1 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Ramon Fernandez, Messages (juillet 1926)
1 technique, mais tâcherait d’épouser le dynamisme spirituel qu’elle révèle, puis de les situer dans l’univers humain ». M. Fernan
2 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Edmond Jaloux, Ô toi que j’eusse aimée… (mars 1927)
2 nheur, peut-être… »). Mais le ton reste si léger, spirituel , fantaisiste (cette touche pour peindre un personnage épisodique : « 
3 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Louis Aragon, le beau prétexte (avril 1927)
3 pervers, moins sentimental et plus sensuel, moins spirituel et plus cinglant. Au lieu de vin doux, on nous sert des cocktails (un
4 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). La part du feu. Lettres sur le mépris de la littérature (juillet 1927)
4 s font un péché de notre acceptation des réalités spirituelles parce qu’elles troublent leurs bureaucratiques sécurités. Pourtant, v
5 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Princesse Bibesco, Catherine-Paris (janvier 1928)
5 uvées par un style brillant, plein de trouvailles spirituelles , malicieuses ou poétiques ; et ce n’est pas qu’il ne s’y glisse quelq
6 1928, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le péril Ford (février 1928)
6 ? Est-il temps encore de le détourner du désastre spirituel vers lequel il entraîne l’Occident ? Cris dans le désert. Déserts des
7 e la machine, méconnaissance glorieuse des forces spirituelles , le tout agrémenté d’humour et exposé avec un simplisme qui emporte à
8 que les êtres encore doués de quelque sensibilité spirituelle deviennent par le seul fait de rester eux-mêmes dans un monde fordisé
7 1928, Articles divers (1924–1930). Un soir à Vienne avec Gérard (24 mars 1928)
9 que pour nos savants retombés en pleine barbarie spirituelle . Il plaisante. Il dit que la vie ressemble surtout à un film où les é
8 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Marguerite Allotte de la Fuye, Jules Verne, sa vie, son œuvre (juin 1928)
10 Verne passionne. Pour les autres, divertissant et spirituel . Pourquoi ne veut-on voir en Jules Verne qu’un précurseur ? Jules Ver
9 1929, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). André Rolland de Renéville, Rimbaud le voyant (août 1929)
11 une rentrée de l’âme dans la littérature la plus spirituelle du monde. La thèse que défend l’auteur de cet essai — la voyance de R
10 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 4. L’illusion réformiste
12 rche pas un rendement mais qui dépose une semence spirituelle . Qui sait ?… En attendant, puisqu’il faut attendre, je salue ces jeun
11 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. Appendice. Utopie
13 et cela ne se peut que si les tenants de l’ordre spirituel retrouvent le courage d’être, malgré les mots14, des anarchistes et d
14 ’une somme de connaissances mortes. Une technique spirituelle . Et puis, qu’il en fasse ce qu’il voudra. Les Orientaux appellent yog
15 nt de la même manière. Dans un système de culture spirituelle , les différences s’accuseraient, mais se légitimeraient du même coup 
16 s enrayent et faussent tout. Imaginez une culture spirituelle indépendante de toute destination religieuse particulière. On peut fa
12 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 4. L’illusion réformiste
17 rche pas un rendement mais qui dépose une semence spirituelle . Qui sait ?… En attendant, puisqu’il faut attendre, je salue ces jeun
13 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). Appendice. Utopie
18 et cela ne se peut que si les tenants de l’ordre spirituel retrouvent le courage d’être, malgré les mots 14, des anarchistes et
19 ’une somme de connaissances mortes. Une technique spirituelle . Et puis, qu’il en fasse ce qu’il voudra. Les Orientaux appellent yog
20 nt de la même manière. Dans un système de culture spirituelle , les différences s’accuseraient, mais se légitimeraient du même coup 
21 s enrayent et faussent tout. Imaginez une culture spirituelle indépendante de toute destination religieuse particulière. On peut fa
14 1930, Articles divers (1924–1930). Au sujet « d’un certain esprit français » (1er mai 1930)
22 à des bouleversements sociaux, moraux et surtout spirituels d’une portée planétaire, mais ils trouvent d’excellentes raisons pour
15 1930, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Les soirées du Brambilla-club (mai 1930)
23 Versailles. Paris la nuit oublie parfois d’être spirituelle , devient tragique ou tout simplement germanique. L’Allemagne, c’est l
16 1930, Articles divers (1924–1930). « Vos fantômes ne sont pas les miens… » [Réponse à l’enquête « Les vrais fantômes »] (juillet 1930)
24 ut juste bonnes à évoquer la basse pègre du monde spirituel . Ce n’est pas en détraquant nos sens ou notre raison, ce n’est pas en
25 ffort de création — car toute découverte du monde spirituel revêt pour nous, normalement, l’aspect d’une création. Il s’agit de m
17 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Hölderlin, La Mort d’Empédocle et Poèmes de la folie (octobre 1930)
26 alifiée de bourgeoise, est en réalité la garantie spirituelle qui lui permet de « s’élever au-dessus de lui-même aussi loin qu’il l
18 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie II (novembre 1930)
27 n arrangement des choses qui rende un certain son spirituel … Un objet de musique et de couleurs, mais aussi une forme symbolique
19 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Une exposition d’artistes protestants modernes (avril 1931)
28 stante » de P. Romane-Musculus. Des lithographies spirituelles de Ch. Clément et des illustrations de F.-L. Schmied pour « Ruth et B
29 if, de contrainte, de stimulant dans l’atmosphère spirituelle qui préside à l’élaboration d’une œuvre. Pas de style religieux sans
20 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Conférences du comte Keyserling (avril 1931)
30 ujourd’hui les masses veulent conquérir des biens spirituels et matériels réservés autrefois à ceux-là seuls qui, par leur naissan
31 d’une philosophie de la vie qui rende aux valeurs spirituelles leur primauté : car c’est à cette condition seulement que la vie huma
32 it être pour nous qu’une « introduction » à l’ère spirituelle , une préparation nécessaire mais nullement suffisante. Ce n’est pas l
21 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Kierkegaard (mai 1931)
33 nt il faut situer Kierkegaard dans notre Panthéon spirituel  : Kierkegaard fut le dernier grand protestant. On ne peut le compare
22 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Littérature alpestre (juillet 1931)
