1
int à ceux qui par leur élévation morale ou leurs
souffrances
semblent s’être le plus rapprochés du Christ ; et dans l’Église persé
2
ouffrir. (Car il n’est peut-être qu’une espèce de
souffrance
véritablement insupportable, c’est celle qu’on tire de soi-même.) Hyp
3
terreau qui fume… Et tu laisses, ô col roide, En
souffrance
mes baisers. L’amour est un alibi Nos lèvres sitôt que jointe
4
philosophe, c’est à l’amour qu’il ira demander la
souffrance
indispensable au perfectionnement de son âme. Et qu’importe si les Al
5
res, le bonheur est un lien sans durée. Seules la
souffrance
ou de secrètes anomalies ont un pouvoir d’éternité. » Il est juste, c
6
me tuer, pourquoi je souffre, ce que c’est que la
souffrance
, ce que c’est que ma vie, ma mort. Mon Dieu, il n’y a plus qu’un glis
7
rce que vous comprenez certaines choses par votre
souffrance
… Mais le temps approche où vous n’aurez plus besoin de souffrir pour
8
estre. Il m’enseigne que la passion seule, par la
souffrance
qu’elle entraîne, nous révèle le sens réel de nos vies, et peu à peu,
9
la relativité des décrets humains. Le prix de mes
souffrances
était donc ce conformisme indispensable aux « immortels principes ».
10
la relativité des décrets humains. Le prix de mes
souffrances
était donc ce conformisme indispensable aux « immortels principes ».
11
age et de grandeur, d’imaginations absurdes et de
souffrances
vraies, n’est-ce point le climat de la passion ? — C’est celui de la
12
ects et maîtres d’eux-mêmes, laissent deviner une
souffrance
profonde, longtemps contenue. L’intensité des scènes gagne à cette re
13
eaucoup plus tard, lorsqu’elle trouve, à force de
souffrance
, le courage de sacrifier son amour. Mais elle ne peut survivre à cet
14
tres, mais leur légitime objet a été enlevé ; les
souffrances
sont encore là, mais non plus les espérances de la religion, et l’âme
15
us les regards, les cœurs se sont révélés et leur
souffrance
s’est écrite dans les pages innombrables de notre littérature. L’ouve
16
retours. Il faut tout cela, et les mille petites
souffrances
de la souffrance, pour qu’une idée devienne ce mythe qui vive en nous
17
tout cela, et les mille petites souffrances de la
souffrance
, pour qu’une idée devienne ce mythe qui vive en nous et dans lequel n
18
ère au prix d’un héroïsme, l’on veut dire : d’une
souffrance
et d’un isolement. Telle est la loi du monde, et il est admirable de
19
toute sa vie. Et comprendre, éprouver jusqu’à la
souffrance
— qui est la « substance » — à quel point le renoncement à la magie s
20
e à le sauvegarder. Il y faudra le dressage de la
souffrance
. L’excès verbal de Werther couvre d’abord la voix intérieure, la reni
21
st là le fait d’une âme qui se refuse encore à la
souffrance
et la crie sur la place. Un peu plus de souffrance, plus intimement a
22
ouffrance et la crie sur la place. Un peu plus de
souffrance
, plus intimement ancrée, et voici l’autre danger : la délectation asc
23
d’abord un excès féroce de vitalité plutôt qu’une
souffrance
matérielle, — et va d’un mouvement rigoureusement logique jusqu’au sy
24
savoir et du pouvoir, de la connaissance et de la
souffrance
, de la spéculation et de l’existence, de l’au-delà mystique et de l’i
25
au sein de la douleur, la force de supporter des
souffrances
physiques, la force et la joie d’envisager la mort comme une transfig
26
plus intimes de souffrir. Car il n’accepte pas la
souffrance
comme une condition de la conscience du réel, mais la repousse comme
27
rce que vous comprenez certaines choses par votre
souffrance
… Mais le temps approche où vous n’aurez plus besoin de souffrir pour
28
dence. Il m’enseigne que la passion seule, par la
souffrance
qu’elle entraîne, nous révèle le sens réel de nos vies, et peu à peu,
29
age et de grandeur, d’imaginations absurdes et de
souffrances
vraies, n’est-ce point le climat de la passion ? — C’est celui de la
30
ncore que le bonheur peut exister en dehors de la
souffrance
, et même qu’il est le contraire de la souffrance. C’est pourquoi vos
31
souffrance, et même qu’il est le contraire de la
