1 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Adieu, beau désordre… (mars 1926)
1 peut-être appris dans Barrès. Il leur manque une certitude foncière, une foi en la valeur de l’action. C’est pourquoi ils ne peu
2 échiré de contradictions, tire du désordre de ses certitudes fragmentaires la matière de quelques pamphlets par quoi il se raccroc
2 1926, Articles divers (1924–1930). Confession tendancieuse (mai 1926)
3 . Une fois écrites elles prennent un caractère de certitude qu’elles n’avaient pas encore en moi. C’est en quoi ma sincérité est
3 1926, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Paradoxe de la sincérité (décembre 1926)
4 que ambigu d’une liberté plus précieuse que toute certitude … Ô vérité, ma vérité, non pas ce que je suis, mais ce que de toute mo
5 ole ou d’écriture, l’affirmation prouve moins une certitude qu’un désir de certitude né de quelque doute au fond. » (René Crevel)
6 rmation prouve moins une certitude qu’un désir de certitude né de quelque doute au fond. » (René Crevel) b. « Paradoxe de la sin
4 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Daniel-Rops, Notre inquiétude (avril 1927)
7 isère de l’époque — et qu’il avoue préférer à une certitude trop vite atteinte, où sa jeunesse ne verrait qu’une abdication. Il d
5 1927, Articles divers (1924–1930). Jeunes artistes neuchâtelois (avril 1927)
8 n, à voir ses dernières toiles, d’une plus grande certitude intérieure. Les visages sont plus calmes, les couleurs s’avivent, le
6 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). La part du feu. Lettres sur le mépris de la littérature (juillet 1927)
9 re leurs morales, ou menaces pour leurs instables certitudes , et qui nous font un péché de notre acceptation des réalités spiritue
10 chiffré de notre inquiétude et de nos naissantes certitudes , le seul langage peut-être qui nous permette d’échanger les signaux d
7 1928, Articles divers (1924–1930). Miroirs, ou Comment on perd Eurydice et soi-même » (décembre 1928)
11 incantation à soi-même qui pourrait lui rendre la certitude d’être. Mais il s’épuise dans une perspective de reflets qui vont en
8 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 1. Mes prisons
12 ut-être des découvertes qui eussent ruiné trop de certitudes apprises. Enfin j’ouvris, c’est-à-dire que je me posai la question :
9 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 1. Mes prisons
13 ut-être des découvertes qui eussent ruiné trop de certitudes apprises. Enfin j’ouvris, c’est-à-dire que je me posais la question :
10 1930, Articles divers (1924–1930). Au sujet « d’un certain esprit français » (1er mai 1930)
14 , d’ailleurs insoluble : « Peut-on discerner avec certitude , après lecture de ses œuvres, si M. Brunschwicg croit ou non à la div
15 es grilles de la raison » libère « le lion de mes certitudes  » — comme disent Simond et ce grand potache de Maldoror. « Qu’on nous
16 re nous montre un Barrès tout crispé sur quelques certitudes et quelques doutes immédiatement utilisables. Simond dénonce chez Mau
11 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Avant l’Aube, par Kagawa (septembre 1931)
17 nt une vérité vécue et particulière. Telle est la certitude qui se dégage lentement d’une profusion peu commune de petits faits,
18 ). Pour celui qui referme le livre de Kagawa, une certitude s’impose. Je la formulerai brièvement : Tant que l’on considère la « 
12 1932, Présence, articles (1932–1946). Penser avec les mains (fragments) (janvier 1932)
19 ait-il pas de ce que l’Éthique possède en soi une certitude  ? Il existerait alors une chose au moins que le doute ne pourrait att
13 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Penser dangereusement (juin 1932)
20 la lecture du livre de M. Nizan n’inspire pas la certitude qu’il aime les hommes, qu’il aime aucun homme réel et concret. Au con
21 lecture et la pratique de Marx peut apporter une certitude intime, une réalité directe, une obligation de choisir à chaque insta
14 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
22 udaine virulence de ma pensée, un élan contenu de certitude et de tendre lucidité, — je sais pourquoi je puis rester dans cette S
15 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
23 enveloppe blanche bordée de noir. » (Sentiment de certitude tranquille, ces objets vus dans une lumière sobre et mate.) Telle a d
24 udaine virulence de ma pensée, un élan contenu de certitude et de tendre lucidité, — je sais pourquoi je puis rester dans cette S
16 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Quand je me souviens — C’est l’Europe
25 Pas d’importance. Ce qui est important, c’est la certitude « qu’il passera ». Que sont nos petits accès de découragement, ces br
