1
nergie. Il se pique de n’avoir pas connu, jusqu’à
ce
jour au moins, cette inquiétude libératrice que produit la recherche
2
e, pour M. de Montherlant comme pour Maurras, est
ce
qu’il importe de sauvegarder, avant tout autre principe. Jusqu’ici, r
3
pération faite, il a pourtant fallu la justifier,
ce
qui n’a pas été sans quelques tours de passe-passe de logique, admira
4
pas indispensable : « Ces simplifications valent
ce
que valent toutes les simplifications, qu’on les appelle ou non idées
5
n mouvement, c’est la domination de la raison sur
ce
corps qui est exaltante, et c’est cette domination qui est le but vér
6
pées. Rien de moins artificiellement moderne que
ce
lyrisme sobre et prenant : « Si l’on s’échauffe, s’échauffer sur de l
7
évitera ainsi tout niais romantisme. Je sais bien
ce
qu’on objectera : le sport ainsi compris, plus que l’apprentissage de
8
it cette « éthique du sport » tempérée de raison.
Ce
qu’on en peut retenir, c’est la méthode, car je crois qu’elle sert mi
9
n’y aura plus besoin de roman catholique. » C’est
ce
qu’on pourrait appeler une « morale constructive » : porter l’effort
10
une « morale constructive » : porter l’effort sur
ce
qui doit être, et ce qui ne doit pas être tombera de soi-même. Ainsi
11
tive » : porter l’effort sur ce qui doit être, et
ce
qui ne doit pas être tombera de soi-même. Ainsi l’athlète à l’entraîn
12
e est bâtie son œuvre. L’intéressant sera de voir
ce
qu’il sacrifiera, de la morale sportive ou de la morale jésuite. Mais
13
. Très maîtres de leur technique (contrairement à
ce
que pense souvent le public), ils préparent l’avènement d’un classici
14
pour de nouvelles conquêtes. Terriblement lucide,
ce
regard en arrière. Montherlant est dur pour ses erreurs plus encore q
15
eurs plus encore que pour celles de l’adversaire,
ce
qui est beaucoup dire. Il y avait dans le Paradis je ne sais quel rel
16
étant de faire, à notre place modeste, si peu que
ce
soit pour la paix », c’est une affirmation qui d’un coup condamne bea
17
sorte, les soldats déjà légendaires de Verdun, et
ce
« haut ton de vie » qu’ils trouvaient au front. D’une phrase, il just
18
s grandeurs pour n’en pas trop descendre ». N’est-
ce
pas une éclatante mise au point ? Et venant de l’auteur du Songe, d’u
19
ain des vertus guerrières. « Il faut que la paix,
ce
soit vivre. » Par tout un livre libéré de souvenirs héroïques, peut-ê
20
ercher le souvenir de l’aventure antique, et dans
ce
qui fut Rome ou la Grèce, revivre sa tradition. Toute son œuvre pourr
21
Une soumission au réel durement consentie, voilà
ce
que nous admirons dans le Chant funèbre. Ce mot de grandeur revient s
22
voilà ce que nous admirons dans le Chant funèbre.
Ce
mot de grandeur revient souvent lorsqu’on parle de cette œuvre : je n
23
liaison de nos esprits, va périr. C’est du moins
ce
que proclame M. Breton en un manifeste dont la pseudo-nouveauté nous
24
d — dont ils se réclament imprudemment, — on sait
ce
que c’est que la « liberté » d’un esprit pur de tout finalisme ! Surr
25
: « Il y a quelque chose au-dedans de moi. Qu’est-
ce
que c’est donc ? » Ses premiers dessins sont de gauches copies de Mil
26
de Vincent. M. Colin n’a pas cherché à expliquer
ce
miracle. Il nous laisse à notre émotion devant le spectacle d’une œuv
27
t rapide, elle est complète aussi. On s’étonne de
ce
que Fabre, disciple de Valéry, puisse rédiger des romans si bouillonn
28
romans si bouillonnants, si mal équarris. Certes,
ce
n’est pas lui qui se refuserait à écrire — comme le fait son maître :
29
lever. C’est un descendant de Roland le Camisard,
ce
« Tarramagnou », ce « petit homme de la terre », qui va susciter un f
30
endant de Roland le Camisard, ce « Tarramagnou »,
ce
« petit homme de la terre », qui va susciter un formidable mouvement
31
le livre on a presque l’impression qu’il a réussi
ce
grand roman… Qu’y manque-t-il ? Un style ? L’absence de style, n’est-
32
anque-t-il ? Un style ? L’absence de style, n’est-
ce
pas le meilleur style pour un romancier ? C’est plutôt, je crois, une
33
urces pour s’y retremper. Les appels de l’Orient,
ce
sont les Keyserling, les Guénon, qui les font entendre, autant et plu
34
et Jean Schlumberger le définit encore : « … tout
ce
qui est opposé à l’esprit occidental, tout ce qui peut servir d’antid
35
out ce qui est opposé à l’esprit occidental, tout
ce
qui peut servir d’antidote à sa fièvre et à sa logique. » On confond
36
rsité — peut-être trop nombreuses — qui composent
ce
gros volume. Les points de vue sont si différents, si différentes mêm
37
s in abstracto qui le mènent à des conclusions de
ce
genre : si nous trouvons le moyen de « suppléer à l’éducation histori
38
s amener l’Asie à comprendre la religion romaine (
ce
christianisme méditerranéen si étroitement particularisé pourtant, à
39
ec, M. Embiricos, a trouvé la formule qui définit
ce
que les autres entendent vaguement par Orient : l’Asie est le subcons
40
ait de plusieurs fous qui s’annulent », écrit-il.
Ce
fou qui veut être soi purement, qui veut éliminer de soi tout ce qui
41
être soi purement, qui veut éliminer de soi tout
ce
qui est déterminé par l’extérieur, — ce fou que nous portons tous en
42
soi tout ce qui est déterminé par l’extérieur, —
ce
fou que nous portons tous en nous, — il l’a isolé, incarné, nommé : R
43
n’en est pas moins probante. Une œuvre d’art que
ce
petit livre ? C’est avant tout une démonstration ; mais, puissante de
44
sent l’Almanach Fischer donnent une juste idée de
ce
que fut la littérature d’avant-garde entre 1900 et 1910. Depuis, la m
45
uggestive, telles sont les vertus de sa critique.
Ce
n’est que dans sa discrétion à louer une grande œuvre qu’on trouvera
46
rop tard pour parler du Vinet de M. Seillière, de
ce
nouveau chapitre qu’il vient d’ajouter à sa grande étude sur les rapp
47
ont lui-même s’est fait le moderne champion. Pour
ce
qui concerne le Vinet juge des romantiques, il n’a pas eu trop de pei
48
elles et morales du grand vaudois. Vraiment, tout
ce
qui semble viable et humain dans la critique moderne du romantisme, V
49
sée plus vivante, ni de plus tonique que celle de
ce
« Pascal protestant ». k. « Ernest Seillière : Alexandre Vinet, his
50
1925)l « Quel est celui-là qui s’avance » avec
ce
visage d’entre la vie et la mort « où se reflète le passage incessant
51
appelle un père dans les maisons. » Comme Valéry,
ce
poète sait « des complicités étranges pour assembler un sourire ». Co
52
e parler d’un grand siècle littéraire irlandais ;
ce
que d’ailleurs Mlle Simone Téry ne fait pas. Car elle veut éviter l’e
53
du parti que peut tirer le nouveau romantisme de
ce
chaos. Salmon a même tenté d’en écrire l’épopée dans Prikaz, cette tr
54
l’Église continue à faire des saints, tandis que
ce
terme n’a plus qu’un sens relatif pour nous protestants. Est-ce là no
55
lus qu’un sens relatif pour nous protestants. Est-
ce
là nous juger ? Les catholiques nous reprochent d’avoir méconnu l’élé
56
Cette mère qui s’est sacrifiée aux siens, n’était-
ce
pas une sainte, comme ce missionnaire et cette diaconesse ? S’il n’y
57
ifiée aux siens, n’était-ce pas une sainte, comme
ce
missionnaire et cette diaconesse ? S’il n’y a pas de saints protestan
58
qu’aux limites les plus hautes de la vertu. Dans
ce
sens, il ne peut exister de saint véritable. Il n’y a pas de saints,
59
uelques autres, sont parmi les plus conscients de
ce
temps ; mais si l’on songe aux bataillons de pâles opportunistes sans
60
en de la bêtise de tous les partis, on comprendra
ce
que je veux dire. Il faudrait balayer, — et mettre qui à la place ? N
61
goïstes avec une profonde conviction ; par vertu.
Ce
qui n’a rien d’étonnant : ils ne sont que les projections du moi de l
62
t vertu cardinale pour le créateur. Mais quel est
ce
besoin si général de s’incarner, dans le héros de son roman, de se vo
63
goûté à l’alcool singulièrement perfide de perdre
ce
que nous chérissons… Nous apprîmes à mépriser les longues vies heureu
64
te lassitude facile à juger du dehors n’était pas
ce
qu’il y a vingt ans on nommait blasé. Rien n’était émoussé en nous, m
65
ettre aucun acte volontaire et raisonné parce que
ce
serait fausser quelque chose ; à la merci des circonstances extérieur
66
ffrait déjà une singulière préfiguration : Certes
ce
ne seront ni les lois importunes des hommes, ni les craintes, ni la p
67
effroi d’après-tombe qui m’empêcheront de joindre
ce
que je désire ; ni rien — rien que l’orgueil, sachant une chose si fo
68
. On voit assez à quel genre de sophismes conduit
ce
mouvement de l’esprit qui n’utilise une borne que pour sauter plus lo
69
mot de paradoxe serait bien pauvre pour expliquer
ce
besoin de porter à son excès toute chose, au-delà de toutes limites.
70
ts, la conscience de nos limites naturelles, tout
ce
qui servirait de frein à notre glissade vers des folies. ⁂ Recréer un
71
compose d’un seul coup une grande misère, et par
ce
moyen nous met tout d’abord en présence, non de nous-mêmes, mais de D
72
ue des expériences réelles » (Marcel Arland). 9.
Ce
serait au moins la liberté ! crieront les surréalistes. Voire. On est
73
ats. Cercle vicieux, l’augmentation des salaires.
Ce
que nous voulons, c’est élever l’homme au-dessus de la plus dégradant
74
plus aéré, au moral comme au physique. Chacun dit
ce
qu’il pense sans se préoccuper d’être bien pensant et les Romands rec
75
s et les vieilles dames à principes. Voilà, n’est-
ce
pas, un amusant sujet de conte moral, avec ses personnages un peu con
76
malgré des longueurs, on ne lira pas sans plaisir
ce
livre où l’on voit un homme appeler en vain le vent du large, parmi d
77
paon dédaigne encor mais ne fait plus sa roue. »
Ce
poète — qui fut aussi le prosateur charmant du Pédagogue et l’Amour —
78
révèlera peu à peu le sens divin de la destinée.
Ce
livre à thèse est plutôt une argumentation à coups d’exemples vivants
79
ean Cocteau, Rappel à l’ordre (mai 1926)t Sous
ce
titre, le plus étonnant peut-être qu’il ait trouvé, Jean Cocteau a ré
80
peut-être qu’il ait trouvé, Jean Cocteau a réuni
ce
qui me paraît le meilleur de son œuvre : ses récits de critique et d’
81
fessionnel, etc.) Sans doute faudrait-il préciser
ce
qu’il entend par ordre, et montrer que si cet ordre l’écarte de Dada,
82
oins qu’en vers. Sa plus incontestable réussite à
ce
jour est le Secret professionnel, petit catéchisme cubiste qui dépass
83
il nomme « élan mortel ». Cette inversion de tout
ce
qui est constructif et créateur, voilà je pense le véritable désordre
84
ne telle rencontre : tout alla froidement jusqu’à
ce
que la bise tombée permît à « l’atmosphère » de s’établir. Alors le m
85
ndit. Le miracle, c’est l’esprit d’Aubonne. C’est
ce
miracle tout ce qu’il y a de plus protestant — mais oui, M. Journet —
86
, c’est l’esprit d’Aubonne. C’est ce miracle tout
ce
qu’il y a de plus protestant — mais oui, M. Journet — et je ne crois
87
» pas mal de préjugés en matières sociales. Mais
ce
qui est peut-être plus important, on eut l’impression, durant les dis
88
bat que tous menaient en eux-mêmes loyalement. Et
ce
désir d’arriver à quelque chose de définitif à la fois et d’intellige
89
re la liberté d’un culte moins platonique : n’est-
ce
pas Léo qui prétendit qu’on ne peut juger les Associations qu’à leur
90
à la brochure de la conférence3 pour savoir tout
ce
que je n’ai pas dit dans ces quelques notes. 3. Il suffit encore :
91
de la matière. Si Le Corbusier réalise son plan,
ce
sera plus fort que Mussolini (lequel s’est d’ailleurs inspiré de lui
92
struire les villes de notre temps ». Et je déplie
ce
plan d’une « ville contemporaine ». Pures géométries de verre et de c
93
lumineux à la place de nos cités congestionnées,
ce
serait peut-être tuer au soleil des germes de révolution. Déjà des in
94
génieurs se sont mis à calculer la réalisation de
ce
phénomène de haute poésie — la « ville contemporaine ». Un labeur pré
95
e de l’homme sur la Nature. Architecture : « tout
ce
qui est au-delà du calcul… Ce sera la passion du siècle ». v. « Le
96
chitecture : « tout ce qui est au-delà du calcul…
Ce
sera la passion du siècle ». v. « Le Corbusier : Urbanisme (G. Crès
97
cette force — ici, je tape du pied —, ces désirs,
ce
corps… J’ai un passé à moi, un milieu, des amis, ce tic. Mais encore,
98
corps… J’ai un passé à moi, un milieu, des amis,
ce
tic. Mais encore, tant d’autres forces et tant d’autres faiblesses, t
99
en moi une tare que j’étais seul à ignorer, était-
ce
ma fatigue seulement qui me rendait toutes choses si méticuleusement
100
uir de mes victoires, à pleurer sur mes déboires,
ce
malaise seul liait les personnages auxquels je me prêtais. Mais en mê
101
être une force aveugle de violence s’était levée.
