1
e !) Quelques autres se recueillent encore dans l’
attente
angoissée d’une révélation et dans la connaissance de leur misère. Pa
2
e curiosité donnée comme raison d’une perpétuelle
attente
»), — ce que l’auteur découvre c’est ce « merveilleux contraire » de
3
tendu. Pas plus « ailleurs » que sur ce « globe d’
attente
» comme dit Crevel. Pourtant, le plus irrévocable désespoir n’est enc
4
le fond de ma pensée, je crois ce mépris et cette
attente
également exagérés. Vous savez bien que nous cherchons autre chose qu
5
en silence cette fumée, les yeux à terre, dans l’
attente
. Nous sommes assis autour d’une table et nous voyons, au milieu de la
6
toujours un peu plus haute que profonde ne fut l’
attente
, et lâche tout. C’est l’âme qui joue aux montagnes russes, mais voici
7
nnel avec cette œuvre : Avant l’Aube comble cette
attente
, mais elle en fait naître une nouvelle. C’est, en effet, sous la form
8
regret de ce qu’un tel titre ne réponde pas à son
attente
. Selon lui, c’est un « André Gide vu de Genève » qu’il nous faudrait.
9
en silence cette fumée, les yeux à terre, dans l’
attente
. Nous sommes assis autour d’une table et nous voyons, au milieu de la
10
toujours un peu plus haute que profonde ne fut l’
attente
, et lâche tout. C’est l’âme qui joue aux montagnes russes, mais voici
11
du mystère, dans la puissante circonspection de l’
attente
? Ô journées souabes, répandues dans la fraîcheur et l’âcreté des arb
12
avec tendresse, et se retient… Et l’air chargé d’
attente
. Nos têtes immobiles sont près de se toucher, nos regards s’en vont à
13
en silence cette fumée, les yeux à terre, dans l’
attente
. Nous sommes assis autour d’une table et nous voyons, au milieu de la
14
toujours un peu plus haute que profonde ne fut l’
attente
, et lâche tout. C’est l’âme qui joue aux montagnes russes, mais voici
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avec tendresse, et se retient… Et l’air chargé d’
attente
. Nos têtes immobiles sont près de se toucher, nos regards s’en vont à
16
du mystère, dans la puissante circonspection de l’
attente
? Ô journées souabes, répandues dans la fraîcheur et l’âcreté des arb
17
peuple des monts et des vallées — tremble dans l’
attente
orageuse — sous un ciel d’angoisse et de haine ! — Malheur sur nous !
18
s, créant notre avenir aussi, parce qu’il ouvre l’
attente
ardente de sa résolution — de son pardon. Jours de nos vies, comptés
19
d’un pin. Ce qui lui arrive est solennel, comme l’
attente
du pays sous le ciel orageux. Oui, c’est bien cela qu’il sent, il ne
20
t que Dieu fait à tout homme qui n’a plus d’autre
attente
. Qu’on n’aille pas croire cependant que le barthisme est un « retour
21
Il n’y a pas de communion humaine hors l’unanime
attente
trébuchante, hors la Promesse accordée à notre acte, humble et violen
22
cision, au lieu que l’homme des masses vit dans l’
attente
, la révolte et l’impuissance. Je pourrais encore vous montrer quelles
23
rdonné des êtres et des choses, il découvre une «
attente
ardente ». Il sait qu’elle s’adresse en lui à ce qui de lui ressuscit
24
ide à l’endroit des réalités naturelles et de l’«
attente
ardente » des créatures. De la séparation tragique, maintenant consom
25
son orgueil haineux, renie le monde et trompe son
attente
; et que le panthéisme, par un paradoxe dont nous avons tenté de suiv
26
uz n’est pas un bourgeois. Il peut attendre : son
attente
est présence, et porte en soi sa justification. À ceux qui croient au
27
cision, au lieu que l’homme des masses vit dans l’
attente
, la révolte et l’impuissance. La société que veut L’Ordre nouveau a p
28
cision, au lieu que l’homme des masses vit dans l’
attente
, la révolte et l’impuissance. Je pourrais encore vous montrer quelles
29
cision, au lieu que l’homme des masses vit dans l’
attente
, la révolte et l’impuissance. Je pourrais encore vous montrer quelles
30
ndons avec persévérance », dit encore Paul. Cette
attente
persévérante, cette action d’espérance, voilà le sens qu’il faut donn
31
tien en tout temps : mort à soi-même, obéissance,
attente
