1 1924, Articles divers (1924–1930). M. de Montherlant, le sport et les jésuites (9 février 1924)
1 sportive : « la règle de rester en dedans de son action , application de l’immense axiome formulé par Hésiode et qui gouverna
2 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Otto Flake, Der Gute Weg (septembre 1925)
2 ent. Les personnages discutent certes, mais leurs actions sont les meilleurs arguments. Et peu à peu surgissent d’une accumulat
3 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Miguel de Unamuno, Trois nouvelles exemplaires et un prologue (septembre 1925)
3 rsonnalité. Tandis que chez Unamuno une volonté d’ action les possède, les exalte, les affole. Les plus beaux types créés par U
4 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Adieu, beau désordre… (mars 1926)
4 le résolument anarchiste. Ceux qui s’essaient à l’ action , c’est encore pour cultiver leur moi. Ils y cherchent un fortifiant,
5 une certitude foncière, une foi en la valeur de l’ action . C’est pourquoi ils ne peuvent prétendre à l’action sociale que l’épo
6 tion. C’est pourquoi ils ne peuvent prétendre à l’ action sociale que l’époque réclame 1. C’est aussi pourquoi l’on ne saurait
7 ouilles de famille entre Art et Morale, Pensée et Action … Ces deux moralistes adonnés à la culture et à la libération du moi p
8 user : ni pour amuser un public. Un livre est une action , une expérience. Et, le plus souvent, sur soi-même. On écrit pour cul
9 eparti dans un égoïsme triomphant, pur du désir d’ action qui empêtrait Barrès dans des dilemmes où l’art trouvait mal sa nourr
10 transformer totalement. — Alors, vous croyez à l’ action sociale des écrivains ? Peut-être. En tout cas je vois bien le mal qu
5 1926, Articles divers (1924–1930). Conférences d’Aubonne (7 avril 1926)
11 éo — du domaine de la pensée pure dans celui de l’ action . M. Cadier montra le conflit de la théologie moderne avec l’action re
12 montra le conflit de la théologie moderne avec l’ action religieuse en s’appuyant sur des expériences faites pendant le réveil
13 en montrant la nécessité et les difficultés d’une action missionnaire dans ces milieux, comme M. Terrisse l’avait fait le soir
6 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Alix de Watteville, La Folie de l’espace (avril 1926)
14 éreuse que neuve, et qui eût gagné à être mise en action plutôt qu’en commentaires. Le talent de Mme de Watteville paraît mieu
7 1926, Articles divers (1924–1930). Les Bestiaires, par Henry de Montherlant (10 juillet 1926)
15 r notre exaltation ? Comme la vue des athlètes en action , un tel livre communique une puissance physique, un mouvement vers la
8 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Ramon Fernandez, Messages (juillet 1926)
16 Stendhal, qui ont su « penser dans le train de l’ action , faire de la psychologie à la volée », et donc connaître l’homme dans
9 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). André Malraux, La Tentation de l’Occident (décembre 1926)
17 e ». Notre morale est entièrement subordonnée à l’ action  ; notre individualisme en naît logiquement, et toutes nos catégories
18 rifice, mais pleins de dégoût devant la volonté d’ action qui tord aujourd’hui notre race… ». Et peut-être n’est-il pas de posi
10 1926, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Paradoxe de la sincérité (décembre 1926)
19 ndre le plan littéraire avec le plan moral. Telle action peut paraître gratuite au lecteur parce qu’il ne sait pas tout sur le
20 conscient, aussi révélateur du personnage que ses actions les mieux concertées. Rien n’est gratuit que relativement à un systèm
21 urités, etc.). Supposons que j’éprouve un désir d’ action vive, un élan vers certain but précis. Ou bien j’aurais juste le tem
22 nt dans le domaine littéraire que dans celui de l’ action . En littérature : refus de construire, de composer ; impuissance à in
23 t obstinée l’assurance d’une continuité entre ses actions et ses désirs, un quant-à-soi qui ne gêne aucun geste, mais incline d
11 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Louis Aragon, le beau prétexte (avril 1927)
24 ommandait à nos mœurs. … et nous portant dans nos actions à la limite de nos forces, notre joie parmi vous fut une très grande
12 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). La part du feu. Lettres sur le mépris de la littérature (juillet 1927)
25 tteindre et de préparer d’autres choses, d’autres actions , ou des états intérieurs qui sont parfois des actions en puissance15.
26 ons, ou des états intérieurs qui sont parfois des actions en puissance15. Il faudrait des choses plus lourdes et plus irrésisti
27 nté de l’auteur. 15. Variante : des puissances d’ action . 16. J’en vois certains qui arrangent leur vie de telle sorte que le
13 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Princesse Bibesco, Catherine-Paris (janvier 1928)
28 ais là-dessus, le roman repart dans une troisième action (l’amour de Catherine pour un aviateur français) assez peu intéressan
14 1928, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le péril Ford (février 1928)
29 n qu’une passion contenue peut donner à l’homme d’ action . Enfin, le voici en mesure de produire des quantités énormes d’autos.
