1 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Les Appels de l’Orient (septembre 1925)
1 de Babel, et une Asie immobile dans sa méditation éternelle . e. « Les Appels de l’Orient (n° 9-10 des Cahiers du Mois) », Bibli
2 1926, Articles divers (1924–1930). Les Bestiaires, par Henry de Montherlant (10 juillet 1926)
2 âpre et violemment contractée, par la grâce de l’ éternel Désir ? 6. Il est curieux de noter que de tels passages viennent à
3 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Conte métaphysique : L’individu atteint de strabisme (janvier 1927)
3 édaigna des avances que la perte de son sens de l’ éternel rendait pourtant considérables, au sens étymologique du terme. Il lou
4 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Louis Aragon, le beau prétexte (avril 1927)
4 Aragon, avocat de l’infini, annonce l’entrée de l’ éternelle anarchiste, la Poésie.   On dit : « Des mots ! » au lieu de « Je ne c
5 1928, Articles divers (1924–1930). Un soir à Vienne avec Gérard (24 mars 1928)
5 te toutes les incarnations d’un amour dont l’être éternel apparaît peu à peu, à travers la simultanéité de ses manifestations.
6 utes ses amours, il communie avec quelque chose d’ éternel . Tous les drames du monde ne sont que décors mouvants dans la lueur b
6 1929, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). « Belles-Lettres, c’est la clé des champs… » (janvier 1929)
7 Celle de Belles-Lettres est en agréable odeur à l’ Éternel et à Satan pareillement. Et ceux qu’elle enivre entrent en état de gr
7 1929, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Julien Benda, La Fin de l’Éternel (novembre 1929)
8 Julien Benda, La Fin de l’ Éternel (novembre 1929)bc Ce n’est plus l’heure de venir prendre position
9 la Trahison des Clercs 11, thèse dont la Fin de l’ Éternel ne fait que reprendre la défense contre ses adversaires de tous bords
10 anqueront pas de faire observer que la « fin de l’ éternel  », la chute de l’idée dans la matière, est un phénomène exactement au
11 (janvier 1928). bc. « Julien Benda : La Fin de l’ Éternel (NRF) », Bibliothèque universelle et Revue de Genève, Genève, novembr
8 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie I (octobre 1930)
12 rent ce chaos. Il lui reste sa foi en la grandeur éternelle de la Hongrie — intemporelle, n’ayant cure des statistiques — et sa d
9 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie II (novembre 1930)
13 ’égare au bras d’une erreur inconnue, ton fantôme éternel , ton « Désir désiré ». 16. Les eaux fades du Balaton Deux jours
10 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Sécularisme (mars 1931)
14 1930 ; et en même temps il se réclame d’un Esprit éternel qui cependant est né et dont on ne saurait prévoir les avatars. Tout
11 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Conférences du comte Keyserling (avril 1931)
15 lisme : c’est un idéal positif, immédiat parce qu’ éternel . Là où Keyserling dit seulement adaptation, nous ajoutons régénératio
12 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Au sujet d’un grand roman : La Princesse Blanche par Maurice Baring (mai 1931)
16 -dire souffrir, vieillir. L’amour étant d’essence éternelle , ses manifestations dans notre vie — dans la durée — sont nécessairem
13 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Romanciers protestants (janvier 1932)
17 6, qu’elle enflamme des chants prophétiques. Et l’ Éternel enfin sera loué « selon l’immensité de sa grandeur » comme il est dit
14 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Signes parmi nous, par C. F. Ramuz (janvier 1932)
18 fait singulière d’un tel livre. Il y a des sujets éternels , ou mieux, perpétuels — sujets d’étonnement perpétuel — et la Fin du
15 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Goethe, chrétien, païen (avril 1932)
19 alme, et que je sens tout le bien que les sources éternelles ont déversé dans mon cœur. » Et deux ans plus tard : « Je suis ce que
16 1932, Présence, articles (1932–1946). Cause commune (avril-juin 1932)
20 dans son impérieuse évidence et dans sa violence éternelle . Privilège à vrai dire sans mesure ; oserai-je écrire : sans espoir ?