34 icisme d’un Ruskin, c’est un cantique d’adoration spirituelle que chante la poésie anglaise en de véritables « élévations ». Mais t
35 le secret de certains renoncements, que le regard spirituel saurait encore en déceler l’équivalent. Peut-être le goût du sport tr
23 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Avant l’Aube, par Kagawa (septembre 1931)
36 fficulté. Les rares allusions qu’il fait à sa vie spirituelle n’en sont que plus émouvantes : Un dimanche, sur les collines derriè
24 1931, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Éléments de la grandeur humaine, par Rudolf Kassner (octobre 1931)
37 — que son œuvre entre en action parmi les forces spirituelles qui orientent l’Europe d’aujourd’hui. La France ne l’ignorera plus lo
38 combinaisons d’idées mais créer de tout son être spirituel des faits nouveaux et vrais, dans un certain style. Car il n’est poin
25 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Romanciers protestants (janvier 1932)
39 e de cette carence de la poésie et du rayonnement spirituel notre fameux moralisme, traître à ses origines, et vidé de toute théo
40 — comme celle d’une Lagerlöf — se lier d’amitiés spirituelles avec Charles Dickens, Jenny Lind, Thorwaldsen.) Les romans russes et
26 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Signes parmi nous, par C. F. Ramuz (janvier 1932)
41 lement collectiviste d’ailleurs, mais originel et spirituel . (La révolution russe en tournant au marxisme, a provisoirement confo
42 tous les plans, financier, commercial, éthique et spirituel . Que les échanges se ralentissent ou cessent : aussitôt perce l’inter
27 1932, Présence, articles (1932–1946). Penser avec les mains (fragments) (janvier 1932)
43 ardinale, au seuil de l’ère révolutionnaire — ère spirituelle — dont l’avènement historique est dans nos mains. On nous a menés à c
44 cet essai. Penser serait : créer de tout son être spirituel des faits nouveaux et vrais, dans un certain style. — Ainsi pensèrent
28 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le silence de Goethe (mars 1932)
45 en dans son évolution une de ces crises où l’être spirituel découvre sa forme véritable. Et si, comme chez Goethe, c’est une form
46 e. Ainsi, les premières séductions du dépaysement spirituel , de la connaissance ésotérique dans ce qu’elle peut avoir de purement
47 cette « connaissance », à cet acte de fécondation spirituelle par où l’homme pénètre dans la réalité mystique. Et cet acte ne peut
48 e mythe, c’est cela même qui constitue l’Occident spirituel . C’est le refus de la magie qui fonde notre éthique, et ce dilemme es
49 s les premiers instants de son accession au monde spirituel , il s’est mis en état de défense et de lenteur. Il avance ainsi pas à
50 e champ même15 où Rimbaud se livre à l’expérience spirituelle , où il se livre tout entier. Et c’est là sa pureté, mais c’est aussi
51 tions, nous pressent d’affecter toute chose, même spirituelle , d’une sorte de coefficient d’utilité. En ce jour de février 1932, da
29 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Goethe, chrétien, païen (avril 1932)
52 vré les confidences, et où la volonté de sobriété spirituelle paraît avoir produit chez le poète une sorte de sécheresse religieuse
30 1932, Présence, articles (1932–1946). Cause commune (avril-juin 1932)
53 à le disqualifier, à le châtrer de toute violence spirituelle et créatrice 8. Et comment se défendre, sinon par l’attaque ? Sinon p
54 Le seul climat qui permette et suscite l’aventure spirituelle . Le seul aussi qui donne un sens à la douceur de vivre, à la tendress
31 1932, Articles divers (1932-1935). Sur la violence bourgeoise (15 mai 1932)
55 olence, inéluctable. Climat salubre des aventures spirituelles . ⁂ Tout est devenu tellement abstrait dans une société où règnent le
56 maîtres de l’heure. Nous proclamons une violence spirituelle absolue, dont nous sommes prêts à accepter les suites inéluctables, j
57 ue la violence soit saine, c’est-à-dire : d’abord spirituelle . « Le combat spirituel est aussi dur que la bataille d’hommes », écri
58 , c’est-à-dire : d’abord spirituelle. « Le combat spirituel est aussi dur que la bataille d’hommes », écrit Rimbaud. Mais le bour
32 1932, Articles divers (1932-1935). Les « petits purs » (15 juin 1932)
59 iment révolutionnaire, c’est celle de la violence spirituelle créatrice ; nous ne nous lasserons pas de le redire. Il y a des petit
33 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Penser dangereusement (juin 1932)
60 u de ce prêtre de l’abstentionnisme et du célibat spirituel . Ils ont tous épousé une cause, une de ces causes qui engagent bien p
61 fficace si on la sentait inspirée par un principe spirituel capable de rendre une force offensive à cette personne humaine. Le ch
62 ou même prêtres, ou même canonisés, une sécurité spirituelle que la Parole de Dieu désigne comme une lâcheté. Car en présence de l
34 1932, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Hic et nunc [éditorial] (novembre 1932)
63 hons autour de nous leur lien actuel et leur lieu spirituel . Pareille constatation ne peut nous signifier rien d’autre qu’une inv
35 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). À prendre ou à tuer (décembre 1932)
64 ouveau, de Combat ou d’Esprit) c’est une violence spirituelle qui existe déjà au-delà des bouleversements nécessaires ; une substan
36 1932, Le Paysan du Danube. Le sentiment de l’Europe centrale
65 une ville à la campagne ; du même coup, un centre spirituel . Diversités, naissant, vivant les unes des autres, contrastes qui jam
66 u rêve et du réel. Ignorer, méconnaître ces faits spirituels , c’est se condamner à ignorer, à méconnaître une vision du monde qui
67 péché. Car de la sorte, il s’imagine que réalité spirituelle sera plus vive, son âme plus fortement engagée dans le tragique essen
37 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Un soir à Vienne avec Gérard
68 que pour nos savants retombés en pleine barbarie spirituelle . Il plaisante. Il dit que sa vie ressemble surtout à un film où les é
38 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Voyage en Hongrie
69 n arrangement des choses qui rende un certain son spirituel … Un objet de musique et de couleurs, mais aussi une forme symbolique
39 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
70 guère, ce double mouvement de matérialisation du spirituel et d’intellectualisation du physique qui justement m’apparaît comme l
71 e —, il devient aussitôt patent que toute réalité spirituelle a sa correspondance dans la matière, ou bien n’est qu’une duperie. C
