1 1926, Articles divers (1924–1930). Conférence de René Guisan « Sur le Saint » (2 février 1926)
1 int à ceux qui par leur élévation morale ou leurs souffrances semblent s’être le plus rapprochés du Christ ; et dans l’Église persé
2 1926, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Paradoxe de la sincérité (décembre 1926)
2 ouffrir. (Car il n’est peut-être qu’une espèce de souffrance véritablement insupportable, c’est celle qu’on tire de soi-même.) Hyp
3 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Billets aigres-doux (janvier 1927)
3 terreau qui fume… Et tu laisses, ô col roide, En souffrance mes baisers. L’amour est un alibi Nos lèvres sitôt que jointe
4 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Guy de Pourtalès, Montclar (février 1927)
4 philosophe, c’est à l’amour qu’il ira demander la souffrance indispensable au perfectionnement de son âme. Et qu’importe si les Al
5 res, le bonheur est un lien sans durée. Seules la souffrance ou de secrètes anomalies ont un pouvoir d’éternité. » Il est juste, c
5 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Lettre du survivant (février 1927)
6 me tuer, pourquoi je souffre, ce que c’est que la souffrance , ce que c’est que ma vie, ma mort. Mon Dieu, il n’y a plus qu’un glis
6 1928, Articles divers (1924–1930). Un soir à Vienne avec Gérard (24 mars 1928)
7 rce que vous comprenez certaines choses par votre souffrance … Mais le temps approche où vous n’aurez plus besoin de souffrir pour
8 estre. Il m’enseigne que la passion seule, par la souffrance qu’elle entraîne, nous révèle le sens réel de nos vies, et peu à peu,
7 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 1. Mes prisons
9 la relativité des décrets humains. Le prix de mes souffrances était donc ce conformisme indispensable aux « immortels principes ».
8 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 1. Mes prisons
10 la relativité des décrets humains. Le prix de mes souffrances était donc ce conformisme indispensable aux « immortels principes ».
9 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie I (octobre 1930)
11 age et de grandeur, d’imaginations absurdes et de souffrances vraies, n’est-ce point le climat de la passion ? — C’est celui de la
10 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Au sujet d’un grand roman : La Princesse Blanche par Maurice Baring (mai 1931)
12 ects et maîtres d’eux-mêmes, laissent deviner une souffrance profonde, longtemps contenue. L’intensité des scènes gagne à cette re
13 eaucoup plus tard, lorsqu’elle trouve, à force de souffrance , le courage de sacrifier son amour. Mais elle ne peut survivre à cet
11 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le protestantisme jugé (octobre 1931)
14 tres, mais leur légitime objet a été enlevé ; les souffrances sont encore là, mais non plus les espérances de la religion, et l’âme
15 us les regards, les cœurs se sont révélés et leur souffrance s’est écrite dans les pages innombrables de notre littérature. L’ouve
12 1932, Présence, articles (1932–1946). Penser avec les mains (fragments) (janvier 1932)
16 retours. Il faut tout cela, et les mille petites souffrances de la souffrance, pour qu’une idée devienne ce mythe qui vive en nous
17 tout cela, et les mille petites souffrances de la souffrance , pour qu’une idée devienne ce mythe qui vive en nous et dans lequel n
18 ère au prix d’un héroïsme, l’on veut dire : d’une souffrance et d’un isolement. Telle est la loi du monde, et il est admirable de
13 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le silence de Goethe (mars 1932)
19 toute sa vie. Et comprendre, éprouver jusqu’à la souffrance — qui est la « substance » — à quel point le renoncement à la magie s
20 e à le sauvegarder. Il y faudra le dressage de la souffrance . L’excès verbal de Werther couvre d’abord la voix intérieure, la reni
21 st là le fait d’une âme qui se refuse encore à la souffrance et la crie sur la place. Un peu plus de souffrance, plus intimement a
22 ouffrance et la crie sur la place. Un peu plus de souffrance , plus intimement ancrée, et voici l’autre danger : la délectation asc
23 d’abord un excès féroce de vitalité plutôt qu’une souffrance matérielle, — et va d’un mouvement rigoureusement logique jusqu’au sy
24 savoir et du pouvoir, de la connaissance et de la souffrance , de la spéculation et de l’existence, de l’au-delà mystique et de l’i
