes choses leur vivante
réalité
. Mais tout ceci, à quoi nous ne pouvons qu’applaudir, ne saurait être
52
ôle de l’art est d’affiner nos âmes au contact de
réalités
plus pures que celles de la vie courante, on peut dire que les romans
53
stifier une thèse plus que de faire comprendre la
réalité
. Et c’est au cours des quarante pages qu’il consacre à la « conversio
54
ints lecteurs. Kagawa ne « décolle » jamais de la
réalité
psychologique et matérielle, et c’est par là que dans sa simplicité,
55
d’Ophélie, pensa Eiichi, il y avait la redoutable
réalité
, et il pleura de crainte et de tristesse. Tout inspirait le respect :
56
abord parce que je me refuse à reconnaître aucune
réalité
chrétienne à cette dernière catégorie. (On sait qu’il y a dans le mon
57
nsion entre lui et Dieu. Mais le péché ne devient
réalité
que pour le converti ; c’est donc la conversion qui figure l’acte par
58
Kassner exprime un tourment, c’est en tant que la
réalité
humaine, non sa pensée privée, est tourmentée.) Penser n’est pas non
59
e intérieurement ; ou encore les dissout dans une
réalité
plus absolue. Telle est la forme des dialogues où culmine son art. De
60
c’est notre temps qui revêt une actualité7 et une
réalité
véritables du fait de la crise. Mais cet affleurement mystérieux de l
61
sorte le mettre en état de crise ; et il n’y a de
réalité
que par et dans la crise… 7. On pourrait soutenir que l’époque 1900-
62
dation spirituelle par où l’homme pénètre dans la
réalité
mystique. Et cet acte ne peut se produire que dans le plus profond si
63
uis rendu au sol, avec un devoir à chercher et la
réalité
rugueuse à étreindre. » C’est le cri même de Faust. « Il faut être ab
64
en signe de croix, qui sont la marque même de la
réalité
dans une conscience occidentale. Supprimez l’un des termes, et la vie
65
. » « Point de cantiques : tenir le pas gagné… la
réalité
rugueuse à étreindre ». Certes, les sentences du vieil Olympien de la
66
Goethe. Aujourd’hui… Un immense glissement de la
réalité
hors des cadres d’une logique statique et cartésienne nous porte en d
67
diates, c’est-à-dire : à l’actualisation de notre
réalité
. « Il faut être absolument moderne ». 8. Conversations avec Eckerm
68
du monde vis-à-vis de Dieu — à cause du péché. La
réalité
visible du péché entraîne la considération de la grâce. Et c’est en q
69
en définitive, apparaît comme fondée sur deux des
réalités
centrales de l’Évangile : le renoncement et la réalisation personnell
70
nts subsistants de Philosophies, ou naissants, de
Réalité
. (Et je ne parle ici à peu près que d’amis, parisiens au surplus.) Ja
71
règnent le bavardage et le papier-monnaie que les
réalités
les plus sanglantes n’arrivent plus à réveiller l’imagination des peu
72
e. Mais c’est en vain que le lecteur cherchera la
réalité
constructive et absolue sur quoi se fonderait cette rénovation. M. Ma
73
tes et discutables que la plus-value, recouvre la
réalité
de tel homme concret et réel que vous ou moi pouvons connaître. Mais,
74
e de Marx peut apporter une certitude intime, une
réalité
directe, une obligation de choisir à chaque instant, une humiliation
75
rosité » malgré tout équivoque. La foi révèle une
réalité
essentiellement différente et qui enveloppe tout ensemble les catégor
76
du Mal absolu ; sur quoi il reste béant. Mais la
réalité
de la foi est inverse. Elle fait voir le mal comme donnée immédiate ;
77
e départ dans ces idées mêmes, mais bien dans une
réalité
qui les domine et qui les juge, en même temps que nous-mêmes. Avant t
78
Non. Dieu nous est paradoxal. Le paradoxe est la
réalité
, ou plus exactement le paradoxe est la marque et la preuve de toute r
79
t le paradoxe est la marque et la preuve de toute
réalité
en tant que saisie et vécue, c’est-à-dire assumée par l’homme. Sortir
80
