1
de Babel, et une Asie immobile dans sa méditation
éternelle
. e. « Les Appels de l’Orient (n° 9-10 des Cahiers du Mois) », Bibli
2
âpre et violemment contractée, par la grâce de l’
éternel
Désir ? 6. Il est curieux de noter que de tels passages viennent à
3
édaigna des avances que la perte de son sens de l’
éternel
rendait pourtant considérables, au sens étymologique du terme. Il lou
4
Aragon, avocat de l’infini, annonce l’entrée de l’
éternelle
anarchiste, la Poésie. On dit : « Des mots ! » au lieu de « Je ne c
5
te toutes les incarnations d’un amour dont l’être
éternel
apparaît peu à peu, à travers la simultanéité de ses manifestations.
6
utes ses amours, il communie avec quelque chose d’
éternel
. Tous les drames du monde ne sont que décors mouvants dans la lueur b
7
Celle de Belles-Lettres est en agréable odeur à l’
Éternel
et à Satan pareillement. Et ceux qu’elle enivre entrent en état de gr
8
Julien Benda, La Fin de l’
Éternel
(novembre 1929)bc Ce n’est plus l’heure de venir prendre position
9
la Trahison des Clercs 11, thèse dont la Fin de l’
Éternel
ne fait que reprendre la défense contre ses adversaires de tous bords
10
anqueront pas de faire observer que la « fin de l’
éternel
», la chute de l’idée dans la matière, est un phénomène exactement au
11
(janvier 1928). bc. « Julien Benda : La Fin de l’
Éternel
(NRF) », Bibliothèque universelle et Revue de Genève, Genève, novembr
12
rent ce chaos. Il lui reste sa foi en la grandeur
éternelle
de la Hongrie — intemporelle, n’ayant cure des statistiques — et sa d
13
’égare au bras d’une erreur inconnue, ton fantôme
éternel
, ton « Désir désiré ». 16. Les eaux fades du Balaton Deux jours
14
1930 ; et en même temps il se réclame d’un Esprit
éternel
qui cependant est né et dont on ne saurait prévoir les avatars. Tout
15
lisme : c’est un idéal positif, immédiat parce qu’
éternel
. Là où Keyserling dit seulement adaptation, nous ajoutons régénératio
16
-dire souffrir, vieillir. L’amour étant d’essence
éternelle
, ses manifestations dans notre vie — dans la durée — sont nécessairem
17
6, qu’elle enflamme des chants prophétiques. Et l’
Éternel
enfin sera loué « selon l’immensité de sa grandeur » comme il est dit
18
fait singulière d’un tel livre. Il y a des sujets
éternels
, ou mieux, perpétuels — sujets d’étonnement perpétuel — et la Fin du
19
alme, et que je sens tout le bien que les sources
éternelles
ont déversé dans mon cœur. » Et deux ans plus tard : « Je suis ce que
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dans son impérieuse évidence et dans sa violence
éternelle
. Privilège à vrai dire sans mesure ; oserai-je écrire : sans espoir ?
21
erpétuel dont l’enjeu est à chaque instant total,
éternel
et urgent. Je demande à M. Nizan si son appel à une philosophie vraim
22
espoir éclatant de la révélation. La Croix, signe
éternel
de la contradiction et de l’« agonie », est au centre du monde chréti
23
te toutes les incarnations d’un amour dont l’être
éternel
peu à peu transparaît au travers de ses manifestations. Gérard parle
24
e de ses amours, il communie avec quelque chose d’
éternel
. Tous les drames du monde ne sont que des décors mouvants dans la lue
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rent ce chaos. Il lui reste sa foi en la grandeur
éternelle
de la Hongrie — intemporelle, n’ayant cure des statistiques — et sa d
26
’égare au bras d’une erreur inconnue, ton fantôme
éternel
, ton « Désir désiré ». xvi Les eaux fades du Balaton Deux jour
27
re Reinecke. Il y est beaucoup question de la vie
éternelle
, et d’expériences vécues avec l’Ange gardien, mais c’est toujours en
28
ces larmes. Maintenant, parlez-moi du modernisme
éternel
de cette plainte. — Des Werthers aux yeux secs, voilà ce que nous som
29
rent ce chaos. Il lui reste sa foi en la grandeur
éternelle
de la Hongrie — intemporelle, n’ayant cure des statistiques — et sa d
30
’égare au bras d’une erreur inconnue, ton fantôme
éternel
, ton « Désir désiré ». Les eaux fades du Balaton Deux jours apr
31