Ce
fut elle qui m’entraîna sur les stades où je connus quelle confiance
102
anisaient brusquement les éléments désaccordés de
ce
moi que j’avais tant choyé. « Maintenant, m’écriai-je — c’était un de
103
gue plus de l’animal. Louée soit ma force et tout
ce
qui l’exalte, et tout ce qui la dompte, tout ce qui sourd en moi de t
104
ée soit ma force et tout ce qui l’exalte, et tout
ce
qui la dompte, tout ce qui sourd en moi de trop grand pour ma vie — t
105
t ce qui l’exalte, et tout ce qui la dompte, tout
ce
qui sourd en moi de trop grand pour ma vie — toute ma joie ! » Ce n’
106
oi de trop grand pour ma vie — toute ma joie ! »
Ce
n’était plus une douleur rare que j’aimais dans ces brutalités, c’éta
107
mais que je dois feindre d’avoir résolus : c’est
ce
qui s’appelle vivre. Problème de Dieu, à la base. J’aurai garde de m’
108
e m’y perdre au début d’une recherche qui n’a que
ce
but de me rendre mieux apte à vivre pleinement. En priant, je m’arrêt
109
je respecte tout en moi. Je ne suis digne que par
ce
que je puis devenir. Se perfectionner : cela consiste à retrouver l’i
110
oin sans cesse, de battre mes propres records. De
ce
lent effort naît une modestie que je m’enorgueillis un peu de connaît
111
vite le sentiment d’être dans un débat étranger à
ce
véritable débat de ma vie : comment surmonter un malaise sans cesse r
112
in la marée de mes désirs. Qu’ils viennent battre
ce
corps triste, qu’ils l’emportent d’un flot fou ! Revenez, mes joies d
113
légèreté puissante, quelle confiance vont guider
ce
corps et cet esprit… Créer, ou glisser au plaisir ? Êtes-vous belle,
114
, mais je vous aime moins que je ne vous désire. (
Ce
désir qui me rend fort pour — autre chose…) Ô luxe, ne pas aimer son
115
. 5. Quant à adhérer à une doctrine toute faite,
ce
me semble une dérision complète. Je m’étonne qu’après tant d’expérien
116
Je ferme les Bestiaires, et me tirant hors de
ce
« long songe de violence et de volupté », je me sens envahi par un ry
117
s forces qui se lèvent. Car telle est la vertu de
ce
livre, qu’on l’éprouve d’abord trop vivement pour le juger. L’auteur
118
, l’éditeur un roman, parce que ça se vend mieux.
Ce
récit des premiers combats de taureaux du jeune Montherlant est en ré
119
tion la plus réaliste de la vie animale. Et n’est-
ce
pas justement parce qu’il est poète qu’il peut atteindre à pareille i
120
éalisme. Une perpétuelle palpitation de vie anime
ce
livre et lui donne un rythme tel qu’il s’accorde d’emblée avec ce qu’
121
donne un rythme tel qu’il s’accorde d’emblée avec
ce
qu’il y a de plus bondissant en nous ; en prise directe sur notre éne
122
cet amour qu’Alban (le jeune héros du récit) sent
ce
que sent la bête en même temps qu’elle. Et parce qu’il sait ce qu’ell
123
a bête en même temps qu’elle. Et parce qu’il sait
ce
qu’elle va faire, il peut la dominer… : on ne vainc vraiment que ce q
124
e, il peut la dominer… : on ne vainc vraiment que
ce
qu’on aime, et les victorieux sont d’immenses amants »6. Mais envers
125
dans la description des taureaux ne se manifeste
ce
passage du réalisme le plus hardi à un lyrisme plein de simple grande
126
de cauchemar de soleil et de sang. On peut penser
ce
qu’on veut de ce paganisme exalté, tout ivre de la fumée des sacrific
127
oleil et de sang. On peut penser ce qu’on veut de
ce
paganisme exalté, tout ivre de la fumée des sacrifices sanglants. Pou
128
ment un peu pauvre pour fonder une religion. Mais
ce
n’est peut-être qu’un rêve de poète. Il y a un autre Montherlant, plu
129
peut nous mener à des hauteurs où devient naturel
ce
cri de sagesse orgueilleuse : « Qu’avons-nous besoin d’un autre amour
130
qu’une évocation de l’Espagne et du génie taurin.
Ce
qui perce à chaque page, ce qui peu à peu obsède dans l’inflexion des
131
e et du génie taurin. Ce qui perce à chaque page,
ce
qui peu à peu obsède dans l’inflexion des phrases, ce qui s’élève en
132
ui peu à peu obsède dans l’inflexion des phrases,
ce
qui s’élève en fin de compte de tous ces tableaux de violence et de p
133
d’Alban — (de lui-même) — il n’« accroche » pas à
ce
qui est triste ou ennuyeux, que ce soit l’idée de la mort ou les souc
134
croche » pas à ce qui est triste ou ennuyeux, que
ce
soit l’idée de la mort ou les soucis politiques, sociaux, etc., et il
135
t entraîner l’âme dans un élan de grandeur. N’est-
ce
point une solution aussi ? Plutôt que d’oublier de vivre à force d’y
136
r ici plusieurs autres passages qui préciseraient
ce
parallélisme du poète et du philosophe. g. « Les Bestiaires, roman,
137
é. Nul n’est moins oriental que de Traz, et c’est
ce
qui donne à ses notations tout leur prix. Elles ne nous renseignent p
138
ste une « préférence irréductible pour le vrai ».
Ce
qui lui permet de voir profond dans cet islam qu’il qualifie de « rel
139
isir. » Et encore ceci que je trouve si juste : «
Ce
qui définit le plus profondément l’Occidental, c’est peut-être la fid
140
stes, aux hypothèses hardies — de la hardiesse de
ce
bon sens qui est le plus éloigné du sens commun — mais qui reste trop
141
Je ne crois pas exagéré de dire qu’en publiant
ce
recueil d’essais, M. Fernandez a donné la première œuvre importante d
142
sonne et la morale et l’esthétique modernes. Et à
ce
propos, il faut souhaiter que M. Fernandez aborde par ce biais l’œuvr
143
os, il faut souhaiter que M. Fernandez aborde par
ce
biais l’œuvre de Gide, qui plus qu’aucune autre me paraît liée à cett
144
es neuves et fortes, mais péniblement comprimées.
Ce
défaut de forme est peut-être inhérent, dans une certaine mesure, au
145
quelque gêne à porter un jugement littéraire sur
ce
nouveau tome des mémoires de Montherlant : dans ce récit plus encore
146
e nouveau tome des mémoires de Montherlant : dans
ce
récit plus encore que dans les œuvres précédentes, on voit beaucoup m
147
beaucoup moins l’œuvre d’art que l’auteur ; dans
ce
portrait de Montherlant toréador, à 16 ans, c’est surtout le Montherl
148
onné une grande gloire aux jeunes hommes ! » Mais
ce
jeune homme qui écrivit naguère sur les Fontaines du désir certaines
149
s longues que la ville présente au couchant, dans
ce
corridor de lumière où elle accueille le ciel — et derrière, elle dev
150
ison blanche est arrêtée tout près de l’eau. Mais
ce
n’est pas d’elle que vient cette chanson jamais entendue qui nous acc
151
atmosphère de triste volupté emplit notre monde à
ce
chant. L’odeur du fleuve est son parfum, le soleil rouge sa douleur.
152
roues peintes du char, l’Italie des poètes… Mais
ce
pays tout entier pâmé dans une beauté que saluent tant de souvenirs n
153
du fleuve sombre. Nul désir en nous de comprendre
ce
lamento. Le ciel est un silence qui s’impose à nos pensées. Ici la vi
154
emps — où va l’âme durant ces minutes ? — jusqu’à
ce
que les bœufs ruisselants remontent sur notre rive. Fraîcheur humide,
155
contradictoires d’un individu. C’est pour traiter
ce
sujet pirandellien qu’on s’embarque dans une croisière de vacances, q
156
Alfred Colling, L’Iroquois (décembre 1926)z
Ce
roman a le charme d’un automne, une amertume enveloppée, une atmosphè
157
urait été si délicieusement invraisemblable… Mais
ce
cœur fatigué se reprend à souffrir, il ne sait plus de quels souvenir
158
C’est encore une vision de l’Occident qui naît de
ce
petit livre si dense, si inquiétant. Le Chinois voit dans l’Europe «
159
milions sans trêve notre sensibilité au profit de
ce
« mythe cohérent » vers quoi tend notre esprit. La passion apparaît d
160
La tristesse règne sur nos villes. (Neurasthénie,
ce
mal de l’Occident.) Et notre vertu suprême, aussi, est douloureuse :
161
voyons un mythe prendre corps parmi les ruines de
ce
temps. Il fallait bien tirer quelque vertu d’une anarchie dont on ne
162
gine un personnage de tableau se mettre à décrire
ce
qu’il voit autour de lui — et l’étonnement indigné du spectateur. Pou
163
ateur. Pour parler avec un peu de clairvoyance de
ce
dont nous avons vécu jusqu’à tel jour de notre jeunesse, il faudrait
164
dans une certaine mesure — parce que nécessaire —
ce
qu’il y a de déplaisant dans l’effort d’un esprit pour se dégager de
165
ent : sincérité = spontanéité. Mais la morale est
ce
qui s’oppose en premier lieu à la spontanéité. C’est pourquoi Gide éc
166
ait pas qu’il allait faire école. Le fait est que
ce
geste symbolique a déclenché tout un mouvement littéraire, celui-là m
167
gratuit une valeur morale en disant qu’il révèle
ce
qu’il y a de plus secret dans la personnalité. Ce serait un moyen de
168
ce qu’il y a de plus secret dans la personnalité.
Ce
serait un moyen de connaissance plus intégrale de soi. Mais pour être
169
au, je prends une feuille blanche, je vais écrire
ce
que je trouve en moi (sentiments, idées, souvenirs, désirs, élans, hé
170
délivrer en gestes, en conséquences matérielles.
Ce
n’est plus l’élan pur que je décris : c’est un élan freiné dans mon e
171
t à la découverte d’une faiblesse que j’aboutis :
ce
quelque chose qui m’a retenu d’accomplir ce que l’élan appelait. S
172
tis : ce quelque chose qui m’a retenu d’accomplir
ce
que l’élan appelait. Second exemple. — J’éprouve le besoin de fair
173
classique et irréfutable à toute introspection :
ce
daltonisme du souvenir. Si l’un de ces deux procédés peut m’apprendr
174
est un cas-limite, j’en conviens. Pourtant, n’est-
ce
pas le schéma de tout un genre littéraire moderne, cette espèce de co
175
éant. J’ai revu à l’envers le film de mon passé :
ce
qui était élan devient recul, et l’évocation de mes désirs anciens ne
176
nnée comme raison d’une perpétuelle attente »), —
ce
que l’auteur découvre c’est ce « merveilleux contraire » de l’élan vi
177
elle attente »), — ce que l’auteur découvre c’est
ce
« merveilleux contraire » de l’élan vital qu’il nomme élan mortel — g
178
t du jour où je me suis avisé que l’homme éprouve
ce
qu’il imagine d’éprouver. » Non. Car à supposer que l’analyse nous cr
179
t tout un moyen de se connaître. Cependant, n’est-
ce
pas lui-même qui ajoutait que l’homme sincère « en vient à ne plus po
180
e plus pouvoir même souhaiter d’être différent »,
ce
qui est la négation de tout progrès moral. De la sincérité envisagée
181
nce, le cas extrême d’un Crevel nous montre assez
ce
qu’il faut penser2. Il ne s’en suit pas que contenue dans des limites
182
orte de sincérité les retient d’imposer aux héros
ce
rythme volontaire par lequel un Balzac les fait vivre. Ce serait faus
183
e volontaire par lequel un Balzac les fait vivre.
Ce
serait fausser quelque chose à leurs yeux. Le cas des Faux-Monnayeurs
184
un Rivière n’a plus rien de spontané. En quoi est-
ce
encore de la sincérité ? Trop sincère, pas sincère. Ou bien si l’on p
185
ère). Mais on ne peut se maintenir dans cet état.
Ce
« mensonge », ce choix faux mais bon, nécessaire à la vie, n’est-ce p
186
peut se maintenir dans cet état. Ce « mensonge »,
ce
choix faux mais bon, nécessaire à la vie, n’est-ce pas être sincère a
187
e choix faux mais bon, nécessaire à la vie, n’est-
ce
pas être sincère aussi que de s’y prêter ? Or, il vous tire aussitôt
188
» est de l’homme même J’en étais à peu près à
ce
point de mes notes — à ce point de mon dégoût pour ce que beaucoup co
189
J’en étais à peu près à ce point de mes notes — à
ce
point de mon dégoût pour ce que beaucoup continuaient d’appeler sincé
190
oint de mes notes — à ce point de mon dégoût pour
ce
que beaucoup continuaient d’appeler sincérité et qui me devenait inin
191
e leur propre témoin, intelligent mais immobile :
ce
sont les mêmes qui s’ignorent en tant que personnes. Comment se trouv
192
e d’entretenir sur lui-même. (Marcel Jouhandeau.)
Ce
qu’on appelle une œuvre sincère est celle qui est douée d’assez de fo
193
ec l’homme même. (André Maurois.) (Quel effroi,
ce
jour de l’adolescence où l’on soupçonne pour la première fois que cer
194
Si j’en crois l’intensité d’un sentiment intime,
ce
moi idéal que j’appelle en chaque minute de ma joie est plus réel que
195
ne analyse désolée s’imaginait retenir. Dès lors,
ce
n’est pas lâcher la proie pour l’ombre que de tendre vers ce modèle.