72 ai vu clairement qu’ils sont en péril d’inanition spirituelle . Ils ne dorment plus assez pour se rendre compte de la décadence de l
73 paravant il dédiait à quelque amie de haut parage spirituel . Le corps même y trouve sa part, car l’invention favorise la circulat
74 vanouit en lumière. C’est ainsi que dans le monde spirituel , l’ère de la vitesse préparerait l’ère des Illuminés… L’extrême tensi
40 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Appendice. Les Soirées du Brambilla-Club, (1930)
75 bert Béguin. Paris la nuit oublie parfois d’être spirituelle , devient tragique ou tout simplement germanique. « L’Allemagne, c’est
41 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Introduction. Le sentiment de l’Europe centrale
76 une ville à la campagne ; du même coup, un centre spirituel . Diversités naissant, vivant les unes des autres, contrastes qui jama
77 u rêve et du réel. Ignorer, méconnaître ces faits spirituels , c’est se condamner à ignorer, à méconnaître une vision du monde qui
78 ché. Car de la sorte, il s’imagine que sa réalité spirituelle sera plus vive, son âme plus fortement engagée dans le tragique essen
42 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
79 n arrangement des choses qui rende un certain son spirituel … Un objet de musique et de couleurs, mais aussi une forme symbolique
43 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
80 guère, ce double mouvement de matérialisation du spirituel et d’intellectualisation du physique qui justement m’apparaît comme l
81 e —, il devient aussitôt patent que toute réalité spirituelle a sa correspondance dans la matière, ou bien n’est qu’une duperie. Co
82 ai vu clairement qu’ils sont en péril d’inanition spirituelle . Ils ne dorment plus assez pour se rendre compte de la décadence de l
83 paravant il dédiait à quelque amie de haut parage spirituel . Le corps même y trouve sa part, car l’invention favorise la circulat
84 vanouit en lumière. C’est ainsi que dans le monde spirituel , l’ère de la vitesse préparerait l’ère des Illuminés… L’extrême tensi
44 1933, Esprit, articles (1932–1962). Comment rompre ? (mars 1933)
85 de contribuer à la sauvegarde des hautes valeurs spirituelles et des vérités saintes que l’Académie d’éducation et d’entraide socia
86 endent ses propriétés, je ne sais quelles régions spirituelles dont tout leur être — et cette maladie même ! — prouvent l’inexistenc
45 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Liberté ou chômage ? (mai 1933)
87 ible, efficace, pratique, que dans un monde où le spirituel détiendra la primauté. Voyons maintenant quelles contingences imprévi
46 1933, Articles divers (1932-1935). « La jeunesse française devant l’Allemagne » [Réponse à une enquête] (mai 1933)
88 ont elle figure le dernier stade de décomposition spirituelle . Non, le problème de la jeunesse française, le problème de notre révo
89 reux, du plus allemand ou du plus riche à l’ordre spirituel , c’est-à-dire au bien du prochain. Elle sera au contraire la revendic
47 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). La Légion étrangère soviétique (juin 1933)
90 s économiques » sont conscients de leur démission spirituelle . D’où la tristesse qu’ils répandent sur l’époque. Et leur seul baume,
91 en a plus (Berdiaev). Et dès lors, toute activité spirituelle lui apparaît nécessairement comme un mensonge (Keyserling). L’intelli
48 1933, Esprit, articles (1932–1962). Loisir ou temps vide ? (juillet 1933)
92 icace, — ainsi et parallèlement, de la corruption spirituelle des loisirs est née la présente corruption du travail. Notre siècle n
93 mesure de notre acte nous dépasse. « Primauté du spirituel  » n’a pas d’autre sens pour nous. Bourgeois et marxistes partent de l
94 nceptions du loisir qui découlent de cette erreur spirituelle  ; et principalement la conception abstraite et négative qui sévit auj
95 onc encore : 1° que si l’erreur initiale fut bien spirituelle , notre tâche constructive est d’abord d’ordre spirituel. Qui dit préc
96 lle, notre tâche constructive est d’abord d’ordre spirituel . Qui dit précédence dit primauté. 2° que dans l’ordre, immédiatement
49 1933, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Poésie dialectique (juillet 1933)
97 e sont encore en plein xviie siècle, les Sonnets spirituels d’un Gombaud. Et je cite au hasard d’une mémoire mal informée. Et je
50 1933, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Dialectique des fins dernières (juillet 1933)
98 ps croit devoir considérer comme plus réel que le spirituel . Il me paraît certain qu’une dialectique fondée sur l’actualité perma
51 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Spirituel d’abord (juillet 1933)
99 Spirituel d’abord (juillet 1933)d I. — La révolution n’est pas, contrairemen
100 re de rompre. Tel est pour nous le premier acte : spirituel .   II. — Quand nous disons « spirituel d’abord », nous n’entendons
101 r acte : spirituel.   II. — Quand nous disons «  spirituel d’abord », nous n’entendons pas échapper à des responsabilités, à tou
102 couvert de douteuses marchandises, et l’activité spirituelle a pu paraître le privilège d’une caste, d’un niveau de fortune, d’une
103 ne veut, qui ne peut plus rien risquer. Entre le spirituel et le temporel, il y a, pour nous, le lien d’une totale responsabilit
104 d’une totale responsabilité. Quand nous disons «  spirituel d’abord », nous ne voulons pas qu’on entende intellectuel, idéaliste,
105 disons pas : « Esprit ! Esprit ! » Nous disons «  spirituel  ». Cet adjectif qualifie l’acte personnel, c’est-à-dire ce qu’il y a
106 ne nous paraît dès lors possible entre le ressort spirituel de L’Ordre nouveau et l’esprit bourgeois ou libéral. Aucune confusion
107 s ou libéral. Aucune confusion non plus, entre le spirituel chrétien et notre personnalisme. Le spirituel de L’Ordre nouveau veut
108 le spirituel chrétien et notre personnalisme. Le spirituel de L’Ordre nouveau veut être humain et rien qu’humain. Certes, il tra
109 veau que de leur attribuer une confusion entre le spirituel , tel que nous venons de le définir, et le Saint-Esprit dont parle la
110 s n’ignorons pas que l’expression de « révolution spirituelle  » a le privilège de scandaliser les « petits purs » marxisants. Nous
111 on ne le prive pas à jamais de toute possibilité spirituelle , non seulement d’en posséder, mais d’en concevoir d’autres. Une révol
112 al, le plus soumis aux instincts de brutalité. Le spirituel à la von Papen, ou le matériel à la Staline, nous paraissent égalemen
113 aissent également attenter aux véritables valeurs spirituelles . Une révolution ne consiste pas enfin à développer jusqu’au monstrueu
