1 siècles. Primitivement, le Saint est un homme que Dieu a mis à part par grâce pour qu’il serve. Mais très vite on étend l’ap

2 stantisme. Mais il n’est pas de fin aux œuvres de Dieu . La sainteté parfaite ne commence qu’aux limites les plus hautes de l

3 révolte des autres et quelles prières cela fait à Dieu  », disait Drieu la Rochelle. Mais il faudra bien se remettre à manger

4 moins de gloriole s’accompagnât votre ultimatum à Dieu . Mais, secouant son dégoût, un Montherlant s’abandonne au salut par l

5 is jusqu’au point d’y percevoir comme un appel du Dieu perdu. Il avoue enfin la cause secrète des inquiétudes modernes : la

6 des modernes : la perte d’une foi. Il a besoin de Dieu , mais il attend en vain sa Révélation : « C’est peut-être que je suis

7 t d’abord en présence, non de nous-mêmes, mais de Dieu . » 1. Il ne s’agit pas d’exiger des poètes qu’ils écrivent des odes

8 conférences, les Objections des intellectuels au Dieu chrétien, fut introduit par M. Raymond de Saussure, psychanalyste dis

9 (mai 1926)s C’est le récit de la découverte de Dieu par une jeune fille élevée dans l’athéisme. Invraisemblablement ignor

10 solus : c’est ce qui s’appelle vivre. Problème de Dieu , à la base. J’aurai garde de m’y perdre au début d’une recherche qui

11 x inquiétudes profondes de leurs âmes séparées de Dieu . Montherlant est aux antipodes de ceux-là « qui cherchent en gémissan

12 ée, sinon peut-être cette indispensable « part de Dieu  » — comme dit Gide — qui serait aussi la part de l’humain, l’imperfec

13 goisse qu’en y substituant ce qui ne vient que de Dieu  : la Foi ». Acculée à la rigueur d’un choix presque impossible, notre

14 de l’inquiétude et de la foi : « Si tu as trouvé Dieu , il te reste à le chercher encore… » ag. « Daniel-Rops : Notre inqu

15 vant. Je ne connais pas de meilleur remède contre Dieu . Monsieur, vous avez dit : « C’est incompréhensible ! » — avec une in

16 Si j’essaie un instant de m’élever à la notion de Dieu , répond Aragon, je me révolte qu’elle puisse en aucun cas servir d’ar

17 ance d’un prophète qui rapprenne comment aimer un Dieu . Ce n’est pas à genoux qu’on attendra : pour que cela eût un sens, il

18 i ? — sa grandeur, c’est qu’il lui faut atteindre Dieu ou n’espérer plus aucun pardon. II Novembre 1926. Je viens de r

19 le grâce ? un peu de cette connaissance active de Dieu que nos savants nomment mysticisme et considèrent comme un « cas » tr

20 ce côté. Mais du nôtre ? « Vous ne pouvez servir Dieu et Mammon », dit l’Écriture. ⁂ Je ne pense pas qu’une attitude réact

21 hez des gens qui vous ont reçu comme un cadeau de Dieu , — c’est leur formule de salutation — vous constatez que cette profus

22 vous proposez à notre bonne volonté gémissante ! Dieu , dans sa pitié, leur envoya un ange porteur d’une solution fort simpl

23 sa volonté, telle inéluctablement qu’elle est en Dieu — et soit qu’il sache ou qu’il ignore que la grâce seule permet de vo

24 Léon Pierre-Quint, Le Comte de Lautréamont et Dieu (septembre 1930)bg On ne sait presque rien de Lautréamont, sinon q

25 s à la cheville de Rimbaud. (Ce n’est pas avec un Dieu pour rire que Rimbaud est aux prises, et il n’a cure de cette littéra

26 « Léon Pierre-Quint : Le Comte de Lautréamont et Dieu (Les Cahiers du Sud, Marseille) », Bibliothèque universelle et Revue

27 uvaise grâce à qui vous a reçu comme un cadeau de Dieu . (« C’est Dieu qui vous envoie », dit la formule traditionnelle.) La

28 qui vous a reçu comme un cadeau de Dieu. (« C’est Dieu qui vous envoie », dit la formule traditionnelle.) La liqueur de pêch

29 de Matthias Corvin « Matthias, par la grâce de Dieu roi de Hongrie. Bonjour, citoyens ! Si vous ne venez pas tous vous pr

30 emander de plus, s’il laisse en blanc la place de Dieu . Mais où trouver les lévites assez purs pour garder vierge parmi nous

31 te d’un certain « homme moderne », — l’homme sans Dieu , qui n’attend rien que de cette vie, mais auquel cette vie même, en f

32 dans la mort. L’homme qui pourrait se définir : «  Dieu n’est pas, donc je suis » ; l’homme seul ; areligieux, relié à rien.

33 « se séculariser, pour se constituer en dehors de Dieu sur des bases purement humaines ». Aux yeux du « séculariste », bien

34 mots « forme », « couleur », « architecture ». Et Dieu avait une place plus grande dans la joyeuse lumière de notre ciel sim

35 aire Belloc dont voici la traduction : L’amour de Dieu qui mène aux royaumes d’en-haut est contrecarré par le dieu de l’Amou

36 cette œuvre où l’on parle le plus directement de Dieu que Dieu est le plus absent. Car nous y sommes à chaque page incités

37 vre où l’on parle le plus directement de Dieu que Dieu est le plus absent. Car nous y sommes à chaque page incités à juger,

38 ent, mais la foi, certainement. Et « l’honneur de Dieu  ». 21. Aux Éditions de la Nouvelle Revue française , chez Fourcade

39 érature qui transforme les sommets en images d’un Dieu vertueux, ou en remparts de la liberté. La montagne n’est ni bienveil

40 ommet d’une montagne en face du mont Maya et pria Dieu de lui donner Kobé et les bas-fonds. La nature, le sommeil et les enf

41 vangile n’a de sens que par le jaillissement vers Dieu . Et tout précepte évangélique une fois détaché de la grâce se décompo

42 pas d’être vertueux, mais de faire la volonté de Dieu . Et ce que nous voulons ce ne sont pas des exemples édifiants, mais d

43 s témoignages de responsabilités acceptées devant Dieu , avec l’incommensurable tragique que cela comporte. Un nom me hante,

44 n’étaient pas révélés parce qu’on les cachait en Dieu et qu’une sainte pudeur en dérobait l’accès. L’existence apparente ét

45 , loin des oreilles des hommes, jusqu’au trône de Dieu . Il n’en est plus ainsi maintenant ; l’âme est restée semblable, mais

46 mier. 27. Paul Bourget, Les Aveux : Désespoir en Dieu , p. 264. l. « Le protestantisme jugé », Foi et Vie, Paris, n° 31, oc

47 n tant que le péché crée une tension entre lui et Dieu . Mais le péché ne devient réalité que pour le converti ; c’est donc l

48 uelques-uns des plus significatifs de ces récits ( Dieu et le sommeil, Les Fins dernières) l’on assiste à un réveil, explosio

49 droits où la vraisemblance voudrait que le nom de Dieu fût invoqué (je pense au testament de la mère par exemple), c’est au

50 romper, lorsqu’il note que dans ce conflit moral, Dieu est « tranquillement oublié ». Il y a visiblement chez Jean Schlumber

51 r nous-mêmes le bien, dans l’abandon aux mains de Dieu , — aux violentes mains de Dieu. Un cantique nouveau Nous voici

52 andon aux mains de Dieu, — aux violentes mains de Dieu . Un cantique nouveau Nous voici loin de nos auteurs. Si loin qu

53 nt soustraite à cette loi, non, la pensée même de Dieu n’y est point soustraite. Car elle s’incarne dans le Fils pour agonis

54 normales de l’esprit humain. La transcendance de Dieu est absolue, par rapport à notre pensée naturelle. Dès lors, pourquoi