souffrance
. C’est pourquoi vos rêves composent toujours le même paysage de carte
32
à la réalité. Car vous n’aimez pas réfléchir à la
souffrance
. (Un silence.) Sans doute, Sonnette, portez-vous de ces courtes b
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plus intimes de souffrir. Car il n’accepte pas la
souffrance
comme une condition de la conscience du réel, mais la repousse comme
34
age et de grandeur, d’imaginations absurdes et de
souffrances
vraies, n’est-ce point le climat de la passion ? — C’est celui de la
35
a gardé le charme des eaux. Faut-il penser que la
souffrance
au bord d’un lac n’est jamais sans quelque douceur ? Cherchant d’où v
36
ans ce conflit perpétuel, il trouve sa joie et sa
souffrance
— peu importe le nom qu’il leur donne ; — il y trouve sa raison de vi
37
e renonce à créer, son « travail » n’est plus que
souffrance
. Il ne s’agit plus d’accoucher, mais seulement de purger sa peine. C’
38
s confronte, il n’y a plus que du désordre et des
souffrances
pour le corps qui les subit. L’acte ordonnateur, ou révolution
39
ls donc de commun, génie à part ? Peut-être leurs
souffrances
seulement. Mais s’il n’est pas de hiérarchie possible en ces parages,
40
ne existence qui n’a plus aucun but, au-devant de
souffrances
qui ne servent à rien. Ce sont des hommes très simples et qui s’expri
41
est-ce que l’économique serait le dernier mot des
souffrances
morales ? Pour peu qu’on sorte de sa chambre, on est presque forcé d’
42
ans ce conflit perpétuel, il trouve sa joie et sa
souffrance
— peu importe le nom qu’il leur donne ; — il y trouve sa raison de vi
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e renonce à créer, son « travail » n’est plus que
souffrance
. Il ne s’agit plus d’accoucher, mais seulement de purger sa peine. C’
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s confronte, il n’y a plus que du désordre et des
souffrances
pour le corps qui les subit. L’acte ordonnateur, ou révolution
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est-ce que l’économique serait le dernier mot des
souffrances
morales ? Pour peu qu’on sorte de sa chambre, on est presque forcé d’
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ans ce conflit perpétuel, il trouve sa joie et sa
souffrance
— peu importe le nom qu’il leur donne ; et il y trouve sa raison de v
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e renonce à créer, son « travail » n’est plus que
souffrance
. Il ne s’agit plus d’accoucher, mais seulement de purger sa peine. C’
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s confronte, il n’y a plus que du désordre et des
souffrances
pour le corps qui les subit. L’acte ordonnateur, ou révolution
49
a conçoit Kierkegaard — que la vie, la pensée, la
souffrance
du chrétien soient sous-tendues par des contradictions destructrices
50
erait une solution commode, surtout en regard des
souffrances
qu’il sait trop bien que lui vaudront ses attaques contre l’Église ét
51
e remplaceront jamais les mérites acquis, par les
souffrances
du Sauveur : elles seraient au contraire tout imparfaites si la raiso
52
he du génie racial, mythe de la rédemption par la
souffrance
(La Guérison des Maladies), etc. Et le roman n’a pas d’autre mouvemen
53
, pour l’accepter ou pour le refuser : Dieu, mal,
souffrance
, responsabilité de la pensée, but de la littérature, valeur de l’arge
54
s retours. Il faut tout cela et les mille petites
souffrances
de la souffrance pour qu’une idée devienne ce mythe qui vive en nous
55
tout cela et les mille petites souffrances de la
souffrance
pour qu’une idée devienne ce mythe qui vive en nous et dans lequel no
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, pour l’accepter ou pour le refuser : Dieu, mal,
souffrance
, responsabilité de la pensée, but de la littérature, valeur de l’arge
57
s retours. Il faut tout cela et les mille petites
souffrances
de la souffrance pour qu’une idée devienne ce mythe qui vive en nous
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tout cela et les mille petites souffrances de la
