1
. Mais son manque de talent ne le rebute pas. Une
divine
violence le travaille. Elle jaillira enfin, dans l’éblouissement d’Ar
2
dée par l’auteur — lui révèlera peu à peu le sens
divin
de la destinée. Ce livre à thèse est plutôt une argumentation à coups
3
e espérance m’emporte de nouveau, premier gage du
divin
… Reprendre l’offensive — au soir, je m’amuserai à mettre des étiquett
4
, et comme lui, elle y resta immobile. Et son âme
divine
s’échappa, pleurant ses jeux, et les génisses, et la chère plaine. D
5
et vert lie par la grâce d’une volonté sans doute
divine
… a. « Avant-propos », Revue de Belles-Lettres, Lausanne-Neuchâtel-G
6
le, incapable d’en comprendre les correspondances
divines
et humaines, insensible même à sa déchéance, abandonné à la lutte tra
7
de ses besoins et de ses buts propres, humains et
divins
. Mauvais loisirs. Ford lui a donné une auto pour admirer la nature en
8
ôt Bettina — la vérité est plus humaine, est plus
divine
, quand c’est une telle femme qui la confesse : « Celui qui entre en c
9
ure sérieuse et incertaine, un peu sale et un peu
divine
, baignée d’une très vague angoisse que l’on fuyait avec des bonheurs
10
tuent une inversion méthodique de toutes les lois
divines
et humaines. C’est-à-dire : une méthode d’abâtardissement de la race.
11
ure sérieuse et incertaine, un peu sale et un peu
divine
, baignée d’une très vague angoisse que l’on fuyait avec des bonheurs
12
tuent une inversion méthodique de toutes les lois
divines
et humaines. C’est-à-dire : une méthode d’abâtardissement du peuple.
13
se jette dans l’Etna pour mieux communier avec la
divine
Nature. Mythe grec, mais devenu, par excellence, germanique ; mythe p
14
n. Être véritablement homme, c’est avoir accès au
divin
. Que sert de parler d’humanisme « chrétien » ? L’humanisme est de l’h
15
, de la pornographie en outre violations des lois
divines
et humaines, n’eussent vraisemblablement pas fait encourir à notre au
16
civilisation moderne à l’égard de toute autorité
divine
qui est le trait dominant de notre époque » — pour reprendre la défin
17
plutôt, elle est l’expression concrète d’une loi
divine
et humaine, et c’est ici que l’on peut voir sa profonde ressemblance
18
à la fois la charité, le risque, l’abandon et la
divine
légèreté, c’est-à-dire, qu’elle récusait la grâce autant que le péché
19
a nature. Ainsi la conception de la transcendance
divine
aboutit pratiquement, chez Goethe, à des affirmations nettement imman
20
ait devant le Christ comme devant la « révélation
divine
du plus haut principe de la morale », tout en vénérant également le s
21
on de la grâce. Et c’est en quoi la transcendance
divine
, sans cesse, se mêle à notre vie pratique et vient bouleverser nos sa
22
the paraît avoir négligées ou niées : le scandale
divin
, le péché radical. Mais un homme de l’envergure de Goethe, s’il ne pe
23
ion de scandale, et tente lâchement de réduire le
divin
au « surhumain » (c’est-à-dire au « trop humain »), le transcendant a
24
nimaux au museau pointu sur leurs épaules naguère
divines
. Je pars à l’aventure. Bientôt je parviens à un immense salon où beau
25
tête, il reçoit sur son bon visage où cette rosée
divine
fait perler une larme, la bénédiction de sa musique. Les petites baro
26
ôt Bettina — la vérité est plus humaine, est plus
divine
, quand c’est une telle femme qui la confesse : « Celui qui entre en c
27
originalité dans l’univers, son irremplaçable et
divine
originalité16. Or, pour l’être situé en un tel lieu — le lieu humain
28
garisent en fait une ascèse inhumaine et sans but
divin
. C’est pourquoi l’usage d’une sensualité consciente redevient une con
29
cratie qu’inévitable. On pourrait dire : de droit
divin
, c’est encore à dire : du droit des choses telles que Dieu les a créé
30
nimaux au museau pointu sur leurs épaules naguère