114 lus opposé. Il n’y a pas d’autres révolutions que spirituelles . L’acte libre est à l’origine, non pas à la fin.   VI. — On a dit que
115 pur » n’est, en réalité, que la dégradation d’un spirituel qui n’a pas voulu s’accomplir dans l’actualité concrète. Que l’esprit
116 atie fatiguée ! Quand nous parlons d’un pouvoir «  spirituel  », nous n’entendons pas le pouvoir des « idées », mais bien celui de
117 ose aux résistances ambiantes. Nous disons que le spirituel est le pouvoir sur les choses, et qu’il n’y en a pas d’autres, contra
118 , monétaire : on a vu ce qu’en valait l’aune.) Le spirituel , c’est l’acte créateur de rapports nouveaux dans la société, de force
119 dans la société, de forces sociales nouvelles. Le spirituel , c’est le mouvement, c’est le pouvoir de pousser, de renverser, de bo
120 l est efficace et valable, se ramène à un pouvoir spirituel . C’est lui qui rassemble une armée, qui trouve l’argent pour payer le
121 ’argent pour payer les soldats. Mais que la force spirituelle fasse défaut, l’armée ne sera plus une arme entre ses mains déficient
122 Il paraît maître absolu du pays, mais la violence spirituelle est du côté de Hitler, et c’est elle qui vaincra sans coup férir une
123 t, de fait et de droit, à la plus grande violence spirituelle . L’ordre nouveau existe dès le moment où cette violence se dresse. Il
124 n aux pouvoirs agissants.   VIII. — La révolution spirituelle est non seulement la seule valable, mais encore la seule effective, n
125 it matériellement dans la mesure où son privilège spirituel a rompu d’avance la résistance : elle va d’autant plus loin que ce pr
126 squ’au bout des faits, si nous restons au cœur du spirituel .   IX. Que d’autres nous reprochent, maintenant, de vouloir sauvegard
127 nt, mais sûrement pas ce que nous faisons. d. «  Spirituel d’abord », L’Ordre nouveau, Paris, n° 3, juillet 1933, p. 13-17. Text
52 1933, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Saint-Évremond ou L’humaniste impur, par Albert-Marie Schmidt (octobre 1933)
128 classique ». Il place Saint-Évremond, théoricien spirituel et serein de la sagesse du grand siècle, sous le coup de la question
129 ffinement, par leur perfection même, une anarchie spirituelle dont elles constituent probablement l’unique remède. C’est comme la g
53 1933, Articles divers (1932-1935). Jeune Europe (4 décembre 1933)
130 , d’édifier maintenant, dans le calme et l’audace spirituelle , un ordre qui fasse de l’« homme », et non plus de l’État ou de l’Arg
54 1933, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Parole de Dieu et parole humaine, par Karl Barth (30 décembre 1933)
131 tre en scène le développement d’une « tradition » spirituelle , figure la négation absolue de toute histoire : « Vue d’en haut, c’es
132 ir que nous puissions garder dans la restauration spirituelle d’une Allemagne profondément paganisée. Il est aussi la plus éclatant
55 1934, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Grammaire de la personne (janvier 1934)
133 de compte retentir tous les problèmes sociaux et spirituels . C’est en elle, et c’est en elle seule, qu’ils provoquent un écho hum
56 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). D’un humour romand (24 février 1934)
134 oepffer n’est pas méchante, elle n’est pas même «  spirituelle  » ; c’est plutôt, dans l’espièglerie la plus folle, un humour apitoyé
57 1934, Présence, articles (1932–1946). L’œuvre et la mort d’Arnaud Dandieu (1934)
135 l semblait que Dandieu incarnait cette image du «  spirituel  » tel qu’il l’a défini. Il avait le profil nettement dessiné, mais un
136 t, et c’est là qu’il faudra chercher leur origine spirituelle . Décadence de la nation française critique le nationalisme présent au
58 1934, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Taille de l’homme, par C. F. Ramuz (avril 1934)
137 ablement raison : c’est une constatation de décès spirituel , à peine anticipée peut-être. Mais ils se trompent tout à fait quand
59 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Deux essais de philosophes chrétiens (mai 1934)
138 action trop longtemps dépourvue de tout contrôle spirituel . N’est-ce point l’obscur pressentiment d’un tel péril qui explique, e
60 1934, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Destin du siècle ou destin de l’homme ? (mai 1934)
139 le ». Nous disons que cet être-là n’a plus de vie spirituelle . Car nous croyons que le spirituel, c’est l’engagement total de l’hom
140 plus de vie spirituelle. Car nous croyons que le spirituel , c’est l’engagement total de l’homme dans la tâche concrète que lui d
61 1934, Articles divers (1932-1935). La Révolution nécessaire, par Arnaud Dandieu et Robert Aron (juin 1934)
141 à la grandeur à force de précision et de vigueur spirituelle , au mépris de toute rhétorique. 13. « La Révolution est-elle nécessa
62 1934, Articles divers (1932-1935). Où sont les jeunes protestants ? Remarques sur le protestantisme et les doctrines politiques (juillet-août 1934)
142 rdonné ; affirmation de la primauté nécessaire du spirituel (qu’ils définissent d’ailleurs assez diversement) ; affirmation de la
143 refus et ces affirmations définissent l’attitude spirituelle des jeunes groupes. Ils indiquent assez la nouveauté de leur point de
144 régionalisme, traduisant cette formule de base : Spirituel d’abord, Économique ensuite, Politique à leur service. Il est facile
145 de la personne à un acte20, tel est donc le fait spirituel , le fait humain par excellence auquel l’Ordre nouveau rattache d’une
146 utes ses institutions. Telle est la « primauté du spirituel  » qu’il ne cesse d’invoquer au risque, il faut le dire, de créer prov
147 bataille des mouvements de gauche. « Primauté du spirituel  », nous retrouvons cette affirmation dans la revue Esprit . S’agit-i
148 dans la revue Esprit . S’agit-il là, encore, du spirituel comme acte ? Certes, Emmanuel Mounier, directeur de la revue, définis
149 que du mot Esprit, pour y substituer l’adjectif «  spirituel  » qualifiant l’acte personnel — et cette nuance est capitale —, il es
150 te. Si je me suis un peu étendu sur les principes spirituels qui animent l’activité d’Esprit et de L’Ordre nouveau, ce n’est pas s
151 onnelle. Il n’en reste pas moins que le fondement spirituel commun à ces deux groupes se confond presque intégralement avec celui
63 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Le mouvement des groupes — Kagawa (4 août 1934)
152 roupes », ou Mouvement d’Oxford, est un des faits spirituels qui serviront à fixer la signification de notre époque. Son influence
