1 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Paul Colin, Van Gogh (août 1925)
1 . Mais son manque de talent ne le rebute pas. Une divine violence le travaille. Elle jaillira enfin, dans l’éblouissement d’Ar
2 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Cécile-Claire Rivier, L’Athée (mai 1926)
2 dée par l’auteur — lui révèlera peu à peu le sens divin de la destinée. Ce livre à thèse est plutôt une argumentation à coups
3 1926, Articles divers (1924–1930). Confession tendancieuse (mai 1926)
3 e espérance m’emporte de nouveau, premier gage du divin … Reprendre l’offensive — au soir, je m’amuserai à mettre des étiquett
4 1926, Articles divers (1924–1930). Les Bestiaires, par Henry de Montherlant (10 juillet 1926)
4 , et comme lui, elle y resta immobile. Et son âme divine s’échappa, pleurant ses jeux, et les génisses, et la chère plaine. D
5 1926, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Avant-propos (décembre 1926)
5 et vert lie par la grâce d’une volonté sans doute divine … a. « Avant-propos », Revue de Belles-Lettres, Lausanne-Neuchâtel-G
6 1928, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le péril Ford (février 1928)
6 le, incapable d’en comprendre les correspondances divines et humaines, insensible même à sa déchéance, abandonné à la lutte tra
7 de ses besoins et de ses buts propres, humains et divins . Mauvais loisirs. Ford lui a donné une auto pour admirer la nature en
7 1929, Articles divers (1924–1930). La tour de Hölderlin (15 juillet 1929)
8 ôt Bettina — la vérité est plus humaine, est plus divine , quand c’est une telle femme qui la confesse : « Celui qui entre en c
8 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 1. Mes prisons
9 ure sérieuse et incertaine, un peu sale et un peu divine , baignée d’une très vague angoisse que l’on fuyait avec des bonheurs
9 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 3. Anatomie du monstre
10 tuent une inversion méthodique de toutes les lois divines et humaines. C’est-à-dire : une méthode d’abâtardissement de la race.
10 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 1. Mes prisons
11 ure sérieuse et incertaine, un peu sale et un peu divine , baignée d’une très vague angoisse que l’on fuyait avec des bonheurs
11 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 3. Anatomie du monstre
12 tuent une inversion méthodique de toutes les lois divines et humaines. C’est-à-dire : une méthode d’abâtardissement du peuple.
12 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Hölderlin, La Mort d’Empédocle et Poèmes de la folie (octobre 1930)
13 se jette dans l’Etna pour mieux communier avec la divine Nature. Mythe grec, mais devenu, par excellence, germanique ; mythe p
13 1930, Foi et Vie, articles (1928–1977). « Pour un humanisme nouveau » [Réponse à une enquête] (1930)
14 n. Être véritablement homme, c’est avoir accès au divin . Que sert de parler d’humanisme « chrétien » ? L’humanisme est de l’h
14 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). André Malraux, La Voie royale (février 1931)
15 , de la pornographie en outre violations des lois divines et humaines, n’eussent vraisemblablement pas fait encourir à notre au
15 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Sécularisme (mars 1931)
16 civilisation moderne à l’égard de toute autorité divine qui est le trait dominant de notre époque » — pour reprendre la défin
16 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Au sujet d’un grand roman : La Princesse Blanche par Maurice Baring (mai 1931)
17 plutôt, elle est l’expression concrète d’une loi divine et humaine, et c’est ici que l’on peut voir sa profonde ressemblance
17 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Romanciers protestants (janvier 1932)
18 à la fois la charité, le risque, l’abandon et la divine légèreté, c’est-à-dire, qu’elle récusait la grâce autant que le péché
18 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Goethe, chrétien, païen (avril 1932)
19 a nature. Ainsi la conception de la transcendance divine aboutit pratiquement, chez Goethe, à des affirmations nettement imman
20 ait devant le Christ comme devant la « révélation divine du plus haut principe de la morale », tout en vénérant également le s
21 on de la grâce. Et c’est en quoi la transcendance divine , sans cesse, se mêle à notre vie pratique et vient bouleverser nos sa
22 the paraît avoir négligées ou niées : le scandale divin , le péché radical. Mais un homme de l’envergure de Goethe, s’il ne pe
19 1932, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Hic et nunc [éditorial] (novembre 1932)
23 ion de scandale, et tente lâchement de réduire le divin au « surhumain » (c’est-à-dire au « trop humain »), le transcendant a
20 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Une « tasse de thé » au Palais C…
24 nimaux au museau pointu sur leurs épaules naguère divines . Je pars à l’aventure. Bientôt je parviens à un immense salon où beau
25 tête, il reçoit sur son bon visage où cette rosée divine fait perler une larme, la bénédiction de sa musique. Les petites baro
21 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — La tour de Hölderlin
26 ôt Bettina — la vérité est plus humaine, est plus divine , quand c’est une telle femme qui la confesse : « Celui qui entre en c
22 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
27 originalité dans l’univers, son irremplaçable et divine originalité16. Or, pour l’être situé en un tel lieu — le lieu humain
28 garisent en fait une ascèse inhumaine et sans but divin . C’est pourquoi l’usage d’une sensualité consciente redevient une con
23 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
29 cratie qu’inévitable. On pourrait dire : de droit divin , c’est encore à dire : du droit des choses telles que Dieu les a créé
24 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Une « tasse de thé » au palais C…
30 nimaux au museau pointu sur leurs épaules naguère divines . Je pars à l’aventure. Bientôt je parviens à un immense salon où beau
31 tête, il reçoit sur son bon visage où cette rosée divine fait perler une larme, la bénédiction de sa musique. Les petites baro
25 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
32 cratie qu’inévitable. On pourrait dire : de droit divin , c’est encore à dire : du droit des choses telles que Dieu les a créé
26 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — La tour de Hölderlin
33 ôt Bettina — la vérité est plus humaine, est plus divine quand c’est une telle femme qui la confesse : « Celui qui entre en co
27 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
34 originalité dans l’univers, son irremplaçable et divine originalité. Les anges eux-mêmes la lui envient, dit Swedenborg, puis
35 garisent en fait une ascèse inhumaine et sans but divin . C’est pourquoi l’usage d’une sensualité consciente redevient une con
