1
re, et presque sans qu’il s’en soit rendu compte.
Clerc
entrevoit un projet à deux faces. Lugin, qui est théologien, et de la
2
tte revue connaissent la thèse de la Trahison des
Clercs
11, thèse dont la Fin de l’Éternel ne fait que reprendre la défense c
3
donc sur une vaste échelle à cette « Trahison des
clercs
» décrite par M. Julien Benda. Notre époque paiera cher ce crime cont
4
donc sur une vaste échelle à cette « Trahison des
clercs
» décrite par M. Julien Benda. Notre époque paiera cher ce crime cont
5
importants, des idées « pertinentes », comme dit
M. Charly Clerc
; des révolutionnaires sans idéal et sans puissances de mythe ; des p
6
valeurs de passion » — pour parler comme le seul
Clerc
qui n’ait pas trahi — qui me paraissent être la grandeur de la Hongri
7
sprit désintéressé est mort. » C’en est fait, les
clercs
ont trahi, et les cris de M. Benda sont couverts par la rumeur de la
8
l’esprit désintéressé, cela signifierait pour les
clercs
, selon M. Benda, la fin de l’esprit. Et pour nous, cela signifie : le
9
n éthique. Il n’a pas échappé à M. Benda que « le
clerc
moderne » (en tant qu’il se montre préoccupé des conséquences nécessa
10
valeurs de passion » — pour parler comme le seul
clerc
qui n’ait pas trahi — qui me paraissent être la grandeur de la Hongri
11
valeurs de passion » — pour parler comme le seul
clerc
qui n’ait pas trahi — qui me paraissent être la grandeur de la Hongri
12
nes sont nées en France autour de la Trahison des
clercs
, autour du problème de l’humanisme (Conversion à l’humain, de J. Guéh
13
simple point de vue, pour le plaisir stérile des
clercs
bourgeois. C’est ici la question de la tactique qui se pose, en même
14
de et le sombre avenir du siècle. On a dépeint ce
clerc
moderne, accablé par tous les malheurs du temps, dont il feint de se
15
la théologie des sociologues, des historiens, des
clercs
bourgeois. Comment lui échapper ? N’est-il pas la voix même de cette
16
on. 52. Journal, tome X. 53. « Là encore, le
clerc
moderne est protestant », ajoute M. Benda, qui, en fait de protestant
17
et d’une dignité que la raison des peuples et des
clercs
s’accorde à révoquer en doute ? L’imagination de la personne à l’état
18
s objets, ce que niaient pratiquement beaucoup de
clercs
; il a compris que le phénomène homme ne se produit en fait qu’au niv
19
sauver le monde que pour accomplir les devoirs du
clerc
engagé malgré lui dans le désordre de l’époque. Ce sont là des motifs
20
2.Ridicule et impuissance du
clerc
qui s’engage Le risque est la santé de la pensée, à condition toute
21
ité. Vont-ils se tourner vers les sages, vers les
clercs
dont on pouvait croire que la mission était de penser leur époque ? I
22
énements. Les premières tentatives faites par les
clercs
pour « repenser l’époque » ne sont point trop encourageantes. Ne les
23
qu’affirme, depuis la guerre, un autre groupe de
clercs
, fort désireux d’aller au peuple. On est frappé cependant de voir que
24
ays, qu’une espèce de liberté sous conditions. Le
clerc
bourgeois, chez nous, se croit encore tranquille. On ne le laissera p
25
que le mal qui est dans la pensée. Politiciens ou
clercs
, ils oublient ce qu’est l’homme. Ils ont perdu de vue sa définition m
26
r ressort Quel que soit le dégoût qu’inspire au
clerc
l’action publique, je pense qu’il doit le surmonter en premier lieu p
27
supérieure, et comme tels se voir adoptés par des
clercs
même incroyants. Plusieurs, que je connais, les jugent suffisants, et
28
e, un spirituel tout à fait digne des éloges du «
clerc
parfait », et de l’approbation des bourgeois les plus vilipendés par
29
simple point de vue, pour le plaisir stérile des
clercs
bourgeois. C’est ici la question de la tactique qui se pose, en même
30
sauver le monde que pour accomplir les devoirs du
clerc
engagé malgré lui dans le désordre de l’époque. Ce sont là des motifs
31
2.Ridicule et impuissance du
clerc
qui s’engage Le risque est la santé de la pensée, à condition toute
32
ité. Vont-ils se tourner vers les sages, vers les
clercs
dont on pouvait croire que la mission était de penser leur époque ? I
33
énements. Les premières tentatives faites par les
clercs
pour « repenser l’époque » ne sont point trop encourageantes. Ne les
34
lutions pratiques » qu’affirme un autre groupe de
clercs
, fort désireux d’aller au peuple. On est frappé cependant de voir que
35
ays, qu’une espèce de liberté sous conditions. Le
clerc
bourgeois, chez nous, se croit encore tranquille. On ne le laissera p
36
que le mal qui est dans la pensée. Politiciens ou
clercs
, ils oublient ce qu’est l’homme. Ils ont perdu de vue sa définition m
37
r ressort Quel que soit le dégoût qu’inspire au
clerc
l’action publique, je pense qu’il doit le surmonter en premier lieu p
38
supérieure, et comme tels se voir adoptés par des
clercs
même incroyants. Plusieurs, que je connais, les jugent suffisants, et
39
e, un spirituel tout à fait digne des éloges du «
clerc
parfait », et de l’approbation des bourgeois les plus vilipendés par
40
simple point de vue, pour le plaisir stérile des
clercs
bourgeois. C’est ici la question de la tactique qui se pose, en même