souffrance
pour qu’une idée devienne ce mythe qui vive en nous et dans lequel no
59
lopper57. Mais le marxiste, quelles que soient la
souffrance
et la colère qu’il éprouve devant les injustices présentes, du fait q
60
t de connaître par le risque, c’est-à-dire par la
souffrance
. Les clercs « parfaits ». « Je me fais servir au lit, on y est mieux
61
me dont la vie est familière avec toute espèce de
souffrance
, … un homme qui témoigne dans le dénuement, la misère et l’humiliatio
62
se débat sous son regard, on argumente contre sa
souffrance
, on craint pitié corrosive. Finalement on se rend et il refuse cette
63
ce, où nul Allemand ne pouvait reconnaître ni ses
souffrances
secrètes ni son espoir. « Il doit y avoir une clé », écrivais-je à ce
64
ce, où nul Allemand ne pouvait reconnaître ni ses
souffrances
secrètes ni son espoir. « Il doit y avoir une clé », écrivais-je à ce
65
omblé que la passion d’amour. Et passion signifie
souffrance
. Voilà le fait fondamental. Mais l’enthousiasme que nous montrons pou
66
lque chose qui serait au-delà du bonheur et de la
souffrance
, une béatitude ardente. Dans « passion » nous ne sentons plus « ce qu
67
ragédie spirituelle. Reste une confuse et diffuse
souffrance
, quelque chose d’impur et de triste, dont il me semble qu’on ne perdr
68
spire au cœur des amants les ruses d’où naît leur
souffrance
, c’est le démon même du roman tel que l’aiment les Occidentaux. Quel
69
utes valeurs morales, au-delà du plaisir et de la
souffrance
, au-delà du domaine où l’on distingue, et où les contraires s’excluen
70
vie même. Il est au-delà de nos bonheurs, de nos
souffrances
. Il s’élance vers l’instant suprême où la totale jouissance est de so
71
’amour réciproque malheureux Passion veut dire
souffrance
, chose subie, prépondérance du destin sur la personne libre et respon
72
au romantisme moderne, c’est aimer et chercher la
souffrance
. Amour-passion : désir de ce qui nous blesse, et nous anéantit par so
73
’éprouve sous le coup de menaces vitales, dans la
souffrance
et au seuil de la mort. Le troisième acte du drame de Wagner décrit b
74
e tristesse » et le spleen de la décadence, ou la
souffrance
qui transfigure, ou le défi que l’esprit jette au monde, ce que nous
75
e de ce qui brûle en nous. Liaison profonde de la
souffrance
et du savoir. Complicité de la conscience et de la mort ! (Hegel a pu
76
us fondamentale de toutes. Connaître à travers la
souffrance
, n’est-ce pas l’acte même, et l’audace, de nos mystiques les plus luc
77
qui font penser aux effusions et aux appels à la
souffrance
d’une sainte Thérèse et d’un Jean de la Croix »60. Mais alors pourquo
78
nols ont coutume d’insister sur le récit de leurs
souffrances
. Plus la lumière et l’amour divin sont vifs, plus l’âme se voit souil
79
comme son ennemie. Cette impression provoque une
souffrance
si pénible, puisque l’âme se croit rejetée par Dieu, qu’elle arracha
80
rge à moi-même ?90 » Or il ne s’agit plus ici des
souffrances
corporelles ou morales qu’entraîne la mortification des sens et de la
81
vons retrouver dans le mythe plus d’un aspect des
souffrances
mystiques. On se souvient de la plainte du troubadour : Dieu ! comme
82
ime davantage, et plus il aime, plus il endure de
souffrances
. Mais nous savons que c’est la souffrance qui est le vrai but de la s
83
ure de souffrances. Mais nous savons que c’est la
souffrance
qui est le vrai but de la séparation voulue… Nous rejoignons alors la
84
dissent le poison fatal, cause de leurs terribles
souffrances
. « Amor par force les demeine. » Mais finalement, c’est la passion to
85
e sépare d’Angélique, mais honteux d’avouer cette
souffrance
, il imagine de se plaindre d’être trop enchaîné par cette fidélité, —
86
bien vite. L’esprit conçoit en cruauté active les
souffrances
qu’il interdit au cœur de subir. Point de bonté chez qui n’a pas souf
87
rage du Marquis. Là où est le plaisir, là sera la
souffrance
, et la souffrance est le signe d’un rachat. Purification par le mal :
88
à où est le plaisir, là sera la souffrance, et la
souffrance
