1 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Les derniers jours (juillet 1927)
1 nt de soi-même, et les athées du Socialisme et du Communisme . Tous ceux-là travaillent à l’achèvement d’un certain monde moderne,
2 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Pierre Naville, La Révolution et les intellectuels (novembre 1928)
2 ttérature voient leurs avances dédaignées par les communistes , gens d’action à jugements simples, qui les trouvent trop littérateur
3 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie II (novembre 1930)
3 its nobles déclassés, des juifs, des paysans, des communistes , de grands nobles, et des Tziganes. D’ailleurs, le bourgeois supporte
4 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). André Malraux, La Voie royale (février 1931)
4 r roman, Les Conquérants, décrivait la révolution communiste en Chine, et la figure centrale de Garine, anarchiste par goût de l’e
5 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Sécularisme (mars 1931)
5 la voir dans le fait que le pamphlet de M. Nizan, communiste , est encore plus dur que l’article de M. Marcel, catholique, à l’endr
6 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Avant l’Aube, par Kagawa (septembre 1931)
6 e aujourd’hui pénétrer un monde revendiqué par le communisme , comme son bien propre. Mais il n’y a pas là de quoi nous rassurer. S
7 onnêtes gens », ni rien du dogmatisme haineux des communistes . Et c’est l’un des secrets de sa puissance. ⁂ Mais il est temps de ti
7 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Signes parmi nous, par C. F. Ramuz (janvier 1932)
8 -il dans ses Six Cahiers. Parlons plutôt de son «  communisme  », nullement collectiviste d’ailleurs, mais originel et spirituel. (L
9 xisme, a provisoirement confondu ces notions.) Le communisme ramuzien, c’est celui qu’établissent la mort, la peur, la maladie. Et
10 ommun, « ce point qui est au-delà de la vie ». Le communisme qui règne au jugement dernier et qui régnait aux Origines, car la Fin
8 1932, Présence, articles (1932–1946). Penser avec les mains (fragments) (janvier 1932)
11 rain, par exemple. Elles préparent la jeunesse au communisme , en généralisant le principe de l’action collective. 4. Les attaques
9 1932, Présence, articles (1932–1946). Cause commune (avril-juin 1932)
12 volutionnaires allemands (tant « Front Noir » que communistes ), français et belges. Des délégués suisses y assistèrent, ainsi qu’un
10 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). À prendre ou à tuer (décembre 1932)
13 rcherez des équipes de sauvetage.   Ici paraît le communisme , comme une constatation de la faillite, une liquidation à un taux sou
14 re un capitalisme plus ou moins fascistisé, et le communisme (plus ou moins fordisé). Les marxistes détiennent l’avantage certain
15 vérité qui domine et condamne tout cela. Entre le communisme et la révolution personnaliste, l’opposition doctrinale peut se défin
16 sa tradition vivante en ce pays ? La violence des communistes français reste le plus souvent verbale, électorale ; elle n’est pas d
17 il n’y a plus de « personnes ». 23. Le succès du communisme serait-il « de nous rendre la vie de caserne acceptable » ? (Roland d
11 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Voyage en Hongrie
18 its nobles déclassés, des juifs, des paysans, des communistes , de grands nobles, et des Tziganes. D’ailleurs, le bourgeois supporte
12 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
19 mornes ou trop brillants ; ou lisent des feuilles communistes . Le « Bummelzug », interminablement, crache sa fumée dans des gares d
13 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
20 s souvent leurs méfiances. Certains se sont faits communistes , par goût de l’énergie peut-être. J’ai vu des membres d’un parti nati
14 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
21 its nobles déclassés, des juifs, des paysans, des communistes , de grands nobles, et des Tziganes. D’ailleurs, le bourgeois supporte
15 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
22 s souvent leurs méfiances. Certains se sont faits communistes , par goût de l’énergie peut-être. J’ai vu des membres d’un parti nati
23 le ont été rasés par les Russes, sous prétexte de communisme . Personne n’a dénoncé ce crime, nul n’en ayant tiré profit. 11. Br
16 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
24 mornes ou trop brillants ; ou lisent des feuilles communistes . Le « Bummelzug », interminablement, crache sa fumée dans des gares d
17 1933, Esprit, articles (1932–1962). Protestants (mars 1933)
25 icaux » c’est-à-dire les mouvements plus ou moins communistes , qui prennent actuellement beaucoup d’ampleur sur le terrain préparé
18 1933, Le Semeur, articles (1933–1949). Humanisme et christianisme (mars 1933)
26 es conséquences de leur refus du transcendant. Le communisme seul a poussé jusqu’aux réalisations effectives que semble devoir com
27 evoir commander une foi véritable en l’humain. Le communisme est le véritable humanisme de notre temps. La seule tentative pleinem
19 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). La Légion étrangère soviétique (juin 1933)
28 nourrit avait un objet réel ; si véritablement le communisme russe donnait aux hommes un lieu de communion. Mais il y a le marxism
20 1933, Esprit, articles (1932–1962). Loisir ou temps vide ? (juillet 1933)
29 rendre au tragique l’opposition toute relative du communisme et du capitalisme. ⁂ Ils partent donc de la nécessité. Ils n’arrivero
21 1933, Articles divers (1932-1935). Positions d’attaque pour l’ordre nouveau (décembre 1933)
30 olitique bourgeoise, avec ses monarchistes et ses communistes , figurants indispensables et inoffensifs. Il suffira de rappeler, d’a
22 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Destin du siècle ou vocation personnelle ? (février 1934)
31 du nivellement universel, à quoi doit aboutir le communisme . On raille le caporalisme des jeunes miliciens en chemise brune. On n
23 1934, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Communauté révolutionnaire (février 1934)
32 lus puissants qui travaillent pour la guerre. Les communistes ont parfaitement raison de soutenir que le régime est organiquement l
33 parlementaire. C’est pourquoi nous considérons le communisme comme l’agent le plus perfectionné de la désagrégation atomique de no
24 1934, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Taille de l’homme, par C. F. Ramuz (avril 1934)
34 onde marxiste et du monde chrétien. Ramuz fait au communisme certains reproches que d’autres ont déjà formulés, avec plus de morda
35 e objection vivante à tout individualisme, à tout communisme , à tout « isme ». Quand on est à ce point possédé par la vie des chos
25 1934, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Destin du siècle ou destin de l’homme ? (mai 1934)
36 que nous sommes contre la bourgeoisie, contre le communisme , contre le fascisme, contre toutes les formes du « matérialisme » con
37 ois croit aux fatalités de l’Opinion publique. Le communiste croit aux fatalités de l’Histoire. Et tous croient, comme le fasciste
26 1934, Articles divers (1932-1935). Où sont les jeunes protestants ? Remarques sur le protestantisme et les doctrines politiques (juillet-août 1934)
38 qui travaillent pour le fascisme », s’écrient les communistes à propos de l’Ordre nouveau, cependant que la Critica fascista, organ
39 achies dialectiques qui font le charme des revues communistes . Rien dans ces textes pour flatter les littérateurs. Rien non plus po