41
cette espèce de suicide que nous recommandent les
clercs
purs ? Oui ou non, sommes-nous en pleine crise ? Oui ou non, cette cr
42
son œuvre en plein cœur de nos ratiocinations de
clercs
retraités de la vie ? Mais le plus curieux de l’affaire, n’est-ce pas
43
tisme. Il a fallu toute l’inconsciente astuce des
clercs
nantis par le régime actuel pour camoufler l’édit de Nantes en mesure
44
ique13 : il est par là le type le plus parfait du
clerc
déraciné, du clerc sans mains, ou aux mains folles, du désorienté exc
45
là le type le plus parfait du clerc déraciné, du
clerc
sans mains, ou aux mains folles, du désorienté excité. Il apparaît al
46
médiatement formée devant mes yeux : l’image d’un
clerc
en vêtements moyenâgeux circulant dans les perspectives d’un tableau
47
et gouvernée par des chrétiens ; cette cité où le
clerc
, le magistrat et le marchand adoraient le même Dieu, dans le même lan
48
stes ! L’observation objective du monde ramène le
clerc
dans sa chambrette, et le chrétien dans sa paroisse. Elle conclut au
49
ord, à l’image que je vous donnais en débutant du
clerc
moyenâgeux dans la cité thomiste, j’opposerai une image moderne, qui
50
ions qu’entretiennent notre cité et la nation des
clercs
. C’est mettre en discussion l’un des rapports fondamentaux qui défini
51
us, il faut bien remonter à l’erreur initiale des
clercs
. Descartes revenant à Paris et visitant le Palais de l’Esprit ne manq
52
quer les causes internes de son succès auprès des
clercs
, soit pour rappeler au passage quels intérêts temporels concoururent
53
possible qu’en vertu d’une certaine attitude des
clercs
. Ce ne sont pas les bénéficiaires de cette situation, politiciens ou
54
éliques que certains écrivains de droite font aux
clercs
« spiritualistes » l’honneur et le crime d’avoir prémédités, avec l’a
55
notion trop désintéressée de l’esprit, qu’ont les
clercs
, et d’une notion moins désintéressée de l’action, qu’ont les capitain
56
mantiques) peut encore figurer la foi commune des
clercs
, pourtant molestés par l’époque avec une vigueur qui devrait, semble-
57
utes les disciplines que l’on enseigne aux jeunes
clercs
: et c’est la volonté, consciente ou non, d’esquiver l’engagement pra
58
venir appartient pratiquement aux barbares, à ces
clercs
un peu méprisables qui croient que la pensée doit entrer en action, c
59
la tient pour le gage du « désintéressement » des
clercs
parfaits. Mais c’est jouer sur une impertinence, car le mot « désinté
60
t » a deux sens tout à fait indépendants. Que les
clercs
refusent d’épouser les passions politiques ou sociales qui selon eux
61
u concevoir ! M. Renan sourit avec mélancolie. Le
clerc
spiritualiste, prêtre de l’esprit pur, s’adonne au culte solitaire de
62
rt, il s’en lave les mains. Pilate fut le premier
clerc
parfait : le juge refusant de juger. On me dira que ce gouverneur eût
63
rahissait sa fonction en alléguant un argument de
clerc
. Il y aurait donc une différence profonde entre le refus de Pilate, c
64
est bel et bien engagé dans le monde. Supposer un
clerc
pur, c’est encore une fois supposer un esprit dégagé de son corps, ja
65
ste en apparence des êtres qui méritent le nom de
clercs
parfaits, c’est qu’en réalité, ils ont trahi leur fonction propre, qu
66
dire le vrai » dans le vide. La dénonciation des
clercs
« intéressés » n’est valable que si elle concerne ces pharisiens, ces
67
t siècles de là, la voix « désabusée » d’un autre
clerc
parfait lui donnera cette réplique fameuse : « La vérité est peut-êtr
68
squer en son nom les réalités immédiates ?38 Les
clercs
ont pris parti : les uns avec la foule, les autres avec Pilate. Les u
69
émoignage à la vérité. » Unanimité contre lui des
clercs
de droite, des clercs de gauche, et de la foule. Pourquoi n’a-t-il pa
70
» Unanimité contre lui des clercs de droite, des
clercs
de gauche, et de la foule. Pourquoi n’a-t-il pas dit seulement : Mon
71
e n’eût gêné personne, tout semblable à celui des
clercs
. On lui eût donné son Palais. Mais que vient-il faire parmi nous ? Qu
72
me un « idéal » ou comme l’esprit « sublime » des
clercs
, mais au contraire en s’abaissant. Telle est la parabole du spirituel
73
oujours cette précision d’épure qui séduisait les
clercs
méticuleux, mais bien une sorte d’implacable agencement, celui du doi
74
r la constatation du rendement ou de la perte. Le
clerc
qui ne sert à rien, c’est flatteur et c’est distingué, mais il faut e
75
u’on ne lui ait pas apprise. Considérez ce pauvre
clerc
parfait tel que le livre l’Université : que sait-il faire ? C’est tou
76
Si l’ouvrage est « sérieux et précis » selon les
clercs
, l’éditeur, le jugeant invendable, exigera des arrhes jamais récupéré
77
le mépris du directeur commercial. Je suppose mon
clerc
peu fortuné. Deux espèces de carrières s’ouvrent à lui : celle des ac
78
elle des valeurs matérielles que « touchent » les
clercs
pour leurs écrits se trouve être l’inverse exact de la valeur spiritu
79
l’esprit créateur que le détachement méditatif du
clerc
parfait — du clerc renté. Numero deus impare gaudet ; le génie créate
80
ue le détachement méditatif du clerc parfait — du