iste, catholique, ou marxiste, c’est sortir de la
réalité
même. Car la réalité est précisément ce qui nous met en relation pers
81
marxiste, c’est sortir de la réalité même. Car la
réalité
est précisément ce qui nous met en relation personnelle et immédiate
82
ons à l’origine de quelque chose d’autre, dont la
réalité
échappe encore à ceux qui récitent Marx : une « utopie » sans doute,
83
inir simplement. Les uns croient, avec Marx, à la
réalité
d’une dialectique ternaire ; ils placent leur espoir dans l’avènement
84
ersonne est véritablement l’élément décisif de la
réalité
humaine, toute révolution est vaine qui se fonde sur des faits mortel
85
manité, mais entre l’homme, entre tel homme et la
Réalité
qui seule peut garantir son être. — Encore faut-il que les conditions
86
res à l’heure. ⁂ L’Europe centrale est une de ces
réalités
qu’on reconnaît d’abord par leur frisson particulier. Mais il n’en fa
87
spécifiquement français pour rendre compte d’une
réalité
qui, justement, m’attirait comme une étrangère. Néanmoins, j’eusse un
88
entiments ou des désirs sans fin, et qui n’ont de
réalité
qu’en un cœur, lorsqu’il aime1 ? Tout devenait incompréhensible et ce
89
s par la morale du titanisme. Or elle implique la
réalité
de la métamorphose. Les autres traits relèvent d’un sentimentalisme p
90
ue. Il ne crée ni ne fausse rien d’essentiel à la
réalité
. Le système D n’est pas un système philosophique. Ainsi se dessinera
91
ollectives, ensemble que, tout indépendamment des
réalités
économiques et politiques, l’on peut nommer ici Allemagne, et là, Fra
92
lon l’une, cette déficience est inhérente à toute
réalité
humaine ; elle est la marque même de sa validité, la preuve d’humanit
93
é (« déchirant ») et fondé sur cette vision de la
réalité
humaine : la vie est manque et compensation de ce manque ; contradict
94
i que hante le sens du péché — c’est-à-dire de la
réalité
humaine — celui-là résiste rarement à la tentation de cultiver le péc
95
tiver le péché. Car de la sorte, il s’imagine que
réalité
spirituelle sera plus vive, son âme plus fortement engagée dans le tr
96
iment : c’est qu’en définitive il détient plus de
réalité
que la sensation5. Le désir et le regret sont plus certains que le pl
97
ns d’être profonde du monde germanique. 5. Seule
réalité
vivante prise en considération par l’intelligence rationaliste.
98
naissance empêcha ma raison d’intervenir entre la
réalité
de ma vision et mon cerveau pris au défaut de sa carapace de principe
99
rences, cette vie sentimentale est une des seules
réalités
qui correspondent encore à l’image classique de Vienne. Sentimentalis
100
in qu’il n’y paraît, mène parfois bien près de la
réalité
— et d’un mouvement non dépourvu d’élégance, j’entends : par une cert
101
simplement de vérité et de mensonge, opposant une
réalité
vivante à une duperie commerciale. Mais vous pensez que tant de mots
102
oxe, du temps des petites manières. Cependant, la
réalité
d’un pays apparaissant en général au voyageur de ma sorte sous ses mo
103
vide qu’il faut traverser avant de parvenir à la
Réalité
. Entre « déjà plus » et « pas encore »… Bon point de vue pour déconsi
104
combler l’écart entre moi et Moi qui est la seule
réalité
absolument tragique… Une chose ? Un être ? L’Objet ? — Est-ce que je
105
xcellence —, il devient aussitôt patent que toute
réalité
spirituelle a sa correspondance dans la matière, ou bien n’est qu’une
106
ant les choses, les vidant, allant pincer le nerf
Réalité
avec un sourd gémissement de la pensée. J’ai vu la vie, c’est fini, j
107
à une carte postale en couleurs. Et non pas à la
réalité
. Car vous n’aimez pas réfléchir à la souffrance. (Un silence.) Sa
108
res à l’heure. ⁂ L’Europe centrale est une de ces
réalités
qu’on reconnaît d’abord par leur frisson particulier. Mais il n’en fa
109