14 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Penser dangereusement (juin 1932)
25 au sein de la douleur, la force de supporter des souffrances physiques, la force et la joie d’envisager la mort comme une transfig
15 1932, Le Paysan du Danube. Le sentiment de l’Europe centrale
26 plus intimes de souffrir. Car il n’accepte pas la souffrance comme une condition de la conscience du réel, mais la repousse comme
16 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Un soir à Vienne avec Gérard
27 rce que vous comprenez certaines choses par votre souffrance … Mais le temps approche où vous n’aurez plus besoin de souffrir pour
28 dence. Il m’enseigne que la passion seule, par la souffrance qu’elle entraîne, nous révèle le sens réel de nos vies, et peu à peu,
17 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Voyage en Hongrie
29 age et de grandeur, d’imaginations absurdes et de souffrances vraies, n’est-ce point le climat de la passion ? — C’est celui de la
18 1932, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). La pluie et le beau temps (Dialogue dans une tête) (1932)
30 ncore que le bonheur peut exister en dehors de la souffrance , et même qu’il est le contraire de la souffrance. C’est pourquoi vos
31 souffrance, et même qu’il est le contraire de la souffrance . C’est pourquoi vos rêves composent toujours le même paysage de carte
32 à la réalité. Car vous n’aimez pas réfléchir à la souffrance .   (Un silence.)   Sans doute, Sonnette, portez-vous de ces courtes b
19 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Introduction. Le sentiment de l’Europe centrale
33 plus intimes de souffrir. Car il n’accepte pas la souffrance comme une condition de la conscience du réel, mais la repousse comme
20 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
34 age et de grandeur, d’imaginations absurdes et de souffrances vraies, n’est-ce point le climat de la passion ? — C’est celui de la
21 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — VII
35 a gardé le charme des eaux. Faut-il penser que la souffrance au bord d’un lac n’est jamais sans quelque douceur ? Cherchant d’où v
22 1933, Le Semeur, articles (1933–1949). Humanisme et christianisme (mars 1933)
36 ans ce conflit perpétuel, il trouve sa joie et sa souffrance — peu importe le nom qu’il leur donne ; — il y trouve sa raison de vi
23 1933, Esprit, articles (1932–1962). Loisir ou temps vide ? (juillet 1933)
37 e renonce à créer, son « travail » n’est plus que souffrance . Il ne s’agit plus d’accoucher, mais seulement de purger sa peine. C’
38 s confronte, il n’y a plus que du désordre et des souffrances pour le corps qui les subit. L’acte ordonnateur, ou révolution
24 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Nécessité de Kierkegaard (août 1934)
39 ls donc de commun, génie à part ? Peut-être leurs souffrances seulement. Mais s’il n’est pas de hiérarchie possible en ces parages,
25 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Kasimir Edschmid, Destin allemand (octobre 1934)
40 ne existence qui n’a plus aucun but, au-devant de souffrances qui ne servent à rien. Ce sont des hommes très simples et qui s’expri
26 1934, Politique de la personne. Introduction — L’engagement politique
41 est-ce que l’économique serait le dernier mot des souffrances morales ? Pour peu qu’on sorte de sa chambre, on est presque forcé d’
27 1934, Politique de la personne. Idoles — Humanisme et christianisme
42 ans ce conflit perpétuel, il trouve sa joie et sa souffrance — peu importe le nom qu’il leur donne ; — il y trouve sa raison de vi
28 1934, Politique de la personne. Appendice — Loisir ou temps vide ?
43 e renonce à créer, son « travail » n’est plus que souffrance . Il ne s’agit plus d’accoucher, mais seulement de purger sa peine. C’
44 s confronte, il n’y a plus que du désordre et des souffrances pour le corps qui les subit. L’acte ordonnateur, ou révolution
29 1934, Politique de la personne (1946). Introduction — L’engagement politique
45 est-ce que l’économique serait le dernier mot des souffrances morales ? Pour peu qu’on sorte de sa chambre, on est presque forcé d’
30 1934, Politique de la personne (1946). Idoles — Humanisme et christianisme
46 ans ce conflit perpétuel, il trouve sa joie et sa souffrance — peu importe le nom qu’il leur donne ; et il y trouve sa raison de v
31 1934, Politique de la personne (1946). Appendices — Loisir ou temps vide ?