17 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Le mouvement des groupes — Kagawa (4 août 1934)
26 Ils partent bien souvent sans autre raison que la certitude qui leur vient de pouvoir être utiles à tel endroit où Dieu leur dit
18 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Kasimir Edschmid, Destin allemand (octobre 1934)
27 toutes ces enquêtes passionnées, il rapporte une certitude assez impressionnante : partout où il se crée quelque chose de durabl
19 1934, Esprit, articles (1932–1962). Définition de la personne (décembre 1934)
28 fait, avant l’aspect proprement matériel. 20. La certitude de la résurrection n’a rien à voir avec une survie de l’âme. L’homme
20 1934, Politique de la personne. Problèmes de la révolution personnaliste — Tactique personnaliste
29 jours une personne, des personnes animées par une certitude qui est de l’ordre du spirituel. Que ce spirituel-là vienne à faiblir
21 1934, Politique de la personne (1946). Problèmes de la révolution personnaliste — Tactique personnaliste
30 jours une personne, des personnes animées par une certitude qui est de l’ordre du spirituel. Que ce spirituel-là vienne à faiblir
22 1935, Foi et Vie, articles (1928–1977). Notes en marge de Nietzsche (mars 1935)
31 x esprits suffisamment armés de sens critique, de certitudes théologiques, et de cette liberté spirituelle que confère la connaiss
32 , qu’importe qu’ils perdent à cette lecture des «  certitudes  » mal centrées, purement traditionnelles, jamais sérieusement éprouvé
23 1935, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Soirée chez Nicodème (mai 1935)
33 ils de Dieu ? Nous sommes là en pleine et absolue certitude  ; nous apercevons le sommet d’un gigantesque pylône, d’un poste émett
24 1935, Le Semeur, articles (1933–1949). La cité (avril-mai 1935)
34 sformation, non pas comme un désir mais comme une certitude , c’est qu’elle a déjà été faite ! Ce que nous annonçons au monde, c’e
35 iété, ni extase, ni cloître. Voilà pourquoi notre certitude joyeuse devient une certitude combattante, — voilà pourquoi nous ne p
36 oilà pourquoi notre certitude joyeuse devient une certitude combattante, — voilà pourquoi nous ne pouvons plus nous laisser arrêt
25 1936, Articles divers (1936-1938). Forme et transformation, ou l’acte selon Kierkegaard (janvier 1936)
37 est pas sa lumière, chemin toujours imprévisible, certitude que devinent les pas, chemin qui se dérobe au doute et à l’orgueil, m
38 ent l’effort de plaire, constamment exalté par la certitude que l’on est aimé maintenant, et même si l’effort échoue »8. Parce qu
26 1936, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Kierkegaard en France (juin 1936)
39 foi, ce renversement du désespoir qui s’ignore en certitude combattante — et combattue. Le sérieux de l’ironie, l’ironie du séri
27 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — commune mesure et acte de foi
40 éthode de marche qui nous procure à chaque pas la certitude d’obéir au seul appel du but final. Cette méthode sera la mesure que
28 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
41 ait-il pas de ce que l’Éthique possède en soi une certitude  ? Il existerait alors une chose au moins que le doute ne pourrait att
42 lement, comme une force qui pèse, et qui pose une certitude . Une pensée réelle, c’est une pensée qui agit, et en ce point elle se
29 1936, Articles divers (1936-1938). L’Acte comme point de départ (1936-1937)
43 stacle. Il ne reste alors qu’à se consoler par la certitude que l’analyse philosophique est avec celui qui ne peut pas sauter. Et
30 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — commune mesure et acte de foi
44 éthode de marche qui nous procure à chaque pas la certitude d’obéir au seul appel du but final. Cette méthode sera la mesure que
31 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
45 ait-il pas de ce que l’Éthique possède en soi une certitude  ? Il existerait alors une chose au moins que le doute ne pourrait att
46 réellement, comme une force qui pèse et pose une certitude . Une pensée réelle, c’est une pensée qui agit, et en ce point elle se
32 1937, Foi et Vie, articles (1928–1977). Luther et la liberté (À propos du Traité du serf arbitre) (avril 1937)
47 oresque ; l’élan génial, la violence loyale d’une certitude pesante, vraiment « grave », d’une dialectique sobre et têtue, qui va
33 1937, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Luther contre Érasme (19 juin 1937)
48 oresque ; l’élan génial, la violence loyale d’une certitude pesante, vraiment « grave », d’une dialectique sobre et têtue qui va
34 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. N’habitez pas les villes !
