1
sportive : « la règle de rester en dedans de son
action
, application de l’immense axiome formulé par Hésiode et qui gouverna
2
ent. Les personnages discutent certes, mais leurs
actions
sont les meilleurs arguments. Et peu à peu surgissent d’une accumulat
3
rsonnalité. Tandis que chez Unamuno une volonté d’
action
les possède, les exalte, les affole. Les plus beaux types créés par U
4
le résolument anarchiste. Ceux qui s’essaient à l’
action
, c’est encore pour cultiver leur moi. Ils y cherchent un fortifiant,
5
une certitude foncière, une foi en la valeur de l’
action
. C’est pourquoi ils ne peuvent prétendre à l’action sociale que l’épo
6
tion. C’est pourquoi ils ne peuvent prétendre à l’
action
sociale que l’époque réclame 1. C’est aussi pourquoi l’on ne saurait
7
ouilles de famille entre Art et Morale, Pensée et
Action
… Ces deux moralistes adonnés à la culture et à la libération du moi p
8
user : ni pour amuser un public. Un livre est une
action
, une expérience. Et, le plus souvent, sur soi-même. On écrit pour cul
9
eparti dans un égoïsme triomphant, pur du désir d’
action
qui empêtrait Barrès dans des dilemmes où l’art trouvait mal sa nourr
10
transformer totalement. — Alors, vous croyez à l’
action
sociale des écrivains ? Peut-être. En tout cas je vois bien le mal qu
11
éo — du domaine de la pensée pure dans celui de l’
action
. M. Cadier montra le conflit de la théologie moderne avec l’action re
12
montra le conflit de la théologie moderne avec l’
action
religieuse en s’appuyant sur des expériences faites pendant le réveil
13
en montrant la nécessité et les difficultés d’une
action
missionnaire dans ces milieux, comme M. Terrisse l’avait fait le soir
14
éreuse que neuve, et qui eût gagné à être mise en
action
plutôt qu’en commentaires. Le talent de Mme de Watteville paraît mieu
15
r notre exaltation ? Comme la vue des athlètes en
action
, un tel livre communique une puissance physique, un mouvement vers la
16
Stendhal, qui ont su « penser dans le train de l’
action
, faire de la psychologie à la volée », et donc connaître l’homme dans
17
e ». Notre morale est entièrement subordonnée à l’
action
; notre individualisme en naît logiquement, et toutes nos catégories
18
rifice, mais pleins de dégoût devant la volonté d’
action
qui tord aujourd’hui notre race… ». Et peut-être n’est-il pas de posi
19
ndre le plan littéraire avec le plan moral. Telle
action
peut paraître gratuite au lecteur parce qu’il ne sait pas tout sur le
20
conscient, aussi révélateur du personnage que ses
actions
les mieux concertées. Rien n’est gratuit que relativement à un systèm
21
urités, etc.). Supposons que j’éprouve un désir d’
action
vive, un élan vers certain but précis. Ou bien j’aurais juste le tem
22
nt dans le domaine littéraire que dans celui de l’
action
. En littérature : refus de construire, de composer ; impuissance à in
23
t obstinée l’assurance d’une continuité entre ses
actions
et ses désirs, un quant-à-soi qui ne gêne aucun geste, mais incline d
24
ommandait à nos mœurs. … et nous portant dans nos
actions
à la limite de nos forces, notre joie parmi vous fut une très grande
25
tteindre et de préparer d’autres choses, d’autres
actions
, ou des états intérieurs qui sont parfois des actions en puissance15.
26
ons, ou des états intérieurs qui sont parfois des
actions
en puissance15. Il faudrait des choses plus lourdes et plus irrésisti
27
nté de l’auteur. 15. Variante : des puissances d’
action
. 16. J’en vois certains qui arrangent leur vie de telle sorte que le
28
ais là-dessus, le roman repart dans une troisième
action
(l’amour de Catherine pour un aviateur français) assez peu intéressan
29
n qu’une passion contenue peut donner à l’homme d’
action
. Enfin, le voici en mesure de produire des quantités énormes d’autos.