47 e renonce à créer, son « travail » n’est plus que souffrance . Il ne s’agit plus d’accoucher, mais seulement de purger sa peine. C’
48 s confronte, il n’y a plus que du désordre et des souffrances pour le corps qui les subit. L’acte ordonnateur, ou révolution
32 1935, Présence, articles (1932–1946). Contre Nietzsche (avril-mai 1935)
49 a conçoit Kierkegaard — que la vie, la pensée, la souffrance du chrétien soient sous-tendues par des contradictions destructrices
33 1936, Articles divers (1936-1938). Forme et transformation, ou l’acte selon Kierkegaard (janvier 1936)
50 erait une solution commode, surtout en regard des souffrances qu’il sait trop bien que lui vaudront ses attaques contre l’Église ét
34 1936, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Sur une page de Bossuet (ou Tradition et Révélation) (janvier 1936)
51 e remplaceront jamais les mérites acquis, par les souffrances du Sauveur : elles seraient au contraire tout imparfaites si la raiso
35 1936, Esprit, articles (1932–1962). Vues sur C. F. Ramuz (mai 1936)
52 he du génie racial, mythe de la rédemption par la souffrance (La Guérison des Maladies), etc. Et le roman n’a pas d’autre mouvemen
36 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
53 , pour l’accepter ou pour le refuser : Dieu, mal, souffrance , responsabilité de la pensée, but de la littérature, valeur de l’arge
54 s retours. Il faut tout cela et les mille petites souffrances de la souffrance pour qu’une idée devienne ce mythe qui vive en nous
55 tout cela et les mille petites souffrances de la souffrance pour qu’une idée devienne ce mythe qui vive en nous et dans lequel no
37 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
56 , pour l’accepter ou pour le refuser : Dieu, mal, souffrance , responsabilité de la pensée, but de la littérature, valeur de l’arge
57 s retours. Il faut tout cela et les mille petites souffrances de la souffrance pour qu’une idée devienne ce mythe qui vive en nous
58 tout cela et les mille petites souffrances de la souffrance pour qu’une idée devienne ce mythe qui vive en nous et dans lequel no
38 1937, Articles divers (1936-1938). Changer la vie ou changer l’homme ? (1937)
59 lopper57. Mais le marxiste, quelles que soient la souffrance et la colère qu’il éprouve devant les injustices présentes, du fait q
39 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Pauvre province
60 t de connaître par le risque, c’est-à-dire par la souffrance . Les clercs « parfaits ». « Je me fais servir au lit, on y est mieux
40 1938, Articles divers (1936-1938). Søren Kierkegaard (février 1938)
61 me dont la vie est familière avec toute espèce de souffrance , … un homme qui témoigne dans le dénuement, la misère et l’humiliatio
62 se débat sous son regard, on argumente contre sa souffrance , on craint pitié corrosive. Finalement on se rend et il refuse cette
41 1938, Les Nouveaux Cahiers (1937-1939). Vues sur le national-socialisme (1er juin 1938)
63 ce, où nul Allemand ne pouvait reconnaître ni ses souffrances secrètes ni son espoir. « Il doit y avoir une clé », écrivais-je à ce
42 1938, Journal d’Allemagne. Journal (1935-1936)
64 ce, où nul Allemand ne pouvait reconnaître ni ses souffrances secrètes ni son espoir. « Il doit y avoir une clé », écrivais-je à ce
43 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe de Tristan
65 omblé que la passion d’amour. Et passion signifie souffrance . Voilà le fait fondamental. Mais l’enthousiasme que nous montrons pou
66 lque chose qui serait au-delà du bonheur et de la souffrance , une béatitude ardente. Dans « passion » nous ne sentons plus « ce qu
67 ragédie spirituelle. Reste une confuse et diffuse souffrance , quelque chose d’impur et de triste, dont il me semble qu’on ne perdr
68 spire au cœur des amants les ruses d’où naît leur souffrance , c’est le démon même du roman tel que l’aiment les Occidentaux. Quel
69 utes valeurs morales, au-delà du plaisir et de la souffrance , au-delà du domaine où l’on distingue, et où les contraires s’excluen
70 vie même. Il est au-delà de nos bonheurs, de nos souffrances . Il s’élance vers l’instant suprême où la totale jouissance est de so
71 ’amour réciproque malheureux Passion veut dire souffrance , chose subie, prépondérance du destin sur la personne libre et respon
72 au romantisme moderne, c’est aimer et chercher la souffrance . Amour-passion : désir de ce qui nous blesse, et nous anéantit par so
73 ’éprouve sous le coup de menaces vitales, dans la souffrance et au seuil de la mort. Le troisième acte du drame de Wagner décrit b
74 e tristesse » et le spleen de la décadence, ou la souffrance qui transfigure, ou le défi que l’esprit jette au monde, ce que nous