196
s lâcher la proie pour l’ombre que de tendre vers
ce
modèle. Dirais-je que c’est ma sincérité d’y aller par les moyens les
197
lle m’ouvrait, avec tant de rires amis, vers tout
ce
que momentanément je choisissais de laisser — et des baisers à tous l
198
d’attribuer comme objet à ma jubilation, non pas
ce
but peut-être dérisoire vers quoi je me portais, mais bien ces figura
199
lus réelle de l’individu — en dehors du corps. Et
ce
ne sont point là jeux d’idées et jongleries verbales. Regards au-dess
200
être plus réelle que l’autre. Et l’on conçoit que
ce
constant et secret assujettissement au moi idéal exige une politique
201
ter pour être efficace — qui m’interdit de nommer
ce
dont je ne veux plus souffrir. (Car il n’est peut-être qu’une espèce
202
c’est celle qu’on tire de soi-même.) Hypocrisie,
ce
sourire des sphinx ; hypocrisie, masque ambigu d’une liberté plus pré
203
que toute certitude… Ô vérité, ma vérité, non pas
ce
que je suis, mais ce que de toute mon âme je veux être !… 1. La vé
204
Ô vérité, ma vérité, non pas ce que je suis, mais
ce
que de toute mon âme je veux être !… 1. La véritable description d
205
iption de l’élan supposé dans le premier exemple,
ce
serait le récit des gestes qu’il m’aurait fait commettre. Manifester
206
revue. Mais nous savons, tout comme M. Coué, que
ce
serait de mauvaise méthode. Et, comme M. Coué, nous nous persuadons q
207
ns doute, les différences s’accusent : mais n’est-
ce
pas la meilleure raison pour nos aînés de chercher plus patiemment en
208
après tant d’autres, avant tant d’autres. « Amis,
ce
sont les jeunes qui passent… » Pas question de les saluer ni d’emboît
209
« Après moi, le déluge ! », et de se détourner de
ce
qu’on a coutume d’appeler notre « désordre ». Mais on est toujours le
210
qu’on reprenne mes paroles, qu’on me les oppose.
Ce
ne sont pas les termes d’un traité de paix. Entre moi et vous, c’est
211
temps à recenser les incohérences pittoresques de
ce
petit livre. Quant à ceux que certaines envolées magnifiques et hagar
212
l ; et sans rire : « À mort ceux qui paraphrasent
ce
que je dis ». Il y a chez Aragon une folie de la persécution, qui se
213
surréaliste. Devant cette ostentation de révolte,
ce
mélange de fanfaronnade et d’intense désespoir, on songe au Frank de
214
les modernes, il bat tous les records de l’image,
ce
qui nous vaut avec des bizarreries fatigantes et quelques sombres dél
215
boîte de nuit, d’une devanture, d’un parc public.
Ce
n’est pas le meilleur livre de l’auteur d’Anicet. C’est pourtant un d
216
jaloux de ses droits considérables encore ; puis
ce
sont les conseillers intimes du roi, un jésuite, le père Lachaise, un
217
un d’eux s’indigne, dans une lettre à Louvois, de
ce
que « les dragons ont été les meilleurs prédicateurs de notre Évangil
218
oires l’objet de l’amour. Mais les jeunes gens de
ce
temps ne cultivent point cette fièvre. Et comme la morale ne sait plu
219
orale ne sait plus leur imposer de feindre encore
ce
que le cœur ne ressent plus, il suffit de quelques mois aux jeunes ép
220
rd qu’ils se soient délivrés d’eux-mêmes pour que
ce
mot, ce geste, soient possibles. C’est d’Armande surtout qu’on les at
221
s se soient délivrés d’eux-mêmes pour que ce mot,
ce
geste, soient possibles. C’est d’Armande surtout qu’on les attendrait
222
les attendrait, plus franche d’allure. On ne sait
ce
qui la retient : son amour ? son manque d’amour ? Pour Jacques, il so
223
ge, une image qu’on garde comme un pressentiment.
Ce
n’est qu’à force de discrétion dans les moyens qu’il parvient à une c
224
auxquels il ne tient guère, et l’on comprend que
ce
journal bientôt les rejoindra dans l’armoire aux souvenirs. Cette faç
225
nifeste en toute occasion de sa vie est peut-être
ce
qui nous le rend le plus sympathique. « Officiellement comblé, et par
226
et là, gidiennes. Il se connaît assez pour savoir
ce
qui est en lui de l’homme même, ou de l’amateur distingué, — et ne pe
227
ntement leur amour, à force de petites blessures.
Ce
n’est pas le moins troublant d’une telle vie, cette sagesse un peu so
228
malies ont un pouvoir d’éternité. » Il est juste,
ce
me semble, d’insister sur ce qui forme dans le récit de cette vie com
229
ité. » Il est juste, ce me semble, d’insister sur
ce
qui forme dans le récit de cette vie comme une arrière-pensée inquièt
230
le. Pourtant, qu’elle ne laisse point oublier que
ce
livre d’une résonance si humaine, est mieux que charmant, — douloureu
231
plus le courage de les dire. Enfin, avant-hier, à
ce
bal. J’avais demandé à un de mes amis, qui vous connaît4, de me prés
232
er… (Froid aux genoux, odeur de vieille fumée, et
ce
refus au sommeil qui meurtrit jusqu’à l’âme.) Convulsions d’oriflamme
233
te rue et qui avait votre démarche. Mais, pendant
ce
temps, vous pouviez paraître enfin où mon désir surmené vous appelait
234
, les jambes fatiguées, les paupières lourdes, et
ce
chant désespéré qui vous appelait, assourdissant mes pensées ; et ces
235
it tout son empire à ma timidité. Peut-être était-
ce
vous. Je ne saurai jamais. À l’arrêt de la Place Saint-Michel, elle s
236
-être ne vous ai-je pas vraiment aimée, mais bien
ce
goût profond de ma destruction, ce rongement, cette sournoise recherc
237
mée, mais bien ce goût profond de ma destruction,
ce
rongement, cette sournoise recherche de tout ce qui me navre au plus
238
, ce rongement, cette sournoise recherche de tout
ce
qui me navre au plus intime de mon être… Le revolver est chargé, sur
239
e le caresse, entre deux phrases.) Mais voici que
ce
geste de ma mort aussi me lasse, l’image que je m’en forme… Je ne com
240
pourquoi je devrais me tuer, pourquoi je souffre,
ce
que c’est que la souffrance, ce que c’est que ma vie, ma mort. Mon Di
241
rquoi je souffre, ce que c’est que la souffrance,
ce
que c’est que ma vie, ma mort. Mon Dieu, il n’y a plus qu’un glisseme
242
qu’il n’y a pas un seul symbole dans la pièce. »
Ce
qui me gêne pourtant, c’est d’y découvrir possibles deux interprétati
243
e : « Madame Eurydice Reviendra Des Enfers. » — «
Ce
n’est pas une phrase, s’écrie-t-il, c’est un poème, un poème du rêve,
244
se-trappes, cette habileté surtout. Je ne sais si
ce
malicieux Gagnebin (non pas Elie) pensait à quelqu’un lorsqu’il écriv
245
. Il semble que Cocteau ait réalisé là exactement
ce
qu’il voulait. Et pourtant cette admirable machine ne m’inquiète guèr
246
r l’auteur : il l’a trop bien organisé. En somme,
ce
qu’il faut reprocher à Cocteau, c’est d’avoir réussi complètement une
247
ême s’il se nomme Mossoul. Pourtant, au milieu de
ce
paludesque et stérile consistoire, une idée de génie vint s’asseoir c
248
u héros plus confiant et secrètement incertain de
ce
roman. À la veille de se marier, Jérôme Parseval, journaliste parisie
249
re une femme qui incarne aussitôt à ses yeux tout
ce
qu’il attend de l’amour. Une confidence, un baiser, et il ne la rever
250
hui un réalisme discret mais précis et le sens de
ce
qu’il y a en nous d’essentiel, de ce qui détermine nos actes avant qu
251
t le sens de ce qu’il y a en nous d’essentiel, de
ce
qui détermine nos actes avant que la raison n’intervienne, mouvements
252
notre orgueilleuse raison à nous tromper sur tout
ce
qui est profond en nous, et elle ne manque guère à ce devoir sacré ».
253
ui est profond en nous, et elle ne manque guère à
ce
devoir sacré ». M. Jaloux évite le péril d’un réalisme trop amer et c
254
entre deux êtres, personne, pas même eux ». Dans
ce
roman, comme dans l’Âge d’or, un désenchantement profond prend le mas
255
t peu de chose, il faut transplanter. Max Jacob.
Ce
soir-là, le programme comprenait : un film d’avant-guerre ; un film j
256
éclatement des têtes de poupées, à la conclusion.
Ce
n’est pas le bon rire de cinéma. Quand la danseuse paraît, ils n’atte
257
moins, c’est le fait d’un art à sa maturité. Mais
ce
sont là critiques de style. D’ores et déjà, il faut admirer dans les
258
chose qui ne serait étonnante que dans le réel ;
ce
n’est pas encore un miracle de ciné. Et les fées paraissent vieux jeu
259
alors quoi de plus surréaliste que le film 1905.
Ce
n’est peut-être qu’une question d’imagination ; il reste qu’un film c
260
nquiétude (avril 1927)ag Il faut souhaiter que
ce
témoignage sur les générations nouvelles et leurs maîtres soit lu par
261
ût de l’absolu à la fois mystique et anarchique :
ce
sont bien les grands traits de notre inquiétude. (Mais peut-être M. R
262
tre « ne ruine notre angoisse qu’en y substituant
ce
qui ne vient que de Dieu : la Foi ». Acculée à la rigueur d’un choix
263
r d’une conférence sur le Salut de l’humanité.)
Ce
soir en moi trépigne une rage. Sur quelles épaules jeter ce manteau d
264
moi trépigne une rage. Sur quelles épaules jeter
ce
manteau de flammes, puis à qui dédier l’ennui de ma révolte ? Aragon
265
porte ferme bien sur l’infini. Rien à craindre de
ce
côté. Retournez à vos amours. .......................................
266
’un prophète qui rapprenne comment aimer un Dieu.
Ce
n’est pas à genoux qu’on attendra : pour que cela eût un sens, il fau
267
messages égarés de l’infini… Un tel homme, — est-
ce
encore Aragon, sinon qui ? — sa grandeur, c’est qu’il lui faut attein
268
arrivé, ajoutant foi, dans tous les sens qu’admet
ce
terme, à des exaltations que leur lyrisme rendait seules contagieuses
269
s une manière de prophète un brin janséniste chez
ce
poète. Aujourd’hui, je le verrais plutôt comme un Musset10 plus vérit
270
ande race des torrents. » Une belle phrase, n’est-
ce
pas ? Je ne sais qu’un Montherlant qui pourrait l’oser dire comme Ara
271
urrait l’oser dire comme Aragon sans ridicule. Et
ce
que je prenais pour le ton prophétique, ne serait-ce pas plutôt une s
272
que je prenais pour le ton prophétique, ne serait-
ce
pas plutôt une sorte de donquichottisme assez fréquent dans les cafés
273
s une certaine rhétorique — mais la plus belle, —
ce
qui tressaille et m’atteint au vif, c’est tout de même un désespoir e
274
s assez basses, nous le savons… Mais pour Aragon,
ce
n’est point façon de parler. Son « nulle part » est sans dérobade pos
275
e par sous-entendu. Pas plus « ailleurs » que sur
ce
« globe d’attente » comme dit Crevel. Pourtant, le plus irrévocable d
276
e même moins misérable que Clément Vautel — et si
ce
nom revient sous ma plume, comme une mouche qu’on n’a jamais fini de
277
essé notre orgueilleuse raison à nous tromper sur
ce
qu’il y a de profond en nous, et elle ne manque guère à ce devoir sac
278
y a de profond en nous, et elle ne manque guère à
ce
devoir sacré. » (Edmond Jaloux.) Entre un monsieur en noir : Permett
279
trop d’êtres et de choses à aimer, et vous savez
ce
que cela suppose. Comprenez-moi : submergés, absolument… Le Sens Cri
280
éprenne ! Les œuvres les plus significatives de
ce
siècle sont écrites en haine de l’époque12. Le reproche d’obscurité q
281
littérature moderne n’est qu’une manifestation de
ce
divorce radical entre l’époque et les quelques centaines (?) d’indivi
282
ept de l’esprit celui de Révolution. Et j’entends
ce
mot dans son sens le plus vaste. Il y a eu quatre-vingt-treize, la Ré
283
gne, Descartes, Schiller, Voltaire, etc., et tout
ce
qui leur correspond dans l’ordre politique par exemple. Parce que c’e
284
s, une révolution en fonction du capitalisme. Est-
ce
que vraiment vous ne pouvez vous libérer de cette manie française, la
285
e votre mépris, en prenant le contre-pied de tout
ce
qu’il inspire ? Alors que cette réaction même est ce qu’il y a de plu
286
qu’il inspire ? Alors que cette réaction même est
ce
qu’il y a de plus français ; que c’est elle qui donne au surréalisme
287
rançais ; que c’est elle qui donne au surréalisme
ce
petit côté jacobin si authentiquement, si déplorablement français. Et
288
ançais. Et puisque nous en sommes au surréalisme,
ce
produit parisien qui, comme tout ce qui est parisien, hait Paris mais
289
surréalisme, ce produit parisien qui, comme tout
ce
qui est parisien, hait Paris mais ne saurait vivre ailleurs… Mais non
290
pétuelle une perpétuelle insurrection contre tout
ce
qui prétendait nous empêcher de vivre, de rêver et de souffrir : cult
291
ur la gloire et la sénilité, etc., etc. Et certes
ce
n’étaient pas des êtres, mais leurs abstractions que nous haïssions.