30
faible pour nous conduire ? Ou bien est-ce notre
action
qui est devenue trop effrénée, trop folle, pour être justiciable enco
31
ncé définitivement le divorce de l’esprit et de l’
action
. III. Le fordisme contre l’Esprit La formidable erreur de la bo
32
-mêmes. Ils se tournent donc naturellement vers l’
action
, c’est-à-dire — nous sommes en France — vers la politique. Or ces enn
33
rs avances dédaignées par les communistes, gens d’
action
à jugements simples, qui les trouvent trop littérateurs. Rien d’étonn
34
erne : on y voit s’affronter en quelques hommes d’
action
les forces caractéristiques du temps — argent, races — et ses rares p
35
manières de sentir l’unité d’une époque obsédée d’
action
.) Autour de ces individus — Chinois nationalistes ou terroristes, Eur
36
en faisant ce que je fais ici… » L’évasion dans l’
action
— révolutionnaire ou autre — rêvée par tant de jeunes hommes de l’apr
37
i que, masqué par l’enchaînement passionnant de l’
action
, il se dégage de ce roman un désespoir sec, sans grimace. Cette intel
38
, ce chimérique, disposait par hasard de moyens d’
action
puissants : s’il les a gâchés, c’est qu’il a eu peur, et s’il a eu pe
39
itions grossières » comme celles qui touchent à l’
action
des étoiles par exemple. Mais nous avions acquis le respect des stati
40
ellement délivré, en supporter longtemps encore l’
action
. Je n’eus pas plus tôt découvert et nommé cet asservissement de l’esp
41
t : je sors ! ne traduise incontinent ce verbe en
action
et ne disparaisse à tout jamais dans les campagnes, tirant le meilleu
42
nstituteur prend conscience de la nocivité de son
action
… Ils sont consciencieux, certes, mais sont-ils dans la même mesure co
43
itions grossières » comme celles qui touchent à l’
action
des étoiles par exemple. Mais nous avions acquis le respect des stati
44
ellement délivré, en supporter longtemps encore l’
action
. Je n’eus pas plus tôt découvert et nommé cet asservissement de l’esp
45
t : je sors ! ne traduise incontinent ce verbe en
action
et ne disparaisse à tout jamais dans les campagnes, tirant le meilleu
46
nstituteur prend conscience de la nocivité de son
action
… Ils sont consciencieux, certes, mais sont-ils dans la même mesure co
47
problèmes du plus haut intérêt », le « prix de l’
action
» et leur morale qui ne parle que d’obligations dont on ne saurait à
48
nces démesurées qu’il sut entretenir autour d’une
action
certes méritoire, mais plus symbolique qu’efficace. Et sans lendemain
49
tu, les mains vides, faiblement ? Ah ! toutes les
actions
précises et courageuses, tout ce qui t’appelle là-bas, maintenant, ma
50
lque Décret l’on élevait la Morale du domaine des
actions
à celui de la pensée, de l’Apparence à l’Essence. D’un coup, tous les
51
foncière qu’il m’arrive d’éprouver en face d’une
action
purement raisonnable. Ah ! quelle raison t’attirait donc ici, sinon l
52
stilité à l’égard des valeurs établies…, goût des
actions
des hommes lié à la conscience de leur vanité…, refus surtout. » Refu
53
ettement à quels mobiles extérieurs obéissait son
action
. C’est peut-être qu’il n’y en a pas. Perken, comme Garine, est de ces
54
ces êtres qui agissent par désespoir, parce que l’
action
, à tout prendre, est une défense contre la mort — la mort partout pré
55
aventureux et atteints jusque dans leur goût de l’
action
par un intellectualisme anarchique. Je tiens au contraire le cas Malr
56
ant du maître ? Ainsi apparaissent au travers des
actions
et des discours d’un Garine, d’un Perken, les traits d’une individual
57
a puissance de l’homme, celui de la valeur de son
action
, celui, en somme, de l’imperfection du monde. Je pense que tout chrét
58
retenue mondaine ce que perd le pittoresque de l’
action
, encore que l’évocation de cette haute société anglaise ne soit pas d
59
ge le pouvoir de séparer le bien du mal parmi les
actions
d’autrui qu’il estime connaître. Simplement, il enregistre les effets
60
ts d’une justice immanente. En même temps que les
actions
de ses héros, il note les jugements contradictoires qu’elles provoque
61
ici entièrement suffisants et rendent superflue l’
action
de la grâce). Mais quoi ? Nous laisserons-nous vraiment « tenter » pa
62
ale et virulente. Qu’une telle œuvre commence son
action
en France au moment où l’intérêt passionné de beaucoup se porte à la
63
, de plus proche de sa grandeur. L’existence et l’
action
de Kagawa, telles qu’il les raconte dans ces deux volumes, témoignent
64
on autorité sur lui. L’état d’esprit de l’homme d’
action