28 1933, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Saint-Évremond ou L’humaniste impur, par Albert-Marie Schmidt (octobre 1933)
36 spoir, dans les mesures humaines ou dans la folie divine  ? Il semble bien que Saint-Évremond ait jusqu’au bout refusé de chois
29 1933, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Parole de Dieu et parole humaine, par Karl Barth (30 décembre 1933)
37  Vue d’en haut, c’est une série de libres actions divines  : vue d’en bas, une série d’essais sans résultats au cours d’une impo
30 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Nécessité de Kierkegaard (août 1934)
38 , et qu’il ne peut être lui-même que par le droit divin de la Parole qui le distingue. Suprême humilité du solitaire ! Il ne
31 1934, Esprit, articles (1932–1962). Définition de la personne (décembre 1934)
39 as imposé par le fait humain primordial. Le droit divin n’est pas un droit humain élevé dans l’absolu, mais la fin de tout dr
32 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Précédence ou primauté de l’économique dans le marxisme ? (Introduction à un débat dans un cercle privé)
40 a personne humaine, et qui supposent une Personne divine comme auteur. Si l’on refuse cet acte de foi en la dialectique marxis
33 1934, Politique de la personne. Idoles — Fascisme
41 nd que le tout, et qui réclame sa part d’honneurs divins . Pour le personnalisme, tel que j’ai essayé de le décrire plus haut,
34 1934, Politique de la personne. Problèmes de la révolution personnaliste — Triomphe de la Personne, (Aphorismes)
42 , et l’on oublie qu’un souverain, fût-il de droit divin — et peut-être surtout dans ce cas —, ne saurait fonder son pouvoir q
35 1934, Politique de la personne (1946). Primauté du spirituel ? — Précédence ou primauté de l’économique dans le marxisme ? (Introduction à un débat dans un cercle privé)
43 a personne humaine, et qui supposent une Personne divine comme auteur. Si l’on refuse cet acte de foi en la dialectique marxis
36 1934, Politique de la personne (1946). Idoles — Fascisme
44 nd que le tout, et qui réclame sa part d’honneurs divins . Pour le personnalisme, tel que j’ai essayé de le décrire plus haut,
37 1934, Politique de la personne (1946). Problèmes de la révolution personnaliste — Triomphe de la Personne, (Aphorismes)
45 , et l’on oublie qu’un souverain, fût-il de droit divin — et peut-être surtout dans ce cas —, ne saurait fonder son pouvoir q
38 1935, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Kierkegaard, Dostoïevski, Barth (23 février 1935)
46 Il n’a pas à devenir, dès ici-bas, un être un peu divin , un peu divinisé, échappant en quelque manière aux lois de ce monde p
47 s pécheur, de plus en plus livré à la seule grâce divine . La vie chrétienne, c’est simplement la vie humaine éclairée par la f
39 1935, Présence, articles (1932–1946). Contre Nietzsche (avril-mai 1935)
48 dictions destructrices de l’humain, créatrices du divin , c’est-à-dire de « l’homme nouveau », ou c’est encore à dire de l’hom
40 1935, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Les trois temps de la Parole (mai 1935)
49 ent progressivement de faire en présence du Verbe divin incarné dans un homme juif, l’acte de foi impossible à l’homme, celui
41 1935, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Soirée chez Nicodème (mai 1935)
50 t je dis bien une expérience à la fois humaine et divine  ! — que reste-t-il de la vie chrétienne ? Je vous le demande ! Mme N
51 t à fait mort, — souffler sur la petite étincelle divine qui, selon les uns, subsiste en nous et pourrait rallumer d’un nouvea
42 1935, Le Semeur, articles (1933–1949). La cité (avril-mai 1935)
52 ent une justice humaine à venir, mais une justice divine , déjà réalisée. Notre devoir de charité ne serait-il pas alors de déc
43 1935, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Trois traités de Jean Calvin (20 juillet 1935)
53 e celui-ci se considérait comme ministre du Verbe divin . Prêcher l’Évangile, c’est à son sens engager le dialogue avec toutes
44 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — L’Arche de l’Alliance
54 iles d’une vocation sur un destin, d’une vocation divine , transcendante, sur ce destin de très piètre envergure que dictaient
55 s choses, mais distinguer en elles les intentions divines , pour les offrir en holocauste spirituel au Créateur. Enfin, remarque
45 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — L’Arche de l’Alliance
56 iles d’une vocation sur un destin, d’une vocation divine , transcendante, sur ce destin de très piètre envergure que dictaient
57 s choses, mais distinguer en elles les intentions divines , pour les offrir en holocauste spirituel au Créateur. Enfin, remarque
46 1937, Articles divers (1936-1938). « Subjectivité et transcendance », Lettre de M. Denis de Rougemont (décembre 1937)
58 à la transcendance où manquerait le sentiment du divin , du sacré. Mais votre communication nous oriente utilement vers une n
47 1937, Articles divers (1936-1938). Vocation et destin d’Israël (1937)
59 umettre l’homme à la « lettre » d’une législation divine , mais dont l’homme s’est emparé, et dont il fait sa chose, oubliant s
60 s choses, mais distinguer en elles les intentions divines , pour les offrir en holocauste spirituel au Créateur70. Enfin, remarq
61 l’Europe ont repris des mains d’Israël : héritage divin de l’« élection collective », d’une part, — car la postérité d’Abraha
48 1938, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). La vraie défense contre l’esprit totalitaire (juillet 1938)
62 tre neutres, ce n’est pas en vertu d’un privilège divin , mais d’une mission bien définie dont nous sommes responsables devant
49 1938, Esprit, articles (1932–1962). La passion contre le mariage (septembre 1938)
63 83. Voir sur ce point : R. P. Lavaud, « L’idée divine du mariage », Études carmélitaines, avril 1938, p. 186). Le sacrement
50 1938, Esprit, articles (1932–1962). L’amour action, ou de la fidélité (novembre 1938)
64 en vertu du mythe, à je ne sais quels transports divins — il faut n’avoir connu que peu de solitude et peu d’angoisse, très p
65 oux : car elle est bien plus que royale, elle est divine . Et dans l’analogie de la foi, l’on peut alors concevoir que la passi
66 de son amour avec une sorte d’indifférence quasi divine . Elle est au-delà du doute et de la distinction ressentie comme un dé
51 1938, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Le Poète et le Vilain (novembre 1938)
67 ous n’avons plus guère de mesures pour les choses divines et humaines, si nous savons peser d’invisibles rayons d’énergie. Nos
52 1939, La Revue de Paris, articles (1937–1969). L’Âme romantique et le rêve (15 août 1939)
68  » De là à penser que le rêve est « un vestige du divin  », il n’y a que l’épaisseur d’un scrupule d’orthodoxie, d’une dernièr
69 ésuppose l’existence d’un centre ou d’un tréfonds divin de l’âme (c’est l’Un-grund de Jakob Boehme), dont on ne peut rien dir