55 rnons-nous à « réaliser » dans nos actions ce que Dieu jugea bon de nous révéler dans l’Évangile. Et en présence de l’intemp

56 ens, affirmons que nous ne savons presque rien de Dieu , ou plutôt qu’il est vain de chercher à en savoir plus que ce que la

57 ilité de la raison devant l’insondable mystère de Dieu devient, vu de l’extérieur, orgueil de la raison qui juge ce monde co

58 , orgueil de la raison qui juge ce monde comme si Dieu n’existait pas, ou encore : comme si Dieu n’était rien d’autre que l’

59 omme si Dieu n’existait pas, ou encore : comme si Dieu n’était rien d’autre que l’ensemble des lois de la nature. Ainsi la c

60 nterdit à la pensée la plus probe de se passer de Dieu quand elle juge le monde séparé de Dieu. Il n’est pas vrai de dire qu

61 passer de Dieu quand elle juge le monde séparé de Dieu . Il n’est pas vrai de dire qu’un monde séparé de Dieu doit ou peut êt

62 . Il n’est pas vrai de dire qu’un monde séparé de Dieu doit ou peut être envisagé comme un monde autonome. Il doit être envi

63 Il n’y a pas de neutralité du monde vis-à-vis de Dieu — à cause du péché. La réalité visible du péché entraîne la considéra

64 n’avons pas connu, alors que nous-même… Alors que Dieu seul juge. Si nous refusons le nom de chrétien à cet homme dont l’éth

65 doctrinales les plus gênantes pour ce monde sans Dieu . Or, ce sont justement les valeurs que le « christianisme » de Goethe

66 plus d’un humanisme qui dresserait l’homme contre Dieu , ce qui revient, on l’a bien vu, à dresser, contre la grandeur et l’h

67 e, de cette abrutissante musique, parfois coupée, Dieu merci, d’un monologue financier ou de hoquets publicitaires. “De la m

68 onisés, une sécurité spirituelle que la Parole de Dieu désigne comme une lâcheté. Car en présence de l’athéisme militant, no

69 litant, nous n’avons plus à prouver vainement que Dieu est ; mais à prouver pratiquement que nous y croyons. Nous n’avons pl

70 leur appareil d’assurance dans le monde et contre Dieu —, seul l’Évangile est radicalement dangereux, — salutaire. 38. Aux

71 e ses mesures morales, en donne la référence : ce Dieu terrible. Et sa vertu est choix. L’absolu d’un Nietzsche, c’est le Gr

72 et s’impose dans le silence d’une vie : la loi de Dieu s’oppose à cette loi des hommes qui veut qu’on tue. Une décision se f

73 a donné par son acte la preuve d’une obéissance à Dieu qui devrait être celle de tout croyant ; ou s’il a seulement manifest

74 que nous n’avons rien mérité, sinon la colère de Dieu . En face de morales de plus en plus débilitantes, asservies à la clas

75 , du salut par la foi, par l’abandon aux mains du Dieu vivant. En face de philosophes qui se moquent des hommes et ne voient

76 re 1932)b …que nous faisons du paradoxe ? Non. Dieu nous est paradoxal. Le paradoxe est la réalité, ou plus exactement le

77 ous met en relation personnelle et immédiate avec Dieu  : et que la relation d’un être déchu avec son Créateur ne puisse être

78 s — de vouloir fonder dans ce monde un Royaume de Dieu qui pour capitale, plutôt que Genève, choisirait Détroit. Il s’agirai

79 e est l’arrêt de mort des idoles. Elle suppose un Dieu transcendant. Quel dieu fait de nos désirs d’hommes pourrait nous cer

80 nthèse », point de « consolation » ailleurs qu’en Dieu  : notre action baigne dans l’« angoisse de l’espérance »1. 1. Expre

81 uvaise grâce à qui vous a reçu comme un cadeau de Dieu . (« C’est Dieu qui vous envoie », dit la formule traditionnelle.) La

82 qui vous a reçu comme un cadeau de Dieu. (« C’est Dieu qui vous envoie », dit la formule traditionnelle.) La liqueur de pêch

83 de Matthias Corvin « Matthias, par la grâce de Dieu roi de Hongrie. Bonjour, citoyens ! Si vous ne venez pas tous vous pr

84 st encore à dire : du droit des choses telles que Dieu les a créées. Aristocratie de l’être et de la fonction, non de la con

85 adoriez la lumière, le beau temps vous serait un Dieu rendu visible ; et votre « bonheur » rien de plus que l’un des noms d

86 uvaise grâce à qui vous a reçu comme un cadeau de Dieu . (« C’est Dieu qui vous envoie », dit la formule traditionnelle.) La

87 qui vous a reçu comme un cadeau de Dieu. (« C’est Dieu qui vous envoie », dit la formule traditionnelle.) La liqueur de pêch

88 de Matthias Corvin « Matthias, par la grâce de Dieu roi de Hongrie. Bonjour, citoyens ! Si vous ne venez pas tous vous pr

89 st encore à dire : du droit des choses telles que Dieu les a créées. Aristocratie de l’être et de la fonction, non de la con

90 t de caste et de famille qui régnait à Neuchâtel. Dieu nous préserve, écrivait-il, des parvenus par droit de naissance et de

91 oral le conduisit vers de plus humbles tâches, en Dieu plus grandes, et vers la liberté de l’esprit. Sa première allégeance

92 n que tes jours soient prolongés dans le pays que Dieu te donne » ? Il me semble aujourd’hui que pour la première fois, ces

93 ée des siècles écoulés et futurs de ce « pays que Dieu nous donne ».

94 E. R. Curtius, dont il fut parlé ici même, ou le Dieu est-il Français, de F. Sieburg, donneront une idée assez juste du gen

95 s, qui auraient été introduites dans le monde par Dieu , que nous aurions mal dirigées, compromises par maladresse, et que no

96 les intérêts de cet avoir. Mais si la foi, don de Dieu , et gratuit — « afin que nul ne se glorifie » — est une participation

97 litique humaine organisée — fût-ce à la gloire de Dieu  ! — qui poursuivrait son plan sans se soucier de la justice de Dieu.

98 uivrait son plan sans se soucier de la justice de Dieu . Et la voix du prophète s’élève contre l’Église : « Tes amis t’ont jo

99 (Abdias II, 3-4 et 15). Ils ont prétendu rendre à Dieu ce qu’en réalité ils rendaient à César. Entraînée dans cette politiqu

100 dée chrétienne, l’idée religieuse, l’idée même de Dieu est abolie… » Ne pouvant supporter l’idée que cette « idée » soit abo

101 tant rien d’autre qu’un événement, un drame entre Dieu et l’homme. 6. Parce qu’on ne peut pas le défendre, cela n’a aucun s

102 ur une fois réel ; tout ce qui les désarme devant Dieu et les jette nus dans la foi. 2. Un homme qui est dans la foi sait bi

103 t plus l’homme qui pose des questions, mais c’est Dieu , seul Sujet. Et alors l’homme, enfin, devient responsable3 devant Die

104 alors l’homme, enfin, devient responsable3 devant Dieu et devant son prochain, en tant que ce prochain lui apparaît précisém

105 in lui apparaît précisément comme la question que Dieu lui adresse. À la faveur de cette « conversion », la notion même de p

106 ommes ces ordres que l’on ne peut attendre que de Dieu  : parce qu’avec les hommes, nous pourrons discuter… 2. « Mais oui 

107 royance au salut de l’homme par la seule force de Dieu , — par la foi. Dans les deux cas, marquons-le bien, il s’agit de salu

108 Comment l’homme s’aimerait-il lui-même mieux que Dieu , son créateur, ne l’aime ? Car Dieu seul connaît l’homme dans son ori

109 ême mieux que Dieu, son créateur, ne l’aime ? Car Dieu seul connaît l’homme dans son origine et dans sa fin. L’homme étant «

110 igine et dans sa fin. L’homme étant « séparé » de Dieu sa source, — et c’est en quoi consiste le péché « originel » — il en