spécifiquement français pour rendre compte d’une
réalité
qui, justement, m’attirait comme une étrangère. Néanmoins, j’eusse un
110
ntiments ou des désirs sans fins, et qui n’ont de
réalité
qu’en un cœur, lorsqu’il aime1 ? Tout devenait incompréhensible et ce
111
s par la morale du titanisme. Or elle implique la
réalité
de la métamorphose. Les autres traits relèvent d’un sentimentalisme p
112
ue. Il ne crée ni ne fausse rien d’essentiel à la
réalité
. Le système D n’est pas un système philosophique. Ainsi se dessinerai
113
ollectives, ensemble que, tout indépendamment des
réalités
économiques et politiques, l’on peut nommer ici Allemagne, et là, Fra
114
lon l’une, cette déficience est inhérente à toute
réalité
humaine ; elle est la marque même de sa validité, la preuve d’humanit
115
é (« déchirant ») et fondé sur cette vision de la
réalité
humaine : la vie est manque et compensation de ce manque ; contradict
116
i que hante le sens du péché — c’est-à-dire de la
réalité
humaine — celui-là résiste rarement à la tentation de cultiver le péc
117
er le péché. Car de la sorte, il s’imagine que sa
réalité
spirituelle sera plus vive, son âme plus fortement engagée dans le tr
118
iment : c’est qu’en définitive il détient plus de
réalité
que la sensation4. Le désir et le regret sont plus certains que le pl
119
s sont nourris de théorèmes de Spinoza. 4. Seule
réalité
vivante prise en considération par l’intelligence rationaliste.
120
in qu’il n’y paraît, mène parfois bien près de la
réalité
— et d’un mouvement non dépourvu d’élégance, j’entends : par une cert
121
vide qu’il faut traverser avant de parvenir à la
Réalité
. Entre « déjà plus » et « pas encore »… Bon point de vue pour déconsi
122
combler l’écart entre moi et Moi qui est la seule
réalité
absolument tragique… Une chose ? Un être ? L’Objet ? — Est-ce que je
123
xcellence —, il devient aussitôt patent que toute
réalité
spirituelle a sa correspondance dans la matière, ou bien n’est qu’une
124
ant les choses, les vidant, allant pincer le nerf
Réalité
avec un sourd gémissement de la pensée. J’ai vu la vie, c’est fini, j
125
qu’aucun triomphe ne vaut pour eux la moindre des
réalités
humaines qu’ils ont tuées. “… car ils ne savent ce qu’ils font.” » Ce
126
rle plus des lois économiques et de leurs fatales
réalités
: car ce sont les réalités d’un monde tout artificiel que nous, les h
127
es et de leurs fatales réalités : car ce sont les
réalités
d’un monde tout artificiel que nous, les hommes avons bâti selon nos
128
anifestant la vocation de l’homme : le fond de la
réalité
n’est pas l’ordre mais le chaos. Voilà qui étonne encore trop de brav
129
fier ce qu’il rêvait. Mais c’est en lui qu’est la
réalité
sans laquelle il n’eût pas bougé. Ce qu’on touche — et ce qu’on imagi
130
ui cherchent des espoirs à bon compte, hors de la
réalité
certainement désespérante. Mais il y a la Promesse, mais il y a la fo
131
x termes de notre sujet, cherchons à dégager leur
réalité
dans nos vies. 1. Il nous faut tout de suite dissiper un malentendu :
132
e lâcheté. Ils les accusent d’avoir recours à une
réalité
surhumaine qui les dispense de mettre en œuvre toutes leurs forces hu
133
pour lesquels il n’est pas de salut hors de cette
réalité
perpétuellement réparatrice et proprement humaine : la personne. 1
134
e chose comme… ce que nous appelions l’esprit, la
réalité
réelle. Ils sont tolérants et doux, non dépourvus de ce sadisme qui m
135
de ses termes, désignant au-delà d’elle-même une
réalité
d’un autre ordre et que les mots n’atteignent jamais directement ?… N
136
r par où la personne accède à une plus dangereuse
réalité
. Ceci peut rappeler le jeune Hegel, mais s’oppose nettement au Hegel
137
te simplement à rapporter tous ces problèmes à la
réalité
de Dieu telle qu’elle nous apparaît, c’est-à-dire au problème de tous