clerc
renté. Numero deus impare gaudet ; le génie créateur se réjouit des i
81
deux grandes vérités empiriques : d’une part, les
clercs
nantis, volontiers spiritualistes, tombent fatalement sous la coupe d
82
xploité par l’élite bourgeoise, visant à faire du
clerc
un inutile ; vu la situation économique inaugurée par le krach de Wal
83
, d’humaniser et de transmettre les doctrines des
clercs
de tous ordres qui devaient régir la cité et qui se vendent ou se dés
84
sur de tout autres bases ? c) à quoi servent les
clercs
? quel doit être leur rôle dans la cité ? à qui s’adressent leurs écr
85
s bien simples et bien grossières, celles que les
clercs
prudents ne posent jamais, celles que nous pose le désordre établi. O
86
pas grave — elle est inculquée au peuple par les
clercs
bourgeois, dont l’enseignement converge ici avec celui du marxisme vu
87
n risque ni aucune modification concrète pour les
clercs
, « l’esprit » ne passe jamais à l’acte. Et le dieu Progrès ne rend pl
88
iquement en sa faveur. Et le peuple qui croit les
clercs
, croit aussi qu’ils ne peuvent rien faire, et bientôt les méprise cor
89
nts. En tant que saints laïques, inoffensifs. Les
clercs
savent bien que ce mépris cordial et ces honneurs rendus au mythe du
90
» Ayant dit ses raisons, il a fait tout ce qu’un
clerc
doit faire, selon nos grands docteurs et leurs petits disciples. Mais
91
Malgré l’indignation que ce mot soulève chez nos
clercs
, il traduit bel et bien leur attitude de fait devant le monde : s’ils
92
Montherlant a cru bon d’adopter ? C’est celle du
clerc
— il dirait : du poète —, qui se réserve pour son œuvre, estimant s’a
94
René Guisan : un clerc (1935)y Un
clerc
, un vrai clerc. Non pas cet être détaché, déraciné, de pure raison, q
95
né Guisan : un clerc (1935)y Un clerc, un vrai
clerc
. Non pas cet être détaché, déraciné, de pure raison, que l’auteur d’u
96
amphlet fameux voulait nous donner pour modèle du
clerc
qui ne trahit pas. Mais une figure presque parfaite d’intellectuel en
97
prendre de sa vie : la leçon toute goethéenne du
clerc
qui sert sans rien trahir de la primauté de l’esprit. Peut-être que l
98
humiliation du spirituel. y. « René Guisan : un
clerc
», Revue de Belles-Lettres, Lausanne-Neuchâtel-Genève-Fribourg, n° 7-
99
t, contre l’esprit incarné en Personne ; 5° si le
clerc
qui s’en lave les mains ne risque pas de faire le jeu des clercs qui
100
lave les mains ne risque pas de faire le jeu des
clercs
qui crient avec les loups, et de trahir de la sorte doublement, étant
101
d’y échapper. Depuis huit ans que sa Trahison des
Clercs
est apparue, M. Benda s’y applique pourtant non sans bonheur, curieus
102
équences concrètes d’une distinction que bien des
clercs
estimaient « trop philosophique ». 36. Entendue au sens large de di
103
guérirons du platonisme et du cartésianisme. Les
clercs
s’écrient : Esprit ! Esprit43 ! Mais je regarde leur visage. « Si c’é
104
st méprisé comme tel. Cependant que l’élite des «
clercs
» le loue précisément d’être impuissant, inefficace et tout gratuit,
105
mal, enfin ces débats enfiévrés pour savoir si le
clerc
doit être un citoyen tout comme les autres, s’il doit « faire de la p
106
cette espèce de suicide que nous recommandent les
clercs
purs ? Le but et l’utilité pratique d’une doctrine n’est-ce pas juste
107
ce résultat au moins curieux de rendre à certains
clercs
bourgeois, honteux de l’être, l’orgueil de leurs origines culturelles
108
ceux-ci reviennent persuadés que la critique d’un
clerc
y perd ses droits et n’est plus à l’échelle du phénomène… Raison de p
109
uvelle école soviétique, l’unité du peuple et des
clercs
n’est pas « quelque chose de donné »… mais « quelque chose qu’il faut
110
e et brutalité, volonté de servir et trahison des
clercs
, etc., tout cela au nom d’une conception de l’esprit pur dont la faib
111
nt le sens fût reconnu de tous, prince et sujets,
clercs
, soldats et marchands législateurs et pédagogues. Ainsi l’histoire ou
112
is forme encore et convention admise par tous les
clercs
européens. On ne saurait en dire autant du langage de nos bons écriva
113
ents faux ! » s’écrie le prophète Osée. Quand les
clercs
de la Cour de Rome cessent d’être les dociles instruments de la vocat
114
st art de faire. Un gémissement célèbre, chez les
clercs
, déplore l’antipathie tragique de la connaissance et de la Vie. Ceci
115
cette critique ne se fonde pas dans l’humeur d’un
clerc
que la crise aurait rendu neurasthénique, ni dans la nostalgie d’un a
116
n. L’esprit n’est vrai que dans son acte, que nos
clercs
qualifient d’abaissement. C’est en effet un abaissement pour l’esprit
117
i écrire et de quoi me laver les mains. Voilà nos
clercs
. C’est pour avoir refusé de s’abaisser à hauteur d’homme, au niveau d
118
nal des choses. Tâchons de prendre sur le fait le
clerc
qui ne se croit pas observé, le laïque adonné à ses superstitions laï
119
ns l’ordre. Mais je remarque d’autre part que les
clercs
admettent fort bien qu’un politique ou qu’un brasseur d’actions trait
120
— Non, non, nulle ironie dans la politesse de ces
clercs
. Preuve en soit la manière dont ils usent entre eux, sans éveiller la