40 t trois revendications capitales : personnalisme, communisme antiproductiviste, régionalisme, traduisant cette formule de base : S
41 e, on a trop souvent confondu, et jusque chez les communistes , matérialisme et matérialisme dialectique. L’influence des idées « or
27 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Le mouvement des groupes — Kagawa (4 août 1934)
42 errez-le ! Enterrez Kagawa ! », proclame le parti communiste de Kobé en 1925. Et quelques années plus tard, une ligue réactionnair
28 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Kasimir Edschmid, Destin allemand (octobre 1934)
43 d bien que je n’oppose pas ici le nationaliste au communiste . Je ne partage pas plus les idées racistes d’Edschmid que les idées m
29 1934, Esprit, articles (1932–1962). André Breton, Point du jour (décembre 1934)
44 révolutionnaires enfin. Le fâcheux essai d’action communiste , auquel devait logiquement les conduire cette attitude, fit voir bien
45 (trop modeste) des discours de Breton devant les communistes conviendrait mieux, peut-être, à ces recherches plutôt hésitantes. Ta
30 1934, Politique de la personne. Introduction — Le vrai pouvoir des intellectuels et son usage
46 conomiques ne sont pas venus au secours des chefs communistes allemands. Et ce n’est pas la Fatalité qui prépare les guerres, mais
31 1934, Politique de la personne. Introduction — En dernier ressort
47  ? Est-il rouge, est-il blanc ? Il est contre les communistes et les fascistes, mais aussi contre « l’ordre établi » ; il dit pis q
32 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Destin du siècle ou vocation personnelle ?
48 du nivellement universel, à quoi doit aboutir le communisme . On raille le caporalisme des jeunes miliciens en chemise brune. On n
33 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Personne ou individu ? (D’après une discussion)
49 ion logique des doctrines libérales. Laissons aux communistes le soin de s’en réjouir. Si maintenant nous définissons la personne c
34 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Précédence ou primauté de l’économique dans le marxisme ? (Introduction à un débat dans un cercle privé)
50 l’an 1932, un mot d’ordre assez nouveau parmi les communistes . On s’est mis à citer les textes du jeune Marx21. On s’est fondé sur
51 utionnaire. 19. Du moins avec les citadins. Les communistes du Midi ne savent guère ce qu’est le marxisme. 20. Max Weber, contre
35 1934, Politique de la personne. Principes d’une politique du pessimisme actif — Note sur un certain humour
52 st ailleurs, si tout se joue ici. C’est ce que le communisme ne peut pas accepter. Entre le communiste et le chrétien, il y a cet
53 que le communisme ne peut pas accepter. Entre le communiste et le chrétien, il y a cet humour dernier, irréductible, et qui joue
54 irréductible, et qui joue toujours aux dépens du communiste . Le communiste prend au tragique « jusqu’à la gauche » son sort terre
55 et qui joue toujours aux dépens du communiste. Le communiste prend au tragique « jusqu’à la gauche » son sort terrestre. C’est que
36 1934, Politique de la personne. Idoles — Humanisme et christianisme
56 conséquences de leur refus du transcendant42. Le communisme seul a poussé jusqu’aux réalisations effectives que semble devoir com
57 evoir commander une foi véritable en l’humain. Le communisme est le véritable humanisme de notre temps. La seule tentative pleinem
37 1934, Politique de la personne. Idoles — Antimarxiste parce que chrétien
58 je le repousse, que je suis amené à me méfier du communisme . Je ne reprendrai pas ici la critique du capitalisme. Mais je voudrai
59 toutes.) On a coutume d’opposer christianisme et communisme sur le plan des réalisations humaines. Je ne vois pas l’avantage qui
60 se — c’est une catastrophe. Tandis que l’issue du communisme , nul ne l’ignore, c’est l’établissement sur la terre d’un état de bon
61 is, pour mon compte, rendre pleinement justice au communisme . Je puis discuter sa théorie économique ; sa conception de l’histoire
62 critique, qui me paraît désormais acquis. Mais le communisme est bien plus que toutes ces choses réunies. Il est avant tout une co
63 t volontaire. Certes, il m’est arrivé de « sentir communiste  ». Cela nous arrive à tous, et plus souvent que nous ne le pensons. M
64 soi et assumer en toute conscience la conception communiste , il y a un abîme. Seul, un acte d’adhésion, une sorte d’acte de foi,
65 is être celles du chrétien en présence des thèses communistes . Il y a des adversaires que l’on ne peut honorer dignement qu’en se m
66 me les expressions chrétiennes et les expressions communistes , tant sur le plan éthique que sur le plan métaphysique.   1° Le chri
67 uelles on ne croyait d’ailleurs pas. Le mérite du communiste est de réduire crûment l’idéal qu’il propose à ce but le plus prochai
68 il est très difficile de savoir si oui ou non le communisme veut la destruction des personnes. En tout cas il sera toujours possi
69 , en se référant aux phrases finales du Manifeste communiste , à certaines lettres de Engels, etc. Les philosophes de Moscou sont l
70 ’il n’y a aucun point commun de doctrine entre un communiste sincère et un chrétien obéissant. Ils parleront toujours de choses ra
38 1934, Politique de la personne. Idoles — Fascisme
71 irement posé et résolu par le marxisme. Contre le communisme , une polémique doctrinale est justifiée, voire nécessaire : elle a de
72 e ses puissances. Les prétentions totalitaires du communisme sont fondées, en effet, sur une notion totale de l’homme naturel. Par
39 1934, Politique de la personne. Problèmes de la révolution personnaliste — D’un Cahier de revendications
73 hercherez des équipes de sauvetage. Ici paraît le communisme , comme une constatation de la faillite, une liquidation à un taux sou
74 re un capitalisme plus ou moins fascistisé, et un communisme plus ou moins fordisé. Les marxistes détiennent l’avantage certain de
75 vérité qui domine et condamne tout cela. Entre le communisme et la révolution personnaliste, l’opposition doctrinale peut se défin
76 sa tradition vivante en ce pays ? La violence des communistes français reste le plus souvent verbale, électorale ; elle n’est pas d
77 érétiques ». (Cf. Que faire ?) 59. Le succès du communisme serait-il « de nous rendre la vie de caserne acceptable » ? (R. de Pu
40 1934, Politique de la personne. Problèmes de la révolution personnaliste — Communauté révolutionnaire
78 lus puissants qui travaillent pour la guerre. Les communistes ont parfaitement raison de soutenir que le régime est organiquement l
79 parlementaire. C’est pourquoi nous considérons le communisme comme l’agent le plus perfectionné de la désagrégation atomique de no
41 1934, Politique de la personne. Problèmes de la révolution personnaliste — Triomphe de la Personne, (Aphorismes)
80 se possédante, qui sont franchement matériels. Le communiste affirme : économique d’abord ! mais c’est, dit-il, pour préparer une
81 is la plus minime folie. Beaucoup « adhèrent » au communisme , aucun ne renonce à son argent. Beaucoup proclament la faillite de la
82 devient personnel. Si j’en crois au contraire les communistes orthodoxes, le mode de vie purement socialiste n’est pas encore imagi
42 1934, Politique de la personne. Problèmes de la révolution personnaliste — Tactique personnaliste
83 1. Il faut déduire les moyens de la fin. (Les communistes russes sont prisonniers d’une maxime inverse.) 2. Ne rien utiliser qu
43 1934, Politique de la personne. Appendice — Loisir ou temps vide ?