292
re haine de certaine morale ne venait-elle pas de
ce
qu’en son nom l’on mesurait odieusement une sympathie humaine pour no
293
le révolution — la russe, par exemple — parce que
ce
n’est pas encore assez révolution ; parce que cette révolution ne dem
294
e : Nous avons tous fait ça Plus ou moins, n’est-
ce
pas ? Et puis l’aiguille divague vers des souvenirs, quand nous alli
295
vous de nous faire la jambe, pardon escuses, avec
ce
thème à condamnations par contumace. Il y a encore des gens pour qui
296
uoi il n’arrive pas à se contenter13 ». Acculés à
ce
choix : inconscience de ruminants ou neurasthénie, est-ce que vraimen
297
: inconscience de ruminants ou neurasthénie, est-
ce
que vraiment vous vous êtes tellement amusés avec vos chers principes
298
ent amusés avec vos chers principes. Révolution,
ce
n’est plus détruire, ce n’est plus combattre, c’est l’épanouissement
299
s principes. Révolution, ce n’est plus détruire,
ce
n’est plus combattre, c’est l’épanouissement violent d’une immense fl
300
ve. Le rêve, c’est la tyrannie des souvenirs ; et
ce
n’est pas se libérer que de brasser ces chaînes sonores. 9. Lettre à
301
nt près de lui le sourire d’amitié mortel de tout
ce
qui n’arrive jamais. Il s’est trompé, ce n’est pas elle. Il pensa que
302
de tout ce qui n’arrive jamais. Il s’est trompé,
ce
n’est pas elle. Il pensa que c’était un ange, de ceux qui vont à la r
303
plaisir. » Le duc paya et s’enfuit en disant que
ce
n’était pas lui. L’enterrement aura lieu sans suite. Suicide du Ma
304
ur la mort. » Il fait assez beau pour que s’ouvre
ce
cœur de l’après-midi, comme un camélia de tendre orgueil. Il respire
305
que l’un au moins des deux éléments nécessaires à
ce
regroupement existe : il y a de jeunes peintres neuchâtelois. Quant à
306
part, la dispersion des efforts artistiques. Tout
ce
monde d’amateurs de découvertes, de snobs, de marchands de tableaux,
307
archands de tableaux, de critiques d’avant-garde,
ce
monde où tous les extrémismes sont prônés comme vertus cardinales, et
308
i, le peintre se trouve placé d’emblée en face de
ce
qu’on nomme le gros public. L’épreuve est pénible, énervante, souvent
309
implicité précieuse », il sait la conférer à tout
ce
qu’il touche, qu’il décore une bannière, fabrique une poupée, compose
310
mettra de reconnaître une de ses œuvres. Et aussi
ce
brin de comique un peu bizarre qu’il glisse si souvent là où on l’att
311
p souvent au Neuchâtelois. S’il casse des vitres,
ce
n’est pas seulement pour le plaisir, mais plutôt par amour du courant
312
frileux, mais les autres sont soulagés. Et ne fût-
ce
qu’en prenant une initiative comme celle de Neuchâtel 1927 7 il aura
313
en collaboration avec Paul Donzé. Qui eût cru que
ce
paysagiste plutôt impressionniste s’astreindrait jamais aux exigences
314
rend pas le sujet par l’intérieur, mais il taille
ce
visage dans une pâte riche et un peu lourde, son pinceau la palpe, la
315
u’un, du moins à Neuchâtel même : Eugène Bouvier.
Ce
garçon aux allures discrètes promène sur le monde des yeux de Japonai
316
ffiche pas, mais s’insinue dans toute sa palette,
ce
charme enfin, ce je ne sais quoi qu’on cherche en vain chez beaucoup
317
s’insinue dans toute sa palette, ce charme enfin,
ce
je ne sais quoi qu’on cherche en vain chez beaucoup des meilleurs de
318
cet art emprunter de singuliers chemins d’accès.
Ce
qui d’abord vous prend et vous retient dans un tableau de Bouvier, c’
319
telle déformation, et tout devient satisfaisant.
Ce
lyrique, ce mystique exige pour être compris une complicité de sentim
320
mation, et tout devient satisfaisant. Ce lyrique,
ce
mystique exige pour être compris une complicité de sentiments ou d’ét
321
procher, parce qu’il est un des rares peintres de
ce
pays pour qui la couleur existe avant tout. Mais la nostalgie de Bouv
322
rdonnée. Je crois qu’on doit beaucoup attendre de
ce
tempérament qui fait jaillir en lui sans cesse des possibilités impré
323
evant le visage. Aurèle tient un livre ouvert, et
ce
n’est pas je pense qu’il le lise, mais il aime caresser la reliure qu
324
nt aussi, d’un œil regardant le sujet, de l’autre
ce
qu’en fait son mari). Et puis voici François Barraud, le plus jeune d
325
trois frères sont une école. Délaissant un moment
ce
trésor du meilleur réalisme, que nous saurons désormais retrouver, al
326
au mur, c’est un Renoir… Retournez-en une autre,
ce
doit être un dessin d’horlogerie, ou quelque plan d’une machine à mou
327
de quel occulte prodige ? Intrigué, vous reprenez
ce
que vous pensiez n’être qu’une épure : c’est intitulé « nature morte
328
estation collective. Est-il possible, au sein de
ce
mouvement, d’en distinguer d’autres plus organiques ? D’une part il y
329
ion d’un groupe dont l’activité serait féconde en
ce
pays. D’autre part, des œuvres aussi différentes par leur objet et le
330
masque d’un goût du malheur ? Le sujet profond de
ce
roman, où l’on voit comment Pierre en vient à sacrifier Diane, son ap
331
thur, le roman vit et nous touche par la force de
ce
tourment ou de ce sauvage égoïsme ; mais qu’elle s’acharne sur le dét
332
et nous touche par la force de ce tourment ou de
ce
sauvage égoïsme ; mais qu’elle s’acharne sur le détail dégoûtant et m
333
incérité audacieuse mais sans bravade qui donne à
ce
livre sa valeur de document humain, nuit à sa valeur littéraire. Je n
334
ain, nuit à sa valeur littéraire. Je n’aime guère
ce
style abstrait, semé de redites et d’expressions toutes faites qui tr
335
comme certaines herbes. Capitale de la douleurak,
ce
sont de belles syllabes sereines, et dans cette ville, Éluard est le
336
e certains des morceaux très divers qui composent
ce
livre sont bien mauvais, à côté d’autres magnifiquement jetés. Mais c
337
les jeunes écrivains français un homme qui ait à
ce
point le sens de l’époque, une vision si claire et si tragique de la
338
signes de sa décadence. Il y a du chirurgien chez
ce
soldat devenu « scribe » et qui s’en exaspère. Souvent maladroit, inc
339
En un quart d’heure, je connaissais l’amour dans
ce
qu’il a de plus étrangement prosaïque à la fois et bêtement heureux.
340
tais dans une direction quelconque. Il advint que
ce
fut celle de l’Italie. La lumière, mon pays natal ! — Je vécus d’arti
341
’est-à-dire cynique, toutes les offres du hasard,
ce
poète immoral et malicieux. » Je ne sais dans quel rapide de l’Europe
342
sans capitalistes et sans gendarmes. Je sais bien
ce
que vous me direz : Les millions que je pourrais leur soustraire ne c
343
cette escroquerie morale dont je fus la victime,
ce
vol de quelques joies parfaites de ma jeunesse… Mais il est trop tard
344
velle, et non dénuée d’ironie, de mon mépris pour
ce
qu’ils appellent, ridiculement, les fondements mêmes de la société. »
345
t-Julien. Vous n’ignorez point que l’on considère
ce
saint comme le patron des voyageurs… » Saint-Julien parut satisfait d
346
— dit-il, lâchant tout de suite ses compliments,
ce
qui est de mauvaise politique, — c’est l’extraordinaire netteté de vo
347
je suis ici à vous écouter, c’est que je cherche
ce
qu’on est convenu d’appeler — pardonnez la lourdeur de l’expression —
348
ion — une règle de vie. Mais, je vous l’avouerai,
ce
qui me retient de tirer de votre conduite les conclusions morales qu’
349
nclusions morales qu’elle paraît impliquer, c’est
ce
caractère de, comment dirai-je…, de juvénile insouciance, pour ne pas
350
désir d’avoir raison. Je sens aussi bien que vous
ce
que mes principes peuvent avoir de « bien jeune », de banal presque,
351
tiré d’un livre récent sur Aloysius Bertrand. Est-
ce
vraiment aux romantiques de 1830 que ces reproches s’adressent, ou bi
352
d tu seras au bout de la 20e ligne de 200 mètres,
ce
qui représente quatre kilomètres de plantation, le siècle ne sera plu
353
naturellement chez des jeunes « et qui pensent »
ce
goût de l’évasion caractéristique de tous les « vices romantiques ».
354
! — Mon Dieu, que dire… Il y aurait, par exemple,
ce
fait du triomphe de la Machine ; ce fait de la révolution russe… cet
355
par exemple, ce fait du triomphe de la Machine ;
ce
fait de la révolution russe… cet autre fait de la guerre… et puis, te
356
se… cet autre fait de la guerre… et puis, tenez !
ce
fait surtout de la sacro-sainte Raison utilitaire au service des sacr
357
à nos yeux sacro-sainte : la liberté. Alors n’est-
ce
pas, merci du conseil, Monsieur Y. Z., de ce conseil que vous avouez
358
’est-ce pas, merci du conseil, Monsieur Y. Z., de
ce
conseil que vous avouez modestement n’être pas inédit. Mais point n’e
359
femmes (juillet 1927)am Quand vous avez fermé
ce
petit livre, vous partez en chantonnant le titre sur un air sentiment
360
t vous vous calmez. Car il semble aujourd’hui que
ce
globe dans son voyage « est arrivé à un endroit de l’éther où il y a
361
toches une malicieuse et fine psychologie. Mais à
ce
mot, son visage s’assombrit un peu. « Tous nos ennuis nous seraient é
362
aurait vous ravir autant que ses impertinences. À
ce
moment s’approche M. Piquedon de Buibuis, qui parle toujours de Weber
363
rs de Weber… Mais au fait, si vous n’aviez pas lu
ce
livre ? Ah ! sans hésiter, je vous ferais un devoir de ce plaisir. Un
364
? Ah ! sans hésiter, je vous ferais un devoir de
ce
plaisir. Un devoir !… Car hélas, l’on n’est pas impunément concitoyen
365
e pas entrer dans les cafés. Et puis, c’est égal,
ce
soir, tout cela est sans importance, car voici « l’heure des petits a
366
votre bouche, une injure de pythie. Vous dites de
ce
conte : c’est trop écrit. Vous dites de ce roman : c’est trop agréabl
367
tes de ce conte : c’est trop écrit. Vous dites de
ce
roman : c’est trop agréable. Vous dites d’un goût qu’on aurait pour N
368
ue part. Voyez ma franchise. Un peu grosse, n’est-
ce
pas ? D’autres prennent soin que leurs sincérités gardent au moins l’
369
L’autre jour au Grand Écart… », dit quelqu’un. À
ce
coup, l’évocation de Cocteau fait fleurir sur vos lèvres le mot de Ca
370
res le mot de Cambronne : hommage à Louis Aragon.
Ce
cristal est une citation de Valéry, cette œillade se souvient d’un ve
371
nation, quand il m’échappe une citation. Seraient-
ce
les guillemets qui vous choquent ? La vie ! — proclamiez-vous… Soit
372
en nous (dangereuse tant que vous voudrez). Mais
ce
refus n’est pas seulement comme vous pensez, d’une ingratitude saluta
373
lez pas me surprendre par-derrière. Une fois — et
ce
n’est pas que je m’en vante, — j’ai tué un amour naissant, à force de
374
ition, s’il vous plaît. Il est temps de sortir de
ce
café et de ces jeux, simulacres de vie, qui sont à la vraie vie ce qu
375
jeux, simulacres de vie, qui sont à la vraie vie
ce
que le flirt est à l’amour. II Sur l’insuffisance de la littératur
376
ature On reconnaît un écrivain, aujourd’hui, à
ce
qu’il ne tolère pas qu’on lui parle littérature. Mais il y a des mépr
377
our ses réalisations actuelles donne la mesure de
ce
que vous attendez d’elle. Pour dire le fond de ma pensée, je crois ce
378
d’elle. Pour dire le fond de ma pensée, je crois
ce
mépris et cette attente également exagérés. Vous savez bien que nous
379
nulle poésie même ne peut dire, parce que rien de
ce
qui nous importe véritablement n’est dicible. (Depuis le temps qu’on
380
le. (Depuis le temps qu’on sait que la lettre tue
ce
qu’elle prétend exprimer ; depuis le temps qu’on l’oublie.) Vous me d
381
z en liberté, par haine de cette esthétique ou de
ce
sens social, — et voilà qu’ils perdent même la problématique utilité
382
était leur excuse dernière. Avouons-le : rien de
ce
qu’on peut exprimer n’a d’importance véritable. Alors, cessons de nou
383
ttérature : un vice ? Peut-être. Ou une maladie ?
Ce
n’est pas en l’ignorant par attitude que vous la guérirez. Au contrai
384
aise des chers confrères. Ils ne pardonnent pas à
ce
toréador ses familiarités avec une Muse qu’ils n’ont pas coutume d’ab
385
s ! Ah ! cher ami, nous ne sommes pas tant, n’est-
ce
pas, à poursuivre une quête de l’esprit. Et vous savez ce qu’elle nou
386
à poursuivre une quête de l’esprit. Et vous savez
ce
qu’elle nous vaut : les mépris, les haines douloureuses ou grossières
387
ement à m’en guérir. Vous me demanderez « alors »
ce
que j’attends de ma vie. Je serais tenté de vous répondre, comme ce s
388
e ma vie. Je serais tenté de vous répondre, comme
ce
sympathique Philippe Soupault, que « ceci, c’est une autre histoire,
389
ition — en ceci au moins. Nous nous retirons : et
ce
n’est pas que nous ayons brûlé toutes nos cartouches. Ni que l’indign
390
ous souciez vraiment trop peu des conséquences de
ce
que vous écrivez ! ») En définitive, il semble que certains n’attend
391
n’ont guère de commun entre elles que la forme :
ce
sont de lentes réminiscences, des évocations intérieures, — et dans l
392
jeune étrangère dont on rêve à 15 ans ; et voici
ce
je ne sais quoi, ce délice furtif, ce que l’auteur lui-même appelle «
393
t on rêve à 15 ans ; et voici ce je ne sais quoi,
ce
délice furtif, ce que l’auteur lui-même appelle « cette vague poésie
394
; et voici ce je ne sais quoi, ce délice furtif,
ce
que l’auteur lui-même appelle « cette vague poésie involontaire, inte
395
le Message de Rilke — sont du meilleur Jaloux, de
ce
Jaloux qui sait parler mieux que personne des poètes scandinaves et d
396
omantiques allemands parce qu’il partage avec eux
ce
goût du rêve préféré à la vie, — à ce qu’on appelle la vie. Jaloux, q
397
ge avec eux ce goût du rêve préféré à la vie, — à
ce
qu’on appelle la vie. Jaloux, qui a rencontré plusieurs fois Rilke, t
398
de voir juste. Et quand son bonhomme se plaint de
ce
que son œuvre lui apparaît en même temps que « fatale », « si arbitra
399
d’un hasard qui opère au commandement de la main.
Ce
soir-là, une confiance me possédait, telle que je savais très clairem
400
igurer comme une sorte de « personnage aux dés ».