s’accommode rarement d’une réflexion impartiale et d’une description,
65
C’est même un des malheurs de notre temps, que l’
action
devenue trop rapide suppose une cécité partielle chez ceux qui s’y li
66
ège admirable de Kagawa, c’est qu’il poursuit son
action
en pleine connaissance de cause et de buts, en plein accord avec son
67
Il peut livrer sans crainte le secret d’une telle
action
; sans crainte et sans vanité non plus, car son œuvre écrite n’est en
68
sions qu’impose cette œuvre avec l’autorité d’une
action
, arrêtons-nous quelques instants devant la beauté singulière de l’âme
69
et extrême. Tous les excès lui sont possibles, en
action
, surtout dans le bien, dans la sainteté, mais toujours ils s’accompag
70
eau, ou au contraire en s’excitant sur ses belles
actions
. Il les note, simplement, sans oublier d’indiquer ses hésitations, le
71
particulièrement dans l’analyse des motifs de ses
actions
journalières. Par là, il fait souvent penser aux grands Russes, à Tol
72
ntales ou rassurantes qui pourraient dépasser une
action
immédiate ou voiler sa difficulté. Les rares allusions qu’il fait à s
73
r quoi mesurer la valeur chrétienne d’une âme ? L’
action
même est souvent trompeuse. Mais la qualité du regard qu’un être pose
74
nous sommes nécessiteux — que son œuvre entre en
action
parmi les forces spirituelles qui orientent l’Europe d’aujourd’hui. L
75
de toute exigence unifiante entre la pensée et l’
action
. Certes, nos prédicateurs affirmaient le salut gratuit par la foi ; m
76
désolidariser de certaines formes de pensée ou d’
action
dans lesquelles nos pères crurent trouver des appuis, mais dont nous
77
(Dans quelle direction principale.) Où tend notre
action
centuplée par les machines ? Où tendent nos métaphysiques et nos phil
78
e point d’étrangeté où l’on oppose la pensée et l’
action
jusque sur le plan de l’éthique. Or, un homme qui professe cette dist
79
e au communisme, en généralisant le principe de l’
action
collective. 4. Les attaques de Kierkegaard contre la philosophie dia
80
t ; même si la passion l’occupe un temps, c’est l’
action
, la Tätigkeit — le grand mot goethéen — qui triomphera désormais. Mai
81
mot goethéen — qui triomphera désormais. Mais une
action
qui par avance désespère du seul succès qui pour Faust serait réel :
82
ent de la magie aboutissant au renoncement et à l’
action
. Le second Rimbaud est vraiment le même que le premier, dans une phas
83
rnière de la magie : son reniement au profit de l’
action
. Insistons sur ce terme de profit, qu’on ne saurait ici taxer de vulg
84
s porte en des régions nouvelles de l’esprit où l’
action
redevient notre seul critère de cohérence. C’est dire que nous demand
85
s à l’utile. Bornons-nous à « réaliser » dans nos
actions
ce que Dieu jugea bon de nous révéler dans l’Évangile. Et en présence
86
i de certains biographes ? Mais comment juger les
actions
d’un être que nous n’avons pas connu, alors que nous-même… Alors que
87
ion de l’identité nécessaire de la pensée et de l’
action
; sinon par l’effort d’instaurer une économie générale de la vie impl
88
on humaine et sa défense contre un système dont l’
action
dissolvante s’étend à toute la terre. Mais dès lors qu’il devient cet
89
nt pas de crever de faim en douceur. ⁂ Mais cette
action
très particulière de la non-violence mérite un examen plus approfondi
90
oucieuse avant tout de réalisation personnelle, d’
action
éthique. Il n’a pas échappé à M. Benda que « le clerc moderne » (en t
91
st protestant ». Mais, d’autre part, cette soif d’
action
directe et de service peut porter aussi bien, par exemple, à militer
92
chrétienne dans son essence, et par suite, dans l’
action
qu’elle commande à des millions de nos contemporains. Il y a aussi ce
93
réelles et valables de récuser une pensée et une
action
tout entières dirigées vers l’organisation et l’utilisation des biens
94
Il discute M. Malraux et son goût désespéré de l’
action
pour elle-même. Il condamne le populisme de M. Thérive, il condamne l
95
soit-elle, où la philosophie actuelle exerce une
action
, ne fût-ce que sur les étudiants forcés de s’y intéresser au lieu de
96
uges (novembre 1932)b Une pensée débrayée, une
action
anarchique, voilà bien notre monde. Mais une pensée qui n’agit pas n’
97
nsée qui n’agit pas n’est plus de la pensée ; une
action
qu’on ne « pense » pas ne peut pas être créatrice. En tant que révolu
98
ette officielle dissociation de la pensée et de l’
action
apparaît particulièrement flagrante. C’est à ce titre et sous cet ang
99
ameuse « cause de la paix » ne nous détourne de l’