17 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Penser dangereusement (juin 1932)
21 erpétuel dont l’enjeu est à chaque instant total, éternel et urgent. Je demande à M. Nizan si son appel à une philosophie vraim
18 1932, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Principe d’une politique du pessimisme actif (novembre 1932)
22 espoir éclatant de la révélation. La Croix, signe éternel de la contradiction et de l’« agonie », est au centre du monde chréti
19 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Un soir à Vienne avec Gérard
23 te toutes les incarnations d’un amour dont l’être éternel peu à peu transparaît au travers de ses manifestations. Gérard parle
24 e de ses amours, il communie avec quelque chose d’ éternel . Tous les drames du monde ne sont que des décors mouvants dans la lue
20 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Voyage en Hongrie
25 rent ce chaos. Il lui reste sa foi en la grandeur éternelle de la Hongrie — intemporelle, n’ayant cure des statistiques — et sa d
26 ’égare au bras d’une erreur inconnue, ton fantôme éternel , ton « Désir désiré ». xvi Les eaux fades du Balaton Deux jour
21 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
27 re Reinecke. Il y est beaucoup question de la vie éternelle , et d’expériences vécues avec l’Ange gardien, mais c’est toujours en
28 ces larmes. Maintenant, parlez-moi du modernisme éternel de cette plainte. — Des Werthers aux yeux secs, voilà ce que nous som
22 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
29 rent ce chaos. Il lui reste sa foi en la grandeur éternelle de la Hongrie — intemporelle, n’ayant cure des statistiques — et sa d
30 ’égare au bras d’une erreur inconnue, ton fantôme éternel , ton « Désir désiré ». Les eaux fades du Balaton Deux jours apr
23 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
31 re Reinecke. Il y est beaucoup question de la vie éternelle , et d’expériences vécues avec l’Ange gardien, mais c’est toujours en
32 ces larmes. Maintenant, parlez-moi du modernisme éternel de cette plainte. — Des Werthers aux yeux secs, voilà ce que nous som
24 1933, Esprit, articles (1932–1962). Comment rompre ? (mars 1933)
33 ns cesse de l’Éternité, pense continuellement à l’ Éternel , — et que la chrétienté ensuite parle de la même façon, mais pense à
34 lorifie » — est une participation instantanée à l’ éternel , elle juge et condamne ceux-là d’abord qui s’en réclament. Et c’est p
35 id parmi les étoiles, je t’en précipiterai, dit l’ Éternel … Car le jour de l’Éternel est proche pour toutes les nations. » (Abdi
36 ’en précipiterai, dit l’Éternel… Car le jour de l’ Éternel est proche pour toutes les nations. » (Abdias II, 3-4 et 15). Ils ont
25 1933, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Dialectique des fins dernières (juillet 1933)
37 isque tout cela n’a de réalité que dans l’instant éternel , dans le contact mortel du temps et de l’éternité ; puisque tout cela
38 stant de la foi, c’est la promesse de la victoire éternelle . ⁂ Loin de moi la prétention d’avoir, par ces quelques traits schémat
39 dialectique chrétienne sont séparées par la mort éternelle . Qu’un philosophe, qu’un moraliste, parle de choix, de risque et d’ac
26 1933, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Parole de Dieu et parole humaine, par Karl Barth (30 décembre 1933)
40 que. De quel Dieu ? De celui que la Bible nomme l’ Éternel , alors que nous sommes tout entiers temporels. De celui qui transcend
41 l est avant tout un rappel violent à la nouveauté éternelle de l’Évangile ; une remise en question radicale et intime de notre ex
42 que le christianisme, c’est l’immédiat, l’instant éternel de la foi, et non l’histoire de l’homme pieux ; un événement et non u
27 1933, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Petites notes sur les vérités éternelles (1932-1933)
43 Petites notes sur les vérités éternelles (1932-1933)x La lecture du bel article de M. Arnold Reymond, paru
44 conditions de la vérité sont, elles, immuables et éternelles … (p. 12). Les conditions de la vérité sont donc éternelles (p. 13).
45 … (p. 12). Les conditions de la vérité sont donc éternelles (p. 13). Les philosophes, de tout temps, ont montré du goût pour une
46 s posent un problème, et non pas ses conditions «  éternelles  ». Nous ne pensons pas qu’il y ait lieu pour un philosophe, d’être ra
47 i juge tout. x. « Petites notes sur les vérités éternelles  », Revue de Belles-Lettres, Lausanne-Neuchâtel-Genève-Fribourg, n° 2,
28 1934, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Précisions sur la mort du Grand Pan (avril 1934)
48 e nous arrêter : l’an 33 de notre ère, la réponse éternelle à la perpétuelle question du monde, nous est donnée. C’est d’abord un
49 vers l’homme désormais restauré dans sa condition éternelle , une réponse à toute la création, désormais replacée dans l’ordre ori
50 : ce n’est plus un défi, c’est une soumission à l’ Éternel . « Christ est ressuscité ! » Le Nouvel Adam vit. Le message de Pâques
29 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Quelques œuvres et une biographie de Kierkegaard (26 mai 1934)