divines
. Je pars à l’aventure. Bientôt je parviens à un immense salon où beau
31
tête, il reçoit sur son bon visage où cette rosée
divine
fait perler une larme, la bénédiction de sa musique. Les petites baro
32
cratie qu’inévitable. On pourrait dire : de droit
divin
, c’est encore à dire : du droit des choses telles que Dieu les a créé
33
ôt Bettina — la vérité est plus humaine, est plus
divine
quand c’est une telle femme qui la confesse : « Celui qui entre en co
34
originalité dans l’univers, son irremplaçable et
divine
originalité. Les anges eux-mêmes la lui envient, dit Swedenborg, puis
35
garisent en fait une ascèse inhumaine et sans but
divin
. C’est pourquoi l’usage d’une sensualité consciente redevient une con
36
spoir, dans les mesures humaines ou dans la folie
divine
? Il semble bien que Saint-Évremond ait jusqu’au bout refusé de chois
37
Vue d’en haut, c’est une série de libres actions
divines
: vue d’en bas, une série d’essais sans résultats au cours d’une impo
38
, et qu’il ne peut être lui-même que par le droit
divin
de la Parole qui le distingue. Suprême humilité du solitaire ! Il ne
39
as imposé par le fait humain primordial. Le droit
divin
n’est pas un droit humain élevé dans l’absolu, mais la fin de tout dr
40
a personne humaine, et qui supposent une Personne
divine
comme auteur. Si l’on refuse cet acte de foi en la dialectique marxis
41
nd que le tout, et qui réclame sa part d’honneurs
divins
. Pour le personnalisme, tel que j’ai essayé de le décrire plus haut,
42
, et l’on oublie qu’un souverain, fût-il de droit
divin
— et peut-être surtout dans ce cas —, ne saurait fonder son pouvoir q
43
a personne humaine, et qui supposent une Personne
divine
comme auteur. Si l’on refuse cet acte de foi en la dialectique marxis
44
nd que le tout, et qui réclame sa part d’honneurs
divins
. Pour le personnalisme, tel que j’ai essayé de le décrire plus haut,
45
, et l’on oublie qu’un souverain, fût-il de droit
divin
— et peut-être surtout dans ce cas —, ne saurait fonder son pouvoir q
46
Il n’a pas à devenir, dès ici-bas, un être un peu
divin
, un peu divinisé, échappant en quelque manière aux lois de ce monde p
47
s pécheur, de plus en plus livré à la seule grâce
divine
. La vie chrétienne, c’est simplement la vie humaine éclairée par la f
48
dictions destructrices de l’humain, créatrices du
divin
, c’est-à-dire de « l’homme nouveau », ou c’est encore à dire de l’hom
49
ent progressivement de faire en présence du Verbe
divin
incarné dans un homme juif, l’acte de foi impossible à l’homme, celui
50
t je dis bien une expérience à la fois humaine et
divine
! — que reste-t-il de la vie chrétienne ? Je vous le demande ! Mme N
51
t à fait mort, — souffler sur la petite étincelle
divine
qui, selon les uns, subsiste en nous et pourrait rallumer d’un nouvea
52
ent une justice humaine à venir, mais une justice
divine
, déjà réalisée. Notre devoir de charité ne serait-il pas alors de déc
53
e celui-ci se considérait comme ministre du Verbe
divin
. Prêcher l’Évangile, c’est à son sens engager le dialogue avec toutes
54
iles d’une vocation sur un destin, d’une vocation
divine
, transcendante, sur ce destin de très piètre envergure que dictaient
55
s choses, mais distinguer en elles les intentions
divines
, pour les offrir en holocauste spirituel au Créateur. Enfin, remarque
56
iles d’une vocation sur un destin, d’une vocation
divine
, transcendante, sur ce destin de très piètre envergure que dictaient
57
s choses, mais distinguer en elles les intentions
divines
, pour les offrir en holocauste spirituel au Créateur. Enfin, remarque
58
à la transcendance où manquerait le sentiment du
divin
, du sacré. Mais votre communication nous oriente utilement vers une n
59
umettre l’homme à la « lettre » d’une législation
divine