75 e de ce qui brûle en nous. Liaison profonde de la souffrance et du savoir. Complicité de la conscience et de la mort ! (Hegel a pu
76 us fondamentale de toutes. Connaître à travers la souffrance , n’est-ce pas l’acte même, et l’audace, de nos mystiques les plus luc
44 1939, L’Amour et l’Occident. Les origines religieuses du mythe
77  qui font penser aux effusions et aux appels à la souffrance d’une sainte Thérèse et d’un Jean de la Croix »60. Mais alors pourquo
45 1939, L’Amour et l’Occident. Passion et mystique
78 nols ont coutume d’insister sur le récit de leurs souffrances . Plus la lumière et l’amour divin sont vifs, plus l’âme se voit souil
79 comme son ennemie. Cette impression provoque une souffrance si pénible, puisque l’âme se croit rejetée par Dieu, qu’elle arracha
80 rge à moi-même ?90 » Or il ne s’agit plus ici des souffrances corporelles ou morales qu’entraîne la mortification des sens et de la
81 vons retrouver dans le mythe plus d’un aspect des souffrances mystiques. On se souvient de la plainte du troubadour : Dieu ! comme
82 ime davantage, et plus il aime, plus il endure de souffrances . Mais nous savons que c’est la souffrance qui est le vrai but de la s
83 ure de souffrances. Mais nous savons que c’est la souffrance qui est le vrai but de la séparation voulue… Nous rejoignons alors la
84 dissent le poison fatal, cause de leurs terribles souffrances . « Amor par force les demeine. » Mais finalement, c’est la passion to
46 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe dans la littérature
85 e sépare d’Angélique, mais honteux d’avouer cette souffrance , il imagine de se plaindre d’être trop enchaîné par cette fidélité, —
86 bien vite. L’esprit conçoit en cruauté active les souffrances qu’il interdit au cœur de subir. Point de bonté chez qui n’a pas souf
87 rage du Marquis. Là où est le plaisir, là sera la souffrance , et la souffrance est le signe d’un rachat. Purification par le mal :
88 à où est le plaisir, là sera la souffrance, et la souffrance est le signe d’un rachat. Purification par le mal : péchons jusqu’à d
89 s, certains aveux deviennent possibles, certaines souffrances osent enfin dire leur nom. L’adoration de la Nuit et de la Mort accèd
47 1939, L’Amour et l’Occident. Amour et guerre
90 ourtoise a créé les symboles. Or passion signifie souffrance . Notre notion de l’amour enveloppant celle que nous avons de la femme
91 la femme, se trouve donc liée à une notion de la souffrance féconde qui flatte ou légitime obscurément, au plus secret de la cons
48 1939, Nicolas de Flue. ACTE PREMIER.
92 olitaire. Pour tous il a quitté les siens. Par la souffrance d’un et d’un, mille et mille vont crier : Louez l’Éternel ! Tutti.
49 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe de Tristan
93 omblé que la passion d’amour. Et passion signifie souffrance . Voilà le fait fondamental. Mais l’enthousiasme que nous montrons pou
94 lque chose qui serait au-delà du bonheur et de la souffrance , une béatitude ardente. Dans « passion » nous ne sentons plus « ce qu
95 ragédie spirituelle. Reste une confuse et diffuse souffrance , quelque chose d’impur et de triste, dont il me semble qu’on ne perdr
96 spire au cœur des amants les ruses d’où naît leur souffrance , c’est le démon même du roman tel que l’aiment les Occidentaux. Quel
97 utes valeurs morales, au-delà du plaisir et de la souffrance , au-delà du domaine où l’on distingue, et où les contraires s’excluen
98 vie même. Il est au-delà de nos bonheurs, de nos souffrances . Il s’élance vers l’instant suprême où la totale jouissance est de so
99 ’amour réciproque malheureux Passion veut dire souffrance , chose subie, prépondérance du destin sur la personne libre et respon
100 au romantisme moderne, c’est aimer et chercher la souffrance . Amour-passion : désir de ce qui nous blesse, et nous anéantit par so
101 ’éprouve sous le coup de menaces vitales, dans la souffrance et au seuil de la mort. Le troisième acte du drame de Wagner décrit b
102 e tristesse » et le spleen de la décadence, ou la souffrance qui transfigure, ou le défi que l’esprit jette au monde, ce que nous
103 e de ce qui brûle en nous. Liaison profonde de la souffrance et du savoir. Complicité de la conscience et de la mort ! (Hegel a pu
104 us fondamentale de toutes. Connaître à travers la souffrance , n’est-ce pas l’acte même, et l’audace, de nos mystiques les plus luc
50 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Les origines religieuses du mythe
105 e qu’il imite bien souvent leur dialectique de la souffrance , du désir et de l’extase, quitte à en inverser les conclusions : l’ex