re Reinecke. Il y est beaucoup question de la vie
éternelle
, et d’expériences vécues avec l’Ange gardien, mais c’est toujours en
32
ces larmes. Maintenant, parlez-moi du modernisme
éternel
de cette plainte. — Des Werthers aux yeux secs, voilà ce que nous som
33
ns cesse de l’Éternité, pense continuellement à l’
Éternel
, — et que la chrétienté ensuite parle de la même façon, mais pense à
34
lorifie » — est une participation instantanée à l’
éternel
, elle juge et condamne ceux-là d’abord qui s’en réclament. Et c’est p
35
id parmi les étoiles, je t’en précipiterai, dit l’
Éternel
… Car le jour de l’Éternel est proche pour toutes les nations. » (Abdi
36
’en précipiterai, dit l’Éternel… Car le jour de l’
Éternel
est proche pour toutes les nations. » (Abdias II, 3-4 et 15). Ils ont
37
isque tout cela n’a de réalité que dans l’instant
éternel
, dans le contact mortel du temps et de l’éternité ; puisque tout cela
38
stant de la foi, c’est la promesse de la victoire
éternelle
. ⁂ Loin de moi la prétention d’avoir, par ces quelques traits schémat
39
dialectique chrétienne sont séparées par la mort
éternelle
. Qu’un philosophe, qu’un moraliste, parle de choix, de risque et d’ac
40
que. De quel Dieu ? De celui que la Bible nomme l’
Éternel
, alors que nous sommes tout entiers temporels. De celui qui transcend
41
l est avant tout un rappel violent à la nouveauté
éternelle
de l’Évangile ; une remise en question radicale et intime de notre ex
42
que le christianisme, c’est l’immédiat, l’instant
éternel
de la foi, et non l’histoire de l’homme pieux ; un événement et non u
43
Petites notes sur les vérités
éternelles
(1932-1933)x La lecture du bel article de M. Arnold Reymond, paru
44
conditions de la vérité sont, elles, immuables et
éternelles
… (p. 12). Les conditions de la vérité sont donc éternelles (p. 13).
45
… (p. 12). Les conditions de la vérité sont donc
éternelles
(p. 13). Les philosophes, de tout temps, ont montré du goût pour une
46
s posent un problème, et non pas ses conditions «
éternelles
». Nous ne pensons pas qu’il y ait lieu pour un philosophe, d’être ra
47
i juge tout. x. « Petites notes sur les vérités
éternelles
», Revue de Belles-Lettres, Lausanne-Neuchâtel-Genève-Fribourg, n° 2,
48
e nous arrêter : l’an 33 de notre ère, la réponse
éternelle
à la perpétuelle question du monde, nous est donnée. C’est d’abord un
49
vers l’homme désormais restauré dans sa condition
éternelle
, une réponse à toute la création, désormais replacée dans l’ordre ori
50
: ce n’est plus un défi, c’est une soumission à l’
Éternel
. « Christ est ressuscité ! » Le Nouvel Adam vit. Le message de Pâques
51
uteur de l’invective prophétique : Plains-toi, l’
Éternel
ne craint rien, il peut bien se défendre ; mais comment le pourrait-i
52
ue insupportable à la présence dans ce temps de l’
éternel
. Car il ne suffit pas d’applaudir à ses thèses pour apaiser ce regard
53
réalité. Celui-là seul connaît sa fin et l’ordre
éternel
de sa vie. Celui-là seul peut juger de ce monde, et s’y tenir comme n
54
r, et tout cela n’est rien que fuite devant notre
éternel
présent, et tout cela n’est que mythologie. Les dieux du siècle ont l
55
Parole seulement, entre les temps, dans l’instant
éternel
. Le solitaire peut-il agir ? Le maléfice hégélien, c’est l’obje
56
sa permanente crise et ses limites humiliantes. L’
éternel
est dans le présent, et non point dans l’intemporel, parce que l’éter
57
sent, et non point dans l’intemporel, parce que l’
éternel
vient à nous, dans notre temps, où nous sommes, tout entier. L’éterni
58
l’être. Ainsi la voie du mystère est visible : l’
éternel
ne touche le temps que par l’individu en acte, et qui devient à cet i
59
à l’impulsion indescriptible que nous appelons l’
éternel
. La personne est le témoignage d’une vocation reçue et obéie. Je sui
60
carnation. Si toute présence est l’événement de l’
éternel
dans le temps, par le moyen de l’homme, si l’homme n’est vraiment hom
61
ersonne est proprement la sujétion de l’homme à l’
éternel
