1 1924, Articles divers (1924–1930). M. de Montherlant, le sport et les jésuites (9 février 1924)
1 e la sensualité vaguement chrétienne de tel autre écrivain catholique. Et son lyrisme, encore un peu brutal, il saura le dompter
2 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Les Appels de l’Orient (septembre 1925)
2 ont le sens change avec l’échelle de valeurs de l’ écrivain . Énumérons pourtant quelques-uns des points de vue les plus riches ou
3 ils se récusent lorsqu’il s’agit de conclure. Un écrivain grec, M. Embiricos, a trouvé la formule qui définit ce que les autres
3 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Jean Prévost, Tentative de solitude (septembre 1925)
4 ronie dure, la densité du style révèlent seules l’ écrivain  ; et aussi quelques sentences : « C’est de la faiblesse de nos yeux q
4 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Adieu, beau désordre… (mars 1926)
5 r, — et mettre qui à la place ? Nos penseurs, nos écrivains ont perdu le sens social. Cela devient frappant dans les générations
6 Mais que nos moralistes — presque tous les jeunes écrivains — se souviennent de penser en fonction du temps présent, soit qu’ils
7 ment. — Alors, vous croyez à l’action sociale des écrivains  ? Peut-être. En tout cas je vois bien le mal qu’ils ont fait et qu’au
5 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Ramon Fernandez, Messages (juillet 1926)
8 ion et de synthèse qui se dessine chez les jeunes écrivains d’aujourd’hui. La « critique philosophique » qu’il voudrait inaugurer
6 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Louis Aragon, Le Paysan de Paris (janvier 1927)
9 fut, voici parmi trop de talents intéressants, un écrivain qui s’impose avec des qualités et des défauts pareillement énormes. I
7 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Louis Aragon, le beau prétexte (avril 1927)
10 acerbe, plus profond. En somme, et avant tout, un écrivain , un bel écrivain, comme on dit. Et qui sait tirer un admirable parti
11 ond. En somme, et avant tout, un écrivain, un bel écrivain , comme on dit. Et qui sait tirer un admirable parti littéraire de son
12 voudrait que soient justiciables les œuvres d’un écrivain , les démarches de sa pensée, ses délires, ses visions. Un critique qu
8 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Pierre Drieu la Rochelle, La Suite dans les idées (mai 1927)
13 on est bien heureux de rencontrer chez les jeunes écrivains français un homme qui ait à ce point le sens de l’époque, une vision
9 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). La part du feu. Lettres sur le mépris de la littérature (juillet 1927)
14 ue paysan du Danube survenant : — Je vous croyais écrivain  ? — Hélas ! soupirez-vous. Mais j’ai tué la littérature en moi, n’en
15 insuffisance de la littérature On reconnaît un écrivain , aujourd’hui, à ce qu’il ne tolère pas qu’on lui parle littérature. M
16 considérée du point de vue de la psychologie de l’ écrivain , est un besoin organique, un peu anormal, que l’on satisfait dans cer
17 rlant me paraît être le moins « littératuré » des écrivains d’aujourd’hui. Quand il parle littérature, il a toujours l’air de met
10 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Marguerite Allotte de la Fuye, Jules Verne, sa vie, son œuvre (juin 1928)
18 u plus grand créateur de mythes modernes, du seul écrivain dont l’influence soit comparable à celle du cinéma ! Claretie raconte
11 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Aragon, Traité du style (août 1928)
19 sais plus dépourvu si possible. Je ne demande aux écrivains que des révélations, ou mieux, qu’ils les favorisent par leurs écrits
12 1930, Articles divers (1924–1930). Au sujet « d’un certain esprit français » (1er mai 1930)
20 l’activité de la critique. Trois ou quatre grands écrivains — Claudel, Gide, Valéry… — suffisent à nous rassurer sur la valeur li
21 t beaucoup de gens, qui persiste à passer pour un écrivain  ; alors qu’il est plutôt ce qu’autrefois l’on nommait joliment un fin
13 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie I (octobre 1930)
22 t mort à 35 ans, mais sa ferveur anime encore ces écrivains profondément magyars de sensibilité, bien que souvent européens de go
14 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Charles Du Bos, Approximations, 4e série (novembre 1930)
23 sans secondes : le sens de la responsabilité de l’ écrivain . bk. « Charles Du Bos : Approximations, 4e série (Roberto Corréa, P
15 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). André Malraux, La Voie royale (février 1931)
24 n’a coutume d’en attendre aujourd’hui d’un jeune écrivain . Son premier roman, Les Conquérants, décrivait la révolution communis
16 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Une exposition d’artistes protestants modernes (avril 1931)
25 peu sceptique de certains critiques, artistes ou écrivains , s’est muée le soir du premier vernissage en une sympathie sincère et
17 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Littérature alpestre (juillet 1931)