111 naturelle à l’homme, d’agir pour soi, et non pour Dieu . C’est maintenant au tour de l’humaniste d’endosser le reproche de lâ

112 te encore, l’homme pieux qui prie pour demander à Dieu des « avantages » humains. (Comment donc les connaîtrait-il ? Comment

113 es nommer, s’il n’a d’abord cherché la volonté de Dieu , si souvent contraire à la sienne ?) Prier pour qu’il fasse beau dema

114 à-dire de lutter pour devenir une personne devant Dieu . Le succès de l’humanisme triomphant serait-il tout simplement d’enle

115 nt à rapporter tous ces problèmes à la réalité de Dieu telle qu’elle nous apparaît, c’est-à-dire au problème de tous nos pro

116 ème absolument insoluble, puisque notre rapport à Dieu , depuis la chute, est paradoxe par définition. Tel est l’aspect humai

117 ’est pas dans la situation même de l’homme devant Dieu , notre foi est vaine et c’est perdre son temps que d’en apprécier hum

118 que est formulée dans ce passage de Barth : « Que Dieu (mais vraiment Dieu) devienne homme (mais vraiment homme !) c’est ce

119 s ce passage de Barth : « Que Dieu (mais vraiment Dieu ) devienne homme (mais vraiment homme !) c’est ce qui est affirmé ici

120 ivante, le contenu décisif d’un vrai discours sur Dieu . Mais comment établir le rapport nécessaire de ces deux aspects de la

121 ause. C’est qu’aussi bien ce oui, c’est la Vie en Dieu , et ce non c’est la mort où nous sommes. Ce oui, c’est l’éternité, et

122 ns doute que notre perpétuel refus de l’éternité. Dieu dit oui : l’homme comprend non, se découvrant soudain plongé dans la

123 plus ici d’opération réelle que par la Parole de Dieu  : acte de la Parole, que l’homme ne peut saisir que dans la foi ; cho

124 a dans notre parler quotidien. Nous dirons donc : Dieu premier et dernier, et ensuite seulement notre recherche, mais en mêm

125 fusé de choisir. Il croit pouvoir entretenir avec Dieu des rapports de politesse. Cela pourrait bien être la formule du déso

126 Parole de Dieu et parole humaine, par Karl Barth (30 décembre 1933)a La théologie

127 erre Maury et A. Lavanchy sous le titre Parole de Dieu et Parole humaine donneraient une idée sinon de la pensée barthienne

128 ligion, piété, expérience religieuse, problème de Dieu . Il n’en faut pas plus pour que se lèvent de toutes parts de troublan

129 très pieux prétextes, les ordres de la Parole de Dieu  ? « Alors que toujours, et aujourd’hui encore, la polémique de la “re

130 eligion” est dirigée contre le monde qui vit sans Dieu , la polémique de la Bible au contraire, vise le monde religieux, qu’i

131 e devient plus aigu. Le théologien doit parler de Dieu , son nom l’indique. De quel Dieu ? De celui que la Bible nomme l’Éter

132 n doit parler de Dieu, son nom l’indique. De quel Dieu  ? De celui que la Bible nomme l’Éternel, alors que nous sommes tout e

133 . Si donc la tâche du théologien est de parler de Dieu , il s’avère qu’en tant qu’homme il ne le peut : « Car parler de Dieu

134 ’en tant qu’homme il ne le peut : « Car parler de Dieu voudrait dire, pour toute conscience sérieuse… parler de la Parole de

135 toute conscience sérieuse… parler de la Parole de Dieu , la parole où dieu devient homme. Nous pouvons répéter ces quatre mot

136 n les répétant, nous n’avons pas dit la parole de Dieu , dans laquelle cette idée devient une réalité, une vérité. » À la for

137 mme pécheur n’est pas « capable » de la Parole de Dieu . Ainsi Barth rejoint Calvin, Luther, et au-delà, jusqu’à saint Paul,

138 de sa « vie religieuse », mais le don gratuit que Dieu fait à tout homme qui n’a plus d’autre attente. Qu’on n’aille pas cro

139 tion radicale et intime de notre existence devant Dieu . À la suite de Kierkegaard il nous fait voir que le christianisme, c’

140 de vue barthien ? Une prise au sérieux du fait de Dieu . Dieu n’est pas un problème, n’est pas l’objet de nos recherches, mai

141 barthien ? Une prise au sérieux du fait de Dieu. Dieu n’est pas un problème, n’est pas l’objet de nos recherches, mais le S

142 it son existence véritable que dans la parole que Dieu lui adresse et qui le meut. On a coutume de nommer la pensée de Barth

143 et avant tout cela une théologie de la parole de Dieu . Insuffisance radicale de l’humanisme, du piétisme, du moralisme, du

144 i est œuvre de l’homme, pour atteindre l’œuvre du Dieu « tout autre ». Distinction radicale entre toutes les paroles humaine

145 on radicale entre toutes les paroles humaines sur Dieu , et la Parole qui vient de Dieu à l’homme. Universalité du rapport ét

146 oles humaines sur Dieu, et la Parole qui vient de Dieu à l’homme. Universalité du rapport établi entre Dieu et l’homme, que

147 u à l’homme. Universalité du rapport établi entre Dieu et l’homme, que l’homme le sache ou non, l’accepte ou non ; et par là

148 d’Allemagne du 15 septembre 1933. a. « Parole de Dieu et parole humaine, par Karl Barth. Traduit de l’allemand par Pierre M

149 t à rejeter toutes les assurances humaines contre Dieu , tous les « rites » et toutes les « formules », en même temps que la

150 mes, pauvres impuissants, restant de la Colère de Dieu , aussi de sa miséricorde. Il n’y a pas de communion humaine hors l’un

151 i confère à tout homme son être véritable, devant Dieu . 8. Le groupe fasciste n’est que le lieu des points équidistants de

152 nde majorité de nos contemporains ne croit pas en Dieu et sait qu’elle n’y croit pas. Mais elle garde chevillé au cœur le be

153 du singe, les autres croient qu’il a été créé par Dieu . Ils se disputent énormément. Je crois qu’ils ont tort de se disputer

154 ce à part, à côté de la race des hommes créés par Dieu , et qui, eux, croient et savent qu’ils ont été créés par Dieu. » Cett

155 , eux, croient et savent qu’ils ont été créés par Dieu . » Cette petite histoire ne s’applique pas seulement aux partisans at

156 ilà la réalité décisive. Tous, nous avons reçu de Dieu cet ordre : tu aimeras ton prochain comme toi-même. Tous donc, nous a

157 ue dans cet acte unique d’obéissance à l’ordre de Dieu , qui s’appelle l’amour du prochain. Je dis bien : acte, et il faut in

158 ntrons personne au monde, avant d’avoir rencontré Dieu . 42. L’Histoire au sens hégélien du mot, c’est-à-dire, plus exacte

159 t incapables par nous-mêmes — mais sur l’amour de Dieu pour nous. C’est Dieu qui vient à nous, impies, non point nous qui le

160 mêmes — mais sur l’amour de Dieu pour nous. C’est Dieu qui vient à nous, impies, non point nous qui le rencontrons au terme

161 re à la Nature : il est lui-même une question que Dieu ne semble pas entendre. L’homme antique, c’est Adam dessaisi de sa ro

162 e monde, séparé de l’homme, et l’homme, séparé de Dieu . Pourtant le dernier mot a été prononcé. ⁂ L’effort de l’homme pour i

163 tion des choses en même temps qu’à la question de Dieu . Baptiser communion ce lyrisme de l’isolement, c’est un des tours com

164 apitaliste. Tous deux savent qu’il faut être pour Dieu ou contre Dieu. La bourgeoisie a choisi dès longtemps, pratiquement a

165 s deux savent qu’il faut être pour Dieu ou contre Dieu . La bourgeoisie a choisi dès longtemps, pratiquement athée sans le sa