84 rendre au tragique l’opposition toute relative du communisme et du capitalisme. ⁂ Ils partent donc de la nécessité. Ils n’arrivero
44 1934, Politique de la personne. Appendice — Groupements personnalistes
85 qui travaillent pour le fascisme », s’écrient les communistes à propos de L’Ordre nouveau , cependant que la Critica fascista décl
86 achies dialectiques qui font le charme des revues communistes . Rien dans ces textes pour flatter les littérateurs. Rien non plus po
87 t trois revendications capitales : personnalisme, communisme antiproductiviste, régionalisme, traduisant cette formule de base : S
88 e, on a trop souvent confondu, et jusque chez les communistes , matérialisme et matérialisme dialectique.) L’influence des idées « o
45 1934, Politique de la personne. Appendice — Ni droite ni gauche
89 nt : « Mais enfin, vous sentez-vous plus près des communistes que de l’Écho de Paris ? », manifestent simplement par cette question
46 1934, Politique de la personne (1946). Introduction — En dernier ressort
90  ? Est-il rouge, est-il blanc ? Il est contre les communistes et les fascistes, mais aussi contre « l’ordre établi » ; il dit pis q
47 1934, Politique de la personne (1946). Primauté du spirituel ? — Destin du siècle ou vocation personnelle ?
91 du nivellement universel, à quoi doit aboutir le communisme . On raille le caporalisme des jeunes miliciens en chemise brune. On n
48 1934, Politique de la personne (1946). Primauté du spirituel ? — Personne ou individu ? (d’après une discussion)
92 ion logique des doctrines libérales. Laissons aux communistes le soin de s’en réjouir. Si maintenant nous définissons la personne c
49 1934, Politique de la personne (1946). Primauté du spirituel ? — Précédence ou primauté de l’économique dans le marxisme ? (Introduction à un débat dans un cercle privé)
93 l’an 1932, un mot d’ordre assez nouveau parmi les communistes . On s’est mis à citer les textes du jeune Marx16. On s’est fondé sur
94 utionnaire. 14. Du moins avec les citadins. Les communistes du Midi ne savent guère ce qu’est le marxisme. 15. Max Weber, contre
50 1934, Politique de la personne (1946). Principes d’une politique du pessimisme actif — Note sur un certain humour
95 st ailleurs, si tout se joue ici. C’est ce que le communisme ne peut pas accepter. Entre le communiste et le chrétien, il y a cet
96 que le communisme ne peut pas accepter. Entre le communiste et le chrétien, il y a cet humour dernier, irréductible, et qui joue
97 irréductible, et qui joue toujours aux dépens du communiste . Le communiste prend au tragique « jusqu’à la gauche » son sort terre
98 et qui joue toujours aux dépens du communiste. Le communiste prend au tragique « jusqu’à la gauche » son sort terrestre. C’est que
51 1934, Politique de la personne (1946). Idoles — Humanisme et christianisme
99 conséquences de leur refus du transcendant.35 Le communisme seul a poussé jusqu’aux réalisations effectives que semble devoir com
100 evoir commander une foi véritable en l’humain. Le communisme est le véritable humanisme de notre temps. La seule tentative pleinem
52 1934, Politique de la personne (1946). Idoles — Antimarxiste parce que chrétien
101 je le repousse, que je suis amené à me méfier du communisme . Je ne reprendrai pas ici la critique du capitalisme. Mais je voudrai
102 toutes.) On a coutume d’opposer christianisme et communisme sur le plan des réalisations humaines. Je ne vois pas l’avantage qui
103 se — c’est une catastrophe. Tandis que l’issue du communisme , nul ne l’ignore, c’est l’établissement sur la terre d’un état de bon
104 is, pour mon compte, rendre pleinement justice au communisme . Je puis discuter sa théorie économique ; sa conception de l’histoire
105 critique, qui me paraît désormais acquis. Mais le communisme est bien plus que toutes ces choses réunies. Il est avant tout une co
106 t volontaire. Certes, il m’est arrivé de « sentir communiste  ». Cela nous arrive à tous, et plus souvent que nous ne le pensons. M
107 soi et assumer en toute conscience la conception communiste , il y a un abîme. Seul, un acte d’adhésion, une sorte d’acte de foi,
108 is être celles du chrétien en présence des thèses communistes . Il y a des adversaires que l’on ne peut honorer dignement qu’en se m
109 me les expressions chrétiennes et les expressions communistes , tant sur le plan éthique que sur le plan métaphysique. 1° Le christi
110 uelles on ne croyait d’ailleurs pas. Le mérite du communisme est de réduire crûment l’idéal qu’il propose à ce but le plus prochai
111 il est très difficile de savoir si oui ou non le communisme veut la destruction des personnes. En tout cas, il sera toujours poss
112 , en se référant aux phrases finales du Manifeste communiste , à certaines lettres de Engels, etc. Les philosophes de Moscou sont l
113 ’il n’y a aucun point commun de doctrine entre un communiste sincère et un chrétien obéissant. Ils parleront toujours de choses ra
53 1934, Politique de la personne (1946). Idoles — Fascisme
114 irement posé et résolu par le marxisme. Contre le communisme , une polémique doctrinale est justifiée, voire nécessaire : elle a de
115 e ses puissances. Les prétentions totalitaires du communisme sont fondées, en effet, sur une notion « ouverte » de l’homme naturel
54 1934, Politique de la personne (1946). Problèmes de la révolution personnaliste — D’un Cahier de revendications
116 naissant, celles de la jeune droite, et celles du communisme . Je l’introduisais en ces termes :   Est-il possible de définir une c
117 hercherez des équipes de sauvetage. Ici paraît le communisme , comme une constatation de la faillite, une liquidation à un taux sou
118 re un capitalisme plus ou moins fascistisé, et un communisme plus ou moins fordisé. Les marxistes détiennent l’avantage certain de
119 érité qui domine et condamne tout cela. Entre le communisme et la révolution personnaliste, l’opposition doctrinale peut se défin
120 sa tradition vivante en ce pays ? La violence des communistes français reste le plus souvent verbale, électorale ; elle n’est pas d
121 érétiques ». (Cf. Que faire ?) 52. Le succès du communisme serait-il « de nous rendre la vie de caserne acceptable » ? (R. de Pu
55 1934, Politique de la personne (1946). Problèmes de la révolution personnaliste — Communauté révolutionnaire
122 lus puissants qui travaillent pour la guerre. Les communistes ont parfaitement raison de soutenir que le régime est organiquement l