, mais dont l’homme s’est emparé, et dont il fait sa chose, oubliant s
60
s choses, mais distinguer en elles les intentions
divines
, pour les offrir en holocauste spirituel au Créateur70. Enfin, remarq
61
l’Europe ont repris des mains d’Israël : héritage
divin
de l’« élection collective », d’une part, — car la postérité d’Abraha
62
tre neutres, ce n’est pas en vertu d’un privilège
divin
, mais d’une mission bien définie dont nous sommes responsables devant
63
83. Voir sur ce point : R. P. Lavaud, « L’idée
divine
du mariage », Études carmélitaines, avril 1938, p. 186). Le sacrement
64
en vertu du mythe, à je ne sais quels transports
divins
— il faut n’avoir connu que peu de solitude et peu d’angoisse, très p
65
oux : car elle est bien plus que royale, elle est
divine
. Et dans l’analogie de la foi, l’on peut alors concevoir que la passi
66
de son amour avec une sorte d’indifférence quasi
divine
. Elle est au-delà du doute et de la distinction ressentie comme un dé
67
ous n’avons plus guère de mesures pour les choses
divines
et humaines, si nous savons peser d’invisibles rayons d’énergie. Nos
68
» De là à penser que le rêve est « un vestige du
divin
», il n’y a que l’épaisseur d’un scrupule d’orthodoxie, d’une dernièr
69
ésuppose l’existence d’un centre ou d’un tréfonds
divin
de l’âme (c’est l’Un-grund de Jakob Boehme), dont on ne peut rien dir
70
me, m’entraîna au-devant d’une réalité invisible,
divine
, d’une ineffable splendeur ? Un indicible ravissement me souleva tout
71
autre chose que de saluer là l’écho d’un discours
divin
. » Alors le doute n’est plus permis : l’analogie purement formelle qu
72
ces méconnaissables et qu’il sera tenté de croire
divines
. Et il est juste que les premières touches de l’esprit rendent le moi
73
uisable de situations comiques ou cyniques. Droit
divin
de la passion, psychologie mondaine, succès du trio au théâtre — soit
74
. Là-bas, une science unique nous est donnée : le
divin
, l’éternel, l’originel oubli… Oh ! si je pouvais le dire ! Si tu pouv
75
vers Dieu. Tel est l’amour platonicien : « délire
divin
», transport de l’âme, folie et suprême raison. Et l’amant est auprès
76
our. La femme figure aux yeux des druides un être
divin
et prophétique. C’est la Velléda des Martyrs, le fantôme lumineux qui
77
e toutes les sectes manichéennes, c’est la nature
divine
ou angélique de l’âme, prisonnière des formes créées et de la nuit de
78
oureuse — doit s’élever jusqu’à se perdre dans la
divine
perfection. Que l’homme se n’attache pas aux créatures, puisqu’elles
79
ni d’exaltée dissolution du moi en Dieu. L’Amour
divin
est l’origine d’une vie nouvelle, dont l’acte créateur s’appelle la c
80
tion historique Paganisme Union mystique (amour
divin
heureux). Amour humain malheureux. Hédonisme, passion rare et méprisé
81
eltes, déjà, tendaient donc à matérialiser l’élan
divin
, à lui donner un support corporel. Mais il y a plus, nous le savons d
82
deux autres tiers, l’amour des parents et l’amour
divin
: Au second tiers conviennent Noblesse et Merci ; et le premier est
83
euse d’un vêtement profane, à appliquer à l’amour
divin
les formules consacrées par l’usage à l’expression de l’amour humain.
84
t l’usage était interdit, devint le symbole de la
divine
ivresse d’amour). Mais compte tenu de cette difficulté particulière —
85
pouvait admettre qu’il y eût en l’homme une part
divine
dont l’exaltation aboutît à la fusion de l’âme et de la Divinité. Or
86
t sur la nécessité de garder le secret de l’Amour
divin
. Ils dénoncent sans relâche les indiscrets qui voudraient s’enquérir
87
e l’Univers, et faisait de la femme un symbole du
divin
. Et c’est dans le fonds celtibérique que l’hérésie chrétienne des «
88
ge naturel de l’amour humain, transposé à l’amour
divin
. Alors qu’historiquement, c’est le contraire qui s’est produit. 57.