51 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Passion et mystique
106 nols ont coutume d’insister sur le récit de leurs souffrances . Plus la lumière et l’amour divin sont vifs, plus l’âme se voit souil
107 omme son ennemie ». Cette impression provoque une souffrance si pénible, puisque l’âme se croit rejetée par Dieu, qu’elle arracha
108 ge à moi-même108 ? » Or il ne s’agit plus ici des souffrances corporelles ou morales qu’entraîne la mortification des sens et de la
109 vons retrouver dans le mythe plus d’un aspect des souffrances mystiques. On se souvient de la plainte du troubadour : Dieu ! comme
110 ime davantage, et plus il aime, plus il endure de souffrances . Mais nous savons que c’est la souffrance qui est le vrai but de la s
111 ure de souffrances. Mais nous savons que c’est la souffrance qui est le vrai but de la séparation voulue… Nous rejoignons alors la
112 dissent le poison fatal, cause de leurs terribles souffrances . « Amor par force les demeine. » Mais finalement, c’est la passion to
52 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe dans la littérature
113 e sépare d’Angélique, mais honteux d’avouer cette souffrance , il imagine de se plaindre d’être trop enchaîné par cette fidélité — 
114 bien vite. L’esprit conçoit en cruauté active les souffrances qu’il interdit au cœur de subir. Point de bonté chez qui n’a pas souf
115 rage du Marquis. Là où est le plaisir, là sera la souffrance , et la souffrance est le signe d’un rachat. Purification par le mal :
116 à où est le plaisir, là sera la souffrance, et la souffrance est le signe d’un rachat. Purification par le mal : péchons jusqu’à d
117 s, certains aveux deviennent possibles, certaines souffrances osent enfin dire leur nom. L’adoration de la Nuit et de la Mort accèd
53 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Amour et guerre
118 ourtoise a créé les symboles. Or passion signifie souffrance . Notre notion de l’amour, enveloppant celle que nous avons de la femm
119 la femme, se trouve donc liée à une notion de la souffrance féconde qui flatte ou légitime obscurément, au plus secret de la cons
54 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe de Tristan
120 omblé que la passion d’amour. Et passion signifie souffrance . Voilà le fait fondamental. Mais l’enthousiasme que nous montrons pou
121 lque chose qui serait au-delà du bonheur et de la souffrance , une béatitude ardente. Dans « passion » nous ne sentons plus « ce qu
122 ragédie spirituelle. Reste une confuse et diffuse souffrance , quelque chose d’impur et de triste, dont il me semble qu’on ne perdr
123 spire au cœur des amants les ruses d’où naît leur souffrance , c’est le démon même du roman tel que l’aiment les Occidentaux. Quel
124 utes valeurs morales, au-delà du plaisir et de la souffrance , au-delà du domaine où l’on distingue, et où les contraires s’excluen
125 vie même. Il est au-delà de nos bonheurs, de nos souffrances . Il s’élance vers l’instant suprême où la totale jouissance est de so
126 ’amour réciproque malheureux Passion veut dire souffrance , chose subie, prépondérance du destin sur la personne libre et respon
127 au romantisme moderne, c’est aimer et chercher la souffrance . Amour-passion : désir de ce qui nous blesse, et nous anéantit par so
128 ’éprouve sous le coup de menaces vitales, dans la souffrance et au seuil de la mort. Le troisième acte du drame de Wagner décrit b
129 e tristesse » et le spleen de la décadence, ou la souffrance qui transfigure, ou le défi que l’esprit jette au monde, ce que nous
130 e de ce qui brûle en nous. Liaison profonde de la souffrance et du savoir. Complicité de la conscience et de la mort ! (Hegel a pu
131 us fondamentale de toutes. Connaître à travers la souffrance , n’est-ce pas l’acte même, et l’audace, de nos mystiques les plus luc
55 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Les origines religieuses du mythe
132 e qu’il imite bien souvent leur dialectique de la souffrance , du désir et de l’extase, quitte à en inverser les conclusions : l’ex
56 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Passion et mystique
133 nols ont coutume d’insister sur le récit de leurs souffrances . Plus la lumière et l’amour divin sont vifs, plus l’âme se voit souil
134 omme son ennemie ». Cette impression provoque une souffrance si pénible, puisque l’âme se croit rejetée par Dieu, qu’elle arracha
135 rge à moi-même ? »98 Or il ne s’agit plus ici des souffrances corporelles ou morales qu’entraîne la mortification des sens et de la
136 vons retrouver dans le mythe plus d’un aspect des souffrances mystiques. On se souvient de la plainte du troubadour : Dieu ! comme