123 parlementaire. C’est pourquoi nous considérons le communisme comme l’agent le plus perfectionné de la désagrégation atomique de no
56 1934, Politique de la personne (1946). Problèmes de la révolution personnaliste — Triomphe de la Personne, (Aphorismes)
124 se possédante, qui sont franchement matériels. Le communiste affirme : économique d’abord ! mais c’est, dit-il, pour préparer une
125 is la plus minime folie. Beaucoup « adhèrent » au communisme , aucun ne renonce à quelque argent. Beaucoup proclament la faillite d
126 devient personnel. Si j’en crois au contraire les communistes orthodoxes, le mode de vie purement socialiste n’est pas encore imagi
57 1934, Politique de la personne (1946). Appendices — Loisir ou temps vide ?
127 rendre au tragique l’opposition toute relative du communisme et du capitalisme. Ils partent donc de la nécessité. Ils n’arriveront
58 1934, Politique de la personne (1946). Appendices — Groupements personnalistes
128 qui travaillent pour le fascisme », s’écrient les communistes à propos de l’Ordre nouveau, cependant que la Critica fascista déclar
129 t trois revendications capitales : personnalisme, communisme antiproductiviste, régionalisme, traduisant cette formule de base : S
130 e, on a trop souvent confondu, et jusque chez les communistes , matérialisme et matérialisme dialectique.) « Primauté du spirituel »
59 1934, Politique de la personne (1946). Appendices — Qu’est-ce que la politique ?
131 octrine » radicale, idée socialiste, mots d’ordre communistes … En marge de l’action directe, abandonnée aux comités électoraux et a
132 la presse. (Si les journaux des pays fascistes ou communiste se livrent parfois, eux aussi, à des débauches de mensonges haineux d
133 qui me paraît un peu subtile. Et pour réfuter le communisme — ce qui serait plus intéressant tout de même — les droites se bornen
134 sur les « immenses espérances » éveillées par le communisme . On prêche, on s’attendrit, on excommunie, on crie au blasphème, on d
135 oit pour autant « révolutionnaire » ou simplement communiste . Je dis que cette « politique » sentimentale, cet ersatz de religion,
136 ce qui est l’inverse de l’effort fasciste — ni de communistes des hommes qui veulent la liberté de l’esprit. Les grandes politiques
60 1935, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Un exemple de tactique révolutionnaire chez Lénine (janvier 1935)
137 la tactique proprement marxiste, qui fut celle du communisme allemand, a conduit au triomphe… d’Hitler ! 2° Les « hommes d’action 
61 1935, Foi et Vie, articles (1928–1977). Notes en marge de Nietzsche (mars 1935)
138 te même forme d’esprit sur un autre plan, dans le communisme russe ? On sait que ce régime s’est établi au nom de la Science, qui
62 1935, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Ni gauche ni droite (août 1935)
139 deux ans. « Staline a raison », affirme l’affiche communiste  ; mais alors La Rocque n’a pas tort ? — Certes, il a tort disent les
63 1935, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). La situation politique en France (octobre 1935)
140 a décomposition du parti radical, les dissidences communistes , l’apparition de formations extra-parlementaires, Croix-de-Feu, Front
141 es leviers de l’action : c’est l’affaire du Parti communiste . Or, ce parti veut bien la liberté, mais d’une manière tant soit peu
142 vigilants et la pratique stalino-humanitaire des communistes , Léon Blum tremble et désespère devant la perspective prochaine d’une
64 1935, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Conversation avec un SA (décembre 1935)
143 d’ailleurs, ou même comme celle des jeunes Russes communistes . Je voudrais bien que la jeunesse française se montre un peu plus hér
65 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Échos (janvier 1936)
144 miers jours de la révolution : puis rasée par les communistes , et qu’à la place on élevait maintenant des milliers de poulets kolkh
66 1936, Esprit, articles (1932–1962). Francfort, 16 mars 1936 (avril 1936)
145 urgeoisie, en guise de dernière défense contre le communisme . Ces gens-là n’ont probablement jamais voyagé au-delà des marges du C
67 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Qu’est-ce que la politique ? (juin 1936)
146 octrine » radicale, idée socialiste, mots d’ordre communistes … En marge de l’action directe, abandonnée aux comités électoraux et a
147 la presse. (Si les journaux des pays fascistes ou communiste se livrent parfois, eux aussi, à des débauches de mensonges haineux d
148 qui me paraît un peu subtile. Et pour réfuter le communisme — ce qui serait plus intéressant tout de même — les droites se bornen
149 sur les « immenses espérances » éveillées par le communisme . On prêche, on s’attendrit, on excommunie, on crie au blasphème, on d
150 oit pour autant « révolutionnaire » ou simplement communiste . Je dis que cette « politique » sentimentale, cet ersatz de religion,
151 ce qui est l’inverse de l’effort fasciste — ni de communistes des hommes qui veulent la liberté de l’esprit. 8. Les grandes politiq
68 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Du danger de confondre la bonne foi et le stalinisme (juillet 1936)
152 , p. 94 et : « J’ai vu fusiller en URSS de jeunes communistes . » V. Serge. 52. « Comment barrer la route au fascisme avec tant de
153 amps de concentration derrière nous ? », écrit le communiste Victor Serge. (Esprit, juin 1936.) v. « Du danger de confondre la bo
69 1936, Esprit, articles (1932–1962). Culture et commune mesure (novembre 1936)
154 e le Plan est l’instrument forgé par la dictature communiste pour unifier la pensée et l’action du peuple et de ses conducteurs en
155 début de l’œuvre. 1) Le Plan joue-t-il parmi les communistes russes le rôle d’un permanent rappel de la finalité commune à toutes
156 ossédons sur l’état d’esprit des membres du Parti communiste d’une part, sur la puissance de l’inquisition intellectuelle, morale
157 faits à titre d’autocritique par divers écrivains communistes , que la littérature conforme au Plan n’est pas un art, mais une forme
158 e nouveau, imprévisible, en vue duquel la culture communiste devrait dorénavant s’organiser (le paradoxe est d’ailleurs soutenable
159 le Plan et qui régit encore l’action pratique des communistes , est d’ores et déjà combattue par une mesure spirituelle toute différ