30 faible pour nous conduire ? Ou bien est-ce notre action qui est devenue trop effrénée, trop folle, pour être justiciable enco
31 ncé définitivement le divorce de l’esprit et de l’ action . III. Le fordisme contre l’Esprit La formidable erreur de la bo
15 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Pierre Naville, La Révolution et les intellectuels (novembre 1928)
32 -mêmes. Ils se tournent donc naturellement vers l’ action , c’est-à-dire — nous sommes en France — vers la politique. Or ces enn
33 rs avances dédaignées par les communistes, gens d’ action à jugements simples, qui les trouvent trop littérateurs. Rien d’étonn
16 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). André Malraux, Les Conquérants (décembre 1928)
34 erne : on y voit s’affronter en quelques hommes d’ action les forces caractéristiques du temps — argent, races — et ses rares p
35 manières de sentir l’unité d’une époque obsédée d’ action .) Autour de ces individus — Chinois nationalistes ou terroristes, Eur
36 en faisant ce que je fais ici… » L’évasion dans l’ action — révolutionnaire ou autre — rêvée par tant de jeunes hommes de l’apr
37 i que, masqué par l’enchaînement passionnant de l’ action , il se dégage de ce roman un désespoir sec, sans grimace. Cette intel
17 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Guy de Pourtalès, Louis II de Bavière ou Hamlet-Roi (décembre 1928)
38 , ce chimérique, disposait par hasard de moyens d’ action puissants : s’il les a gâchés, c’est qu’il a eu peur, et s’il a eu pe
18 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 1. Mes prisons
39 itions grossières » comme celles qui touchent à l’ action des étoiles par exemple. Mais nous avions acquis le respect des stati
40 ellement délivré, en supporter longtemps encore l’ action . Je n’eus pas plus tôt découvert et nommé cet asservissement de l’esp
19 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 4. L’illusion réformiste
41 t : je sors ! ne traduise incontinent ce verbe en action et ne disparaisse à tout jamais dans les campagnes, tirant le meilleu
20 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. Appendice. Utopie
42 nstituteur prend conscience de la nocivité de son action … Ils sont consciencieux, certes, mais sont-ils dans la même mesure co
21 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 1. Mes prisons
43 itions grossières » comme celles qui touchent à l’ action des étoiles par exemple. Mais nous avions acquis le respect des stati
44 ellement délivré, en supporter longtemps encore l’ action . Je n’eus pas plus tôt découvert et nommé cet asservissement de l’esp
22 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 4. L’illusion réformiste
45 t : je sors ! ne traduise incontinent ce verbe en action et ne disparaisse à tout jamais dans les campagnes, tirant le meilleu
23 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). Appendice. Utopie
46 nstituteur prend conscience de la nocivité de son action … Ils sont consciencieux, certes, mais sont-ils dans la même mesure co
24 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie I (octobre 1930)
47  problèmes du plus haut intérêt », le « prix de l’ action  » et leur morale qui ne parle que d’obligations dont on ne saurait à
48 nces démesurées qu’il sut entretenir autour d’une action certes méritoire, mais plus symbolique qu’efficace. Et sans lendemain
25 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie II (novembre 1930)
49 tu, les mains vides, faiblement ? Ah ! toutes les actions précises et courageuses, tout ce qui t’appelle là-bas, maintenant, ma
50 lque Décret l’on élevait la Morale du domaine des actions à celui de la pensée, de l’Apparence à l’Essence. D’un coup, tous les
51 foncière qu’il m’arrive d’éprouver en face d’une action purement raisonnable. Ah ! quelle raison t’attirait donc ici, sinon l
26 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). André Malraux, La Voie royale (février 1931)
52 stilité à l’égard des valeurs établies…, goût des actions des hommes lié à la conscience de leur vanité…, refus surtout. » Refu
53 ettement à quels mobiles extérieurs obéissait son action . C’est peut-être qu’il n’y en a pas. Perken, comme Garine, est de ces
54 ces êtres qui agissent par désespoir, parce que l’ action , à tout prendre, est une défense contre la mort — la mort partout pré
55 aventureux et atteints jusque dans leur goût de l’ action par un intellectualisme anarchique. Je tiens au contraire le cas Malr
56 ant du maître ? Ainsi apparaissent au travers des actions et des discours d’un Garine, d’un Perken, les traits d’une individual
27 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Sécularisme (mars 1931)
57 a puissance de l’homme, celui de la valeur de son action , celui, en somme, de l’imperfection du monde. Je pense que tout chrét
28 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Au sujet d’un grand roman : La Princesse Blanche par Maurice Baring (mai 1931)
58 retenue mondaine ce que perd le pittoresque de l’ action , encore que l’évocation de cette haute société anglaise ne soit pas d
59 ge le pouvoir de séparer le bien du mal parmi les actions d’autrui qu’il estime connaître. Simplement, il enregistre les effets
60 ts d’une justice immanente. En même temps que les actions de ses héros, il note les jugements contradictoires qu’elles provoque
61 ici entièrement suffisants et rendent superflue l’ action de la grâce). Mais quoi ? Nous laisserons-nous vraiment « tenter » pa
29 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Kierkegaard (mai 1931)