166 révolte de l’homme contre sa condition telle que Dieu l’a voulue, une négation du paradoxe de l’Amour. L’universalité du dé

167 duisent à des impasses tragiques ; mais voici que Dieu intervient, avec la réponse terrible faite à Job. Et ce sont alors d’

168 agnifiques lettres sur la détresse humaine devant Dieu , que le héros adresse à « son muet confident », l’auteur. Peut-être a

169 ed à un homme ? Parle, élève la voix, parle fort, Dieu peut bien parler plus fort, lui qui dispose du tonnerre. Mais le tonn

170 digne de foi, de première source, une réponse de Dieu , qui, même si elle foudroie, est plus magnifique que les commérages e

171 qu’il ordonne cette soumission : ils l’appellent Dieu ). Ce qu’il y a d’inoffensif chez l’être faible, sa lâcheté, cette lâc

172 haine des hommes ; bien plus : une révolte contre Dieu . L’homme du ressentiment, ce n’est pas le chrétien, c’est le bourgeoi

173 ut cela, ce n’est pas la « misère de l’homme sans Dieu  », mais la misère de l’homme livré à un Dieu qu’il ne connaît pas, pa

174 sans Dieu », mais la misère de l’homme livré à un Dieu qu’il ne connaît pas, parce qu’il ne connaît pas le Christ. « Nul ne

175 ient au Père que par moi ». C’est par le Fils que Dieu devient pour nous le Père ; mais alors, l’acquittement est possible.

176 mais être dans la foi, c’est faire la volonté de Dieu , c’est agir, c’est donc attester sa dignité proprement humaine. La fo

177 que cette transformation s’appelle le Royaume de Dieu , non le royaume de l’homme moyen. Contre le réactionnaire, il affirme

178 ute politique chrétienne : « L’homme seul (devant Dieu ) est au-dessus de la collectivité. » Cela ne signifie pas que le croy

179 qu’est sa foi, — sa situation personnelle devant Dieu . Non seulement le chrétien pourra et devra collaborer avec tous les «

180 ui se fonde dans ce rapport originel de l’homme à Dieu , d’où découle la relation réelle et humainement bienfaisante que l’Év

181 eur vient de pouvoir être utiles à tel endroit où Dieu leur dit d’aller. La chronique des rencontres miraculeuses qu’ils ont

182 leur vision concrète de l’homme et de l’action de Dieu sur l’homme. Dans l’incroyable verbalisme de notre temps, dans cet em

183 ce au crime. Elle est devenue folle par sa faute, Dieu seul peut la guérir. » Les marxistes n’aiment pas ce radicalisme, qui

184 t monté sur un petit tertre et il avait maudit le Dieu tout-puissant qui le laissait mourir de faim. Ce blasphème assombrit

185 it pas en assumer l’entière responsabilité devant Dieu et devant les hommes. Ce ne fut qu’à la fin de sa vie qu’il s’offrit

186 « Il y a une différence qualitative infinie entre Dieu et l’homme. » Le sens réel et profond de toute son œuvre réside dans

187 seul est plus forte, dans son humilité et devant Dieu , — car c’est la foi, — que les discours des réalistes et l’enthousias

188 chacun n’est pas à sa place là où la vocation de Dieu l’a mis. Supposez qu’un tel homme existe. Que va-t-on faire de lui, d

189 onde qu’on nous prépare ? Il se peut, si pourtant Dieu le veut. L’exigence de Kierkegaard se limite à l’instant du choix, où

190 age, « en vertu de l’absurde », sur le chemin que Dieu lui montre, seul. Cette primauté de la foi sur les vérités qui font v

191 és qui font vivre, cette solitude première devant Dieu , est-ce bien cela que revendiquent les défenseurs du primat de l’espr

192 i à Berlin, ni à Moscou, mais à nous-mêmes devant Dieu . ⁂ Søren Kierkegaard est sans doute le penseur capital de notre époq

193 x qu’aucun autre le message du « solitaire devant Dieu  ». L’ironie Lorsque je vois de toutes parts, en Europe, à trave

194 ant choisir. Ou bien tu crois à la seule grâce de Dieu , dans l’abîme infini où tu te vois, ou bien tu crois aussi à ce série

195 c émotion sur ce texte qu’il a choisi lui-même : “ Dieu a élu dans le monde les petits et les méprisés”, et personne ne rit !

196 mitent, et n’agissent jamais seuls. » Mais ce que Dieu exige, c’est précisément le contraire : il veut l’originalité. « Voil

197 veut l’originalité. « Voilà pourquoi la Parole de Dieu est telle qu’on y trouve quelque passage qui dise le contraire d’un a

198 ierkegaard appelle, c’est l’homme seul devant son Dieu . Mais comment cela se peut-il, sinon par l’effet de la foi ? Il faut

199 eut-il, sinon par l’effet de la foi ? Il faut que Dieu l’appelle, qu’il le nomme et par là le sépare, autrement l’homme n’es

200 exemplaire dans le troupeau. Le solitaire devant Dieu , c’est celui qui répond à la foi, cet appel. Quand on parle de romant

201 de est lui-même en révolte contre l’ordre reçu de Dieu , qui sera l’Ordre du Royaume. Et nier une négation, c’est s’enfoncer

202 tien est position, obéissance. Si donc l’appel de Dieu isole du monde un homme, c’est que le monde, dans sa forme déchue, s’

203 , dans sa forme déchue, s’oppose au monde tel que Dieu l’a créé, s’oppose à la transformation que veut l’Esprit, s’oppose à

204 ransformés », dit saint Paul. Le solitaire devant Dieu , c’est celui qui se tient à l’origine de sa réalité. Celui-là seul co

205 rait-il s’avancer et cracher au visage du Fils de Dieu  ? Mais qu’il soit foule, il aura ce « courage », — il l’a eu. Il faut

206 as d’autre pouvoir que mon refus d’exister devant Dieu et d’exercer le pouvoir que je suis. Elle n’est que ma dégradation. E

207 ait se tenir, dans l’instant, « sous le regard de Dieu  », comme disent les chrétiens. (Est-ce facile ? ou bien même possible

208 e la masse, où nous vivons, le « solitaire devant Dieu  » est aussi l’homme le plus réel, le plus présent. Parce qu’il sait q

209 eut-être aussi tout formel, de l’isolement devant Dieu . Et, d’autre part, l’acte du « solitaire » n’est pas de ceux dont nou

210 conséquences. Ou bien il est, et c’est l’acte de Dieu , ou bien je l’imagine, et mon discours est vain. À qui pressent, dans

211 l’époque ne provient pas de ce qu’elle est « sans Dieu  », car nul siècle, comme tel, ne fut jamais chrétien, mais bien plutô

212 cette raison d’être singulière est la parole que Dieu lui adresse comme un ordre ; pour l’incroyant, c’est la mission dont

213 imilation de la résurrection de Jésus au mythe du Dieu mort et ressuscité, en particulier). Pour M. Maurice Goguel, la foi a

214 puyer ; car l’œuvre de la chair, c’est de refuser Dieu , même alors qu’il se rend visible. Et ce n’est point parmi les morts

215 e témoignage, sans cesse rapportée à la foi, dont Dieu seul juge. John Viénot — qui vient de mourir presque en même temps qu

216 un coin. C’est bien d’ailleurs. Notre part est en Dieu . Nous sommes citoyens des cieux. Louange à Dieu aux siècles des siècl

217 n Dieu. Nous sommes citoyens des cieux. Louange à Dieu aux siècles des siècles. Le livre de John Viénot nous donne toute un

218 estait l’acte historique. L’incarnation totale de Dieu dans l’Homme, l’humanité parfaite de Jésus-Christ est la limite attei

219 réunir — ce que ne font ni la vie ni la mort, ni Dieu qui ressuscitera les morts20. En vérité, cette illusion provient d’un

220 rien vu qu’un corps en mouvement. C’est parce que Dieu s’est révélé dans un corps d’homme que l’esprit, parmi nous, n’est ri