138
nt la formule est le nom même de Jésus-Christ. La
réalité
centrale d’une telle dialectique est formulée dans ce passage de Bart
139
ter un instant sur le oui ou sur le non. » Car la
réalité
dépassera toujours le oui et le non, et ce que, de leur simultanéité,
140
a voie logique. C’est pourtant cette inconcevable
réalité
qui donne un sens si grave à ce oui et à ce non qui, au travers de to
141
ailleurs bien équivoque, puisque tout cela n’a de
réalité
que dans l’instant éternel, dans le contact mortel du temps et de l’é
142
ne expression chère à Karl Barth, se rapporte aux
réalités
dernières. Qu’y a-t-il donc entre ce non dernier et tous nos sic et n
143
hoix, de risque et d’acte, ces mots désignent des
réalités
éthiques qui n’ont rien de commun avec l’acte, le risque et le choix
144
inir, et le Saint-Esprit dont parle la théologie,
réalité
qui, pour le chrétien, reste d’un ordre radicalement hétérogène à tou
145
le plus authentique, le plus en harmonie avec les
réalités
françaises : celui d’un maire et de son conseil municipal est chaque
146
n pas but et accomplissement et donc, en tant que
réalité
psychologique, elle est élémentaire, à peine consciente d’elle-même.
147
ole de Dieu, dans laquelle cette idée devient une
réalité
, une vérité. » À la formule philosophique homo finitus non capax infi
148
(Ce n’est qu’à certains degrés de tension que la
réalité
de nos réalités quotidiennes peut être démasquée, éprouvée.) Une pris
149
certains degrés de tension que la réalité de nos
réalités
quotidiennes peut être démasquée, éprouvée.) Une prise ferme sur le c
150
uis, Jean Jardin, Claude Chevalley. 4. La seule
réalité
, mais indestructible — qui demeure à la Nation, une fois l’État suppr
151
ui, à nos yeux, demeure constamment jugée par une
réalité
qui juge la logique même. Ce sont les conditions actuelles de la vér
152
i. Il n’y a pas au monde un seul problème dont la
réalité
dernière, dont l’existence déborde les limites de l’incarnation perso
153
ndent pas compte de l’être personnel, ni d’aucune
réalité
humaine. ⁂ Ces considérations peuvent paraître assez arides, et curie
154
xe siècle par exemple, nous entendons par là une
réalité
historique très composite, très générale, qui englobe toute l’humanit
155
pris l’habitude de les considérer comme autant de
réalités
autonomes, possédant leurs lois propres, échappant à notre domination
156
ée. Autant dire que nous avons fait de toutes les
réalités
collectives des divinités nouvelles, des divinités presque toujours m
157
tes est vraie. Sur quoi se fonde-t-elle ? Quelles
réalités
sont à la base ? De l’aveu même des sociologues marxistes ou hitlérie
158
sociologues marxistes ou hitlériens, ce sont des
réalités
générales, d’ordre statistique ; des considérations, par exemple, sur
159
tatistiques de phrénologues. Ce sont toujours des
réalités
passées, historiques, achevées, mortes comme toutes les moyennes, et
160
is j’ai beau ne pas croire, pour mon compte, à la
réalité
de tous ces mythes, j’ai beau ne pas croire qu’ils aient le droit de
161
tre les peuples est désormais un fait acquis, une
réalité
économique. Nous devons au progrès mécanique que désormais le globe e
162
ur comble, se croit seul éveillé et conscient des
réalités
. ]’ai essayé de vous montrer qu’en pensant historiquement, il fonde,
163
ien plus : il nous ordonne de l’être. Et voilà la
réalité
décisive. Tous, nous avons reçu de Dieu cet ordre : tu aimeras ton pr
164
es hommes, dans leur diversité. L’État devint une
réalité
indépendante, l’expression de la collectivité des égaux. Or ces égaux
165
. D’autre part, il exprime un espoir fondé sur la
réalité
humaine telle qu’elle est, alors que l’utopie individualiste fondait
166
’utopie individualiste fondait son espoir sur une
réalité