62 ale et virulente. Qu’une telle œuvre commence son action en France au moment où l’intérêt passionné de beaucoup se porte à la
30 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Avant l’Aube, par Kagawa (septembre 1931)
63 , de plus proche de sa grandeur. L’existence et l’ action de Kagawa, telles qu’il les raconte dans ces deux volumes, témoignent
64 on autorité sur lui. L’état d’esprit de l’homme d’ action s’accommode rarement d’une réflexion impartiale et d’une description,
65 C’est même un des malheurs de notre temps, que l’ action devenue trop rapide suppose une cécité partielle chez ceux qui s’y li
66 ège admirable de Kagawa, c’est qu’il poursuit son action en pleine connaissance de cause et de buts, en plein accord avec son
67 Il peut livrer sans crainte le secret d’une telle action  ; sans crainte et sans vanité non plus, car son œuvre écrite n’est en
68 sions qu’impose cette œuvre avec l’autorité d’une action , arrêtons-nous quelques instants devant la beauté singulière de l’âme
69 et extrême. Tous les excès lui sont possibles, en action , surtout dans le bien, dans la sainteté, mais toujours ils s’accompag
70 eau, ou au contraire en s’excitant sur ses belles actions . Il les note, simplement, sans oublier d’indiquer ses hésitations, le
71 particulièrement dans l’analyse des motifs de ses actions journalières. Par là, il fait souvent penser aux grands Russes, à Tol
72 ntales ou rassurantes qui pourraient dépasser une action immédiate ou voiler sa difficulté. Les rares allusions qu’il fait à s
73 r quoi mesurer la valeur chrétienne d’une âme ? L’ action même est souvent trompeuse. Mais la qualité du regard qu’un être pose
31 1931, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Éléments de la grandeur humaine, par Rudolf Kassner (octobre 1931)
74 nous sommes nécessiteux — que son œuvre entre en action parmi les forces spirituelles qui orientent l’Europe d’aujourd’hui. L
32 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Romanciers protestants (janvier 1932)
75 de toute exigence unifiante entre la pensée et l’ action . Certes, nos prédicateurs affirmaient le salut gratuit par la foi ; m
76 désolidariser de certaines formes de pensée ou d’ action dans lesquelles nos pères crurent trouver des appuis, mais dont nous
33 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Signes parmi nous, par C. F. Ramuz (janvier 1932)
77 (Dans quelle direction principale.) Où tend notre action centuplée par les machines ? Où tendent nos métaphysiques et nos phil
34 1932, Présence, articles (1932–1946). Penser avec les mains (fragments) (janvier 1932)
78 e point d’étrangeté où l’on oppose la pensée et l’ action jusque sur le plan de l’éthique. Or, un homme qui professe cette dist
79 e au communisme, en généralisant le principe de l’ action collective. 4. Les attaques de Kierkegaard contre la philosophie dia
35 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le silence de Goethe (mars 1932)
80 t ; même si la passion l’occupe un temps, c’est l’ action , la Tätigkeit — le grand mot goethéen — qui triomphera désormais. Mai
81 mot goethéen — qui triomphera désormais. Mais une action qui par avance désespère du seul succès qui pour Faust serait réel :
82 ent de la magie aboutissant au renoncement et à l’ action . Le second Rimbaud est vraiment le même que le premier, dans une phas
83 rnière de la magie : son reniement au profit de l’ action . Insistons sur ce terme de profit, qu’on ne saurait ici taxer de vulg
84 s porte en des régions nouvelles de l’esprit où l’ action redevient notre seul critère de cohérence. C’est dire que nous demand
36 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Goethe, chrétien, païen (avril 1932)
85 s à l’utile. Bornons-nous à « réaliser » dans nos actions ce que Dieu jugea bon de nous révéler dans l’Évangile. Et en présence
86 i de certains biographes ? Mais comment juger les actions d’un être que nous n’avons pas connu, alors que nous-même… Alors que
37 1932, Présence, articles (1932–1946). Cause commune (avril-juin 1932)
87 ion de l’identité nécessaire de la pensée et de l’ action  ; sinon par l’effort d’instaurer une économie générale de la vie impl
88 on humaine et sa défense contre un système dont l’ action dissolvante s’étend à toute la terre. Mais dès lors qu’il devient cet
38 1932, Articles divers (1932-1935). Sur la violence bourgeoise (15 mai 1932)
89 nt pas de crever de faim en douceur. ⁂ Mais cette action très particulière de la non-violence mérite un examen plus approfondi
39 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Penser dangereusement (juin 1932)
90 oucieuse avant tout de réalisation personnelle, d’ action éthique. Il n’a pas échappé à M. Benda que « le clerc moderne » (en t
91 st protestant ». Mais, d’autre part, cette soif d’ action directe et de service peut porter aussi bien, par exemple, à militer
92 chrétienne dans son essence, et par suite, dans l’ action qu’elle commande à des millions de nos contemporains. Il y a aussi ce
93 réelles et valables de récuser une pensée et une action tout entières dirigées vers l’organisation et l’utilisation des biens
94 Il discute M. Malraux et son goût désespéré de l’ action pour elle-même. Il condamne le populisme de M. Thérive, il condamne l
95 soit-elle, où la philosophie actuelle exerce une action , ne fût-ce que sur les étudiants forcés de s’y intéresser au lieu de
40 1932, Esprit, articles (1932–1962). On oubliera les juges (novembre 1932)
