1
technique, mais tâcherait d’épouser le dynamisme
spirituel
qu’elle révèle, puis de les situer dans l’univers humain ». M. Fernan
2
nheur, peut-être… »). Mais le ton reste si léger,
spirituel
, fantaisiste (cette touche pour peindre un personnage épisodique : «
3
pervers, moins sentimental et plus sensuel, moins
spirituel
et plus cinglant. Au lieu de vin doux, on nous sert des cocktails (un
4
s font un péché de notre acceptation des réalités
spirituelles
parce qu’elles troublent leurs bureaucratiques sécurités. Pourtant, v
5
uvées par un style brillant, plein de trouvailles
spirituelles
, malicieuses ou poétiques ; et ce n’est pas qu’il ne s’y glisse quelq
6
? Est-il temps encore de le détourner du désastre
spirituel
vers lequel il entraîne l’Occident ? Cris dans le désert. Déserts des
7
e la machine, méconnaissance glorieuse des forces
spirituelles
, le tout agrémenté d’humour et exposé avec un simplisme qui emporte à
8
que les êtres encore doués de quelque sensibilité
spirituelle
deviennent par le seul fait de rester eux-mêmes dans un monde fordisé
9
que pour nos savants retombés en pleine barbarie
spirituelle
. Il plaisante. Il dit que la vie ressemble surtout à un film où les é
10
Verne passionne. Pour les autres, divertissant et
spirituel
. Pourquoi ne veut-on voir en Jules Verne qu’un précurseur ? Jules Ver
11
une rentrée de l’âme dans la littérature la plus
spirituelle
du monde. La thèse que défend l’auteur de cet essai — la voyance de R
12
rche pas un rendement mais qui dépose une semence
spirituelle
. Qui sait ?… En attendant, puisqu’il faut attendre, je salue ces jeun
13
et cela ne se peut que si les tenants de l’ordre
spirituel
retrouvent le courage d’être, malgré les mots14, des anarchistes et d
14
’une somme de connaissances mortes. Une technique
spirituelle
. Et puis, qu’il en fasse ce qu’il voudra. Les Orientaux appellent yog
15
nt de la même manière. Dans un système de culture
spirituelle
, les différences s’accuseraient, mais se légitimeraient du même coup
16
s enrayent et faussent tout. Imaginez une culture
spirituelle
indépendante de toute destination religieuse particulière. On peut fa
17
rche pas un rendement mais qui dépose une semence
spirituelle
. Qui sait ?… En attendant, puisqu’il faut attendre, je salue ces jeun
18
et cela ne se peut que si les tenants de l’ordre
spirituel
retrouvent le courage d’être, malgré les mots 14, des anarchistes et
19
’une somme de connaissances mortes. Une technique
spirituelle
. Et puis, qu’il en fasse ce qu’il voudra. Les Orientaux appellent yog
20
nt de la même manière. Dans un système de culture
spirituelle
, les différences s’accuseraient, mais se légitimeraient du même coup
21
s enrayent et faussent tout. Imaginez une culture
spirituelle
indépendante de toute destination religieuse particulière. On peut fa
22
à des bouleversements sociaux, moraux et surtout
spirituels
d’une portée planétaire, mais ils trouvent d’excellentes raisons pour
23
Versailles. Paris la nuit oublie parfois d’être
spirituelle
, devient tragique ou tout simplement germanique. L’Allemagne, c’est l
24
ut juste bonnes à évoquer la basse pègre du monde
spirituel
. Ce n’est pas en détraquant nos sens ou notre raison, ce n’est pas en
25
ffort de création — car toute découverte du monde
spirituel
revêt pour nous, normalement, l’aspect d’une création. Il s’agit de m
26
alifiée de bourgeoise, est en réalité la garantie
spirituelle
qui lui permet de « s’élever au-dessus de lui-même aussi loin qu’il l
27
n arrangement des choses qui rende un certain son
spirituel
… Un objet de musique et de couleurs, mais aussi une forme symbolique
28
stante » de P. Romane-Musculus. Des lithographies
spirituelles
de Ch. Clément et des illustrations de F.-L. Schmied pour « Ruth et B
29
if, de contrainte, de stimulant dans l’atmosphère
spirituelle
qui préside à l’élaboration d’une œuvre. Pas de style religieux sans
30
ujourd’hui les masses veulent conquérir des biens
spirituels
et matériels réservés autrefois à ceux-là seuls qui, par leur naissan
31
d’une philosophie de la vie qui rende aux valeurs
spirituelles
leur primauté : car c’est à cette condition seulement que la vie huma
32
it être pour nous qu’une « introduction » à l’ère
spirituelle
, une préparation nécessaire mais nullement suffisante. Ce n’est pas l
33
nt il faut situer Kierkegaard dans notre Panthéon
spirituel
: Kierkegaard fut le dernier grand protestant. On ne peut le compare
34
icisme d’un Ruskin, c’est un cantique d’adoration
spirituelle
que chante la poésie anglaise en de véritables « élévations ». Mais t
35
le secret de certains renoncements, que le regard
spirituel
saurait encore en déceler l’équivalent. Peut-être le goût du sport tr
36
fficulté. Les rares allusions qu’il fait à sa vie
spirituelle
n’en sont que plus émouvantes : Un dimanche, sur les collines derriè
37
— que son œuvre entre en action parmi les forces
spirituelles
qui orientent l’Europe d’aujourd’hui. La France ne l’ignorera plus lo
38
combinaisons d’idées mais créer de tout son être
spirituel
des faits nouveaux et vrais, dans un certain style. Car il n’est poin
39
e de cette carence de la poésie et du rayonnement
spirituel
notre fameux moralisme, traître à ses origines, et vidé de toute théo
40
— comme celle d’une Lagerlöf — se lier d’amitiés
spirituelles
avec Charles Dickens, Jenny Lind, Thorwaldsen.) Les romans russes et
41
lement collectiviste d’ailleurs, mais originel et
spirituel
. (La révolution russe en tournant au marxisme, a provisoirement confo
42
tous les plans, financier, commercial, éthique et
spirituel
. Que les échanges se ralentissent ou cessent : aussitôt perce l’inter
43