51 uteur de l’invective prophétique : Plains-toi, l’ Éternel ne craint rien, il peut bien se défendre ; mais comment le pourrait-i
30 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Nécessité de Kierkegaard (août 1934)
52 ue insupportable à la présence dans ce temps de l’ éternel . Car il ne suffit pas d’applaudir à ses thèses pour apaiser ce regard
53 réalité. Celui-là seul connaît sa fin et l’ordre éternel de sa vie. Celui-là seul peut juger de ce monde, et s’y tenir comme n
54 r, et tout cela n’est rien que fuite devant notre éternel présent, et tout cela n’est que mythologie. Les dieux du siècle ont l
55 Parole seulement, entre les temps, dans l’instant éternel . Le solitaire peut-il agir ? Le maléfice hégélien, c’est l’obje
31 1934, Esprit, articles (1932–1962). Définition de la personne (décembre 1934)
56 sa permanente crise et ses limites humiliantes. L’ éternel est dans le présent, et non point dans l’intemporel, parce que l’éter
57 sent, et non point dans l’intemporel, parce que l’ éternel vient à nous, dans notre temps, où nous sommes, tout entier. L’éterni
58 l’être. Ainsi la voie du mystère est visible : l’ éternel ne touche le temps que par l’individu en acte, et qui devient à cet i
59 à l’impulsion indescriptible que nous appelons l’ éternel . La personne est le témoignage d’une vocation reçue et obéie. Je sui
60 carnation. Si toute présence est l’événement de l’ éternel dans le temps, par le moyen de l’homme, si l’homme n’est vraiment hom
61 ersonne est proprement la sujétion de l’homme à l’ éternel et de l’objet à l’homme, on peut dire que la personne est l’impensabl
62 ut acte personnel est participation à l’actualité éternelle du Christ. 8. Communauté Tout ainsi que dans la Communion, Jésu
63 ncret de cette liberté. C’est une usurpation de l’ éternel par la conscience contingente, par cette conscience insinuée comme un
64 est acte, l’acte est obéissance à la motion de l’ éternel . J’ai peut-être entendu quelque parole, on n’a rien vu qu’un corps en
65 e distraction du monstre moi, qui suffit bien à l’ éternelle vigilance pour me pousser un peu plus loin que tout calcul, un peu pl
66 à tout recommence. Car la durée n’ajoute rien à l’ éternel . Ce pas petit et triomphal à peine fait, je le reperds si je n’en fai
32 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Personne ou individu ? (D’après une discussion)
67 « Les individus ne sont rien, et les espèces sont éternelles  » (Voltaire) ; … 3° l’être personnel considéré par opposition à l’éta
33 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Précédence ou primauté de l’économique dans le marxisme ? (Introduction à un débat dans un cercle privé)
68 onologique et transitoire, mais absolue. Primauté éternelle et non pas temporelle. Nous touchons ici à la divergence irréductible
69 abord, mais ensuite et toujours. Mais la primauté éternelle appartient à l’Esprit qui agit dans l’instant bouleversant de la foi,
34 1934, Politique de la personne. Principes d’une politique du pessimisme actif — Sur la devise du Taciturne
70 espoir éclatant de la révélation. La Croix, signe éternel de la contradiction et de l’« agonie », est au centre du monde chréti
35 1934, Politique de la personne. Idoles — Comment rompre ?
71 ns cesse de l’Éternité, pense continuellement à l’ Éternel , — et que la chrétienté ensuite parle de la même façon, mais pense à
72 lorifie » — est une participation instantanée à l’ éternel , elle juge et condamne ceux-là d’abord qui s’en réclament. Et c’est p
73 id parmi les étoiles, je t’en précipiterai, dit l’ Éternel … Car le jour de l’Éternel est proche pour toutes les nations. » (Abdi
74 ’en précipiterai, dit l’Éternel… Car le jour de l’ Éternel est proche pour toutes les nations. » (Abdias, 3-4 et 15.) Ils ont pr
36 1934, Politique de la personne. Idoles — Antimarxiste parce que chrétien
75 Le suivent. Les unes sont historiques, les autres éternelles . En somme, ce qui oppose irréductiblement, fondamentalement, christi
37 1934, Articles divers (1932-1935). Carl Koch, Søren Kierkegaard (1934)
76 plus à écœurer celui qui veut non la durée mais l’ éternel , non la raison mais la révélation, non la pensée qui s’arrête à l’uti
38 1934, Politique de la personne (1946). Primauté du spirituel ? — Personne ou individu ? (d’après une discussion)
77 « Les individus ne sont rien, et les espèces sont éternelles  » (Voltaire) ; […] 3° l’être personnel considéré par opposition à l’é
39 1934, Politique de la personne (1946). Primauté du spirituel ? — Précédence ou primauté de l’économique dans le marxisme ? (Introduction à un débat dans un cercle privé)
78 onologique et transitoire, mais absolue. Primauté éternelle et non pas temporelle. Nous touchons ici à la divergence irréductible
79 abord, mais ensuite et toujours. Mais la primauté éternelle appartient à l’Esprit qui agit dans l’instant bouleversant de la foi,
40 1934, Politique de la personne (1946). Principes d’une politique du pessimisme actif — Sur la devise du Taciturne
80 espoir éclatant de la révélation. La Croix, signe éternel de la contradiction et de l’« agonie », est au centre du monde chréti
41 1934, Politique de la personne (1946). Idoles — Comment rompre ?