26 par tout ce qu’elles révèlent de la mentalité des écrivains et des peuples dont elles émanent. La montagne est un merveilleux réa
27 lpestre en France. À part Sénancour, aucun de nos écrivains n’a su puiser dans le thème de la montagne une inspiration lyrique ou
28 que les malédictions de Zarathoustra ? Quand nos écrivains , lassés de la circulation des idées citadines, éprouveront le besoin
18 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Avant l’Aube, par Kagawa (septembre 1931)
29 économiste et cet évangéliste se doublaient d’un écrivain extrêmement fécond, dont l’autobiographie en particulier avait attein
19 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). André Gide ou le style exquis (à propos de Divers) (octobre 1931)
30 t une regrettable désinvolture vis-à-vis d’un des écrivains les plus justement célèbres de ce temps, elle aura du moins le mérite
20 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le protestantisme jugé (octobre 1931)
31 est, depuis l’édit de Nantes, notre seul notable écrivain protestant26, non exilé, non réfugié, mais d’éducation et de nature t
32 ’époque, que j’oubliais Loti. Loti est un notable écrivain protestant qui répond à ce même signalement. Et précisément il y aura
33 inet sur le romantisme, ceux d’un Frommel sur les écrivains qu’il appelle « positivistes » restent à peu près les seuls valables,
34 cité prophétique. 26. Dire de Gide qu’il est un écrivain protestant est une façon de parler que beaucoup contesteront, Gide sa
21 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Romanciers protestants (janvier 1932)
35 res de l’année 1931 soient allés à trois romans d’ écrivains protestants : Pierre Bost, Jacques Chardonne et Jean Schlumberger. —
36 e Bost, Jacques Chardonne et Jean Schlumberger. — Écrivains protestants, vraiment ?… Ou bien, protestants qui écrivent ? — Mais v
22 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Signes parmi nous, par C. F. Ramuz (janvier 1932)
37 ce à sa mort. »3 Je cherche : je ne trouve aucun écrivain plus naturellement libéré de l’idéologie bourgeoise, que Ramuz. Sa co
38 coupé que dégagent certaines œuvres récentes des écrivains de l’URSS, je ne les retrouve que chez Ramuz. Mais purifiés de toute
23 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le silence de Goethe (mars 1932)
39 on considère ces deux hommes avant tout comme des écrivains  ? C’est par la chose écrite, par la lettre justement qu’ils s’opposen
40 posent le plus. Pourtant Rimbaud ne fut jamais un écrivain , ni ne se soucia de l’être. Et Goethe ne fut qu’entre autres choses u
41 ’être. Et Goethe ne fut qu’entre autres choses un écrivain , et se soucia de l’être dans la mesure seulement où il portait en tou
24 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Éloge de l’imprudence, par Marcel Jouhandeau (septembre 1932)
42 de vertu, de péché même, parfois, quels sont les écrivains capables de déclarer leurs références, leurs poids et leurs mesures,
25 1932, Esprit, articles (1932–1962). On oubliera les juges (novembre 1932)
43 Deux heures durant, quelques pasteurs et quelques écrivains vont faire appel aux principes suprêmes (c’est-à-dire fondamentaux) d
26 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Une « tasse de thé » au Palais C…
44 ge la plus flattée : son plus grand musicien, des écrivains célèbres, des cantatrices et des acteurs, des princes et des femmes à
27 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Voyage en Hongrie
45 t mort à 35 ans, mais sa ferveur anime encore ces écrivains profondément magyars de sensibilité, bien que souvent européens de go
28 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
46 e monde ! Fable énorme et qui étonne de la part d’ écrivains d’ordinaire consciencieux. Les canons de Shanghai, qui rapportèrent t
29 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Une « tasse de thé » au palais C…
47 age la plus flattée : un très grand musicien, des écrivains célèbres, des cantatrices et des acteurs, des princes et des femmes à
30 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
48 t mort à 35 ans, mais sa ferveur anime encore ces écrivains profondément magyars de sensibilité, bien que souvent européens de go
31 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
49 e monde ! Fable énorme et qui étonne de la part d’ écrivains d’ordinaire consciencieux. Les canons de Shanghai, qui rapportèrent t
32 1933, Foi et Vie, articles (1928–1977). « Histoires du monde, s’il vous plaît ! » (janvier 1933)
50 igieux, Corrêa publie presque exclusivement des «  écrivains d’idées », les Éditions du Cavalier poursuivent une enquête européenn
51 ans doute le recueil d’Essais espagnols, du grand écrivain qu’est José Ortega y Gasset, l’un des fondateurs de la République esp
33 1933, Esprit, articles (1932–1962). Protestants (mars 1933)
52 de là, contrairement à ce que prétendent certains écrivains marxisants, que le bourgeois protestant soit actuellement le type mêm
53 ge intellectuel qu’on rencontre rarement chez les écrivains politiques. Si certaines de ses conclusions sont nettement étatistes,