et de l’objet à l’homme, on peut dire que la personne est l’impensabl
62
ut acte personnel est participation à l’actualité
éternelle
du Christ. 8. Communauté Tout ainsi que dans la Communion, Jésu
63
ncret de cette liberté. C’est une usurpation de l’
éternel
par la conscience contingente, par cette conscience insinuée comme un
64
est acte, l’acte est obéissance à la motion de l’
éternel
. J’ai peut-être entendu quelque parole, on n’a rien vu qu’un corps en
65
e distraction du monstre moi, qui suffit bien à l’
éternelle
vigilance pour me pousser un peu plus loin que tout calcul, un peu pl
66
à tout recommence. Car la durée n’ajoute rien à l’
éternel
. Ce pas petit et triomphal à peine fait, je le reperds si je n’en fai
67
« Les individus ne sont rien, et les espèces sont
éternelles
» (Voltaire) ; … 3° l’être personnel considéré par opposition à l’éta
68
onologique et transitoire, mais absolue. Primauté
éternelle
et non pas temporelle. Nous touchons ici à la divergence irréductible
69
abord, mais ensuite et toujours. Mais la primauté
éternelle
appartient à l’Esprit qui agit dans l’instant bouleversant de la foi,
70
espoir éclatant de la révélation. La Croix, signe
éternel
de la contradiction et de l’« agonie », est au centre du monde chréti
71
ns cesse de l’Éternité, pense continuellement à l’
Éternel
, — et que la chrétienté ensuite parle de la même façon, mais pense à
72
lorifie » — est une participation instantanée à l’
éternel
, elle juge et condamne ceux-là d’abord qui s’en réclament. Et c’est p
73
id parmi les étoiles, je t’en précipiterai, dit l’
Éternel
… Car le jour de l’Éternel est proche pour toutes les nations. » (Abdi
74
’en précipiterai, dit l’Éternel… Car le jour de l’
Éternel
est proche pour toutes les nations. » (Abdias, 3-4 et 15.) Ils ont pr
75
Le suivent. Les unes sont historiques, les autres
éternelles
. En somme, ce qui oppose irréductiblement, fondamentalement, christi
76
plus à écœurer celui qui veut non la durée mais l’
éternel
, non la raison mais la révélation, non la pensée qui s’arrête à l’uti
77
« Les individus ne sont rien, et les espèces sont
éternelles
» (Voltaire) ; […] 3° l’être personnel considéré par opposition à l’é
78
onologique et transitoire, mais absolue. Primauté
éternelle
et non pas temporelle. Nous touchons ici à la divergence irréductible
79
abord, mais ensuite et toujours. Mais la primauté
éternelle
appartient à l’Esprit qui agit dans l’instant bouleversant de la foi,
80
espoir éclatant de la révélation. La Croix, signe
éternel
de la contradiction et de l’« agonie », est au centre du monde chréti
81
ns cesse de l’Éternité, pense continuellement à l’
Éternel
, — et que la chrétienté ensuite parle de la même façon, mais pense à
82
lorifie » — est une participation instantanée à l’
éternel
, elle juge et condamne ceux-là d’abord qui s’en réclament. Et c’est p
83
id parmi les étoiles, je t’en précipiterai, dit l’
Éternel
… Car le jour de l’Éternel est proche pour toutes les nations. » (Abdi
84
’en précipiterai, dit l’Éternel… Car le jour de l’
Éternel
est proche pour toutes les nations. » (Abdias, 3-4 et 15.) Ils ont pr
85
le suivent. Les unes sont historiques, les autres
éternelles
. En somme, ce qui oppose irréductiblement, fondamentalement, christi
86
es qui nous séparent apparemment de cet événement
éternel
. N’est-il pas fort étrange et humiliant, qu’il faille un incroyant po
87
ute philosophie qui postule la transcendance de l’
éternel
, répondent : celui qui voit Dieu, meurt. Car à la suprême vision corr
88
sont passagères, mais seules les invisibles sont
éternelles
». (II Cor. 4.18) Or nous savons, de science et de prescience, et la
89
erait-elle donc négation de la vision ? Ou la vie
éternelle
, négation de l’incarnation ? Nullement, mais accomplissement, et sple
90
Goethe, surent voir en toutes choses « le charme
éternel
» qui les crée. Ouvrez donc au hasard tel recueil d’aphorismes, le Ga
91
guerre suffit à établir une paix vivante. C’est l’
éternelle
erreur de l’État policier. D’ailleurs, cet « ordre », qui se fonde su