81 ns cesse de l’Éternité, pense continuellement à l’ Éternel , — et que la chrétienté ensuite parle de la même façon, mais pense à
82 lorifie » — est une participation instantanée à l’ éternel , elle juge et condamne ceux-là d’abord qui s’en réclament. Et c’est p
83 id parmi les étoiles, je t’en précipiterai, dit l’ Éternel … Car le jour de l’Éternel est proche pour toutes les nations. » (Abdi
84 ’en précipiterai, dit l’Éternel… Car le jour de l’ Éternel est proche pour toutes les nations. » (Abdias, 3-4 et 15.) Ils ont pr
42 1934, Politique de la personne (1946). Idoles — Antimarxiste parce que chrétien
85 le suivent. Les unes sont historiques, les autres éternelles . En somme, ce qui oppose irréductiblement, fondamentalement, christi
43 1935, Foi et Vie, articles (1928–1977). Notes en marge de Nietzsche (mars 1935)
86 es qui nous séparent apparemment de cet événement éternel . N’est-il pas fort étrange et humiliant, qu’il faille un incroyant po
44 1935, Articles divers (1932-1935). Mystère de la Vision (fragments d’un Traité de la vision physionomique du monde) (mars 1935)
87 ute philosophie qui postule la transcendance de l’ éternel , répondent : celui qui voit Dieu, meurt. Car à la suprême vision corr
88 sont passagères, mais seules les invisibles sont éternelles  ». (II Cor. 4.18) Or nous savons, de science et de prescience, et la
89 erait-elle donc négation de la vision ? Ou la vie éternelle , négation de l’incarnation ? Nullement, mais accomplissement, et sple
90 Goethe, surent voir en toutes choses « le charme éternel  » qui les crée. Ouvrez donc au hasard tel recueil d’aphorismes, le Ga
45 1935, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). L’édit de Nantes et sa révocation (mars-avril 1935)
91 guerre suffit à établir une paix vivante. C’est l’ éternelle erreur de l’État policier. D’ailleurs, cet « ordre », qui se fonde su
46 1935, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Soirée chez Nicodème (mai 1935)
92 amenés à notre vieux débat. Je n’ignore pas que l’ éternel problème de la mort à soi-même et au monde est l’un de ceux qui préoc
47 1935, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Mystiques allemands du xiiie au xixe siècle, par Jean Chuzeville (octobre 1935)
93 el. La foi réelle, c’est la puissance active de l’ Éternel dans ce temps. Cette définition condamne tout mysticisme qui ne serai
48 1935, Présence, articles (1932–1946). Autour de Nietzsche : petite note sur l’injustice (novembre 1935)
94 rd’hui, maintenant — au double sens historique et éternel du mot nunc —, une situation décisive, c’est-à-dire une situation qui
49 1936, Articles divers (1936-1938). Forme et transformation, ou l’acte selon Kierkegaard (janvier 1936)
95 ouveauté pure dans le monde, vocation et personne éternelle , prophétie de l’éternité qui vient à nous. 2. Il n’est d’action qu
96 commencement ». Mais l’homme déchu de son origine éternelle a perdu la vision de sa fin. Le voici prisonnier des formes et des no
97 oi, il n’y aurait ni passé ni futur, mais le Jour éternel de la présence à Dieu et à soi-même régnerait sur le monde et l’unité
98 uté, et le temps immobile s’abîmerait dans l’amen éternel . Æternitas non est temporis successio sine fine, sed nunc stans. L’ét
99 le Christ est le chemin. Mais nous avons refusé l’ éternel et nous lui préférons nos vies : c’est pourquoi nous vivons dans l’Hi
100 instant, s’il vit de Parole. À cause de l’instant éternel , « le héros meurt toujours avant qu’il ne meure »21. C’est le secret
50 1936, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Sur une page de Bossuet (ou Tradition et Révélation) (janvier 1936)
101 ien que mal tous les abîmes : ceux qui séparent l’ éternel du temporel, Dieu de l’homme, la grâce de la nature, et la Révélation
102 qui mange ma chair et qui boit mon sang a la vie éternelle  », mais il a dit néanmoins (dixit nihilominus) : « Celui qui mange ce
51 1936, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Kierkegaard en France (juin 1936)
103 se révèle leur impuissance ; puis à montrer que l’ éternelle vérité n’est encore qu’une grandiose ironie tant qu’elle n’est pas ac
104 ourquoi l’acte de foi, qui saisit dans ce temps l’ éternel paradoxe de la vie et de la mort du Christ, jette sur tous nos sérieu
52 1936, Esprit, articles (1932–1962). Note sur nos notes (novembre 1936)
105 ’à partir des réponses que l’on donne au problème éternel  : où sommes-nous, d’où venons-nous, où allons-nous ? Alors seulement,
53 1936, Articles divers (1936-1938). Décadence des lieux communs (décembre 1936)
106 e d’Israël oublie sa vocation et se détourne de l’ Éternel son Dieu, il perd aussi le sens des noms et bientôt sa langue délire 
54 1936, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). L’Art poétique ou Qu’il faut penser avec les mains (décembre 1936)
107 elle, assez curieusement, d’abord : « Singes de l’ Éternel  » et aussitôt… « Ministres de l’esprit ». Ô singerie géniale et minis
55 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Le problème de la culture
108 ais d’avoir refusé de la conduire, et cela sous l’ éternel prétexte invoqué par toutes nos lâchetés : le prétexte de l’impuissan
56 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — L’Arche de l’Alliance
109 aussi nommée arche du témoignage : alliance de l’ Éternel et témoignage de sa volonté. Dans l’Arche sont les Tables de la Loi.
110 pelle à la fois l’origine et la fin du peuple : l’ Éternel Dieu et son service. Parce qu’elle est la loi de Dieu, et que ce Dieu
111 qu’elle est la loi de Dieu, et que ce Dieu est l’ Éternel , la Loi est la conscience finale du peuple hébreu. Et parce qu’elle e
57 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Sur le déclin du Moyen Âge
112 st tendue comme un arc par la passion de servir l’ Éternel , Luther dira, d’un tour proverbial : « Voilà un écrit qui a des pieds
58 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Décadence des lieux communs
113 e d’Israël oublie sa vocation et se détourne de l’ Éternel son Dieu, il perd aussi le sens des noms et bientôt sa langue délire 
59 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
114 ignorance où on les a tenus de l’incommensurable, éternelle beauté de l’acte qui soudain, tendresse infime ou révolte démente, po
60 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
115 it aux faux dieux, en tous temps, que pour fuir l’ Éternel . Et je ne leur souhaite pas de revenir en arrière, de revenir par exe
116 t, c’est le refus de l’obéissance instantanée à l’ Éternel . Nous avons lâché la rampe, et désormais l’accélération de notre chut
117 C’est l’acte. Car l’acte est adhésion à l’instant éternel  ; un instant, il se dresse contre les mécanismes de la mort ; un inst
118 utes. Car un acte total, un oui total à l’instant éternel dresserait contre nous l’univers totalement unifié dans le non, — la
119 ptible. Ce n’est pas en notre pouvoir d’étonner l’ Éternel , ni d’inventer quoi que ce soit qu’il n’ait prévu, qu’il n’ait donné,
61 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Le problème de la culture
120 ais d’avoir refusé de la conduire, et cela sous l’ éternel prétexte invoqué par toutes nos lâchetés : le prétexte de l’impuissan
62 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — L’Arche de l’Alliance
121 aussi nommée arche du témoignage : alliance de l’ Éternel et témoignage de sa volonté. Dans l’Arche sont les Tables de la Loi.