89
de leurs souffrances. Plus la lumière et l’amour
divin
sont vifs, plus l’âme se voit souillée et misérable en sorte qu’« ell
90
revient la même plainte de l’âme sur « l’abandon
divin
, tourment suprême ». Sur « ce vide profond… cruelle disette des trois
91
ation, non par la voie inverse, allant de l’Amour
divin
aux métaphores, qui convient pour les grands mystiques.) Ceci dit, no
92
imparfaite ; tandis que pour le chrétien, l’amour
divin
est un malheur recréateur. Loin de nier l’amour profane, il aboutit à
93
e un élan hors du monde créé. Cette fuite dans le
divin
— ou « enthousiasme » — cette transgression des limites de l’humain,
94
’une manière fatale, par une exaltation en termes
divins
de l’amour sexuel. À l’inverse, on peut observer chez les mystiques l
95
procréation, s’élève en se purifiant à la ferveur
divine
, mais n’en conserve pas moins les éléments de l’homme fervent. » Pour
96
pour Eckhart l’expression authentique de l’union
divine
, mais bien l’Agapè, dont ne parlent et que ne connaissent ni Plotin n
97
Dieu puisse être abolie : l’âme ne peut se faire
divine
, mais seulement semblable à Dieu. Elle contemple Dieu dans le miroir
98
e de sa propre personnalité, est unie à la vérité
divine
qui respecte la distinction. » Et ailleurs : « L’abîme qui nous sépar
99
se soient opposés sur le point précis de l’union
divine
, rendait possible une confrontation. Mais la lecture des mystiques f
100
uvante, comme ils tendent à mettre l’humain et le
divin
sur le même plan, soit en contemplant le divin avec des yeux profanes
101
le divin sur le même plan, soit en contemplant le
divin
avec des yeux profanes, soit en considérant l’humain sous une interpr
102
t en considérant l’humain sous une interprétation
divine
. [C’est moi qui souligne.] c) Surtout l’amour courtois et l’amour di
103
ouligne.] c) Surtout l’amour courtois et l’amour
divin
s’exaltent l’un et l’autre dans la même conception héroïque de l’obli
104
raman) qu’il faut chercher la synthèse de l’amour
divin
et de l’amour courtois, mais chez les troubadours provençaux du xiie
105
de Dieu et de l’âme, ce qui entraînait le bonheur
divin
et le malheur de tout amour humain ; tandis que l’orthodoxie pose que
106
’union est impossible, ce qui entraîne le malheur
divin
et rend l’amour humain possible en ses limites. D’où il résulte que l
107
lon l’hérésie correspond au langage de la passion
divine
selon l’orthodoxie. On se trouve donc en présence d’une continuelle
108
dant de ses origines mystiques on ne sait quoi de
divin
, de faussement transcendant — une illusion de gloire libératrice dont
109
86. Philippe de Félice, Poisons sacrés, ivresses
divines
, essai sur quelques formes inférieures de la mystique. Paris 1936. 8
110
ques orthodoxes. 110. Gaston Etchegoyen, l’Amour
divin
, essai sur les sources de sainte Thérèse, IVe partie : l’Expression d
111
nte Thérèse, IVe partie : l’Expression de l’amour
divin
. 111. Travaux de Max Nordau, Krafft-Ebing, Murisier, Leuba, Freud, p
112
i est propre et qui n’a rien à voir avec l’ardeur
divine
. Jacob Boehme. 1.D’une influence précise de la littérature sur les
113
sublime départ : Un ange crie en l’Intelligence
divine
et dit : — Seigneur, dans le monde se voit une merveille en l’acte qu
114
ultisme, enseignait que la lumière est la matière
divine
… Il reste cependant que la doctrine de Milton est bien plus « rationn
115
ous sommes des esprits émanés de Dieu, des germes
divins
. Un jour nous deviendrons ce que notre Père est lui-même.149 Et dan
116
nissant l’amour comme « une maladie du désir, une
divine
langueur »150… L’exaltation de la mort volontaire, amoureuse et divin
117
élan qui portait l’âme vers la lumière et l’unité
divine
, considéré du point de vue de ce monde n’est plus qu’un élan vers la
118
par exemple l’alcoolisme par rapport à l’ivresse
divine
que chantaient les mystiques arabes. L’exemple du théâtre d’avant-gue
119
té la joie de vivre. Nous nous vengerons de vos «
divines
». La femme est d’abord une femelle. Nous la ferons se traîner sur le
120
voir inverti sataniquement le nom même de l’amour
divin
, et d’avoir fait de l’Évangile un prétexte à massacrer les « purs ».