54 it à lui seul toute une chronique de cette revue. Écrivain fécond9, évangéliste, économiste, philosophe, meneur de grèves, chef
34 1933, Esprit, articles (1932–1962). Comment rompre ? (mars 1933)
55 , le père de la Brière lance un vibrant appel aux écrivains  : qu’ils nous écrivent des romans contre le bolchévisme, et l’on donn
35 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Liberté ou chômage ? (mai 1933)
56 randit. C’est une des leçons de la crise. 5. Nos écrivains courent admirer là-bas la fabrication d’une casserole en treize minut
36 1933, Articles divers (1932-1935). « La jeunesse française devant l’Allemagne » [Réponse à une enquête] (mai 1933)
57 ofonde influence personnelle sur plusieurs jeunes écrivains révolutionnaires. M. Denis de Rougemont est protestant, et collaborat
37 1934, Présence, articles (1932–1946). L’œuvre et la mort d’Arnaud Dandieu (1934)
58 re et l’acte qui l’atteste. Il professait que « l’ écrivain ne saurait sans se diminuer refuser d’endosser entièrement, jusqu’au
38 1934, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Précisions sur la mort du Grand Pan (avril 1934)
59 vision, vêtu de sa royale charité.   P.-S. — Nul écrivain contemporain mieux que C. F. Ramuz n’a su replacer l’homme dans la pe
39 1934, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Taille de l’homme, par C. F. Ramuz (avril 1934)
60 e Rousseau, – la Nature des choses. 28. Certains écrivains marxistes français protestent avec la dernière énergie quand on les t
40 1934, Journal de Genève, articles (1926–1982). Sara Alelia (25 mai 1934)
61 e histoire qui finit bien, comme le croyaient les écrivains anglais du xixe — en conséquence de quoi les romans des « païens »,
41 1934, Articles divers (1932-1935). Où sont les jeunes protestants ? Remarques sur le protestantisme et les doctrines politiques (juillet-août 1934)
62 gent. Qu’est-ce que l’Ordre nouveau ? Un comité d’ écrivains et de techniciens. Autour de lui prolifèrent des cellules17, autant d
63 ins le lieu de rencontre d’une centaine de jeunes écrivains « de toutes croyances et de toutes incroyances », comme disait Péguy,
42 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Le mouvement des groupes — Kagawa (4 août 1934)
64 ntemporaine. Kagawa est le chef du Jeune Japon, l’ écrivain le plus fécond et le plus populaire de son pays, une puissance social
43 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Notice biographique [Kierkegaard] (août 1934)
65 iginal ». On savait aussi qu’il était le meilleur écrivain de son pays. Sa première œuvre eut un immense succès ; mais à mesure
44 1934, Esprit, articles (1932–1962). Préface à une littérature (octobre 1934)
66 st comme au jeu de pigeon vole. Il reste quelques écrivains qui échappent à toutes les « espèces » parce qu’ils en créeront de no
67 ien le seul fondement d’une communauté vivante. L’ écrivain sera créateur dans la mesure où il obéira à sa seule vocation personn
68 iné dans la commune condition humaine. Rendez à l’ écrivain la responsabilité de ses écrits, vous le rendrez aussi à la communaut
69 tumes et de nos idéaux. Il nous faut une équipe d’ écrivains qui entreprennent de confronter la vie privée des hommes d’aujourd’hu
70 ommes les fins de leurs activités. C’est, pour un écrivain , ordonner les moyens de son art à ces fins. Il y faut bien autant de
71 suiveurs des maîtres d’après-guerre. Les mauvais écrivains d’aujourd’hui ne valent rien humainement. Ils ne font que copier les
72 formels obscurcissent ou trahissent les buts de l’ écrivain et le séparent de l’humanité. Une littérature personnaliste rétablira
45 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Au sujet d’un roman : Sara Alelia (3 novembre 1934)
73 e histoire qui finit bien, comme le croyaient les écrivains anglais du xixe siècle — en conséquence de quoi les romans des « paï
46 1934, Esprit, articles (1932–1962). Sur une nouvelle de Jean Giono (novembre 1934)
74 a chose littéraire ; 2° parce qu’ils incitent les écrivains de métier à écrire des stupidités, des pornographies pauvrettes, des
75 ouve dans une de ces feuilles une page digne de l’ écrivain qui l’a signée : Montherlant par exemple, ou Giono. Marianne a publi
76 le rôle des éditeurs, mais surtout et d’abord des écrivains , ne serait pas justement de savoir un peu mieux que « les gens » de q
47 1934, Esprit, articles (1932–1962). André Breton, Point du jour (décembre 1934)
77 lic littéraire rendit un très mauvais service aux écrivains surréalistes en les prenant pour ce qu’ils croyaient être : des novat
48 1934, Politique de la personne. Idoles — Comment rompre ?
78 , le Père de la Brière lance un vibrant appel aux écrivains  : qu’ils nous écrivent des romans contre le bolchévisme, et l’on donn
49 1934, Politique de la personne. Problèmes de la révolution personnaliste — D’un Cahier de revendications
79 un ensemble de témoignages rédigés par de jeunes écrivains membres de groupes révolutionnaires personnalistes et marxistes. Ce
50 1934, Politique de la personne. Appendice — Liberté ou chômage ?