70 me, m’entraîna au-devant d’une réalité invisible, divine , d’une ineffable splendeur ? Un indicible ravissement me souleva tout
71 autre chose que de saluer là l’écho d’un discours divin . » Alors le doute n’est plus permis : l’analogie purement formelle qu
72 ces méconnaissables et qu’il sera tenté de croire divines . Et il est juste que les premières touches de l’esprit rendent le moi
53 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe de Tristan
73 uisable de situations comiques ou cyniques. Droit divin de la passion, psychologie mondaine, succès du trio au théâtre — soit
74 . Là-bas, une science unique nous est donnée : le divin , l’éternel, l’originel oubli… Oh ! si je pouvais le dire ! Si tu pouv
54 1939, L’Amour et l’Occident. Les origines religieuses du mythe
75 vers Dieu. Tel est l’amour platonicien : « délire divin  », transport de l’âme, folie et suprême raison. Et l’amant est auprès
76 our. La femme figure aux yeux des druides un être divin et prophétique. C’est la Velléda des Martyrs, le fantôme lumineux qui
77 e toutes les sectes manichéennes, c’est la nature divine ou angélique de l’âme, prisonnière des formes créées et de la nuit de
78 oureuse — doit s’élever jusqu’à se perdre dans la divine perfection. Que l’homme se n’attache pas aux créatures, puisqu’elles
79 ni d’exaltée dissolution du moi en Dieu. L’Amour divin est l’origine d’une vie nouvelle, dont l’acte créateur s’appelle la c
80 tion historique Paganisme Union mystique (amour divin heureux). Amour humain malheureux. Hédonisme, passion rare et méprisé
81 eltes, déjà, tendaient donc à matérialiser l’élan divin , à lui donner un support corporel. Mais il y a plus, nous le savons d
82 deux autres tiers, l’amour des parents et l’amour divin  : Au second tiers conviennent Noblesse et Merci ; et le premier est
83 euse d’un vêtement profane, à appliquer à l’amour divin les formules consacrées par l’usage à l’expression de l’amour humain.
84 t l’usage était interdit, devint le symbole de la divine ivresse d’amour). Mais compte tenu de cette difficulté particulière —
85 pouvait admettre qu’il y eût en l’homme une part divine dont l’exaltation aboutît à la fusion de l’âme et de la Divinité. Or
86 t sur la nécessité de garder le secret de l’Amour divin . Ils dénoncent sans relâche les indiscrets qui voudraient s’enquérir
87 e l’Univers, et faisait de la femme un symbole du divin . Et c’est dans le fonds celtibérique que l’hérésie chrétienne des « 
88 ge naturel de l’amour humain, transposé à l’amour divin . Alors qu’historiquement, c’est le contraire qui s’est produit. 57.
55 1939, L’Amour et l’Occident. Passion et mystique
89 de leurs souffrances. Plus la lumière et l’amour divin sont vifs, plus l’âme se voit souillée et misérable en sorte qu’« ell
90 revient la même plainte de l’âme sur « l’abandon divin , tourment suprême ». Sur « ce vide profond… cruelle disette des trois
91 ation, non par la voie inverse, allant de l’Amour divin aux métaphores, qui convient pour les grands mystiques.) Ceci dit, no
92 imparfaite ; tandis que pour le chrétien, l’amour divin est un malheur recréateur. Loin de nier l’amour profane, il aboutit à
93 e un élan hors du monde créé. Cette fuite dans le divin — ou « enthousiasme » — cette transgression des limites de l’humain,
94 ’une manière fatale, par une exaltation en termes divins de l’amour sexuel. À l’inverse, on peut observer chez les mystiques l
95 procréation, s’élève en se purifiant à la ferveur divine , mais n’en conserve pas moins les éléments de l’homme fervent. » Pour
96 pour Eckhart l’expression authentique de l’union divine , mais bien l’Agapè, dont ne parlent et que ne connaissent ni Plotin n
97 Dieu puisse être abolie : l’âme ne peut se faire divine , mais seulement semblable à Dieu. Elle contemple Dieu dans le miroir
98 e de sa propre personnalité, est unie à la vérité divine qui respecte la distinction. » Et ailleurs : « L’abîme qui nous sépar
99 se soient opposés sur le point précis de l’union divine , rendait possible une confrontation. Mais la lecture des mystiques f
100 uvante, comme ils tendent à mettre l’humain et le divin sur le même plan, soit en contemplant le divin avec des yeux profanes
101 le divin sur le même plan, soit en contemplant le divin avec des yeux profanes, soit en considérant l’humain sous une interpr
102 t en considérant l’humain sous une interprétation divine . [C’est moi qui souligne.] c) Surtout l’amour courtois et l’amour di
103 ouligne.] c) Surtout l’amour courtois et l’amour divin s’exaltent l’un et l’autre dans la même conception héroïque de l’obli
104 raman) qu’il faut chercher la synthèse de l’amour divin et de l’amour courtois, mais chez les troubadours provençaux du xiie
105 de Dieu et de l’âme, ce qui entraînait le bonheur divin et le malheur de tout amour humain ; tandis que l’orthodoxie pose que
106 ’union est impossible, ce qui entraîne le malheur divin et rend l’amour humain possible en ses limites. D’où il résulte que l
107 lon l’hérésie correspond au langage de la passion divine selon l’orthodoxie. On se trouve donc en présence d’une continuelle
108 dant de ses origines mystiques on ne sait quoi de divin , de faussement transcendant — une illusion de gloire libératrice dont
109 86. Philippe de Félice, Poisons sacrés, ivresses divines , essai sur quelques formes inférieures de la mystique. Paris 1936. 8
110 ques orthodoxes. 110. Gaston Etchegoyen, l’Amour divin , essai sur les sources de sainte Thérèse, IVe partie : l’Expression d
111 nte Thérèse, IVe partie : l’Expression de l’amour divin . 111. Travaux de Max Nordau, Krafft-Ebing, Murisier, Leuba, Freud, p
56 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe dans la littérature
112 i est propre et qui n’a rien à voir avec l’ardeur divine . Jacob Boehme. 1.D’une influence précise de la littérature sur les
113 sublime départ : Un ange crie en l’Intelligence divine et dit : — Seigneur, dans le monde se voit une merveille en l’acte qu
114 ultisme, enseignait que la lumière est la matière divine … Il reste cependant que la doctrine de Milton est bien plus « rationn
115 ous sommes des esprits émanés de Dieu, des germes divins . Un jour nous deviendrons ce que notre Père est lui-même.149 Et dan
116 nissant l’amour comme « une maladie du désir, une divine langueur »150… L’exaltation de la mort volontaire, amoureuse et divin
117 élan qui portait l’âme vers la lumière et l’unité divine , considéré du point de vue de ce monde n’est plus qu’un élan vers la
118 par exemple l’alcoolisme par rapport à l’ivresse divine que chantaient les mystiques arabes. L’exemple du théâtre d’avant-gue
119 té la joie de vivre. Nous nous vengerons de vos «  divines  ». La femme est d’abord une femelle. Nous la ferons se traîner sur le
120 voir inverti sataniquement le nom même de l’amour divin , et d’avoir fait de l’Évangile un prétexte à massacrer les « purs ».