ardinale, au seuil de l’ère révolutionnaire — ère
spirituelle
— dont l’avènement historique est dans nos mains. On nous a menés à c
44
cet essai. Penser serait : créer de tout son être
spirituel
des faits nouveaux et vrais, dans un certain style. — Ainsi pensèrent
45
en dans son évolution une de ces crises où l’être
spirituel
découvre sa forme véritable. Et si, comme chez Goethe, c’est une form
46
e. Ainsi, les premières séductions du dépaysement
spirituel
, de la connaissance ésotérique dans ce qu’elle peut avoir de purement
47
cette « connaissance », à cet acte de fécondation
spirituelle
par où l’homme pénètre dans la réalité mystique. Et cet acte ne peut
48
e mythe, c’est cela même qui constitue l’Occident
spirituel
. C’est le refus de la magie qui fonde notre éthique, et ce dilemme es
49
s les premiers instants de son accession au monde
spirituel
, il s’est mis en état de défense et de lenteur. Il avance ainsi pas à
50
e champ même15 où Rimbaud se livre à l’expérience
spirituelle
, où il se livre tout entier. Et c’est là sa pureté, mais c’est aussi
51
tions, nous pressent d’affecter toute chose, même
spirituelle
, d’une sorte de coefficient d’utilité. En ce jour de février 1932, da
52
vré les confidences, et où la volonté de sobriété
spirituelle
paraît avoir produit chez le poète une sorte de sécheresse religieuse
53
à le disqualifier, à le châtrer de toute violence
spirituelle
et créatrice 8. Et comment se défendre, sinon par l’attaque ? Sinon p
54
Le seul climat qui permette et suscite l’aventure
spirituelle
. Le seul aussi qui donne un sens à la douceur de vivre, à la tendress
55
olence, inéluctable. Climat salubre des aventures
spirituelles
. ⁂ Tout est devenu tellement abstrait dans une société où règnent le
56
maîtres de l’heure. Nous proclamons une violence
spirituelle
absolue, dont nous sommes prêts à accepter les suites inéluctables, j
57
ue la violence soit saine, c’est-à-dire : d’abord
spirituelle
. « Le combat spirituel est aussi dur que la bataille d’hommes », écri
58
, c’est-à-dire : d’abord spirituelle. « Le combat
spirituel
est aussi dur que la bataille d’hommes », écrit Rimbaud. Mais le bour
59
iment révolutionnaire, c’est celle de la violence
spirituelle
créatrice ; nous ne nous lasserons pas de le redire. Il y a des petit
60
u de ce prêtre de l’abstentionnisme et du célibat
spirituel
. Ils ont tous épousé une cause, une de ces causes qui engagent bien p
61
fficace si on la sentait inspirée par un principe
spirituel
capable de rendre une force offensive à cette personne humaine. Le ch
62
ou même prêtres, ou même canonisés, une sécurité
spirituelle
que la Parole de Dieu désigne comme une lâcheté. Car en présence de l
63
hons autour de nous leur lien actuel et leur lieu
spirituel
. Pareille constatation ne peut nous signifier rien d’autre qu’une inv
64
ouveau, de Combat ou d’Esprit) c’est une violence
spirituelle
qui existe déjà au-delà des bouleversements nécessaires ; une substan
65
une ville à la campagne ; du même coup, un centre
spirituel
. Diversités, naissant, vivant les unes des autres, contrastes qui jam
66
u rêve et du réel. Ignorer, méconnaître ces faits
spirituels
, c’est se condamner à ignorer, à méconnaître une vision du monde qui
67
péché. Car de la sorte, il s’imagine que réalité
spirituelle
sera plus vive, son âme plus fortement engagée dans le tragique essen
68
que pour nos savants retombés en pleine barbarie
spirituelle
. Il plaisante. Il dit que sa vie ressemble surtout à un film où les é
69
n arrangement des choses qui rende un certain son
spirituel
… Un objet de musique et de couleurs, mais aussi une forme symbolique
70
guère, ce double mouvement de matérialisation du
spirituel
et d’intellectualisation du physique qui justement m’apparaît comme l
71
e —, il devient aussitôt patent que toute réalité
spirituelle
a sa correspondance dans la matière, ou bien n’est qu’une duperie. C
72
ai vu clairement qu’ils sont en péril d’inanition
spirituelle
. Ils ne dorment plus assez pour se rendre compte de la décadence de l
73
paravant il dédiait à quelque amie de haut parage
spirituel
. Le corps même y trouve sa part, car l’invention favorise la circulat
74
vanouit en lumière. C’est ainsi que dans le monde
spirituel
, l’ère de la vitesse préparerait l’ère des Illuminés… L’extrême tensi
75
bert Béguin. Paris la nuit oublie parfois d’être
spirituelle
, devient tragique ou tout simplement germanique. « L’Allemagne, c’est
76
une ville à la campagne ; du même coup, un centre
spirituel
. Diversités naissant, vivant les unes des autres, contrastes qui jama
77
u rêve et du réel. Ignorer, méconnaître ces faits
spirituels
, c’est se condamner à ignorer, à méconnaître une vision du monde qui
78
ché. Car de la sorte, il s’imagine que sa réalité
spirituelle
sera plus vive, son âme plus fortement engagée dans le tragique essen
79
n arrangement des choses qui rende un certain son
spirituel
… Un objet de musique et de couleurs, mais aussi une forme symbolique
80
guère, ce double mouvement de matérialisation du
spirituel
et d’intellectualisation du physique qui justement m’apparaît comme l
81
e —, il devient aussitôt patent que toute réalité
spirituelle
a sa correspondance dans la matière, ou bien n’est qu’une duperie. Co
82
ai vu clairement qu’ils sont en péril d’inanition
spirituelle
. Ils ne dorment plus assez pour se rendre compte de la décadence de l
83
paravant il dédiait à quelque amie de haut parage
spirituel
. Le corps même y trouve sa part, car l’invention favorise la circulat
84
vanouit en lumière. C’est ainsi que dans le monde
spirituel
, l’ère de la vitesse préparerait l’ère des Illuminés… L’extrême tensi
85
