1 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Henry de Montherlant, Chant funèbre pour les morts de Verdun (mars 1925)
1 t ici encore transparaît un doute, parfois : « On craint d’être injuste en décidant si… cette absence de haine ; cette épouvan
2 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Ernest Seillière, Alexandre Vinet, historien de la pensée française (octobre 1925)
2 de doctrines critiques. Dirai-je pourtant que je crains qu’il n’ait été incité parfois, et presque inconsciemment, à gauchir
3 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Adieu, beau désordre… (mars 1926)
3 et leur effort est de retrouver ces lois ; ils ne craignent pas de choisir parmi leurs instincts, ni de les améliorer 10. Tout ce
4 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Alix de Watteville, La Folie de l’espace (avril 1926)
4 eler en vain le vent du large, parmi des gens qui craignent de s’enrhumer. q. « Alix de Watteville : La Folie de l’espace (Dela
5 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Jean Cocteau, Rappel à l’ordre (mai 1926)
5 tômes, sur le public. (Bientôt sur lui-même je le crains , pour renaître catholique.) Certes, il bannit le charme et toute grâc
6 1926, Articles divers (1924–1930). Confession tendancieuse (mai 1926)
6 évoir l’influence, avant de s’y jeter, et dont on craint de ressortir trop différent. Amour de soi, qui nous tourmente obscuré
7 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Louis Aragon, le beau prétexte (avril 1927)
7 suré que la porte ferme bien sur l’infini. Rien à craindre de ce côté. Retournez à vos amours. .................................
8 1927, Articles divers (1924–1930). Jeunes artistes neuchâtelois (avril 1927)
8 Baudelaire à Rubens. Il fut un temps où l’on put craindre que Charles Humbert ne devînt le chef d’une école du gris-noir neuras
9 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Bernard Lecache, Jacob (mai 1927)
9 ous m’avez assigné à force de m’humilier et de me craindre . » ah. « Bernard Lecache : Jacob (NRF, Paris) », Bibliothèque unive
10 1929, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). L’ordre social. Le Libéralisme. L’inspiration (novembre 1929)
10 Mais au courant d’air s’enrhuma le grand-papa. On craignit de le perdre. — « Eh ! quoi, — vinrent lui dire ses amis, — l’orgueil
11 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 4. L’illusion réformiste
11 Si cette conception du pratique prévaut, il est à craindre que l’école nouvelle n’apporte bientôt sa méthode rationnelle pour ap
12  au lieu de demander ce qu’on croit. Tout porte à craindre qu’à la faveur du tumulte l’un ou l’autre proclamant : je sors ! ne t
13 de petits démocrates conscients et organisés. Je crains que ce malentendu ne soit décidément trop gros pour échapper plus lon
14 longtemps à MM. les Inspecteurs des Écoles. Je le crains , dis-je ; car le monde ne progresse qu’à la faveur de malentendus (si
12 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 5. La machine à fabriquer des électeurs
15 ue. Le cerveau standard du type fédéral ne laisse craindre aucun imprévu dans son fonctionnement. Cet avantage inappréciable sur
13 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 4. L’illusion réformiste
16 Si cette conception du pratique prévaut, il est à craindre que l’école nouvelle n’apporte bientôt sa méthode rationnelle pour ap
17  au lieu de demander ce qu’on croit. Tout porte à craindre qu’à la faveur du tumulte l’un ou l’autre proclamant : je sors ! ne t
18 de petits démocrates conscients et organisés. Je crains que ce malentendu ne soit décidément trop gros pour échapper plus lon
19 longtemps à MM. les Inspecteurs des Écoles. Je le crains , dis-je ; car le monde ne progresse qu’à la faveur de malentendus (si
14 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 5. La machine à fabriquer des électeurs
20 ue. Le cerveau standard du type fédéral ne laisse craindre aucun imprévu dans son fonctionnement. Cet avantage inappréciable sur
15 1930, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Les soirées du Brambilla-club (mai 1930)