121 d’Eckhart : la mystique unitive ignore la passion divine . 140. Doctrine fabuleuse , en préparation. 141. Celui de Mozart p
57 1939, L’Amour et l’Occident. Amour et guerre
122 ssus décrit plus haut, dans le domaine de l’amour divin . Francisco de Ossuna (l’un des maîtres de sainte Thérèse les plus imb
58 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe contre le mariage
123 183. Voir sur ce point : R. P. Lavaud, « L’idée divine du mariage », Études carmélitaines, avril 1938, p. 186. Le sacrement
59 1939, L’Amour et l’Occident. L’Amour action, ou de la fidélité
124 en vertu du mythe, à je ne sais quels transports divins  — il faut n’avoir connu que peu de solitude et peu d’angoisse, très p
125 oux : car elle est bien plus que royale, elle est divine . Et dans l’analogie de la foi, l’on peut alors concevoir que la passi
126 de son amour avec une sorte d’indifférence quasi divine . Elle est au-delà du doute et de la distinction ressentie comme un dé
60 1939, L’Amour et l’Occident. Appendices
127 haiteront d’être libérés des tourments de l’amour divin  : c’est là bien entendu, comme chez les troubadours, une manière d’ex
128 badours chantent l’amour malheureux. Mais l’amour divin des cisterciens obtient au contraire sa récompense. « On lui est uni
129 r vie, correspond à la première touche de l’amour divin , à la conversion du chrétien. Gottfried de Strasbourg peignant l’amou
61 1939, Articles divers (1938-1940). Le protestantisme créateur de personnes (1939)
130 n’y a plus aucun recours de l’individu à l’absolu divin , donc il n’y a plus aucune liberté. Tous les abus de pouvoir devienne
131 effets humains, nous risquons de trahir sa cause divine . N’oublions pas que la personnalité n’est bien souvent que le résidu,
62 1939, Nicolas de Flue. ACTE PREMIER.
132 dans mon peuple la violence et le mépris des lois divines . (La lumière qui environne Nicolas faiblit. Il reprend sa marche. De
63 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe de Tristan
133 uisable de situations comiques ou cyniques. Droit divin de la passion, psychologie mondaine, succès du trio au théâtre — soit
134 . Là-bas, une science unique nous est donnée : le divin , l’éternel, l’originel oubli… Oh ! si je pouvais le dire ! Si tu pouv
64 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Les origines religieuses du mythe
135 vers Dieu. Tel est l’amour platonicien : « délire divin  », transport de l’âme, folie et suprême raison. Et l’amant est auprès
136 our. La femme figure aux yeux des druides un être divin et prophétique. C’est la Velléda des Martyrs, le fantôme lumineux qui
137 e toutes les sectes manichéennes, c’est la nature divine ou angélique de l’âme, prisonnière des formes créées et de la nuit de
138 oureuse — doit s’élever jusqu’à se perdre dans la divine perfection. Que l’homme ne s’attache pas aux créatures, puisqu’elles
139 ni d’exaltée dissolution du moi en Dieu. L’Amour divin est l’origine d’une vie nouvelle, dont l’acte créateur s’appelle la c
140 tion historique Paganisme Union mystique (amour divin heureux). Amour humain malheureux. Hédonisme, passion rare et méprisé
141 eltes, déjà, tendaient donc à matérialiser l’élan divin , à lui donner un support corporel. Mais il y a plus, nous le savons d
142 elle professe l’idée d’une création unique, toute divine et toute bonne aux origines. Notons enfin ce dernier trait : comme ce
143 deux autres tiers, l’amour des parents et l’amour divin  : Au second tiers conviennent Noblesse et Merci ; et le premier est
144 euse d’un vêtement profane, à appliquer à l’amour divin les formules consacrées par l’usage à l’expression de l’amour humain5
145 e, objet aimé mais en même temps symbole du Désir divin . Sohrawardi (mort en 1191) voyait dans Platon — qu’il connaissait par
146 t l’usage était interdit, devint le symbole de la divine ivresse d’amour.) Mais compte tenu de cette difficulté particulière —
147 pouvait admettre qu’il y eût en l’homme une part divine dont l’exaltation aboutît à la fusion de l’âme et de la Divinité. Or
148 t sur la nécessité de garder le secret de l’Amour divin . Ils dénoncent sans relâche les indiscrets qui voudraient s’enquérir
149 n revanche, beaucoup professent que l’homme étant divin , rien de ce qu’il fait avec son corps — cette part du diable — ne sau
150 puis oppose à la cortezia la mystique de l’Amour divin . De nombreux commentaires du Cantique des Cantiques sont écrits pour
151 nue par le père se voit divisée ; où la puissance divine se divise elle-même, soit en une pluralité de dieux, comme en Grèce,
152 ouer sous la forme d’un culte rendu à l’archétype divin de la femme, à condition que cette Déesse-Mère ne cesse pas d’être vi
153 e l’Univers, et faisait de la femme un symbole du divin . Et c’est dans le fonds celtibérique que l’hérésie chrétienne des « p
154 au-delà de toute morale, qui ne saurait être que divin . Ainsi le philtre à la fois rive à la sexualité, qui est une loi de l
155 ndément et plus indiscutablement manichéen que la Divine Comédie n’est thomiste. Il reste que Gottfried explicite la légende d
156 ge naturel de l’amour humain, transposé à l’amour divin . Alors qu’historiquement, c’est le contraire qui s’est produit. 59.