122 pelle à la fois l’origine et la fin du peuple : l’ Éternel Dieu et son service. Parce qu’elle est la loi de Dieu, et que ce Dieu
123 qu’elle est la loi de Dieu, et que ce Dieu est l’ Éternel , la Loi est la conscience finale du peuple hébreu. Et parce qu’elle e
124 eil et faveur à celui qui abandonne la quête de l’ éternel et n’y voit plus qu’une « illusion ». Mais ce siècle lui-même, n’est-
63 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Sur le déclin du Moyen Âge
125 st tendue comme un arc par la passion de servir l’ Éternel , Luther dira, d’un tour proverbial : « Voilà un écrit qui a des pieds
64 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Décadence des lieux communs
126 e d’Israël oublie sa vocation et se détourne de l’ Éternel son Dieu, il perd aussi le sens des noms et bientôt sa langue délire 
65 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
127 ignorance où on les a tenus de l’incommensurable, éternelle beauté de l’acte qui soudain, tendresse infime ou révolte démente, po
66 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
128 it aux faux dieux, en tous temps, que pour fuir l’ Éternel . Et je ne leur souhaite pas de revenir en arrière, de revenir par exe
129 t, c’est le refus de l’obéissance instantanée à l’ Éternel . Nous avons lâché la rampe, et désormais l’accélération de notre chut
130 C’est l’acte. Car l’acte est adhésion à l’instant éternel  ; un instant il se dresse contre les mécanismes de la mort ; un insta
131 utes. Car un acte total, un oui total à l’instant éternel dresserait contre nous l’univers totalement unifié dans le non, — la
132 ptible. Il n’est pas en notre pouvoir d’étonner l’ Éternel , ni d’inventer quoi que ce soit qu’il n’ait prévu, qu’il n’ait donné,
67 1937, Esprit, articles (1932–1962). Paul Vaillant-Couturier, Au service de l’Esprit (février 1937)
133 paix. — Le communisme est un moment de la France éternelle . — Nous continuons la France, la France généreuse, accueillante, comp
68 1937, Foi et Vie, articles (1928–1977). Luther et la liberté (À propos du Traité du serf arbitre) (avril 1937)
134 r que Luther fut un démagogue, un exploiteur de l’ éternel ressentiment de la race allemande contre la civilisation romaine. On
135 ’omnipotence, mais l’omniscience et la prescience éternelle de Dieu, qui ne peut faillir dans sa promesse, et auquel nul obstacle
136 re qu’elles sont prévues ! Et prévues par un Dieu éternel , qui alors se joue de moi indignement ! Il faudra donc choisir : Dieu
137 espace et au temps. Comment le temps tuerait-il l’ Éternel  ? Comment la chair tuerait-elle l’Esprit ? Elle ne peut tuer que l’id
138 t’assurerait que cet acte de révolte échappe à l’ éternelle Prévision ? Qui t’assurerait qu’en prononçant ces mots, tu ne prononc
139 mots, tu ne prononcerais pas sur toi-même l’arrêt éternel de Dieu te rejetant vers le néant, en sorte que Dieu, vraiment, n’exi
140 il pas ce paradoxe et ce mystère : croire que « l’ Éternel est vivant », croire que sa volonté — qui a tout prévu — peut aussi t
141 e ce qu’il décide ou de ce qu’il décidera ? Car l’ Éternel ne connaît pas de « temps », il n’est pas lié comme nous à une succes
142 e, nos divers temps et successions procèdent de l’ Éternel et lui sont liés : nous venons de lui, nous retournons à lui, il est
143 illusion nous ferait croire qu’une décision de l’ Éternel est une décision dans le passé ! Quand c’est elle seule qui définit n
144 extrêmes où elle revêt sa vraie réalité : c’est l’ Éternel qui commande, — ou c’est moi. Il n’y a pas là de difficultés intellec
145 mort » ou qu’il l’a « tué », il imagine le Retour éternel . Et comme ce Retour éternel paraît exclure toute liberté humaine, il
146 il imagine le Retour éternel. Et comme ce Retour éternel paraît exclure toute liberté humaine, il se met à prêcher l’amor fati
147 in. (Pour le chrétien, c’est accepter, en acte, l’ éternelle prévision du Dieu qui sauve.) La similitude étonnante du paradoxe lut
69 1937, Articles divers (1936-1938). Chamisso et le Mythe de l’Ombre perdue (mai-juin 1937)
148 veauté reste entière. Et j’y songe : ce Schlemihl éternel , ce symbole en bottes de sept lieues qui traverse encore notre vie, n
70 1937, Esprit, articles (1932–1962). Retour de Nietzsche (mai 1937)
149 uer à sa place centrale la conception du « retour éternel  » et de la volonté d’éternisation, qui est le véritable message « rel
150 t de la « mort de Dieu ») par la pensée du Retour éternel . Mais en même temps, il s’acharne à compenser ce fatalisme mécanique
151 e la volonté humaine, qui doit vouloir son destin éternel et nécessaire… Enfin, dernier événement nietzschéen : L’Introduction
71 1937, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Luther contre Érasme (19 juin 1937)
152 zsche le fatum, la fatalité sans visage du Retour éternel de toutes choses. Pour Luther, elle est au contraire la Providence, l
72 1937, Esprit, articles (1932–1962). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (juin 1937)
153 ur le reste, il demeure la proie du charlatanisme éternel . Mesure de la raison humaine : ils refusent la Trinité au nom de l’ar
73 1937, Esprit, articles (1932–1962). M. Benda nous « cherche », mais ne nous trouve pas (juillet 1937)
154 érité désintéressée, — respectaient les principes éternels , — la liberté individuelle, — l’intellectualisme, — la pensée solitai