80 andit. C’est une des leçons de la crise. 73. Nos écrivains courent admirer là-bas la fabrication d’une casserole en treize minut
51 1934, Politique de la personne. Appendice — Groupements personnalistes
81 nt. Qu’est-ce que L’Ordre nouveau  ? Un comité d’ écrivains et de techniciens. Autour de lui prolifèrent des cellules75, autant d
82 ins le lieu de rencontre d’une centaine de jeunes écrivains « de toutes croyances et de toutes incroyances », comme disait Péguy
52 1934, Politique de la personne (1946). Idoles — Comment rompre ?
83 , le Père de la Brière lance un vibrant appel aux écrivains  : qu’ils nous écrivent des romans contre le bolchévisme, et l’on donn
53 1934, Politique de la personne (1946). Problèmes de la révolution personnaliste — D’un Cahier de revendications
84 un ensemble de témoignages rédigés par de jeunes écrivains membres de groupes révolutionnaires personnalistes et marxistes. Ce C
54 1934, Politique de la personne (1946). Appendices — Liberté ou chômage ?
85 andit. C’est une des leçons de la crise. 76. Nos écrivains courent admirer là-bas la fabrication d’une casserole en treize minut
55 1934, Politique de la personne (1946). Appendices — Groupements personnalistes
86 en reste pas moins le lieu de rencontre de jeunes écrivains « de toutes croyances et de toutes incroyances », comme disait Péguy,
56 1934, Politique de la personne (1946). Appendices — Trop d’irresponsables s’engagent ! (Responsabilité des intellectuels)
87 , l’intelligence n’y gagne guère. ⁂ Tant que les écrivains mettaient leur soin à vivre en marge de tous les conflits et refusaie
88 t exemple. Du moins a-t-elle eu cela de bon : les écrivains qui ont décidé tout récemment de renoncer à l’usage de leur pensée de
57 1935, Esprit, articles (1932–1962). Albert Soulillou, Nitro (février 1935)
89 peintre. Il est remarquable que presque tous les écrivains de ces années éprouvent simultanément le besoin de s’exprimer par des
58 1935, Esprit, articles (1932–1962). Roger Breuil, Les Uns les Autres (avril 1935)
90 dans tous les sens de ce terme ; je ne vois pas d’ écrivain français qui ait jamais su faire vibrer un tel accord des paysages et
59 1935, Le Semeur, articles (1933–1949). La cité (avril-mai 1935)
91 vous offrir. — Et ce sera mon second exemple. Un écrivain américain de ces dernières années, l’un des porte-paroles de la nouve
60 1935, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Trois traités de Jean Calvin (20 juillet 1935)
92 tomber dans l’extravagance. Calvin homme, Calvin écrivain , nous ne nous priverons pas de l’estimer à nos mesures humaines et li
61 1935, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Lawrence et Brett par Dorothy Brett ; Matinées mexicaines suivi de Pansies (poèmes), par D. H. Lawrence (octobre 1935)
93 artez écrire dans les bois. » On allait oublier l’ écrivain . Il est là, adossé à un pin, avec sa chemise bleue, ses culottes de v
62 1935, Esprit, articles (1932–1962). « L’Esprit n’a pas son palais » (octobre 1935)
94 peu de l’esprit que nos commissaires sont de bons écrivains . IV. Le spiritualisme consacre le préjugé utilitaire De tout ce
95 entreprise, soit mis à part, et honoré en soi. Un écrivain fameux, gloire du roman français à l’étranger, vient confirmer de son
96 le patronage du grand génie, savant, philosophe, écrivain , homme d’action qui, trois-cents ans plus tôt, en 1637 exactement, pu
97 crois guère aux plans machiavéliques que certains écrivains de droite font aux clercs « spiritualistes » l’honneur et le crime d’
63 1935, Articles divers (1932-1935). Montherlant : Service inutile (15 novembre 1935)
98 Enfin trois importants essais sur l’attitude de l’ écrivain devant l’action. Arrêtons-nous à cette partie-là qui explique le titr
99 i pardonne mieux qu’à d’autres). « Les œuvres des écrivains ont été faites par le besoin organique qu’ont les écrivains de s’expr
100 ont été faites par le besoin organique qu’ont les écrivains de s’exprimer ». Ou encore : « L’Écrivain digne de ce nom doit, dans
101 nt les écrivains de s’exprimer ». Ou encore : « L’ Écrivain digne de ce nom doit, dans son art, ne faire que ce qui lui est agréa
102 plement de ce qui peut amuser l’auteur. Mais « un écrivain digne de ce nom » ne va pas, pour prendre un exemple, déconcerter son
103 seul qu’on le jugera. Je veux savoir pourquoi un écrivain écrit : tous les plus grands l’ont dit et ont couru leur chance là-de
64 1936, Articles divers (1936-1938). Forme et transformation, ou l’acte selon Kierkegaard (janvier 1936)
104 sorte » — c’est-à-dire s’il rejette sa mission d’ écrivain religieux pour se faire pasteur de campagne, par exemple. C’est, dit-
65 1936, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Sur une page de Bossuet (ou Tradition et Révélation) (janvier 1936)
105 neur ni à l’information, ni à la bonne foi de nos écrivains , s’appelassent-ils Paul Claudel. Ce très grand poète est l’auteur des
66 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Précisions utiles sur l’industrie des navets (mars 1936)