65 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Passion et mystique
157 de leurs souffrances. Plus la lumière et l’amour divin sont vifs, plus l’âme se voit souillée et misérable en sorte qu’« ell
158 revient la même plainte de l’âme sur « l’abandon divin , tourment suprême ». Sur « ce vide profond… cruelle disette des trois
159 ation, non par la voie inverse, allant de l’Amour divin aux métaphores, qui convient pour les grands mystiques.) Ceci dit, no
160 imparfaite ; tandis que pour le chrétien, l’amour divin est un malheur recréateur. Loin de nier l’amour profane, il aboutit à
161 e un élan hors du monde créé. Cette fuite dans le divin — ou « enthousiasme » — cette transgression des limites de l’humain,
162 ’une manière fatale, par une exaltation en termes divins de l’amour sexuel. À l’inverse, on peut observer chez les mystiques l
163 procréation, s’élève en se purifiant à la ferveur divine , mais n’en conserve pas moins les éléments de l’homme fervent. Pour E
164 pour Eckhart l’expression authentique de l’union divine , mais bien l’Agapè, dont ne parlent et que ne connaissent ni Plotin n
165 Dieu puisse être abolie : l’âme ne peut se faire divine , mais seulement semblable à Dieu. Elle contemple Dieu dans le miroir
166 e de sa propre personnalité, est unie à la vérité divine qui respecte la distinction. » Et ailleurs : « L’abîme qui nous sépar
167 se soient opposés sur le point précis de l’union divine , rendait possible une confrontation. Mais la lecture des mystiques fr
168 uvante, comme ils tendent à mettre l’humain et le divin sur le même plan, soit en contemplant le divin avec des yeux profanes
169 le divin sur le même plan, soit en contemplant le divin avec des yeux profanes, soit en considérant l’humain sous une interpr
170 t en considérant l’humain sous une interprétation divine . [C’est moi qui souligne.] c) Surtout l’amour courtois et l’amour di
171 ouligne.] c) Surtout l’amour courtois et l’amour divin s’exaltent l’un et l’autre dans la même conception héroïque de l’obli
172 raman) qu’il faut chercher la synthèse de l’amour divin et de l’amour courtois, mais chez les troubadours provençaux du xiie
173 de Dieu et de l’âme, ce qui entraînait le bonheur divin et le malheur de tout amour humain ; tandis que l’orthodoxie pose que
174 ’union est impossible, ce qui entraîne le malheur divin et rend l’amour humain possible en ses limites. D’où il résulte que l
175 lon l’hérésie correspond au langage de la passion divine selon l’orthodoxie. On se trouve donc en présence d’une continuelle i
176 dant de ses origines mystiques on ne sait quoi de divin , de faussement transcendant — une illusion de gloire libératrice dont
177 104. Philippe de Félice, Poisons sacrés, ivresses divines , essai sur quelques formes inférieures de la mystique, Paris, 1936.
178 ques orthodoxes. 128. Gaston Etchegoyen, L’Amour divin , essai sur les sources de sainte Thérèse, IVe partie : l’Expression d
179 nte Thérèse, IVe partie : l’Expression de l’amour divin . 129. Travaux de Max Nordau, Krafft-Ebing, Murisier, Leuba, Freud, p
66 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe dans la littérature
180 i est propre et qui n’a rien à voir avec l’ardeur divine . Jacob Boehme. 1.D’une influence précise de la littérature sur les
181 u sublime départ : Un ange crie en l’Intelligence divine et dit : — Seigneur, dans le monde se voit une merveille en l’acte qu
182 ultisme, enseignait que la lumière est la matière divine … Il reste cependant que la doctrine de Milton est bien plus « rationn
183 ous sommes des esprits émanés de Dieu, des germes divins . Un jour nous deviendrons ce que notre Père est lui-même167. Et dans
184 nissant l’amour comme « une maladie du désir, une divine langueur168… » L’exaltation de la mort volontaire, amoureuse et divin
185 élan qui portait l’âme vers la lumière et l’unité divine , considéré du point de vue de ce monde n’est plus qu’un élan vers la
186 par exemple l’alcoolisme par rapport à l’ivresse divine que chantaient les mystiques arabes. L’exemple du théâtre d’avant-gue
187 té la joie de vivre. Nous nous vengerons de vos «  divines  ». La femme est d’abord une femelle. Nous la ferons se traîner sur le
188 d’Eckhart : la mystique unitive ignore la passion divine . 158. Doctrine fabuleuse, publié en 1947. 159. Celui de Mozart plu
67 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Amour et guerre
189 ssus décrit plus haut, dans le domaine de l’amour divin . Francisco de Ossuna (l’un des maîtres de sainte Thérèse les plus imb
68 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe contre le mariage
190 le seul but de l’amour infini ne peut être que le divin  : Dieu, notre idée de Dieu, ou le Moi déifié. Mais pour celui que le
191 201. Voir sur ce point : R. P. Lavaud, « L’idée divine du mariage », Études carmélitaines, avril 1938, p. 186. Le sacrement
69 1939, L’Amour et l’Occident (1956). L’amour action, ou de la fidélité
192 en vertu du mythe, à je ne sais quels transports divins  — il faut n’avoir connu que peu de solitude et peu d’angoisse, très p
193 oux : car elle est bien plus que royale, elle est divine . Et dans l’analogie de la foi, l’on peut alors concevoir que la passi
194 de son amour avec une sorte d’indifférence quasi divine . Elle est au-delà du doute et de la distinction ressentie comme un dé
70 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe de Tristan
195 uisable de situations comiques ou cyniques. Droit divin de la passion, psychologie mondaine, succès du trio au théâtre — soit
196 . Là-bas, une science unique nous est donnée : le divin , l’éternel, l’originel oubli… Oh ! si je pouvais le dire ! Si tu pouv
71 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Les origines religieuses du mythe
197 vers Dieu. Tel est l’amour platonicien : « délire divin  », transport de l’âme, folie et suprême raison. Et l’amant est auprès
198 our. La femme figure aux yeux des druides un être divin et prophétique. C’est la Velléda des Martyrs, le fantôme lumineux qui
199 e toutes les sectes manichéennes, c’est la nature divine ou angélique de l’âme, prisonnière des formes créées et de la nuit de
200 oureuse — doit s’élever jusqu’à se perdre dans la divine perfection. Que l’homme ne s’attache pas aux créatures, puisqu’elles
201 ni d’exaltée dissolution du moi en Dieu. L’Amour divin est l’origine d’une vie nouvelle, dont l’acte créateur s’appelle la c
202 tion historique Paganisme Union mystique (amour divin heureux). Amour humain malheureux. Hédonisme, passion rare et méprisé
203 eltes, déjà, tendaient donc à matérialiser l’élan divin , à lui donner un support corporel. Mais il y a plus, nous le savons d
204 elle professe l’idée d’une création unique, toute divine et toute bonne aux origines. Notons enfin ce dernier trait : comme ce
205 deux autres tiers, l’amour des parents et l’amour divin  : Au second tiers conviennent Noblesse et Merci ; et le premier est
206 euse d’un vêtement profane, à appliquer à l’amour divin les formules consacrées par l’usage à l’expression de l’amour humain.