137 ime davantage, et plus il aime, plus il endure de souffrances . Mais nous savons que c’est la souffrance qui est le vrai but de la s
138 ure de souffrances. Mais nous savons que c’est la souffrance qui est le vrai but de la séparation voulue… Nous rejoignons alors la
139 dissent le poison fatal, cause de leurs terribles souffrances . « Amor par force les demeine. » Mais finalement, c’est la passion to
57 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe dans la littérature
140 e sépare d’Angélique, mais honteux d’avouer cette souffrance , il imagine de se plaindre d’être trop enchaîné par cette fidélité — 
141 bien vite. L’esprit conçoit en cruauté active les souffrances qu’il interdit au cœur de subir. Point de bonté chez qui n’a pas souf
142 rage du Marquis. Là où est le plaisir, là sera la souffrance , et la souffrance est le signe d’un rachat. Purification par le mal :
143 à où est le plaisir, là sera la souffrance, et la souffrance est le signe d’un rachat. Purification par le mal : péchons jusqu’à d
144 s, certains aveux deviennent possibles, certaines souffrances osent enfin dire leur nom. L’adoration de la Nuit et de la Mort accèd
58 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Amour et guerre
145 ourtoise a créé les symboles. Or passion signifie souffrance . Notre notion de l’amour, enveloppant celle que nous avons de la femm
146 la femme, se trouve donc liée à une notion de la souffrance féconde qui flatte ou légitime obscurément, au plus secret de la cons
59 1940, Articles divers (1938-1940). D’un journal d’attente (pages démodées) (avril 1940)
147 versée dans la fatigue d’un soir pluvieux, Paris, souffrance des visages et des corps, exercice perpétuel de charité dans une atmo
60 1942, La Part du diable. Le diable dans nos dieux et dans nos maladies
148 inutile. « Je vois bien le mal que je fais et les souffrances que je cause, mais qu’y puis-je ? » Le peu, le presque rien qu’on y p
149 tes tortures. À quel moment l’amour est-il devenu souffrance  ? Dans le langage de la théologie, il est aisé de définir le point :
150 ît la logique de la passion. Il attend votre pire souffrance , son seul baume. Il a cessé de sourire, il est à son affaire, guettan
151 t et rien ». Le passionné finit par voir dans ses souffrances le signe même de l’authenticité de sa passion. Alors il ne voit plus
61 1942, La Part du diable. Le Bleu du Ciel
152 n des langues et des mensonges, quand la peur, la souffrance et la honte ne nous permettent plus d’articuler même une plainte inte
62 1942, La Part du diable (1944). Le diable dans nos dieux et dans nos maladies
153 inutile. « Je vois bien le mal que je fais et les souffrances que je cause, mais qu’y puis-je ? » Le peu, le presque rien qu’on y p
154 tes tortures. À quel moment l’amour est-il devenu souffrance  ? Dans le langage de la théologie, il est aisé de définir le point :
155 ît la logique de la passion. Il attend votre pire souffrance , son seul baume. Il a cessé de sourire, il est à son affaire, guettan
156 t et rien ». Le passionné finit par voir dans ses souffrances le signe même de l’authenticité de sa passion. Alors il ne voit plus
63 1942, La Part du diable (1944). Le Bleu du Ciel
157 n des langues et des mensonges, quand la peur, la souffrance et la honte ne nous permettent plus d’articuler même une plainte inte
64 1942, La Part du diable (1982). Le diable dans nos Dieux et dans nos maladies
158 inutile. « Je vois bien le mal que je fais et les souffrances que je cause, mais qu’y puis-je ? » Le peu, le presque rien qu’on y p
159 tes tortures. À quel moment l’amour est-il devenu souffrance  ? Dans le langage de la théologie, il est aisé de définir le point :
160 ît la logique de la passion. Il attend votre pire souffrance , son seul baume. Il a cessé de sourire, il est à son affaire, guettan
161 t et rien ». Le passionné finit par voir dans ses souffrances le signe même de l’authenticité de sa passion. Alors il ne voit plus
65 1942, La Part du diable (1982). Le Bleu du Ciel
162 n des langues et des mensonges, quand la peur, la souffrance et la honte ne nous permettent plus d’articuler même une plainte inte
66 1943, Articles divers (1941-1946). Mémoire de l’Europe : Fragments d’un Journal des Mauvais Temps (septembre 1943)
163 versée dans la fatigue d’un soir pluvieux. Paris, souffrance des visages et des corps, exercice perpétuel de charité dans une atmo
67 1944, Les Personnes du drame. Sagesse et folie de la personne — Le silence de Goethe
164 toute sa vie. Et comprendre, éprouver jusqu’à la souffrance — qui est la « substance » — à quel point le renoncement à la magie s