96 uges (novembre 1932)b Une pensée débrayée, une action anarchique, voilà bien notre monde. Mais une pensée qui n’agit pas n’
97 nsée qui n’agit pas n’est plus de la pensée ; une action qu’on ne « pense » pas ne peut pas être créatrice. En tant que révolu
98 ette officielle dissociation de la pensée et de l’ action apparaît particulièrement flagrante. C’est à ce titre et sous cet ang
99 ameuse « cause de la paix » ne nous détourne de l’ action nécessaire, qui ne saurait longtemps demeurer pacifiste. Dans un régi
41 1932, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Principe d’une politique du pessimisme actif (novembre 1932)
100 a position du calvinisme dialectique en face de l’ action humaine. Position, marquons-le tout de suite, intenable in abstracto,
101 le Pardon, c’est la foi. Agissez donc, mais votre action ne sert de rien. L’hérésie pessimiste et l’hérésie optimiste ainsi re
102 ’acte, est en même temps le meilleur ressort de l’ action . La preuve est dans tous les livres d’histoire. Les peuples calvinist
103 s ont développé le capitalisme, symbole même de l’ action dépourvue de fins transcendantes, de l’action optimiste. Ceux donc qu
104 e l’action dépourvue de fins transcendantes, de l’ action optimiste. Ceux donc qui rendent le calvinisme responsable du capital
105 ni réformistes, n’ayant rien qui nous assure de l’ action continue de la foi. Je songe ici à l’armature catholique, qui condamn
106 i n’ont pas de vérité. ⁂ La plus grande liberté d’ action et de révolution est promise à celui que n’empêtre aucun respect du r
107 nt de « consolation » ailleurs qu’en Dieu : notre action baigne dans l’« angoisse de l’espérance »1. 1. Expression qu’Arnaud
42 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). À prendre ou à tuer (décembre 1932)
108 ment penser — si « penser » est inséparable d’une action — entre une bourgeoisie déchue et un marxisme faux ? Il reste à faire
109 nc sur le leur. Ils opposent à nos « rêveries » l’ action . Qu’appellent-ils l’action ? Est-ce un opportunisme purement tactique
110 t à nos « rêveries » l’action. Qu’appellent-ils l’ action  ? Est-ce un opportunisme purement tactique, d’allure électorale ? « T
43 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Voyage en Hongrie
111  problèmes du plus haut intérêt », le « prix de l’ action  » et leur morale qui ne parle que d’ obligations dont on ne saurait à
112 nces démesurées qu’il sut entretenir autour d’une action certes méritoire, mais plus symbolique qu’efficace. Et sans lendemain
113 tu, les mains vides, faiblement ? Ah ! toutes les actions précises et courageuses, tout ce qui t’appelle là-bas, maintenant, ma
114 lque Décret l’on élevait la Morale du domaine des actions à celui de la pensée, de l’Apparence à l’Essence. D’un coup, tous les
115 foncière qu’il m’arrive d’éprouver en face d’une action purement raisonnable. Ah ! quelle raison ici t’attirait donc, sinon l
44 1932, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). La pluie et le beau temps (Dialogue dans une tête) (1932)
116 r le beau temps. Écoutez-moi bien, Sonnette : Vos actions et vos pensées, votre conception de l’amour se réfèrent en vérité à u
45 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
117 nces démesurées qu’il sut entretenir autour d’une action certes méritoire, mais plus symbolique qu’efficace. Et sans lendemain
118 tu, les mains vides, faiblement ? Ah ! toutes les actions précises et courageuses, tout ce qui t’appelle là-bas, maintenant, ma
119 lque Décret l’on élevait la Morale du domaine des actions à celui de la pensée, de l’Apparence à l’Essence. D’un coup, tous les
120 foncière qu’il m’arrive d’éprouver en face d’une action purement raisonnable. Ah ! quelle raison ici t’attirait donc, sinon l
46 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Quand je me souviens — C’est l’Europe
121 ue j’anticipe » — et qui devait me conduire à une action  : celle que je n’ai cessé de mener depuis, pour l’avenir du sens de n
47 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — V
122 rchives et les voyages, dans l’aventure et dans l’ action , il ira vérifier ce qu’il rêvait. Mais c’est en lui qu’est la réalité
48 1933, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Solutions pratiques ? (mars 1933)
123 sion, c’est-à-dire des prétextes à différer toute action « pratique ». Ceci marqué, nous pourrons répondre plus clairement à
49 1933, Esprit, articles (1932–1962). Loisir ou temps vide ? (juillet 1933)
124 niste11, la séparation de la « pensée » et de l’«  action  ». Nous réapprendrons à penser en hommes responsables, à penser dans
50 1933, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Dialectique des fins dernières (juillet 1933)
125 l n’est plus possible de se défaire au nom de l’«  action  » ou de la « piété du cœur », puisqu’elle prétend précisément les met
126 ements quotidiens que nous pouvons porter sur nos actions , nos doctrines et notre « vie religieuse » ? Il y a la mort, et notre
51 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Spirituel d’abord (juillet 1933)
127 jamais effectif s’il n’entre pas immédiatement en action . Nous tenons donc pour une nécessité vitale de passer, dès maintenant
128 ssance abstraite de l’État. Le fondement de notre action est la liberté, le risque. L’autorité vient de la personne, non de ce
52 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Pourquoi ils sont socialistes (juillet 1933)
129 nent à égale distance de la participation et de l’ action , de l’assiette au beurre et de la révolution. Seule position « pratiq