153 osphère de franchise, d’autocritique, de sobriété spirituelle qui la préserve de la plupart des excès qu’on imagine. Peut-être la p
64 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Nécessité de Kierkegaard (août 1934)
154 , attesta dans sa plénitude la primauté de l’acte spirituel  : Kierkegaard. Le grand mal de l’époque, et la terreur que commencent
65 1934, Esprit, articles (1932–1962). Préface à une littérature (octobre 1934)
155 ur avec son public. Une fois posés ces fondements spirituels d’une littérature rénovée, qu’aurions-nous la témérité et la naïveté
66 1934, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Plans de réforme (octobre 1934)
156 ’éviter16, entre l’économique, le politique et le spirituel , confusion inconsciente ou voulue, mais trop grave pour que nous ne l
157 plus franchement nos désordres dans leurs racines spirituelles , il faudrait surtout être, et ils ne sont pas. Ce qui leur manque, c’
158 sens social, la connaissance vivante du principe spirituel , affectif et communautaire de la nation. Qu’est-ce qu’un plan de gouv
67 1934, Articles divers (1932-1935). Jeunesse déracinée (novembre 1934)
159 a vie citadine ; à cette espèce de centrifugation spirituelle . Rappelons ici quelques-unes des composantes de ce phénomène. Il y a
160 déal de la Révolution française, une communauté «  spirituelle  », au sens le plus humain d’ailleurs, du terme ? L’homme des villes s
68 1934, Esprit, articles (1932–1962). Définition de la personne (décembre 1934)
161 c . Ces deux références peuvent fixer sa position spirituelle . Toutefois, l’exposé qu’on va lire n’est pas un résumé des idées défe
162 rsonne est d’ordonner ce corps-à-corps. 10. Le spirituel Descartes a détruit la personne, ou plutôt son lieu naturel, en sé
69 1934, Esprit, articles (1932–1962). André Breton, Point du jour (décembre 1934)
163 réalisme garde une valeur de fait témoin, d’ordre spirituel  ; à ce titre, il marque une époque, bien plus qu’une littérature. Ces
70 1934, Politique de la personne. Introduction — Le vrai pouvoir des intellectuels et son usage
164 personnaliste, le symptôme évident de la débilité spirituelle qui favorise la dissociation de l’homme en esprit et en corps irrespo
71 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Personne ou individu ? (D’après une discussion)
165 iers de l’esprit. Ils revendiquent la primauté du spirituel , reprenant l’expression lancée par M. Jacques Maritain. Mais le spiri
166 xpression lancée par M. Jacques Maritain. Mais le spirituel auquel songeait le philosophe thomiste est très bien défini : c’est l
167 ustement qui fonde notre personne. La primauté du spirituel , c’est pratiquement la primauté de la personne. La primauté de la per
168 lligence, ni la pensée, ni les fameuses « valeurs spirituelles  » dont le xixe siècle a fait une véritable inflation. Mais c’est l’E
72 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Précédence ou primauté de l’économique dans le marxisme ? (Introduction à un débat dans un cercle privé)
169 ine il jugeait inhumain. Il condamna d’abord le «  spirituel  » bourgeois parce que ce spirituel produisait en fait le prolétaire.
170 a d’abord le « spirituel » bourgeois parce que ce spirituel produisait en fait le prolétaire. Puis il affirma que ce prolétaire é
171 ut-être, à un homme nouveau capable de créer un «  spirituel  » également rénové. C’était là, très exactement, comme le dit l’expre
172 moyen de la dictature étatiste, l’élan créateur, spirituel de la Révolution. On peut dire, très exactement, que le matérialisme
173 ie bourgeoise, on a pu montrer aussi20 qu’un fait spirituel , la Réforme, avait été un facteur décisif du développement capitalist
174 ain à tout le monde. Nous parlerons ensuite de ce spirituel auquel vous ne tenez tant que parce qu’il vous permet d’éluder le vra
175 Le fascisme a repris à son compte la critique du spirituel bourgeois. Il a su utiliser le rappel à la réalité économique proclam
176 de l’économie, la réalité supérieure de la vie «  spirituelle  ». Par là même, il paraît plus capable que le marxisme d’entraîner le
177 ait bel et bien la libération de l’homme complet, spirituel compris. Enfin, que cette primauté n’avait en réalité qu’une précéden
178 ques satisfaites, ils comptent passer à une œuvre spirituelle . Mais ce passage serait la négation de leurs principales thèses de co
179 tuelles, fondées sur le déterminisme. Si le mot «  spirituel  » signifie quelque chose, c’est assurément par opposition avec les lo
180 tte extraordinaire opération de rétablissement du spirituel et de la liberté, dans un monde où seules sont admises les valeurs ma
181 une spiritualité nouvelle ! Même si les germes du spirituel sont semés, ils tomberont désormais dans un milieu de plus en plus st
182 création, c’est-à-dire incapables de concevoir un spirituel véritable. Seule une anthropologie établie dès l’origine au niveau de
183 lution. Il y a plus. À supposer que le passage au spirituel (selon les marxistes) soit possible, je me refuse à croire que ce pas
184 aleurs » rationnelles, laïques et collectives, le spirituel soviétique ne pourrait être qu’une réédition standardisée de « l’espr
185 aissants à Karl Marx d’avoir montré l’inanité. Ce spirituel -là serait tout bonnement le vieil individualisme français, dont les m
186 ainsi les derniers défenseurs au xxe siècle. Un spirituel qui ne vient qu’ensuite, c’est un spirituel de luxe, « gratuit » comm
187 e. Un spirituel qui ne vient qu’ensuite, c’est un spirituel de luxe, « gratuit » comme on disait naguère, sans efficace, sans res
188 sans responsabilité, sans existence concrète, un spirituel tout à fait digne des éloges du « clerc parfait », et de l’approbatio
189 ssier, mais au moins franc, à cette caricature du spirituel , à cette douteuse distinction entre l’action et la vie spirituelle, d
190 tte douteuse distinction entre l’action et la vie spirituelle , distinction qui est pour nous l’origine même du désordre actuel. ⁂ M
191 ort humain. Or, je crois, au contraire, que si le spirituel n’est pas à l’origine, il n’est pas non plus à la fin d’un système, d
192 ctera-t-on — si vous dites contre les marxistes : spirituel d’abord, vous séparez vous aussi, dans le temps, ce qui n’a d’existen
193 is peut-être dû faire plus tôt. Quand nous disons spirituel d’abord, ce d’abord n’a pas le même sens temporel, historique, que da
194 « esprit » lorsque nous affirmons la primauté du spirituel . Mais il est curieux de remarquer que, même sur le plan purement huma
73 1934, Politique de la personne. Idoles — Comment rompre ?