221 nde majorité de nos contemporains ne croit pas en Dieu et sait qu’elle n’y croit pas. Mais elle garde chevillé au cœur le be

222 du singe, les autres croient qu’il a été créé par Dieu . Ils se disputent énormément. Je crois qu’ils ont tort de se disputer

223 ce à part, à côté de la race des hommes créés par Dieu , et qui, eux, croient et savent qu’ils ont été créés par Dieu. Cette

224 , eux, croient et savent qu’ils ont été créés par Dieu . Cette petite histoire ne s’applique pas seulement aux partisans att

225 ilà la réalité décisive. Tous, nous avons reçu de Dieu cet ordre : tu aimeras ton prochain comme toi-même. Tous donc, nous a

226 ue dans cet acte unique d’obéissance à l’ordre de Dieu , qui s’appelle l’amour du prochain. Je dis bien : acte, et il faut in

227 ntrons personne au monde, avant d’avoir rencontré Dieu . 12. Conférence donnée à Genève, le 12 février 1934, au cours de la

228 une mission confiée à un homme, — une parole que Dieu lui adresse. Nous en avons le type le plus pur dans la vocation des p

229 s de fortes réserves. L’Évangile nous apprend que Dieu s’adresse à tous les hommes, croyants ou non. Je pense que beaucoup d

230 ffle où il veut, nul ne sait où il va. Mais c’est Dieu qui nous dit cela, par la Bible. Nous ne l’aurions pas trouvé par nos

231 yant cesse d’être un homme qui ne connaît pas son Dieu , pour devenir un faux croyant, c’est-à-dire un homme qui connaît un f

232 , nation, peuple, etc.), cet absolu n’est plus le Dieu caché, mais une croyance morale divinisée, une idole malfaisante. 18

233 ais de son effort, ni aucun esprit. À moins qu’un Dieu transcendant ne les y introduise. On peut dire, semblablement, que s’

234 mais être dans la foi, c’est faire la volonté de Dieu , c’est agir, c’est donc attester sa dignité proprement humaine. La fo

235 que cette transformation s’appelle le Royaume de Dieu , non le royaume de l’homme moyen. Contre le réactionnaire, il affirme

236 ute politique chrétienne : « L’homme seul (devant Dieu ) est au-dessus de la collectivité25. » Cela ne signifie pas que le cr

237 qu’est sa foi, — sa situation personnelle devant Dieu . Non seulement le chrétien pourra et devra collaborer avec tous les «

238 ui se fonde dans ce rapport originel de l’homme à Dieu , d’où découle la relation concrète et humainement bienfaisante que l’

239 Taciturne Faisons-nous donc du paradoxe ? Non : Dieu nous est paradoxal. Le paradoxe est la réalité, ou plus exactement le

240 ous met en relation personnelle et immédiate avec Dieu  : et que la relation d’un être déchu avec son Créateur ne puisse être

241 re contre tout espoir, parce qu’elle espère en un Dieu transcendant, et qui n’est point fait de main d’homme. Quel Dieu fait

242 nt, et qui n’est point fait de main d’homme. Quel Dieu fait de nos idéaux pourrait nous certifier, dans le fond de nos âmes,

243 faites de notre volonté de vivre ? Mais aussi, ce Dieu qui nous sauve en dépit de tous nos échecs, c’est un Dieu qui veut êt

244 nous sauve en dépit de tous nos échecs, c’est un Dieu qui veut être adoré sans partage ! On ne peut pas espérer en son nom,

245 doles dont il nous délivre. On ne peut pas adorer Dieu et la nation, Dieu et l’argent, Dieu et Mammon. C’est pourquoi en fac

246 délivre. On ne peut pas adorer Dieu et la nation, Dieu et l’argent, Dieu et Mammon. C’est pourquoi en face des idoles, il n’

247 t pas adorer Dieu et la nation, Dieu et l’argent, Dieu et Mammon. C’est pourquoi en face des idoles, il n’y a plus que deux

248 e premier temps de son action rénovatrice. Servir Dieu , c’est combattre Mammon, ce n’est pas déplorer ses excès et toucher p

249 nthèse », point de « consolation » ailleurs qu’en Dieu  : notre action baigne dans l’« angoisse de l’espérance28 ». 27. Je

250 maître, que ça ne marche plus, et qu’un enfant de Dieu n’est plus un pauvre pantin du hasard ! Vienne l’échec, il en rend gr

251 n du hasard ! Vienne l’échec, il en rend grâces à Dieu . À cause de l’échec ? Non point ; mais parce que cet échec, si grand

252 ?30 Le jugement va commencer par la maison de Dieu . I. Pierre, 4, 17. Le faux rapport entre le christianisme et le chr

253 s, qui auraient été introduites dans le monde par Dieu , que nous aurions mal dirigées, compromises par maladresse, et que no

254 les intérêts de cet avoir. Mais si la foi, don de Dieu , et gratuit — « afin que nul ne se glorifie » — est une participation

255 litique humaine organisée — fût-ce à la gloire de Dieu  ! — qui poursuivrait son plan sans se soucier de la justice de Dieu.

256 uivrait son plan sans se soucier de la justice de Dieu . Et la voix du prophète s’élève contre l’Église : « Tes amis t’ont jo

257  » (Abdias, 3-4 et 15.) Ils ont prétendu rendre à Dieu ce qu’en réalité ils rendaient à César. Entraînée dans cette politiqu

258 dée chrétienne, l’idée religieuse, l’idée même de Dieu est abolie… » Ne pouvant supporter l’idée que cette « idée » soit abo

259 tant rien d’autre qu’un événement, un drame entre Dieu et l’homme. 36. Parce qu’on ne peut pas le défendre, cela n’a aucun

260 royance au salut de l’homme par la seule force de Dieu , — par la foi. Dans les deux cas, marquons-le bien, il s’agit de salu

261 Comment l’homme s’aimerait-il lui-même mieux que Dieu , son créateur, ne l’aime ? Car Dieu seul connaît l’homme dans son ori

262 ême mieux que Dieu, son créateur, ne l’aime ? Car Dieu seul connaît l’homme dans son origine et dans sa fin. L’homme étant «

263 igine et dans sa fin. L’homme étant « séparé » de Dieu sa source, — et c’est en quoi consiste le péché « originel » — il en

264 naturelle à l’homme, d’agir pour soi, et non pour Dieu . C’est maintenant au tour de l’humaniste d’endosser le reproche de lâ

265 te encore, l’homme pieux qui prie pour demander à Dieu des « avantages » humains. (Comment donc les connaîtrait-il ? Comment

266 es nommer, s’il n’a d’abord cherché la volonté de Dieu , si souvent contraire à la sienne ?) Prier pour qu’il fasse beau dema

267 à-dire de lutter pour devenir une personne devant Dieu . Le succès de l’humanisme triomphant serait-il tout simplement d’enle

268 Christ affirme que le début, c’est l’obéissance à Dieu , mais que c’est aussi le vrai but. La fin est déjà présente dans l’or

269 t toujours purement symboliques de l’obéissance à Dieu , immédiats à l’origine et à la fin. Le marxiste, au contraire, revend

270 nt symbolique du péché d’abord, de l’obéissance à Dieu ensuite. L’épitaphe laïque qu’on voit dans certains cimetières : Le t

271 valent que dans la mesure où ils sont faits pour Dieu , c’est-à-dire par Dieu. Sinon il suffirait d’être pharisien. Inutile

272 ure où ils sont faits pour Dieu, c’est-à-dire par Dieu . Sinon il suffirait d’être pharisien. Inutile de s’étendre plus sur l

273 impossible, est une pure hypocrisie en dehors de Dieu . Le plus court chemin vers autrui passe par Dieu. Et il n’y en a pas

274 Dieu. Le plus court chemin vers autrui passe par Dieu . Et il n’y en a pas d’autre. Il n’y a pas d’autre communion humaine.