est le signe d’un rachat. Purification par le mal : péchons jusqu’à d
89
s, certains aveux deviennent possibles, certaines
souffrances
osent enfin dire leur nom. L’adoration de la Nuit et de la Mort accèd
90
ourtoise a créé les symboles. Or passion signifie
souffrance
. Notre notion de l’amour enveloppant celle que nous avons de la femme
91
la femme, se trouve donc liée à une notion de la
souffrance
féconde qui flatte ou légitime obscurément, au plus secret de la cons
92
olitaire. Pour tous il a quitté les siens. Par la
souffrance
d’un et d’un, mille et mille vont crier : Louez l’Éternel ! Tutti.
93
omblé que la passion d’amour. Et passion signifie
souffrance
. Voilà le fait fondamental. Mais l’enthousiasme que nous montrons pou
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lque chose qui serait au-delà du bonheur et de la
souffrance
, une béatitude ardente. Dans « passion » nous ne sentons plus « ce qu
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ragédie spirituelle. Reste une confuse et diffuse
souffrance
, quelque chose d’impur et de triste, dont il me semble qu’on ne perdr
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spire au cœur des amants les ruses d’où naît leur
souffrance
, c’est le démon même du roman tel que l’aiment les Occidentaux. Quel
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utes valeurs morales, au-delà du plaisir et de la
souffrance
, au-delà du domaine où l’on distingue, et où les contraires s’excluen
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vie même. Il est au-delà de nos bonheurs, de nos
souffrances
. Il s’élance vers l’instant suprême où la totale jouissance est de so
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’amour réciproque malheureux Passion veut dire
souffrance
, chose subie, prépondérance du destin sur la personne libre et respon
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au romantisme moderne, c’est aimer et chercher la
souffrance
. Amour-passion : désir de ce qui nous blesse, et nous anéantit par so
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’éprouve sous le coup de menaces vitales, dans la
souffrance
et au seuil de la mort. Le troisième acte du drame de Wagner décrit b
102
e tristesse » et le spleen de la décadence, ou la
souffrance
qui transfigure, ou le défi que l’esprit jette au monde, ce que nous
103
e de ce qui brûle en nous. Liaison profonde de la
souffrance
et du savoir. Complicité de la conscience et de la mort ! (Hegel a pu
104
us fondamentale de toutes. Connaître à travers la
souffrance
, n’est-ce pas l’acte même, et l’audace, de nos mystiques les plus luc
105
e qu’il imite bien souvent leur dialectique de la
souffrance
, du désir et de l’extase, quitte à en inverser les conclusions : l’ex
106
nols ont coutume d’insister sur le récit de leurs
souffrances
. Plus la lumière et l’amour divin sont vifs, plus l’âme se voit souil
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omme son ennemie ». Cette impression provoque une
souffrance
si pénible, puisque l’âme se croit rejetée par Dieu, qu’elle arracha
108
ge à moi-même108 ? » Or il ne s’agit plus ici des
souffrances
corporelles ou morales qu’entraîne la mortification des sens et de la
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vons retrouver dans le mythe plus d’un aspect des
souffrances
mystiques. On se souvient de la plainte du troubadour : Dieu ! comme
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ime davantage, et plus il aime, plus il endure de
souffrances
. Mais nous savons que c’est la souffrance qui est le vrai but de la s
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ure de souffrances. Mais nous savons que c’est la
souffrance
qui est le vrai but de la séparation voulue… Nous rejoignons alors la
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dissent le poison fatal, cause de leurs terribles
souffrances
. « Amor par force les demeine. » Mais finalement, c’est la passion to
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e sépare d’Angélique, mais honteux d’avouer cette
souffrance