53 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Les parlementaires contre le Parlement (octobre 1933)
130 e domaine du plan ; de l’autre, il a à protéger l’ action de tout ce qui n’est pas l’État : départements, communes, corporation
131 individuelles, que voyons-nous au contraire ? une action précise mais par là même meurtrière et destructrice. Le pouvoir local
54 1933, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Parole de Dieu et parole humaine, par Karl Barth (30 décembre 1933)
132 oire : « Vue d’en haut, c’est une série de libres actions divines : vue d’en bas, une série d’essais sans résultats au cours d’
55 1933, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le Deuxième Jour de la Création, par Ilya Ehrenbourg (décembre 1933)
133 n où il ne tarde pas à se distinguer par diverses actions d’éclat. Il devient brigadier de choc. Grave et rieur, chaste, ignora
56 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Positions d’attaque (décembre 1933)
134 1933)f 1° Sans théorie révolutionnaire, pas d’ action révolutionnaire. 2° Dans l’état présent des choses, il n’y a pas d’or
57 1933, Articles divers (1932-1935). Positions d’attaque pour l’ordre nouveau (décembre 1933)
135 tre forme encore, non moins dangereuse pour notre action . C’est l’état d’esprit trop facilement héroïque et généreux de ceux q
136 combat : 1° « Sans théorie révolutionnaire, pas d’ action révolutionnaire. On ne saurait trop insister sur cette vérité, à une
58 1933, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Petites notes sur les vérités éternelles (1932-1933)
137 t-à-dire de la pensée obéissante : car il n’est d’ action véritable que celle de la foi, lorsque « mettant les pouces », je me
138 s est instinctif devant un avenir, un espoir, une action dont les buts sont aussi vaguement définis. Car là où la pensée n’a r
139 n’a rien osé distinguer de précis, c’est là que l’ action des hommes devient folle et meurtrière. 4. Il me semble que la tâche
59 1934, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Grammaire de la personne (janvier 1934)
140 6. Je préfère employer le pronom tu, sujet de son action — plutôt que le toi, plus couramment employé par certains philosophes
60 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Destin du siècle ou vocation personnelle ? (février 1934)
141 proche. Ils nous répondent, avec raison, que leur action n’a pas les apparences d’une évasion, d’une démission ; qu’ils n’ont
61 1934, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Communauté révolutionnaire (février 1934)
142 . À la fois pour dissimuler la brutalité de cette action , et pour la rendre populaire, on eut recours à des mots d’ordre vérit
143 ots d’ordre véritablement humains, mais que cette action même rendait inefficaces : l’Égalité parut glorieusement encadrée par
62 1934, Présence, articles (1932–1946). L’œuvre et la mort d’Arnaud Dandieu (1934)
144 de quelque chose. On serait tenté de dire : d’une action , si le mot n’était mal entendu de la plupart de nos contemporains. « 
145 l entendu de la plupart de nos contemporains. « L’ action  », Dandieu ne la concevait pas distincte ou détachée d’une doctrine.
146 évolution signifie d’abord création de l’ordre. L’ action sociale ne saurait être que la résultante irrépressible de cet acte f
63 1934, Journal de Genève, articles (1926–1982). Sara Alelia (25 mai 1934)
147  », ou encore « l’insondable Providence » mise en action au gré d’un moraliste qui se donne l’air de l’avoir bel et bien sondé
64 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Deux essais de philosophes chrétiens (mai 1934)
148 inhumaine, en même temps que l’incohérence d’une action trop longtemps dépourvue de tout contrôle spirituel. N’est-ce point l
149 ienne existe, c’est à ce seul niveau où pensée et action se confondent. Si elle veut être digne de son nom, c’est à elle seule
150 on de l’ensemble. La « totalité d’expérience et d’ actions vécues » que Scheler étudie dans ce petit livre, c’est le phénomène q
65 1934, Articles divers (1932-1935). La Révolution nécessaire, par Arnaud Dandieu et Robert Aron (juin 1934)
151 n » consiste à séparer jalousement la pensée de l’ action , du risque et de l’engagement personnel, quitte à se lamenter sur le
152 ses droits. Sans théorie révolutionnaire, pas d’ action révolutionnaire, écrivait Lénine dans Que faire ? On ne saurait trop
153 lectuelle, sans contact avec les événements, sans action effective, on est parvenu à stériliser l’un et l’autre, en privant la
66 1934, Articles divers (1932-1935). Où sont les jeunes protestants ? Remarques sur le protestantisme et les doctrines politiques (juillet-août 1934)
154 cile de repérer leurs positions, sur le plan de l’ action publique. On ne connaît pas en France de parti protestant comparable
155 t reçu la promesse d’être sauvés de son empire. L’ action politique nous est nécessaire, comme manger, travailler et penser, ma
156 , dans l’état de choses qui s’offre à nous ? De l’ action « sociale » ? C’est dans ce sens que concluent les Compagnons, groupe
157 qu’elle suppose et implique entre la pensée et l’ action . 2. Quelques affirmations doctrinales : affirmation des droits de la
158 peu par les ligues d’anciens combattants (dont l’ action sera peut-être décisive l’année prochaine) ; l’idée de la « mission p
159 lui qu’un chrétien protestant peut assigner à son action publique. Je ne me dissimule pas certaines incompatibilités. Plusieur