160 étranger… ⁂ Résumons les données de ce drame. Le communisme est parti d’un principe qu’il tirait logiquement de Marx, et dont il
161 e critique méfiante, dans la mesure où les jeunes communistes viennent à nous avec cette morgue que l’on disait naguère américaine,
162 e puissance communautaire ont été les révolutions communistes et nationalistes.   4. Les premières réponses. C’est pour avoir devin
163 le champ libre à des religions toutes nouvelles, communisme , national-socialisme. Mais là où le cadre national existait depuis un
70 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Du socialisme au fascisme (novembre 1936)
164 qu’on lui a dit que le fascisme le « sauverait du communisme  ». (Il aura l’occasion de se détromper, le jour où un État fasciste f
71 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Fatalités du rationalisme bourgeois
165 yclopédistes, et nos belles excitées des meetings communistes symbolisent non sans pittoresque l’impudeur d’une caste impuissante,
166 du marxisme, vous serez traité de cornichon : le communisme des bourgeois, c’est une mystique, un lyrisme, ou une croyance au cha
167 ne erreur toute semblable sur la raison finale du communisme et sur la fatalité morne qu’elle comporte : la réduction de l’homme à
72 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Tentatives de restauration d’une commune mesure
168 a nouveauté, la grandeur et la vraie puissance du communisme russe et du national-socialisme résident tout entières dans ce seul f
73 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — La mesure soviétique
169 e le Plan est l’instrument forgé par la dictature communiste pour unifier la pensée et l’action du peuple et de ses conducteurs, e
170 rité de la mesure. 1° Le Plan joue-t-il parmi les communistes russes le rôle d’un permanent rappel de la finalité commune à toutes
171 ossédons sur l’état d’esprit des membres du Parti communiste d’une part, sur la puissance de l’inquisition intellectuelle, morale
172 faits à titre d’autocritique par divers écrivains communistes , que la littérature conforme au Plan n’est pas un art, mais une forme
173 e nouveau, imprévisible, en vue duquel la culture communiste devrait dorénavant s’organiser (le paradoxe est soutenable) se substi
174 le Plan et qui régit encore l’action pratique des communistes , est d’ores et déjà combattue par une mesure spirituelle toute différ
175 étranger… ⁂ Résumons les données de ce drame. Le communisme est parti d’un principe qu’il tirait logiquement de Marx, et dont il
176 e critique méfiante, dans la mesure où les jeunes communistes viennent à nous avec cette morgue que l’on disait naguère américaine,
74 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — La mesure nationale-socialiste
177 les partis adverses, et sept millions d’électeurs communistes . Il a compris que la mystique était plus forte que les intérêts, d’au
75 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — commune mesure et acte de foi
178 uand bien même l’avenir montrerait que le système communiste est nécessaire, qu’il est satisfaisant pour le grand nombre, qu’il a
179 e de nous ce système, l’acte de foi dans l’avenir communiste , cette espèce d’au-delà temporel… Et cela donne enfin à mes critiques
76 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — L’appel à la commune mesure, ou l’Europe du xxe siècle
180 e puissance communautaire ont été les révolutions communistes et nationalistes. 4° Les premières réponses. — C’est pour avoir devin
181 le champ libre à des religions toutes nouvelles : communisme , national-socialisme. Mais là où le cadre national existait depuis un
77 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
182 retournent cette erreur comme un gant, et se font communistes .) Une seule chose intéresse Proust, Joyce63… Et c’est encore la descr
183 e mes contemporains, les liaisons essentielles du communisme et du capitalisme. Seule, une croyance illusoire en la valeur de leur
184 icitaires, les dictateurs. Ironie, disions-nous : communistes , bourgeois, libéraux et fascistes ont tout mis à feu et à sang pour i
185 ns les revues et jusqu’à l’Université. Mais si le communisme se révèle impuissant ; et si la dictature, comme il faut bien le crai
186 uotidien ». Le bourgeois athée, le fasciste et le communiste disent à l’État-providence : « Assure-nous pour toujours notre minimu
78 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
187 otre état, certaines imitations de fascisme ou de communisme en tireront bientôt chez nous les conclusions inévitables. Je crains
188 t les sens dans un monde où certaines conclusions communistes ne peuvent plus rencontrer ni prises ni créance ? Cependant, il est c
79 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Fatalités du rationalisme bourgeois
189 yclopédistes, et nos belles excitées des meetings communistes symbolisent non sans pittoresque l’impudeur d’une caste impuissante,
190 du marxisme, vous serez traité de cornichon : le communisme des bourgeois, c’est une mystique, un lyrisme, ou une croyance au cha
191 ne erreur toute semblable sur la raison finale du communisme et sur la fatalité morne qu’elle comporte : la réduction de l’homme à
80 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Tentatives de restauration d’une commune mesure
192 a nouveauté, la grandeur et la vraie puissance du communisme russe et du national-socialisme résident tout entières dans ce seul f
81 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — La mesure soviétique
193 e le Plan est l’instrument forgé par la dictature communiste pour unifier la pensée et l’action du peuple et de ses conducteurs, e
194 rité de la mesure. 1° Le Plan joue-t-il parmi les communistes russes le rôle d’un permanent rappel de la finalité commune à toutes
195 ossédons sur l’état d’esprit des membres du Parti communiste d’une part, sur la puissance de l’inquisition intellectuelle, morale
196 faits à titre d’autocritique par divers écrivains communistes , que la littérature conforme au Plan n’est pas un art, mais une forme
197 e nouveau, imprévisible, en vue duquel la culture communiste devrait dorénavant s’organiser (le paradoxe est soutenable) se substi
198 le Plan et qui régit encore l’action pratique des communistes , est d’ores et déjà combattue par une mesure spirituelle toute différ