, il imagine de se plaindre d’être trop enchaîné par cette fidélité —
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bien vite. L’esprit conçoit en cruauté active les
souffrances
qu’il interdit au cœur de subir. Point de bonté chez qui n’a pas souf
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rage du Marquis. Là où est le plaisir, là sera la
souffrance
, et la souffrance est le signe d’un rachat. Purification par le mal :
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à où est le plaisir, là sera la souffrance, et la
souffrance
est le signe d’un rachat. Purification par le mal : péchons jusqu’à d
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s, certains aveux deviennent possibles, certaines
souffrances
osent enfin dire leur nom. L’adoration de la Nuit et de la Mort accèd
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ourtoise a créé les symboles. Or passion signifie
souffrance
. Notre notion de l’amour, enveloppant celle que nous avons de la femm
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la femme, se trouve donc liée à une notion de la
souffrance
féconde qui flatte ou légitime obscurément, au plus secret de la cons
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omblé que la passion d’amour. Et passion signifie
souffrance
. Voilà le fait fondamental. Mais l’enthousiasme que nous montrons pou
121
lque chose qui serait au-delà du bonheur et de la
souffrance
, une béatitude ardente. Dans « passion » nous ne sentons plus « ce qu
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ragédie spirituelle. Reste une confuse et diffuse
souffrance
, quelque chose d’impur et de triste, dont il me semble qu’on ne perdr
123
spire au cœur des amants les ruses d’où naît leur
souffrance
, c’est le démon même du roman tel que l’aiment les Occidentaux. Quel
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utes valeurs morales, au-delà du plaisir et de la
souffrance
, au-delà du domaine où l’on distingue, et où les contraires s’excluen
125
vie même. Il est au-delà de nos bonheurs, de nos
souffrances
. Il s’élance vers l’instant suprême où la totale jouissance est de so
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’amour réciproque malheureux Passion veut dire
souffrance
, chose subie, prépondérance du destin sur la personne libre et respon
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au romantisme moderne, c’est aimer et chercher la
souffrance
. Amour-passion : désir de ce qui nous blesse, et nous anéantit par so
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’éprouve sous le coup de menaces vitales, dans la
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et au seuil de la mort. Le troisième acte du drame de Wagner décrit b
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e tristesse » et le spleen de la décadence, ou la
souffrance
qui transfigure, ou le défi que l’esprit jette au monde, ce que nous
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e de ce qui brûle en nous. Liaison profonde de la
souffrance
et du savoir. Complicité de la conscience et de la mort ! (Hegel a pu
131
us fondamentale de toutes. Connaître à travers la
souffrance
, n’est-ce pas l’acte même, et l’audace, de nos mystiques les plus luc
132
e qu’il imite bien souvent leur dialectique de la
souffrance
, du désir et de l’extase, quitte à en inverser les conclusions : l’ex
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nols ont coutume d’insister sur le récit de leurs
souffrances
. Plus la lumière et l’amour divin sont vifs, plus l’âme se voit souil
134
omme son ennemie ». Cette impression provoque une
souffrance
si pénible, puisque l’âme se croit rejetée par Dieu, qu’elle arracha
135
rge à moi-même ? »98 Or il ne s’agit plus ici des
souffrances
corporelles ou morales qu’entraîne la mortification des sens et de la
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vons retrouver dans le mythe plus d’un aspect des
souffrances
mystiques. On se souvient de la plainte du troubadour : Dieu ! comme
137
ime davantage, et plus il aime, plus il endure de