de contribuer à la sauvegarde des hautes valeurs
spirituelles
et des vérités saintes que l’Académie d’éducation et d’entraide socia
86
endent ses propriétés, je ne sais quelles régions
spirituelles
dont tout leur être — et cette maladie même ! — prouvent l’inexistenc
87
ible, efficace, pratique, que dans un monde où le
spirituel
détiendra la primauté. Voyons maintenant quelles contingences imprévi
88
ont elle figure le dernier stade de décomposition
spirituelle
. Non, le problème de la jeunesse française, le problème de notre révo
89
reux, du plus allemand ou du plus riche à l’ordre
spirituel
, c’est-à-dire au bien du prochain. Elle sera au contraire la revendic
90
s économiques » sont conscients de leur démission
spirituelle
. D’où la tristesse qu’ils répandent sur l’époque. Et leur seul baume,
91
en a plus (Berdiaev). Et dès lors, toute activité
spirituelle
lui apparaît nécessairement comme un mensonge (Keyserling). L’intelli
92
icace, — ainsi et parallèlement, de la corruption
spirituelle
des loisirs est née la présente corruption du travail. Notre siècle n
93
mesure de notre acte nous dépasse. « Primauté du
spirituel
» n’a pas d’autre sens pour nous. Bourgeois et marxistes partent de l
94
nceptions du loisir qui découlent de cette erreur
spirituelle
; et principalement la conception abstraite et négative qui sévit auj
95
onc encore : 1° que si l’erreur initiale fut bien
spirituelle
, notre tâche constructive est d’abord d’ordre spirituel. Qui dit préc
96
lle, notre tâche constructive est d’abord d’ordre
spirituel
. Qui dit précédence dit primauté. 2° que dans l’ordre, immédiatement
97
e sont encore en plein xviie siècle, les Sonnets
spirituels
d’un Gombaud. Et je cite au hasard d’une mémoire mal informée. Et je
98
ps croit devoir considérer comme plus réel que le
spirituel
. Il me paraît certain qu’une dialectique fondée sur l’actualité perma
100
re de rompre. Tel est pour nous le premier acte :
spirituel
. II. — Quand nous disons « spirituel d’abord », nous n’entendons
101
r acte : spirituel. II. — Quand nous disons «
spirituel
d’abord », nous n’entendons pas échapper à des responsabilités, à tou
102
couvert de douteuses marchandises, et l’activité
spirituelle
a pu paraître le privilège d’une caste, d’un niveau de fortune, d’une
103
ne veut, qui ne peut plus rien risquer. Entre le
spirituel
et le temporel, il y a, pour nous, le lien d’une totale responsabilit
104
d’une totale responsabilité. Quand nous disons «
spirituel
d’abord », nous ne voulons pas qu’on entende intellectuel, idéaliste,
105
disons pas : « Esprit ! Esprit ! » Nous disons «
spirituel
». Cet adjectif qualifie l’acte personnel, c’est-à-dire ce qu’il y a
106
ne nous paraît dès lors possible entre le ressort
spirituel
de L’Ordre nouveau et l’esprit bourgeois ou libéral. Aucune confusion
107
s ou libéral. Aucune confusion non plus, entre le
spirituel
chrétien et notre personnalisme. Le spirituel de L’Ordre nouveau veut
108
le spirituel chrétien et notre personnalisme. Le
spirituel
de L’Ordre nouveau veut être humain et rien qu’humain. Certes, il tra
109
veau que de leur attribuer une confusion entre le
spirituel
, tel que nous venons de le définir, et le Saint-Esprit dont parle la
110
s n’ignorons pas que l’expression de « révolution
spirituelle
» a le privilège de scandaliser les « petits purs » marxisants. Nous
111
on ne le prive pas à jamais de toute possibilité
spirituelle
, non seulement d’en posséder, mais d’en concevoir d’autres. Une révol
112
al, le plus soumis aux instincts de brutalité. Le
spirituel
à la von Papen, ou le matériel à la Staline, nous paraissent égalemen
113
aissent également attenter aux véritables valeurs
spirituelles
. Une révolution ne consiste pas enfin à développer jusqu’au monstrueu
114
lus opposé. Il n’y a pas d’autres révolutions que
spirituelles
. L’acte libre est à l’origine, non pas à la fin. VI. — On a dit que
115
pur » n’est, en réalité, que la dégradation d’un
spirituel
qui n’a pas voulu s’accomplir dans l’actualité concrète. Que l’esprit
116
atie fatiguée ! Quand nous parlons d’un pouvoir «
spirituel
», nous n’entendons pas le pouvoir des « idées », mais bien celui de
117
ose aux résistances ambiantes. Nous disons que le
spirituel
est le pouvoir sur les choses, et qu’il n’y en a pas d’autres, contra
118
, monétaire : on a vu ce qu’en valait l’aune.) Le
spirituel
, c’est l’acte créateur de rapports nouveaux dans la société, de force
119
dans la société, de forces sociales nouvelles. Le
spirituel
, c’est le mouvement, c’est le pouvoir de pousser, de renverser, de bo
120
l est efficace et valable, se ramène à un pouvoir
spirituel
. C’est lui qui rassemble une armée, qui trouve l’argent pour payer le
121
’argent pour payer les soldats. Mais que la force
spirituelle
fasse défaut, l’armée ne sera plus une arme entre ses mains déficient
122
Il paraît maître absolu du pays, mais la violence
spirituelle
est du côté de Hitler, et c’est elle qui vaincra sans coup férir une
123
t, de fait et de droit, à la plus grande violence
spirituelle
. L’ordre nouveau existe dès le moment où cette violence se dresse. Il
124
n aux pouvoirs agissants. VIII. — La révolution
spirituelle
est non seulement la seule valable, mais encore la seule effective, n
125
it matériellement dans la mesure où son privilège
spirituel
a rompu d’avance la résistance : elle va d’autant plus loin que ce pr
126
squ’au bout des faits, si nous restons au cœur du
spirituel
. IX. Que d’autres nous reprochent, maintenant, de vouloir sauvegard
127
nt, mais sûrement pas ce que nous faisons. d. «
Spirituel
d’abord », L’Ordre nouveau, Paris, n° 3, juillet 1933, p. 13-17. Text
128