active du Christ vivant, pensée « chrétienne ». Et ces témoins, ces v
32
la mort et la résurrection de Jésus-Christ. Ni l’
attente
passive, ni l’ardeur messianique, ne sont plus aujourd’hui des attitu
33
térielles différentes, mais ils ont répondu à une
attente
universelle religieuse, l’attente d’une nouvelle mesure, d’une nouvel
34
t répondu à une attente universelle religieuse, l’
attente
d’une nouvelle mesure, d’une nouvelle image du monde où l’homme s’épr
35
eux siècles, ces religions ne sauraient combler l’
attente
réelle. Elles ne sont pas une réponse nécessaire. Elles ne sont qu’un
36
’une durée mauvaise a disjoint et altéré. « Car l’
attente
ardente de la création attend la révélation des enfants de Dieu, parc
37
comblerait trop tôt ou trop humainement la grande
attente
messianique. Point d’abstractions : c’est que le culte qu’il faut ren
38
térielles différentes, mais ils ont répondu à une
attente
universelle, religieuse : l’attente d’une nouvelle mesure, d’une nouv
39
répondu à une attente universelle, religieuse : l’
attente
d’une nouvelle mesure, d’une nouvelle image du monde où l’homme s’épr
40
eux siècles, ces religions ne sauraient combler l’
attente
réelle. Elles ne sont pas une réponse nécessaire. Elles ne sont qu’un
41
comblerait trop tôt ou trop humainement la grande
attente
messianique. Point d’abstractions : c’est que le culte qu’il faut ren
42
térielles différentes, mais ils ont répondu à une
attente
universelle, religieuse : l’attente d’une nouvelle mesure, d’une nouv
43
répondu à une attente universelle, religieuse : l’
attente
d’une nouvelle mesure, d’une nouvelle image du monde où l’homme s’épr
44
urs siècles, ces religions ne sauraient combler l’
attente
réelle. Elles ne sont pas une réponse nécessaire. Elles ne sont qu’un
45
e toute contrainte mauvaise, c’est trahir cette «
attente
ardente », cette question angoissée des bêtes et des plantes que l’ap
46
as, consciente ou non, cette espérance ou cette «
attente
ardente de la créature », comme dit saint Paul. Mais alors, pourquoi
47
; cette chose toujours neuve et nouvelle qu’est l’
attente
d’on ne sait quoi. Condition véritable de l’homme : il est celui qui
48
ritable de l’homme : il est celui qui agit dans l’
attente
. Il attend des révélations. C’est évident ! Ses actions les plus pure
49
pour gagner ma mort, je le sais bien. Toute notre
attente
imagine l’avenir — et l’imagine nécessairement sur fond de mort. (La
50
sur fond de mort. (La jeunesse qui est l’âge de l’
attente
la plus ardente de la vie est aussi l’âge le plus familier avec la mo
51
gestes se prolongent, et leur grandeur est dans l’
attente
qu’ils trahissent. Si le travail moderne est dégradant, c’est qu’on a
52
on a limité ses gestes à l’immédiat, et borné son
attente
au salaire. Or toute vie est absurde et violemment inacceptable, qui
53
violemment inacceptable, qui ne s’ouvre pas sur l’
attente
d’une révélation à venir, et d’une « consolation » finale. (Consolati
54
ion des dissonances en un accord qui comble toute
attente
.) 7 avril Recette pour vivre de peu. La première condition c’est d
55
qu’est-ce que cela veut dire ? Je parlais de « l’
attente
ardente » des créatures, songeant au passage où l’Apôtre nous fait en
56
nir à la banque. Ici, on a dû faire cette salle d’
attente
… » Autant que j’en puis juger d’après les propos du gérant, ce n’est
57
qu’assure la pauvreté. Ce goût qu’elle donne à l’
attente
du lendemain et des signes providentiels. Et toutes les joies qui n’o
58
’attendent totalement au Royaume. Ce refus, cette
attente
active50 constituent la révolution la plus radicale qui soit, disons
59
e, dans le malheur universel qui vient ? Or toute
attente
passive, si courageuse qu’elle soit, devient dans le cas présent une
60
; cette chose toujours neuve et nouvelle qu’est l’
attente
d’on ne sait quoi. Condition véritable de l’homme : il est celui qui
61
ritable de l’homme : il est celui qui agit dans l’
attente
. Il attend des révélations. C’est évident ! Ses actions les plus pure
62
pour gagner ma mort, je le sais bien. Toute notre
attente