160 tions. 17. Et depuis peu, plusieurs mouvements d’ action publique, qui dans des domaines divers, répandent la doctrine ON. Cit
161 que seul le lieu que nous avons choisi pour notre action , nous sépare, et non pas nos principes de départ. l. « Où sont les j
67 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Le mouvement des groupes — Kagawa (4 août 1934)
162 elle dans leur vision concrète de l’homme et de l’ action de Dieu sur l’homme. Dans l’incroyable verbalisme de notre temps, dan
68 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Nécessité de Kierkegaard (août 1934)
163 centre même de sa pensée, ou si l’on veut, de son action . Et ce centre, c’est « la catégorie du solitaire ». Bien des malenten
164 ude de l’homme qui ne veut plus être sujet de son action , qui l’abandonne aux lois mythiques de l’histoire. Kierkegaard au con
165 yant seul agit, et seul il peut être sujet de son action , mais c’est qu’il est, dans l’autre sens du terme, « assujetti » à la
69 1934, Esprit, articles (1932–1962). Préface à une littérature (octobre 1934)
166 lifier l’esprit pur, il ne reste à nos « hommes d’ action  » d’autres normes et d’autre mesure que l’argent, ce symbole unique d
167 l n’y a plus de mesure commune à la pensée et à l’ action , — hors la monnaie. Un monde sans mesure, comme le nôtre, est aussi u
168 ses, par exemple, des « idées » qu’ils mettent en action . La littérature nouvelle, couronnant un ordre nouveau, sera forcément
70 1934, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Plans de réforme (octobre 1934)
169 jeunesse « parce que nous n’avons pas dans notre action ce dynamisme qui pourrait l’attirer ». Mais il y a plus. Montagnon se
170 ’une œuvre d’intellectuels ! Ce sont des hommes d’ action qui « foncent » ainsi sur les difficultés. Voyons un peu sur quelles
171 écessaires. » Est-ce là le langage des « hommes d’ action  » dont Jules Romains se montre si fier ? N’est-ce pas plutôt le verbi
172 e peuvent compter sur une longue durée ou sur une action un peu féconde, s’ils ne sont pas en rapport avec les mœurs, avec les
71 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Au sujet d’un roman : Sara Alelia (3 novembre 1934)
173  », ou encore « l’insondable Providence » mise en action au gré d’un moraliste qui se donne l’air de l’avoir bel et bien sondé
72 1934, Esprit, articles (1932–1962). Définition de la personne (décembre 1934)
174 ance, une réalité suffisante et détachée de toute action particulière. (Ainsi rêve l’idéalisme.) Pour qu’il y ait une réalité,
175 cache, qui ne soit justement l’un des lieux où l’ action générale avait dessein de nous placer. Ainsi donc, encore que ce dram
176 n qui naît de l’acte, c’est le rythme imprimé à l’ action générale par cette apparition qui s’y insère. C’est une nouvelle qual
177 et obéie. Je suis personne dans la mesure où mon action relève de ma vocation, fût-ce au prix de la vie de mon individu. 7
178 este d’une vocation et d’un individu, dans chaque action de cet individu. Ou bien encore l’apparition d’une vocation en lieu e
179 u précisément comme n’étant pas assujetti à notre action . C’est pourquoi la plupart de nos gestes, loin d’être ordonnateurs et
180 la démonstration charnelle et déchiffrable d’une action . Jésus-Christ est le verbe incarné, la vocation toujours présente, la
73 1934, Esprit, articles (1932–1962). André Breton, Point du jour (décembre 1934)
181 s, des révolutionnaires enfin. Le fâcheux essai d’ action communiste, auquel devait logiquement les conduire cette attitude, fi
74 1934, Politique de la personne. Introduction — Ridicule et impuissance du clerc qui s’engage
182 st ainsi que la séparation de la doctrine et de l’ action proclamée par toute la pensée bourgeoise aboutit à la conception brut
183 ral. Les intellectuels prétendent « entrer dans l’ action  », et cela se traduit par de généreux manifestes, des formules vagues
75 1934, Politique de la personne. Introduction — Le vrai pouvoir des intellectuels et son usage
184 e » ne fait plus que tourner sur elle-même ; si l’ action devient impensable et la pensée inefficace, cela provient, je crois,
185 s, et agissent comme bêtes. Le mal qui est dans l’ action n’a pas d’autres racines que le mal qui est dans la pensée. Politicie
76 1934, Politique de la personne. Introduction — Pour une politique à hauteur d’homme
186 aisser imposer par les fameuses « nécessités de l’ action  » que de petits ambitieux débutants croyaient naguère découvrir dans
187 Chambre. Cette jeunesse ne veut pas de ce genre d’ action là. Elle n’a plus le moindre respect pour l’habileté politicienne, po
77 1934, Politique de la personne. Introduction — En dernier ressort
188 t Quel que soit le dégoût qu’inspire au clerc l’ action publique, je pense qu’il doit le surmonter en premier lieu pour se dé
189 l’instant de son existence, le motif absolu de l’ action du chrétien, la justification de cette action et la vision de ses but
190 e l’action du chrétien, la justification de cette action et la vision de ses buts immédiats. J’aurais pu faire ainsi l’économi
191 ur le plan politique, si d’une part toute foi est action , s’il est vrai d’autre part qu’une action quelconque, d’ordre intelle
192 foi est action, s’il est vrai d’autre part qu’une action quelconque, d’ordre intellectuel par exemple, ébranle nécessairement
193 a contrainte de la foi, légitime à mes yeux cette action  : il fallait que cela paraisse dans la disposition de ce recueil. 1
78 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Destin du siècle ou vocation personnelle ?