souffrances
. Mais nous savons que c’est la souffrance qui est le vrai but de la s
138
ure de souffrances. Mais nous savons que c’est la
souffrance
qui est le vrai but de la séparation voulue… Nous rejoignons alors la
139
dissent le poison fatal, cause de leurs terribles
souffrances
. « Amor par force les demeine. » Mais finalement, c’est la passion to
140
e sépare d’Angélique, mais honteux d’avouer cette
souffrance
, il imagine de se plaindre d’être trop enchaîné par cette fidélité —
141
bien vite. L’esprit conçoit en cruauté active les
souffrances
qu’il interdit au cœur de subir. Point de bonté chez qui n’a pas souf
142
rage du Marquis. Là où est le plaisir, là sera la
souffrance
, et la souffrance est le signe d’un rachat. Purification par le mal :
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à où est le plaisir, là sera la souffrance, et la
souffrance
est le signe d’un rachat. Purification par le mal : péchons jusqu’à d
144
s, certains aveux deviennent possibles, certaines
souffrances
osent enfin dire leur nom. L’adoration de la Nuit et de la Mort accèd
145
ourtoise a créé les symboles. Or passion signifie
souffrance
. Notre notion de l’amour, enveloppant celle que nous avons de la femm
146
la femme, se trouve donc liée à une notion de la
souffrance
féconde qui flatte ou légitime obscurément, au plus secret de la cons
147
versée dans la fatigue d’un soir pluvieux, Paris,
souffrance
des visages et des corps, exercice perpétuel de charité dans une atmo
148
inutile. « Je vois bien le mal que je fais et les
souffrances
que je cause, mais qu’y puis-je ? » Le peu, le presque rien qu’on y p
149
tes tortures. À quel moment l’amour est-il devenu
souffrance
? Dans le langage de la théologie, il est aisé de définir le point :
150
ît la logique de la passion. Il attend votre pire
souffrance
, son seul baume. Il a cessé de sourire, il est à son affaire, guettan
151
t et rien ». Le passionné finit par voir dans ses
souffrances
le signe même de l’authenticité de sa passion. Alors il ne voit plus
152
n des langues et des mensonges, quand la peur, la
souffrance
et la honte ne nous permettent plus d’articuler même une plainte inte
153
inutile. « Je vois bien le mal que je fais et les
souffrances
que je cause, mais qu’y puis-je ? » Le peu, le presque rien qu’on y p
154
tes tortures. À quel moment l’amour est-il devenu
souffrance
? Dans le langage de la théologie, il est aisé de définir le point :
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ît la logique de la passion. Il attend votre pire
souffrance
, son seul baume. Il a cessé de sourire, il est à son affaire, guettan
156
t et rien ». Le passionné finit par voir dans ses
souffrances
le signe même de l’authenticité de sa passion. Alors il ne voit plus
157
n des langues et des mensonges, quand la peur, la
souffrance
et la honte ne nous permettent plus d’articuler même une plainte inte
158
inutile. « Je vois bien le mal que je fais et les
souffrances
que je cause, mais qu’y puis-je ? » Le peu, le presque rien qu’on y p
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tes tortures. À quel moment l’amour est-il devenu
souffrance
? Dans le langage de la théologie, il est aisé de définir le point :
160
ît la logique de la passion. Il attend votre pire
souffrance
, son seul baume. Il a cessé de sourire, il est à son affaire, guettan
161
t et rien ». Le passionné finit par voir dans ses
souffrances
le signe même de l’authenticité de sa passion. Alors il ne voit plus
162
n des langues et des mensonges, quand la peur, la
souffrance
et la honte ne nous permettent plus d’articuler même une plainte inte
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versée dans la fatigue d’un soir pluvieux. Paris,
souffrance
des visages et des corps, exercice perpétuel de charité dans une atmo
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toute sa vie. Et comprendre, éprouver jusqu’à la
souffrance
— qui est la « substance » — à quel point le renoncement à la magie s
165
e à le sauvegarder. Il y faudra le dressage de la
souffrance