classique ». Il place Saint-Évremond, théoricien
spirituel
et serein de la sagesse du grand siècle, sous le coup de la question
129
ffinement, par leur perfection même, une anarchie
spirituelle
dont elles constituent probablement l’unique remède. C’est comme la g
130
, d’édifier maintenant, dans le calme et l’audace
spirituelle
, un ordre qui fasse de l’« homme », et non plus de l’État ou de l’Arg
131
tre en scène le développement d’une « tradition »
spirituelle
, figure la négation absolue de toute histoire : « Vue d’en haut, c’es
132
ir que nous puissions garder dans la restauration
spirituelle
d’une Allemagne profondément paganisée. Il est aussi la plus éclatant
133
de compte retentir tous les problèmes sociaux et
spirituels
. C’est en elle, et c’est en elle seule, qu’ils provoquent un écho hum
134
oepffer n’est pas méchante, elle n’est pas même «
spirituelle
» ; c’est plutôt, dans l’espièglerie la plus folle, un humour apitoyé
135
l semblait que Dandieu incarnait cette image du «
spirituel
» tel qu’il l’a défini. Il avait le profil nettement dessiné, mais un
136
t, et c’est là qu’il faudra chercher leur origine
spirituelle
. Décadence de la nation française critique le nationalisme présent au
137
ablement raison : c’est une constatation de décès
spirituel
, à peine anticipée peut-être. Mais ils se trompent tout à fait quand
138
action trop longtemps dépourvue de tout contrôle
spirituel
. N’est-ce point l’obscur pressentiment d’un tel péril qui explique, e
139
le ». Nous disons que cet être-là n’a plus de vie
spirituelle
. Car nous croyons que le spirituel, c’est l’engagement total de l’hom
140
plus de vie spirituelle. Car nous croyons que le
spirituel
, c’est l’engagement total de l’homme dans la tâche concrète que lui d
141
à la grandeur à force de précision et de vigueur
spirituelle
, au mépris de toute rhétorique. 13. « La Révolution est-elle nécessa
142
rdonné ; affirmation de la primauté nécessaire du
spirituel
(qu’ils définissent d’ailleurs assez diversement) ; affirmation de la
143
refus et ces affirmations définissent l’attitude
spirituelle
des jeunes groupes. Ils indiquent assez la nouveauté de leur point de
144
régionalisme, traduisant cette formule de base :
Spirituel
d’abord, Économique ensuite, Politique à leur service. Il est facile
145
de la personne à un acte20, tel est donc le fait
spirituel
, le fait humain par excellence auquel l’Ordre nouveau rattache d’une
146
utes ses institutions. Telle est la « primauté du
spirituel
» qu’il ne cesse d’invoquer au risque, il faut le dire, de créer prov
147
bataille des mouvements de gauche. « Primauté du
spirituel
», nous retrouvons cette affirmation dans la revue Esprit . S’agit-i
148
dans la revue Esprit . S’agit-il là, encore, du
spirituel
comme acte ? Certes, Emmanuel Mounier, directeur de la revue, définis
149
que du mot Esprit, pour y substituer l’adjectif «
spirituel
» qualifiant l’acte personnel — et cette nuance est capitale —, il es
150
te. Si je me suis un peu étendu sur les principes
spirituels
qui animent l’activité d’Esprit et de L’Ordre nouveau, ce n’est pas s
151
onnelle. Il n’en reste pas moins que le fondement
spirituel
commun à ces deux groupes se confond presque intégralement avec celui
152
roupes », ou Mouvement d’Oxford, est un des faits
spirituels
qui serviront à fixer la signification de notre époque. Son influence
153
osphère de franchise, d’autocritique, de sobriété
spirituelle
qui la préserve de la plupart des excès qu’on imagine. Peut-être la p
154
, attesta dans sa plénitude la primauté de l’acte
spirituel
: Kierkegaard. Le grand mal de l’époque, et la terreur que commencent
155
ur avec son public. Une fois posés ces fondements
spirituels
d’une littérature rénovée, qu’aurions-nous la témérité et la naïveté
156
’éviter16, entre l’économique, le politique et le
spirituel
, confusion inconsciente ou voulue, mais trop grave pour que nous ne l
157
plus franchement nos désordres dans leurs racines
spirituelles
, il faudrait surtout être, et ils ne sont pas. Ce qui leur manque, c’
158
sens social, la connaissance vivante du principe
spirituel
, affectif et communautaire de la nation. Qu’est-ce qu’un plan de gouv
159
a vie citadine ; à cette espèce de centrifugation
spirituelle
. Rappelons ici quelques-unes des composantes de ce phénomène. Il y a
160
déal de la Révolution française, une communauté «
spirituelle
», au sens le plus humain d’ailleurs, du terme ? L’homme des villes s
161
c . Ces deux références peuvent fixer sa position
spirituelle
. Toutefois, l’exposé qu’on va lire n’est pas un résumé des idées défe
162
rsonne est d’ordonner ce corps-à-corps. 10. Le
spirituel
Descartes a détruit la personne, ou plutôt son lieu naturel, en sé
163
réalisme garde une valeur de fait témoin, d’ordre
spirituel
; à ce titre, il marque une époque, bien plus qu’une littérature. Ces
164
personnaliste, le symptôme évident de la débilité
spirituelle
qui favorise la dissociation de l’homme en esprit et en corps irrespo
165
iers de l’esprit. Ils revendiquent la primauté du
spirituel
, reprenant l’expression lancée par M. Jacques Maritain. Mais le spiri
166
xpression lancée par M. Jacques Maritain. Mais le
spirituel
auquel songeait le philosophe thomiste est très bien défini : c’est l
167
ustement qui fonde notre personne. La primauté du
spirituel
, c’est pratiquement la primauté de la personne. La primauté de la per
168
lligence, ni la pensée, ni les fameuses « valeurs
spirituelles
» dont le xixe siècle a fait une véritable inflation. Mais c’est l’E
169
ine il jugeait inhumain. Il condamna d’abord le «
spirituel
» bourgeois parce que ce spirituel produisait en fait le prolétaire.