207 e, objet aimé mais en même temps symbole du Désir divin . Sohrawardi (mort en 1191) voyait dans Platon — qu’il connaissait par
208 t l’usage était interdit, devint le symbole de la divine ivresse d’amour.) Mais compte tenu de cette difficulté particulière —
209 pouvait admettre qu’il y eût en l’homme une part divine dont l’exaltation aboutît à la fusion de l’âme et de la Divinité. Or
210 t sur la nécessité de garder le secret de l’Amour divin . Ils dénoncent sans relâche les indiscrets qui voudraient s’enquérir
211 n revanche, beaucoup professent que l’homme étant divin , rien de ce qu’il fait avec son corps — cette part du diable — ne sau
212 puis oppose à la cortezia la mystique de l’Amour divin . De nombreux commentaires du Cantique des Cantiques sont écrits pour
213 nue par le père se voit divisée ; où la puissance divine se divise elle-même, soit en une pluralité de dieux, comme en Grèce,
214 ouer sous la forme d’un culte rendu à l’archétype divin de la femme, à condition que cette Déesse-Mère ne cesse pas d’être vi
215 e l’Univers, et faisait de la femme un symbole du divin . Et c’est dans le fonds celtibérique que l’hérésie chrétienne des « p
216 au-delà de toute morale, qui ne saurait être que divin . Ainsi le philtre à la fois rive à la sexualité, qui est une loi de l
217 ndément et plus indiscutablement manichéen que la Divine Comédie n’est thomiste. Il reste que Gottfried explicite la légende
218 ge naturel de l’amour humain, transposé à l’amour divin . Alors qu’historiquement, c’est le contraire qui s’est produit. 52.
72 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Passion et mystique
219 de leurs souffrances. Plus la lumière et l’amour divin sont vifs, plus l’âme se voit souillée et misérable en sorte qu’ « el
220 revient la même plainte de l’âme sur « l’abandon divin , tourment suprême ». Sur « ce vide profond… cruelle disette des trois
221 ation, non par la voie inverse, allant de l’Amour divin aux métaphores, qui convient pour les grands mystiques.) Ceci dit, no
222 imparfaite ; tandis que pour le chrétien l’amour divin est un malheur recréateur. Loin de nier l’amour profane, il aboutit à
223 e un élan hors du monde créé. Cette fuite dans le divin — ou « enthousiasme » — cette transgression des limites de l’humain,
224 ’une manière fatale, par une exaltation en termes divins de l’amour sexuel. À l’inverse, on peut observer chez les mystiques l
225 procréation, s’élève en se purifiant à la ferveur divine , mais n’en conserve pas moins les éléments de l’homme fervent. » Pour
226 pour Eckhart l’expression authentique de l’union divine , mais bien l’Agapè, dont ne parlent et que ne connaissent ni Plotin n
227 Dieu puisse être abolie : l’âme ne peut se faire divine , mais seulement semblable à Dieu. Elle contemple Dieu dans le miroir
228 e de sa propre personnalité, est unie à la vérité divine qui respecte la distinction. » Et ailleurs : « L’abîme qui nous sépar
229 se soient opposés sur le point précis de l’union divine , rendait possible une confrontation. Mais la lecture des mystiques fr
230 uvante, comme ils tendent à mettre l’humain et le divin sur le même plan, soit en contemplant le divin avec des yeux profanes
231 le divin sur le même plan, soit en contemplant le divin avec des yeux profanes, soit en considérant l’humain sous une interpr
232 t en considérant l’humain sous une interprétation divine . [C’est moi qui souligne.] c) Surtout l’amour courtois et l’amour di
233 ouligne.] c) Surtout l’amour courtois et l’amour divin s’exaltent l’un et l’autre dans la même conception héroïque de l’obli
234 raman) qu’il faut chercher la synthèse de l’amour divin et de l’amour courtois, mais chez les troubadours provençaux du xiie
235 de Dieu et de l’âme, ce qui entraînait le bonheur divin et le malheur de tout amour humain ; tandis que l’orthodoxie pose que
236 ’union est impossible, ce qui entraîne le malheur divin et rend l’amour humain possible en ses limites. D’où il résulte que l
237 lon l’hérésie correspond au langage de la passion divine selon l’orthodoxie. On se trouve donc en présence d’une continuelle i
238 dant de ses origines mystiques on ne sait quoi de divin , de faussement transcendant — une illusion de gloire libératrice dont
239 96. Philippe de Félice, Poisons sacrés, ivresses divines , essai sur quelques formes inférieures de la mystique, Paris, 1936.
240 ques orthodoxes. 118. Gaston Etchegoyen, l’Amour divin , essai sur les sources de sainte Thérèse, IVe partie : l’Expression d
241 nte Thérèse, IVe partie : l’Expression de l’amour divin . 119. Travaux de Max Nordau, Krafft-Ebing, Murisier, Leuba, Freud, p
73 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe dans la littérature
242 i est propre et qui n’a rien à voir avec l’ardeur divine . Jacob Boehme. 1.D’une influence précise de la littérature sur les
243 sublime départ : Un ange crie en l’Intelligence divine et dit : — Seigneur, dans le monde se voit une merveille en l’acte qu
244 ultisme, enseignait que la lumière est la matière divine … Il reste cependant que la doctrine de Milton est bien plus « rationn
245 ous sommes des esprits émanés de Dieu, des germes divins . Un jour nous deviendrons ce que notre Père est lui-même.156 Et dan
246 nissant l’amour comme « une maladie du désir, une divine langueur… »157. L’exaltation de la mort volontaire, amoureuse et divi
247 élan qui portait l’âme vers la lumière et l’unité divine , considéré du point de vue de ce monde n’est plus qu’un élan vers la
248 par exemple l’alcoolisme par rapport à l’ivresse divine que chantaient les mystiques arabes. L’exemple du théâtre « parisien 
249 té la joie de vivre. Nous nous vengerons de vos «  divines  ». La femme est d’abord une femelle. Nous la ferons se traîner sur le
250 d’Eckhart : la mystique unitive ignore la passion divine . 147. Doctrine fabuleuse , 1947, contient un essai sur Don Juan r
74 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Amour et guerre
251 ssus décrit plus haut, dans le domaine de l’amour divin . Francisco de Ossuna (l’un des maîtres de sainte Thérèse les plus imb
75 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe contre le mariage
252 le seul But de l’amour infini ne peut être que le divin  : Dieu, notre idée de Dieu, ou le Moi déifié. Mais pour celui que le