. L’excès verbal de Werther couvre d’abord la voix intérieure, la reni
166
st là le fait d’une âme qui se refuse encore à la
souffrance
et la crie sur le toit. Un peu plus de souffrance, et plus intimement
167
souffrance et la crie sur le toit. Un peu plus de
souffrance
, et plus intimement ancrée, voici l’autre danger : la délectation asc
168
d’abord un excès féroce de vitalité plutôt qu’une
souffrance
physique, et va d’un mouvement rigoureusement logique jusqu’au systèm
169
savoir et du pouvoir, de la connaissance et de la
souffrance
, de la spéculation et de l’existence, de l’au-delà mystique et de l’i
170
se débat sous son regard, on argumente contre sa
souffrance
, on craint sa pitié corrosive. Finalement on se rend et il refuse cet
171
ntrevenir. On se fabrique, dans la sérénité ou la
souffrance
, selon ses goûts, une harmonie, des mesures, une grandeur, peut-être
172
ils donc de commun, génie à part ? Peut-être leur
souffrance
seulement. Mais s’il n’est pas de hiérarchie possible en ces parages,
173
erait une solution commode, surtout au regard des
souffrances
qu’il sait trop bien que lui vaudront ses attaques contre « l’église
174
nt de notre Rhône), mythe de la rédemption par la
souffrance
d’une femme (La Guérison des Maladies). Et le roman n’a pas d’autre m
175
me parla de la Planète comme d’un amour et d’une
souffrance
intime !… q. « Dialogues sur la bombe atomique : La pensée planétai
176
ront très différents de ceux que j’ai prévus ? La
souffrance
sera pire, l’agonie de la terre un peu plus longue, la fin de l’human
177
me parla de la Planète comme d’un amour et d’une
souffrance
intime ? Sinon qu’il fut lui aussi un poète, en prose et en action, e
178
eut-être aussi qu’elle a compris que la somme des
souffrances
humaines est devenue si grande, avec notre Progrès, qu’il y a bien pl
179
ront très différents de ceux que j’ai prévus ? La
souffrance
sera pire, l’agonie de la terre un peu plus longue, la fin de l’human
180
r les animaux sacrifiés » et « pour alléger leurs
souffrances
» n’ont-elles point été sans effet. Ce qu’on sait, de source officiel
181
et le Nouveau Monde : leur manière de réagir à la
souffrance
. Prenons l’exemple de la mort à la guerre. Le Français, élevé dans l’
182
per. L’Américain, bien au contraire, considère la
souffrance
et la mort comme des accidents insensés, que rien au monde ne peut re
183
rendre acceptables ou justifiables. L’idée que la
souffrance
puisse devenir féconde ne l’effleure pas, tandis qu’elle règne sur no
184
e et ses chiens, la tête de beaucoup d’êtres, les
souffrances
du jeune Werther, un petit champ de bataille, lui-même enfin, en trai
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versée dans la fatigue d’un soir pluvieux, Paris,
souffrance
des visages et des corps, exercice perpétuel de charité dans une atmo
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de l’existence, c’est-à-dire dans le temps, et la
souffrance
, et l’aventure. Donc, mon héros commencera par sa fin. Un pressentime
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ut, n’explique pas cette absence de ton, quand la
souffrance
bouleversante est à la porte, ou dans le cœur. La guerre « produit »,
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n dans l’âme d’un peuple, par l’excès même de ses
souffrances
, un appel à des créations qui posent et garantissent pour les temps à
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urgente. Ces fées donnent la paix du cœur dans la
souffrance
, inventent mille tours sentimentaux insoupçonnés de notre barbarie, c
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eut-être aussi qu’elle a compris que la somme des
souffrances
humaines est devenue si grande, avec notre Progrès, qu’il y a bien pl
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ront très différents de ceux que j’ai prévus ? La
souffrance
sera pire, l’agonie de la terre un peu plus longue, la fin de l’human
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urgente. Ces fées donnent la paix du cœur dans la
souffrance