49 il y a une immense libération intérieure dans la certitude que la seule force qui compte est celle de la Providence (ou du desti
50 e vocation qu’un homme peut arriver à savoir avec certitude de quoi et de combien il a besoin pour vivre. S’il a plus ou s’il a m
35 1937, Articles divers (1936-1938). Luther, Traité du serf arbitre (1937)
51 oresque ; l’élan génial, la violence loyale d’une certitude pesante, vraiment « grave », d’une dialectique sobre et têtue, qui va
36 1938, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le Monastère noir, par Aladár Kuncz (janvier 1938)
52 les causes véritables. Il ne reste que l’obscure certitude , angoissante, que cette guerre « se fait toute seule », que rien ne d
37 1938, Articles divers (1936-1938). Réponse à Pierre Beausire (15 janvier 1938)
53 marades, la majorité même, ne partagent pas cette certitude . Ils en ont d’autres, que je crois insuffisantes, et je le leur dis e
38 1938, Esprit, articles (1932–1962). L’amour action, ou de la fidélité (novembre 1938)
54 fini, mais avec une telle correction et une telle certitude qu’il retombe sans cesse dans le fini, et qu’on ne remarque en lui ri
39 1938, Journal d’Allemagne. Journal (1935-1936)
55 iècles d’histoire. Le chrétien seul meurt dans la certitude , parce que sa foi lui a révélé la fin absolue de l’Histoire : la cata
56 ure mince et très droite, vêtue de noir. Et cette certitude saisissante, après quelques minutes de son discours : voici un homme
40 1939, Articles divers (1938-1940). Du mythe de Tristan et Iseut à l’hitlérisme (14 juillet 1939)
57 és en même temps que mon livre, l’ont établi avec certitude pour un bon tiers d’entre eux. C’est sur des faits de cet ordre et su
41 1939, Esprit, articles (1932–1962). Autour de L’Amour et l’Occident (septembre 1939)
58 uisque aucune patience historique ne conduit à la certitude , il est peut-être au moins aussi sage de faire confiance à l’intuitio
42 1939, L’Amour et l’Occident. Les origines religieuses du mythe
59 théogonie n’apparaît, ne se constitue que dans la certitude attestée par le récitatif du psaume ». Et l’on songe au secret de Tri
43 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe dans la littérature
60 salles émues en toute sécurité ; si forte est la certitude générale que personne ne croira son message. ⁂ Le drame débute par un
61 ée. À ce moment la musique seule peut exprimer la certitude et la substance de cette double nostalgie d’être un. Car seule elle d
44 1939, L’Amour et l’Occident. L’Amour action, ou de la fidélité
62 fini, mais avec une telle correction et une telle certitude qu’il retombe sans cesse dans le fini, et qu’on ne remarque en lui ri
45 1939, L’Amour et l’Occident. Appendices
63 nts ou sa tendresse, hormis le cas où il y aurait certitude que l’amant eût manqué à ses devoirs et à la foi promise. Or on n’a
46 1939, Articles divers (1938-1940). Le protestantisme créateur de personnes (1939)
64 s leurs appuis. Et c’est sans doute à ce désir de certitude renouvelée, à ce désir de retrouver confiance en soi, que je devrais
65 ponse flatteuse ou approximative. Et ce besoin de certitude , il s’agit de la combler en vérité. La menace est sérieuse, les événe
47 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Les origines religieuses du mythe
66 théogonie n’apparaît, ne se constitue que dans la certitude attestée par le récitatif du psaume. » Et l’on songe au secret de Tri
48 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe dans la littérature
67 salles émues en toute sécurité ; si forte est la certitude générale que personne ne croira son message. ⁂ Le drame débute par un