121
d’Eckhart : la mystique unitive ignore la passion
divine
. 140. Doctrine fabuleuse , en préparation. 141. Celui de Mozart p
122
ssus décrit plus haut, dans le domaine de l’amour
divin
. Francisco de Ossuna (l’un des maîtres de sainte Thérèse les plus imb
123
183. Voir sur ce point : R. P. Lavaud, « L’idée
divine
du mariage », Études carmélitaines, avril 1938, p. 186. Le sacrement
124
en vertu du mythe, à je ne sais quels transports
divins
— il faut n’avoir connu que peu de solitude et peu d’angoisse, très p
125
oux : car elle est bien plus que royale, elle est
divine
. Et dans l’analogie de la foi, l’on peut alors concevoir que la passi
126
de son amour avec une sorte d’indifférence quasi
divine
. Elle est au-delà du doute et de la distinction ressentie comme un dé
127
haiteront d’être libérés des tourments de l’amour
divin
: c’est là bien entendu, comme chez les troubadours, une manière d’ex
128
badours chantent l’amour malheureux. Mais l’amour
divin
des cisterciens obtient au contraire sa récompense. « On lui est uni
129
r vie, correspond à la première touche de l’amour
divin
, à la conversion du chrétien. Gottfried de Strasbourg peignant l’amou
130
n’y a plus aucun recours de l’individu à l’absolu
divin
, donc il n’y a plus aucune liberté. Tous les abus de pouvoir devienne
131
effets humains, nous risquons de trahir sa cause
divine
. N’oublions pas que la personnalité n’est bien souvent que le résidu,
132
dans mon peuple la violence et le mépris des lois
divines
. (La lumière qui environne Nicolas faiblit. Il reprend sa marche. De
133
uisable de situations comiques ou cyniques. Droit
divin
de la passion, psychologie mondaine, succès du trio au théâtre — soit
134
. Là-bas, une science unique nous est donnée : le
divin
, l’éternel, l’originel oubli… Oh ! si je pouvais le dire ! Si tu pouv
135
vers Dieu. Tel est l’amour platonicien : « délire
divin
», transport de l’âme, folie et suprême raison. Et l’amant est auprès
136
our. La femme figure aux yeux des druides un être
divin
et prophétique. C’est la Velléda des Martyrs, le fantôme lumineux qui
137
e toutes les sectes manichéennes, c’est la nature
divine
ou angélique de l’âme, prisonnière des formes créées et de la nuit de
138
oureuse — doit s’élever jusqu’à se perdre dans la
divine
perfection. Que l’homme ne s’attache pas aux créatures, puisqu’elles
139
ni d’exaltée dissolution du moi en Dieu. L’Amour
divin
est l’origine d’une vie nouvelle, dont l’acte créateur s’appelle la c
140
tion historique Paganisme Union mystique (amour
divin
heureux). Amour humain malheureux. Hédonisme, passion rare et méprisé
141
eltes, déjà, tendaient donc à matérialiser l’élan
divin
, à lui donner un support corporel. Mais il y a plus, nous le savons d
142
elle professe l’idée d’une création unique, toute
divine
et toute bonne aux origines. Notons enfin ce dernier trait : comme ce
143
deux autres tiers, l’amour des parents et l’amour
divin
: Au second tiers conviennent Noblesse et Merci ; et le premier est
144
euse d’un vêtement profane, à appliquer à l’amour
divin
les formules consacrées par l’usage à l’expression de l’amour humain5
145
e, objet aimé mais en même temps symbole du Désir
divin
. Sohrawardi (mort en 1191) voyait dans Platon — qu’il connaissait par
146
t l’usage était interdit, devint le symbole de la
divine
ivresse d’amour.) Mais compte tenu de cette difficulté particulière —
147
pouvait admettre qu’il y eût en l’homme une part
divine
dont l’exaltation aboutît à la fusion de l’âme et de la Divinité. Or
148
t sur la nécessité de garder le secret de l’Amour
divin
. Ils dénoncent sans relâche les indiscrets qui voudraient s’enquérir
149
n revanche, beaucoup professent que l’homme étant
divin