action
nécessaire, qui ne saurait longtemps demeurer pacifiste. Dans un régi
100
a position du calvinisme dialectique en face de l’
action
humaine. Position, marquons-le tout de suite, intenable in abstracto,
101
le Pardon, c’est la foi. Agissez donc, mais votre
action
ne sert de rien. L’hérésie pessimiste et l’hérésie optimiste ainsi re
102
’acte, est en même temps le meilleur ressort de l’
action
. La preuve est dans tous les livres d’histoire. Les peuples calvinist
103
s ont développé le capitalisme, symbole même de l’
action
dépourvue de fins transcendantes, de l’action optimiste. Ceux donc qu
104
e l’action dépourvue de fins transcendantes, de l’
action
optimiste. Ceux donc qui rendent le calvinisme responsable du capital
105
ni réformistes, n’ayant rien qui nous assure de l’
action
continue de la foi. Je songe ici à l’armature catholique, qui condamn
106
i n’ont pas de vérité. ⁂ La plus grande liberté d’
action
et de révolution est promise à celui que n’empêtre aucun respect du r
107
nt de « consolation » ailleurs qu’en Dieu : notre
action
baigne dans l’« angoisse de l’espérance »1. 1. Expression qu’Arnaud
108
ment penser — si « penser » est inséparable d’une
action
— entre une bourgeoisie déchue et un marxisme faux ? Il reste à faire
109
nc sur le leur. Ils opposent à nos « rêveries » l’
action
. Qu’appellent-ils l’action ? Est-ce un opportunisme purement tactique
110
t à nos « rêveries » l’action. Qu’appellent-ils l’
action
? Est-ce un opportunisme purement tactique, d’allure électorale ? « T
111
problèmes du plus haut intérêt », le « prix de l’
action
» et leur morale qui ne parle que d’ obligations dont on ne saurait à
112
nces démesurées qu’il sut entretenir autour d’une
action
certes méritoire, mais plus symbolique qu’efficace. Et sans lendemain
113
tu, les mains vides, faiblement ? Ah ! toutes les
actions
précises et courageuses, tout ce qui t’appelle là-bas, maintenant, ma
114
lque Décret l’on élevait la Morale du domaine des
actions
à celui de la pensée, de l’Apparence à l’Essence. D’un coup, tous les
115
foncière qu’il m’arrive d’éprouver en face d’une
action
purement raisonnable. Ah ! quelle raison ici t’attirait donc, sinon l
116
r le beau temps. Écoutez-moi bien, Sonnette : Vos
actions
et vos pensées, votre conception de l’amour se réfèrent en vérité à u
117
nces démesurées qu’il sut entretenir autour d’une
action
certes méritoire, mais plus symbolique qu’efficace. Et sans lendemain
118
tu, les mains vides, faiblement ? Ah ! toutes les
actions
précises et courageuses, tout ce qui t’appelle là-bas, maintenant, ma
119
lque Décret l’on élevait la Morale du domaine des
actions
à celui de la pensée, de l’Apparence à l’Essence. D’un coup, tous les
120
foncière qu’il m’arrive d’éprouver en face d’une
action
purement raisonnable. Ah ! quelle raison ici t’attirait donc, sinon l
121
ue j’anticipe » — et qui devait me conduire à une
action
: celle que je n’ai cessé de mener depuis, pour l’avenir du sens de n
122
rchives et les voyages, dans l’aventure et dans l’
action
, il ira vérifier ce qu’il rêvait. Mais c’est en lui qu’est la réalité
123
sion, c’est-à-dire des prétextes à différer toute
action
« pratique ». Ceci marqué, nous pourrons répondre plus clairement à
124
niste11, la séparation de la « pensée » et de l’«
action
». Nous réapprendrons à penser en hommes responsables, à penser dans
125
l n’est plus possible de se défaire au nom de l’«
action
» ou de la « piété du cœur », puisqu’elle prétend précisément les met
126
ements quotidiens que nous pouvons porter sur nos
actions
, nos doctrines et notre « vie religieuse » ? Il y a la mort, et notre
127
jamais effectif s’il n’entre pas immédiatement en
action
. Nous tenons donc pour une nécessité vitale de passer, dès maintenant
128
ssance abstraite de l’État. Le fondement de notre
action
est la liberté, le risque. L’autorité vient de la personne, non de ce
129
nent à égale distance de la participation et de l’
action
, de l’assiette au beurre et de la révolution. Seule position « pratiq
130
e domaine du plan ; de l’autre, il a à protéger l’
action
de tout ce qui n’est pas l’État : départements, communes, corporation
131
individuelles, que voyons-nous au contraire ? une
action
précise mais par là même meurtrière et destructrice. Le pouvoir local
132
oire : « Vue d’en haut, c’est une série de libres
actions
divines : vue d’en bas, une série d’essais sans résultats au cours d’
133
n où il ne tarde pas à se distinguer par diverses
actions