déjà utopique elle-même. Les personnes existent, bien que brimées. L’
167
de nous rapprocher de lui, l’histoire prêtait une
réalité
insurmontable aux dix-neuf siècles qui nous séparent de l’Évangile. D
168
i qui ne s’en scandalise pas. » ⁂ Retrouver cette
réalité
, c’était du même coup pour notre auteur, échapper aux faux problèmes
169
e encore une indifférence morbide à l’endroit des
réalités
naturelles et de l’« attente ardente » des créatures. De la séparatio
170
être le seul auteur qui situe le problème dans sa
réalité
. Lisons ses Réflexions sur le Théâtre allemand. Il y décrit un état d
171
re inconnue à lui-même », il en fait aussitôt une
réalité
psychologique, « et qui tient à la fois des sens et de la pensée ». I
172
lle pas, elle aussi, dans ce refus de croire à la
réalité
tout invisible de « l’homme nouveau » — réalité de foi ? ⁂ Seule, l’a
173
a réalité tout invisible de « l’homme nouveau » —
réalité
de foi ? ⁂ Seule, l’attitude chrétienne dit « oui » au monde avec une
174
ure dans le sens paulinien, et « naturalise » les
réalités
eschatologiques. 14. « La nature n’a point fait de l’homme un être i
175
s » qui, pour certains intellectuels, figurent la
réalité
. Une œuvre comme Adam et Ève nous le fait voir tout aussi bien que ce
176
clatent dans ce chef-d’œuvre vous consoleront des
réalités
artificielles qui énervent nos vies de soucis dégradants. J’ai fait l
177
à la fin du siècle dernier, pour soutenir que la
réalité
c’est le terne train-train des journées. Ils avaient en somme raison,
178
ns pour leur compte, ajouterons-nous. À chacun sa
réalité
: elle dépend du regard qu’on porte sur les choses. Le regard « réali
179
mis par le Christ peut nous amener à l’aveu de la
réalité
de notre condition. Ainsi, le chrétien, seul, connaît toute la misère
180
au-dessus d’elles) ; un égalitarisme qui renie la
réalité
chrétienne de la vocation… Je suis loin d’épuiser la liste. L’extrême
181
i est tout le drame du Procès. Constatation de la
réalité
telle qu’elle est, et en même temps, au moment où la révolte point, c
182
destin, c’est le fait d’une personne. Croire à la
réalité
du « destin » souverain de la masse, de la classe, de la nation, du c
183
mes collectifs, comme tous les fantômes, n’ont de
réalité
que celle qu’on leur prête. Si personne n’y croyait, ils n’existeraie
184
e, se joue dans l’homme et se rapporte à sa seule
réalité
. Dans l’homme, la masse n’a pas plus de puissance que la personne. Et
185
L’Ordre nouveau a pour mesure fondamentale cette
réalité
de la personne responsable. Tout notre système en découle, toutes nos
186
istes, optimistes, scientifiques, etc. Il voit la
réalité
fondamentale du christianisme primitif dans le contact d’homme à homm
187
dans sa vision, n’était pas exclusivement dans la
réalité
qu’un homme incarne. Qui le connaît en France ? Claudel, quelques rev
188
fendre son moi, surtout lorsqu’il détient plus de
réalité
que l’anonyme. Mais encore, il faudrait que ce moi fût fondé. Ce n’es
189
que la justice, enfin, et la vertu, n’ont aucune
réalité
si chacun n’est pas à sa place là où la vocation de Dieu l’a mis. Sup
190
n publique. Nous lisons les journaux, voilà notre
réalité
. Le dimanche, nous allons quelquefois à l’église déplorer en commun l
191
tisme, individu. Il n’est que de les mesurer à la
réalité
dernière de l’homme. Qu’est-ce que l’homme ? Une créature. Qu’est-ce
192
Dieu, c’est celui qui se tient à l’origine de sa
réalité
. Celui-là seul connaît sa fin et l’ordre éternel de sa vie. Celui-là
193
en que le péché, mais le péché n’est-il pas notre
réalité
, notre réalité sans cesse menacée par l’Esprit de transformation ? No
194
, mais le péché n’est-il pas notre réalité, notre
réalité
sans cesse menacée par l’Esprit de transformation ? Notre réalité fuy
195
se menacée par l’Esprit de transformation ? Notre