21 ’un poète authentique. Le pittoresque. D’abord je crains que la notion n’en soit toute relative aux modes de « vie » bourgeois
16 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie I (octobre 1930)
22 qui peut-être n’a pas de gros lot, et jamais, je crains bien, jamais je ne parviendrai à le regretter… » L’ironie indulgente
17 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Romanciers protestants (janvier 1932)
23 éjà, disent banale, pour lui ôter sa force, je le crains . ⁂ Le puritanisme, expression d’une doctrine héroïque, pouvait provoq
24 censure moraliste est avant tout peureuse. Elle «  craint  » la vérité ; non point au sens de ce verbe qui signifie la révérence
25 ce verbe qui signifie la révérence, mais comme on craint le risque, que Jésus n’a jamais craint. Et c’est en quoi elle révèle
26 s comme on craint le risque, que Jésus n’a jamais craint . Et c’est en quoi elle révèle la faiblesse de sa théologie. Car il es
27 a théologie. Car il est certains cas où celui qui craint de dire toute la vérité n’exprime par là rien d’autre que sa méfiance
18 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Signes parmi nous, par C. F. Ramuz (janvier 1932)
28 volutionnaires.) Et ce n’est pas qu’il ait jamais craint de tirer sur ces racines, fortement : mais il a vu qu’elles tenaient
19 1932, Le Paysan du Danube. Le sentiment de l’Europe centrale
29 ture et dépourvues de coquetteries. À force de se craindre dupe, elle a perdu le goût de se risquer, de découvrir. Et l’impuissa
20 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Voyage en Hongrie
30 qui peut-être n’a pas de gros lot, et jamais, je crains bien, jamais je ne parviendrai à le regretter… » L’ironie indulgente
21 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
31 ient en marche, et sont tellement articulés qu’on craint à chaque pas que leurs membres ne se déboîtent. On a vu des élans gag
22 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Appendice. Les Soirées du Brambilla-Club, (1930)
32 ’un poète authentique. Le pittoresque. D’abord je crains que la notion n’en soit toute relative aux modes de « vie » bourgeois
23 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Introduction. Le sentiment de l’Europe centrale
33 ture et dépourvues de coquetteries. À force de se craindre dupe, elle a perdu le goût de se risquer, de découvrir. Et l’impuissa
24 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
34 qui peut-être n’a pas de gros lot, et jamais, je crains bien, jamais je ne parviendrai à le regretter… » L’ironie indulgente
25 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
35 ient en marche, et sont tellement articulés qu’on craint à chaque pas que leurs membres ne se déboîtent. On a vu des élans gag
26 1933, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Petites notes sur les vérités éternelles (1932-1933)
36 — ni la patience du lecteur à mon endroit, je le crains … 1. S’il n’y a pas de vérité absolue, en ce sens que tout jugement te
27 1934, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Grammaire de la personne (janvier 1934)
37 ait. Mais l’individu a vécu, nous dit-on… Il faut craindre la mort des mythes : elle n’est jamais qu’une métamorphose. L’individ
28 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). D’un humour romand (24 février 1934)
38 er 1934)b Le Suisse romand est-il sérieux ? Je crains que mes raisons d’en douter n’ébranlent guère la solide réputation de
39 uteurs comiques : il s’agit d’abord de poètes. Je crains même de leur faire du tort en écrivant qu’ils sont drôles. (Des gens
29 1934, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Taille de l’homme, par C. F. Ramuz (avril 1934)
40 énergie quand on les traite de matérialistes. Je crains que ce soit, chez la plupart d’entre eux, un réflexe de bourgeois plu
30 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Quelques œuvres et une biographie de Kierkegaard (26 mai 1934)
41 invective prophétique : Plains-toi, l’Éternel ne craint rien, il peut bien se défendre ; mais comment le pourrait-il quand pe