d’éclat. Il devient brigadier de choc. Grave et rieur, chaste, ignora
134
1933)f 1° Sans théorie révolutionnaire, pas d’
action
révolutionnaire. 2° Dans l’état présent des choses, il n’y a pas d’or
135
tre forme encore, non moins dangereuse pour notre
action
. C’est l’état d’esprit trop facilement héroïque et généreux de ceux q
136
combat : 1° « Sans théorie révolutionnaire, pas d’
action
révolutionnaire. On ne saurait trop insister sur cette vérité, à une
137
t-à-dire de la pensée obéissante : car il n’est d’
action
véritable que celle de la foi, lorsque « mettant les pouces », je me
138
s est instinctif devant un avenir, un espoir, une
action
dont les buts sont aussi vaguement définis. Car là où la pensée n’a r
139
n’a rien osé distinguer de précis, c’est là que l’
action
des hommes devient folle et meurtrière. 4. Il me semble que la tâche
140
6. Je préfère employer le pronom tu, sujet de son
action
— plutôt que le toi, plus couramment employé par certains philosophes
141
proche. Ils nous répondent, avec raison, que leur
action
n’a pas les apparences d’une évasion, d’une démission ; qu’ils n’ont
142
. À la fois pour dissimuler la brutalité de cette
action
, et pour la rendre populaire, on eut recours à des mots d’ordre vérit
143
ots d’ordre véritablement humains, mais que cette
action
même rendait inefficaces : l’Égalité parut glorieusement encadrée par
144
de quelque chose. On serait tenté de dire : d’une
action
, si le mot n’était mal entendu de la plupart de nos contemporains. «
145
l entendu de la plupart de nos contemporains. « L’
action
», Dandieu ne la concevait pas distincte ou détachée d’une doctrine.
146
évolution signifie d’abord création de l’ordre. L’
action
sociale ne saurait être que la résultante irrépressible de cet acte f
147
», ou encore « l’insondable Providence » mise en
action
au gré d’un moraliste qui se donne l’air de l’avoir bel et bien sondé
148
inhumaine, en même temps que l’incohérence d’une
action
trop longtemps dépourvue de tout contrôle spirituel. N’est-ce point l
149
ienne existe, c’est à ce seul niveau où pensée et
action
se confondent. Si elle veut être digne de son nom, c’est à elle seule
150
on de l’ensemble. La « totalité d’expérience et d’
actions
vécues » que Scheler étudie dans ce petit livre, c’est le phénomène q
151
n » consiste à séparer jalousement la pensée de l’
action
, du risque et de l’engagement personnel, quitte à se lamenter sur le
152
ses droits. Sans théorie révolutionnaire, pas d’
action
révolutionnaire, écrivait Lénine dans Que faire ? On ne saurait trop
153
lectuelle, sans contact avec les événements, sans
action
effective, on est parvenu à stériliser l’un et l’autre, en privant la
154
cile de repérer leurs positions, sur le plan de l’
action
publique. On ne connaît pas en France de parti protestant comparable
155
t reçu la promesse d’être sauvés de son empire. L’
action
politique nous est nécessaire, comme manger, travailler et penser, ma
156
, dans l’état de choses qui s’offre à nous ? De l’
action
« sociale » ? C’est dans ce sens que concluent les Compagnons, groupe
157
qu’elle suppose et implique entre la pensée et l’
action
. 2. Quelques affirmations doctrinales : affirmation des droits de la
158
peu par les ligues d’anciens combattants (dont l’
action
sera peut-être décisive l’année prochaine) ; l’idée de la « mission p
159
lui qu’un chrétien protestant peut assigner à son
action
publique. Je ne me dissimule pas certaines incompatibilités. Plusieur
160
tions. 17. Et depuis peu, plusieurs mouvements d’
action
publique, qui dans des domaines divers, répandent la doctrine ON. Cit
161
que seul le lieu que nous avons choisi pour notre
action
, nous sépare, et non pas nos principes de départ. l. « Où sont les j
162
elle dans leur vision concrète de l’homme et de l’
action
de Dieu sur l’homme. Dans l’incroyable verbalisme de notre temps, dan
163
centre même de sa pensée, ou si l’on veut, de son
action
. Et ce centre, c’est « la catégorie du solitaire ». Bien des malenten
164
ude de l’homme qui ne veut plus être sujet de son
action
, qui l’abandonne aux lois mythiques de l’histoire. Kierkegaard au con
165
yant seul agit, et seul il peut être sujet de son
action
, mais c’est qu’il est, dans l’autre sens du terme, « assujetti » à la
166
lifier l’esprit pur, il ne reste à nos « hommes d’
action
» d’autres normes et d’autre mesure que l’argent, ce symbole unique d
167
l n’y a plus de mesure commune à la pensée et à l’
action
, — hors la monnaie. Un monde sans mesure, comme le nôtre, est aussi u
168