68 ée. À ce moment la musique seule peut exprimer la certitude et la substance de cette double nostalgie d’être un. Car seule elle d
49 1939, L’Amour et l’Occident (1956). L’amour action, ou de la fidélité
69 fini, mais avec une telle correction et une telle certitude qu’il retombe sans cesse dans le fini, et qu’on ne remarque en lui ri
50 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Les origines religieuses du mythe
70 théogonie n’apparaît, ne se constitue que dans la certitude attestée par le récitatif du psaume. » Et l’on songe au secret de Tri
51 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe dans la littérature
71 salles émues en toute sécurité ; si forte est la certitude générale que personne ne croira son message. ⁂ Le drame débute par un
72 ée. À ce moment la musique seule peut exprimer la certitude et la substance de cette double nostalgie d’être un. Car seule elle d
52 1939, L’Amour et l’Occident (1972). L’amour action, ou de la fidélité
73 fini, mais avec une telle correction et une telle certitude qu’il retombe sans cesse dans le fini, et qu’on ne remarque en lui ri
53 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Appendices
74 nts ou sa tendresse, hormis le cas où il y aurait certitude que l’amant eût manqué à ses devoirs et à la foi promise. Or on n’a
54 1940, Articles divers (1938-1940). Le petit nuage (avril 1940)
75 Pas d’importance. Ce qui est important, c’est la certitude « qu’il passera ». Que sont nos petits accès de découragement, ces br
55 1940, Qu’est-ce que la Ligue du Gothard ? (1940). IX. Premiers résultats de notre action
76 der sur quelques faits concrets autant que sur la certitude que le pays attendait notre action. Certes, nous n’en sommes qu’aux p
56 1940, Mission ou démission de la Suisse. Le protestantisme créateur de personnes
77 s leurs appuis. Et c’est sans doute à ce désir de certitude renouvelée, à ce désir de retrouver confiance en soi, que je devais r
78 ponse flatteuse ou approximative. Et ce besoin de certitude , il s’agit de le combler en vérité. La menace est sérieuse, les événe
57 1941, Journal de Genève, articles (1926–1982). Veille d’élection présidentielle (14 novembre 1940)
79 ’est-il passé ? Personne ne pourrait le dire avec certitude , pas plus qu’on ne saurait prévoir l’issue de la campagne. Ce qui ren
58 1942, La Part du diable. L’Incognito et la Révélation
80 volupté… La volupté unique et suprême gît dans la certitude de faire le mal. Mais ici se sont déclenchés les mécanismes compliqu
59 1942, La Part du diable. Le Bleu du Ciel
81 ui ne soit pas une illusion réside dans la simple certitude que nous ne sommes pas des dieux, et que nous ne sommes pas Dieu. Car
82 que15. Le sommet de la sainteté n’est pas dans la certitude illusoire d’être sans péché. Il nous est au contraire révélé par le C
83 de sa Volonté. Toute ma confiance repose dans la certitude que nos méfaits et ceux du diable, et ceux d’Hitler, ne changent rien
60 1942, La Part du diable (1944). L’Incognito et la Révélation
84 volupté… La volupté unique et suprême gît dans la certitude de faire le mal. » Je crois plutôt, comme le dit William Blake, que «
61 1942, La Part du diable (1944). Le Bleu du Ciel
85 ui ne soit pas une illusion réside dans la simple certitude que nous ne sommes pas des dieux, et que nous ne sommes pas Dieu. Car
86 que26. Le sommet de la sainteté n’est pas dans la certitude illusoire d’être sans péché. Il nous est au contraire révélé par le C
87 de sa Volonté. Toute ma confiance repose dans la certitude que nos méfaits et ceux du diable ne changent rien à l’Ordre de ce mo