199 étranger… ⁂ Résumons les données de ce drame. Le communisme est parti d’un principe qu’il tirait logiquement de Marx, et dont il
200 e critique méfiante, dans la mesure où les jeunes communistes viennent à nous avec cette morgue que l’on disait naguère américaine,
82 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — La mesure nationale-socialiste
201 les partis adverses, et sept millions d’électeurs communistes . Il a compris que la mystique était plus forte que les intérêts, d’au
83 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — commune mesure et acte de foi
202 uand bien même l’avenir montrerait que le système communiste est nécessaire, qu’il est satisfaisant pour le grand nombre, qu’il a
203 e de nous ce système, l’acte de foi dans l’avenir communiste , cette espèce d’au-delà temporel… Et cela donne enfin à mes critiques
84 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — L’appel à la commune mesure, ou l’Europe du xxe siècle
204 e puissance communautaire ont été les révolutions communistes et nationalistes. 4° Les premières réponses. — C’est pour avoir devin
205 le champ libre à des religions toutes nouvelles : communisme , national-socialisme. Là où le cadre national existait depuis plusieu
85 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
206 retournent cette erreur comme un gant, et se font communistes .) Une seule chose intéresse Proust, Joyce65… Et c’est encore la descr
207 e mes contemporains, les liaisons essentielles du communisme et du capitalisme. Seule, une croyance illusoire en la valeur de leur
208 icitaires, les dictateurs. Ironie, disions-nous : communistes , bourgeois, libéraux et fascistes ont tout mis à feu et à sang pour i
209 ns les revues et jusqu’à l’Université. Mais si le communisme se révèle impuissant ; et si la dictature, comme il faut bien le crai
210 uotidien ». Le bourgeois athée, le fasciste et le communiste disent à l’État-providence : « Assure-nous pour toujours notre minimu
86 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
211 otre état, certaines imitations de fascisme ou de communisme en tireront bientôt chez nous les conclusions inévitables. Je crains
212 t les sens dans un monde où certaines conclusions communistes ne peuvent plus rencontrer ni prises ni créance ? Cependant, il est c
87 1937, Esprit, articles (1932–1962). Défense de la culture (janvier 1937)
213 on. Crime contre la culture. Car c’était le parti communiste qui avait pris soin de cette œuvre d’art, après la fuite du propriéta
214 taire. « Les domestiques sont restés ici avec les communistes , écrit Aragon. Et le petit chien du duc, qui figure sur le portrait d
215 e salade verte au canari. Et nous ne sommes pas «  communistes  » pour si peu. Je constate simplement ceci : le peuple allemand, dont
88 1937, Journal de Genève, articles (1926–1982). Condition de l’écrivain (I) (15 février 1937)
216 is de gauche, en France, et spécialement le parti communiste , ont adopté depuis deux ans le mot d’ordre Défense de la culture. Ce
89 1937, Esprit, articles (1932–1962). Paul Vaillant-Couturier, Au service de l’Esprit (février 1937)
217 ouvé à l’unanimité par le Comité central du Parti communiste français, le 16 octobre 1936. C’est donc un manifeste, et un texte of
218 uit la famille… ruine les valeurs morales. — (Les communistes ) repoussent la pièce à thèse, le roman à thèse, la thématique obligat
219 ivaudrait à reconnaître la conversion globale des communistes au personnalisme.) D’abord parce que Vaillant-Couturier combine ce pe
220 urs garants de la volonté française de paix. — Le communisme est un moment de la France éternelle. — Nous continuons la France, la
221 raiment « dialectique », que l’on donne, chez les communistes , à l’expression bonne foi. La brochure se termine ainsi : « C’est à l
222 e termine ainsi : « C’est à l’Esprit que le Parti communiste français… fait confiance pour l’aider à résoudre les problèmes de la
223 écrivains de ce temps » embrigadés par les vrais communistes . ab. « Paul Vaillant-Couturier, Au service de l’Esprit, ESI », Espr
90 1937, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). De la propriété capitaliste à la propriété humaine et Manifeste au service du personnalisme, par Emmanuel Mounier (février 1937)
224 s, trop souvent et hypocritement opposé à certain communisme — celui que redoutent les bourgeois, qui n’est pas celui de Staline…
225 ans plus tard, le porte-parole officiel du parti communiste français publie une sorte de discours-programme intitulé Au service d
226 irituelle ». Et aussi « qu’au-dessus de tout, les communistes placent l’homme ». Et enfin que « c’est à l’Esprit que le parti commu
227 e ». Et enfin que « c’est à l’Esprit que le parti communiste français fait confiance pour l’aider à résoudre les problèmes de la p
91 1937, Articles divers (1936-1938). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (15 avril 1937)
228 me, justement, se doit de ne pas tenir compte. Un communiste traitera les dames Turc de « koulaks » et tout sera dit. Le marxisme
229 urnal local, par les garages ou à la Mairie, sont communistes et mènent les affaires du pays. Ils vont à toutes les conférences, pr
230 sont radicaux ou socialistes. Il vient aussi des communistes , de temps à autre. Il paraît que ça chauffe certains soirs. Mais le p
231 16 décembre 1934 À N… la mairie est tout entière communiste . Ceux des habitants qui ne le sont pas ne savent pas trop ce qu’ils s
232 , régulièrement. Mais faut-il donc penser que les communistes , eux, savent pourquoi ils le sont, et connaissent le marxisme ? On m’
233 it : ce n’est pas cela du tout, vous verrez. Être communiste dans ce pays, c’est tout simplement être à gauche, le plus à gauche p
234 s, les maisons. Dans ces maisons, il y a donc des communistes . Je demande au pasteur ce que c’est que ces communistes. — Voilà. Que
235 istes. Je demande au pasteur ce que c’est que ces communistes . — Voilà. Que vous dire de gens que je connais si bien ? C’est diffic
236 er en général de ses paroissiens. Mais s’ils sont communistes , ils ne doivent tout de même pas faire partie de votre église, pratiq
237 ils au temple le dimanche ? — Ça non. D’ailleurs, communistes ou pas, les hommes d’ici ne viennent guère au culte. Ce n’est pas l’e
238 s cercles d’hommes. Vous voyez le genre. — Et les communistes y viennent ? — Bien sûr, le maire en tête. Et ils discutent, et même