170
a d’abord le « spirituel » bourgeois parce que ce
spirituel
produisait en fait le prolétaire. Puis il affirma que ce prolétaire é
171
ut-être, à un homme nouveau capable de créer un «
spirituel
» également rénové. C’était là, très exactement, comme le dit l’expre
172
moyen de la dictature étatiste, l’élan créateur,
spirituel
de la Révolution. On peut dire, très exactement, que le matérialisme
173
ie bourgeoise, on a pu montrer aussi20 qu’un fait
spirituel
, la Réforme, avait été un facteur décisif du développement capitalist
174
ain à tout le monde. Nous parlerons ensuite de ce
spirituel
auquel vous ne tenez tant que parce qu’il vous permet d’éluder le vra
175
Le fascisme a repris à son compte la critique du
spirituel
bourgeois. Il a su utiliser le rappel à la réalité économique proclam
176
de l’économie, la réalité supérieure de la vie «
spirituelle
». Par là même, il paraît plus capable que le marxisme d’entraîner le
177
ait bel et bien la libération de l’homme complet,
spirituel
compris. Enfin, que cette primauté n’avait en réalité qu’une précéden
178
ques satisfaites, ils comptent passer à une œuvre
spirituelle
. Mais ce passage serait la négation de leurs principales thèses de co
179
tuelles, fondées sur le déterminisme. Si le mot «
spirituel
» signifie quelque chose, c’est assurément par opposition avec les lo
180
tte extraordinaire opération de rétablissement du
spirituel
et de la liberté, dans un monde où seules sont admises les valeurs ma
181
une spiritualité nouvelle ! Même si les germes du
spirituel
sont semés, ils tomberont désormais dans un milieu de plus en plus st
182
création, c’est-à-dire incapables de concevoir un
spirituel
véritable. Seule une anthropologie établie dès l’origine au niveau de
183
lution. Il y a plus. À supposer que le passage au
spirituel
(selon les marxistes) soit possible, je me refuse à croire que ce pas
184
aleurs » rationnelles, laïques et collectives, le
spirituel
soviétique ne pourrait être qu’une réédition standardisée de « l’espr
185
aissants à Karl Marx d’avoir montré l’inanité. Ce
spirituel
-là serait tout bonnement le vieil individualisme français, dont les m
186
ainsi les derniers défenseurs au xxe siècle. Un
spirituel
qui ne vient qu’ensuite, c’est un spirituel de luxe, « gratuit » comm
187
e. Un spirituel qui ne vient qu’ensuite, c’est un
spirituel
de luxe, « gratuit » comme on disait naguère, sans efficace, sans res
188
sans responsabilité, sans existence concrète, un
spirituel
tout à fait digne des éloges du « clerc parfait », et de l’approbatio
189
ssier, mais au moins franc, à cette caricature du
spirituel
, à cette douteuse distinction entre l’action et la vie spirituelle, d
190
tte douteuse distinction entre l’action et la vie
spirituelle
, distinction qui est pour nous l’origine même du désordre actuel. ⁂ M
191
ort humain. Or, je crois, au contraire, que si le
spirituel
n’est pas à l’origine, il n’est pas non plus à la fin d’un système, d
192
ctera-t-on — si vous dites contre les marxistes :
spirituel
d’abord, vous séparez vous aussi, dans le temps, ce qui n’a d’existen
193
is peut-être dû faire plus tôt. Quand nous disons
spirituel
d’abord, ce d’abord n’a pas le même sens temporel, historique, que da
194
« esprit » lorsque nous affirmons la primauté du
spirituel
. Mais il est curieux de remarquer que, même sur le plan purement huma
195
de contribuer à la sauvegarde des hautes valeurs
spirituelles
et des vérités saintes que l’Académie d’éducation et d’entraide socia
196
endent ses propriétés, je ne sais quelles régions
spirituelles
dont tout leur être — et cette maladie même ! — prouvent l’inexistenc
197
mum. Il satisfait enfin à certaines aspirations «
spirituelles
» de deux espèces d’hommes à vrai dire assez différentes : les jacobi
198
t des églises, ainsi que toute espèce de création
spirituelle
. Le véritable malheur du fascisme, c’est d’avoir voulu étendre par la
199
es procèdent de cette erreur fondamentale, erreur
spirituelle
analogue à celle du stalinisme, on le voit, mais sans doute moins gén
200
ades, sinon une « mise au pas », une inversion du
spirituel
soumis de force à la raison d’État ? C’est bien déjà la folie unitair
201
ciste signifie pour une nation un appauvrissement
spirituel
dont les conséquences peuvent être séculaires : car c’est aux moelles
202
Patrie, Hitler et Dieu, la race et Dieu, l’Unité
spirituelle
et Dieu. Toute l’histoire des Prophètes lui apprend que le péché maje
203
ns ou mauvais. Ce qui m’importe, ce sont les fins
spirituelles
, l’enjeu total, les raisons dernières du choix que chacun de nous va
204
es-mêmes justes et opportunes, c’est une violence
spirituelle
qui existe déjà au-delà des bouleversements nécessaires ; une substan
205
ne puis m’attacher ici qu’à définir une attitude
spirituelle
. Les principes qui seront à la base de l’économie et de politique no
206
rêts d’une civilisation, ce qui peut apparaître «
spirituel
», mais il se trouve qu’à ses yeux les intérêts de la civilisation se
207
mais c’est, dit-il, pour préparer une renaissance