imagine l’avenir, et l’imagine nécessairement sur fond de mort. (La j
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sur fond de mort. (La jeunesse qui est l’âge de l’
attente
la plus ardente de la vie est aussi l’âge le plus familier avec la mo
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gestes se prolongent, et leur grandeur est dans l’
attente
qu’ils trahissent. Si le travail moderne est dégradant, c’est qu’on a
65
on a limité ses gestes à l’immédiat, et borné son
attente
au salaire. Or toute vie est absurde et violemment inacceptable, qui
66
violemment inacceptable, qui ne s’ouvre pas sur l’
attente
d’une révélation à venir, et d’une « consolation » finale. (Consolati
67
ion des dissonances en un accord qui comble toute
attente
…) 7 avril 1934 Recette pour vivre de peu. La première conditio
68
à toute la création, longtemps trompée dans son «
attente
ardente » ! 21 mai 1934 Pêche aux crevettes. — Pendant les jou
69
qu’est-ce que cela veut dire ? Je parlais de « l’
attente
ardente » des créatures, songeant au passage où l’Apôtre nous fait en
70
nir à la banque. Ici, on a dû faire cette salle d’
attente
… » Autant que j’en puis juger d’après les propos du gérant, ce n’est
71
e toute contrainte mauvaise, c’est trahir cette «
attente
ardente », cette question angoissée des bêtes et des plantes que l’ap
72
qu’elle attend au contraire de lui, dans cette «
attente
ardente » dont parle saint Paul. L’ennui sera la condition des hommes
73
mblerait trop tôt, ou trop humainement, la grande
attente
messianique. Point d’abstractions : c’est que le culte qu’il faut ren
74
e provisoirement vivable et propre à entretenir l’
attente
active du Messie, de même l’éthique charismatique77 des calvinistes l
75
ment développées dans leur race par des siècles d’
attente
de l’invisible. De même, l’ascétisme vigoureux, le pessimisme actif d
76
du mariage dans une perspective ouverte et dans l’
attente
— heureuse ou malheureuse — du parfait. Je sais que je tente une entr
77
il voudrait se perfectionner en français, dans l’
attente
d’une situation. Il craint d’ailleurs de n’en point trouver, n’étant
78
stianisme fondait une société ouverte, liée par l’
attente
unanime d’un au-delà libérateur. « Les choses vieilles sont passées »
79
s, c’est uniquement parce qu’il a su répondre à l’
attente
angoissée de ces masses, de leur âme humiliée, misérable et déçue, et
80
ns, précipitant des hommes mal réveillés vers des
attentes
inexplicables sous la pluie. Mangeailles, arrêts, ahans, monotonie, i
81
enions de vivre ! C’était la même menace, la même
attente
au bord du gouffre, la même minute où, retenant son souffle, le peupl
82
tte dès le seuil du conte dans l’état passionné d’
attente
où naît l’illusion romanesque. D’où vient ce charme ? Et quelles comp
83
effets avec ceux de l’exigence romanesque et de l’
attente
du lecteur) — cet obstacle n’est-il qu’un prétexte, nécessaire au pro
84
re. Le bonheur des amants ne nous émeut que par l’
attente
du malheur qui le guette. Il y faut cette menace de la vie et des hos
85
rupules à d’autres fins que les cathares ? Dans l’
attente
de recherches plus approfondies sur tous ces points, bornons-nous à r
86
en revient à elle, et s’efforce de répondre à l’«
attente
ardente » de la créature. (Romains, 8.) 40. D’où le nom de docètes p
87
du mariage dans une perspective ouverte et dans l’
attente
— heureuse ou malheureuse — du parfait. Je sais que je tente une entr
88
n, je ne vois aucune raison de décevoir une telle
attente
. Mais attention ! Cette interrogation pressante, il ne s’agit pas de
89
contraintes du passé, ni sur des lois, mais sur l’
attente
commune et enthousiaste d’un au-delà libérateur. Ce n’est plus le rêv
90
nel, d’une révélation inouïe. Il s’agit donc de l’
attente
d’une communauté progressive. La réalisation historique de la premièr
91
peuple des monts et des vallées, — tremble dans l’
attente
orageuse sous un ciel d’angoisse et de haine ! Malheur sur nous ! Nui
92
tte dès le seuil du conte dans l’état passionné d’
attente
où naît l’illusion romanesque. D’où vient ce charme ? Et quelles comp