121
nte et de la dignité de ses grands prêtres, les «
clercs
», dit-on, que je voudrais comparer à des vestales ? Mais où sont enc
122
ts de leur puissance. Aussi les écrits des grands
clercs
du xixe et des débuts du xxe siècle vont-ils sans doute nous révéle
123
« intérieure ». Nous aurons donc deux espèces de
clercs
: les conformistes et les rêveurs. Les uns et les autres, bien sûr, r
124
ait démontré nécessaire17 —, devient aux yeux des
clercs
bourgeois une espèce d’idéal à sauvegarder. D’autre part, le capitali
125
ieu commun sur lequel s’accordent aujourd’hui les
clercs
de gauche et de droite, ou encore de Sirius, et les laïques marxistes
126
a toujours confirmé la prophétie des véritables «
clercs
», c’est-à-dire des hommes consacrés à la critique et à la connaissan
127
re, ce sous-entendu clairement perçu par tous les
clercs
, qui rapporte toutes les démarches de la pensée et de l’action au tél
128
sont là pour veiller sur l’Alliance. Et si ces «
clercs
» viennent à trahir — il semble bien que ce soit leur métier —, s’ils
130
en général. Elle fut bien le sous-entendu que les
clercs
et le siècle entendaient et vénéraient sans discussion possible. Ici,
131
un langage noble, le signe de la distinction des
clercs
. Et ce n’est plus la vigueur des pensées qui sera la fin du langage,
132
tel de clericus, « parle français » au plus grand
clerc
du monde, il fonde la nouvelle mesure, il inaugure la révolution29. L
133
nt elle est résultée par ailleurs. Tandis que les
clercs
s’abandonnent à l’idolâtrie des moyens, qu’ils s’appliquent à raffine
134
ubstitution du langage vulgaire au latin. Le vrai
clerc
, désormais, ce n’est plus le rhéteur, mais le prédicateur. Ce n’est p
135
e la foi. Luther à Worms et à Augsbourg, voilà le
clerc
, le fanatique de la plus haute vérité. Tandis qu’Érasme qui refuse pa
136
de la sagesse qu’il estime détenir, Érasme est le
clerc
qui trahit et qui déprime la vérité « pour nourrir une paix fardée32
137
.) 27. À quel point Dante est peu l’érudit et le
clerc
« distingué » que Pétrarque se vantera d’être, on le verra d’un seul
138
is forme encore et convention admise par tous les
clercs
européens. On ne saurait en dire autant du langage de nos bons écriva
139
ents faux ! » s’écrie le prophète Osée. Quand les
clercs
de la Cour de Rome cessent d’être les dociles instruments de la vocat
140
résultat, au moins curieux, de rendre à certains
clercs
bourgeois, honteux de l’être, l’orgueil de leurs origines culturelles
141
ux-ci reviennent persuadés36 que la critique d’un
clerc
y perd ses droits et n’est plus à l’échelle du phénomène… Raison de p
142
uvelle école soviétique, l’unité du peuple et des
clercs
n’est pas « quelque chose de donné », mais « quelque chose qu’il faut
143
e et brutalité, volonté de servir et trahison des
clercs
, etc., tout cela au nom d’une conception de l’esprit pur, dont la fai
144
la mesure médiévale. C’est la vraie trahison des
clercs
: l’idolâtrie, la simonie ou la sécularisation. Il est d’autres mesur
145
nt le sens fût reconnu de tous, prince et sujets,
clercs
, soldats et marchands, législateurs et pédagogues. Ainsi l’histoire o
146
ns doute ce qu’ils ont à faire. Mais le métier du
clerc
est différent. Le clerc est là pour dire le vrai, pour « réciter ». P
147
faire. Mais le métier du clerc est différent. Le
clerc
est là pour dire le vrai, pour « réciter ». Peut-être aussi pour crit
148
ès coup. Que « les autres » y portent la main, le
clerc
jugera de leurs ouvrages. Le voici portant sa balance : la pensée est
149
usion romantique ou pire encore : dogmatisme ! Le
clerc
d’église n’avait pas bien vu l’homme : c’est qu’il était pressé de le
150
de Montaigne : c’est l’impartialité nécessaire du
clerc
, réduit au rôle d’observateur indépendant. Cette impartialité, je le
151
é sa distinction. Il y a les autres, et il y a le
clerc
, le clerc armé de sa balance. Il y a ceux qui agissent, d’un côté, et
152
nction. Il y a les autres, et il y a le clerc, le
clerc
armé de sa balance. Il y a ceux qui agissent, d’un côté, et de l’autr
153
leur poids et à commenter leur balance.) Entre le
clerc
et tous ces autres, il y a donc cette fameuse balance, ce fameux appa
154
insaisissable. C’est une espèce de Providence des
clercs
laïques. Elle a souffert peu de blasphèmes jusqu’ici. Le scepticisme
155
s mains. Réciter l’homme, c’est l’impartialité du
clerc
, c’est son refus modeste et scientifique de former l’homme. La condit
156
us appellerons l’appareil intellectuel. Lorsqu’un
clerc
nous dira qu’en toute impartialité il estime… nous saurons donc qu’il
157
sant et toute espèce de responsabilité. Lorsqu’un
clerc
invoquera cette objectivité qui jouit dans le siècle d’un si curieux
158
nécessaire à toute opinion personnelle. Lorsqu’un
clerc
enfin louera le sérieux d’un ouvrage, nous saurons qu’il s’agit d’un
159
lysie dont le germe circule dans le sang même des
clercs
aux mains débiles ! Le signe d’une angoisse devant le monde tel qu’il
160
te complicité tacite qui lie depuis un siècle les
clercs
sans risque et les meneurs du jeu économique. C’est bien la même erre
161