Ce
furent d’abord des images décousues de sa vie, brillantes ou misérabl
401
deux qui s’imaginent gagner à mes dépens, témoin
ce
brave homme qui est en train de me soutirer les quelque billets de mi
402
s je songe à ses paroles — ou peut-être n’étaient-
ce
que celles de mes folies ? Je me répète : paradoxes, mais cela ne suf
403
e dissertations lyriques à leur propos. Mais dans
ce
roman, il n’y a plus seulement la femme, avec le miracle perpétuel de
404
vrai dire, parce qu’elle n’est pas à l’échelle de
ce
qui la précède. Ces défaillances de la technique du roman sont sauvée
405
illes spirituelles, malicieuses ou poétiques ; et
ce
n’est pas qu’il ne s’y glisse quelque préciosité ou quelques « pointe
406
e ne manque pas de naturel… On peut regretter que
ce
livre ne réalise pas une synthèse plus organique du roman et des mémo
407
faciliter l’accusation : je prends pour la juger
ce
que l’époque m’offre de mieux réussi. Voici la vie de Ford, telle qu’
408
lliards qu’il possède, ou plutôt qu’il gère, mais
ce
n’est pour lui qu’un résultat secondaire de son activité. Le but de s
409
ns. Bientôt, élargissant son ambition, il conçoit
ce
mythe extravagant du bonheur de l’humanité par la possession d’automo
410
ation, d’autorégulation et d’alternances. Tel est
ce
sophisme, le paradoxe du bon marché. Celui de la réclame a même but,
411
intitulé « Le grand paradoxe du monde moderne »3,
ce
qu’il y a de profondément antihumain dans la conception fordienne de
412
on peuple s’extasie. Il ne peut voir la duperie :
ce
jeu du chat et de la souris ; si Ford relâche les ouvriers et leur do
413
ller pendant le temps convenable et à gagner, par
ce
moyen, de quoi vivre convenablement tout en restant maître de régler
414
e réduite au rôle d’huile dans les rouages, n’est-
ce
pas charmant et prometteur ? Et que dire de cette admirable simplific
415
sation concrète d’une théorie qui tend à faire de
ce
monde un séjour meilleur pour les hommes. » C’est le bonheur, le salu
416
heur, le salut par l’auto. Philosophie réclame. «
Ce
que j’ai à cœur, aujourd’hui, c’est de démontrer que les idées mises
417
amment résolu… Mais nous nous absorbons trop dans
ce
que nous faisons et ne pensons pas assez aux raisons que nous avons d
418
te un peu sur ses « idées », c’est pour souligner
ce
hiatus étrange : l’homme qu’on pourrait appeler le plus actif du mond
419
Occident, mais il est ici tragiquement aigu. Est-
ce
notre pensée qui, à force de subtiliser, est devenue trop faible pour
420
enue trop faible pour nous conduire ? Ou bien est-
ce
notre action qui est devenue trop effrénée, trop folle, pour être jus
421
sprit sont incompatibles, le monde moderne impose
ce
dilemme : « en être » ou ne pas en être, c’est-à-dire se soumettre à
422
nt de faire grain de sable. Ils se réfugient dans
ce
qu’on pourrait appeler les classes privilégiées de l’esprit : fortune
423
n, une fois de plus. Pas de compromis possible de
ce
côté. Mais du nôtre ? « Vous ne pouvez servir Dieu et Mammon », dit l
424
e que je n’avais même pas prononcé intérieurement
ce
nom lorsque je m’assis dans l’ombre du théâtre, en retard, un peu enn
425
— l’heure anxieuse et mélancolique où l’on quitte
ce
visage aimé pour d’autres plus beaux peut-être, mais inconnus. Voilà
426
modé ; je n’eus même pas le sentiment de quoi que
ce
soit d’immatériel. D’ailleurs le trouble où m’avait jeté la première
427
capacité définitive à se passionner pour quoi que
ce
soit. Cette ville, qui est toute caresses, a peur de l’étreinte… C’es
428
ais pour d’autres raisons qu’eux, probablement… À
ce
moment, comme nous traversions une rue sillonnée de taxis rapides, le
429
ux, en y réfléchissant bien, mais peut-être était-
ce
la même sous deux attributs différents. Toutes les femmes qui m’ont r
430
et manteau de fourrure brune, inévitablement. Et
ce
qui se passa fut, hélas, non moins inévitable : la jeune femme refusa
431
e chacun un bras, une femme pour deux hommes — et
ce
fut bien dans cette anecdote dont Gérard attendait évidemment quelque
432
ur la durée des danses. Gérard bâillait : « Voilà
ce
que c’est que de prendre des femmes au hasard, disait-il. Je sens trè
433
e quand je la regarde s’amuser. Je vois se perdre
ce
sens des correspondances secrètes et spontanées du plaisir qui seules
434
dire que ceux qui les fréquentent ne savent plus
ce
que c’est que le plaisir. Ils prennent au hasard des liqueurs qui n’o
435
nes, ou luisants de concupiscences élémentaires :
Ce
sont vos contemporains livrés à la démocratie des plaisirs achetés au
436
eillée, vous n’avez pas de ressemblance, et c’est
ce
qui vous perdra. » La pauvre fille ne comprenant pas, il y eut un mom
437
clefs il y a très, très longtemps… Et pas de Lune
ce
soir, il serait dangereux de s’endormir. » Se penchant vers moi il pr
438
plutôt, par je ne sais quelle erreur d’images, —
ce
serait la gravité énigmatique d’Adrienne, mais dans le lointain, Auré
439
résume cette vie entière et fait allusion à tout
ce
qu’il y a sous le soleil, et même ailleurs. Croyez-moi, ce qu’il faud
440
y a sous le soleil, et même ailleurs. Croyez-moi,
ce
qu’il faudrait écrire, c’est une Vie simultanée de Gérard, qui tiendr
441
nventions se suffisent et suffisent à notre joie.
Ce
ne sont pas les savants qui sont prophètes, mais les poètes. Or Jules
442
poètes. Or Jules Verne fut poète avant tout — et
ce
livre le fera bien voir aux sceptiques. Il a aimé la science parce qu
443
l’aspect d’une nécessité » (et dans la bouche de
ce
libertaire, cela constituait un jugement !) Serons-nous longtemps en
444
littérature enfantine est le dernier bateau. Pour
ce
coup, voilà qui ne m’empêchera pas d’y monter, il suffit que cet obsé
445
dant capitaine Nemo soit à bord, je soupçonne que
ce
bateau n’est autre que La Liberté. ar. « M. Allotte De La Fuye : Ju
446
Aragon, Traité du style (août 1928)as
Ce
n’est pas le seul talent de M. Aragon qui le rendrait digne à mes yeu
447
iment donné quelque chose. C’est pourquoi j’ai lu
ce
livre, malgré son premier chapitre, variation sur un mot bien françai
448
est admirable ; il suffit. Le titre ne ment pas ;
ce
livre traite du style, à coups d’exemples qui méritent de l’être. Et
449
. Mais qu’on nous laisse chercher plus loin, dans
ce
silence où l’on accède à des objets qui enfin valent le respect. as
450
s loin et de prendre une connaissance positive de
ce
qu’il y a sous cette réalité. Il est certain que s’ils avaient le cou
451
dré Malraux, Les Conquérants (décembre 1928)au
Ce
récit de la révolution cantonaise en 1925 nous place au nœud du monde
452
Et il ne se borne pas à des effets pittoresques :
ce
récit coloré et précis, admirablement objectif, est aussi, mais à cou
453
que je lutte contre l’absurde humain, en faisant
ce
que je fais ici… » L’évasion dans l’action — révolutionnaire ou autre
454
veu de Garine est décisif : « La Révolution… tout
ce
qui n’est pas elle est pire qu’elle… » Expérience faite, l’absurde re
455
aînement passionnant de l’action, il se dégage de
ce
roman un désespoir sec, sans grimace. Cette intelligence et cette sen
456
I exalte et déçoit l’imagination. On comprend que
ce
doux-amer ait séduit Barrès, mais ne l’ait point trompé : « Avec son
457
l’éthique de cet « illustre réfractaire ». N’est-
ce
point trop demander à une existence bien indécise, que son échec même
458
st pas forcément prince du rêve ; et par ailleurs
ce
livre sait bien le laisser voir. La qualité de l’illusion dont se nou
459
ge central une résonance plus profonde. Louis II,
ce
chimérique, disposait par hasard de moyens d’action puissants : s’il
460
« l’illusion ». Sachons gré à M. de Pourtalès de
ce
qu’il préfère parler d’illusion là où nos psychiatres proposeraient d
461
chiatres proposeraient de moins jolis mots ; mais
ce
n’est pas la moindre habileté du biographe. D’ailleurs, réussir un li
462
1928)aw Au hasard d’une rencontre, l’auteur de
ce
récit se lie avec un inconnu qui se dit prince russe et entretient au
463
uer sa mort et qui est aussi fausse que le reste.
Ce
mensonge qui va jusqu’à la mort, inclusivement, n’étonnera pas ceux q
464
ce dépasse celle du cas pathologique. Il y a dans
ce
culte de la mythomanie qu’on a vu sévir parmi certains milieux d’avan
465
ent donner… D’ailleurs on ne lui doit rien, n’est-
ce
pas ? Il en tombe d’accord ; accepte d’attendre comme un enfant sage
466
t pas encore quelqu’un, Stéphane cherche à savoir
ce
qu’il est. C’est une autre manie de sa génération. Mais là encore il
467
re découragement ; et beaucoup d’autres hiatus de
ce
genre, qui l’intriguent à n’en pas finir. Quand il est très fatigué,
468
er. Va-t-il découvrir aussi qu’on ne comprend que
ce
qu’on dépasse ? Et qu’il faut sortir de soi pour se voir ? Il y a da
469
nalité est un acte de foi : Stéphane ne sait plus
ce
qu’il est. Semblablement, il ne sait plus aimer. (Ces jeunes gens ne
470
n autre visage. Car oublier son visage, ne serait-
ce
pas devenir un centre de pur esprit ? » C’est un premier filet d’eau
471
it saisir dans un regard de cette femme l’écho de
ce
qui serait lui. Déjà il se perd dans ces yeux, mais comme on meurt da
472
ne sais plus… mais je suis ! » Un peu plus tard,
ce
fut un jour de grand soleil sur toutes les verreries de la capitale.
473
omme des fous ». Mais non, on ne le secouera pas,
ce
cauchemar, ce monde moderne, ce monde de fous qui n’ont plus que leur
474
». Mais non, on ne le secouera pas, ce cauchemar,
ce
monde moderne, ce monde de fous qui n’ont plus que leur raison, ce mo
475
le secouera pas, ce cauchemar, ce monde moderne,
ce
monde de fous qui n’ont plus que leur raison, ce monde où l’on ne sai
476
ce monde de fous qui n’ont plus que leur raison,
ce
monde où l’on ne sait plus créer avec joie des formes belles, ce mond
477
n ne sait plus créer avec joie des formes belles,
ce
monde qui devient impuissant. Impossible d’évoquer un personnage préc
478
ent en état de grâce ou de blasphème, selon. Mais
ce
qui importe d’abord, n’est-ce point de se livrer, purement et simplem
479
sphème, selon. Mais ce qui importe d’abord, n’est-
ce
point de se livrer, purement et simplement. 7. (Secret). r. « Belle
480
e si la perspective manque souvent à ces récits :
ce
n’est point un paysage d’âme qu’on y cherche, mais l’anecdote bien to
481
comme tout cela manque de chair. Et de rêve. Est-
ce
qu’en ce temps-là on ne se nourrissait vraiment que de petits mots d’
482
ut cela manque de chair. Et de rêve. Est-ce qu’en
ce
temps-là on ne se nourrissait vraiment que de petits mots d’esprit et
483
capitales suffit à vous en donner la sensation :
ce
que vous pourrez voir durant le reste de votre séjour ne fera que con
484
s’arranger, comme au dernier acte d’une opérette.
Ce
peuple s’est résigné avec une facilité incroyable à la défaite, au ma
485
nt superbement cette ville désordonnée. Derrière,
ce
sont des rues silencieuses, provinciales, bordées de petits palais à
486
tout le monde, à l’entrée d’un des archiducs. Car
ce
peuple, seul en Europe, attend le retour d’un roi. Et vous voici tran
487
Jules Supervielle, Saisir (juin 1929)ay
Ce
petit livre de poèmes est comme une initiation au silence. Il faut s’
488
usés, sur la nuance mate d’un paravent chinois).
Ce
qu’elle décrit, ce sont des perceptions de l’âme plus que de l’esprit
489
e mate d’un paravent chinois). Ce qu’elle décrit,
ce
sont des perceptions de l’âme plus que de l’esprit ou des sens. « Res
490
et virile ; et quel beau titre ! « Saisir » n’est-
ce
point l’acte essentiel de la poésie ? Toute poésie véritable n’est-el
491
Et Bettina terminant sa lettre sur Hölderlin : «
Ce
piano dont il a cassé les cordes, c’est vraiment l’image de son âme ;
492
préparent à tenter le climat, — j’avais rêvé sur
ce
passage de l’émouvante Bettina, rêvé sans doute assez profondément po
493
ecôte. La fête de la plus haute poésie. Mais dans
ce
siècle, où tant de voix l’appellent, combien sont dignes de s’attendr
494
déchirement à peine sensible dans son œuvre. Car
ce
poète n’est peut-être que le lieu de sa poésie, — d’une poésie, l’on
495
i reparaît en Allemagne. Et durant trente années,
ce
pauvre corps abandonné vivra dans la petite tour de Tubingue, chez un
496
Le buisson ardent quitté par le feu se dessèche.
Ce
qui fut Hölderlin signe maintenant Scardanelli des quatrains qu’il do
497
bon, bon, parce qu’il y en a qui viennent, n’est-
ce
pas, ils ne savent pas trop qui c’était… Alors vous devez connaître c
498
sé après un grand accès de fièvre… L’agrément de
ce
monde, je l’ai vécu. Les joies de la jeunesse, voilà si longtemps,
499
autre côté de l’eau jaune et verte… Quel est donc
ce
sommeil « dans la nuit de la vie » — et cet aveu mystérieux : « La pe
500
rfection n’a pas de plainte »… Vivait-il encore ?