106 années, les difficultés que pouvait rencontrer un écrivain étaient de deux espèces : manque d’argent ou insuccès (auprès du publ
107 populaires. Donc, jusqu’à ces dernières années, l’ écrivain doit se battre sur deux fronts : il doit gagner son pain, et il doit
108 rsonne et de l’impersonnel. Mais, depuis peu, les écrivains sont menacés, en France, par un troisième péril, par un péril que les
109 ur, de risquer un beau geste en faveur de quelque écrivain , peut-être génial, mais invendable sur les quais de gare. Quant aux p
67 1936, Esprit, articles (1932–1962). Vues sur C. F. Ramuz (mai 1936)
110 aine critique ne veut point pardonner à Ramuz. Un écrivain français de la tradition des classiques, comme ils le sont tous plus
68 1936, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Kierkegaard en France (juin 1936)
111 mposer à l’attention de quelques-uns l’œuvre d’un écrivain dont, cependant, la puissance de choc et d’interrogation ne saurait ê
69 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Du danger de confondre la bonne foi et le stalinisme (juillet 1936)
112 avons un petit compte à régler avec le groupe des écrivains qui partagent la foi de l’auteur et utilisent la même méthode de disc
113 de l’Écho de Paris.) M. Friedmann, comme tous les écrivains dont la « pensée » tend à se confondre avec les directives tactiques
114 d’ailleurs en train de réussir auprès de quelques écrivains bourgeois trop contents de voir les Soviets repêcher les vieux mythes
70 1936, Esprit, articles (1932–1962). Culture et commune mesure (novembre 1936)
115 s’est trouvée confirmée par les récents congrès d’ écrivains soviétiques ou favorables aux Soviets. De toutes les confusions senti
116 gênante pour les subtils « dialecticiens »56. Les écrivains délégués par les Soviets au congrès de Paris pour la défense de la cu
117 ux mêmes, faits à titre d’autocritique par divers écrivains communistes, que la littérature conforme au Plan n’est pas un art, ma
118 n même temps que son public. Autrement dit, les «  écrivains de choc » ont appris à écrire en même temps qu’un peuple immense appr
119 littéraire n’en est pas moins une évidence. ⁂ Les écrivains soviétiques l’ont compris. Aussi les voit-on condamner la théorie mar
71 1936, Articles divers (1936-1938). Décadence des lieux communs (décembre 1936)
120 ne saurait en dire autant du langage de nos bons écrivains . Car non seulement il est mal entendu par la grande masse des lecteur
121 e foule de dialectes ésotériques. Non seulement l’ écrivain moderne use d’une langue dont le lecteur moyen trouve parfaitement no
122 , ou politique que nous sommes en train de jouer, écrivains ou lecteurs, citoyens ou hommes d’État. Les uns tiennent le parti de
123 aires à grand tirage, voilà tout un domaine que l’ écrivain digne du nom ne contrôle pas, ne forme pas, n’atteint même pas. On a
124 ur force et leur délicatesse d’appel. Et les bons écrivains , qui n’ont pas d’autres armes, se voient privés de tous moyens d’agir
125 des instruments de la culture : — d’une part les écrivains se mettent à raffiner l’expression propre de chaque chose séparée, au
126 ne soumet plus à un but unanime. Si bien que les écrivains ne sont plus compris du peuple, et que la langue vulgaire s’encombre
127 langue. Si les mots « portaient » réellement, les écrivains seraient moins excités, moins excessifs. La Terreur qui règne en perm
72 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Le problème de la culture
128 ermes tout nouveaux. (Ce qui fait dire à certains écrivains , prisonniers des catégories traditionnelles, que le monde devient « i
129 ents qui sont les mots, on réduit la mission de l’ écrivain à celle du propagandiste, chargé de ressasser les à-peu-près du jour 
73 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — D’une culture qui parle dans le vide
130 t une ampleur et une assurance qui ont permis aux écrivains bourgeois d’exprimer sans aucun scrupule les fondements secrets de le
74 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Sur le déclin du Moyen Âge
131 Qu’est-ce que le latin, au xiiie siècle, pour l’ écrivain dont l’œuvre a condensé toute la sagesse et toutes les passions de so
132 érante des secrétaires de la curie romaine. « Les écrivains apostoliques ont entre les mains les premières affaires du monde30. »
75 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Décadence des lieux communs
133 ne saurait en dire autant du langage de nos bons écrivains . Car non seulement il est mal entendu par la grande masse des lecteur
134 e foule de dialectes ésotériques. Non seulement l’ écrivain moderne use d’une langue dont le lecteur moyen trouve parfaitement no
135 ou politique, que nous sommes en train de jouer, écrivains ou lecteurs, citoyens ou hommes d’État. Les uns tiennent le parti de
136 aires à grand tirage, voilà tout un domaine que l’ écrivain digne du nom ne contrôle pas, ne forme pas, n’atteint même pas. On a