spirituelle
, dont le présent état social ne permet pas de prévoir la nature. Et j
208
» sont singulièrement troublés par des facteurs «
spirituels
», et même que tout le trouble vient de là. L’économie purement matér
209
ause de l’« esprit ». C’est donc par les facteurs
spirituels
qu’il nous faut commencer la mise en ordre du monde moderne. Importan
210
que de notre révolution en dépend. Humilité du
spirituel
Les revues bien-pensantes ont trop vanté la primauté du spirituel
211
vues bien-pensantes ont trop vanté la primauté du
spirituel
pour qu’il s’agisse encore, pour elles, d’un spirituel vraiment vivan
212
tuel pour qu’il s’agisse encore, pour elles, d’un
spirituel
vraiment vivant. Le spirituel dont je me réclame a sa réalité dans l’
213
e, pour elles, d’un spirituel vraiment vivant. Le
spirituel
dont je me réclame a sa réalité dans l’ordre évangélique. Que dit don
214
et rien qu’humain sera au dernier rang de l’ordre
spirituel
, que Dieu ordonne. Et encore : le plus grand est celui qui s’abaisse
215
cela qu’on perd de vue lorsqu’on réclame pour le
spirituel
une primauté de droit plutôt que de service. On voudrait que le spiri
216
e droit plutôt que de service. On voudrait que le
spirituel
soit honoré comme souverain d’une hiérarchie intangible, et l’on oubl
217
ce fidèle de sa charge. Or, l’exercice du pouvoir
spirituel
nous est prescrit, par l’Évangile, comme un service dans l’abaissemen
218
mme un service dans l’abaissement. La primauté du
spirituel
n’est donc active et justifiée que pour autant que la personne se met
219
faut savoir, avant de revendiquer la primauté du
spirituel
. « Calligraphie politique » Les fascistes, lorsqu’ils critiquen
220
s animées par une certitude qui est de l’ordre du
spirituel
. Que ce spirituel-là vienne à faiblir, à douter de lui-même, l’armée
221
certitude qui est de l’ordre du spirituel. Que ce
spirituel
-là vienne à faiblir, à douter de lui-même, l’armée n’est plus une arm
222
x qui savent témoigner de la plus grande violence
spirituelle
. L’exemple récent de l’Allemagne le prouve. Schleicher et la Républiq
223
me parlementaire avait disparu, et que la force «
spirituelle
» — par opposition à la force matérielle — était passée du côté hitlé
224
ible, efficace, pratique, que dans un monde où le
spirituel
détiendra la primauté. ⁂ Voyons maintenant quelles contingences impré
225
icace, — ainsi et parallèlement, de la corruption
spirituelle
des loisirs est née la présente corruption du travail. Notre siècle n
226
mesure de notre acte nous dépasse. « Primauté du
spirituel
» n’a pas d’autre sens pour nous. Bourgeois et marxistes partent de
227
nceptions du loisir qui découlent de cette erreur
spirituelle
; et principalement la conception abstraite et négative qui sévit auj
228
onc encore : 1° que si l’erreur initiale fut bien
spirituelle
, notre tâche constructive est d’abord d’ordre spirituel. Qui dit préc
229
lle, notre tâche constructive est d’abord d’ordre
spirituel
. Qui dit précédence dit primauté. 2° que dans l’ordre, immédiatement
230
ndividu, le conflit tragique et la responsabilité
spirituelle
. C’est dans cette tradition proudhonienne, et non marxiste, seule viv
231
rdonné ; affirmation de la primauté nécessaire du
spirituel
(qu’ils définissent d’ailleurs assez diversement) ; affirmation de la
232
refus et ces affirmations définissent l’attitude
spirituelle
des jeunes groupes. Ils indiquent assez la nouveauté de leur point de
233
régionalisme, traduisant cette formule de base :
Spirituel
d’abord, Économique ensuite, Politique à leur service. Il est facile
234
de la personne à un acte78, tel est donc le fait
spirituel
, le fait humain par excellence auquel l’ordre nouveau rattache d’une
235
utes ses institutions. Telle est la « primauté du
spirituel
» qu’il ne cesse d’invoquer au risque, il faut le dire, de créer prov
236
s « petites patries régionales ». « Primauté du
spirituel
», nous retrouvons cette affirmation dans la revue Esprit . S’agit-i
237
dans la revue Esprit . S’agit-il là, encore, du
spirituel
comme acte ? Certes, Emmanuel Mounier, directeur de la revue, définis
238
que du mot Esprit, pour y substituer l’adjectif «
spirituel
» qualifiant l’acte personnel — et cette nuance est capitale —, il es
239
personnaliste, le symptôme évident de la débilité
spirituelle
qui favorise la dissociation de l’homme en esprit et en corps irrespo
240
iers de l’esprit. Ils revendiquent la primauté du
spirituel
, reprenant l’expression lancée par M. Jacques Maritain. Mais le spiri
241
xpression lancée par M. Jacques Maritain. Mais le
spirituel
auquel songeait le philosophe thomiste est très bien défini : c’est l
242
ustement qui fonde notre personne. La primauté du
spirituel
, c’est pratiquement la primauté de la personne. La primauté de la per
243
lligence, ni la pensée, ni les fameuses « valeurs
spirituelles
» dont le xixe siècle a fait une véritable inflation. Mais c’est l’E
244
ine il jugeait inhumain. Il condamna d’abord le «
spirituel
» bourgeois parce que ce spirituel produisait en fait le prolétaire.