Ce
lieu soudain m’angoisse. Mais le gardien : il y est comme chez lui. —
501
ien : il y est comme chez lui. — Dormez-vous dans
ce
lit ? — Oh ! répond-il, je pourrais aussi bien habiter la chambre. Il
502
amer et qui lisent des magazines au fil de l’eau,
ce
qui est le comble des vacances. À une table voisine, des adolescents
503
ormale. Il y a pourtant cette petite chambre… Est-
ce
que tout cela existe dans le même monde ? (Il est bon de poser parfoi
504
doute. Tout le monde s’accorde à trouver malsain
ce
genre de tentatives : cela ne peut que mal finir. Ceux du bon sens ho
505
eaux, ces âmes indulgentes à leur banalité ? Est-
ce
qu’ils ne soupçonnent jamais rien ? Ou bien, peut-être, seulement, qu
506
songes est de nouveau une dérive fantaisiste dans
ce
monde un peu plus léger, un peu plus profond que le vrai, où l’Éloge
507
e serait qu’invention, qui inventerait sa vérité.
Ce
serait un de ces miracles de liberté dont nous avons besoin pour croi
508
ns l’œuvre de Jean Cassou, et singulièrement dans
ce
livre, beaucoup de ces petites merveilles qui valent de gros romans «
509
éville, Rimbaud le voyant (août 1929)ba À lire
ce
petit livre et le parallèle qu’il établit entre le yogabb telle que l
510
de proposer à la réflexion de notre temps, ne fût-
ce
que pour faite honte à ceux qui sont encore capables d’une telle hont
511
n Benda, La Fin de l’Éternel (novembre 1929)bc
Ce
n’est plus l’heure de venir prendre position dans un débat où les voi
512
s un débat où les voix les mieux écoutées ont dit
ce
qu’elles avaient à dire. Et d’autre part, les lecteurs de cette revue
513
il tire argument contre une thèse de M. Marcel de
ce
qu’elle « mène loin… dans l’ordre moral ». Et quand cela serait ! dir
514
ent celles qu’il fallait attendre de ces auteurs.
Ce
qu’on ne viendra pas disputer à M. Benda, c’est son dur amour de la v
515
l’état normal, qui est pédestre. Mais à partir de
ce
jour, on lui fit sentir qu’il était devenu beaucoup moins intéressant
516
ience apprise à l’école appauvrit l’homme de tout
ce
que son ignorance respectait, et ne lui donne à la place que des laid
517
se, la liaison fatale avec la démocratie, de tout
ce
qui moleste ma liberté et sans doute celle de beaucoup d’autres à qui
518
s maximes, et toléré malgré leur mauvaise humeur.
Ce
régime de punaises jaunâtres aboutit à l’instruction publique et grâc
519
parce que j’en ai gros sur le cœur. D’ailleurs,
ce
petit écrit ne peut servir à rien. — Alors ? — Justement. Il est un r
520
éalable qui seule eût pu, à la rigueur, me donner
ce
droit bien inutile. Pourtant je sais qu’à droite comme à gauche, ils
521
elle forme politique. Je me contente de vitupérer
ce
que je vois, qui est laid. Quand la soupe est brûlée, on la renvoie,
522
retrousse ses manches. Il s’apprête à cracher sur
ce
que je dirai de plus beau… Oh ! oh ! oh ! il va parler, de grâce mett
523
rs, vous êtes pour un retour à la barbarie ? » Si
ce
réflexe indique un mépris vraiment exagéré pour la jugeote de l’adver
524
ntre l’époque, vous êtes un pauvre utopiste, etc.
Ce
sont les positivistes qui parlent ainsi, ceux qui croient aux faits.
525
êtes un rétrograde, un infâme réactionnaire, etc.
Ce
sont les partisans d’une démocratie progressiste et tolérante qui se
526
dans ses réalisations actuelles, puis au terme de
ce
recensement lamentable, je poserai la question de savoir si tant de l
527
suis sensible au charme de cette fantaisie. Mais
ce
qui fait très bien dans un Cahier de la quinzaine, ça faisait de mauv
528
rix du mètre courant n’est pas une fantaisie pour
ce
petit être qui s’énerve, qui embrouille les règles, qui a sommeil, qu
529
ent… Et c’est cela l’enfance insouciante ? Qu’est-
ce
qui ressemble plus au souci quotidien des grandes personnes ? Mais l’
530
ersonnes ? Mais l’enfance est ailleurs. Je revois
ce
fond de jardin où l’on trouve des cloportes dans la toile mouillée d’
531
re qui fait de longs pas réguliers… L’École, dans
ce
concert de souvenirs, n’est qu’une dissonance douloureuse2. Deux ango
532
séances chez le dentiste et l’horaire des leçons.
Ce
malaise inavouable, cette règle méchante, ce souci qui renaît chaque
533
ons. Ce malaise inavouable, cette règle méchante,
ce
souci qui renaît chaque jour, je pense que tout cela tient trop de pl
534
mes premières douleurs morales. Après six ans de
ce
régime, on m’avait suffisamment rabroué pour que je ne montrasse plus
535
s, c’est-à-dire que je me posai la question : est-
ce
vrai que tous les hommes doivent être égaux en tout ? Et la première
536
n tout ? Et la première réponse fut : Il faut que
ce
soit vrai, pour que la démocratie prospère et étende ses conquêtes. C
537
ts humains. Le prix de mes souffrances était donc
ce
conformisme indispensable aux « immortels principes ». Je n’allai pas
538
les mettre en doute : mais un jour je compris que
ce
n’étaient que des principes. Et ce fut ma seconde découverte : ce mon
539
je compris que ce n’étaient que des principes. Et
ce
fut ma seconde découverte : ce monde simplifié, si évident, si parfai
540
des principes. Et ce fut ma seconde découverte :
ce
monde simplifié, si évident, si parfaitement soumis aux règles d’une
541
soumis aux règles d’une arithmétique élémentaire,
ce
monde dont la Démocratie apparaissait comme l’achèvement idéal et néc
542
ment humaine, et une honte secrète qui exaspérait
ce
mépris et le rendait agressif. Mais moi, j’avais trop souffert de cet
543
nt qu’une question d’âge, non d’expérience vécue.
Ce
que je vais dire est sans doute injuste et faux dans un très grand no
544
sponsable, cela se voit de loin. Il faut dire que
ce
ridicule n’échappe pas à ceux qu’ils méprisent le plus, et ils auraie
545
tous les sujets, espécialement sur la pédagogie.
Ce
mot revient souvent dans sa conversation ; il le prononce avec un ini
546
enseignement donné par des êtres qui brouillent à
ce
point les méthodes. Simple remarque pendant que nous en sommes aux in
547
ême classe sociale, de la petite bourgeoisie. Est-
ce
que l’esprit petit-bourgeois qui imprègne l’enseignement primaire con
548
s dites « sociales ». Je reviendrai peut-être sur
ce
point. Pour l’instant je ne veux que décrire l’école telle qu’on la v
549
lais scolaires ». symbolise d’une façon frappante
ce
qu’il y a de schématique et de monotone dans la conception démocratiq
550
iquées, Numa Droz et ses crottes de mouches… Dans
ce
décor s’écoulent huit années de votre vie, citoyens ! Et vous pensez
551
est aveuglante : cela tient pour une bonne part à
ce
que ces personnes ont les yeux faibles. Il serait plus juste de dire
552
ité. Pas plus que vous qui défendez de parti pris
ce
que j’attaque. L’esprit d’équité, avec son préjugé pacifiste n’est pa
553
dans l’avenir, d’une ou deux générations. Pendant
ce
temps elle s’aggrave, et nous voici avec l’héritage de cinquante ans
554
s doivent être identiques pour tous les écoliers.
Ce
plan régit les huit années réglementaires de la scolarité, et englobe
555
simplifiée. Remarquons qu’il suffit pour établir
ce
programme de disposer d’une ou deux feuilles de papier, d’un crayon e
556
nces dont on écrit les noms dans les casiers. Est-
ce
que l’étude du trapézoïde est particulièrement indiquée pour préparer
557
paye, et ils n’en meurent pas. Les examens
Ce
sont en principe des « contrôles » comparables à ceux que l’on établi
558
la clôture ont à refaire l’étape. On obtient par
ce
moyen un peloton homogène, facile à surveiller. Mais en matière de sp
559
té des efforts « fournis » au cours du trimestre.
Ce
phénomène déconcertant s’explique justement par cette psychologie de
560
es plaisanteries de gros calibre, car à la vérité
ce
n’est pas d’enseigner qu’il s’agit, mais de soumettre les esprits au
561
s le même temps. Contentons-nous de remarquer que
ce
principe est à la base du système ; qui repose donc sur une tranquill
562
nominateur4. Nos bourgeois assistent sans honte à
ce
crime quotidien, et se félicitent du régime des lumières et des compt
563
térêt. Ils dispensent de tout contact direct avec
ce
dont ils traitent. Or la valeur éducative des choses n’apparaît qu’à
564
ser aux élèves le temps qu’il faut pour assimiler
ce
qu’ils apprennent. Ils sont forcés de gâcher leur travail. Or ce trav
565
nnent. Ils sont forcés de gâcher leur travail. Or
ce
travail n’a qu’une valeur éducatrice : s’il n’est pas modèle, il est
566
st absurde. Mais où sont à l’école les modèles de
ce
qu’on nommait autrefois la belle ouvrage ? On va supprimer les leçons
567
le travail du maître. Il se peut. Tout dépend de
ce
qu’on attend de ce travail. Je doute qu’il soit de nature à légitimer
568
re. Il se peut. Tout dépend de ce qu’on attend de
ce
travail. Je doute qu’il soit de nature à légitimer l’énormité de l’ef
569
tifes de l’instruction publique sont d’accord sur
ce
point : l’école primaire doit être une école de Démocratie. Ils insis
570
cole, vous n’aurez rien qui ressemble en quoi que
ce
soit à aucun état social existant. Ce qui est vrai, c’est que le fait
571
en quoi que ce soit à aucun état social existant.
Ce
qui est vrai, c’est que le fait, absolument nouveau dans l’Histoire,
572
ste à persécuter ceux qui, en quelque manière que
ce
soit, voudraient « se distinguer ». (Le mépris que notre peuple met d
573
otre peuple met dans cette expression !) Pour moi
ce
que je retire de plus évident de mon expérience scolaire, c’est une g
574
ur la flèche de l’édifice administratif. Et c’est
ce
qui s’appelle une belle carrière. Mais ces brillants météores ne trou
575
endrai là, renonçant pour cette fois à démontrer,
ce
qui serait facile, qu’ils constituent une inversion méthodique de tou
576
attez l’instruction publique — mais vous êtes, de
ce
fait, contre le régime. Il y a là, dirait M. Prudhomme, un bien grave
577
dirait M. Prudhomme, un bien grave dilemme. 4.
Ce
ne sont pas seulement les meilleurs qui sont sacrifiés. Voici ce que
578
seulement les meilleurs qui sont sacrifiés. Voici
ce
que M. E. Duvillard dit des enfants peu doués pour les disciplines sc
579
.) On n’a pas attendu ma colère pour entreprendre
ce
travail de démolition. Il suffit pour s’en convaincre de parcourir l’
580
et dira : je lève la main, — au lieu de demander
ce
qu’on croit. Tout porte à craindre qu’à la faveur du tumulte l’un ou
581
re proclamant : je sors ! ne traduise incontinent
ce
verbe en action et ne disparaisse à tout jamais dans les campagnes, t
582
parti possible de l’exercice ; car il ne manque à
ce
système, avouez-le, que juste la spontanéité nécessaire pour que ça n
583
laissant la possibilité de trouver par eux-mêmes
ce
qu’ils doivent apprendre. Mais qu’est-ce qu’une liberté méthodiquemen
584
ux-mêmes ce qu’ils doivent apprendre. Mais qu’est-
ce
qu’une liberté méthodiquement organisée ? En réalité, cet amusement a
585
roduit chimique : On remarque chez l’enfant… Dans
ce
milieu l’enfant ne tarde pas à se développer… Prenez un enfant de 6 a
586
bien un jour l’atteindre au cœur, et je vois tout
ce
que cela entraînerait, dans une ruine d’où renaîtrait peut-être l’hum
587
Ils éduquent de futurs anarchistes8, bravo ! Mais
ce
qu’on leur avait confié, c’était la fabrication en série de petits dé
588
démocrates conscients et organisés. Je crains que
ce
malentendu ne soit décidément trop gros pour échapper plus longtemps
589
eu. 8. Voir à l’appendice le sens que je donne à
ce
mot.
590
igéner l’une c’est faire pleurer l’autre. Écouter
ce
que dit l’une, c’est savoir ce que l’autre pense. Elles ne mourront q
591
r l’autre. Écouter ce que dit l’une, c’est savoir
ce
que l’autre pense. Elles ne mourront qu’ensemble. Il n’y aura qu’une
592
a démocratie doit à l’École de vivre encore. Mais
ce
n’est de la part de notre Institutrice qu’un rendu. Car dans ce monde
593
part de notre Institutrice qu’un rendu. Car dans
ce
monde-là « tout se paye » comme ils disent avec une satisfaction sord
594
nstruction publique aient eu pleine conscience de
ce
qu’ils faisaient — et je les excuse pour autant10. Je dis simplement
595
mentaux qui peuvent apparaître chez les enfants ?