137 ur force et leur délicatesse d’appel. Et les bons écrivains , qui n’ont pas d’autres armes, se voient privés de tous moyens d’agir
138 des instruments de la culture : — d’une part les écrivains se mettent à raffiner l’expression propre de chaque chose séparée, au
139 ne soumet plus à un but unanime. Si bien que les écrivains ne sont plus compris du peuple, et que la langue vulgaire s’encombre
140 langue. Si les mots « portaient » réellement, les écrivains seraient moins excités, moins excessifs. La Terreur qui règne en perm
76 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — La mesure soviétique
141 s’est trouvée confirmée par les récents congrès d’ écrivains soviétiques ou favorables aux Soviets. De toutes les confusions senti
142 gênante pour les subtils « dialecticiens »42. Les écrivains délégués par les soviets au congrès de Paris pour la défense de la cu
143 eux mêmes faits à titre d’autocritique par divers écrivains communistes, que la littérature conforme au Plan n’est pas un art, ma
144 n même temps que son public. Autrement dit, les «  écrivains de choc » ont appris à écrire en même temps qu’un peuple immense appr
145 littéraire, n’en est pas moins en évidence. ⁂ Les écrivains soviétiques l’ont compris. Aussi les voit-on condamner la théorie mar
77 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — La mesure nationale-socialiste
146 Seront tenus pour suspects ou saboteurs tous les écrivains issus d’une autre classe ou d’une autre race. (Pour condamner un sabo
147 ira les films, le roman, le théâtre…   Rôle de l’ écrivain et de l’artiste. — « L’artiste est le porte-parole du peuple, l’inter
78 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
148 mode antisorbonnique créée un temps par certains écrivains de droite. Ces attaques contre la méthode des historiens et philologu
79 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
149 s elle est nécessaire à presque tout. Surtout à l’ écrivain qui parle de la culture ; à son discours. Nous allons donc raisonner
150 me de plus. Ou sinon, ce n’est pas la peine ! Tel écrivain refuse de s’engager dans l’action politique sous prétexte que cela ne
151 ’abstraction doublé de mensonge concret, dont les écrivains d’aujourd’hui abusent avec le même succès en des conflits non moins s
152 ini d’une manière à peu près unanime par tous les écrivains qui s’en sont occupés97. La personne, c’est pour nos contemporains la
153 s loups » serait plus exact, si l’on songe à tels écrivains sur le podium… 88. Évidemment, il ne suffirait pas d’améliorer cette
80 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Le problème de la culture
154 ermes tout nouveaux. (Ce qui fait dire à certains écrivains , prisonniers des catégories anciennes, que le monde devient « impensa
155 sabote ses instruments, on réduit la mission de l’ écrivain à celle du propagandiste, chargé de ressasser les à-peu-près du jour 
81 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — D’une culture qui parle dans le vide
156 t une ampleur et une assurance qui ont permis aux écrivains bourgeois d’exprimer sans aucun scrupule les fondements secrets de le
82 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Sur le déclin du Moyen Âge
157 Qu’est-ce que le latin, au xiiie siècle, pour l’ écrivain dont l’œuvre a condensé toute la sagesse et toutes les passions de so
158 érante des secrétaires de la curie romaine. « Les écrivains apostoliques ont entre les mains les premières affaires du monde31. »
83 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Décadence des lieux communs
159 ne saurait en dire autant du langage de nos bons écrivains . Car non seulement il est mal entendu par la grande masse des lecteur
160 e foule de dialectes ésotériques. Non seulement l’ écrivain moderne use d’une langue dont le lecteur moyen trouve parfaitement no
161 ou politique, que nous sommes en train de jouer, écrivains ou lecteurs, citoyens ou hommes d’État. Les uns tiennent le parti de
162 aires à grand tirage, voilà tout un domaine que l’ écrivain digne du nom ne contrôle pas, ne forme pas, n’atteint même pas. On a
163 ur force et leur délicatesse d’appel. Et les bons écrivains , qui n’ont pas d’autres armes, se voient privés de tous moyens d’agir
164 des instruments de la culture : — d’une part les écrivains se mettent à raffiner l’expression propre de chaque chose séparée, au
165 ne soumet plus à un but unanime. Si bien que les écrivains ne sont plus compris du peuple, et que la langue vulgaire s’encombre
166 langue. Si les mots « portaient » réellement, les écrivains seraient moins excités, moins excessifs. La Terreur qui règne en perm
84 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — La mesure soviétique
167 s’est trouvée confirmée par les récents congrès d’ écrivains soviétiques ou favorables aux Soviets. De toutes les confusions senti
168 gênante pour les subtils « dialecticiens »43. Les écrivains délégués par les Soviets au congrès de Paris pour la défense de la cu