is j’en ai assez dit là-dessus. Psychologie du
clerc
prolétarisé Fallait-il donc qu’ils allassent dans la rue, qu’ils e
162
t simplement le portrait, sans doute sommaire, du
clerc
moderne et de ses vertus. Je me bornerai donc, pour le moment, à sugg
163
de ce côté.) C’est qu’en effet l’intelligence des
clercs
sérieux, distinguée de l’action et du risque qui sont peut-être les l
164
sont les traits fondamentaux de la psychologie du
clerc
prolétarisé. C’est le mérite de la critique marxiste d’avoir dénoncé,
165
omme du peuple dont la vitalité le déconcerte, le
clerc
moderne est surtout séparé de lui-même et de son tragique. Sa probité
166
euples entiers, alors que — second paradoxe — les
clercs
qui la défendent paraissent irrémédiablement séparés de leur peuple e
167
a foi n’est pas autre chose que… », etc. Posez au
clerc
une question politique, il répondra en faisant de l’histoire ; posez-
168
rnier chaînon de notre cycle. Bon gré mal gré, le
clerc
enseigne. C’est l’élément pédagogique de son activité qui va nous rév
169
e de l’homme non créateur. Et c’est ainsi que les
clercs
distingués ont formé des générations à se concevoir en toute honnêtet
170
ielles, on croirait en effet que plusieurs de nos
clercs
, fort bourgeois par ailleurs, mais peut-être conscients de la complic
171
tiques. Car si la dictature que la démocratie des
clercs
mérite est exercée un jour par le prolétariat, selon leurs prévisions
172
ir au concret, lequel n’a jamais eu, aux yeux des
clercs
, un caractère « d’homogénéité » suffisant. 67. Ceci écrit depuis un
173
Troisième vertu : l’autorité « Mais, dit le
clerc
, on se moquerait bien de ma violence spirituelle. Elle resterait pure
174
ères sur les modalités de cette opération que les
clercs
n’en avaient sur l’application des idées. Les uns et les autres ignor
175
ce de l’esprit. Autrement dit, ils pensent que le
clerc
n’a d’autorité vraie que sur les idées gratuites, et que les systèmes
176
s lois, ou qui les a laissées se faire, sinon les
clercs
réfugiés dans le gratuit ? Ici paraît le grand malentendu : il porte
177
ion, qui la sanctionne au double sens du mot. Les
clercs
défendent et définissent une liberté de la pensée qui n’est au vrai q
178
lle œuvre ne tourne pas à l’avantage exclusif des
clercs
prolétarisés, et ne se perde pas à son tour dans les bureaux d’une ad
179
n. L’esprit n’est vrai que dans son acte, que nos
clercs
qualifient d’abaissement. C’est en effet un abaissement pour l’esprit
180
i écrire et de quoi me laver les mains. Voilà nos
clercs
. C’est pour avoir refusé de s’abaisser à hauteur d’homme, au niveau d
181
nal des choses. Tâchons de prendre sur le fait le
clerc
qui ne se croit pas observé, le laïque adonné à ses superstitions laï
182
ns l’ordre. Mais je remarque d’autre part que les
clercs
admettent fort bien qu’un politique ou qu’un brasseur d’actions trait
183
— Non, non, nulle ironie dans la politesse de ces
clercs
. Preuve en soit la manière dont ils usent entre eux, sans éveiller la
184
nte et de la dignité de ses grands prêtres, les «
clercs
», dit-on, que je voudrais comparer à des vestales ? Mais où sont enc
185
ts de leur puissance. Aussi les écrits des grands
clercs
du xixe et des débuts du xxe siècle vont-ils sans doute nous révéle
186
« intérieure ». Nous aurons donc deux espèces de
clercs
: les conformistes et les rêveurs. Les uns et les autres, bien sûr, r
187
ainsi de nécessité vertu… —, devient aux yeux des
clercs
bourgeois une espèce d’idéal à sauvegarder. D’autre part, le capitali
188
ieu commun sur lequel s’accordent aujourd’hui les
clercs
de gauche et de droite, ou encore de Sirius, et les laïques marxistes
189
a toujours confirmé la prophétie des véritables «
clercs
», c’est-à-dire des hommes consacrés à la critique et à la connaissan
190
re, ce sous-entendu clairement perçu par tous les
clercs
, qui rapporte toutes les démarches de la pensée et de l’action au tél
191
sont là pour veiller sur l’Alliance. Et si ces «
clercs
» viennent à trahir — il semble bien que ce soit leur métier —, s’ils
192
d’une vive actualité ou efficacité du langage des
clercs
, identique à celui des bergers. 23. Marx, Freud, Einstein, Bergson,
193
en général. Elle fut bien le sous-entendu que les
clercs
et le siècle entendaient et vénéraient sans discussion possible. Ici,
194
un langage noble, le signe de la distinction des
clercs
. Et ce n’est plus la vigueur des pensées qui sera la fin du langage,
195
tel de clericus, « parle français » au plus grand
clerc
du monde, il fonde la nouvelle mesure, il inaugure la révolution30. L
196
nt elle est résultée par ailleurs. Tandis que les
clercs
s’abandonnent à l’idolâtrie des moyens, qu’ils s’appliquent à raffine
197
ubstitution du langage vulgaire au latin. Le vrai
clerc
, désormais, ce n’est plus le rhéteur, mais le prédicateur. Ce n’est p
198
e la foi. Luther à Worms et à Augsbourg, voilà le
clerc
, le fanatique de la plus haute vérité. Tandis qu’Érasme qui refuse pa
199
de la sagesse qu’il estime détenir, Érasme est le
clerc
qui trahit et qui déprime la vérité « pour nourrir une paix fardée33
200
.) 28. À quel point Dante est peu l’érudit et le