31 1934, Articles divers (1932-1935). La Révolution nécessaire, par Arnaud Dandieu et Robert Aron (juin 1934)
42 , — il faudrait dire : tel qu’on le laisse aller. Craignons que ce mépris, toutefois, ne tourne en habitude, ne se fige en une co
32 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Nécessité de Kierkegaard (août 1934)
43 egaard condamne la foule, ce n’est point qu’il la craigne , ou qu’il craigne d’y perdre le pauvre moi des psychologues, son repr
44 foule, ce n’est point qu’il la craigne, ou qu’il craigne d’y perdre le pauvre moi des psychologues, son reproche à la foule, c
33 1934, Esprit, articles (1932–1962). Préface à une littérature (octobre 1934)
45 ent-ils ? À la galerie plus qu’à eux-mêmes, je le crains . Ils criaient, mais restaient dans la salle, où l’on pouvait les appl
46 isations conscientes de leur mission n’ont jamais craint d’affirmer leur morale. Elles n’ont jamais pensé qu’une œuvre d’art p
47 le bourgeois s’émerveiller de ce rajeunissement. Craignons que le fascisme ne tire bénéfice, avant nous, d’une faim trop facile
34 1934, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Plans de réforme (octobre 1934)
48 sance des socialistes vis-à-vis du fascisme. Nous craignons donc que Déat ne soit prophète après coup. Déat demande qu’on reconna
49 , voilà qui devrait rassurer M. Thibaudet, lequel craignait que ce plan ne fût qu’une œuvre d’intellectuels ! Ce sont des hommes
35 1934, Le Semeur, articles (1933–1949). Sur la méthode de M. Goguel (novembre 1934)
50 er ne saurait être prise pour une explication. Je crains bien que cette modestie ne soit un peu trop ambitieuse. Car l’hypothè
51 neuses pour la foi que beaucoup de croyants ne le craignent . Pour deux raisons. La première, qu’il indique lui-même, c’est que, d
36 1934, Esprit, articles (1932–1962). André Breton, Point du jour (décembre 1934)
52 tout simplement, de s’évader d’une réalité qu’on craint . Le ton bien plus modeste (trop modeste) des discours de Breton devan
37 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Personne ou individu ? (D’après une discussion)
53 » aussi rigoureusement administré et contrôlé. Je crains alors que leur « esprit » ne soit qu’une forme de l’esprit bourgeois,
38 1934, Politique de la personne. Idoles — Fascisme
54 al. Réaction sans doute sympathique, mais dont je crains qu’elle soit insuffisante pour combattre le péril éventuel : elle ne
55 isme. On dit à l’homme du peuple : tout ce que tu crains , tout ce que tu détestes, ça s’appelle fascisme. Le fascisme, c’est l
39 1934, Politique de la personne. Problèmes de la révolution personnaliste — Triomphe de la Personne, (Aphorismes)
56 ue. Et ce n’est pas cette mort-là qu’il nous faut craindre , mais bien plutôt que les autres ne meurent bassement de n’en pas mou
40 1934, Politique de la personne. Appendice —  La Révolution nécessaire
57 , — il faudrait dire : tel qu’on le laisse aller. Craignons que ce mépris toutefois, ne tourne en habitude, ne se fige en une con
41 1934, Politique de la personne (1946). Primauté du spirituel ? — Personne ou individu ? (d’après une discussion)
58 » aussi rigoureusement administré et contrôlé. Je crains alors que leur « esprit » ne soit qu’une forme de l’esprit bourgeois,
42 1934, Politique de la personne (1946). Idoles — Fascisme
59 al. Réaction sans doute sympathique, mais dont je crains qu’elle soit insuffisante pour combattre le péril éventuel : elle ne
60 isme. On dit à l’homme du peuple : tout ce que tu crains , tout ce que tu détestes, ça s’appelle fascisme. Le fascisme, c’est l
43 1934, Politique de la personne (1946). Problèmes de la révolution personnaliste — Triomphe de la Personne, (Aphorismes)
61 ue. Et ce n’est pas cette mort-là qu’il nous faut craindre , mais bien plutôt que les autres ne meurent bassement de n’en pas mou
44 1935, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Quatre indications pour une culture personnaliste (février 1935)
62 bre, et donc non conformiste : or c’est là ce que craint l’équipe des fonctionnaires. Seule la grandeur suscite et favorise l