275 nt-ils encore que, pour entrer dans le Royaume de Dieu , il faut mourir ? Que toutes les promesses du Christ concernent la vi

276 à donner un sens réel aux paroles de l’Évangile. Dieu seul le peut. La conclusion de tout cela est évidente. Si nous sommes

277 bien ordonnée que celle qui commence par rendre à Dieu ce qui est à Dieu. Sinon, César lui-même pâtira. 43. Causerie donné

278 celle qui commence par rendre à Dieu ce qui est à Dieu . Sinon, César lui-même pâtira. 43. Causerie donnée au cercle d’étud

279 nt, que le fascisme. Il vaut bien mieux repousser Dieu que de l’admettre comme soutien de l’État. La comédie spiritualiste,

280 sait que le premier commandement, c’est de servir Dieu seul, et non pas Dieu et la Patrie, Hitler et Dieu, la race et Dieu,

281 mmandement, c’est de servir Dieu seul, et non pas Dieu et la Patrie, Hitler et Dieu, la race et Dieu, l’Unité spirituelle et

282 ieu seul, et non pas Dieu et la Patrie, Hitler et Dieu , la race et Dieu, l’Unité spirituelle et Dieu. Toute l’histoire des P

283 pas Dieu et la Patrie, Hitler et Dieu, la race et Dieu , l’Unité spirituelle et Dieu. Toute l’histoire des Prophètes lui appr

284 et Dieu, la race et Dieu, l’Unité spirituelle et Dieu . Toute l’histoire des Prophètes lui apprend que le péché majeur est c

285 éché majeur est celui qui consiste à se servir de Dieu en le servant. L’opposition du christianisme et du fascisme, c’est l’

286 in sera au dernier rang de l’ordre spirituel, que Dieu ordonne. Et encore : le plus grand est celui qui s’abaisse à servir l

287 croient à l’argent et haïssent celui qui croit en Dieu . Voilà la seule opposition réelle, la seule qu’il y ait lieu de prend

288 et les derniers les premiers — dans le Royaume de Dieu . Il adresse à chaque homme une vocation : là s’arrête son égalitarism

289 Elle n’a de sens que par rapport à la volonté de Dieu . Il ne s’agit pas d’être pauvre pour être heureux, mais il s’agit d’o

290 auvre pour être heureux, mais il s’agit d’obéir à Dieu  ; de Lui plaire, non pas de se plaire. 66. Par ce plus qui est le co

291 ard, « une différence qualitative infinie » entre Dieu et l’homme. Le tout de l’homme est négation de Dieu. C’est pourquoi l

292 eu et l’homme. Le tout de l’homme est négation de Dieu . C’est pourquoi l’homme n’arrive à Dieu et à la Vie qu’en mourant tot

293 gation de Dieu. C’est pourquoi l’homme n’arrive à Dieu et à la Vie qu’en mourant totalement à soi-même. Periissem nisi perii

294 nde majorité de nos contemporains ne croit pas en Dieu et sait qu’elle n’y croit pas. Mais elle garde chevillé au cœur le be

295 du singe, les autres croient qu’il a été créé par Dieu . Ils se disputent énormément. J’estime qu’ils ont tort de se disputer

296 ce à part, à côté de la race des hommes créés par Dieu , et qui, eux, croient et savent qu’ils ont été créés par Dieu. Cette

297 , eux, croient et savent qu’ils ont été créés par Dieu . Cette petite histoire ne s’applique pas seulement aux partisans att

298 ilà la réalité décisive. Tous, nous avons reçu de Dieu cet ordre : tu aimeras ton prochain comme toi-même. Tous donc, nous a

299 e dans cet acte, unique d’obéissance à l’ordre de Dieu , qui s’appelle l’amour du prochain. Je dis bien : acte, et il faut in

300 ntrons personne au monde, avant d’avoir rencontré Dieu . 7. Conférence donnée à Genève, le 12 février 1934, au cours de la

301 une mission confiée à un homme, — une parole que Dieu lui adresse. Nous en avons le type le plus pur dans la vocation des p

302 s de fortes réserves. L’Évangile nous apprend que Dieu s’adresse à tous les hommes, croyants ou non. Je pense que beaucoup d

303 ffle où il veut, nul ne sait où il va. Mais c’est Dieu qui nous dit cela, par la Bible. Nous ne l’aurions pas trouvé par nos

304 yant cesse d’être un homme qui ne connaît pas son Dieu , pour devenir un faux croyant, c’est-à-dire un homme qui connaît un f

305 , nation, peuple, etc.), cet absolu n’est plus le Dieu caché, mais une croyance morale divinisée, une idole malfaisante. 13

306 ais de son effort, ni aucun esprit. À moins qu’un Dieu transcendant ne les y introduise. On peut dire, semblablement, que s’

307 mais être dans la foi, c’est faire la volonté de Dieu , c’est agir, c’est donc attester sa dignité proprement humaine. La fo

308 que cette transformation s’appelle le Royaume de Dieu , non le royaume de l’homme moyen. Contre le réactionnaire, il affirme

309 ute politique chrétienne : « L’homme seul (devant Dieu ) est au-dessus de la collectivité20. » Cela ne signifie pas que le cr

310 qu’est sa foi, — sa situation personnelle devant Dieu . Non seulement le chrétien pourra et devra collaborer avec tous les «

311 ui se fonde dans ce rapport originel de l’homme à Dieu , d’où découle la relation concrète et humainement bienfaisante que l’

312 Taciturne Faisons-nous donc du paradoxe ? Non : Dieu nous est paradoxal. Le paradoxe est la réalité, ou plus exactement le

313 ous met en relation personnelle et immédiate avec Dieu  : et que la relation d’un être déchu avec son Créateur ne puisse être

314 re contre tout espoir, parce qu’elle espère en un Dieu transcendant, et qui n’est point fait de main d’homme. Quel Dieu fait

315 nt, et qui n’est point fait de main d’homme. Quel Dieu fait de nos idéaux pourrait nous certifier, dans le fond de nos âmes,

316 faites de notre volonté de vivre ? Mais aussi, ce Dieu qui nous sauve en dépit de tous nos échecs, c’est un Dieu qui veut êt

317 nous sauve en dépit de tous nos échecs, c’est un Dieu qui veut être adoré sans partage ! On ne peut pas espérer en son nom,

318 doles dont il nous délivre. On ne peut pas adorer Dieu et la nation, Dieu et l’argent, Dieu et Mammon. C’est pourquoi en fac

319 délivre. On ne peut pas adorer Dieu et la nation, Dieu et l’argent, Dieu et Mammon. C’est pourquoi en face des idoles, il n’

320 t pas adorer Dieu et la nation, Dieu et l’argent, Dieu et Mammon. C’est pourquoi en face des idoles, il n’y a plus que deux

321 e premier temps de son action rénovatrice. Servir Dieu , c’est combattre Mammon, ce n’est pas déplorer ses excès et toucher p

322 nthèse », point de « consolation » ailleurs qu’en Dieu  : notre action baigne dans l’« angoisse de l’espérance ».21 21. Ex

323 maître, que ça ne marche plus, et qu’un enfant de Dieu n’est plus un pauvre pantin du hasard ! Vienne l’échec, il en rend gr

324 n du hasard ! Vienne l’échec, il en rend grâces à Dieu . À cause de l’échec ? Non point ; mais parce que cet échec, si grand

325 ?23 Le jugement va commencer par la maison de Dieu . I. Pierre, 4, 17. Le faux rapport entre le christianisme et le ch

326 s, qui auraient été introduites dans le monde par Dieu , que nous aurions mal dirigées, compromises par maladresse, et que no

327 les intérêts de cet avoir. Mais si la foi, don de Dieu , et gratuit — « afin que nul ne se glorifie » — est une participation

328 litique humaine organisée — fût-ce à la gloire de Dieu  ! — qui poursuivrait son plan sans se soucier de la justice de Dieu.