195 de contribuer à la sauvegarde des hautes valeurs spirituelles et des vérités saintes que l’Académie d’éducation et d’entraide socia
196 endent ses propriétés, je ne sais quelles régions spirituelles dont tout leur être — et cette maladie même ! — prouvent l’inexistenc
74 1934, Politique de la personne. Idoles — Fascisme
197 mum. Il satisfait enfin à certaines aspirations «  spirituelles  » de deux espèces d’hommes à vrai dire assez différentes : les jacobi
198 t des églises, ainsi que toute espèce de création spirituelle . Le véritable malheur du fascisme, c’est d’avoir voulu étendre par la
199 es procèdent de cette erreur fondamentale, erreur spirituelle analogue à celle du stalinisme, on le voit, mais sans doute moins gén
200 ades, sinon une « mise au pas », une inversion du spirituel soumis de force à la raison d’État ? C’est bien déjà la folie unitair
201 ciste signifie pour une nation un appauvrissement spirituel dont les conséquences peuvent être séculaires : car c’est aux moelles
202 Patrie, Hitler et Dieu, la race et Dieu, l’Unité spirituelle et Dieu. Toute l’histoire des Prophètes lui apprend que le péché maje
203 ns ou mauvais. Ce qui m’importe, ce sont les fins spirituelles , l’enjeu total, les raisons dernières du choix que chacun de nous va
75 1934, Politique de la personne. Problèmes de la révolution personnaliste — D’un Cahier de revendications
204 es-mêmes justes et opportunes, c’est une violence spirituelle qui existe déjà au-delà des bouleversements nécessaires ; une substan
76 1934, Politique de la personne. Problèmes de la révolution personnaliste — Communauté révolutionnaire
205 ne puis m’attacher ici qu’à définir une attitude spirituelle . Les principes qui seront à la base de l’économie et de politique no
77 1934, Politique de la personne. Problèmes de la révolution personnaliste — Triomphe de la Personne, (Aphorismes)
206 rêts d’une civilisation, ce qui peut apparaître «  spirituel  », mais il se trouve qu’à ses yeux les intérêts de la civilisation se
207 mais c’est, dit-il, pour préparer une renaissance spirituelle , dont le présent état social ne permet pas de prévoir la nature. Et j
208 » sont singulièrement troublés par des facteurs «  spirituels  », et même que tout le trouble vient de là. L’économie purement matér
209 ause de l’« esprit ». C’est donc par les facteurs spirituels qu’il nous faut commencer la mise en ordre du monde moderne. Importan
210 que de notre révolution en dépend. Humilité du spirituel Les revues bien-pensantes ont trop vanté la primauté du spirituel
211 vues bien-pensantes ont trop vanté la primauté du spirituel pour qu’il s’agisse encore, pour elles, d’un spirituel vraiment vivan
212 tuel pour qu’il s’agisse encore, pour elles, d’un spirituel vraiment vivant. Le spirituel dont je me réclame a sa réalité dans l’
213 e, pour elles, d’un spirituel vraiment vivant. Le spirituel dont je me réclame a sa réalité dans l’ordre évangélique. Que dit don
214 et rien qu’humain sera au dernier rang de l’ordre spirituel , que Dieu ordonne. Et encore : le plus grand est celui qui s’abaisse
215 cela qu’on perd de vue lorsqu’on réclame pour le spirituel une primauté de droit plutôt que de service. On voudrait que le spiri
216 e droit plutôt que de service. On voudrait que le spirituel soit honoré comme souverain d’une hiérarchie intangible, et l’on oubl
217 ce fidèle de sa charge. Or, l’exercice du pouvoir spirituel nous est prescrit, par l’Évangile, comme un service dans l’abaissemen
218 mme un service dans l’abaissement. La primauté du spirituel n’est donc active et justifiée que pour autant que la personne se met
219 faut savoir, avant de revendiquer la primauté du spirituel . « Calligraphie politique » Les fascistes, lorsqu’ils critiquen
78 1934, Politique de la personne. Problèmes de la révolution personnaliste — Tactique personnaliste
220 s animées par une certitude qui est de l’ordre du spirituel . Que ce spirituel-là vienne à faiblir, à douter de lui-même, l’armée
221 certitude qui est de l’ordre du spirituel. Que ce spirituel -là vienne à faiblir, à douter de lui-même, l’armée n’est plus une arm
222 x qui savent témoigner de la plus grande violence spirituelle . L’exemple récent de l’Allemagne le prouve. Schleicher et la Républiq
223 me parlementaire avait disparu, et que la force «  spirituelle  » — par opposition à la force matérielle — était passée du côté hitlé
79 1934, Politique de la personne. Appendice — Liberté ou chômage ?
224 ible, efficace, pratique, que dans un monde où le spirituel détiendra la primauté. ⁂ Voyons maintenant quelles contingences impré
80 1934, Politique de la personne. Appendice — Loisir ou temps vide ?
225 icace, — ainsi et parallèlement, de la corruption spirituelle des loisirs est née la présente corruption du travail. Notre siècle n
226 mesure de notre acte nous dépasse. « Primauté du spirituel  » n’a pas d’autre sens pour nous. Bourgeois et marxistes partent de
227 nceptions du loisir qui découlent de cette erreur spirituelle  ; et principalement la conception abstraite et négative qui sévit auj
228 onc encore : 1° que si l’erreur initiale fut bien spirituelle , notre tâche constructive est d’abord d’ordre spirituel. Qui dit préc
229 lle, notre tâche constructive est d’abord d’ordre spirituel . Qui dit précédence dit primauté. 2° que dans l’ordre, immédiatement
81 1934, Politique de la personne. Appendice — Groupements personnalistes
230 ndividu, le conflit tragique et la responsabilité spirituelle . C’est dans cette tradition proudhonienne, et non marxiste, seule viv
231 rdonné ; affirmation de la primauté nécessaire du spirituel (qu’ils définissent d’ailleurs assez diversement) ; affirmation de la
232 refus et ces affirmations définissent l’attitude spirituelle des jeunes groupes. Ils indiquent assez la nouveauté de leur point de
233 régionalisme, traduisant cette formule de base : Spirituel d’abord, Économique ensuite, Politique à leur service. Il est facile
234 de la personne à un acte78, tel est donc le fait spirituel , le fait humain par excellence auquel l’ordre nouveau rattache d’une
235 utes ses institutions. Telle est la « primauté du spirituel  » qu’il ne cesse d’invoquer au risque, il faut le dire, de créer prov
236 s « petites patries régionales ».   « Primauté du spirituel  », nous retrouvons cette affirmation dans la revue Esprit . S’agit-i
237 dans la revue Esprit . S’agit-il là, encore, du spirituel comme acte ? Certes, Emmanuel Mounier, directeur de la revue, définis
238 que du mot Esprit, pour y substituer l’adjectif «  spirituel  » qualifiant l’acte personnel — et cette nuance est capitale —, il es
82 1934, Politique de la personne (1946). Introduction — Le vrai pouvoir des intellectuels et son usage
239 personnaliste, le symptôme évident de la débilité spirituelle qui favorise la dissociation de l’homme en esprit et en corps irrespo
83 1934, Politique de la personne (1946). Primauté du spirituel ? — Personne ou individu ? (d’après une discussion)
240 iers de l’esprit. Ils revendiquent la primauté du spirituel , reprenant l’expression lancée par M. Jacques Maritain. Mais le spiri
241 xpression lancée par M. Jacques Maritain. Mais le spirituel auquel songeait le philosophe thomiste est très bien défini : c’est l
242 ustement qui fonde notre personne. La primauté du spirituel , c’est pratiquement la primauté de la personne. La primauté de la per
243 lligence, ni la pensée, ni les fameuses « valeurs spirituelles  » dont le xixe siècle a fait une véritable inflation. Mais c’est l’E
84 1934, Politique de la personne (1946). Primauté du spirituel ? — Précédence ou primauté de l’économique dans le marxisme ? (Introduction à un débat dans un cercle privé)
244 ine il jugeait inhumain. Il condamna d’abord le «  spirituel  » bourgeois parce que ce spirituel produisait en fait le prolétaire.