45 1935, Articles divers (1932-1935). Les autres et nous : I — Esprit (avril 1935)
63 jusqu’ici, sur les inconvénients que l’on pouvait craindre . Esprit est surtout une enquête. L’Ordre nouveau , surtout une con
46 1935, Esprit, articles (1932–1962). Kasimir Edschmid, Destin allemand (mai 1935)
64 e Malraux, de s’intituler : la condition humaine. Craindrait -on par hasard de parler de chefs-d’œuvre, de rétablir un peu l’échell
47 1935, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Soirée chez Nicodème (mai 1935)
65 ns qui ont le sens de la gaffe, et le sort, je le crains , a voulu que j’en fusse. Mais Nicodème, par bonheur, « sait vivre » m
66 paroles, — et Mme Nicodème d’autre part, dont je craignais qu’elle n’approuvât que trop vivement mes réserves, j’hésitais à parl
48 1935, Le Semeur, articles (1933–1949). La cité (avril-mai 1935)
67 rler dans ses temples justement parce qu’on ne le craint plus ? Et dès lors, à quoi servirait de méditer sur la manière dont c
49 1935, Esprit, articles (1932–1962). « L’Esprit n’a pas son palais » (octobre 1935)
68 On ne pouvait mieux se moquer de l’intelligence. Craignons toutefois que l’intention de nos auteurs n’ait été pure de toute espè
50 1935, Articles divers (1932-1935). Montherlant : Service inutile (15 novembre 1935)
69 ensuite persévérer, malgré les résultats. Mais je crains bien qu’une humeur espagnole pousse Montherlant à préférer un peu tro
70 qui scandalisera beaucoup moins que ne paraît le craindre Montherlant. « Pourquoi n’y a-t-il pas une École de bonheur ? au lieu
51 1935, Présence, articles (1932–1946). Autour de Nietzsche : petite note sur l’injustice (novembre 1935)
71 graphe final sur mes « convoitises célestes », je crains bien que certains n’y voient un trait de cette « volonté de rabaisser
52 1936, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Sur une page de Bossuet (ou Tradition et Révélation) (janvier 1936)
72 moyens de surmonter la séparation originelle. On craint au contraire que tout autre moyen, fût-il « déduit » de la Révélation
73 outade, en vérité, mais très « catholique » je le crains , si la « prudence » catholique consiste, comme je le montrais plus ha
74 r interpréter les évangiles… 27. Méthode dont je crains bien qu’elle ne repose toujours, en fin de compte, sur la méconnaissa
53 1936, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Kierkegaard en France (juin 1936)
75 uite ait fait voir l’énormité de cette erreur. Je crains bien que ce n’ait été qu’au profit d’une erreur plus subtile. 2. Parc
76 hension si totale du réel que notre langue, je le crains , n’arrivera pas à la restituer sans bizarreries. Ceci suffit sans dou
54 1936, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Le Problème du bien (12 septembre 1936)
77 tat de controverse intérieure et abstraite, où je crains bien que la jeunesse d’aujourd’hui ne voie plus qu’une fièvre morbide
78 s’y perd bien souvent, on y apprend beaucoup. On craint aussi qu’à la faveur de tant de richesses disparates, le sérieux prop
55 1936, Esprit, articles (1932–1962). André Gide, Retour de l’URSS (décembre 1936)
79 une mentalité petite-bourgeoise. Mais Gide : « Je crains que ne se reforme bientôt une nouvelle sorte de bourgeoisie ouvrière
56 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — D’une culture qui parle dans le vide
80 e plus réjouissante en France ? Et ne faut-il pas craindre que certaines tentatives de restauration culturelle qui s’amorcent ic
57 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Importance de la notion de commune mesure
81 l’autre : il n’y a plus de fin commune. Elles se craignent et elles se méprisent. Elles ne parlent plus la même langue. Et si l’
58 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
82 éteint quelques-unes. Mais on aurait bien tort de craindre qu’ils se rompent le col à cette gymnastique. Elle reste purement fig
83 ue. Je vois le risque de ce développement ; et je crains qu’il n’emporte certaines adhésions, ou ne provoque certains refus do