93
effets avec ceux de l’exigence romanesque et de l’
attente
du lecteur) — cet obstacle n’est-il qu’un prétexte, nécessaire au pro
94
re. Le bonheur des amants ne nous émeut que par l’
attente
du malheur qui le guette. Il y faut cette menace de la vie et des hos
95
rituel. Ce sont Mesure, Service, Prouesse, Longue
Attente
, Chasteté, Secret et Merci, et ces vertus conduisent à la Joie, qui e
96
ules à d’autres fins que les troubadours ? Dans l’
attente
de recherches plus approfondies sur tous ces points, bornons-nous à r
97
du mariage dans une perspective ouverte et dans l’
attente
— heureuse ou malheureuse — du parfait. Je sais que je tente une entr
98
tte dès le seuil du conte dans l’état passionné d’
attente
où naît l’illusion romanesque. D’où vient ce charme ? Et quelles comp
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effets avec ceux de l’exigence romanesque et de l’
attente
du lecteur) — cet obstacle n’est-il qu’un prétexte, nécessaire au pro
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re. Le bonheur des amants ne nous émeut que par l’
attente
du malheur qui le guette. Il y faut cette menace de la vie et des hos
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rituel. Ce sont Mesure, Service, Prouesse, Longue
Attente
, Chasteté, Secret et Merci, et ces vertus conduisent à la Joie, qui e
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ules à d’autres fins que les troubadours ? Dans l’
attente
de recherches plus approfondies sur tous ces points, bornons-nous à r
103
du mariage dans une perspective ouverte et dans l’
attente
— heureuse ou malheureuse — du parfait. Je sais que je tente une entr
105
i, pour la première fois, une espèce de journal d’
attente
, — comme on parle d’une salle d’attente. Entre deux trains, entre deu
106
journal d’attente, — comme on parle d’une salle d’
attente
. Entre deux trains, entre deux œuvres, mais surtout : — entre l’espèc
107
mps, pour vingt-quatre heures, une plénitude de l’
attente
. D’ici là, plus rien ne comptera que par rapport à ce plaisir qui vie
108
ndez-vous au-delà du monde, et l’entretien de son
attente
ardente ? Si j’y croyais vraiment, sans cesse, je serais heureux sans
109
tant libre et allègre, ouvert sur la seule grande
Attente
… À l’œuvre donc, advienne que pourra ! Que l’été nous apporte — c’est
110
je mets ici un point final à ce journal de petite
attente
. Il faut juger notre vie par sa Fin, pour mesurer l’importance relati
111
: si tu crois, tu vivras. aa. « D’un journal d’
attente
(pages démodées) », Formes et Couleurs, Lausanne, n° 1, avril 1940, p
112
n, je ne vois aucune raison de décevoir une telle
attente
. Mais attention ! Cette interrogation pressante, il ne s’agit pas de
113
contraintes du passé, ni sur des lois, mais sur l’
attente
commune et enthousiaste d’un au-delà libérateur. Ce n’est plus le rêv
114
nel, d’une révélation inouïe. Il s’agit donc de l’
attente
d’une communauté progressive. La réalisation historique de la premièr
115
contraintes du passé, ni sur des lois, mais sur l’
attente
commune et enthousiaste d’un au-delà libérateur. Ce n’est plus le rêv
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nel, d’une révélation inouïe. Il s’agit donc de l’
attente
d’une communauté progressive. La réalisation historique de la premiè
117
ns attendre un vrai réveil des hommes… Mais cette
attente
encore, qu’elle ne soit point passive parmi les vigilants, les surviv
118
ns attendre un vrai réveil des hommes… Mais cette
attente
encore, qu’elle ne soit point passive parmi les vigilants, les surviv
119
ns attendre un vrai réveil des hommes… Mais cette
attente
encore, qu’elle ne soit point passive parmi les vigilants, les surviv
120
’une durée mauvaise a disjoint et altéré. « Car l’
attente
ardente de la Création, attend la révélation des enfants de Dieu, par
121
e, l’état second paraît. C’est l’état passionné d’
attente
où naît l’illusion romanesque. Il a suffi des mots rituels pour suspe
122
Son visage est plein d’intelligence, de rêve et d’
attente