ses, par exemple, des « idées » qu’ils mettent en
action
. La littérature nouvelle, couronnant un ordre nouveau, sera forcément
169
jeunesse « parce que nous n’avons pas dans notre
action
ce dynamisme qui pourrait l’attirer ». Mais il y a plus. Montagnon se
170
’une œuvre d’intellectuels ! Ce sont des hommes d’
action
qui « foncent » ainsi sur les difficultés. Voyons un peu sur quelles
171
écessaires. » Est-ce là le langage des « hommes d’
action
» dont Jules Romains se montre si fier ? N’est-ce pas plutôt le verbi
172
e peuvent compter sur une longue durée ou sur une
action
un peu féconde, s’ils ne sont pas en rapport avec les mœurs, avec les
173
», ou encore « l’insondable Providence » mise en
action
au gré d’un moraliste qui se donne l’air de l’avoir bel et bien sondé
174
ance, une réalité suffisante et détachée de toute
action
particulière. (Ainsi rêve l’idéalisme.) Pour qu’il y ait une réalité,
175
cache, qui ne soit justement l’un des lieux où l’
action
générale avait dessein de nous placer. Ainsi donc, encore que ce dram
176
n qui naît de l’acte, c’est le rythme imprimé à l’
action
générale par cette apparition qui s’y insère. C’est une nouvelle qual
177
et obéie. Je suis personne dans la mesure où mon
action
relève de ma vocation, fût-ce au prix de la vie de mon individu. 7
178
este d’une vocation et d’un individu, dans chaque
action
de cet individu. Ou bien encore l’apparition d’une vocation en lieu e
179
u précisément comme n’étant pas assujetti à notre
action
. C’est pourquoi la plupart de nos gestes, loin d’être ordonnateurs et
180
la démonstration charnelle et déchiffrable d’une
action
. Jésus-Christ est le verbe incarné, la vocation toujours présente, la
181
s, des révolutionnaires enfin. Le fâcheux essai d’
action
communiste, auquel devait logiquement les conduire cette attitude, fi
182
st ainsi que la séparation de la doctrine et de l’
action
proclamée par toute la pensée bourgeoise aboutit à la conception brut
183
ral. Les intellectuels prétendent « entrer dans l’
action
», et cela se traduit par de généreux manifestes, des formules vagues
184
e » ne fait plus que tourner sur elle-même ; si l’
action
devient impensable et la pensée inefficace, cela provient, je crois,
185
s, et agissent comme bêtes. Le mal qui est dans l’
action
n’a pas d’autres racines que le mal qui est dans la pensée. Politicie
186
aisser imposer par les fameuses « nécessités de l’
action
» que de petits ambitieux débutants croyaient naguère découvrir dans
187
Chambre. Cette jeunesse ne veut pas de ce genre d’
action
là. Elle n’a plus le moindre respect pour l’habileté politicienne, po
188
t Quel que soit le dégoût qu’inspire au clerc l’
action
publique, je pense qu’il doit le surmonter en premier lieu pour se dé
189
l’instant de son existence, le motif absolu de l’
action
du chrétien, la justification de cette action et la vision de ses but
190
e l’action du chrétien, la justification de cette
action
et la vision de ses buts immédiats. J’aurais pu faire ainsi l’économi
191
ur le plan politique, si d’une part toute foi est
action
, s’il est vrai d’autre part qu’une action quelconque, d’ordre intelle
192
foi est action, s’il est vrai d’autre part qu’une
action
quelconque, d’ordre intellectuel par exemple, ébranle nécessairement
193
a contrainte de la foi, légitime à mes yeux cette
action
: il fallait que cela paraisse dans la disposition de ce recueil. 1
194
proche. Ils nous répondent, avec raison, que leur
action
n’a pas les apparences d’une évasion, d’une démission ; qu’ils n’ont
195
lois sur la personne, c’est assurer la liberté d’
action
des hommes les plus humains, les plus capables par là même de travail
196
ores et déjà, une existence concrète, une durée d’
action
et de réaction. Elles modèlent l’homme, elles créent des habitudes de
197
u spirituel, à cette douteuse distinction entre l’
action
et la vie spirituelle, distinction qui est pour nous l’origine même d
198
n bourgeoise et rationaliste entre la pensée et l’
action
, l’esprit et la matière. Il évoque une position théologique. Il évoqu
199
l n’est pas non plus à la fin d’un système, d’une
action
, d’une croyance. S’il est vrai que l’homme est un ensemble de détermi
200
gauche ni droite23 (Fondements théologiques d’une
action
politique) En dépit de la vieille polémique des bien-pensants, il n
201
t reçu la promesse d’être sauvés de son empire. L’
action
politique nous est nécessaire, comme manger, travailler et penser, ma
202
le Pardon, c’est la foi. Agissez donc, mais votre
action