84 s richesses. Celui qui ne possède rien n’a rien à craindre pour sa liberté tant que les moyens politiques ne prétendent pas le c
85 ssant ; et si la dictature, comme il faut bien le craindre , est exercée plutôt par la petite bourgeoisie, l’affaire est bonne en
59 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
86 bientôt chez nous les conclusions inévitables. Je crains ces renaissances toutes corrompues en germe par les vices qu’elles vo
87 tre les tentations du réformisme. Et par exemple, craignons les médecins malades, ceux qui feignent de nous comprendre, ceux dont
88 it. Mais l’individu a vécu. Ce mythe n’est plus à craindre que sous sa forme négative : le collectif. Ramener la question social
89 bien citer Joyce et ses jeunes disciples, mais je crains qu’ils ne fassent une erreur importante en négligeant les fins commun
60 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — D’une culture qui parle dans le vide
90 e plus réjouissante en France ? Et ne faut-il pas craindre que certaines tentatives de restauration culturelle qui s’amorcent ic
61 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Importance de la notion de commune mesure
91 l’autre : il n’y a plus de fin commune. Elles se craignent et elles se méprisent. Elles ne parlent plus la même langue. Et si l’
62 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
92 éteint quelques-unes. Mais on aurait bien tort de craindre qu’ils ne se rompent le col à cette gymnastique. Elle reste purement
93 ue. Je vois le risque de ce développement ; et je crains qu’il n’emporte certaines adhésions, ou ne provoque certains refus do
94 s richesses. Celui qui ne possède rien n’a rien à craindre pour sa liberté tant que les moyens politiques ne prétendent pas le c
95 ssant ; et si la dictature, comme il faut bien le craindre , est exercée plutôt par la petite bourgeoisie, l’affaire est bonne en
63 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
96 bientôt chez nous les conclusions inévitables. Je crains ces renaissances toutes corrompues en germe par les vices qu’elles vo
97 tre les tentations du réformisme. Et par exemple, craignons les médecins malades, ceux qui feignent de nous comprendre, ceux dont
98 it. Mais l’individu a vécu. Ce mythe n’est plus à craindre que sous sa forme négative : le collectif. Ramener la question social
99 bien citer Joyce et ses jeunes disciples, mais je crains qu’ils ne fassent une erreur importante en négligeant les fins commun
64 1937, Articles divers (1936-1938). Formons des Clubs de presse (30 janvier 1937)
100 raves que celles d’un monopole privé) qu’il est à craindre qu’elle ne puisse s’accomplir isolément. Seul le redressement radical
101 les instigateurs devienne rapidement un organisme craint et respecté. À l’heure où l’Argent-roi investit complètement la press
65 1937, Articles divers (1936-1938). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (15 avril 1937)
102 vant les hommes ; et s’il a honte, c’est qu’il ne craint pas Dieu, mais qu’il croit au jugement des incroyants, tout en s’imag
103 ontre les bureaucrates ne sait plus bien ce qu’il craint davantage : de la vie qui ne rapporte plus, ou de la mort qui rapport
66 1937, Esprit, articles (1932–1962). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (juin 1937)
104 ent distinct de tous les autres. 1er mars Si l’on craint d’ordinaire d’avouer sa réalité individuelle et ses superstitions, c’
105 a seule manière d’être en vérité « réaliste ». Je crains d’avoir créé certain malentendu en soutenant à plusieurs reprises que
67 1937, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Paysans de l’Ouest (15 juin 1937)
106 and vous aurez compris cela, vous cesserez, je le crains , d’envier ma condition… 16 mars 1934 D’un autre « peuple ». — Il fau
107 urs et grands désirs informulés. En finissant, je craignis un moment de les avoir trompés, de les avoir rendus jaloux d’une espè
108 a eu un profond silence au lieu des rires que je craignais . (On peut donc gouverner sans être un monsieur en haut de forme ? Il