239 ttendent tous les ordres de lui. À la fin, un des communistes se lève et résume le débat : « En somme, dit-il, si nous ne croyons p
240 orgueilleux ? » En général, on peut dire que les communistes sont les plus intelligents du village. Ce sont eux, et eux seuls, qui
241 se présente pour les soutenir. Ils vont au parti communiste parce qu’il n’y a rien d’autre et personne d’autre… Ce seraient souve
242 illeurs ma conclusion, on me classera fasciste ou communiste . Et pourtant, la mission de l’écrivain n’est-elle pas justement d’édu
243 aux brutales jeunesses bottées ? » 25 avril 1935 Communisme . — Dans la petite librairie grande ouverte sur la rue principale, je
244 l glousse d’un air malin). — On sait bien, dit le communiste , que vous avez toujours soutenu les gros qui pressent les petits ! — 
245 es deux hommes, je n’hésite pas : je vote pour le communiste . C’est un Méridional du type sérieux, un de ces hommes qui pourraient
246 imple question de tempérament. Peut-être aussi le communiste n’est-il pas encore parvenu à « mettre de côté » autant qu’il le voud
247 e « chrétienne » — il faut bien dire que le parti communiste est une sinistre trahison des pauvres hommes. Beaucoup, je le sais, r
92 1937, Articles divers (1936-1938). Lénine, Staline et la littérature (17 avril 1937)
248 ril 1937)l Pour lutter contre le fascisme, les communistes paraissent avoir compris qu’il faut défendre la culture. Le malheur e
249 ille impitoyablement les réunions et se moque des communistes qui ne font que siéger et siéger encore. Je ne sais ce qu’il faut pen
250 Je ne sais quelle était l’intention des éditeurs communistes de ce choix. Il en ressort à l’évidence que les « idées » de Lénine s
93 1937, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Ballet de la non-intervention (avril 1937)
251 gauche Caballero, parce qu’il est soutenu par le communisme . Les journaux de gauche n’annoncent que des victoires gouvernementale
252 agnols, mais la non-victoire des fascistes ou des communistes . L’abstention devient impossible : c’est alors qu’on invente la non-i
253 février 500 Français et 1000 étrangers. Le parti communiste a fermé ses bureaux, à la suite de troubles intérieurs dans le camp d
254 mpter que la division de l’Europe en fascistes et communistes est une des plus lourdes farces de l’Histoire, puisqu’ils veulent les
255 prise de parti des fascistes pour Franco, et des communistes pour Caballero, a totalement faussé le problème espagnol. Franco est
94 1937, Esprit, articles (1932–1962). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (juin 1937)
256 par exemple la menace fasciste et l’enthousiasme communiste . La plupart des fameuses « lois » économiques ou sociologiques que no
95 1937, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Paysans de l’Ouest (15 juin 1937)
257 e système de propriété chez les Juifs est presque communiste  ! Jésus est l’ami des pauvres, des péagers. Malheureusement il y a le
258 e de propagande forcenée, et je vous assure qu’un communiste , par exemple, les aurait attaqués plus brutalement sans aucune précau
259 populaires. C’est que les journaux socialistes et communistes sont rédigés par des bourgeois, ou par des candidats à la bourgeoisie
260 différence de ton entre tel organe socialiste ou communiste de Paris, et l’un de ces petits journaux de campagne. 15 février 1934
261 iciens de Paris. Un dimanche, ce sont les enfants communistes de la colonie de vacances qui défilent en maillots rouges et l’on pou
262 de paradis modernisé que vulgarise la propagande communiste . Mais leurs questions ne tardèrent pas à me rassurer. Plusieurs voulu
263 ertain nombre d’écrivains français aient passé au communisme  : il leur fallait cela sans doute pour oser parler de nouveau une lan
96 1937, Bulletin de la Guilde du livre, articles (1937–1948). Introduction au Journal d’un intellectuel en chômage (août 1937)
264 d’autocars, un pasteur, une femme de ménage, des communistes , des propriétaires… Ce sont des êtres mystérieux. Mais leur mystère n
97 1937, Esprit, articles (1932–1962). Brève introduction à quelques témoignages littéraires (septembre 1937)
265 ous formulions dès les débuts de cette revue : ni communisme , ni fascisme, ni « ordre » bourgeois, ni gratuité ni asservissement d
98 1937, Articles divers (1936-1938). Changer la vie ou changer l’homme ? (1937)
266 e ou changer l’homme ? (1937)q Variations du communisme Opposez les dogmes chrétiens aux axiomes de Marx et d’Engels, les
267 es chrétiens aux axiomes de Marx et d’Engels, les communistes vous répondront, non sans apparence d’à-propos, que l’opération les l
268 s régimes fascistes. Essayez d’en conclure que le communisme c’est cela, s’il se confond, comme on nous l’affirmait, avec ses effe
269 alors de quoi donc parle-t-on lorsqu’on parle de communisme  ? Où le prendre ? En quoi peut résider l’identité d’une doctrine qui
270 !) par des nécessités dites « dialectiques »… Les communistes sincères comprendront-ils que cette méthode figure aux yeux de qui n’
271 ’identité foncière et la continuité de l’attitude communiste , au travers des contradictions violentes de ses témoignages successif
272 l’acte initial mais aussi la passion constante du communiste conscient et conséquent. C’est ce mouvement profond qui légitime, à s
273 fait de toutes les sociétés passées, y compris le communisme primitif, correspond formellement, dans le diagnostic chrétien, la re
274 ut comprendre pourquoi la pratique et les fins du communisme contredisent radicalement la pratique et les fins du christianisme, d
275 rine » marxiste, d’« idéologie », de « tactique » communistes . Mais ce serait introduire une confusion irrémédiable que de parler d
276 résentent la volonté du vrai chrétien et celle du communiste militant, ont tenté la synthèse pratique des deux croyances, qu’ils e
277 it, et les distinctions décisives. La pratique du communisme n’est justiciable, en soi, que d’une critique politique, économique,
278 ritique théologique, ce sont les buts derniers du communisme et les postulats qu’il suppose. Qu’on me permette ici d’être un peu s
279 du chrétien suffit à expliquer tout le reste. Le communisme prépare un paradis terrestre, le paradis temporel de l’homme ; le chr
280 i commence donc par la fin que visait l’espérance communiste . Il possède déjà l’essentiel, que Marx voyait au terme de l’histoire 