74 1937, Articles divers (1936-1938). Changer la vie ou changer l’homme ? (1937)
155 s sont sur le plan de l’histoire, non des vérités éternelles . Placez-vous donc sur ce plan historique. Voyagez en URSS par exemple
156 nique de la doctrine. Quitter le plan des vérités éternelles pour entrer dans le plan de l’histoire, cela signifiait donc, précisé
157 ailleurs obscurément, mais coupées de leurs liens éternels , abandonnées aux seules lois du Temps. De la polémique antispiritu
158 re, au nom d’une Personne vivante et de son amour éternel . Il annonçait l’homme changé. Trop beau tout cela ! Trop beau pour êt
159 de l’homme ; le christianisme prépare un Royaume éternel , qui sera celui de Dieu, non de la Terre. Tous deux sont eschatologiq
160 l’eschaton chrétien est au-delà de ce temps, est éternel , et par là même peut être immédiatement présent dans notre cœur56 alo
161 ion radicale de ces deux fins, la temporelle et l’ éternelle , va-t-elle maintenant se manifester dans notre siècle ? Le phénomène
162 gage de l’action chrétienne n’est pas futur, mais éternel et donc présent. Si, pour sauver le futur de l’Église, je désobéis da
163 actuelle, puisqu’il n’y a pas de salut présent ni éternel , puisque le salut n’est pas pour eux de toute façon, mais pour les de
75 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Pauvre province
164 ur le reste, il demeure la proie du charlatanisme éternel . Mesure de la raison humaine : ils refusent la Trinité au nom de l’ar
76 1937, Articles divers (1936-1938). Vocation et destin d’Israël (1937)
165 e Dieu. Jérémie n’eût été qu’un berger bègue si l’ Éternel n’avait parlé par lui. Voici qui est digne de remarque : le seul déta
166 Ce qui est vrai de la biographie d’un homme que l’ Éternel choisit n’est pas moins vrai de l’histoire profane des Juifs, porteur
167 spective de la fin assignée à toute la nation : l’ Éternel Dieu et son service. Ainsi l’Arche de l’Alliance nous apparaît comme
168 vocation adressée par un Dieu personnel, unique, éternel , transcendant. Elle n’est pas le produit normal d’une évolution histo
169 dépassement. Aucun refuge « loin de la face de l’ Éternel  ». Parce qu’elle est la loi de Dieu, et que ce Dieu est l’Éternel, la
170 qu’elle est la loi de Dieu, et que ce Dieu est l’ Éternel , la Loi est la conscience finale du peuple hébreu. Et parce qu’elle e
171 homme serait-il donc capable de modifier un arrêt éternel , alors que Dieu prédestine tout homme dès avant sa naissance et ses œ
172 Car sa révolte même se trouve servir les desseins éternels de Dieu. Elle étend à l’humanité entière le bénéfice de la Promesse q
77 1937, Articles divers (1936-1938). Luther, Traité du serf arbitre (1937)
173 r que Luther fut un démagogue, un exploiteur de l’ éternel ressentiment de la race allemande contre la civilisation romaine. On
174 ’omnipotence, mais l’omniscience et la prescience éternelle de Dieu, qui ne peut faillir à sa promesse, et auquel nul obstacle ne
175 re qu’elles sont prévues ! Et prévues par un Dieu éternel , qui alors se joue de moi indignement ! Il faudra donc choisir : Dieu
176 l avait fait. L. — Comment le temps tuerait-il l’ Éternel  ? Comment la chair tuerait-elle l’Esprit ? Elle ne peut tuer que l’id
177 t’assurerait que cet acte de révolte échappe à l’ éternelle prévision ? Qui t’assurerait qu’en prononçant ces mots, tu ne prononc
178 mots, tu ne prononcerais pas sur toi-même l’arrêt éternel de Dieu te rejetant vers le néant, en sorte que Dieu, vraiment, n’exi
179 il pas ce paradoxe et ce mystère : croire que « l’ Éternel est vivant », croire que sa volonté — qui a tout prévu — peut aussi t
180 e ce qu’il décide ou de ce qu’il décidera ? Car l’ Éternel ne connaît pas de « temps », il n’est pas lié comme nous à une succes
181 e, nos divers temps et successions procèdent de l’ Éternel et lui sont liés : nous venons de lui, nous retournons à lui, il est
182 illusion nous ferait croire qu’une décision de l’ Éternel est une décision dans le passé ! Quand c’est elle seule qui définit n
183 extrêmes où elle revêt sa vraie réalité : c’est l’ Éternel qui commande — ou c’est moi. Il n’y a pas là de difficultés intellect
184 mort » ou qu’il l’a « tué », il imagine le Retour éternel . Et comme ce Retour éternel paraît exclure toute liberté humaine, il
185 il imagine le Retour éternel. Et comme ce Retour éternel paraît exclure toute liberté humaine, il se met à prêcher l’amor fati
186 stin. (Pour le chrétien, c’est accepter en acte l’ éternelle prévision du Dieu qui sauve.) La similitude étonnante du paradoxe lut
78 1938, Articles divers (1936-1938). Søren Kierkegaard (février 1938)
187 t été brouille : sérieux et plaisanterie, valeurs éternelles et opportunisme, christianisme et confort moral, témoignage, discours
188 silence d’éternité. 82. « Alléluia » : Louez l’ Éternel . Kierkegaard avait aussi noté, peu de jours auparavant : « Il n’y a p
79 1938, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). La vraie défense contre l’esprit totalitaire (juillet 1938)
189 artie de nous que nous trouvions la solution de l’ éternel problème individu-communauté. Il dépend en partie de nous de refaire
80 1938, Esprit, articles (1932–1962). La passion contre le mariage (septembre 1938)
190 ur, c’est-à-dire de l’Éros divinisant, en conflit éternel et angoissé avec la créature de chair et ses instincts asservissants.