, inventent mille tours sentimentaux insoupçonnés de notre barbarie, c
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eut-être aussi qu’elle a compris que la somme des
souffrances
humaines est devenue si grande, avec notre progrès, qu’il y a bien pl
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ront très différents de ceux que j’ai prévus ? La
souffrance
sera pire, l’agonie de la terre un peu plus longue, la fin de l’human
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plus intimes de souffrir. Car il n’accepte pas la
souffrance
comme une condition de la conscience du réel, mais la repousse comme
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age et de grandeur, d’imaginations absurdes et de
souffrances
vraies, n’est-ce point le climat de la passion ? — C’est celui de la
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t de connaître par le risque, c’est-à-dire par la
souffrance
. Les clercs « parfaits ». « Je me fais servir au lit, on y est mieux
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ce, où nul Allemand ne pouvait reconnaître ni ses
souffrances
secrètes ni son espoir. « Il doit y avoir une clé », écrivais-je à ce
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versée dans la fatigue d’un soir pluvieux, Paris,
souffrance
des visages et des corps, exercice perpétuel de charité dans une atmo
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té de l’existence, c’est-à-dire dans le temps, la
souffrance
, l’aventure. Donc, mon héros commencera par sa fin. Un pressentiment
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ut, n’explique pas cette absence de ton, quand la
souffrance
bouleversante est à la porte, ou dans le cœur. La guerre « produit »
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n dans l’âme d’un peuple, par l’excès même de ses
souffrances
, un appel à des créations qui posent et garantissent pour les temps à
204
re que le bonheur peut exister en dehors de notre
souffrance
, ou même qu’il est le contraire de la souffrance, petite fille ! Et v
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souffrance, ou même qu’il est le contraire de la
souffrance
, petite fille ! Et vos rêves composent toujours le même paysage de ca
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on pas à la réalité. Vous n’aimez pas penser à la
souffrance
. (Un silence.) Sans doute, Sonnette, portez-vous de ces courtes botte
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belle, ne réalise exactement son type. C’est une
souffrance
dont on parle trop peu, la souffrance des hommes-à-la-carte-postale.
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. C’est une souffrance dont on parle trop peu, la
souffrance
des hommes-à-la-carte-postale. Elle est inconsciente aussi, naturelle
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e et ses chiens, la tête de beaucoup d’êtres, les
souffrances
du jeune Werther, un petit champ de bataille, lui-même enfin, en trai
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et le Nouveau Monde : leur manière de réagir à la
souffrance
. Prenons l’exemple de la mort à la guerre. Le Français, élevé dans l’
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per. L’Américain, bien au contraire, considère la
souffrance
et la mort comme des accidents insensés, que rien au monde ne peut re
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rendre acceptables ou justifiables. L’idée que la
souffrance
puisse devenir féconde ne l’effleure pas, tandis qu’elle règne sur no
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a gardé le charme des eaux. Faut-il penser que la
souffrance
au bord d’un lac n’est jamais sans quelque douceur ? Cherchant d’où v
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urgente. Ces fées donnent la paix du cœur dans la
souffrance
, inventent mille tours sentimentaux insoupçonnés de notre barbarie, c
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a gardé le charme des eaux. Faut-il penser que la
souffrance
au bord d’un lac n’est jamais sans quelque douceur ? Cherchant d’où