253 187. Voir sur ce point : R. P. Lavaud, « L’idée divine du mariage », Études carmélitaines, avril 1938, p. 186. Le sacrement
76 1939, L’Amour et l’Occident (1972). L’amour action, ou de la fidélité
254 en vertu du mythe, à je ne sais quels transports divins  — il faut n’avoir connu que peu de solitude et peu d’angoisse, très p
255 oux : car elle est bien plus que royale, elle est divine . Et dans l’analogie de la foi, l’on peut alors concevoir que la passi
256 de son amour avec une sorte d’indifférence quasi divine . Elle est au-delà du doute et de la distinction ressentie comme un dé
77 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Appendices
257 haiteront d’être libérés des tourments de l’amour divin  : c’est là bien entendu, comme chez les troubadours, une manière d’ex
258 badours chantent l’amour malheureux. Mais l’amour divin des cisterciens obtient au contraire sa récompense. « On lui est uni
259 r vie, correspond à la première touche de l’amour divin , à la conversion du chrétien. Gottfried de Strasbourg peignant l’amou
260 la littérature courtoise ». Leurs poèmes d’amour divin sont connus, publiés et traduits aujourd’hui en plusieurs langues. L’
78 1940, Articles divers (1938-1940). Les Suisses sont-ils « à la hauteur » de la Suisse ? (20 janvier 1940)
261 purement sentimental — comme privilèges de droit divin du peuple suisse — soit d’un point de vue purement utilitaire ou tour
79 1940, Articles divers (1938-1940). La Suisse que nous devons défendre. III : Pourquoi nous devons rester neutres (9 mars 1940)
262 i représenterait, en somme, un privilège de droit divin . Nous savons que la neutralité est une conception menacée ; qu’elle e
80 1940, Mission ou démission de la Suisse. Le protestantisme créateur de personnes
263 n’y a plus aucun recours de l’individu à l’absolu divin , il n’y a donc plus aucune liberté. Tous les abus de pouvoir devienne
264 effets humains, nous risquons de trahir sa cause divine . N’oublions pas que la personnalité n’est bien souvent que le résidu,
81 1940, Mission ou démission de la Suisse. La Suisse que nous devons défendre
265 i représenterait, en somme, un privilège de droit divin . Nous savons que la neutralité est une conception menacée ; qu’elle e
82 1940, Politique de la personne (1946). À la fois libre et engagé — Le protestantisme créateur de personnes
266 n’y a plus aucun recours de l’individu à l’absolu divin , il n’y a donc plus aucune liberté. Tous les abus de pouvoir devienne
267 effets humains, nous risquons de trahir sa cause divine . N’oublions pas que la personnalité n’est bien souvent que le résidu,
83 1942, La Part du diable. L’Incognito et la Révélation
268 de l’éternité et du temps. Ce sont des intentions divines , des messagers, — comme le dit leur nom grec : angellos ; des servite
269 de servir, il a refusé de transmettre son message divin , il a voulu se faire original, auteur de son destin, porteur de ses l
270 c’est de jeter un doute sur la réalité de la loi divine , et donc sur la réalité elle-même et ses structures. « Dieu a-t-il ré
271 tions que posent les lois de la Création, l’ordre divin et la nature de l’homme. Et voici le deuxième temps de la tentation :
272 ir, d’un bien que le réel condamne et que le plan divin ne prévoit pas. Satan, lorsqu’il tente le Christ, lui propose trois u
273 faire croire qu’il n’y a pas de juge, ni d’ordre divin du réel, et aussitôt que nous l’avons cru, de nous accuser de contrav
274 cher c’est tricher avec l’ordre, opposer à la loi divine nos dérogations égoïstes, fautes de calcul et courtes vues intéressée
275 e à se fermer l’invisible et l’infini du possible divin . Saisissant la proie, l’on perd l’ombre, mais l’ombre était la créati
84 1942, La Part du diable. Le diable dans nos dieux et dans nos maladies
276 nos dieux Certes, il existe aussi un incognito divin , et c’est l’Incarnation, c’est-à-dire Dieu caché autant que révélé da
277 et irremplaçable, et comme prédestiné par un acte divin . Croyance essentiellement chrétienne à l’origine, et dont cette phras
278 é telle goutte de sang pour toi. » Mais l’idée du divin dans un être, source et objet de tout amour profond, va faire naître
279 e parce qu’il peut choisir de créer selon l’ordre divin , ou au contraire selon ses propres utopies. C’est donc en tant qu’ell
280 ent l’humanité de l’homme. Le sexe n’est pas plus divin qu’il n’est honteux, mais il est lié intimement aux fonctions les plu
85 1942, La Part du diable. Le Bleu du Ciel
281 ’amour et l’objet de l’amour, la prière et le vœu divin . Si moi, petit individu, erreur insignifiante, parole articulée dans
282 de converger avec l’ordre cosmique et le vouloir divin , tout indigne encore que je reste, et vulnérable dans ma chair, j’ai
283 ’est être seuls en masse. La solitude est un état divin qui chez l’homme tourne vite au diabolique. « En la solitude un homme
86 1942, La Part du diable (1944). L’Incognito et la Révélation
284 de l’éternité et du temps. Ce sont des intentions divines , des messagers, — comme le dit leur nom grec, agellos ; des serviteur
285 de servir, il a refusé de transmettre son message divin , il a voulu se faire original, auteur de son destin, porteur de ses l
286 c’est de jeter un doute sur la réalité de la loi divine , et donc sur la réalité elle-même et ses structures. « Dieu a-t-il ré
287 tions que posent les lois de la Création, l’ordre divin et la nature de l’homme4. Et voici le deuxième temps de la tentation
288 maudit. Pour avoir voulu dépasser l’état d’image divine et se faire vraiment dieux, ils se trouvent déchus de leur humanité p
289 ir, d’un bien que le réel condamne et que le plan divin ne prévoit pas. Satan, lorsqu’il tente le Christ, lui propose trois u
290 cher c’est tricher avec l’ordre, opposer à la loi divine nos dérogations égoïstes, fautes de calcul et courtes vues intéressée
291 e à se fermer l’invisible et l’infini du possible divin . Saisissant la proie, l’on perd l’ombre, mais l’ombre était la créati
292 qu’il instille en notre cœur au sujet de l’ordre divin , Satan nous porte à désirer un meilleur bien, qu’il nous désigne. C’e
293 faire croire qu’il n’y a pas de juge, ni d’ordre divin du réel, et aussitôt que nous l’avons cru, de nous accuser de contrav