68 1937, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). N’habitez pas les villes (Extrait d’un Journal) (juillet 1937)
109 colère y jaillit sans rencontrer personne. J’ai à craindre qu’elle ne m’attaque par désir famélique de créer du nouveau. Car c’e
110 d’une vision précise de cet état qu’ils rêvent et craignent . J’ai pensé plus d’une fois qu’il pourrait être utile de décrire ma p
69 1937, Articles divers (1936-1938). Extraits de… Journal d’un intellectuel en chômage (15 août 1937)
111 and vous aurez compris cela, vous cesserez, je le crains , d’envier ma condition… p. « Extraits de… Journal d’un intellectuel
70 1937, Esprit, articles (1932–1962). Neutralité oblige (octobre 1937)
112 Vienne la reconnaissance de leur neutralité : on craignait que de nouvelles guerres franco-allemandes ne dissocient le lien des
71 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. N’habitez pas les villes !
113 colère y jaillit sans rencontrer personne. J’ai à craindre qu’elle ne m’attaque par désir famélique de créer du nouveau. Car c’e
114 pose la pauvreté est avant tout moral : ce qu’on craint le plus, et en premier lieu, sentimentalement, c’est de perdre son ra
115 u’il y aura des bourgeois, il y aura des gens qui craindront avant tout de descendre d’un échelon, c’est-à-dire de devenir pauvres
116 and vous aurez compris cela, vous cesserez, je le crains , d’envier ma condition… » 16 mars 1934 D’un autre « peuple ». —
117 curs et grands désirs informulés. En finissant je craignis un moment de les avoir trompés, de les avoir rendus jaloux d’une espè
118 a eu un profond silence au lieu des rires que je craignais . (On peut donc gouverner sans être un monsieur en haut de forme ? Il
119 d’une vision précise de cet état qu’ils rêvent et craignent . Il me semble que Proust dit à peu près cela (dans un autre ordre). S
72 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Pauvre province
120 vant les hommes ; et s’il a honte, c’est qu’il ne craint pas Dieu, mais qu’il croit au jugement des incroyants, tout en s’imag
121 ontre les bureaucrates ne sait plus bien ce qu’il craint davantage : de la vie qui ne rapporte plus, ou de la mort qui rapport
122 t de tous les autres. 1er mars 1935 Si l’on craint d’ordinaire d’avouer sa réalité individuelle et ses superstitions, c’
123 a seule manière d’être en vérité « réaliste ». Je crains d’avoir créé certain malentendu en soutenant à plusieurs reprises que
124  » ni même une valeur de culture « générale », je crains que la comparaison qu’introduisent les mots « aussi générale » ne rid
73 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. L’été parisien
125 me ses modèles à la distance où elle les voit. Je crains qu’elle n’intéresse que les bourgeois, tandis que les duchesses de ro
126 Tout le monde l’est-il, ou personne ? » — Mais je crains que mes contemporains, tout prêts qu’ils sont à applaudir Diderot, ne
127 s qui auront tout sauf la seule chose nécessaire. Craignons qu’ils ne préfèrent un jour les grands malheurs à cette démission con
74 1938, Articles divers (1936-1938). Réponse à Pierre Beausire (15 janvier 1938)
128 de quoi l’Europe s’est faite. Pierre Beausire ne craint pas de proclamer que « si l’on veut parler à des hommes, et non à des
129 s, il faut renoncer à invoquer le Christ ». Je ne craindrai pas de lui répondre que ce n’est pas là parler en homme, ni en enfant
130 pour les faibles et les sceptiques, pour ceux qui craignent de se perdre en s’engageant, et préfèrent la littérature ; si ce n’es
75 1938, Articles divers (1936-1938). Søren Kierkegaard (février 1938)
131 it-il, il poursuivra sa lutte religieuse, mais il craint qu’elle ne soit alors affaiblie. Au contraire sa mort donnera de la f
132 son regard, on argumente contre sa souffrance, on craint pitié corrosive. Finalement on se rend et il refuse cette capitulatio
76 1938, Les Nouveaux Cahiers (1937-1939). Du danger de s’unir (15 avril 1938)
133 u qu’on honore, cette union sacrée qu’on invoque, craignons qu’à force de l’invoquer l’on finisse par la vouloir et par la faire.