245 a d’abord le « spirituel » bourgeois parce que ce spirituel produisait en fait le prolétaire. Puis il affirma que ce prolétaire é
246 ut-être, à un homme nouveau capable de créer un «  spirituel  » également rénové. C’était là, très exactement, comme le dit l’expre
247 moyen de la dictature étatiste, l’élan créateur, spirituel de la Révolution. On peut dire, très exactement, que le matérialisme
248 ie bourgeoise, on a pu montrer aussi15 qu’un fait spirituel , la Réforme, avait été un facteur décisif du développement capitalist
249 ain à tout le monde. Nous parlerons ensuite de ce spirituel auquel vous ne tenez tant que parce qu’il vous permet d’éluder le vra
250 Le fascisme a repris à son compte la critique du spirituel bourgeois. Il a su utiliser le rappel à la réalité économique proclam
251 de l’économie, la réalité supérieure de la vie «  spirituelle  ». Par là même, il paraît plus capable que le marxisme d’entraîner le
252 ait bel et bien la libération de l’homme complet, spirituel compris. Enfin, que cette primauté n’était en réalité qu’une précéden
253 ques satisfaites, ils comptent passer à une œuvre spirituelle . Mais ce passage serait la négation de leurs principales thèses de co
254 tuelles, fondées sur le déterminisme. Si le mot «  spirituel  » signifie quelque chose, c’est assurément par opposition avec les lo
255 tte extraordinaire opération de rétablissement du spirituel et de la liberté, dans un monde où seules sont admises les valeurs ma
256 une spiritualité nouvelle ! Même si les germes du spirituel sont semés, ils tomberont désormais dans un milieu de plus en plus st
257 création, c’est-à-dire incapables de concevoir un spirituel véritable. Seule une anthropologie établie dès l’origine au niveau de
258 trice. Il y a plus. À supposer que le passage au spirituel (selon les marxistes) soit possible, je me refuse à croire que ce pas
259 aleurs » rationnelles, laïques et collectives, le spirituel soviétique ne pourrait être qu’une réédition standardisée de « l’espr
260 aissants à Karl Marx d’avoir montré l’inanité. Ce spirituel -là serait tout bonnement le vieil individualisme français, dont les m
261 ainsi les derniers défenseurs au xxe siècle. Un spirituel qui ne vient qu’ensuite, c’est un spirituel de luxe, « gratuit » comm
262 e. Un spirituel qui ne vient qu’ensuite, c’est un spirituel de luxe, « gratuit » comme on disait naguère, sans efficace, sans res
263 sans responsabilité, sans existence concrète, un spirituel tout à fait digne des éloges du « clerc parfait », et de l’approbatio
264 ssier, mais au moins franc, à cette caricature du spirituel , à cette douteuse distinction entre l’action et la vie spirituelle, q
265 tte douteuse distinction entre l’action et la vie spirituelle , qui est pour nous l’origine même du désordre actuel. ⁂ Mais ce mot d
266 ort humain. Or, je crois, au contraire, que si le spirituel n’est pas à l’origine, il n’est pas non plus à la fin d’un système, d
267 ctera-t-on — si vous dites contre les marxistes : spirituel d’abord, vous séparez vous aussi, dans le temps, ce qui n’a d’existen
268 is peut-être dû faire plus tôt. Quand nous disons spirituel d’abord, ce d’abord n’a pas le même sens temporel, historique, que da
269 « esprit » lorsque nous affirmons la primauté du spirituel . Mais il est curieux de remarquer que, même sur le plan purement huma
85 1934, Politique de la personne (1946). Idoles — Comment rompre ?
270 de contribuer à la sauvegarde des hautes valeurs spirituelles et des vérités saintes que l’Académie d’éducation et d’entraide socia
271 endent ses propriétés, je ne sais quelles régions spirituelles dont tout leur être — et cette maladie même ! — prouvent l’inexistenc
86 1934, Politique de la personne (1946). Idoles — Fascisme
272 mum. Il satisfait enfin à certaines aspirations «  spirituelles  » de deux espèces d’hommes à vrai dire assez différentes : les jacobi
273 t des églises, ainsi que toute espèce de création spirituelle . Le véritable malheur du fascisme, c’est d’avoir voulu étendre par la
274 es procèdent de cette erreur fondamentale, erreur spirituelle analogue à celle du stalinisme, on le voit, mais sans doute moins gén
275 ades, sinon une « mise au pas », une inversion du spirituel soumis de force à la raison d’État ? C’est bien déjà la folie unitair
276 ciste signifie pour une nation un appauvrissement spirituel dont les conséquences peuvent être séculaires : car c’est aux moelles
277 Patrie, Hitler et Dieu, la race et Dieu, l’Unité spirituelle et Dieu. Toute l’histoire des Prophètes lui apprend que le péché maje
278 ns ou mauvais. Ce qui m’importe, ce sont les fins spirituelles , l’enjeu total, les raisons dernières du choix que chacun de nous va
87 1934, Politique de la personne (1946). Problèmes de la révolution personnaliste — D’un Cahier de revendications
279 es-mêmes justes et opportunes, c’est une violence spirituelle qui existe déjà au-delà des bouleversements nécessaires ; une substan
88 1934, Politique de la personne (1946). Problèmes de la révolution personnaliste — Communauté révolutionnaire
280 ne puis m’attacher ici qu’à définir une attitude spirituelle . Les principes qui seront à la base de l’économie et de politique no
89 1934, Politique de la personne (1946). Problèmes de la révolution personnaliste — Triomphe de la Personne, (Aphorismes)
281 rêts d’une civilisation, ce qui peut apparaître «  spirituel  », mais il se trouve qu’à ses yeux les intérêts de la civilisation se
282 mais c’est, dit-il, pour préparer une renaissance spirituelle , dont le présent état social ne permet pas de prévoir la nature. Et j
283 » sont singulièrement troublés par des facteurs «  spirituels  », et même que tout le trouble vient de là. L’économie purement matér
284 ause de l’« esprit ». C’est donc par les facteurs spirituels qu’il nous faut commencer la mise en ordre du monde moderne. Importan
285 que de notre révolution en dépend. Humilité du spirituel Les revues bien-pensantes ont trop vanté la primauté du spirituel
286 vues bien-pensantes ont trop vanté la primauté du spirituel pour qu’il s’agisse encore, chez elles, d’un spirituel vraiment vivan
287 tuel pour qu’il s’agisse encore, chez elles, d’un spirituel vraiment vivant. Le spirituel dont je me réclame a sa réalité dans l’
288 e, chez elles, d’un spirituel vraiment vivant. Le spirituel dont je me réclame a sa réalité dans l’ordre évangélique. Que dit don
289 et rien qu’humain sera au dernier rang de l’ordre spirituel , que Dieu ordonne. Et encore : le plus grand est celui qui s’abaisse
290 cela qu’on perd de vue lorsqu’on réclame pour le spirituel une primauté de droit plutôt que de service. On voudrait que le spiri
291 e droit plutôt que de service. On voudrait que le spirituel soit honoré comme souverain d’une hiérarchie intangible, et l’on oubl
292 ce fidèle de sa charge. Or, l’exercice du pouvoir spirituel nous est prescrit, par l’Évangile, comme un service dans l’abaissemen
293 mme un service dans l’abaissement. La primauté du spirituel n’est donc active et justifiée que pour autant que la personne se met
294 faut savoir, avant de revendiquer la primauté du spirituel . « Calligraphie politique » Les fascistes, lorsqu’ils critiquen
90 1934, Politique de la personne (1946). Problèmes de la révolution personnaliste — Tactique personnaliste
295 s animées par une certitude qui est de l’ordre du spirituel . Que ce spirituel-là vienne à faiblir, à douter de lui-même, l’armée
296 certitude qui est de l’ordre du spirituel. Que ce spirituel -là vienne à faiblir, à douter de lui-même, l’armée n’est plus une arm
297 x qui savent témoigner de la plus grande violence spirituelle . L’exemple récent de l’Allemagne le prouve. Schleicher et la Républiq
298 me parlementaire avait disparu, et que la force «  spirituelle  » — par opposition à la force matérielle — était passée du côté hitlé
91 1934, Politique de la personne (1946). Appendices — Liberté ou chômage ?