165 e à le sauvegarder. Il y faudra le dressage de la souffrance . L’excès verbal de Werther couvre d’abord la voix intérieure, la reni
166 st là le fait d’une âme qui se refuse encore à la souffrance et la crie sur le toit. Un peu plus de souffrance, et plus intimement
167 souffrance et la crie sur le toit. Un peu plus de souffrance , et plus intimement ancrée, voici l’autre danger : la délectation asc
168 d’abord un excès féroce de vitalité plutôt qu’une souffrance physique, et va d’un mouvement rigoureusement logique jusqu’au systèm
169 savoir et du pouvoir, de la connaissance et de la souffrance , de la spéculation et de l’existence, de l’au-delà mystique et de l’i
68 1944, Les Personnes du drame. Sagesse et folie de la personne — Kierkegaard
170 se débat sous son regard, on argumente contre sa souffrance , on craint sa pitié corrosive. Finalement on se rend et il refuse cet
171 ntrevenir. On se fabrique, dans la sérénité ou la souffrance , selon ses goûts, une harmonie, des mesures, une grandeur, peut-être
172 ils donc de commun, génie à part ? Peut-être leur souffrance seulement. Mais s’il n’est pas de hiérarchie possible en ces parages,
173 erait une solution commode, surtout au regard des souffrances qu’il sait trop bien que lui vaudront ses attaques contre « l’église
69 1944, Les Personnes du drame. Sincérité et authenticité — Vues sur Ramuz
174 nt de notre Rhône), mythe de la rédemption par la souffrance d’une femme (La Guérison des Maladies). Et le roman n’a pas d’autre m
70 1946, Articles divers (1941-1946). Dialogues sur la bombe atomique : La pensée planétaire (30 mars 1946)
175 me parla de la Planète comme d’un amour et d’une souffrance intime !… q. « Dialogues sur la bombe atomique : La pensée planétai
71 1946, Articles divers (1941-1946). Dialogues sur la bombe atomique : La paix ou la bombe (20 avril 1946)
176 ront très différents de ceux que j’ai prévus ? La souffrance sera pire, l’agonie de la terre un peu plus longue, la fin de l’human
72 1946, Articles divers (1941-1946). La pensée planétaire (30 mai 1946)
177 me parla de la Planète comme d’un amour et d’une souffrance intime ? Sinon qu’il fut lui aussi un poète, en prose et en action, e
73 1946, Réforme, articles (1946–1980). Deux lettres sur la fin du monde (29 juin 1946)
178 eut-être aussi qu’elle a compris que la somme des souffrances humaines est devenue si grande, avec notre Progrès, qu’il y a bien pl
179 ront très différents de ceux que j’ai prévus ? La souffrance sera pire, l’agonie de la terre un peu plus longue, la fin de l’human
74 1946, Combat, articles (1946–1950). Bikini bluff (2 juillet 1946)
180 r les animaux sacrifiés » et « pour alléger leurs souffrances  » n’ont-elles point été sans effet. Ce qu’on sait, de source officiel
75 1946, Articles divers (1941-1946). L’Américain croit à la vie, le Français aux raisons de vivre (19 juillet 1946)
181 et le Nouveau Monde : leur manière de réagir à la souffrance . Prenons l’exemple de la mort à la guerre. Le Français, élevé dans l’
182 per. L’Américain, bien au contraire, considère la souffrance et la mort comme des accidents insensés, que rien au monde ne peut re
183 rendre acceptables ou justifiables. L’idée que la souffrance puisse devenir féconde ne l’effleure pas, tandis qu’elle règne sur no
76 1946, Articles divers (1946-1948). Le supplice de Tantale (octobre 1946)
184 e et ses chiens, la tête de beaucoup d’êtres, les souffrances du jeune Werther, un petit champ de bataille, lui-même enfin, en trai
77 1946, Journal des deux mondes. Journal d’attente
185 versée dans la fatigue d’un soir pluvieux, Paris, souffrance des visages et des corps, exercice perpétuel de charité dans une atmo
78 1946, Journal des deux mondes. Premiers contacts avec le Nouveau Monde
186 de l’existence, c’est-à-dire dans le temps, et la souffrance , et l’aventure. Donc, mon héros commencera par sa fin. Un pressentime
79 1946, Journal des deux mondes. Virginie
187 ut, n’explique pas cette absence de ton, quand la souffrance bouleversante est à la porte, ou dans le cœur. La guerre « produit »,
188 n dans l’âme d’un peuple, par l’excès même de ses souffrances , un appel à des créations qui posent et garantissent pour les temps à
80 1946, Lettres sur la bombe atomique. Utopies
189 urgente. Ces fées donnent la paix du cœur dans la souffrance , inventent mille tours sentimentaux insoupçonnés de notre barbarie, c
81 1946, Lettres sur la bombe atomique. La pensée planétaire
190 me parla de la Planète comme d’un amour et d’une souffrance intime !…
82 1946, Lettres sur la bombe atomique. La fin du monde