77 1938, Les Nouveaux Cahiers (1937-1939). Vues sur le national-socialisme (1er juin 1938)
134 onner en français, en attendant une situation. Il craint d’ailleurs de n’en point trouver, n’étant pas du Parti. Il a fait bea
78 1938, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Une révolution refoulée (juillet 1938)
135 ictature. Tout le monde le sent, tout le monde le craint — et le désire sans se l’avouer. Voilà pourquoi personne ne bouge. C’
79 1938, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). La vraie défense contre l’esprit totalitaire (juillet 1938)
136 Romains adoraient leur empereur, les chrétiens ne craignaient pas de passer pour athées : ils refusaient le culte de l’idole et s’e
80 1938, Esprit, articles (1932–1962). La passion contre le mariage (septembre 1938)
137 r : pour des raisons trop faciles à concevoir, on craint d’attaquer le lecteur dans ses croyances les plus intimes et les plus
81 1938, Esprit, articles (1932–1962). L’amour action, ou de la fidélité (novembre 1938)
138 issance à la Parole. ⁂ Et qu’aurions-nous alors à craindre du désir ? Cela seulement : qu’il nous détourne d’obéir. Mais il perd
82 1938, Journal d’Allemagne. Avertissement
139 s encore fixé sur la nature de leur actualité. Il craignait de n’avoir décrit que des aspects passagers du régime. Et comme son a
83 1938, Journal d’Allemagne. Journal (1935-1936)
140 r en français, dans l’attente d’une situation. Il craint d’ailleurs de n’en point trouver, n’étant pas du Parti. Il a fait bea
141 l’histoire. Le Führer déclarait un jour qu’il ne craint pas les Ravaillac, parce que sa mission le protège. Il faut croire un
142 e cette opposition, et sa logique impitoyable. Je crains que certains ne se figurent encore qu’elle résulte d’abus de pouvoir
84 1938, Journal d’Allemagne. Conclusion 1938
143 tous les journaux en parlent aujourd’hui. Mais je crains qu’on n’en parle un peu vite, par image, par ouï-dire, ou par manière
144 l’horreur sacrée. Si l’on n’a pas senti cela, je crains qu’on ne comprenne jamais la raison simple des triomphes totalitaires
85 1939, Articles divers (1938-1940). Un quart d’heure avec M. Denis de Rougemont : Hitler, grand-prêtre de l’Allemagne (11 janvier 1939)
145 été déjà beaucoup dit. N’importe. Il ne faut pas craindre de le répéter, et surtout de le faire bien comprendre. Les nazis, eux
86 1939, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Propos sur la religion, par Alain (avril 1939)
146 a théologie, surtout catholique. Tout cela, je le crains , relève d’un malentendu, courant sur le sens du mot « foi ». Je voudr
87 1939, Esprit, articles (1932–1962). D’une critique stérile (mai 1939)
147 iste ». Je ne pense pas que cela soit décisif. Je crains bien qu’au contraire le mouvement ait péché par défaut de radicalisme
88 1939, La Revue de Paris, articles (1937–1969). L’Âme romantique et le rêve (15 août 1939)
148 vité d’ailleurs jamais sévère ; au point que l’on craindrait d’en détourner certains lecteurs en remarquant que c’est aussi un ouv
149 ’est entretenir une équivoque dont il y a lieu de craindre qu’elle soit intéressée. Au contraire, s’exprimer, c’est toujours s’a
150 us le IIIe Reich somnambulique. Nous avons tout à craindre des « inspirations » du Führer, mais que pourrait produire un réveil