62 1942, La Part du diable (1982). L’Incognito et la révélation
88 volupté… La volupté unique et suprême gît dans la certitude de faire le mal. » Je crois plutôt, comme le dit William Blake, que «
63 1942, La Part du diable (1982). Le Bleu du Ciel
89 ui ne soit pas une illusion réside dans la simple certitude que nous ne sommes pas des dieux, et que nous ne sommes pas Dieu. Car
90 que28. Le sommet de la sainteté n’est pas dans la certitude illusoire d’être sans péché. Il nous est au contraire révélé par le C
91 de sa Volonté. Toute ma confiance repose dans la certitude que nos méfaits et ceux du diable ne changent rien à l’Ordre de ce mo
64 1943, La Vie protestante, articles (1938–1978). Les tours du diable V : Le tentateur (12 novembre 1943)
92 volupté… La volupté unique et suprême gît dans la certitude de faire le mal. » Mais ici se sont déclenchés les mécanismes compliq
65 1944, Les Personnes du drame. Sagesse et folie de la personne — Kierkegaard
93 ent l’effort de plaire, constamment exalté par la certitude que Ton est aimé maintenant, et même si l’effort échoue.32 Parce qu
66 1944, Les Personnes du drame. Sagesse et folie de la personne — Franz Kafka, ou l’aveu de la réalité
94 Or celle-ci ne saurait être provoquée que par la certitude du pardon… Mais justement la foi ne survient pas. Le sens obscur d’un
95 é que peut seul nous donner le pardon, ni à cette certitude du pardon que peut seule nous donner la foi. Joseph K. reste donc enf
96 rquoi il refusait de s’y engager. Il exigeait une certitude préalable, que son regard étrangement précis ne rencontrait nulle par
97 d, publié en postface au Château, rapproche de la certitude mes hypothèses théologiques : « Qu’est-ce en effet que ce « Château »
98 oi vivante, toujours combattue par la vue, par la certitude naturelle. Et même, il est si difficile de concevoir une foi vivante
99 ci dans un domaine où l’on ne saurait imaginer de certitude non équivoque. Car c’est là le domaine de la foi. Et la foi seule — q
67 1944, Les Personnes du drame. Liberté et fatum — Luther et la liberté de la personne
100 oresque ; l’élan génial, la violence loyale d’une certitude pesante, vraiment « grave », d’une dialectique sobre et têtue, qui va
68 1946, Journal des deux mondes. Anecdotes et aphorismes
101 Pas d’importance. Ce qui est important, c’est la certitude « qu’il passera ». Que sont nos petits accès de découragement, ces br
69 1946, Journal des deux mondes. Le choc de la paix
102 s jours. Puis ce fut une forte secousse. Enfin la certitude de l’arrêt, mais nous étions encore tout étourdis. Je n’ai vraiment «
70 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Petit journal de Souabe
103 enveloppe blanche bordée de noir. » (Sentiment de certitude tranquille, ces objets vus dans une lumière sobre et mate.) Telle a d
104 udaine virulence de ma pensée, un élan contenu de certitude et de tendre lucidité, — je sais pourquoi je puis rester dans cette S
71 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Sur l’automne 1932, ou la naissance du personnalisme
105 e », mais aussi d’un mysticisme orientalisant aux certitudes quelque peu provocantes d’un néophyte de la théologie dialectique, co
106 à accueillir comme une expression adéquate de mes certitudes naissantes. Et c’est aussi par l’entremise de Marc, je pense, que je
107 ul préoccupé de tirer de nos recherches et de nos certitudes nouvelles des conséquences politiques et sociales, et ceci me ramenai
72 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — N’habitez pas les villes !