clerc
o distingué » que Pétrarque se vantera d’être, on le verra d’un seul
201
is forme encore et convention admise par tous les
clercs
européens. On ne saurait en dire autant du langage de nos bons écriva
202
ents faux ! » s’écrie le prophète Osée. Quand les
clercs
de la Cour de Rome cessent d’être les dociles instruments de la vocat
203
résultat, au moins curieux, de rendre à certains
clercs
bourgeois, honteux de l’être, l’orgueil de leurs origines culturelles
204
ux-ci reviennent persuadés37 que la critique d’un
clerc
y perd ses droits et n’est plus à l’échelle du phénomène… Raison de p
205
uvelle école soviétique, l’unité du peuple et des
clercs
n’est pas « quelque chose de donné », mais « quelque chose qu’il faut
206
le et tyrannie, volonté de servir et trahison des
clercs
, etc., tout cela au nom d’une conception de l’esprit pur dont la faib
207
illi à leur vocation. C’est la vraie trahison des
clercs
, l’idolâtrie, la simonie. Il est d’autres mesures qui se détruisent d
208
nt le sens fût reconnu de tous, prince et sujets,
clercs
, soldats et marchands, législateurs et pédagogues. Ainsi l’histoire o
209
ns doute ce qu’ils ont à faire. Mais le métier du
clerc
est différent. Le clerc est là pour dire le vrai, pour « réciter ». P
210
faire. Mais le métier du clerc est différent. Le
clerc
est là pour dire le vrai, pour « réciter ». Peut-être aussi pour crit
211
ès coup. Que « les autres » y portent la main, le
clerc
jugera de leurs ouvrages. Le voici portant sa balance : la pensée est
212
usion romantique ou pire encore : dogmatisme ! Le
clerc
d’église n’avait pas bien vu l’homme : c’est qu’il était pressé de le
213
de Montaigne : c’est l’impartialité nécessaire du
clerc
, réduit au rôle d’observateur indépendant. Cette impartialité, je le
214
é sa distinction. Il y a les autres, et il y a le
clerc
, le clerc armé de sa balance. Il y a ceux qui agissent, d’un côté, et
215
nction. Il y a les autres, et il y a le clerc, le
clerc
armé de sa balance. Il y a ceux qui agissent, d’un côté, et de l’autr
216
eurs poids et à commenter leur balance.) Entre le
clerc
et tous les autres, il y a donc ce fameux et mystérieux appareil inte
217
insaisissable. C’est une espèce de Providence des
clercs
laïques. Elle a souffert peu de blasphèmes jusqu’ici. Le scepticisme
218
s mains. Réciter l’homme, c’est l’impartialité du
clerc
, c’est son refus modeste et scientifique de former l’homme. J’ai dit
219
lle vertu et d’un si sobre détachement. Lorsqu’un
clerc
nous dira qu’en toute impartialité il estime… nous saurons donc qu’il
220
sant et toute espèce de responsabilité. Lorsqu’un
clerc
invoquera cette objectivité qui jouit dans le siècle d’un si curieux
221
nécessaire à toute opinion personnelle. Lorsqu’un
clerc
enfin louera le sérieux d’un ouvrage, nous saurons qu’il s’agit d’un
222
lysie dont le germe circule dans le sang même des
clercs
aux mains débiles ! Le signe d’une angoisse devant le monde tel qu’il
223
te complicité tacite qui lie depuis un siècle les
clercs
sans risque et les meneurs du jeu économique. C’est bien la même erre
224
is j’en ai dit assez là-dessus. Psychologie du
clerc
prolétarisé Fallait-il donc qu’ils allassent dans la rue, qu’ils e
225
fais ici que le portrait, sans doute sommaire, du
clerc
moderne et de ses vertus. Je me bornerai, pour l’instant, à suggérer
226
de ce côté.) C’est qu’en effet l’intelligence des
clercs
sérieux, distinguée de l’action et du risque qui sont peut-être les l
227
sont les traits fondamentaux de la psychologie du
clerc
prolétarisé. C’est le mérite de la critique marxiste d’avoir dénoncé
228
du peuple dont la « vitalité » le déconcerte, le
clerc
moderne est surtout séparé de lui-même et de son tragique. Sa probité
229
euples entiers, alors que — second paradoxe — les
clercs
qui la défendent paraissent irrémédiablement séparés de leur peuple e
230
foi n’est pas autre chose que… », etc. Posez au
clerc
une question politique, il répondra en faisant de l’histoire ; posez-
231
rnier chaînon de notre cycle. Bon gré mal gré, le
clerc
enseigne. C’est l’élément pédagogique de son activité qui va nous rév
232
e de l’homme non-créateur. Et c’est ainsi que les
clercs
distingués ont formé des générations à se concevoir en toute honnêtet
233
ielles, on croirait en effet que plusieurs de nos
clercs
, fort bourgeois par ailleurs, mais peut-être conscients de la complic
234
tiques. Car si la dictature que la démocratie des
clercs
mérite est exercée un jour par le prolétariat, selon leurs prévisions
235
ir au concret, lequel n’a jamais eu, aux yeux des
clercs
, un caractère « d’homogénéité » suffisant. 69. Ceci écrit depuis un
236
Troisième vertu : l’autorité « Mais, dit le
clerc
, on se moquerait bien de ma violence spirituelle. Elle resterait pure
237
ères sur les modalités de cette opération que les
clercs
n’en avaient sur l’application des idées. Les uns et les autres ignor
238
ce de l’esprit. Autrement dit, ils pensent que le
clerc
n’a d’autorité vraie que sur les idées gratuites, et que les systèmes
239
s lois, ou qui les a laissées se faire, sinon les
clercs