329 uivrait son plan sans se soucier de la justice de Dieu . Et la voix du prophète s’élève contre l’Église : « Tes amis t’ont jo

330  » (Abdias, 3-4 et 15.) Ils ont prétendu rendre à Dieu ce qu’en réalité ils rendaient à César. Entraînée dans cette politiqu

331 idée chrétienne, l’idée religieuse l’idée même de Dieu est abolie… » Ne pouvant supporter l’idée que cette « idée » soit abo

332 tant rien d’autre qu’un événement, un drame entre Dieu et l’homme. 29. Parce qu’on ne peut pas le défendre, cela n’a aucun

333 royance au salut de l’homme par la seule force de Dieu , — par la foi. Dans les deux cas, marquons-le bien, il s’agit de salu

334 Comment l’homme s’aimerait-il lui-même mieux que Dieu , son créateur, ne l’aime ? Car Dieu seul connaît l’homme dans son ori

335 ême mieux que Dieu, son créateur, ne l’aime ? Car Dieu seul connaît l’homme dans son origine et dans sa fin. L’homme étant «

336 igine et dans sa fin. L’homme étant « séparé » de Dieu sa source, — et c’est en quoi consiste le péché « originel » — il en

337 naturelle à l’homme, d’agir pour soi, et non pour Dieu . C’est maintenant au tour de l’humaniste d’endosser le reproche de lâ

338 te encore, l’homme pieux qui prie pour demander à Dieu des « avantages » humains. (Comment donc les connaîtrait-il ? Comment

339 es nommer, s’il n’a d’abord cherché la volonté de Dieu , si souvent contraire à la sienne ?) Prier pour qu’il fasse beau dem

340 à-dire de lutter pour devenir une personne devant Dieu . Le succès de l’humanisme triomphant serait-il tout simplement d’enle

341 Christ affirme que le début, c’est l’obéissance à Dieu , mais que c’est aussi le vrai but. La fin est déjà présente dans l’or

342 t toujours purement symboliques de l’obéissance à Dieu , immédiats à l’origine et à la fin. Le marxiste, au contraire, revend

343 nt symbolique du péché d’abord, de l’obéissance à Dieu ensuite. L’épitaphe laïque qu’on voit dans certains cimetières : Le t

344 valent que dans la mesure où ils sont faits pour Dieu , c’est-à-dire par Dieu. Sinon il suffirait d’être pharisien. Inutile

345 ure où ils sont faits pour Dieu, c’est-à-dire par Dieu . Sinon il suffirait d’être pharisien. Inutile de s’étendre plus sur l

346 impossible, est une pure hypocrisie en dehors de Dieu . Le plus court chemin vers autrui passe par Dieu. Et il n’y en a pas

347 Dieu. Le plus court chemin vers autrui passe par Dieu . Et il n’y en a pas d’autre. Il n’y a pas d’autre communion humaine.

348 nt-ils encore que, pour entrer dans le Royaume de Dieu , il faut mourir ? Que toutes les promesses du Christ concernent la vi

349 à donner un sens réel aux paroles de l’Évangile. Dieu seul le peut. La conclusion de tout cela est évidente. Si nous sommes

350 bien ordonnée que celle qui commence par rendre à Dieu ce qui est à Dieu. Sinon, César lui-même pâtira. 36. Causerie donné

351 celle qui commence par rendre à Dieu ce qui est à Dieu . Sinon, César lui-même pâtira. 36. Causerie donnée au cercle d’étud

352 nt, que le fascisme. Il vaut bien mieux repousser Dieu que de l’admettre comme soutien de l’État. La comédie spiritualiste,

353 sait que le premier commandement, c’est de servir Dieu seul, et non pas Dieu et la Patrie, Hitler et Dieu, la race et Dieu,

354 mmandement, c’est de servir Dieu seul, et non pas Dieu et la Patrie, Hitler et Dieu, la race et Dieu, l’Unité spirituelle et

355 ieu seul, et non pas Dieu et la Patrie, Hitler et Dieu , la race et Dieu, l’Unité spirituelle et Dieu. Toute l’histoire des P

356 pas Dieu et la Patrie, Hitler et Dieu, la race et Dieu , l’Unité spirituelle et Dieu. Toute l’histoire des Prophètes lui appr

357 et Dieu, la race et Dieu, l’Unité spirituelle et Dieu . Toute l’histoire des Prophètes lui apprend que le péché majeur est c

358 éché majeur est celui qui consiste à se servir de Dieu en le servant. L’opposition du christianisme et du fascisme, c’est l’

359 in sera au dernier rang de l’ordre spirituel, que Dieu ordonne. Et encore : le plus grand est celui qui s’abaisse à servir l

360 croient à l’argent et haïssent celui qui croit en Dieu . Voilà la seule opposition réelle, la seule qu’il y ait lieu de prend

361 et les derniers les premiers — dans le Royaume de Dieu . Il adresse à chaque homme une vocation : là s’arrête son égalitarism

362 Elle n’a de sens que par rapport à la volonté de Dieu . Il ne s’agit pas d’être pauvre pour être heureux, mais il s’agit d’o

363 auvre pour être heureux, mais il s’agit d’obéir à Dieu  ; de Lui plaire, non pas de se plaire. 58. Par ce plus qui est le co

364 e foi, êtes-vous vraiment chrétiens ? Servez-vous Dieu , ou bien vous servez-vous de Dieu ? Question terriblement gênante, in

365 s ? Servez-vous Dieu, ou bien vous servez-vous de Dieu  ? Question terriblement gênante, insupportable. La vocation singulièr

366 es croyants », c’est l’homme qui a osé l’absurde. Dieu lui a donné un fils, à l’âge de 70 ans. Il n’a pas ri — comme Sarah,

367 me Sarah, sa femme — de ce miracle. Et maintenant Dieu lui commande d’offrir Isaac en sacrifice ! Abraham ne se révolte pas.

368 acrifice ! Abraham ne se révolte pas. Il croit en Dieu , non point en sa raison humaine. Il selle son âne et s’en va vers les

369 e l’offrir en exemple. Car enfin il n’a pas tué : Dieu l’arrête au dernier moment et lui montre un bélier prêt pour le sacri

370 r prêt pour le sacrifice… On célèbre la grâce de Dieu qui a donné Isaac pour la seconde fois ; on ne voit, dans toute l’his

371 telle quelle « en sacrifice saint et agréable » à Dieu . Point n’est nécessaire qu’il vous pousse des ailes ni que vous soye

372 vit dans les mêmes servitudes, mais il s’attend à Dieu , non à lui-même ni au monde. Ainsi, chez Barth et Kierkegaard, nous t

373 considérer l’homme à la fois tel qu’il est devant Dieu , hic et nunc, et tel qu’il est revendiqué par Dieu à la limite de ses

374 ieu, hic et nunc, et tel qu’il est revendiqué par Dieu à la limite de ses possibilités, là où paraît la grâce, in extremis.