, rien de ce qu’il fait avec son corps — cette part du diable — ne sau
150
puis oppose à la cortezia la mystique de l’Amour
divin
. De nombreux commentaires du Cantique des Cantiques sont écrits pour
151
nue par le père se voit divisée ; où la puissance
divine
se divise elle-même, soit en une pluralité de dieux, comme en Grèce,
152
ouer sous la forme d’un culte rendu à l’archétype
divin
de la femme, à condition que cette Déesse-Mère ne cesse pas d’être vi
153
e l’Univers, et faisait de la femme un symbole du
divin
. Et c’est dans le fonds celtibérique que l’hérésie chrétienne des « p
154
au-delà de toute morale, qui ne saurait être que
divin
. Ainsi le philtre à la fois rive à la sexualité, qui est une loi de l
155
ndément et plus indiscutablement manichéen que la
Divine
Comédie n’est thomiste. Il reste que Gottfried explicite la légende d
156
ge naturel de l’amour humain, transposé à l’amour
divin
. Alors qu’historiquement, c’est le contraire qui s’est produit. 59.
157
de leurs souffrances. Plus la lumière et l’amour
divin
sont vifs, plus l’âme se voit souillée et misérable en sorte qu’« ell
158
revient la même plainte de l’âme sur « l’abandon
divin
, tourment suprême ». Sur « ce vide profond… cruelle disette des trois
159
ation, non par la voie inverse, allant de l’Amour
divin
aux métaphores, qui convient pour les grands mystiques.) Ceci dit, no
160
imparfaite ; tandis que pour le chrétien, l’amour
divin
est un malheur recréateur. Loin de nier l’amour profane, il aboutit à
161
e un élan hors du monde créé. Cette fuite dans le
divin
— ou « enthousiasme » — cette transgression des limites de l’humain,
162
’une manière fatale, par une exaltation en termes
divins
de l’amour sexuel. À l’inverse, on peut observer chez les mystiques l
163
procréation, s’élève en se purifiant à la ferveur
divine
, mais n’en conserve pas moins les éléments de l’homme fervent. Pour E
164
pour Eckhart l’expression authentique de l’union
divine
, mais bien l’Agapè, dont ne parlent et que ne connaissent ni Plotin n
165
Dieu puisse être abolie : l’âme ne peut se faire
divine
, mais seulement semblable à Dieu. Elle contemple Dieu dans le miroir
166
e de sa propre personnalité, est unie à la vérité
divine
qui respecte la distinction. » Et ailleurs : « L’abîme qui nous sépar
167
se soient opposés sur le point précis de l’union
divine
, rendait possible une confrontation. Mais la lecture des mystiques fr
168
uvante, comme ils tendent à mettre l’humain et le
divin
sur le même plan, soit en contemplant le divin avec des yeux profanes
169
le divin sur le même plan, soit en contemplant le
divin
avec des yeux profanes, soit en considérant l’humain sous une interpr
170
t en considérant l’humain sous une interprétation
divine
. [C’est moi qui souligne.] c) Surtout l’amour courtois et l’amour di
171
ouligne.] c) Surtout l’amour courtois et l’amour
divin
s’exaltent l’un et l’autre dans la même conception héroïque de l’obli
172
raman) qu’il faut chercher la synthèse de l’amour
divin
et de l’amour courtois, mais chez les troubadours provençaux du xiie
173
de Dieu et de l’âme, ce qui entraînait le bonheur
divin
et le malheur de tout amour humain ; tandis que l’orthodoxie pose que
174
’union est impossible, ce qui entraîne le malheur
divin
et rend l’amour humain possible en ses limites. D’où il résulte que l
175
lon l’hérésie correspond au langage de la passion
divine
selon l’orthodoxie. On se trouve donc en présence d’une continuelle i
176
dant de ses origines mystiques on ne sait quoi de
divin
, de faussement transcendant — une illusion de gloire libératrice dont
177
104. Philippe de Félice, Poisons sacrés, ivresses
divines
, essai sur quelques formes inférieures de la mystique, Paris, 1936.