Ce
serait de l’art pour l’art. On ne peut pas en demander tant aux gouve
596
rattrape l’époque… Mais les gouvernements savent
ce
qu’ils font. Tout se tient, comme vous dites, sans doute pour m’ôter
597
s doute pour m’ôter l’envie de bousculer quoi que
ce
soit. J’aime les tremblements de terre, vous tombez mal. J’appartiens
598
eois. Essayer de venir me dire ça chez moi, n’est-
ce
pas, mes agneaux. C’est justement dans la mesure où je participais de
599
que je m’accommodais d’un régime nocif pour tout
ce
qu’il y a d’authentiquement noble en chaque homme. Si les fils du peu
600
mes une connaissance aussi sensible. Ils ignorent
ce
qu’étiolent en eux les droits de l’homme. Mais attendez, si quelques-
601
d’âme pour amorcer le dégel de ces principes, et
ce
peut être le signal de la grande débâcle printanière. Il n’y a de rév
602
comprendront le sens des images.) 9. J’emploie
ce
mot au sens fort, au sens enivrant, 100 %. Beaucoup de gens mourront
603
coup de gens mourront sans avoir jamais soupçonné
ce
que cela représente. 10. Voir note A à la fin du cahier. 11. Est-il
604
ite par M. Julien Benda. Notre époque paiera cher
ce
crime contre la civilisation. Elle ne croit plus qu’au péché contre l
605
ahison —, mais encore elle tend à développer tout
ce
qu’il y a de spécifiquement malfaisant dans l’esprit moderne. C’est s
606
a surtout besoin d’une purge violente qui chasse
ce
ver solitaire du matérialisme. Et quand on m’aura démontré que les be
607
ement de travaux forcés. L’école donne à l’enfant
ce
qu’il faut pour se résigner à l’état de citoyen bagnard auquel il est
608
bagnard auquel il est promis. Mais elle tue tout
ce
qui lui donnerait l’envie de se libérer — et peut-être les moyens. Va
609
es, l’y enferme et l’y laisse crever de faim. Par
ce
qu’elle enseigne à ignorer bien plus que par ce qu’elle enseigne à co
610
r ce qu’elle enseigne à ignorer bien plus que par
ce
qu’elle enseigne à connaître, elle constitue la plus grande force ant
611
constitue la plus grande force antireligieuse de
ce
temps. L’instruction religieuse qui prend les enfants au sortir de l’
612
que le reste, pensez-vous. Il faut avouer qu’avec
ce
je ne sais quoi de déclamatoire, de… journalistique, de bedonnant cre
613
d’ailleurs vous aimez les idées généreuses, n’est-
ce
pas ? J’en étais sûr. Cependant j’ai peur que mon progrès ne soit pas
614
ce de l’inertie et à perpétuer mécaniquement tout
ce
qui est depuis Numa Droz. Conservatrice, et non pas réactionnaire, no
615
vivifient. L’École se contente d’être figée. Est-
ce
un frein ? Même pas. C’est plutôt une vase où s’enlise notre civilisa
616
ous ne manquerez cependant point de le dire, avec
ce
sens exquis du cliché qui est un hommage à vos maîtres respectés. La
617
ns cette opération deux temps : d’abord critiquer
ce
qui est — par la comparaison avec ce qui fut, ou ce qui devrait être
618
rd critiquer ce qui est — par la comparaison avec
ce
qui fut, ou ce qui devrait être ; ensuite, préparer le terrain pour l
619
qui est — par la comparaison avec ce qui fut, ou
ce
qui devrait être ; ensuite, préparer le terrain pour les jeux nouveau
620
ion et de l’anarchie que les génies directeurs de
ce
temps ont inspiré à beaucoup d’entre nous — encore que peu l’avouent.
621
al correspond à un recul humain. Par exemple, est-
ce
un progrès que d’avoir remplacé les hiérarchies de tradition, avec to
622
e vaste arrière-fond de poésie et de grandeur que
ce
mot comporte — quelles qu’en soient d’ailleurs les réalisations —, pa
623
tidémocratiques : il est temps qu’elles débordent
ce
cercle étroit et distingué. Il y a de grands balayages à faire, un gr
624
cela fait. Respirons. Mais déjà vous m’attendez à
ce
tournant et vous me sommez de dire comment, maintenant, je vais m’y p
625
nt il y a le rationalisme12 et la sentimentalité.
Ce
rationalisme-là triomphe non seulement dans les principes démocratiqu
626
est superflu d’en formuler une seconde. Laissons
ce
soin, à des générations plus libres d’imaginer, bénéficiant de notre
627
supérieur d’inconscience, si je puis dire. Alors
ce
sera au tour de l’instinct d’intégrer la raison. Je crois que nous ap
628
tégrer la raison. Je crois que nous approchons de
ce
temps. Et que le véritable progrès veut qu’on s’attaque à tout ce qui
629
le véritable progrès veut qu’on s’attaque à tout
ce
qui entrave cet avènement. C’est pourquoi je réclame l’expulsion de l
630
n radicale des instituteurs. On me demande encore
ce
que je mettrais à la place. Et parce que je ne propose rien de bien p
631
voulu vous voir demander à un sujet de Louis XIV
ce
qu’il concevait à la place de la royauté absolue. Il eût fallu certes
632
connaître et qui s’élabore déjà secrètement, que
ce
mépris et ce scepticisme sont d’un ridicule écrasant, sous lequel vou
633
qui s’élabore déjà secrètement, que ce mépris et
ce
scepticisme sont d’un ridicule écrasant, sous lequel vous ne tarderez
634
tes n’a que de lointains rapports de parenté avec
ce
maigre descendant nommé Rationalisme, produit d’une mésalliance avec
635
upide) et les philosophes13 les mieux informés de
ce
temps s’accordent sur un point : le salut de l’Europe est lié à la na
636
occidental. Un nouvel état d’esprit : voilà bien
ce
que l’École empêche même de concevoir Elle cultive ce qu’il y a d’ant
637
ue l’École empêche même de concevoir Elle cultive
ce
qu’il y a d’anti-irrationnel dans la nature de l’homme. Elle punit fr
638
dénature le sens de la liberté. Elle détruit tout
ce
qui permettrait d’échapper à la mécanique. Bref, elle perpétue ce man
639
it d’échapper à la mécanique. Bref, elle perpétue
ce
manque d’imagination dont les conséquences seront matériellement cata
640
stes et des utopistes. J’appelle anarchiste, tout
ce
qui est violemment et intégralement humain. L’anarchie est un degré d
641
à fait moi ! — Détrompez-vous. Vous ne savez pas
ce
que c’est que libre, ou consacré.) L’utopiste, c’est l’inventeur. Les
642
Et l’opinion publique mène le monde, paraît-il. À
ce
propos : que les journalistes s’engagent désormais à ne publier plus
643
ris pour l’instruction publique. Ils peuvent dire
ce
qu’ils veulent à propos de n’importe quoi, comme on sait, et ils aura
644
raient là l’occasion de racheter bien des choses.
Ce
n’est rien de moins qu’une rédemption du journalisme, ce que je propo
645
t rien de moins qu’une rédemption du journalisme,
ce
que je propose-là. Et c’est ainsi qu’on peut imaginer sans trop d’inv
646
ites réformes. Mais j’en ai assez dit pour éviter
ce
malentendu : je ne crois pas à la possibilité d’une réforme suffisant
647
parer le terrain. D’autre part, il faut partir de
ce
qui est. Mais comment retourner contre l’ennemi ses propres batteries
648
t-on imaginer ? L’école devrait donner à l’enfant
ce
que son entourage ne peut plus lui donner : des modèles de pensée. Un
649
ne technique spirituelle. Et puis, qu’il en fasse
ce
qu’il voudra. Les Orientaux appellent yoga cette culture des facultés
650
lte d’une concentration, dans quelque domaine que
ce
soit. Si l’Occident comprenait cette vérité élémentaire et en tirait
651
du monde16 et non plus en barbare cette fois-ci.
Ce
qui l’empêche de comprendre, ici encore, c’est la peur scolaire des m
652
dre, ici encore, c’est la peur scolaire des mots.
Ce
terme hindou agace, trouble ou fait sourire les étriqués. On croit de
653
s sont bien dangereux et impopulaires. Tout comme
ce
qu’ils désignent d’ailleurs. Tant mieux. Il y a beaucoup de gens qui
654
t de vivre, seule façon de s’instruire inventée à
ce
jour. Ce calme nous permettrait de comprendre beaucoup de choses qui
655
e, seule façon de s’instruire inventée à ce jour.
Ce
calme nous permettrait de comprendre beaucoup de choses qui restent c
656
nt, mais se légitimeraient du même coup ; car sur
ce
plan elles ne font que traduire la diversité des besoins individuels.
657
es intentions noires et consciemment criminelles.
Ce
travers a été développé jusqu’au ridicule par la démocratie. Les jour
658
ons ont ait porté atteinte à la dignité morale de
ce
M. Machin, membre du conseil de paroisse. Je préciserai donc : je tie
659
us parlez de la grande vulgarité de mes attaques.
Ce
qui est vulgaire, au plein sens du mot, c’est le genre distingué de l
660
usse que ça ne leur éclate dans la main. 15. Cf.
ce
que dit Tolstoï sur cette haine et sur ce besoin dans ses Articles pé
661
15. Cf. ce que dit Tolstoï sur cette haine et sur
ce
besoin dans ses Articles pédagogiques encore très actuels, du fait qu
662
ience apprise à l’école appauvrit l’homme de tout
ce
que son ignorance respectait, et ne lui donne à la place que des laid
663
se, la liaison fatale avec la démocratie, de tout
ce
qui moleste ma liberté et sans doute celle de beaucoup d’autres à qui
664
s maximes, et toléré malgré leur mauvaise humeur.
Ce
régime de punaises jaunâtres aboutit à l’instruction publique et grâc
665
, parce que j’en ai gros sur le cœur. D’ailleurs,
ce
petit écrit ne peut servir à rien. — Alors ? — Justement. Il est un r
666
éalable qui seule eût pu, à la rigueur, me donner
ce
droit bien inutile. Pourtant je sais qu’à droite comme à gauche, ils
667
elle forme politique. Je me contente de vitupérer
ce
que je vois, qui est laid. Quand la soupe est brûlée, on la renvoie,
668
retrousse ses manches. Il s’apprête à cracher sur
ce
que je dirai de plus beau… Oh ! oh ! oh ! il va parler, de grâce mett
669
rs, vous êtes pour un retour à la barbarie ? » Si
ce
réflexe indique un mépris vraiment exagéré pour la jugeotte de l’adve
670
ntre l’époque, vous êtes un pauvre utopiste, etc.
Ce
sont les positivistes qui parlent ainsi, ceux qui croient aux faits.
671
êtes un rétrograde, un infâme réactionnaire, etc.
Ce
sont les partisans d’une démocratie progressiste et tolérante qui se
672
dans ses réalisations actuelles, puis au terme de
ce
recensement lamentable, je poserai la question de savoir si tant de l
673
suis sensible au charme de cette fantaisie. Mais
ce
qui fait très bien dans un Cahier de la quinzaine, ça faisait de mauv
674
rix du mètre courant n’est pas une fantaisie pour
ce
petit être qui s’énerve, qui embrouille les règles, qui a sommeil, qu
675
ent… Et c’est cela l’enfance insouciante ? Qu’est-
ce
qui ressemble plus au souci quotidien des grandes personnes ? Mais l’
676
ersonnes ? Mais l’enfance est ailleurs. Je revois
ce
fond de jardin où l’on trouve des cloportes dans la toile mouillée d’
677
re qui fait de longs pas réguliers… L’École, dans
ce
concert de souvenirs, n’est qu’une dissonance douloureuse. 3 Deux ang
678
séances chez le dentiste et l’horaire des leçons.
Ce
malaise inavouable, cette règle méchante, ce souci qui renaît chaque
679
ons. Ce malaise inavouable, cette règle méchante,
ce
souci qui renaît chaque jour, je pense que tout cela tient trop de pl
680
mes premières douleurs morales. Après six ans de
ce
régime, on m’avait suffisamment rabroué pour que je ne montrasse plus
681
, c’est-à-dire que je me posais la question : est-
ce
vrai que tous les hommes doivent être égaux en tout ? Et la première
682
n tout ? Et la première réponse fut : Il faut que
ce
soit vrai, pour que la démocratie prospère et étende ses conquêtes. C
683
ts humains. Le prix de mes souffrances était donc
ce
conformisme indispensable aux « immortels principes ». Je n’allai pas
684
les mettre en doute : mais un jour je compris que
ce
n’étaient que des principes. Et ce fut ma seconde découverte : ce mon
685
je compris que ce n’étaient que des principes. Et
ce
fut ma seconde découverte : ce monde simplifié, si évident, si parfai
686
des principes. Et ce fut ma seconde découverte :
ce
monde simplifié, si évident, si parfaitement soumis aux règles d’une
687
soumis aux règles d’une arithmétique élémentaire,
ce
monde dont la Démocratie apparaissait comme l’achèvement idéal et néc
688
ment humaine, et une honte secrète qui exaspérait
ce
mépris et le rendait agressif. Mais moi, j’avais trop souffert de cet
689
it qu’une question d’âge, non d’expérience vécue.
Ce
que je vais dire est sans doute injuste et faux dans un très grand no
690
sponsable, cela se voit de loin. Il faut dire que
ce
ridicule n’échappe pas à ceux qu’ils méprisent le plus, et ils auraie
691
enseignement donné par des êtres qui brouillent à
ce
point les méthodes. Simple remarque, pendant que nous en sommes aux i
692
ême classe sociale, de la petite bourgeoisie. Est-
ce
que l’esprit petit-bourgeois qui imprègne l’enseignement primaire con
693
s dites « sociales ». Je reviendrai peut-être sur
ce
point. Pour l’instant je ne veux que décrire l’école telle qu’on la v
694
alais scolaires » symbolise d’une façon frappante
ce
qu’il y a de schématique et de monotone dans la conception démocratiq
695
iquées, Numa Droz et ses crottes de mouches… Dans
ce
décor s’écoulent huit années de votre vie, citoyens ! Et vous pensez
696
est aveuglante : cela tient pour une bonne part à
ce
que ces personnes ont les yeux faibles. Il serait plus juste de dire
697
té. Pas plus que vous, qui défendez de parti pris
ce
que j’attaque. L’esprit d’équité, avec son préjugé pacifiste n’est pa
698
dans l’avenir, d’une ou deux générations. Pendant
ce
temps elle s’aggrave, et nous voici avec l’héritage de cinquante ans
699
s doivent être identiques pour tous les écoliers.
Ce
plan régit les huit années réglementaires de la scolarité, et englobe
700
simplifiée. Remarquons qu’il suffit pour établir
ce
programme de disposer d’une ou deux feuilles de papier, d’un crayon e
701
iences dont on écrit le nom dans les casiers. Est-
ce
que l’étude du trapézoïde est particulièrement indiquée pour préparer
702
, et ils n’en meurent pas. 3.b. Les examens
Ce
sont en principe des « contrôles » comparables à ceux que l’on établi
703
la clôture ont à refaire l’étape. On obtient par
ce
moyen un peloton homogène, facile à surveiller. Mais en matière de sp
704
té des efforts « fournis » au cours du trimestre.