169 eux mêmes faits à titre d’autocritique par divers écrivains communistes, que la littérature conforme au Plan n’est pas un art, ma
170 n même temps que son public. Autrement dit, les «  écrivains de choc » ont appris à écrire en même temps qu’un peuple immense appr
171 littéraire, n’en est pas moins en évidence. ⁂ Les écrivains soviétiques l’ont compris. Aussi les voit-on condamner la théorie mar
85 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — La mesure nationale-socialiste
172 Seront tenus pour suspects ou saboteurs tous les écrivains issus d’une autre classe ou d’une autre race. (Pour condamner un sabo
173 ira les films, le roman, le théâtre…   Rôle de l’ écrivain et de l’artiste : « L’artiste est le porte-parole du peuple, l’interp
86 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
174 mode anti-sorbonnique créée un temps par certains écrivains de droite. Ces attaques contre la méthode des historiens et philologu
87 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
175 s elle est nécessaire à presque tout. Surtout à l’ écrivain qui parle de la culture ; à son discours. Nous allons donc raisonner
176 me de plus. Ou sinon, ce n’est pas la peine ! Tel écrivain refuse de s’engager dans l’action politique sous prétexte que cela ne
177 ’abstraction doublé de mensonge concret, dont les écrivains d’aujourd’hui abusent avec le même succès en des conflits non moins s
178 ini d’une manière à peu près unanime par tous les écrivains qui s’en sont occupés100. La personne, c’est pour nos contemporains l
179 s loups » serait plus exact, si l’on songe à tels écrivains sur le podium… 90. Évidemment, il ne suffirait pas d’améliorer cette
88 1937, Esprit, articles (1932–1962). Défense de la culture (janvier 1937)
180 ingts, soixante-quinze et cent-mille. Et c’est un écrivain de classe ! L’essai de Gedat intitulé Un chrétien découvre les problè
89 1937, Journal de Genève, articles (1926–1982). Condition de l’écrivain (I) (15 février 1937)
181 Condition de l’ écrivain  (I) (15 février 1937)d On n’ignore pas que les partis de gauche, e
182 r de nombreuses et retentissantes « adhésions » d’ écrivains , dont certains tels Gide et Jules Romains, comptent parmi les célébri
183 plus gravement encore, de la condition faite aux écrivains par un état de choses libéral certes, mais anarchique, et dominé par
184 rois bien, à peu près tout de cette condition des écrivains . L’on s’en fait une idée romantique : le poète pauvre et méconnu, dan
185 n peut le voir au cinéma. C’est agréable, pour un écrivain , qu’on croie tout cela… Je doute que ce soit bien utile. Un membre de
186 ent donner une idée assez juste du sort réel de l’ écrivain . Parmi ses confrères académiciens, disait-il, tous célèbres et « aute
187 naire : que ne prennent-ils un second métier, ces écrivains  ! La littérature n’est qu’un luxe, elle n’a pas à nourrir son homme.
188 e la culture, il ne reste qu’une solution : que l’ écrivain vive de sa plume. Or, c’est cela qui devient impraticable ; ou si pra
189 ble ; ou si praticable, néfaste. Impraticable : l’ écrivain ne touche sur les livres que dix pour cent du produit de la vente. Su
190 nt pas celles de la littérature pure, et nombre d’ écrivains des mieux doués s’y montrent assez inhabiles. On retombe d’ailleurs i
191 ou institutions. Ce qui oblige en fin de compte l’ écrivain à déclarer pathétiquement que c’est la société qui est mal faite dans
192 d’abord que cela se sache ! d. « Condition de l’ écrivain  (I) », Journal de Genève, Genève, n° 45, 15 février 1937, p. 1.
90 1937, Journal de Genève, articles (1926–1982). Condition de l’écrivain (II) : La grande misère de l’édition (22 février 1937)
193 Condition de l’ écrivain  (II) : La grande misère de l’édition (22 février 1937)e La situati
194 l’édition (22 février 1937)e La situation de l’ écrivain moderne, telle que je la décrivais dans mon premier article, a notabl
195 rée à l’éditeur jusqu’à 50 ans après la mort de l’ écrivain . L’éditeur se réserve en outre le droit de refuser les manuscrits qui
196 0 années l’effet des contrats d’édition. Tous les écrivains applaudissent. Mais les éditeurs se récrient, et on les comprend asse
197 hnique : c’est tout le problème des rapports de l’ écrivain et du public, ou même de la culture et de la nation, qui se pose enfi
198 lecture ? Est-ce la faute du public, ou bien des écrivains  ? Et avant d’y porter remède, ne conviendrait-il pas de s’interroger
199 secondaire de l’édition, et du sort matériel des écrivains , ne peut laisser indifférente notre conscience de citoyens. Les dicta
200 lles se le posent à temps ! e. « Condition de l’ écrivain  (II) : La grande misère de l’édition », Journal de Genève, Genève, n°
91 1937, Esprit, articles (1932–1962). Paul Vaillant-Couturier, Au service de l’Esprit (février 1937)
201 sé figurer le nom de Gide parmi « les plus grands écrivains de ce temps » embrigadés par les vrais communistes. ab. « Paul Vail
92 1937, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). De la propriété capitaliste à la propriété humaine et Manifeste au service du personnalisme, par Emmanuel Mounier (février 1937)