194 proche. Ils nous répondent, avec raison, que leur action n’a pas les apparences d’une évasion, d’une démission ; qu’ils n’ont
79 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Personne ou individu ? (D’après une discussion)
195 lois sur la personne, c’est assurer la liberté d’ action des hommes les plus humains, les plus capables par là même de travail
80 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Précédence ou primauté de l’économique dans le marxisme ? (Introduction à un débat dans un cercle privé)
196 ores et déjà, une existence concrète, une durée d’ action et de réaction. Elles modèlent l’homme, elles créent des habitudes de
197 u spirituel, à cette douteuse distinction entre l’ action et la vie spirituelle, distinction qui est pour nous l’origine même d
198 n bourgeoise et rationaliste entre la pensée et l’ action , l’esprit et la matière. Il évoque une position théologique. Il évoqu
199 l n’est pas non plus à la fin d’un système, d’une action , d’une croyance. S’il est vrai que l’homme est un ensemble de détermi
81 1934, Politique de la personne. Principes d’une politique du pessimisme actif — Ni ange ni bête : ni gauche ni droite (Fondements théologiques d’une action politique)
200 gauche ni droite23 (Fondements théologiques d’une action politique) En dépit de la vieille polémique des bien-pensants, il n
201 t reçu la promesse d’être sauvés de son empire. L’ action politique nous est nécessaire, comme manger, travailler et penser, ma
82 1934, Politique de la personne. Principes d’une politique du pessimisme actif — Sur la devise du Taciturne
202 le Pardon, c’est la foi. Agissez donc, mais votre action ne sert de rien. L’hérésie pessimiste et l’hérésie optimiste ainsi re
203 ’acte, est en même temps le meilleur ressort de l’ action . La preuve est dans tous les livres d’histoire. Les peuples calvinist
204 s ont développé le capitalisme, symbole même de l’ action dépourvue de fins transcendantes, de l’action optimiste. Corruptio op
205 e l’action dépourvue de fins transcendantes, de l’ action optimiste. Corruptio optimi pessima. ⁂ Mais il existe des êtres que l
206 est iconoclaste. C’est là le premier temps de son action rénovatrice. Servir Dieu, c’est combattre Mammon, ce n’est pas déplor
207 itude chrétienne. À l’origine permanente de toute action vraiment évangélique, il n’y a pas une sage volonté de réforme, mais
208 n’ont pas de vérité27. ⁂ La plus grande liberté d’ action et de révolution est promise à celui que n’empêtre aucun respect du r
209 nt de « consolation » ailleurs qu’en Dieu : notre action baigne dans l’« angoisse de l’espérance28 ». 27. Je songe ici à l’a
83 1934, Politique de la personne. Principes d’une politique du pessimisme actif — Note sur un certain humour
210 résurrection de Jésus-Christ. Ce fait existe. Mon action consiste à m’en rendre contemporain. Au terme de mon action, il y aur
211 siste à m’en rendre contemporain. Au terme de mon action , il y aura un échec ou un succès terrestre, peu importe : ce qui impo
212 restre, peu importe : ce qui importe, c’est que l’ action ait été faite en vertu de la foi, car « c’est la foi qui sauve ». 2
84 1934, Politique de la personne. Problèmes de la révolution personnaliste — D’un Cahier de revendications
213 ment penser — si « penser » est inséparable d’une action  — entre une bourgeoisie déchue et un marxisme faux ? Il reste à faire
214 nc sur le leur. Ils opposent à nos « rêveries » l’ action . Qu’appellent-ils l’action ? Est-ce un opportunisme purement tactique
215 t à nos « rêveries » l’action. Qu’appellent-ils l’ action  ? Est-ce un opportunisme purement tactique, d’allure électorale ? « T
85 1934, Politique de la personne. Problèmes de la révolution personnaliste — Communauté révolutionnaire
216 . À la fois pour dissimuler la brutalité de cette action , et pour la rendre populaire, on eut recours à des mots d’ordre vérit
217 ots d’ordre véritablement humains, mais que cette action même rendait inefficaces : l’Égalité parut glorieusement encadrée par
86 1934, Politique de la personne. Problèmes de la révolution personnaliste — Triomphe de la Personne, (Aphorismes)
218 it quelque chose. — Que fait-il ? — Il est dans l’ action politique, dans la lutte… — Dans la lutte électorale ? — Dans la réal
219 politique Les fins qu’on veut atteindre par l’ action politique peuvent être clairement définies, mais elles restent divers
220 de s’agiter. Je me méfie toujours des théories d’ action que proposent les incroyants. Benda est plus honnête, dans sa théorie
221 table. La révolution n’est pas un mythe, mais une action vigoureusement conditionnée par des buts humains définis. Si ces buts
87 1934, Politique de la personne. Problèmes de la révolution personnaliste — Tactique personnaliste
222 moindre réflexion : ils tiennent les moyens de l’ action pour indépendants de ses fins. Qu’ils soient de gauche, du centre ou
223 ndre des hommes, un à un, — et les former. (Notre action sur les masses consiste à dissocier ces masses en personnes responsab
88 1934, Politique de la personne. Appendice — Loisir ou temps vide ?