92
amenés à notre vieux débat. Je n’ignore pas que l’
éternel
problème de la mort à soi-même et au monde est l’un de ceux qui préoc
93
el. La foi réelle, c’est la puissance active de l’
Éternel
dans ce temps. Cette définition condamne tout mysticisme qui ne serai
94
rd’hui, maintenant — au double sens historique et
éternel
du mot nunc —, une situation décisive, c’est-à-dire une situation qui
95
ouveauté pure dans le monde, vocation et personne
éternelle
, prophétie de l’éternité qui vient à nous. 2. Il n’est d’action qu
96
commencement ». Mais l’homme déchu de son origine
éternelle
a perdu la vision de sa fin. Le voici prisonnier des formes et des no
97
oi, il n’y aurait ni passé ni futur, mais le Jour
éternel
de la présence à Dieu et à soi-même régnerait sur le monde et l’unité
98
uté, et le temps immobile s’abîmerait dans l’amen
éternel
. Æternitas non est temporis successio sine fine, sed nunc stans. L’ét
99
le Christ est le chemin. Mais nous avons refusé l’
éternel
et nous lui préférons nos vies : c’est pourquoi nous vivons dans l’Hi
100
instant, s’il vit de Parole. À cause de l’instant
éternel
, « le héros meurt toujours avant qu’il ne meure »21. C’est le secret
101
ien que mal tous les abîmes : ceux qui séparent l’
éternel
du temporel, Dieu de l’homme, la grâce de la nature, et la Révélation
102
qui mange ma chair et qui boit mon sang a la vie
éternelle
», mais il a dit néanmoins (dixit nihilominus) : « Celui qui mange ce
103
se révèle leur impuissance ; puis à montrer que l’
éternelle
vérité n’est encore qu’une grandiose ironie tant qu’elle n’est pas ac
104
ourquoi l’acte de foi, qui saisit dans ce temps l’
éternel
paradoxe de la vie et de la mort du Christ, jette sur tous nos sérieu
105
’à partir des réponses que l’on donne au problème
éternel
: où sommes-nous, d’où venons-nous, où allons-nous ? Alors seulement,
106
e d’Israël oublie sa vocation et se détourne de l’
Éternel
son Dieu, il perd aussi le sens des noms et bientôt sa langue délire
107
elle, assez curieusement, d’abord : « Singes de l’
Éternel
» et aussitôt… « Ministres de l’esprit ». Ô singerie géniale et minis
108
ais d’avoir refusé de la conduire, et cela sous l’
éternel
prétexte invoqué par toutes nos lâchetés : le prétexte de l’impuissan
109
aussi nommée arche du témoignage : alliance de l’
Éternel
et témoignage de sa volonté. Dans l’Arche sont les Tables de la Loi.
110
pelle à la fois l’origine et la fin du peuple : l’
Éternel
Dieu et son service. Parce qu’elle est la loi de Dieu, et que ce Dieu
111
qu’elle est la loi de Dieu, et que ce Dieu est l’
Éternel
, la Loi est la conscience finale du peuple hébreu. Et parce qu’elle e
112
st tendue comme un arc par la passion de servir l’
Éternel
, Luther dira, d’un tour proverbial : « Voilà un écrit qui a des pieds
113
e d’Israël oublie sa vocation et se détourne de l’
Éternel
son Dieu, il perd aussi le sens des noms et bientôt sa langue délire
114
ignorance où on les a tenus de l’incommensurable,
éternelle
beauté de l’acte qui soudain, tendresse infime ou révolte démente, po
115
it aux faux dieux, en tous temps, que pour fuir l’
Éternel
. Et je ne leur souhaite pas de revenir en arrière, de revenir par exe
116
t, c’est le refus de l’obéissance instantanée à l’
Éternel
. Nous avons lâché la rampe, et désormais l’accélération de notre chut
117
C’est l’acte. Car l’acte est adhésion à l’instant
éternel
; un instant, il se dresse contre les mécanismes de la mort ; un inst
118
utes. Car un acte total, un oui total à l’instant
éternel
dresserait contre nous l’univers totalement unifié dans le non, — la
119
ptible. Ce n’est pas en notre pouvoir d’étonner l’
Éternel
, ni d’inventer quoi que ce soit qu’il n’ait prévu, qu’il n’ait donné,
120
ais d’avoir refusé de la conduire, et cela sous l’
éternel
prétexte invoqué par toutes nos lâchetés : le prétexte de l’impuissan
121
aussi nommée arche du témoignage : alliance de l’
Éternel
et témoignage de sa volonté. Dans l’Arche sont les Tables de la Loi.