81 1938, Esprit, articles (1932–1962). L’amour action, ou de la fidélité (novembre 1938)
191 ée, mais peut être acceptée dans l’obéissance à l’ Éternel . Voilà le sens de la Révélation ; l’au-delà n’est pas la mort divinis
192 ssance est toujours hic et nunc, dans l’acte de l’ Éternel où notre espoir se fonde. ⁂ Deux thèmes de réflexion, amorcés çà et l
193 ne saurait entretenir avec son Dieu, — qui est l’ Éternel et le Saint— que des relations d’amour mortellement malheureux. « Die
82 1938, Journal d’Allemagne. Journal (1935-1936)
194 te à la justice de Dieu. Non pas l’avenir, mais l’ éternel Présent, ou la présence de l’Éternel, voilà ce que disent les lèvres
195 enir, mais l’éternel Présent, ou la présence de l’ Éternel , voilà ce que disent les lèvres du prophète. Et cet homme-là, comme l
83 1939, Le Figaro, articles (1939–1953). L’ère des religions (22 février 1939)
196 foi chrétienne, tournée vers le pardon, le futur éternel , le rachat du péché d’origine ? Ce n’est pas un conflit accidentel, c
84 1939, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Propos sur la religion, par Alain (avril 1939)
197 licisme, interprété par Alain, serait une sagesse éternelle qu’il s’agirait de remettre à jour, c’est-à-dire de laïciser. Point d
85 1939, Le Figaro, articles (1939–1953). « Le matin vient, et la nuit aussi » (7 juin 1939)
198 nnent, et qui ne cesseront de venir jusqu’au Jour éternel  ! Prenons notre régime de vie tendue ; il suffit de savoir ce qui com
86 1939, Articles divers (1938-1940). Il y a toujours des directeurs de conscience en Occident (juin 1939)
199 té qui ait son fondement au-delà du monde, dans l’ Éternel qu’elle espère et qu’elle prie, et vers lequel elle s’ouvre à l’infin
87 1939, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Don Juan (juillet 1939)
200 a rencontré soudain la fascinante idée du Retour éternel . Devant le roc de Sils-Maria on le voit interrompre sa course, change
201 qu’une passion se révèle ; ou la mort, ou la vie éternelle . Il faut donc que Don Juan disparaisse (car Don Juan ne gagnait qu’en
202 inal, le Jugement dernier — d’où l’idée du Retour éternel . ⁂ Comme je parlais de ces choses à une amie : « J’ai connu, me dit-e
88 1939, Esprit, articles (1932–1962). Autour de L’Amour et l’Occident (septembre 1939)
203 ur sensuel, sa fièvre et son bonheur, un « aspect éternel du cœur humain » — si vous voulez… (Mais pourquoi ne pas dire du corp
89 1939, Articles divers (1938-1940). Nicolas de Flue : naissance d’un drame (Noël 1939)
204 r de manuel, c’est le Munich des Suisses, c’est l’ éternel miracle du don de la paix, toujours immérité… Au matin, la pièce étai
90 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe de Tristan
205 là où j’irai pour toujours : le vaste empire de l’ éternelle nuit. Là-bas, une science unique nous est donnée : le divin, l’éterne
206 une science unique nous est donnée : le divin, l’ éternel , l’originel oubli… Oh ! si je pouvais le dire ! Si tu pouvais me comp
91 1939, L’Amour et l’Occident. Les origines religieuses du mythe
207 le en soi… Et pourtant sa nature est fuyante. « L’ Éternel féminin nous entraîne », dira Goethe. Et Novalis : « La femme est le
208 t pas reçue. (I, 1-5.) Est-ce encore le dualisme éternel , sans rémission, l’irrévocable hostilité de la Nuit terrestre et du J
209 ulte druidique pour la Femme, être prophétique, «  éternel féminin », « but de l’homme ». Les Celtes, déjà, tendaient donc à mat
210 de son hommage musical. Il lui jure à genoux une éternelle fidélité, comme on fait à un suzerain. « En gage d’amour, la dame don
211 couronne et une chanson à sa fiancée, la Sagesse éternelle . Mais que penser du reste ? À table, il mange les trois quarts d’une
92 1939, L’Amour et l’Occident. Passion et mystique
212 ège de barons, les amants échangent l’anneau de l’ éternelle fidélité et du secret. La soumission ne sera donc qu’apparente. Et le
213 que tu étais en moi. » Il parle à Dieu, à l’amour éternel . Mais supposez qu’un troubadour ait exprimé la même prière en feignan
93 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe dans la littérature
214 ils, récriminant trop tard, au-devant du supplice éternel . Issus de ce ressentiment du corps, les fabliaux eurent un immense su
215 tes serviteurs ; ici, ici Je vais fixer mon repos éternel , Secouer l’influence des étoiles funestes Et sortir de cette chair la
216 ort donnerait à l’humanité un exemple de fidélité éternelle , et qu’elle instaurerait, en quelque sorte, la possibilité d’aimer co
217 on départ dans la conscience occidentale, c’est l’ éternelle hérésie passionnelle, la transgression rêvée de toutes limites, et le
218 ieu comme l’Esprit, Alors se célébrera l’Alliance éternelle . L’Esprit est Dieu ! ce cri puissant retentira Comme un tonnerre de j
94 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe contre le mariage
219 ur, c’est-à-dire de l’Éros divinisant, en conflit éternel et angoissé avec la créature de chair et ses instincts asservissants.