224 ésienne, la séparation de la « pensée » et de l’«  action  ». Nous réapprendrons à penser en hommes responsables, à penser dans
89 1934, Politique de la personne. Appendice — Groupements personnalistes
225 qu’elle suppose et implique entre la pensée et l’ action  ; 2° Quelques affirmations doctrinales : affirmation des droits de la
226 peu par les ligues d’anciens combattants (dont l’ action sera peut-être décisive l’année prochaine) ; l’idée de la « mission p
227 faut citer enfin la Troisième Force, mouvement d’ action né de la doctrine d’ Esprit , mais qui n’a pas tardé à dévier vers le
228 gery. 75. Et depuis peu, plusieurs mouvements d’ action publique, qui dans des domaines divers, répandent la doctrine ON, tel
90 1934, Politique de la personne. Appendice — Ni droite ni gauche
229 , plus encore : du parti, en tant que formation d’ action , sur le plan politique. D’où la condamnation, bien entendu, du Parlem
230 ’est la fameuse séparation de la doctrine et de l’ action — fondement de l’esprit bourgeois sur le plan éthique et culturel, fo
231 « réalisation pratique ». Entre la doctrine et l’ action , nous n’admettons aucune « période de transition ». À quoi cela peut-
91 1934, Politique de la personne. Appendice —  La Révolution nécessaire
232 n » consiste à séparer jalousement la pensée de l’ action , du risque et de l’engagement personnel, quitte à se lamenter sur le
233 ses droits. « Sans théorie révolutionnaire, pas d’ action révolutionnaire, écrivait Lénine dans Que faire ? On ne saurait trop
234 lectuelle, sans contact avec les événements, sans action effective, on est parvenu à stériliser l’un et l’autre, en privant la
92 1934, Politique de la personne (1946). Introduction — Ridicule et impuissance du clerc qui s’engage
235 st ainsi que la séparation de la doctrine et de l’ action proclamée par toute la pensée bourgeoise aboutit à la conception brut
236 ral. Les intellectuels prétendent « entrer dans l’ action  », et cela se traduit par de généreux manifestes, des formules vagues
93 1934, Politique de la personne (1946). Introduction — Le vrai pouvoir des intellectuels et son usage
237 e » ne fait plus que tourner sur elle-même ; si l’ action devient impensable et la pensée inefficace, cela provient, je crois,
238 s, et agissent comme bêtes. Le mal qui est dans l’ action n’a pas d’autres racines que le mal qui est dans la pensée. Politicie
94 1934, Politique de la personne (1946). Introduction — Pour une politique à hauteur d’homme
239 aisser imposer par les fameuses « nécessités de l’ action  » que de petits ambitieux débutants croyaient naguère découvrir dans
240 Chambre. Cette jeunesse ne veut pas de ce genre d’ action là. Elle n’a plus le moindre respect pour l’habileté politicienne, po
95 1934, Politique de la personne (1946). Introduction — En dernier ressort
241 t Quel que soit le dégoût qu’inspire au clerc l’ action publique, je pense qu’il doit le surmonter en premier lieu pour se dé
242 l’instant de son existence, le motif absolu de l’ action du chrétien, la justification de cette action et la vision de ses but
243 e l’action du chrétien, la justification de cette action et la vision de ses buts immédiats. J’aurais pu faire ainsi l’économi
244 ur le plan politique, si d’une part toute foi est action , s’il est vrai d’autre part qu’une action quelconque, d’ordre intelle
245 foi est action, s’il est vrai d’autre part qu’une action quelconque, d’ordre intellectuel, par exemple, ébranle nécessairement
246 a contrainte de la foi, légitime à mes yeux cette action  : il fallait que cela paraisse dans la disposition de ce recueil. 6
96 1934, Politique de la personne (1946). Primauté du spirituel ? — Destin du siècle ou vocation personnelle ?
247 proche. Ils nous répondent, avec raison, que leur action n’a pas les apparences d’une évasion, d’une démission ; qu’ils n’ont
97 1934, Politique de la personne (1946). Primauté du spirituel ? — Personne ou individu ? (d’après une discussion)
248 lois sur la personne, c’est assurer la liberté d’ action des hommes les plus humains, les plus capables, par là même, de trava
98 1934, Politique de la personne (1946). Primauté du spirituel ? — Précédence ou primauté de l’économique dans le marxisme ? (Introduction à un débat dans un cercle privé)
249 ores et déjà, une existence concrète, une durée d’ action et de réaction. Elles modèlent l’homme, elles créent des habitudes de
250 u spirituel, à cette douteuse distinction entre l’ action et la vie spirituelle, qui est pour nous l’origine même du désordre a
251 n bourgeoise et rationaliste entre la pensée et l’ action , l’esprit et la matière. Il évoque une position théologique. Il évoqu
252 l n’est pas non plus à la fin d’un système, d’une action , d’une croyance. S’il est vrai que l’homme est un ensemble de détermi
99 1934, Politique de la personne (1946). Principes d’une politique du pessimisme actif — Ni ange ni bête : ni gauche ni droite, (Fondements théologiques d’une action politique)
253 gauche ni droite (Fondements théologiques d’une action politique) 18 En dépit de la vieille polémique des bien-pensants,
254 t reçu la promesse d’être sauvés de son empire. L’ action politique nous est nécessaire, comme manger, travailler et penser, ma
100 1934, Politique de la personne (1946). Principes d’une politique du pessimisme actif — Sur la devise du Taciturne
255 le Pardon, c’est la foi. Agissez donc, mais votre action ne sert de rien. L’hérésie pessimiste et l’hérésie optimiste ainsi re
256 ’acte, est en même temps le meilleur ressort de l’ action . La preuve est dans tous les livres d’histoire. Les peuples calvinist
257 s ont développé le capitalisme, symbole même de l’ action dépourvue de fins transcendantes, de l’action optimiste. Corruptio op
258 e l’action dépourvue de fins transcendantes, de l’ action optimiste. Corruptio optimi pessima. ⁂ Mais il existe des êtres que
259 est iconoclaste. C’est là le premier temps de son action rénovatrice. Servir Dieu, c’est combattre Mammon, ce n’est pas déplor
260 itude chrétienne. À l’origine permanente de toute action vraiment évangélique, il n’y a pas une sage volonté de réforme, mais
261 i n’ont pas de vérité. ⁂ La plus grande liberté d’ action et de révolution est promise à celui que n’empêtre aucun respect du r
262 nt de « consolation » ailleurs qu’en Dieu : notre action baigne dans l’« angoisse de l’espérance ».21 21. Expression qu’Arn