122
pelle à la fois l’origine et la fin du peuple : l’
Éternel
Dieu et son service. Parce qu’elle est la loi de Dieu, et que ce Dieu
123
qu’elle est la loi de Dieu, et que ce Dieu est l’
Éternel
, la Loi est la conscience finale du peuple hébreu. Et parce qu’elle e
124
eil et faveur à celui qui abandonne la quête de l’
éternel
et n’y voit plus qu’une « illusion ». Mais ce siècle lui-même, n’est-
125
st tendue comme un arc par la passion de servir l’
Éternel
, Luther dira, d’un tour proverbial : « Voilà un écrit qui a des pieds
126
e d’Israël oublie sa vocation et se détourne de l’
Éternel
son Dieu, il perd aussi le sens des noms et bientôt sa langue délire
127
ignorance où on les a tenus de l’incommensurable,
éternelle
beauté de l’acte qui soudain, tendresse infime ou révolte démente, po
128
it aux faux dieux, en tous temps, que pour fuir l’
Éternel
. Et je ne leur souhaite pas de revenir en arrière, de revenir par exe
129
t, c’est le refus de l’obéissance instantanée à l’
Éternel
. Nous avons lâché la rampe, et désormais l’accélération de notre chut
130
C’est l’acte. Car l’acte est adhésion à l’instant
éternel
; un instant il se dresse contre les mécanismes de la mort ; un insta
131
utes. Car un acte total, un oui total à l’instant
éternel
dresserait contre nous l’univers totalement unifié dans le non, — la
132
ptible. Il n’est pas en notre pouvoir d’étonner l’
Éternel
, ni d’inventer quoi que ce soit qu’il n’ait prévu, qu’il n’ait donné,
133
paix. — Le communisme est un moment de la France
éternelle
. — Nous continuons la France, la France généreuse, accueillante, comp
134
r que Luther fut un démagogue, un exploiteur de l’
éternel
ressentiment de la race allemande contre la civilisation romaine. On
135
’omnipotence, mais l’omniscience et la prescience
éternelle
de Dieu, qui ne peut faillir dans sa promesse, et auquel nul obstacle
136
re qu’elles sont prévues ! Et prévues par un Dieu
éternel
, qui alors se joue de moi indignement ! Il faudra donc choisir : Dieu
137
espace et au temps. Comment le temps tuerait-il l’
Éternel
? Comment la chair tuerait-elle l’Esprit ? Elle ne peut tuer que l’id
138
t’assurerait que cet acte de révolte échappe à l’
éternelle
Prévision ? Qui t’assurerait qu’en prononçant ces mots, tu ne prononc
139
mots, tu ne prononcerais pas sur toi-même l’arrêt
éternel
de Dieu te rejetant vers le néant, en sorte que Dieu, vraiment, n’exi
140
il pas ce paradoxe et ce mystère : croire que « l’
Éternel
est vivant », croire que sa volonté — qui a tout prévu — peut aussi t
141
e ce qu’il décide ou de ce qu’il décidera ? Car l’
Éternel
ne connaît pas de « temps », il n’est pas lié comme nous à une succes
142
e, nos divers temps et successions procèdent de l’
Éternel
et lui sont liés : nous venons de lui, nous retournons à lui, il est
143
illusion nous ferait croire qu’une décision de l’
Éternel
est une décision dans le passé ! Quand c’est elle seule qui définit n
144
extrêmes où elle revêt sa vraie réalité : c’est l’
Éternel
qui commande, — ou c’est moi. Il n’y a pas là de difficultés intellec
145
mort » ou qu’il l’a « tué », il imagine le Retour
éternel
. Et comme ce Retour éternel paraît exclure toute liberté humaine, il
146
il imagine le Retour éternel. Et comme ce Retour
éternel
paraît exclure toute liberté humaine, il se met à prêcher l’amor fati
147
in. (Pour le chrétien, c’est accepter, en acte, l’
éternelle
prévision du Dieu qui sauve.) La similitude étonnante du paradoxe lut
148
veauté reste entière. Et j’y songe : ce Schlemihl
éternel
, ce symbole en bottes de sept lieues qui traverse encore notre vie, n
149
uer à sa place centrale la conception du « retour
éternel
» et de la volonté d’éternisation, qui est le véritable message « rel
150
t de la « mort de Dieu ») par la pensée du Retour
éternel
. Mais en même temps, il s’acharne à compenser ce fatalisme mécanique
151
e la volonté humaine, qui doit vouloir son destin
éternel
et nécessaire… Enfin, dernier événement nietzschéen : L’Introduction
152
zsche le fatum, la fatalité sans visage du Retour
éternel
de toutes choses. Pour Luther, elle est au contraire la Providence, l
153
ur le reste, il demeure la proie du charlatanisme
éternel
. Mesure de la raison humaine : ils refusent la Trinité au nom de l’ar
154
érité désintéressée, — respectaient les principes
éternels
, — la liberté individuelle, — l’intellectualisme, — la pensée solitai
155
s sont sur le plan de l’histoire, non des vérités
éternelles
. Placez-vous donc sur ce plan historique. Voyagez en URSS par exemple
156
nique de la doctrine. Quitter le plan des vérités
éternelles
pour entrer dans le plan de l’histoire, cela signifiait donc, précisé
157
ailleurs obscurément, mais coupées de leurs liens
éternels
, abandonnées aux seules lois du Temps. De la polémique antispiritu
158
re, au nom d’une Personne vivante et de son amour