réalité
fuyarde et qui pourtant, par un artifice de l’angoisse, se proclame a
196
et mon discours est vain. À qui pressent, dans sa
réalité
brutale, dans son sérieux dernier, et son risque absolu, ce qu’est la
197
uestion mal posée. Un regard trouble porté sur la
réalité
. t. « Nécessité de Kierkegaard », Foi et Vie, Paris, n° 64, août-sep
198
s bien mieux ce qui nous blesse que la nature des
réalités
que nous sentons, en nous, obscurément blessées. Notre conscience à m
199
enfin qui nous ramènent puissamment au sens de la
réalité
humaine, au sens de la dégradation humaine, au sens du péché concret
200
ir du moment où l’homme entre en contact avec les
réalités
. C’est pourquoi une expérience de travail manuel devra être instituée
201
ines : c’est Andersen, en plus grave. À chacun sa
réalité
: elle dépend du regard qu’on porte sur le monde. Le regard « objecti
202
bornant à réfuter des textes sans préjuger de la
réalité
des faits. Minimiser ! telle pourrait être la devise de l’école illus
203
vision, ou au toucher, ou à la connaissance, une
réalité
suffisante et détachée de toute action particulière. (Ainsi rêve l’id
204
e. (Ainsi rêve l’idéalisme.) Pour qu’il y ait une
réalité
, pour qu’il y ait quelque chose de concret, il faut une mise en prése
205
le, une valeur déterminée de l’inconnue donne une
réalité
aux relations que nous venons de proposer, transforme l’équation suje
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attribuer un sens commun, ou plus exactement une
réalité
d’existence commune à des concepts très diversement définis par les p
207
ar excellence le terme premier, dont dépend toute
réalité
collective. À l’utopie sociologique qui prophétise la dissolution du
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tier et l’éducation. C’est à la sauvegarde de ces
réalités
prochaines que doivent s’ordonner les relations plus générales. Cette
209
s ? Qu’importe une « assurance-vie », si la seule
réalité
vivante est dans le risque ? Qu’importe la multiplicité des relations
210
e s’ouvre par un discours lyrique « sur le peu de
réalité
» et se termine par des considérations décousues sur quelques résulta
211
il s’agit ici, tout simplement, de s’évader d’une
réalité
qu’on craint. Le ton bien plus modeste (trop modeste) des discours de
212
, plus d’autre unité que l’État, et plus d’autres
réalités
que celles qui concernent la moitié inférieure de l’homme. (Pour le c
213
importe, ce ne sera pas dans son lit5. Certaines
réalités
se rappellent à nous avec un sérieux décisif, et qui coupe court aux
214
l’homme. Car tout ce qui ne se fonde pas dans la
réalité
de l’homme agit au détriment de son humanité. Il n’y a pas d’autre ca
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l’homme ses destins. Ils constatent que, dans la
réalité
politique, ce sont encore des hommes qui agissent, et non pas du tout
216
is pour nous qu’une utopie dont rien n’atteste la
réalité
, la puissance, la vérité. Nul idéal humain de l’homme n’a jamais rési
217
xe siècle par exemple, nous entendons par là une
réalité
historique très composite, très générale, qui englobe toute l’humanit
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pris l’habitude de les considérer comme autant de
réalités
autonomes, possédant leurs lois propres, échappant à notre domination
219
ée. Autant dire que nous avons fait de toutes les
réalités
collectives des divinités nouvelles, des divinités presque toujours m
220
tes est vraie. Sur quoi se fonde-t-elle ? Quelles
réalités
sont à la base ? De l’aveu même des sociologues marxistes ou hitlérie
221
sociologues marxistes ou hitlériens, ce sont des
réalités
générales, d’ordre statistique ; des considérations, par exemple, sur
222
tatistiques de phrénologues. Ce sont toujours des