Ce
phénomène déconcertant s’explique justement par cette psychologie de
705
es plaisanteries de gros calibre, car à la vérité
ce
n’est pas d’enseigner qu’il s’agit, mais de soumettre les esprits au
706
s le même temps. Contentons-nous de remarquer que
ce
principe est à la base du système ; qui repose donc sur une tranquill
707
ominateur 4. Nos bourgeois assistent sans honte à
ce
crime quotidien, et se félicitent du régime des lumières et des compt
708
térêt. Ils dispensent de tout contact direct avec
ce
dont ils traitent. Or la valeur éducative des choses n’apparaît qu’à
709
ser aux élèves le temps qu’il faut pour assimiler
ce
qu’ils apprennent. Ils sont forcés de gâcher leur travail. Or ce trav
710
nnent. Ils sont forcés de gâcher leur travail. Or
ce
travail n’a qu’une valeur éducatrice : s’il n’est pas modèle, il est
711
st absurde. Mais où sont à l’école les modèles de
ce
qu’on nommait autrefois la belle ouvrage ? On va supprimer les leçons
712
le travail du maître. Il se peut. Tout dépend de
ce
qu’on attend de ce travail. Je doute qu’il soit de nature à légitimer
713
re. Il se peut. Tout dépend de ce qu’on attend de
ce
travail. Je doute qu’il soit de nature à légitimer l’énormité de l’ef
714
tifes de l’instruction publique sont d’accord sur
ce
point : l’école primaire doit être une école de Démocratie. Ils insis
715
cole, vous n’aurez rien qui ressemble en quoi que
ce
soit à aucun état social existant. Ce qui est vrai, c’est que le fait
716
en quoi que ce soit à aucun état social existant.
Ce
qui est vrai, c’est que le fait, absolument nouveau dans l’Histoire,
717
ste à persécuter ceux qui, en quelque manière que
ce
soit, voudraient se « distinguer ». (Le mépris que notre peuple met d
718
tre peuple met dans cette expression !) Pour moi,
ce
que je retire de plus évident de mon expérience scolaire, c’est une g
719
ur la flèche de l’édifice administratif. Et c’est
ce
qui s’appelle une belle carrière. Mais ces brillants météores ne trou
720
endrai là, renonçant pour cette fois à démontrer,
ce
qui serait facile, qu’ils constituent une inversion méthodique de tou
721
attez l’instruction publique — mais vous êtes, de
ce
fait, contre le régime. Il y a là, dirait M. Prudhomme, un bien grave
722
rait M. Prudhomme, un bien grave dilemme. 4.
Ce
ne sont pas seulement les meilleurs qui sont sacrifiés. Voici ce que
723
seulement les meilleurs qui sont sacrifiés. Voici
ce
que M. E. Duvillard dit des enfants peu doués pour les disciplines sc
724
). On n’a pas attendu ma colère pour entreprendre
ce
travail de démolition. Il suffit pour s’en convaincre de parcourir l’
725
et dira : je lève la main, — au lieu de demander
ce
qu’on croit. Tout porte à craindre qu’à la faveur du tumulte l’un ou
726
re proclamant : je sors ! ne traduise incontinent
ce
verbe en action et ne disparaisse à tout jamais dans les campagnes, t
727
parti possible de l’exercice ; car il ne manque à
ce
système, avouez-le, que juste la spontanéité nécessaire pour que ça n
728
laissant la possibilité de trouver par eux-mêmes
ce
qu’ils doivent apprendre. Mais qu’est-ce qu’une liberté méthodiquemen
729
ux-mêmes ce qu’ils doivent apprendre. Mais qu’est-
ce
qu’une liberté méthodiquement organisée ? En réalité, cet amusement a
730
roduit chimique : On remarque chez l’enfant… Dans
ce
milieu l’enfant ne tarde pas à se développer… Prenez un enfant de 6 a
731
bien un jour l’atteindre au cœur, et je vois tout
ce
que cela entraînerait, dans une ruine d’où renaîtrait peut-être l’hum
732
ls éduquent de futurs anarchistes 8, bravo ! Mais
ce
qu’on leur avait confié, c’était la fabrication en série de petits dé
733
démocrates conscients et organisés. Je crains que
ce
malentendu ne soit décidément trop gros pour échapper plus longtemps
734
eu. 8. Voir à l’appendice le sens que je donne à
ce
mot, p. 57.
735
igéner l’une c’est faire pleurer l’autre. Écouter
ce
que dit l’une, c’est savoir ce que l’autre pense. Elles ne mourront q
736
r l’autre. Écouter ce que dit l’une, c’est savoir
ce
que l’autre pense. Elles ne mourront qu’ensemble. Il n’y aura qu’une
737
a démocratie doit à l’École de vivre encore. Mais
ce
n’est de la part de notre Institutrice qu’un rendu. Car dans ce monde
738
part de notre Institutrice qu’un rendu. Car dans
ce
monde-là « tout se paye » comme ils disent avec une satisfaction sord
739
l’instruction publique aient pleine conscience de
ce
qu’ils faisaient — et je les excuse pour autant 10. Je dis simplement
740
mentaux qui peuvent apparaître chez les enfants ?
Ce
serait de l’art pour l’art. On ne peut pas en demander tant aux gouve
741
rattrape l’époque… Mais les gouvernements savent
ce
qu’ils font. Tout se tient, comme vous dites, sans doute pour m’ôter
742
s doute pour m’ôter l’envie de bousculer quoi que
ce
soit. J’aime bien les tremblements de terre, vous tombez mal. J’appar
743
eois. Essayez de venir me dire ça chez moi, n’est-
ce
pas, mes agneaux. C’est justement dans la mesure où je participais de
744
que je m’accommodais d’un régime nocif pour tout
ce
qu’il y a d’authentiquement noble en chaque homme. Si les fils du peu
745
d’âme pour amorcer le dégel de ces principes, et
ce
peut être le signal de la grande débâcle printanière. Il n’y a pas de
746
comprendront le sens des images.) 9. J’emploie
ce
mot au sens fort, au sens enivrant, 100 %. Beaucoup de gens mourront
747
coup de gens mourront sans avoir jamais soupçonné
ce
que cela représente. 10. Voir note A à la fin du livre, p. 65. 11.
748
ite par M. Julien Benda. Notre époque paiera cher
ce
crime contre la civilisation. Elle ne croit plus qu’au péché contre l
749
ahison —, mais encore elle tend à développer tout
ce
qu’il y a de spécifiquement malfaisant dans l’esprit moderne. C’est s
750
a surtout besoin d’une purge violente qui chasse
ce
ver solitaire du matérialisme. Et quand on m’aura démontré que les be
751
ement de travaux forcés. L’école donne à l’enfant
ce
qu’il faut pour se résigner à l’état de citoyen bagnard auquel il est
752
bagnard auquel il est promis. Mais elle tue tout
ce
qui lui donnerait l’envie de se libérer — et peut-être les moyens. Va
753
es, l’y enferme et l’y laisse crever de faim. Par
ce
qu’elle enseigne à ignorer bien plus que par ce qu’elle enseigne à co
754
r ce qu’elle enseigne à ignorer bien plus que par
ce
qu’elle enseigne à connaître, elle constitue la plus grande force ant
755
constitue la plus grande force antireligieuse de
ce
temps. L’instruction religieuse qui prend les enfants au sortir de l’
756
que le reste, pensez-vous. Il faut avouer qu’avec
ce
je ne sais quoi de déclamatoire, de… journalistique, de bedonnant cre
757
’ailleurs, vous aimez les idées généreuses, n’est-
ce
pas ? J’en étais sûr. Cependant j’ai peur que mon progrès ne soit pas
758
ce de l’inertie et à perpétuer mécaniquement tout
ce
qui est depuis Numa Droz. Conservatrice, et non pas réactionnaire, no
759
vivifient. L’École se contente d’être figée. Est-
ce
un frein ? Même pas. C’est plutôt une vase où s’enlise notre civilisa
760
ous ne manquerez cependant point de le dire, avec
ce
sens du cliché qui est un hommage à vos maîtres respectés. La Démocra
761
ns cette opération deux temps : d’abord critiquer
ce
qui est — par la comparaison avec ce qui fut ou ce qui devrait être ;
762
rd critiquer ce qui est — par la comparaison avec
ce
qui fut ou ce qui devrait être ; ensuite, préparer le terrain pour le
763
e qui est — par la comparaison avec ce qui fut ou
ce
qui devrait être ; ensuite, préparer le terrain pour les jeux nouveau
764
n et de l’anarchie que les génies destructeurs de
ce
temps ont inspiré à beaucoup d’entre nous — encore que peu l’avouent.
765
al correspond à un recul humain. Par exemple, est-
ce
un progrès que d’avoir remplacé les hiérarchies de tradition, avec to
766
e vaste arrière-fond de poésie et de grandeur que
ce
mot comporte — quelles qu’en soient d’ailleurs les réalisations —, pa
767
tidémocratiques : il est temps qu’elles débordent
ce
cercle étroit et distingué. Il y a de grands balayages à faire, un gr
768
cela fait. Respirons. Mais déjà vous m’attendez à
ce
tournant et vous me sommez de dire comment, maintenant, je vais m’y p
769
t il y a le rationalisme 12 et la sentimentalité.
Ce
rationalisme-là triomphe non seulement dans les principes démocratiqu
770
est superflu d’en formuler une seconde. Laissons
ce
soin, à des générations plus libres d’imaginer, bénéficiant de notre
771
supérieur d’inconscience, si je puis dire. Alors
ce
sera au tour de l’instinct d’intégrer la raison. Je crois que nous ap
772
tégrer la raison. Je crois que nous approchons de
ce
temps. Et que le véritable progrès veut qu’on s’attaque à tout ce qui
773
le véritable progrès veut qu’on s’attaque à tout
ce
qui entrave cet avènement. C’est pourquoi je réclame l’expulsion de l
774
n radicale des instituteurs. On me demande encore
ce
que je mettrais à la place. Et parce que je ne propose rien de bien p
775
voulu vous voir demander à un sujet de Louis XIV
ce
qu’il concevait à la place de la royauté absolue. Il eût fallu certes
776
connaître et qui s’élabore déjà secrètement, que
ce
mépris et ce scepticisme sont d’un ridicule écrasant, sous lequel vou
777
qui s’élabore déjà secrètement, que ce mépris et
ce
scepticisme sont d’un ridicule écrasant, sous lequel vous ne tarderez
778
tes n’a que de lointains rapports de parenté avec
ce
maigre descendant nommé Rationalisme, produit d’une mésalliance avec
779
pide) et les philosophes 13 les mieux informés de
ce
temps s’accordent sur un point : le salut de l’Europe est lié à la na
780
occidental. Un nouvel état d’esprit : voilà bien
ce
que l’École empêche même de concevoir. Elle cultive ce qu’il y a d’an
781
e l’École empêche même de concevoir. Elle cultive
ce
qu’il y a d’anti-irrationnel dans la nature de l’homme. Elle punit fr
782
dénature le sens de la liberté. Elle détruit tout
ce
qui permettait d’échapper à la mécanique. Bref, elle perpétue ce manq
783
it d’échapper à la mécanique. Bref, elle perpétue
ce
manque d’imagination dont les conséquences seront matériellement cata
784
stes et des utopistes. J’appelle anarchiste, tout
ce
qui est violemment et intégralement humain. L’anarchie est un degré d
785
à fait moi ! — Détrompez-vous. Vous ne savez pas
ce
que c’est que libre ou consacré.) L’utopiste, c’est l’inventeur. Les
786
Et l’opinion publique mène le monde, paraît-il. À
ce
propos : que les journalistes s’engagent désormais à ne publier plus
787
ris pour l’instruction publique. Ils peuvent dire
ce
qu’ils veulent à propos de n’importe quoi, comme on sait, et ils aura
788
raient là l’occasion de racheter bien des choses.
Ce
n’est rien de moins qu’une rédemption du journalisme, ce que je propo
789
t rien de moins qu’une rédemption du journalisme,
ce
que je propose-là. Et c’est ainsi qu’on peut imaginer sans trop d’inv
790
ites réformes. Mais j’en ai assez dit pour éviter
ce
malentendu : je ne crois pas à la possibilité d’une réforme suffisant
791
parer le terrain. D’autre part, il faut partir de
ce
qui est. Mais comment retourner contre l’ennemi ses propres batteries
792
t-on imaginer ? L’école devrait donner à l’enfant
ce
que son entourage ne peut plus lui donner : des modèles de pensées. U
793
ne technique spirituelle. Et puis, qu’il en fasse
ce
qu’il voudra. Les Orientaux appellent yoga cette culture des facultés
794
lte d’une concentration, dans quelque domaine que
ce
soit. Si l’Occident comprenait cette vérité élémentaire et en tirait
795
du monde 16 et non plus en barbare cette fois-ci.
Ce
qui l’empêche de comprendre, ici encore, c’est la peur scolaire des m
796
dre, ici encore, c’est la peur scolaire des mots.
Ce
terme hindou agace, trouble ou fait sourire les étriqués. On croit de
797
s sont bien dangereux et impopulaires. Tout comme
ce
qu’ils désignent d’ailleurs. Tant mieux. Il y a beaucoup de gens qui
798
t de vivre, seule façon de s’instruire inventée à
ce
jour. Ce calme nous permettrait de comprendre beaucoup de choses qui
799
e, seule façon de s’instruire inventée à ce jour.
Ce
calme nous permettrait de comprendre beaucoup de choses qui restent c
800
nt, mais se légitimeraient du même coup ; car sur
ce
plan elles ne font que traduire la diversité des besoins individuels.
801
es intentions noires et consciemment criminelles.
Ce
travers a été développé jusqu’au ridicule par la démocratie. Les jour
802
ions on ait porté atteinte à la dignité morale de
ce
M. Machin, membre du conseil de paroisse. Je préciserai donc : je tie
803
us parlez de la grande vulgarité de mes attaques.
Ce
qui est vulgaire, au plein sens du mot, c’est le genre distingué de l
804
usse que ça ne leur éclate dans la main. 15. Cf.
ce
que dit Tolstoï sur cette haine et ce besoin dans ses Articles pédago
805
n. 15. Cf. ce que dit Tolstoï sur cette haine et
ce
besoin dans ses Articles pédagogiques encore très actuels, du fait qu
806
mais elle apparaît toujours sous forme d’objets.
Ce
comique triste, ces imaginations délirantes mais parfaitement concrèt
807
rimât avec une pareille sécurité dans l’insolite,
ce
qu’il y a en nous à la fois de plus « problématique » et de plus quot
808
haussée d’une douzaine de lithographies de Meili.
Ce
peintre se montre plus occidental dans les beaux volumes pleins de ce