. C’est un prince de l’autre monde en voyage ici-bas. Sous cet aspect,
123
e que sa fin s’approche, notre foi diminue, notre
attente
faiblit. La primitive Église, au début de notre ère, vivait dans la p
124
ar à gagner, l’on perd toujours quelque chose : l’
attente
, l’espoir, la nostalgie du gain. Supposons un individu qui aurait dés
125
siré si longtemps que tout son être en fût devenu
attente
, espoir et nostalgie. Cet être-là mourrait nécessairement, et par déf
127
i, pour la première fois, une espèce de journal d’
attente
, — comme on parle d’une salle d’attente. Entre deux trains, entre deu
128
journal d’attente, — comme on parle d’une salle d’
attente
. Entre deux trains, entre deux œuvres, mais surtout : — entre l’espèc
129
mps, pour vingt-quatre heures, une plénitude de l’
attente
. D’ici là, plus rien ne comptera que par rapport à ce plaisir qui vie
130
ndez-vous au-delà du monde, et l’entretien de son
attente
ardente ? Si j’y croyais vraiment, sans cesse, je serais heureux sans
131
tant libre et allègre, ouvert sur la seule grande
Attente
… À l’œuvre donc, advienne que pourra ! Que l’été nous apporte — c’est
132
je mets ici un point final à ce journal de petite
attente
. Il faut juger notre vie par sa fin, pour mesurer l’importance relati
133
peuple des monts et des vallées — tremble dans l’
attente
orageuse — sous un ciel d’angoisse et de haine ! — Malheur sur nous !
134
ns, précipitant des hommes mal réveillés vers des
attentes
inexplicables sous la pluie. Mangeailles, arrêts, ahans, monotonie, i
135
Il faut que chacun se batte à sa place. Et dans l’
attente
d’un combat qui tarde encore, il faut que chacun travaille à renforce
136
’homme qui était tombé du 10e). De nouveau, cette
attente
épuisante… Je m’amuse à recopier des notes éparses dans mes carnets o
137
sans histoire : on s’en tire avec trois heures d’
attente
. Et voici la France dite libre. Si l’on traverse en autocar la partie
138
r. Beaucoup passent leurs nuits dans des salles d’
attente
, sachant qu’il ne vient plus de trains, dormant le long des jambes et
139
10 octobre 1941 Mon séjour se prolonge dans l’
attente
d’un visa de retour aux États-Unis. Téléphoné ce soir à Mme B. Je m’e
140
en silence cette fumée, les yeux à terre, dans l’
attente
. Nous sommes assis autour d’une table et nous voyons, au milieu de la
141
toujours un peu plus haute que profonde ne fut l’
attente
, et lâche tout. C’est l’âme qui joue aux montagnes russes, mais voici
142
avec tendresse, et se retient… Et l’air chargé d’
attente
. Nos têtes immobiles sont près de se toucher, nos regards s’en vont à
143
du mystère, dans la puissante circonspection de l’
attente
? Ô journées souabes, répandues dans la fraîcheur et l’âcreté des arb
144
; cette chose toujours neuve et nouvelle qu’est l’
attente
d’on ne sait quoi. Condition véritable de l’homme : il est celui qui
145
ritable de l’homme : il est celui qui agit dans l’
attente
. Il attend des révélations. C’est évident ! Ses actions les plus pure
146
pour gagner ma mort, je le sais bien. Toute notre
attente
imagine l’avenir, et l’imagine nécessairement sur fond de mort. (La j
147
sur fond de mort. (La jeunesse qui est l’âge de l’
attente
la plus ardente de la vie est aussi l’âge le plus familier avec la mo
148
s gestes se prolongent : leur grandeur est dans l’
attente
qu’ils trahissent. Si le travail moderne est dégradant, c’est qu’on a
149
on a limité ses gestes à l’immédiat, et borné son
attente
au salaire. Or toute vie est absurde et violemment inacceptable, qui
150
violemment inacceptable, qui ne s’ouvre pas sur l’
attente
d’une révélation à venir, et d’une « consolation » finale. (Consolati
151
ion des dissonances en un accord qui comble toute
attente
…) 7 avril 1934 Recette pour vivre de peu. La première conditio
152
à toute la création, longtemps trompée dans son «
attente
ardente » ! 6 mai 1934 La nuit ! Je l’avais oubliée à Paris. La
153
qu’est-ce que cela veut dire ? Je parlais de « l’
attente
ardente » des créatures, songeant au passage où l’Apôtre nous fait en
154
nir à la banque. Ici, on a dû faire cette salle d’