108 il y a une immense libération intérieure dans la certitude que la seule force qui compte est celle de la Providence (ou du desti
109 e vocation qu’un homme peut arriver à savoir avec certitude de quoi et de combien il a besoin pour vivre. S’il a plus ou s’il a m
73 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’Allemagne — Journal (1935-1936)
110 ècles d’histoire. Le chrétien seul meurt dans la certitude , parce que sa foi lui a révélé la fin absolue de l’Histoire : la cata
111 ure mince et très droite, vêtue de noir. Et cette certitude saisissante, après quelques minutes de son discours : voici un homme
74 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — « Puisque je suis un militaire… »
112 Pas d’importance. Ce qui est important, c’est la certitude « qu’il passera ». Que sont nos petits accès de découragement, ces br
75 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Le choc de la paix
113 s jours. Puis ce fut une forte secousse. Enfin la certitude de l’arrêt, mais nous étions encore tout étourdis. Je n’ai vraiment «
114 rreurs » du catch dialectique, les costauds de la certitude rationnelle envoyés au tapis sans effort apparent. La réussite de sa
76 1947, Le Figaro, articles (1939–1953). Le droit d’opposition (3 avril 1947)
115 le consiste, à mon sens, en premier lieu, dans la certitude que, si l’on diffère d’opinion avec le Pouvoir, on n’en mourra pas.
77 1947, Articles divers (1946-1948). Préface à Le Cœur est un chasseur solitaire de Carson McCullers (1947)
116 ntérieure en quête d’explications, de rythmes, de certitudes à embrasser. Comme cette Mick, jeune fille pauvre de 15 ans, qui cher
78 1947, Doctrine fabuleuse. Miroirs, ou Comment on perd Eurydice et soi-même
117 incantation à soi-même qui pourrait lui rendre la certitude d’être. Mais il s’épuise dans une perspective de reflets qui vont en
79 1948, Réforme, articles (1946–1980). Roger Breuil qui vient de mourir était un grand romancier protestant (13 mars 1948)
118 es intimes les plus aventureuses en apparence, la certitude d’une vérité qui sur nous-mêmes en sait plus long que nous. Moins on
80 1948, Réforme, articles (1946–1980). L’Europe, aventure du xxe siècle (1er mai 1948)
119 st temps de donner aussi à nos amis américains la certitude que nous ne sommes pas ce qu’ils ont parfois presque raison de croire
81 1948, L’Europe en jeu. Trois discours suivis de Documents de La Haye. III
120 st temps de donner aussi à nos amis américains la certitude que nous ne sommes pas ce qu’ils ont parfois presque raison de croire
121 en lutte avec eux-mêmes, c’est le lieu où aucune certitude n’est acceptée comme vérité si elle n’est continuellement découverte.
82 1949, Le Semeur, articles (1933–1949). « Les protestants et l’esthétisme » (février-mars 1949)
122 es repères, les obstacles, les interdictions, les certitudes décisives, les grands lieux communs, les thèmes traditionnels à renou
83 1952, Arts, articles (1952-1965). Appel à ceux qui osent être différents (22 mai 1952)
123 d’opposer à ces totalitaires de toute couleur des certitudes de propagande, ou je ne sais quelle mystique qui serait, au mieux, un
84 1952, Articles divers (1951-1956). La Suisse et l’Europe : M. Denis de Rougemont réagit (14 novembre 1952)
124 s, leurs usages, leurs habitudes nous donnent une certitude , c’est qu’ils ne pourront jamais trouver un centre d’union et un seul
85 1953, Preuves, articles (1951–1968). Les raisons d’être du Congrès (septembre 1953)
125 tant universelle dans ses conclusions ; modèle de certitude dans ses déductions, et pourtant née à chaque instant du doute le plu
86 1953, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Une prise de conscience européenne (novembre-décembre 1953)
126 pparence irréductible de la foi religieuse et des certitudes relatives fondées sur la science, la table ronde a affirmé la nécessi
87 1953, La Confédération helvétique. Le peuple et son histoire
127 la route, prêtes à opposer à tout envahisseur la certitude de pouvoir tenir pendant au moins deux ans le « Réduit national », av
88 1953, La Confédération helvétique. Institutions et aspirations économiques