éternel
. Il annonçait l’homme changé. Trop beau tout cela ! Trop beau pour êt
159
de l’homme ; le christianisme prépare un Royaume
éternel
, qui sera celui de Dieu, non de la Terre. Tous deux sont eschatologiq
160
l’eschaton chrétien est au-delà de ce temps, est
éternel
, et par là même peut être immédiatement présent dans notre cœur56 alo
161
ion radicale de ces deux fins, la temporelle et l’
éternelle
, va-t-elle maintenant se manifester dans notre siècle ? Le phénomène
162
gage de l’action chrétienne n’est pas futur, mais
éternel
et donc présent. Si, pour sauver le futur de l’Église, je désobéis da
163
actuelle, puisqu’il n’y a pas de salut présent ni
éternel
, puisque le salut n’est pas pour eux de toute façon, mais pour les de
164
ur le reste, il demeure la proie du charlatanisme
éternel
. Mesure de la raison humaine : ils refusent la Trinité au nom de l’ar
165
e Dieu. Jérémie n’eût été qu’un berger bègue si l’
Éternel
n’avait parlé par lui. Voici qui est digne de remarque : le seul déta
166
Ce qui est vrai de la biographie d’un homme que l’
Éternel
choisit n’est pas moins vrai de l’histoire profane des Juifs, porteur
167
spective de la fin assignée à toute la nation : l’
Éternel
Dieu et son service. Ainsi l’Arche de l’Alliance nous apparaît comme
168
vocation adressée par un Dieu personnel, unique,
éternel
, transcendant. Elle n’est pas le produit normal d’une évolution histo
169
dépassement. Aucun refuge « loin de la face de l’
Éternel
». Parce qu’elle est la loi de Dieu, et que ce Dieu est l’Éternel, la
170
qu’elle est la loi de Dieu, et que ce Dieu est l’
Éternel
, la Loi est la conscience finale du peuple hébreu. Et parce qu’elle e
171
homme serait-il donc capable de modifier un arrêt
éternel
, alors que Dieu prédestine tout homme dès avant sa naissance et ses œ
172
Car sa révolte même se trouve servir les desseins
éternels
de Dieu. Elle étend à l’humanité entière le bénéfice de la Promesse q
173
r que Luther fut un démagogue, un exploiteur de l’
éternel
ressentiment de la race allemande contre la civilisation romaine. On
174
’omnipotence, mais l’omniscience et la prescience
éternelle
de Dieu, qui ne peut faillir à sa promesse, et auquel nul obstacle ne
175
re qu’elles sont prévues ! Et prévues par un Dieu
éternel
, qui alors se joue de moi indignement ! Il faudra donc choisir : Dieu
176
l avait fait. L. — Comment le temps tuerait-il l’
Éternel
? Comment la chair tuerait-elle l’Esprit ? Elle ne peut tuer que l’id
177
t’assurerait que cet acte de révolte échappe à l’
éternelle
prévision ? Qui t’assurerait qu’en prononçant ces mots, tu ne prononc
178
mots, tu ne prononcerais pas sur toi-même l’arrêt
éternel
de Dieu te rejetant vers le néant, en sorte que Dieu, vraiment, n’exi
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il pas ce paradoxe et ce mystère : croire que « l’
Éternel
est vivant », croire que sa volonté — qui a tout prévu — peut aussi t
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e ce qu’il décide ou de ce qu’il décidera ? Car l’
Éternel
ne connaît pas de « temps », il n’est pas lié comme nous à une succes
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e, nos divers temps et successions procèdent de l’
Éternel
et lui sont liés : nous venons de lui, nous retournons à lui, il est
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illusion nous ferait croire qu’une décision de l’
Éternel
est une décision dans le passé ! Quand c’est elle seule qui définit n
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extrêmes où elle revêt sa vraie réalité : c’est l’
Éternel
qui commande — ou c’est moi. Il n’y a pas là de difficultés intellect
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mort » ou qu’il l’a « tué », il imagine le Retour
éternel
. Et comme ce Retour éternel paraît exclure toute liberté humaine, il
185
il imagine le Retour éternel. Et comme ce Retour
éternel
paraît exclure toute liberté humaine, il se met à prêcher l’amor fati
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stin. (Pour le chrétien, c’est accepter en acte l’
éternelle
prévision du Dieu qui sauve.) La similitude étonnante du paradoxe lut
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t été brouille : sérieux et plaisanterie, valeurs
éternelles
et opportunisme, christianisme et confort moral, témoignage, discours
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silence d’éternité. 82. « Alléluia » : Louez l’
Éternel
. Kierkegaard avait aussi noté, peu de jours auparavant : « Il n’y a p
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artie de nous que nous trouvions la solution de l’
éternel
problème individu-communauté. Il dépend en partie de nous de refaire
190
ur, c’est-à-dire de l’Éros divinisant, en conflit
éternel
et angoissé avec la créature de chair et ses instincts asservissants.