245
a d’abord le « spirituel » bourgeois parce que ce
spirituel
produisait en fait le prolétaire. Puis il affirma que ce prolétaire é
246
ut-être, à un homme nouveau capable de créer un «
spirituel
» également rénové. C’était là, très exactement, comme le dit l’expre
247
moyen de la dictature étatiste, l’élan créateur,
spirituel
de la Révolution. On peut dire, très exactement, que le matérialisme
248
ie bourgeoise, on a pu montrer aussi15 qu’un fait
spirituel
, la Réforme, avait été un facteur décisif du développement capitalist
249
ain à tout le monde. Nous parlerons ensuite de ce
spirituel
auquel vous ne tenez tant que parce qu’il vous permet d’éluder le vra
250
Le fascisme a repris à son compte la critique du
spirituel
bourgeois. Il a su utiliser le rappel à la réalité économique proclam
251
de l’économie, la réalité supérieure de la vie «
spirituelle
». Par là même, il paraît plus capable que le marxisme d’entraîner le
252
ait bel et bien la libération de l’homme complet,
spirituel
compris. Enfin, que cette primauté n’était en réalité qu’une précéden
253
ques satisfaites, ils comptent passer à une œuvre
spirituelle
. Mais ce passage serait la négation de leurs principales thèses de co
254
tuelles, fondées sur le déterminisme. Si le mot «
spirituel
» signifie quelque chose, c’est assurément par opposition avec les lo
255
tte extraordinaire opération de rétablissement du
spirituel
et de la liberté, dans un monde où seules sont admises les valeurs ma
256
une spiritualité nouvelle ! Même si les germes du
spirituel
sont semés, ils tomberont désormais dans un milieu de plus en plus st
257
création, c’est-à-dire incapables de concevoir un
spirituel
véritable. Seule une anthropologie établie dès l’origine au niveau de
258
trice. Il y a plus. À supposer que le passage au
spirituel
(selon les marxistes) soit possible, je me refuse à croire que ce pas
259
aleurs » rationnelles, laïques et collectives, le
spirituel
soviétique ne pourrait être qu’une réédition standardisée de « l’espr
260
aissants à Karl Marx d’avoir montré l’inanité. Ce
spirituel
-là serait tout bonnement le vieil individualisme français, dont les m
261
ainsi les derniers défenseurs au xxe siècle. Un
spirituel
qui ne vient qu’ensuite, c’est un spirituel de luxe, « gratuit » comm
262
e. Un spirituel qui ne vient qu’ensuite, c’est un
spirituel
de luxe, « gratuit » comme on disait naguère, sans efficace, sans res
263
sans responsabilité, sans existence concrète, un
spirituel
tout à fait digne des éloges du « clerc parfait », et de l’approbatio
264
ssier, mais au moins franc, à cette caricature du
spirituel
, à cette douteuse distinction entre l’action et la vie spirituelle, q
265
tte douteuse distinction entre l’action et la vie
spirituelle
, qui est pour nous l’origine même du désordre actuel. ⁂ Mais ce mot d
266
ort humain. Or, je crois, au contraire, que si le
spirituel
n’est pas à l’origine, il n’est pas non plus à la fin d’un système, d
267
ctera-t-on — si vous dites contre les marxistes :
spirituel
d’abord, vous séparez vous aussi, dans le temps, ce qui n’a d’existen
268
is peut-être dû faire plus tôt. Quand nous disons
spirituel
d’abord, ce d’abord n’a pas le même sens temporel, historique, que da
269
« esprit » lorsque nous affirmons la primauté du
spirituel
. Mais il est curieux de remarquer que, même sur le plan purement huma
270
de contribuer à la sauvegarde des hautes valeurs
spirituelles
et des vérités saintes que l’Académie d’éducation et d’entraide socia
271
endent ses propriétés, je ne sais quelles régions
spirituelles
dont tout leur être — et cette maladie même ! — prouvent l’inexistenc
272
mum. Il satisfait enfin à certaines aspirations «
spirituelles
» de deux espèces d’hommes à vrai dire assez différentes : les jacobi
273
t des églises, ainsi que toute espèce de création
spirituelle
. Le véritable malheur du fascisme, c’est d’avoir voulu étendre par la
274
es procèdent de cette erreur fondamentale, erreur
spirituelle
analogue à celle du stalinisme, on le voit, mais sans doute moins gén
275
ades, sinon une « mise au pas », une inversion du
spirituel
soumis de force à la raison d’État ? C’est bien déjà la folie unitair
276
ciste signifie pour une nation un appauvrissement
spirituel
dont les conséquences peuvent être séculaires : car c’est aux moelles
277
Patrie, Hitler et Dieu, la race et Dieu, l’Unité
spirituelle
et Dieu. Toute l’histoire des Prophètes lui apprend que le péché maje
278
ns ou mauvais. Ce qui m’importe, ce sont les fins
spirituelles
, l’enjeu total, les raisons dernières du choix que chacun de nous va
279
es-mêmes justes et opportunes, c’est une violence
spirituelle
qui existe déjà au-delà des bouleversements nécessaires ; une substan
280
ne puis m’attacher ici qu’à définir une attitude
spirituelle
. Les principes qui seront à la base de l’économie et de politique no
281
rêts d’une civilisation, ce qui peut apparaître «
spirituel
», mais il se trouve qu’à ses yeux les intérêts de la civilisation se
282
mais c’est, dit-il, pour préparer une renaissance
spirituelle
, dont le présent état social ne permet pas de prévoir la nature. Et j
283
» sont singulièrement troublés par des facteurs «
spirituels
», et même que tout le trouble vient de là. L’économie purement matér
284
ause de l’« esprit ». C’est donc par les facteurs
spirituels
qu’il nous faut commencer la mise en ordre du monde moderne. Importan
285
que de notre révolution en dépend. Humilité du
spirituel
Les revues bien-pensantes ont trop vanté la primauté du spirituel
286
vues bien-pensantes ont trop vanté la primauté du
spirituel