299 ible, efficace, pratique, que dans un monde où le spirituel détiendra la primauté. ⁂ Voyons maintenant quelles contingences impré
92 1934, Politique de la personne (1946). Appendices — Loisir ou temps vide ?
300 icace, — ainsi et parallèlement, de la corruption spirituelle des loisirs est née la présente corruption du travail. Notre siècle n
301 mesure de notre acte nous dépasse. « Primauté du spirituel  » n’a pas d’autre sens pour nous. Bourgeois et marxistes partent de
302 nceptions du loisir qui découlent de cette erreur spirituelle  ; et principalement la conception abstraite et négative qui sévit auj
93 1934, Politique de la personne (1946). Appendices — Groupements personnalistes
303 ndividu, le conflit tragique et la responsabilité spirituelle . C’est dans cette tradition proudhonienne, et non marxiste, seule viv
304 rdonné ; affirmation de la primauté nécessaire du spirituel (qu’ils définissent d’ailleurs assez diversement) ; affirmation de la
305 refus et ces affirmations définissent l’attitude spirituelle des jeunes groupes. Ils indiquent assez la nouveauté de leur point de
306 régionalisme, traduisant cette formule de base : Spirituel d’abord, Économique ensuite, Politique à leur service. Il est facile
307 on de la personne à un acte, tel est donc le fait spirituel , le fait humain par excellence auquel L’Ordre nouveau voulait ratta
308 utes les institutions. Telle est la « primauté du spirituel  » qu’il ne cessa d’invoquer au risque, il faut le dire, de créer prov
309 lisme et matérialisme dialectique.) « Primauté du spirituel  », nous retrouvons cette affirmation dans la revue Esprit. S’agit-il
310 on dans la revue Esprit. S’agit-il là, encore, du spirituel comme acte ? Certes, Emmanuel Mounier, directeur de la revue, définis
311 que du mot Esprit, pour y substituer l’adjectif «  spirituel  » qualifiant l’acte personnel — et cette nuance est capitale —, il es
94 1934, Politique de la personne (1946). Appendices — Qu’est-ce que la politique ?
312 e directrice, les mécanismes matériels aux œuvres spirituelles , enfin l’État à la nation. Dès lors il ne peut plus y avoir d’opposit
313 ours à la fois une technique précise et un effort spirituel . Et la plus haute réussite sera toujours d’adapter avec souplesse la
95 1935, Esprit, articles (1932–1962). André Rouveyre, Singulier (janvier 1935)
314 in trop purement humain dans son effort le plus «  spirituel  » ? On ne sait si l’auteur veut nous pousser vers cette conclusion. P
96 1935, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Un exemple de tactique révolutionnaire chez Lénine (janvier 1935)
315 ils renvoient aux calendes grecques les tâches «  spirituelles  » et la construction théorique, oublient les conditions qui assurèren
316 on humaine, c’est L’Ordre nouveau. Nos fondements spirituels , personnalistes, nous permettront, nous obligeront même à corriger le
97 1935, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Kierkegaard, Dostoïevski, Barth (23 février 1935)
317 vres qui nous viennent du Nord11. Un même courant spirituel nous les apporte au temps marqué. Peut-être, l’examen de ces « témoin
98 1935, Foi et Vie, articles (1928–1977). Notes en marge de Nietzsche (mars 1935)
318 , de certitudes théologiques, et de cette liberté spirituelle que confère la connaissance vivante de « la seule chose nécessaire ».
319 nisme a promis le royaume des cieux à la pauvreté spirituelle . Mais le premier chrétien cultivé et spirituel a donné au christianis
320 spirituelle. Mais le premier chrétien cultivé et spirituel a donné au christianisme sa rhétorique et sa dialectique ; de la sort
321 empêché le christianisme de mourir de sa pauvreté spirituelle . On est toujours étonné de voir un esprit de la trempe de celui de N
322 cistes ne se réclament-ils pas, eux aussi, d’un «  spirituel  » préalablement « mis au pas » ? Et ne retrouvons-nous pas cette même
99 1935, Articles divers (1932-1935). Mystère de la Vision (fragments d’un Traité de la vision physionomique du monde) (mars 1935)
323 épens de quoi s’installaient-ils ? Entre l’aspect spirituel et l’aspect matériel de l’homme, il existe deux traits d’union : la v
324 e placer dans la perspective même de toute genèse spirituelle , dans l’axe de la personne en exercice, dans le drame de la forme, — 
325 s. Ce qui signifierait, pour un homme entièrement spirituel , que tout ce qui est réel se voit. Ce qui signifie plus modestement,
326 trouver ses mesures humaines et sa justification spirituelle . C’était placer le critère de l’esprit dans le « sentiment religieux 
100 1935, Esprit, articles (1932–1962). Roger Breuil, Les Uns les Autres (avril 1935)
327 munautaire, ce réalisme plein, ce sens du concret spirituel , cette amitié des hommes et du pays, qui permettra peut-être un jour