95 1939, L’Amour et l’Occident. L’Amour action, ou de la fidélité
220 ée, mais peut être acceptée dans l’obéissance à l’ Éternel . Car après tout c’est ici-bas que notre sort se joue. C’est sur la te
221 ssance est toujours hic et nunc, dans l’acte de l’ Éternel où notre espoir se fonde. ⁂ Deux thèmes de réflexions, amorcés çà et
222 r ne saurait entretenir avec son Dieu — qui est l’ Éternel et le Saint — que des relations d’amour mortellement malheureux. « Di
96 1939, Articles divers (1938-1940). Quel est le rôle de l’Université dans le pays ? (1939)
223 ela peut se résumer d’un mot. C’est le romantisme éternel . C’est tout ce que l’on aura plus tard toutes les raisons du monde de
97 1939, Articles divers (1938-1940). Le protestantisme créateur de personnes (1939)
224 c’est l’Empire romain qui nous donnera le symbole éternel de cette réaction collective. La victoire de Rome sur la Grèce, symbo
225 du retour aux origines, c’est le rêve d’un avenir éternel , d’une révélation inouïe. Il s’agit donc de l’attente d’une communaut
226 foi chrétienne, tournée vers le pardon, le futur éternel , le rachat du péché d’origine ? À nous maintenant de rester vigilants
98 1939, Nicolas de Flue. PROLOGUE
227 et fort Qui règne seul sur nos terres et nos âmes Éternel des armées célestes Devant qui seul nous plions le genou Miséricorde
99 1939, Nicolas de Flue. ACTE PREMIER.
228 cruelle, De toi seule vient la paix. Ô récompense éternelle De ton bonheur immolé. Dorothée. —  Mon Dieu ! Mon Dieu ! Oh ! je
229 ien davantage dans ce siècle, et plus tard la vie éternelle . Dorothée. —  Mais tu es mon mari, Nicolas ! Ce que Dieu lui-même
230 que j’entende vos voix pures ! Louons ensemble l’ Éternel  ! Louons-le dans ces lieux élevés ! Louons-le par-dessus les glaciers
231 dessus les glaciers ! Chœur céleste. Louons l’ Éternel des armées célestes Sur les sommets de l’aurore Réveillez-vous dans l
232 s du ciel Dans la claire matinée Nous invoquons l’ Éternel Qu’il bénisse nos vallées ! Ils ne sont pas orphelins Les enfants d
233 enfants du solitaire Si tu les tiens dans ta main Éternel , ô Père ! Le chœur céleste et le chœur des enfants. Louons l’Éte
234 chœur céleste et le chœur des enfants. Louons l’ Éternel des armées célestes Sur les sommets de l’aurore Réveillez-vous dans l
235 d’un et d’un, mille et mille vont crier : Louez l’ Éternel  ! Tutti. Louez l’Éternel du haut des cieux et du fond des abîmes
236 ont crier : Louez l’Éternel ! Tutti. Louez l’ Éternel du haut des cieux et du fond des abîmes Louez l’Éternel vous tous ses
237 l du haut des cieux et du fond des abîmes Louez l’ Éternel vous tous ses anges et vous tous ses enfants ! Chante, ô peuple des b
238  ! Terre et cieux, peuple, d’un seul cœur Louez l’ Éternel des armées ! Amen ! Amen ! Interlude. (Nuit. Quelques mesures d’orc
100 1939, Nicolas de Flue. ACTE III.
239 Les nations s’agitent, les royaumes s’ébranlent L’ Éternel a tonné, la terre s’épouvante ! (Nuit, éclairs, bruits d’armes.) (Le
240 que nous sommes fraternellement associés dans une éternelle union à toute la Confédération. De quoi nous rendons grâce à Dieu et
241 r récompense et de nous établir dans la joie de l’ éternelle félicité. De tous soit dit bienheureux, Nicolas ! Choral ii. (Plan