pour qu’il s’agisse encore, chez elles, d’un spirituel vraiment vivan
287
tuel pour qu’il s’agisse encore, chez elles, d’un
spirituel
vraiment vivant. Le spirituel dont je me réclame a sa réalité dans l’
288
e, chez elles, d’un spirituel vraiment vivant. Le
spirituel
dont je me réclame a sa réalité dans l’ordre évangélique. Que dit don
289
et rien qu’humain sera au dernier rang de l’ordre
spirituel
, que Dieu ordonne. Et encore : le plus grand est celui qui s’abaisse
290
cela qu’on perd de vue lorsqu’on réclame pour le
spirituel
une primauté de droit plutôt que de service. On voudrait que le spiri
291
e droit plutôt que de service. On voudrait que le
spirituel
soit honoré comme souverain d’une hiérarchie intangible, et l’on oubl
292
ce fidèle de sa charge. Or, l’exercice du pouvoir
spirituel
nous est prescrit, par l’Évangile, comme un service dans l’abaissemen
293
mme un service dans l’abaissement. La primauté du
spirituel
n’est donc active et justifiée que pour autant que la personne se met
294
faut savoir, avant de revendiquer la primauté du
spirituel
. « Calligraphie politique » Les fascistes, lorsqu’ils critiquen
295
s animées par une certitude qui est de l’ordre du
spirituel
. Que ce spirituel-là vienne à faiblir, à douter de lui-même, l’armée
296
certitude qui est de l’ordre du spirituel. Que ce
spirituel
-là vienne à faiblir, à douter de lui-même, l’armée n’est plus une arm
297
x qui savent témoigner de la plus grande violence
spirituelle
. L’exemple récent de l’Allemagne le prouve. Schleicher et la Républiq
298
me parlementaire avait disparu, et que la force «
spirituelle
» — par opposition à la force matérielle — était passée du côté hitlé
299
ible, efficace, pratique, que dans un monde où le
spirituel
détiendra la primauté. ⁂ Voyons maintenant quelles contingences impré
300
icace, — ainsi et parallèlement, de la corruption
spirituelle
des loisirs est née la présente corruption du travail. Notre siècle n
301
mesure de notre acte nous dépasse. « Primauté du
spirituel
» n’a pas d’autre sens pour nous. Bourgeois et marxistes partent de
302
nceptions du loisir qui découlent de cette erreur
spirituelle
; et principalement la conception abstraite et négative qui sévit auj
303
ndividu, le conflit tragique et la responsabilité
spirituelle
. C’est dans cette tradition proudhonienne, et non marxiste, seule viv
304
rdonné ; affirmation de la primauté nécessaire du
spirituel
(qu’ils définissent d’ailleurs assez diversement) ; affirmation de la
305
refus et ces affirmations définissent l’attitude
spirituelle
des jeunes groupes. Ils indiquent assez la nouveauté de leur point de
306
régionalisme, traduisant cette formule de base :
Spirituel
d’abord, Économique ensuite, Politique à leur service. Il est facile
307
on de la personne à un acte, tel est donc le fait
spirituel
, le fait humain par excellence auquel L’Ordre nouveau voulait ratta
308
utes les institutions. Telle est la « primauté du
spirituel
» qu’il ne cessa d’invoquer au risque, il faut le dire, de créer prov
309
lisme et matérialisme dialectique.) « Primauté du
spirituel
», nous retrouvons cette affirmation dans la revue Esprit. S’agit-il
310
on dans la revue Esprit. S’agit-il là, encore, du
spirituel
comme acte ? Certes, Emmanuel Mounier, directeur de la revue, définis
311
que du mot Esprit, pour y substituer l’adjectif «
spirituel
» qualifiant l’acte personnel — et cette nuance est capitale —, il es
312
e directrice, les mécanismes matériels aux œuvres
spirituelles
, enfin l’État à la nation. Dès lors il ne peut plus y avoir d’opposit
313
ours à la fois une technique précise et un effort
spirituel
. Et la plus haute réussite sera toujours d’adapter avec souplesse la
314
in trop purement humain dans son effort le plus «
spirituel
» ? On ne sait si l’auteur veut nous pousser vers cette conclusion. P
315
ils renvoient aux calendes grecques les tâches «
spirituelles
» et la construction théorique, oublient les conditions qui assurèren
316
on humaine, c’est L’Ordre nouveau. Nos fondements
spirituels
, personnalistes, nous permettront, nous obligeront même à corriger le
317
vres qui nous viennent du Nord11. Un même courant
spirituel
nous les apporte au temps marqué. Peut-être, l’examen de ces « témoin
318
, de certitudes théologiques, et de cette liberté
spirituelle
que confère la connaissance vivante de « la seule chose nécessaire ».
319
nisme a promis le royaume des cieux à la pauvreté
spirituelle
. Mais le premier chrétien cultivé et spirituel a donné au christianis
320
spirituelle. Mais le premier chrétien cultivé et
spirituel
a donné au christianisme sa rhétorique et sa dialectique ; de la sort
321
empêché le christianisme de mourir de sa pauvreté
spirituelle
. On est toujours étonné de voir un esprit de la trempe de celui de N
322
cistes ne se réclament-ils pas, eux aussi, d’un «
spirituel
» préalablement « mis au pas » ? Et ne retrouvons-nous pas cette même
323
épens de quoi s’installaient-ils ? Entre l’aspect
spirituel
et l’aspect matériel de l’homme, il existe deux traits d’union : la v
324
e placer dans la perspective même de toute genèse
spirituelle
, dans l’axe de la personne en exercice, dans le drame de la forme, —
325
s. Ce qui signifierait, pour un homme entièrement
spirituel
, que tout ce qui est réel se voit. Ce qui signifie plus modestement,
326
trouver ses mesures humaines et sa justification
spirituelle
. C’était placer le critère de l’esprit dans le « sentiment religieux
327
munautaire, ce réalisme plein, ce sens du concret
spirituel
, cette amitié des hommes et du pays, qui permettra peut-être un jour