375 a question de l’origine de sa vie, la question de Dieu . Tous les héros de Dostoïevski apparaissent malades, comme blessés d’

376 gnante qui soit. » Il faut perdre la croyance en Dieu , en la liberté et en l’immortalité, comme ses premières dents ; ce n’

377 ela veut dire : J’aime les hommes pour l’amour de Dieu  ? Est-ce autre chose que de dire : J’aime les gendarmes pour l’amour

378 hrase typique d’un homme qui n’a jamais rencontré Dieu en Christ ; pas plus qu’on ne saurait rencontrer la justice ; pas plu

379 zsche croit découvrir que la notion chrétienne du Dieu paternel dérive de la notion « de la famille patriarcale ». Comme si

380 hommes de commandement commanderont aussi à leur Dieu , tout en croyant le servir. » Formule qui n’est pas valable pour le s

381 me s’est établi au nom de la Science, qui est son Dieu . On sait aussi qu’il n’a pas hésité à condamner la théorie d’Einstein

382 il y a, à côté de la causalité absolue, encore un Dieu ou une finalité, l’idée de la nécessité devient insupportable. Tradu

383 uisons : dès que vous croyez qu’il y a, à côté de Dieu , encore un dieu : morale, devoir kantien, conscience, notion humaine

384 l’idée de la toute-puissance et de la liberté de Dieu devient insupportable. C’est le « Dieu moral » qui empêche, en partic

385 liberté de Dieu devient insupportable. C’est le «  Dieu moral » qui empêche, en particulier, une certaine théologie libérale

386 éressées, de toutes ces choses. N’est-ce pas ce «  Dieu moral » qui détourna plusieurs générations des églises où on le prêch

387 on le prêchait envers et contre tout « honneur de Dieu  » ? La réfutation de Dieu : en somme, ce n’est que le “Dieu moral” q

388 ntre tout « honneur de Dieu » ? La réfutation de Dieu  : en somme, ce n’est que le “Dieu moral” qui est réfuté. Il est bien

389 a réfutation de Dieu : en somme, ce n’est que le “ Dieu moral” qui est réfuté. Il est bien significatif que les fragments de

390 cendance de l’éternel, répondent : celui qui voit Dieu , meurt. Car à la suprême vision correspond la suprême transformation.

391 mme un appel de la lumière. La première parole de Dieu  : « Que la lumière soit » est aussi le premier moteur de l’univers. T

392 e in visione, dans la contemplation de la Face de Dieu , le second qu’elle réside in amore ? N’était-ce pas se tromper à la f

393 ature de l’amour et sur celle de la vision ? Voir Dieu , c’est se transformer au sens le plus violent et le plus impossible d

394 s violent et le plus impossible d’ailleurs ; voir Dieu c’est aller à lui. Nous ne voyons que ce qui nous regarde : voir Dieu

395 ui. Nous ne voyons que ce qui nous regarde : voir Dieu , c’est être regardé par lui. Mais alors, c’est aussi être aimé, et c’

396 plus que tout autre, a parlé de la « beauté » de Dieu , savait que vision et amour sont un seul acte et une seule réponse :

397 nsable, établi comme un fait, comme une donnée de Dieu , au sens actif et subjectif du mot donnée. Seul ce rapport posé par D

398 subjectif du mot donnée. Seul ce rapport posé par Dieu abolit toute distance, provoque un contact pur, permet une action vra

399 qu’il dit à Jésus : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant ! » L’Histoire, le développement de la tradition, l’accoutuman

400 de la notion de contemporanéité avec la Parole de Dieu . Essayons de résumer sa description extrêmement précise et vigoureuse

401 ise et vigoureuse des trois temps de la Parole de Dieu . Nous la trouvons aux pages 148 à 155 du premier tome (en cours de tr

402 temps de la Parole. Jésus-Christ est la Parole de Dieu (Jean i). Les écrits des prophètes et des apôtres — l’Ancien et le No

403 à d’elle-même, à travers eux, à la Parole même de Dieu . « Autre est le temps du parler direct et originel de Dieu lui-même d

404 utre est le temps du parler direct et originel de Dieu lui-même dans sa Révélation, le temps de Jésus-Christ, le temps de ce

405 manité. Ils résultent d’attitudes différentes que Dieu adopte en face de l’homme. Ils représentent trois activités de Dieu b

406 e de l’homme. Ils représentent trois activités de Dieu bien distinctes. « Cette position différente dans la hiérarchie de Di

407 « Cette position différente dans la hiérarchie de Dieu distingue les trois temps d’une manière tout à fait particulière, qui

408 nt les temps de l’homme en dehors de la Parole de Dieu , et qui dépend ici de la distinction propre aux temps de la Parole. »

409 mais il ne devient le « contemporain » du Fils de Dieu qu’à l’instant où, par la foi, il prononce : « Tu es le Christ, le Fi

410 foi, il prononce : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. » Or, ni la chair, ni le sang n’auraient pu lui faire dire ce

411 lui faire dire cette parole (Matt. 16, 17). C’est Dieu lui-même qui agit en lui à ce moment, qui lui fait faire le « pas »,

412 phétie au temps de la présence. Ou encore : c’est Dieu seul qui peut faire passer l’homme d’un temps à l’autre, c’est par le

413 temps à l’autre, c’est par le « bon plaisir » de Dieu seul que nous pouvons devenir contemporains de sa Parole. Nicodème a

414 absolu de l’Église dans notre temps. Il dépend de Dieu seul, et nullement de nos efforts, que nous passions de notre temps à

415 simplement le message existentiel de la Parole de Dieu  ! Il me semble que c’est assez !   — Ici s’engagea un débat extrêmeme

416 : Rabbi, nous savons que tu es un docteur venu de Dieu  ; car personne ne peut faire ces miracles que tu fais, si Dieu n’est

417 rsonne ne peut faire ces miracles que tu fais, si Dieu n’est avec lui. Jésus lui répondit : En vérité, en vérité, je te le d

418 ne naît de nouveau, il ne peut voir le Royaume de Dieu . Nicodème lui dit : Comment un homme peut-il naître quand il est vieu

419 et d’Esprit, il ne peut entrer dans le Royaume de Dieu … Nicodème lui dit : Comment cela peut-il se faire ? Jésus lui répondi

420 oi, Nicodème, docteur et professeur des choses de Dieu … Ce que j’ai vu et entendu c’est cela qu’il me faut attester… Et je l

421 e, sinon celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu  ? Nous sommes là en pleine et absolue certitude ; nous apercevons le

422 sut reconnaître en ce Jésus un docteur envoyé par Dieu  ! « Mais voyez-vous, nous sommes ici au nœud de ce mystère étourdiss

423 que ce prophète, Jésus, “était venu de la part de Dieu ”. Comment le savait-il ? Parce qu’on lui avait dit quels miracles fai

424 ole de l’homme qui ne peut pas mourir !… Plaise à Dieu que l’angoisse qui tourmente cet homme depuis sa rencontre nocturne,

425 e et de la Cène n’ont aucune espèce d’importance. Dieu fait pour nous, à ce moment, ce que Nicodème et tous les hommes recon

426 rc, le magistrat et le marchand adoraient le même Dieu , dans le même langage ; cette unité vivante, cette communauté où tout

427 donnent à l’homme, et que l’homme s’ordonne à son Dieu . Tel était donc mon rêve, mon imagination de l’homme chrétien dans la

428 ieux : c’est là une occupation pénible à laquelle Dieu soumet les fils de l’homme. J’ai vu tout ce qui se fait sous les cieu

429 ette constatation si pessimiste : voici ce fait : Dieu peut tout ! Et c’est à Dieu que nous disons dans toutes les églises c

430 ste : voici ce fait : Dieu peut tout ! Et c’est à Dieu que nous disons dans toutes les églises chrétiennes : « Que Ton règne

431 qu’il a reçu un ordre, et que cet ordre vient de Dieu . « Ne vous conformez pas à ce siècle présent, mais soyez transformés 

432 est là le fait. Mais notre foi proteste au nom de Dieu contre ce fait ! Elle appelle un monde nouveau, elle affirme une nouv

433 sort de sa réalité ? Qu’il doute de la justice de Dieu  ? Et qu’il trahit sa vocation première ? Je pense que beaucoup d’entr

434 ette distinction, nous risquons de prêcher contre Dieu en travaillant à leurs côtés ! Nous connaissons des chrétiens sociali

435 on nous renvoyer une fois de plus à ce recours au Dieu tout-puissant qui permet de faire de si belles phrases, qui est si vr

436 ur témoignage. Qu’ils le fassent comme témoins du Dieu qui les envoie ! — Il se peut que certains reçoivent l’ordre d’aller

437 afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu , ce qui est bon, agréable et parfait. » d. « La cité », Le Semeur,

438 euses « baveries », et ceux « qui se ruent contre Dieu d’une impétuosité enragée à la façon des frénétiques, et tombent en d