attente
… » Autant que j’en puis juger d’après les propos du gérant, ce n’est
155
e toute contrainte mauvaise, c’est trahir cette «
attente
ardente », cette question angoissée des bêtes et des plantes que l’ap
156
qu’elle attend au contraire de lui, dans cette «
attente
ardente » dont parle saint Paul. L’ennui sera la condition des hommes
157
il voudrait se perfectionner en français, dans l’
attente
d’une situation. Il craint d’ailleurs de n’en point trouver, n’étant
158
stianisme fondait une société ouverte, liée par l’
attente
unanime d’un au-delà libérateur. « Les choses vieilles sont passées »
159
Seul un prophète peut lui répondre. » Mais dans l’
attente
du prophète, que dirons-nous ? On peut être tenté de répondre à la re
161
i, pour la première fois, une espèce de journal d’
attente
, — comme on parle d’une salle d’attente. Entre deux trains, entre deu
162
journal d’attente, — comme on parle d’une salle d’
attente
. Entre deux trains, entre deux œuvres, mais surtout : — entre l’espèc
163
mps, pour vingt-quatre heures, une plénitude de l’
attente
. D’ici là, plus rien ne comptera que par rapport à ce plaisir qui vie
164
ndez-vous au-delà du monde, et l’entretien de son
attente
ardente ? Si j’y croyais vraiment, sans cesse, je serais heureux sans
165
tant libre et allègre, ouvert sur la seule grande
Attente
… À l’œuvre donc, advienne que pourra ! Que l’été nous apporte — c’est
166
je mets ici un point final à ce journal de petite
attente
. Il faut juger notre vie par sa fin, pour mesurer l’importance relati
167
peuple des monts et des vallées — tremble dans l’
attente
orageuse — sous un ciel d’angoisse et de haine ! — Malheur sur nous !
168
ns, précipitant des hommes mal réveillés vers des
attentes
inexplicables sous la pluie. Mangeailles, arrêts, ahans, monotonie, i
169
Il faut que chacun se batte à sa place. Et dans l’
attente
d’un combat qui tarde encore, il faut que chacun travaille à renforce
170
gée, avant l’écrasement fatal ? De nouveau, cette
attente
épuisante… Je m’amuse à recopier des notes éparses dans mes carnets o
171
sans histoire : on s’en tire avec trois heures d’
attente
. Et voici la France dite libre. Si l’on traverse en autocar la partie
172
r. Beaucoup passent leurs nuits dans des salles d’
attente
, sachant qu’il ne vient plus de trains, dormant le long des jambes et
173
10 octobre 1941 Mon séjour se prolonge dans l’
attente
d’un visa de retour aux États-Unis. Téléphoné ce soir à Jovita B… « J
174
tov demande le temps de réfléchir. Pour occuper l’
attente
, la presse soviétique se livre à d’habiles variations sur un thème pr
175
ous tenté de regarder ailleurs ? La France « en
attente
» Ne vous y trompez pas. Le monde entier, comme nous-mêmes, attend
176
e l’a tenu dans le passé. Mais la France est « en
attente
». En attente de quoi ? Du conflit qui « devient » fatal si on ne fai
177
s le passé. Mais la France est « en attente ». En
attente
de quoi ? Du conflit qui « devient » fatal si on ne fait que l’attend
178
. Si le héros n’est pas glorieux, qui le sera ? L’
attente
des masses sera trompée, nous savons bien qu’elles ont besoin d’admir
179
ar à gagner, l’on perd toujours quelque chose : l’
attente
, l’espoir, la nostalgie du gain. Supposons un individu qui aurait dés
180
siré si longtemps que tout son être en fût devenu
attente
, espoir et nostalgie. Cet être-là mourrait nécessairement, et par déf
181
e que sa fin s’approche, notre foi diminue, notre
attente
faiblit. La primitive Église, au début de notre ère, vivait dans la p
182
d’un pin. Ce qui lui arrive est solennel, comme l’
attente
du pays sous le ciel orageux. Oui, c’est bien cela qu’il sent, il ne
183
s grande. Mais les problèmes sont analogues, et l’
attente
des peuples est la même. « Oui, l’idée d’une commune patrie ne nous e
184
n secret sur l’hélice. Avant l’heure H, ou dans l’
attente
d’un amour, quelque cérémonie te disposera dans le fil de ta chance o
185
s, créant notre avenir aussi, parce qu’il ouvre l’
attente
ardente de sa résolution — de son pardon. Jours de nos vies, comptés