281 aque le monde ! Mais un homme qui se convertit au communisme ne se rattache pas à une Présence actuelle. Il fait un pari dont l’ob
282 l’histoire n’ayant jamais connu de réalisation de communisme . Ainsi, des deux, c’est le marxiste qui est l’utopiste ; et c’est le
283 é de mes espérances. » Mais l’espérance finale du communisme , c’est la libération de l’homme. Et moi je lui montre un homme libéré
284 e libéral. Le fait est que la grosse majorité des communistes suit Staline. D’où il résulte à l’évidence que pour la grosse majorit
285 ulte à l’évidence que pour la grosse majorité des communistes , le mensonge, la haine, l’oppression, l’hypocrisie suprême nommée « r
286 ’un vrai chrétien juge bon de s’inscrire au parti communiste ou de militer en sa faveur : l’alternative où il se place est sans is
287 ment cette foi qu’il croyait mieux servir dans le communisme  ; ou bien il tâche de n’agir qu’en chrétien ; mais alors il devient u
288 , qui me faisaient prendre parti contre le régime communiste . On nous donne à choisir entre deux sortes de matérialisme. Mais le c
289 hoisir entre deux sortes de matérialisme. Mais le communisme , au moins, voulait changer le monde… Contre les arguments démagogique
290 te, après Berdiaev, après Gide : la « vérité » du communisme résulte de la trahison du christianisme par la chrétienté. Toutes les
291 er contre la tentation spiritualiste. 41. « Le communisme n’est pas pour nous un état qui doive être créé, un idéal… Nous appel
292 état qui doive être créé, un idéal… Nous appelons communisme le mouvement effectif qui supprimera la réalité présente. Les conditi
293 ortante à l’extrême ! Mais combien oubliée par le communiste moyen de nos jours ! 49. Selon Karl Barth, par exemple, la dogmatiqu
294 très bien être anéanti chez l’homme par un régime communiste .) Que reste-t-il dans l’être humain d’absolument irréductible à toute
295 out bolcheviste est un criminel en puissance. Les communistes représentent chez nous, en général, l’élite de leur classe. Je ne les
296 alitaire, disait récemment Victor Serge, écrivain communiste d’opposition, au retour de sa déportation en Sibérie. q. « Changer l
297 . q. « Changer la vie ou changer l’homme ? », Le Communisme et les chrétiens, Paris, Plon, 1937, p. 203-233.
99 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. N’habitez pas les villes !
298 e système de propriété chez les Juifs est presque communiste  ! Jésus est l’ami des pauvres, des péagers. Malheureusement il y a le
299 e de propagande forcenée, et je vous assure qu’un communiste , par exemple, les aurait attaqués plus brutalement, sans aucune préca
300 populaires. C’est que les journaux socialistes et communistes sont rédigés par des bourgeois, ou par des candidats à la bourgeoisie
301 différence de ton entre tel organe socialiste ou communiste de Paris, et l’un de ces petits journaux de campagne. 15 février 1
302 ticiens de Paris. Un dimanche ce sont les enfants communistes de la colonie de vacances qui défilent en maillots rouges et l’on pou
303 de paradis modernisé que vulgarise la propagande communiste . Mais leurs questions ne tardèrent pas à me rassurer. Plusieurs voulu
304 ertain nombre d’écrivains français aient passé au communisme  : il leur fallait cela sans doute pour oser parler de nouveau une lan
100 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Pauvre province
305 me, justement, se doit de ne pas tenir compte. Un communiste traitera les dames Turc de « koulaks » et tout sera dit. Le marxisme
306 urnal local, par les garages ou à la mairie, sont communistes et mènent les affaires du pays. Ils vont à toutes les conférences, pr
307 sont radicaux ou socialistes. Il vient aussi des communistes , de temps à autre. Il paraît que ça chauffe certains soirs. Mais le p
308 i m’a instruit.   À N… la mairie est tout entière communiste . Ceux des habitants qui ne le sont pas ne savent pas trop ce qu’ils s
309 , régulièrement. Mais faut-il donc penser que les communistes , eux, savent pourquoi ils le sont, et connaissent le marxisme ? On m’
310 it : ce n’est pas cela du tout, vous verrez. Être communiste dans ce pays, c’est tout simplement être à gauche, le plus à gauche q
311 s, les maisons. Dans ces maisons, il y a donc des communistes . Je demande au pasteur ce que c’est que ces communistes. — Voilà. Que
312 istes. Je demande au pasteur ce que c’est que ces communistes . — Voilà. Que vous dire de gens que je connais si bien ? C’est diffic
313 er en général de ses paroissiens. Mais s’ils sont communistes , ils ne doivent tout de même pas faire partie de votre église, pratiq
314 ils au temple le dimanche ? — Ça non. D’ailleurs, communistes ou pas, les hommes d’ici ne viennent guère au culte. Ce n’est pas l’e
315 s cercles d’hommes, vous voyez le genre. — Et les communistes y viennent ? — Bien sûr, le maire en tête. Et ils discutent, et même
316 attendent des ordres que de lui. À la fin, un des communistes se lève et résume le débat : En somme, dit-il, si nous ne croyons pas
317 op orgueilleux ? En général, on peut dire que les communistes sont les plus intelligents du village. Ce sont eux et eux seuls qui p
318 se présente pour les soutenir. Ils vont au parti communiste parce qu’il n’y a rien d’autre et personne d’autre… Ce seraient souve
319 illeurs ma conclusion, on me classera fasciste ou communiste . Et pourtant, la mission de l’écrivain n’est-elle pas justement d’édu
320 par exemple la menace fasciste et l’enthousiasme communiste . La plupart des fameuses « lois » économiques ou sociologiques que no
321 vent être de drôles de gens. 25 avril 1935 Communisme . — Dans la petite librairie grande ouverte sur la rue principale, je
322 l glousse d’un air malin.) — On sait bien, dit le communiste , que vous avez toujours soutenu les gros qui pressent les petits ! — 
323 es deux hommes, je n’hésite pas : je vote pour le communiste . C’est un Méridional du type sérieux, un de ces hommes qui pourraient
324 imple question de tempérament. Peut-être aussi le communiste n’est-il pas encore parvenu à « mettre de côté » autant qu’il le voud
325 e « chrétienne » — il faut bien dire que le parti communiste est une sinistre trahison des pauvres hommes. Beaucoup, je le sais, r
326 re de N…, et deux autres militants socialistes et communistes ont parlé. Comme ils eussent parlé à Pantin ou à Lille ; comme parlen