191
ée, mais peut être acceptée dans l’obéissance à l’
Éternel
. Voilà le sens de la Révélation ; l’au-delà n’est pas la mort divinis
192
ssance est toujours hic et nunc, dans l’acte de l’
Éternel
où notre espoir se fonde. ⁂ Deux thèmes de réflexion, amorcés çà et l
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ne saurait entretenir avec son Dieu, — qui est l’
Éternel
et le Saint— que des relations d’amour mortellement malheureux. « Die
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te à la justice de Dieu. Non pas l’avenir, mais l’
éternel
Présent, ou la présence de l’Éternel, voilà ce que disent les lèvres
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enir, mais l’éternel Présent, ou la présence de l’
Éternel
, voilà ce que disent les lèvres du prophète. Et cet homme-là, comme l
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foi chrétienne, tournée vers le pardon, le futur
éternel
, le rachat du péché d’origine ? Ce n’est pas un conflit accidentel, c
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licisme, interprété par Alain, serait une sagesse
éternelle
qu’il s’agirait de remettre à jour, c’est-à-dire de laïciser. Point d
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nnent, et qui ne cesseront de venir jusqu’au Jour
éternel
! Prenons notre régime de vie tendue ; il suffit de savoir ce qui com
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té qui ait son fondement au-delà du monde, dans l’
Éternel
qu’elle espère et qu’elle prie, et vers lequel elle s’ouvre à l’infin
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a rencontré soudain la fascinante idée du Retour
éternel
. Devant le roc de Sils-Maria on le voit interrompre sa course, change
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qu’une passion se révèle ; ou la mort, ou la vie
éternelle
. Il faut donc que Don Juan disparaisse (car Don Juan ne gagnait qu’en
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inal, le Jugement dernier — d’où l’idée du Retour
éternel
. ⁂ Comme je parlais de ces choses à une amie : « J’ai connu, me dit-e
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ur sensuel, sa fièvre et son bonheur, un « aspect
éternel
du cœur humain » — si vous voulez… (Mais pourquoi ne pas dire du corp
204
r de manuel, c’est le Munich des Suisses, c’est l’
éternel
miracle du don de la paix, toujours immérité… Au matin, la pièce étai
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là où j’irai pour toujours : le vaste empire de l’
éternelle
nuit. Là-bas, une science unique nous est donnée : le divin, l’éterne
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une science unique nous est donnée : le divin, l’
éternel
, l’originel oubli… Oh ! si je pouvais le dire ! Si tu pouvais me comp
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le en soi… Et pourtant sa nature est fuyante. « L’
Éternel
féminin nous entraîne », dira Goethe. Et Novalis : « La femme est le
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t pas reçue. (I, 1-5.) Est-ce encore le dualisme
éternel
, sans rémission, l’irrévocable hostilité de la Nuit terrestre et du J
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ulte druidique pour la Femme, être prophétique, «
éternel
féminin », « but de l’homme ». Les Celtes, déjà, tendaient donc à mat
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de son hommage musical. Il lui jure à genoux une
éternelle
fidélité, comme on fait à un suzerain. « En gage d’amour, la dame don
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couronne et une chanson à sa fiancée, la Sagesse
éternelle
. Mais que penser du reste ? À table, il mange les trois quarts d’une
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ège de barons, les amants échangent l’anneau de l’
éternelle
fidélité et du secret. La soumission ne sera donc qu’apparente. Et le
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que tu étais en moi. » Il parle à Dieu, à l’amour
éternel
. Mais supposez qu’un troubadour ait exprimé la même prière en feignan
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ils, récriminant trop tard, au-devant du supplice
éternel
. Issus de ce ressentiment du corps, les fabliaux eurent un immense su
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tes serviteurs ; ici, ici Je vais fixer mon repos
éternel
, Secouer l’influence des étoiles funestes Et sortir de cette chair la
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ort donnerait à l’humanité un exemple de fidélité
éternelle
, et qu’elle instaurerait, en quelque sorte, la possibilité d’aimer co
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on départ dans la conscience occidentale, c’est l’
éternelle
hérésie passionnelle, la transgression rêvée de toutes limites, et le
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ieu comme l’Esprit, Alors se célébrera l’Alliance
éternelle
. L’Esprit est Dieu ! ce cri puissant retentira Comme un tonnerre de j
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ur, c’est-à-dire de l’Éros divinisant, en conflit
éternel
et angoissé avec la créature de chair et ses instincts asservissants.