ne sert de rien. L’hérésie pessimiste et l’hérésie optimiste ainsi re
203
’acte, est en même temps le meilleur ressort de l’
action
. La preuve est dans tous les livres d’histoire. Les peuples calvinist
204
s ont développé le capitalisme, symbole même de l’
action
dépourvue de fins transcendantes, de l’action optimiste. Corruptio op
205
e l’action dépourvue de fins transcendantes, de l’
action
optimiste. Corruptio optimi pessima. ⁂ Mais il existe des êtres que l
206
est iconoclaste. C’est là le premier temps de son
action
rénovatrice. Servir Dieu, c’est combattre Mammon, ce n’est pas déplor
207
itude chrétienne. À l’origine permanente de toute
action
vraiment évangélique, il n’y a pas une sage volonté de réforme, mais
208
n’ont pas de vérité27. ⁂ La plus grande liberté d’
action
et de révolution est promise à celui que n’empêtre aucun respect du r
209
nt de « consolation » ailleurs qu’en Dieu : notre
action
baigne dans l’« angoisse de l’espérance28 ». 27. Je songe ici à l’a
210
résurrection de Jésus-Christ. Ce fait existe. Mon
action
consiste à m’en rendre contemporain. Au terme de mon action, il y aur
211
siste à m’en rendre contemporain. Au terme de mon
action
, il y aura un échec ou un succès terrestre, peu importe : ce qui impo
212
restre, peu importe : ce qui importe, c’est que l’
action
ait été faite en vertu de la foi, car « c’est la foi qui sauve ». 2
213
ment penser — si « penser » est inséparable d’une
action
— entre une bourgeoisie déchue et un marxisme faux ? Il reste à faire
214
nc sur le leur. Ils opposent à nos « rêveries » l’
action
. Qu’appellent-ils l’action ? Est-ce un opportunisme purement tactique
215
t à nos « rêveries » l’action. Qu’appellent-ils l’
action
? Est-ce un opportunisme purement tactique, d’allure électorale ? « T
216
. À la fois pour dissimuler la brutalité de cette
action
, et pour la rendre populaire, on eut recours à des mots d’ordre vérit
217
ots d’ordre véritablement humains, mais que cette
action
même rendait inefficaces : l’Égalité parut glorieusement encadrée par
218
it quelque chose. — Que fait-il ? — Il est dans l’
action
politique, dans la lutte… — Dans la lutte électorale ? — Dans la réal
219
politique Les fins qu’on veut atteindre par l’
action
politique peuvent être clairement définies, mais elles restent divers
220
de s’agiter. Je me méfie toujours des théories d’
action
que proposent les incroyants. Benda est plus honnête, dans sa théorie
221
table. La révolution n’est pas un mythe, mais une
action
vigoureusement conditionnée par des buts humains définis. Si ces buts
222
moindre réflexion : ils tiennent les moyens de l’
action
pour indépendants de ses fins. Qu’ils soient de gauche, du centre ou
223
ndre des hommes, un à un, — et les former. (Notre
action
sur les masses consiste à dissocier ces masses en personnes responsab
224
ésienne, la séparation de la « pensée » et de l’«
action
». Nous réapprendrons à penser en hommes responsables, à penser dans
225
qu’elle suppose et implique entre la pensée et l’
action
; 2° Quelques affirmations doctrinales : affirmation des droits de la
226
peu par les ligues d’anciens combattants (dont l’
action
sera peut-être décisive l’année prochaine) ; l’idée de la « mission p
227
faut citer enfin la Troisième Force, mouvement d’
action
né de la doctrine d’ Esprit , mais qui n’a pas tardé à dévier vers le
228
gery. 75. Et depuis peu, plusieurs mouvements d’
action
publique, qui dans des domaines divers, répandent la doctrine ON, tel
229
, plus encore : du parti, en tant que formation d’
action
, sur le plan politique. D’où la condamnation, bien entendu, du Parlem
230
’est la fameuse séparation de la doctrine et de l’
action
— fondement de l’esprit bourgeois sur le plan éthique et culturel, fo
231
« réalisation pratique ». Entre la doctrine et l’
action
, nous n’admettons aucune « période de transition ». À quoi cela peut-
232
n » consiste à séparer jalousement la pensée de l’
action
, du risque et de l’engagement personnel, quitte à se lamenter sur le
233
ses droits. « Sans théorie révolutionnaire, pas d’
action
révolutionnaire, écrivait Lénine dans Que faire ? On ne saurait trop
234
lectuelle, sans contact avec les événements, sans
action
effective, on est parvenu à stériliser l’un et l’autre, en privant la
235
st ainsi que la séparation de la doctrine et de l’
action
proclamée par toute la pensée bourgeoise aboutit à la conception brut
236
ral. Les intellectuels prétendent « entrer dans l’
action
», et cela se traduit par de généreux manifestes, des formules vagues
237