191 eut-être aussi qu’elle a compris que la somme des souffrances humaines est devenue si grande, avec notre Progrès, qu’il y a bien pl
83 1946, Lettres sur la bombe atomique. La paix ou la mort
192 ront très différents de ceux que j’ai prévus ? La souffrance sera pire, l’agonie de la terre un peu plus longue, la fin de l’human
84 1946, Lettres sur la bombe atomique. Utopies
193 urgente. Ces fées donnent la paix du cœur dans la souffrance , inventent mille tours sentimentaux insoupçonnés de notre barbarie, c
85 1946, Lettres sur la bombe atomique. La fin du monde
194 eut-être aussi qu’elle a compris que la somme des souffrances humaines est devenue si grande, avec notre progrès, qu’il y a bien pl
86 1946, Lettres sur la bombe atomique. La paix ou la mort
195 ront très différents de ceux que j’ai prévus ? La souffrance sera pire, l’agonie de la terre un peu plus longue, la fin de l’human
87 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Le sentiment de l’Europe centrale
196 plus intimes de souffrir. Car il n’accepte pas la souffrance comme une condition de la conscience du réel, mais la repousse comme
88 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
197 age et de grandeur, d’imaginations absurdes et de souffrances vraies, n’est-ce point le climat de la passion ? — C’est celui de la
89 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — Pauvre province
198 t de connaître par le risque, c’est-à-dire par la souffrance . Les clercs « parfaits ». « Je me fais servir au lit, on y est mieux
90 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’Allemagne — Journal (1935-1936)
199 ce, où nul Allemand ne pouvait reconnaître ni ses souffrances secrètes ni son espoir. « Il doit y avoir une clé », écrivais-je à ce
91 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Journal d’attente
200 versée dans la fatigue d’un soir pluvieux, Paris, souffrance des visages et des corps, exercice perpétuel de charité dans une atmo
92 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Premiers contacts avec le Nouveau Monde
201 té de l’existence, c’est-à-dire dans le temps, la souffrance , l’aventure. Donc, mon héros commencera par sa fin. Un pressentiment
93 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Virginie
202 ut, n’explique pas cette absence de ton, quand la souffrance bouleversante est à la porte, ou dans le cœur. La guerre « produit »
203 n dans l’âme d’un peuple, par l’excès même de ses souffrances , un appel à des créations qui posent et garantissent pour les temps à
94 1947, Doctrine fabuleuse. Premier dialogue sur la carte postale. La pluie et le beau temps
204 re que le bonheur peut exister en dehors de notre souffrance , ou même qu’il est le contraire de la souffrance, petite fille ! Et v
205 souffrance, ou même qu’il est le contraire de la souffrance , petite fille ! Et vos rêves composent toujours le même paysage de ca
206 on pas à la réalité. Vous n’aimez pas penser à la souffrance . (Un silence.) Sans doute, Sonnette, portez-vous de ces courtes botte
95 1947, Doctrine fabuleuse. Deuxième dialogue sur la carte postale. La beauté physique
207 belle, ne réalise exactement son type. C’est une souffrance dont on parle trop peu, la souffrance des hommes-à-la-carte-postale.
208 . C’est une souffrance dont on parle trop peu, la souffrance des hommes-à-la-carte-postale. Elle est inconsciente aussi, naturelle
96 1947, Doctrine fabuleuse. Le supplice de Tantale
209 e et ses chiens, la tête de beaucoup d’êtres, les souffrances du jeune Werther, un petit champ de bataille, lui-même enfin, en trai
97 1947, Vivre en Amérique. Conseil à un Français pour vivre en Amérique
210 et le Nouveau Monde : leur manière de réagir à la souffrance . Prenons l’exemple de la mort à la guerre. Le Français, élevé dans l’
211 per. L’Américain, bien au contraire, considère la souffrance et la mort comme des accidents insensés, que rien au monde ne peut re
212 rendre acceptables ou justifiables. L’idée que la souffrance puisse devenir féconde ne l’effleure pas, tandis qu’elle règne sur no
98 1948, Bulletin de la Guilde du livre, articles (1937–1948). Lacs (août 1948)
213 a gardé le charme des eaux. Faut-il penser que la souffrance au bord d’un lac n’est jamais sans quelque douceur ? Cherchant d’où v
99 1948, Articles divers (1948-1950). Essai sur l’avenir (1948)
214 urgente. Ces fées donnent la paix du cœur dans la souffrance , inventent mille tours sentimentaux insoupçonnés de notre barbarie, c
100 1948, Suite neuchâteloise. VII
215 a gardé le charme des eaux. Faut-il penser que la souffrance au bord d’un lac n’est jamais sans quelque douceur ?   Cherchant d’où