réfugiés dans le gratuit ? Ici paraît le grand malentendu : il porte
240
ion, qui la sanctionne au double sens du mot. Les
clercs
défendent et définissent une liberté de la pensée qui n’est au vrai q
241
lle œuvre ne tourne pas à l’avantage exclusif des
clercs
prolétarisés, et ne se perde pas à son tour dans les bureaux d’une ad
242
elons, dans ce journal, une révolution. Quand les
clercs
en sont arrivés — et l’élite — à subordonner leur mission à la « tact
243
pièce capitale du procès : l’acte d’accusation du
clerc
actif qu’était Luther, contre le clerc « désintéressé » que croyait p
244
usation du clerc actif qu’était Luther, contre le
clerc
« désintéressé » que croyait pouvoir être Érasme. Elle nous permet de
245
le et du spectateur détaché. Le point de vue du «
clerc
pur », celui d’Érasme, nous est suffisamment connu. Qu’on se reporte
246
s qui paraîtraient très difficiles au jugement du
clerc
en chambre. Le lecteur réel, l’auditeur réel, est toujours autrement
247
ilosophe français, M. Julien Benda, a dit que les
clercs
ont trahi. Les clercs, n’est-ce pas, ce sont les intellectuels, les é
248
Julien Benda, a dit que les clercs ont trahi. Les
clercs
, n’est-ce pas, ce sont les intellectuels, les écrivains, les professe
249
it à expliquer cet état de choses, qui voue les «
clercs
» à s’agiter dans le vide — ce qui est malsain — et le peuple à ne po
250
d’hui ne pense pas très différemment. Peuple ou «
clercs
», ils estiment également que la « vérité » n’engage à rien. Ils born
251
» Ainsi l’intelligence devient irresponsable. Les
clercs
s’y résignent et même s’en vantent : c’est plus commode. Quant au peu
252
’opinion d’un nigaud ; mais non, c’est celle d’un
clerc
parfait. Je n’ai pas fini de m’étonner de cette rencontre. 19 décembr
253
er d’une vieille querelle (novembre 1937)ah Un
clerc
écrivait récemment qu’il faut se garder d’engager la raison dans une
254
tragée » (car la vie est irrationnelle). D’autres
clercs
, conséquents, ne manqueront pas d’en conclure qu’ils n’ont pas à se m
255
ilosophe français, M. Julien Benda, a dit que les
clercs
ont trahi. Les clercs, n’est-ce pas, ce sont les intellectuels, les é
256
Julien Benda, a dit que les clercs ont trahi. Les
clercs
, n’est-ce pas, ce sont les intellectuels, les écrivains, les professe
257
it à expliquer cet état de choses, qui voue les «
clercs
» à s’agiter dans le vide — ce qui est malsain — et le peuple à ne po
258
d’hui ne pense pas très différemment. Peuple ou «
clercs
», ils estiment également que la « vérité » n’engage à rien. Ils born
259
Ainsi l’intelligence devient irresponsable. Les
clercs
s’y résignent et même s’en vantent : c’est plus commode ainsi. Quant
260
’opinion d’un nigaud ; mais non, c’est celle d’un
clerc
parfait. Je n’ai pas fini de m’étonner de cette rencontre. 20 déce
261
croirait à voir l’amaigrissement de la pensée des
clercs
aux mains débiles qui ratiocinent dans les revues sur ce que d’autres
262
ar le risque, c’est-à-dire par la souffrance. Les
clercs
« parfaits ». « Je me fais servir au lit, on y est mieux pour penser
263
s qui paraîtraient très difficiles au jugement du
clerc
en chambre. Le lecteur réel, l’auditeur réel, est toujours autrement
264
sont là pour veiller sur l’Alliance. Et si ces «
clercs
» viennent à trahir, cédant à leur penchant immémorial et bien connu,
265
une vive actualité, ou efficacité, du langage des
clercs
, identique à celui des bergers. 70. Voir sur ce point : Colloque ave
266
ont raison ; et les réalistes ont raison ; et les
clercs
aussi ont raison, quand ils déclarent au nom de leur vocation qu’il f
267
si l’on croit à Iseut —, soit du point de vue du
clerc
parfait — si l’on croit à son œuvre —, soit du point de vue spirituel
268
s légendes bardiques conservées justement par les
clercs
— qui évangélisèrent l’Europe, et la rappelèrent au culte des lettres
269
t les liens du mariage ? Et s’ils invectivent les
clercs
et leurs alliés les féodaux ? Et s’ils vivent de préférence à la mani
270
iage » avec l’Église de Rome dont ils étaient les
clercs
, tout en servant dans leurs « pensées » une autre Dame, l’Église d’Am
271
ux courants issus du mythe notons la réaction des
clercs
: c’est encore le chanoine Pétrarque qui lui montre la voie, en consa
272
ont raison ; et les réalistes ont raison ; et les
clercs
aussi ont raison, quand ils déclarent au nom de leur vocation qu’il f
273
si l’on croit à Iseut —, soit du point de vue du
clerc
parfait — si l’on croit à son œuvre —, soit du point de vue spirituel
274
Elles furent composées, pour la plupart, par des
clercs
, et dans des intentions précises : c’étaient en quelque sorte des poè
275
ateurs. Il est compréhensible que ces chansons de
clercs
parlent très peu ou point d’amour. Une seule, la Légende de Girard de
276
t pas à craindre de révoltes. Hélas ! je vois des
clercs
gras et richement vêtus comme jamais ne le furent les apôtres ! N’est
277
ien grand mal pour l’Église et nous tous ? Si les
clercs
donnent l’exemple de l’avidité, le peuple un jour les imitera. Craign
278
s légendes bardiques conservées justement par les
clercs
— qui évangélisèrent l’Europe, et la rappelèrent au culte des lettres