128 isme à base de moralisme, et un besoin méfiant de certitudes tangibles, ont pu favoriser le développement d’entreprises techniques
89 1954, Preuves, articles (1951–1968). La table ronde de l’Europe (janvier 1954)
129 pparence irréductible de la foi religieuse et des certitudes relatives fondées sur la science, la table ronde a affirmé la nécessi
90 1954, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Le rôle de la recherche en Europe (décembre 1954-janvier 1955)
130 s dits totalitaires : ils offrent et imposent des certitudes massives.) Nous, au contraire, en Occident, et en Europe bien plus qu
131 ncertitudes sont créées par la nature même de nos certitudes . Ce paradoxe s’explique d’une manière assez simple. Prenons l’exemple
132 elle est produite par sa foi, c’est-à-dire par sa certitude . Prenons ensuite l’exemple de l’homme scientifique. Celui-ci lit l’hi
133 part, sans relâche vient remettre en question les certitudes que l’on croyait acquises, d’autre part est le gage d’un progrès vers
91 1955, Preuves, articles (1951–1968). L’aventure occidentale de l’homme : L’exploration de la matière (août 1955)
134 voir tout de suite que cela ruine à jamais les «  certitudes  » de la pensée matérialiste. Celles-ci se fondaient sur l’idée fixe q
92 1955, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Propositions (décembre 1955)
135 ux uns et aux autres l’occasion de repenser leurs certitudes acquises et de mieux juger de leurs implications ; parce qu’il oblige
93 1957, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). La découverte du temps ou l’aventure occidentale (mars 1957)
136 ble si la Révélation n’apportait en même temps la certitude que le temps a été vaincu au matin de Pâques, que l’homme ne lui appa
94 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur la neutralité européenne (fin) (mai 1957)
137 entraînée automatiquement dans le conflit. Cette certitude diminue à elle seule les chances d’éclatement du conflit. Car, sans l
95 1957, Articles divers (1957-1962). Lettre en réponse à Emmanuel Berl (mai 1957)
138 ’ignorer quand une personne est née pour avoir la certitude qu’elle vit. Filibusterie à part, je prétends rester européen et même
96 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Introduction
139 ours accrus, remettant sans cesse en question les certitudes et les sécurités acquises. Enfin, je dis bien l’homme, en général, pa
97 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — L’expérience du temps historique
140 ble si la Révélation n’apportait en même temps la certitude que le temps a été vaincu au matin de Pâques, que l’homme ne lui appa
141 eau et unique dans l’Univers), et d’autre part la certitude que les tragédies historiques ont une signification transhistorique,
98 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — L’exploration de la matière
142 ut voir tout de suite que cela ruine à jamais les certitudes de la pensée matérialiste. Celles-ci se fondaient sur l’idée fixe que
99 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — Les ambivalences du progrès
143 ructrice de vérités accoutumées mais créatrice de certitudes constamment remises en question, typiquement occidentale par son styl
144 s dits totalitaires : ils offrent et imposent des certitudes massives.) Nous, au contraire, en Occident, et en Europe bien plus qu
145 ncertitudes sont créées par la nature même de nos certitudes . Ce paradoxe s’explique d’une manière assez simple. Prenons l’exemple
146 elle est produite par sa foi, c’est-à-dire par sa certitude . Prenons ensuite l’exemple de l’homme scientifique. Celui-ci lit l’hi
147 art, sans relâche, vient remettre en question les certitudes que l’on croyait acquises, d’autre part est le gage d’un progrès vers
148 me — mais dans une société organisée. Trouver des certitudes — et les remettre en question… Et tous les paradoxes de la Science et
100 1959, Preuves, articles (1951–1968). Nouvelles métamorphoses de Tristan (février 1959)
149 roisèrent, il n’y eut plus entre eux qu’une seule certitude  : c’est que tout était décidé et que tous les interdits, maintenant,