e » ne fait plus que tourner sur elle-même ; si l’
action
devient impensable et la pensée inefficace, cela provient, je crois,
238
s, et agissent comme bêtes. Le mal qui est dans l’
action
n’a pas d’autres racines que le mal qui est dans la pensée. Politicie
239
aisser imposer par les fameuses « nécessités de l’
action
» que de petits ambitieux débutants croyaient naguère découvrir dans
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Chambre. Cette jeunesse ne veut pas de ce genre d’
action
là. Elle n’a plus le moindre respect pour l’habileté politicienne, po
241
t Quel que soit le dégoût qu’inspire au clerc l’
action
publique, je pense qu’il doit le surmonter en premier lieu pour se dé
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l’instant de son existence, le motif absolu de l’
action
du chrétien, la justification de cette action et la vision de ses but
243
e l’action du chrétien, la justification de cette
action
et la vision de ses buts immédiats. J’aurais pu faire ainsi l’économi
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ur le plan politique, si d’une part toute foi est
action
, s’il est vrai d’autre part qu’une action quelconque, d’ordre intelle
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foi est action, s’il est vrai d’autre part qu’une
action
quelconque, d’ordre intellectuel, par exemple, ébranle nécessairement
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a contrainte de la foi, légitime à mes yeux cette
action
: il fallait que cela paraisse dans la disposition de ce recueil. 6
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proche. Ils nous répondent, avec raison, que leur
action
n’a pas les apparences d’une évasion, d’une démission ; qu’ils n’ont
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lois sur la personne, c’est assurer la liberté d’
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des hommes les plus humains, les plus capables, par là même, de trava
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ores et déjà, une existence concrète, une durée d’
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et de réaction. Elles modèlent l’homme, elles créent des habitudes de
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u spirituel, à cette douteuse distinction entre l’
action
et la vie spirituelle, qui est pour nous l’origine même du désordre a
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n bourgeoise et rationaliste entre la pensée et l’
action
, l’esprit et la matière. Il évoque une position théologique. Il évoqu
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l n’est pas non plus à la fin d’un système, d’une
action
, d’une croyance. S’il est vrai que l’homme est un ensemble de détermi
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gauche ni droite (Fondements théologiques d’une
action
politique) 18 En dépit de la vieille polémique des bien-pensants,
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t reçu la promesse d’être sauvés de son empire. L’
action
politique nous est nécessaire, comme manger, travailler et penser, ma
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le Pardon, c’est la foi. Agissez donc, mais votre
action
ne sert de rien. L’hérésie pessimiste et l’hérésie optimiste ainsi re
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’acte, est en même temps le meilleur ressort de l’
action
. La preuve est dans tous les livres d’histoire. Les peuples calvinist
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s ont développé le capitalisme, symbole même de l’
action
dépourvue de fins transcendantes, de l’action optimiste. Corruptio op
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e l’action dépourvue de fins transcendantes, de l’
action
optimiste. Corruptio optimi pessima. ⁂ Mais il existe des êtres que
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est iconoclaste. C’est là le premier temps de son
action
rénovatrice. Servir Dieu, c’est combattre Mammon, ce n’est pas déplor
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itude chrétienne. À l’origine permanente de toute
action
vraiment évangélique, il n’y a pas une sage volonté de réforme, mais
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i n’ont pas de vérité. ⁂ La plus grande liberté d’
action
et de révolution est promise à celui que n’empêtre aucun respect du r
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nt de « consolation » ailleurs qu’en Dieu : notre
action
baigne dans l’« angoisse de l’espérance ».21 21. Expression qu’Arn