87 1942, La Part du diable (1944). Le diable dans nos dieux et dans nos maladies
294 nos dieux Certes, il existe aussi un incognito divin , et c’est l’Incarnation, c’est-à-dire Dieu caché autant que révélé da
295 et irremplaçable, et comme prédestiné par un acte divin . Croyance essentiellement chrétienne à l’origine, et dont cette phras
296 é telle goutte de sang pour toi. » Mais l’idée du divin dans un être, source et objet de tout amour profond, va faire naître
297 e parce qu’il peut choisir de créer selon l’ordre divin , ou au contraire selon ses propres utopies. C’est donc en tant qu’ell
298 ent l’humanité de l’homme. Le sexe n’est pas plus divin qu’il n’est honteux, mais il est lié intimement aux fonctions les plu
88 1942, La Part du diable (1944). Le Bleu du Ciel
299 ’amour et l’objet de l’amour, la prière et le vœu divin . Si moi, petit individu, erreur insignifiante, parole articulée dans
300 de converger avec l’ordre cosmique et le vouloir divin , tout indigne encore que je reste, et vulnérable dans ma chair, j’ai
301 ’est être seuls en masse. La solitude est un état divin qui chez l’homme tourne vite au diabolique. « En la solitude un homme
89 1942, La Part du diable (1982). L’Incognito et la révélation
302 de l’éternité et du temps. Ce sont des intentions divines , des messagers, — comme le dit leur nom grec, agellos ; des serviteur
303 de servir, il a refusé de transmettre son message divin , il a voulu se faire original, auteur de son destin, porteur de ses l
304 c’est de jeter un doute sur la réalité de la voix divine , et donc sur la réalité elle-même et ses structures. « Dieu a-t-il r
305 tions que posent les lois de la Création, l’ordre divin et la nature de l’homme5. Et voici le deuxième temps de la tentation 
306 maudit. Pour avoir voulu dépasser l’état d’image divine et se faire vraiment dieux, ils se trouvent déchus de leur humanité p
307 ir, d’un bien que le réel condamne et que le plan divin ne prévoit pas. Satan, lorsqu’il tente le Christ, lui propose trois u
308 cher c’est tricher avec l’ordre, opposer à la loi divine nos dérogations égoïstes, fautes de calcul et courtes vues intéressée
309 e à se fermer l’invisible et l’infini du possible divin . Saisissant la proie, l’on perd l’ombre, mais l’ombre était la créati
310 qu’il instille en notre cœur au sujet de l’ordre divin , Satan nous porte à désirer un meilleur bien, qu’il nous désigne. C’e
311 faire croire qu’il n’y a pas de juge, ni d’ordre divin du réel, et aussitôt que nous l’avons cru, de nous accuser de contrav
90 1942, La Part du diable (1982). Le diable dans nos Dieux et dans nos maladies
312 nos dieux Certes, il existe aussi un incognito divin , et c’est l’Incarnation, c’est-à-dire Dieu caché autant que révélé da
313 et irremplaçable, et comme prédestiné par un acte divin . Croyance essentiellement chrétienne à l’origine, et dont cette phras
314 é telle goutte de sang pour toi. » Mais l’idée du divin dans un être, source et objet de tout amour profond, va faire naître
315 e parce qu’il peut choisir de créer selon l’ordre divin , ou au contraire selon ses propres utopies. C’est donc en tant qu’ell
316 ent l’humanité de l’homme. Le sexe n’est pas plus divin qu’il n’est honteux, mais il est lié intimement aux fonctions les plu
91 1942, La Part du diable (1982). Le Bleu du Ciel
317 ’amour et l’objet de l’amour, la prière et le vœu divin . Si moi, petit individu, erreur insignifiante, parole articulée dans
318 de converger avec l’ordre cosmique et le vouloir divin , tout indigne encore que je reste, et vulnérable dans ma chair, j’ai
319 ’est être seuls en masse. La solitude est un état divin qui chez l’homme tourne vite au diabolique. « En la solitude un homme
92 1943, Articles divers (1941-1946). Angérone (mars 1943)
320 . Car ce n’est pas le savoir que tu veux, mais la divine connaissance du présent. Or cette connaissance est interdite. Et c’es
93 1943, La Vie protestante, articles (1938–1978). Les tours du diable II : Le menteur (22 octobre 1943)
321 cher c’est tricher avec l’ordre, opposer à la loi divine nos dérogations égoïstes, fautes de calcul et courtes vues intéressée
94 1943, La Vie protestante, articles (1938–1978). Les tours du diable III : diable et sexe (29 octobre 1943)
322 e parce qu’il peut choisir de créer selon l’ordre divin , ou au contraire selon ses propres utopies. C’est donc en tant qu’ell
323 ent l’humanité de l’homme. Le sexe n’est pas plus divin qu’il n’est honteux, mais il est lié intimement aux fonctions les plu
95 1943, La Vie protestante, articles (1938–1978). Les tours du diable IV : L’accusateur (5 novembre 1943)
324 faire croire qu’il n’y a pas de juge, ni d’ordre divin du réel, et aussitôt que nous l’avons cru, de nous accuser de contrav
96 1943, La Vie protestante, articles (1938–1978). Les tours du diable V : Le tentateur (12 novembre 1943)
325 c’est de jeter un doute sur la réalité de la loi divine , et donc sur la réalité elle-même et ses structures. « Dieu a-t-il ré
326 tions que posent les lois de la Création, l’ordre divin et la nature de l’homme. Et voici le deuxième temps de la tentation :
327 sir d’un bien que le réel condamne et que le plan divin ne prévoit pas. Satan, lorsqu’il tente le Christ, lui propose trois u
97 1943, La Vie protestante, articles (1938–1978). Les tours du diable XI : Le diable dans nos dieux (24 décembre 1943)
328 nito du diable. Mais il existe aussi un incognito divin , et c’est l’Incarnation, c’est-à-dire Dieu caché autant que révélé da
98 1944, Articles divers (1941-1946). Ars prophetica, ou D’un langage qui ne veut pas être clair (hiver 1944)
329 te des choses d’ici-bas, un prophète sans mission divine , quelle défense osera-t-il produire qui ne soit pas aussi son jugemen
99 1944, Les Personnes du drame. Sagesse et folie de la personne — Kierkegaard
330 ion, et il ne peut être lui-même que par le droit divin de la Parole qui le distingue. Suprême humilité du solitaire ! Il ne
100 1944, Les Personnes du drame. Sagesse et folie de la personne — Franz Kafka, ou l’aveu de la réalité
331 de foi, et par là même, preuves paradoxales de la divine inspiration des Écritures. Enfin, l’antagonisme entre l’auberge où de
332 simultanément. ⁂ Dire que le sens du transcendant divin est, chez Kafka, presque physique, c’est risquer une contradiction da