réalités
passées, historiques, achevées, mortes comme toutes les moyennes et,
223
is j’ai beau ne pas croire, pour mon compte, à la
réalité
de tous ces mythes, j’ai beau ne pas croire qu’ils aient le droit de
224
tre les peuples est désormais un fait acquis, une
réalité
économique. Nous devons au progrès mécanique que désormais le globe e
225
mes collectifs, comme tous les fantômes, n’ont de
réalité
que celle qu’on leur prête. Si personne n’y croyait, ils n’existeraie
226
initive, se joue dans l’homme et se rapporte à sa
réalité
. Dans l’homme, la masse n’a pas plus de puissance que la personne. Et
227
ur comble, se croit seul éveillé et conscient des
réalités
. J’ai essayé de vous montrer qu’en pensant historiquement, il fonde,
228
ien plus : il nous ordonne de l’être. Et voilà la
réalité
décisive. Tous, nous avons reçu de Dieu cet ordre : tu aimeras ton pr
229
rmes changent, selon le cours des modes, mais les
réalités
morales demeurent et savent se faire entendre sans discontinuer par l
230
notion de l’individu qui défie l’expérience et la
réalité
humaine. Elle a pourtant duré un siècle, et dure encore… Et le capita
231
on me dira que la vocation ainsi comprise est une
réalité
chrétienne, qui n’a pas de sens pour l’incroyant. Je ne puis l’accord
232
éside dans une vue rationaliste du monde. Dans la
réalité
, nous voyons au contraire que les vocations reçues s’insèrent naturel
233
nt à ce moment de l’histoire comme un rappel à la
réalité
de la condition humaine. Elle fut d’abord pour Marx et pour Engels un
234
rituel bourgeois. Il a su utiliser le rappel à la
réalité
économique proclamé par Marx. Mais il ne s’est pas tenu là. Il a, dès
235
et même de sagesse, proclamé en même temps que la
réalité
de l’économie, la réalité supérieure de la vie « spirituelle ». Par l
236
mé en même temps que la réalité de l’économie, la
réalité
supérieure de la vie « spirituelle ». Par là même, il paraît plus cap
237
intellectuel qui ne tient plus aucun compte de la
réalité
humaine. Cette extraordinaire opération de rétablissement du spiritue
238
ner. Il s’agit là d’une gigantesque caricature de
réalités
chrétiennes, qui n’ont d’existence que pour la personne humaine, et q
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ait, c’est-à-dire du tout-fait. Elle concerne une
réalité
totalement déterminée qui ne peut être même par avance que du passé.
240
tienne et la conception marxiste-hégélienne de la
réalité
humaine et de l’histoire. On peut dire, dans ce sens, que la croyance
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emps une précédence, des stades successifs. Notre
réalité
est dans une dialectique simultanée, non pas successive. Nous pourri
242
Non : Dieu nous est paradoxal. Le paradoxe est la
réalité
, ou plus exactement le paradoxe est la marque et la preuve de toute r
243
t le paradoxe est la marque et la preuve de toute
réalité
en tant que saisie et vécue, c’est-à-dire assumée par l’homme. Sortir
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naliste, romaine, ou marxiste, c’est sortir de la
réalité
même. Car la réalité est précisément ce qui nous met en relation pers
245
marxiste, c’est sortir de la réalité même. Car la
réalité
est précisément ce qui nous met en relation personnelle et immédiate
246
x termes de notre sujet, cherchons à dégager leur
réalité
dans nos vies. 1. Il nous faut tout de suite dissiper un malentendu :
247
e lâcheté. Ils les accusent d’avoir recours à une
réalité
surhumaine qui les dispense de mettre en œuvre toutes leurs forces hu
248
ge qui peut résulter d’une comparaison entre deux
réalités
à ce point inégales, et d’ordre essentiellement différent. D’une faço
249
e qu’obéissance ; qui reste donc symbolique d’une
réalité
non humaine. Je m’étonne toujours de voir des chrétiens s’extasier de