202 omique de l’usure, suivant l’erreur fréquente des écrivains catholiques. Marx a bien montré que l’usure n’est qu’un facteur secon
93 1937, Journal de Genève, articles (1926–1982). Condition de l’écrivain (III) : Mission civique de la culture (1er mars 1937)
203 Condition de l’ écrivain  (III) : Mission civique de la culture (1er mars 1937)f Si les livr
204 , à qui la faute, disions-nous ? Au public ou aux écrivains  ? On objectera sans doute que le vrai responsable, c’est la paresse i
205 ons vulgaires des distractions commerciales ? Les écrivains ne portent-ils pas une part de responsabilité ? Car, après tout, le p
206 . Ainsi le public perd l’habitude de demander aux écrivains autre chose qu’« une heure d’oubli », une distraction sans conséquenc
207 u, je le répète, c’est que les plus grands de nos écrivains ont beaucoup fait pour qu’il se perde en se « distinguant » volontair
208 lecteurs. Dans les deux cas, ce sont d’abord les écrivains qui ont manqué à leur fonction de guides des esprits, et ruiné leur a
209 agne de propagande. Il s’agit bien plutôt que les écrivains reprennent le sens de leur fonction sociale avant qu’un dictateur ne
210 Tolstoï, suffit à prouver le contraire. Jamais un écrivain ne travaille mieux que lorsqu’il sent qu’il est en communion avec les
211 un de nos journaux, ce n’est pas pour prêcher les écrivains qui le lisent, mais dans l’espoir d’attirer l’attention de ceux qui s
212 Or, il importe hautement à notre pays d’avoir des écrivains représentatifs de ce qui fait sa force véritable. La raison d’être de
213 core la plus sûre garantie. f. « Condition de l’ écrivain  (III) : Mission civique de la culture », Journal de Genève, Genève, n
94 1937, Articles divers (1936-1938). Romanciers publicitaires ou la contagion romanesque (13 mars 1937)
214 ir contagieux est, bien sûr, tout à l’honneur des écrivains qui savent le communiquer à leur œuvre, et des lecteurs assez ardents
215 Rien n’est plus dangereusement tendancieux qu’un écrivain qui n’ose pas affirmer sa tendance. La contagion du roman réaliste ou
95 1937, Articles divers (1936-1938). Vers une littérature personnaliste (20 mars 1937)
216 e-t-il, la solution qu’adoptent naturellement les écrivains lassés de l’improvisation et du bâclé. Au lieu de chercher la densité
96 1937, Esprit, articles (1932–1962). Albert Thibaudet, Histoire de la littérature française de 1789 à nos jours (mars 1937)
217 ce. Mais que dire de l’absence de Proudhon, grand écrivain français pourtant ; et de celle de Georges Sorel ? Et même de celle d
218 ages — et ils foisonnent — donnent la mesure de l’ écrivain et de l’artiste, du conteur, du fabulateur d’idées que reste pour nou
97 1937, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Chançay (mars 1937)
219 parle à l’O.N…) Il y a là un mathématicien et un écrivain . Le premier dit : créer, pour moi, c’est découvrir un nouveau théorèm
98 1937, Articles divers (1936-1938). C’est jeune (10 avril 1937)
220 , il reprochait tout récemment à l’un de nos bons écrivains , M. Arnoux, de n’avoir pas su s’imposer « avec assez de force au publ
221 croire qu’on a quelque chose à dire ; le but de l’ écrivain , c’est de s’imposer avec force au Public. Et cela demande de la tacti
99 1937, Articles divers (1936-1938). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (15 avril 1937)
222 tout temps la traduction du langage surveillé des écrivains dans le langage parlé du peuple fut affectée de malentendus de ce gen
223 ce qui est dit. (C’est seulement de la langue des écrivains français qu’il est exact de dire, avec tous les manuels, qu’elle est
224 tanée, qui est « péguyste » et non « classique ». Écrivains inutilisables dans la mesure où ils veulent être de bons écrivains fr
225 sables dans la mesure où ils veulent être de bons écrivains français.) — Que de bonne volonté chez les hommes de ce Cercle ! comm
226 as. (D’où sans doute l’angoisse qui pousse tant d’ écrivains à gagner de l’argent, à entrer à l’Académie, voire à jouer un rôle po
227 ciste ou communiste. Et pourtant, la mission de l’ écrivain n’est-elle pas justement d’éduquer le lecteur, j’entends de l’amener
100 1937, Esprit, articles (1932–1962). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (juin 1937)
228 nventionnel qu’il croit de mise, s’adressant à un écrivain . Ou bien il se répand en confidences exagérées ; il s’excite, il s’ad
229 je commence à comprendre au vif l’urgence, pour l’ écrivain , de retrouver une commune mesure de langage et de sensibilité avec de
230 comme telles, n’ont jamais eu de contact avec les écrivains comme tels, en aucun temps. Ce ne sont pas des abstractions qui achèt
231 vie concrète. Celui-là seul peut faire sentir à l’ écrivain ce qui est solide et ce qui est artificiel dans ce qu’il écrit. Et ce
232 endre peu à peu le sens de la responsabilité de l’ écrivain . Pour l’avoir négligée dans nos villes, au milieu des feuilletonistes