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ée, mais peut être acceptée dans l’obéissance à l’
Éternel
. Car après tout c’est ici-bas que notre sort se joue. C’est sur la te
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ssance est toujours hic et nunc, dans l’acte de l’
Éternel
où notre espoir se fonde. ⁂ Deux thèmes de réflexions, amorcés çà et
222
r ne saurait entretenir avec son Dieu — qui est l’
Éternel
et le Saint — que des relations d’amour mortellement malheureux. « Di
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ela peut se résumer d’un mot. C’est le romantisme
éternel
. C’est tout ce que l’on aura plus tard toutes les raisons du monde de
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c’est l’Empire romain qui nous donnera le symbole
éternel
de cette réaction collective. La victoire de Rome sur la Grèce, symbo
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du retour aux origines, c’est le rêve d’un avenir
éternel
, d’une révélation inouïe. Il s’agit donc de l’attente d’une communaut
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foi chrétienne, tournée vers le pardon, le futur
éternel
, le rachat du péché d’origine ? À nous maintenant de rester vigilants
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et fort Qui règne seul sur nos terres et nos âmes
Éternel
des armées célestes Devant qui seul nous plions le genou Miséricorde
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cruelle, De toi seule vient la paix. Ô récompense
éternelle
De ton bonheur immolé. Dorothée. — Mon Dieu ! Mon Dieu ! Oh ! je
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ien davantage dans ce siècle, et plus tard la vie
éternelle
. Dorothée. — Mais tu es mon mari, Nicolas ! Ce que Dieu lui-même
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que j’entende vos voix pures ! Louons ensemble l’
Éternel
! Louons-le dans ces lieux élevés ! Louons-le par-dessus les glaciers
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dessus les glaciers ! Chœur céleste. Louons l’
Éternel
des armées célestes Sur les sommets de l’aurore Réveillez-vous dans l
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s du ciel Dans la claire matinée Nous invoquons l’
Éternel
Qu’il bénisse nos vallées ! Ils ne sont pas orphelins Les enfants d
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enfants du solitaire Si tu les tiens dans ta main
Éternel
, ô Père ! Le chœur céleste et le chœur des enfants. Louons l’Éte
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chœur céleste et le chœur des enfants. Louons l’
Éternel
des armées célestes Sur les sommets de l’aurore Réveillez-vous dans l
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d’un et d’un, mille et mille vont crier : Louez l’
Éternel
! Tutti. Louez l’Éternel du haut des cieux et du fond des abîmes
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ont crier : Louez l’Éternel ! Tutti. Louez l’
Éternel
du haut des cieux et du fond des abîmes Louez l’Éternel vous tous ses
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l du haut des cieux et du fond des abîmes Louez l’
Éternel
vous tous ses anges et vous tous ses enfants ! Chante, ô peuple des b
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! Terre et cieux, peuple, d’un seul cœur Louez l’
Éternel
des armées ! Amen ! Amen ! Interlude. (Nuit. Quelques mesures d’orc
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Les nations s’agitent, les royaumes s’ébranlent L’
Éternel
a tonné, la terre s’épouvante ! (Nuit, éclairs, bruits d’armes.) (Le
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que nous sommes fraternellement associés dans une
éternelle
union à toute la Confédération. De quoi nous rendons grâce à Dieu et
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r récompense et de nous établir dans la joie de l’
éternelle
félicité. De tous soit dit bienheureux, Nicolas ! Choral ii. (Plan