279
io, selon les cathares ? Et s’ils invectivent les
clercs
et leurs alliés les féodaux ? Et s’ils vivent de préférence à la mani
280
iage » avec l’Église de Rome dont ils étaient les
clercs
, tout en servant dans leurs « pensées » une autre Dame, l’Église d’Am
281
’osait et ne pouvait avouer ni dans la langue des
clercs
, ni dans le parler vulgaire. La poésie courtoise est née de cette ren
282
ers le début du xiiie siècle. Gottfried était un
clerc
, qui lisait le français (il cite souvent des vers de Thomas dans son
283
x courants issus du mythe, notons la réaction des
clercs
: c’est encore le chanoine Pétrarque qui lui montre la voie, en consa
284
ont raison ; et les réalistes ont raison ; et les
clercs
aussi ont raison, quand ils déclarent au nom de leur vocation qu’il f
285
— si l’on croit à Iseut — soit du point de vue du
clerc
parfait — si l’on croit à son œuvre — soit du point de vue spirituel
286
s légendes bardiques conservées justement par les
clercs
— qui évangélisèrent l’Europe, et la rappelèrent au culte des lettres
287
io, selon les cathares ? Et s’ils invectivent les
clercs
et leurs alliés les féodaux ? Et s’ils vivent de préférence à la mani
288
iage » avec l’Église de Rome dont ils étaient les
clercs
, tout en servant dans leurs « pensées » une autre Dame, l’Église d’Am
289
’osait et ne pouvait avouer ni dans la langue des
clercs
, ni dans le parler vulgaire. La poésie courtoise est née de cette ren
290
ers le début du xiiie siècle. Gottfried était un
clerc
, qui lisait le français (il cite souvent des vers de Thomas dans son
291
ces deux courants du mythe notons la réaction des
clercs
: c’est encore le chanoine Pétrarque qui lui montre la voie, en consa
292
ont raison ; et les réalistes ont raison ; et les
clercs
aussi ont raison, quand ils déclarent au nom de leur vocation qu’il f
293
— si l’on croit à Iseut — soit du point de vue du
clerc
parfait — si l’on croit à son œuvre — soit du point de vue spirituel
294
Elles furent composées, pour la plupart, par des
clercs
, et dans des intentions précises : c’étaient en quelque sorte des poè
295
ateurs. Il est compréhensible que ces chansons de
clercs
parlent très peu ou point d’amour. Une seule, la Légende de Girard de
296
es et son efficace. En vérité, ce ne sont pas les
clercs
qui ont trahi, mais plutôt les chrétiens indignes de leur nom : ils o
297
le désert, alors ? Laissons les choses aller… Les
clercs
se consoleront de leur impuissance tant qu’on les laissera faire des
298
de et le sombre avenir du siècle. On a dépeint ce
clerc
moderne, accablé par tous les malheurs du temps, dont il feint de se
299
l’athéologie des sociologues, des historiens, des
clercs
bourgeois. Comment lui échapper ? Qui l’a tenté vraiment, sauf Kierke
300
ement. 46. Journal, tome X. 47. « Là encore le
clerc
moderne est protestant », ajoute M. Benda qui, en fait de protestant,
301
fait historique : l’incarnation de la Parole. Les
clercs
s’écrient : Esprit ! Esprit ! Mais je regarde leur visage. Si c’était
302
st art de faire. Un gémissement célèbre, chez les
clercs
, déplore l’antipathie tragique de la Vie et de la connaissance. Ceci
303
tatistiques de l’imprévu, eugénisme et longévité,
clercs
au pas ou stérilisés, guerre hors la loi, sécurité d’abord. Nous appr
304
es et son efficace. En vérité, ce ne sont pas les
clercs
qui ont trahi, mais plutôt les chrétiens indignes de leur nom : ils o
305
ilosophe français, M. Julien Benda, a dit que les
clercs
ont trahi. Les clercs, n’est-ce pas, ce sont les intellectuels, les é
306
Julien Benda, a dit que les clercs ont trahi. Les
clercs
, n’est-ce pas, ce sont les intellectuels, les écrivains, les professe
307
it à expliquer cet état de choses, qui voue les «
clercs
» à s’agiter dans le vide — ce qui est malsain — et le peuple à ne po
308
d’hui ne pense pas très différemment. Peuple ou «
clercs
», ils estiment également que la « vérité » n’engage à rien. Ils born
309
. Ainsi l’intelligence devient irresponsable. Les
clercs
s’y résignent et même s’en vantent : c’est plus commode ainsi. Quant
310
’opinion d’un nigaud ; mais non, c’est celle d’un
clerc
parfait. Je n’ai pas fini de m’étonner de cette rencontre. 20 déce
311
croirait à voir l’amaigrissement de la pensée des
clercs
aux mains débiles qui ratiocinent dans les revues sur ce que d’autres
312
ar le risque, c’est-à-dire par la souffrance. Les
clercs
« parfaits ». « Je me fais servir au lit, on y est mieux pour penser
313
cole de Guizot. Le « public », c’était, outre les
clercs
, plus tard confrères, la noblesse et les bourgeois imitant la nobless
314
s qui paraîtraient très difficiles au jugement du
clerc
en chambre. Le lecteur réel, l’auditeur réel, est toujours autrement
315
e » et pour deuxième « Ridicule et impuissance du
clerc
qui s’engage », cependant que la conclusion propose un mot d’ordre qu
316
tatistiques de l’imprévu, eugénisme et longévité,
clercs
au pas ou stérilisés, guerre hors la loi, sécurité d’abord. Nous appr
317
’atteint pas le public. C’est tout le problème du
clerc
de notre temps, écrivain, doctrinaire politique, ou prédicateur relig