89 1939, Esprit, articles (1932–1962). Autour de L’Amour et l’Occident (septembre 1939)
151 rifier la richesse émouvante du réel ; et moi, je crains que l’ambition scolastico-mirandolesque d’assumer tout ce qui existe
90 1939, L’Amour et l’Occident. Les origines religieuses du mythe
152 ’il n’est pas assez détaché du désir, c’est qu’il craint de quitter son corps par désespoir, « mortel péché », enfin, c’est qu
91 1939, L’Amour et l’Occident. Passion et mystique
153 et le frère se trouve guéri, parce qu’il cesse de craindre à l’excès. S’il faut parler encore de psychanalyse, reconnaissons que
92 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe dans la littérature
154 auparavant, il voulait le repos, et maintenant il craint le mariage qui lui amènerait le repos… Je la veux offenser pour acqu
93 1939, L’Amour et l’Occident. Amour et guerre
155 nt toutes leurs propriétés ; tout ce qu’ils ont à craindre , c’est de payer une contribution.170 » Cet art de guerre exprimait da
94 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe contre le mariage
156 r : pour des raisons trop faciles à concevoir, on craint d’attaquer le lecteur dans ses croyances les plus intimes et les plus
95 1939, L’Amour et l’Occident. L’Amour action, ou de la fidélité
157 issance à la Parole. ⁂ Et qu’aurions-nous alors à craindre du désir ? Cela seulement : qu’il nous détourne d’obéir. Mais il perd
96 1939, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). Nicolas de Flue et la Réforme (août 1939)
158 vouèrent les hommes du xve siècle. Mais on peut craindre aussi que l’essentiel de la personne nous échappe, si nous nous limit
97 1939, Articles divers (1938-1940). Le protestantisme créateur de personnes (1939)
159 été primitive. Ce qu’elle adore, c’est ce qu’elle craint , c’est ce qui la terrorise. Une société ainsi formée a pour caractère
160 e chrétien est celui qui n’a pas d’autre ennemi à craindre que l’ennemi qu’il porte en lui-même. Car un ennemi visible et extéri
98 1939, Nicolas de Flue. ACTE II.
161 s étaient de bons chrétiens, ils n’auraient pas à craindre de révoltes. Hélas ! je vois des clercs gras et richement vêtus comme
162 mple de l’avidité, le peuple un jour les imitera. Craignez alors les plus grands maux pour la Patrie ! Qui veut être puissant et
163 t l’autre chérissent moins nos libertés qu’ils ne craignent le duc d’Occident ! Riche contrée, dit-on, que la Bourgogne ! Vin cha
164 le sang ni la défaite, ce n’est pas là ce que tu crains pour ta patrie, mais la victoire, porteuse de discorde ! Toi, notre s
99 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Les origines religieuses du mythe
165 ’il n’est pas assez détaché du désir, c’est qu’il craint de quitter son corps par désespoir, « mortel péché », enfin, c’est qu
166 eprend) sa semence dans son corps, qu’aurait-il à craindre de la mort ? » comme le dit un upanishad. Dans le tantrisme, la maith
167 mpense », écrit Daude de Prades, qui cependant ne craint pas de donner des précisions sur les gestes érotiques que l’on peut s
100 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Passion et mystique
168 et le frère se trouve guéri, parce qu’il cesse de craindre à l’excès. S’il faut parler encore de psychanalyse, reconnaissons que