178
ques orthodoxes. 128. Gaston Etchegoyen, L’Amour
divin
, essai sur les sources de sainte Thérèse, IVe partie : l’Expression d
179
nte Thérèse, IVe partie : l’Expression de l’amour
divin
. 129. Travaux de Max Nordau, Krafft-Ebing, Murisier, Leuba, Freud, p
180
i est propre et qui n’a rien à voir avec l’ardeur
divine
. Jacob Boehme. 1.D’une influence précise de la littérature sur les
181
u sublime départ : Un ange crie en l’Intelligence
divine
et dit : — Seigneur, dans le monde se voit une merveille en l’acte qu
182
ultisme, enseignait que la lumière est la matière
divine
… Il reste cependant que la doctrine de Milton est bien plus « rationn
183
ous sommes des esprits émanés de Dieu, des germes
divins
. Un jour nous deviendrons ce que notre Père est lui-même167. Et dans
184
nissant l’amour comme « une maladie du désir, une
divine
langueur168… » L’exaltation de la mort volontaire, amoureuse et divin
185
élan qui portait l’âme vers la lumière et l’unité
divine
, considéré du point de vue de ce monde n’est plus qu’un élan vers la
186
par exemple l’alcoolisme par rapport à l’ivresse
divine
que chantaient les mystiques arabes. L’exemple du théâtre d’avant-gue
187
té la joie de vivre. Nous nous vengerons de vos «
divines
». La femme est d’abord une femelle. Nous la ferons se traîner sur le
188
d’Eckhart : la mystique unitive ignore la passion
divine
. 158. Doctrine fabuleuse, publié en 1947. 159. Celui de Mozart plu
189
ssus décrit plus haut, dans le domaine de l’amour
divin
. Francisco de Ossuna (l’un des maîtres de sainte Thérèse les plus imb
190
le seul but de l’amour infini ne peut être que le
divin
: Dieu, notre idée de Dieu, ou le Moi déifié. Mais pour celui que le
191
201. Voir sur ce point : R. P. Lavaud, « L’idée
divine
du mariage », Études carmélitaines, avril 1938, p. 186. Le sacrement
192
en vertu du mythe, à je ne sais quels transports
divins
— il faut n’avoir connu que peu de solitude et peu d’angoisse, très p
193
oux : car elle est bien plus que royale, elle est
divine
. Et dans l’analogie de la foi, l’on peut alors concevoir que la passi
194
de son amour avec une sorte d’indifférence quasi
divine
. Elle est au-delà du doute et de la distinction ressentie comme un dé
195
uisable de situations comiques ou cyniques. Droit
divin
de la passion, psychologie mondaine, succès du trio au théâtre — soit
196
. Là-bas, une science unique nous est donnée : le
divin
, l’éternel, l’originel oubli… Oh ! si je pouvais le dire ! Si tu pouv
197
vers Dieu. Tel est l’amour platonicien : « délire
divin
», transport de l’âme, folie et suprême raison. Et l’amant est auprès
198
our. La femme figure aux yeux des druides un être
divin
et prophétique. C’est la Velléda des Martyrs, le fantôme lumineux qui
199
e toutes les sectes manichéennes, c’est la nature
divine
ou angélique de l’âme, prisonnière des formes créées et de la nuit de
200
oureuse — doit s’élever jusqu’à se perdre dans la
divine
perfection. Que l’homme ne s’attache pas aux créatures, puisqu’elles
201
ni d’exaltée dissolution du moi en Dieu. L’Amour
divin
est l’origine d’une vie nouvelle, dont l’acte créateur s’appelle la c
202
tion historique Paganisme Union mystique (amour
divin
heureux). Amour humain malheureux. Hédonisme, passion rare et méprisé
203
eltes, déjà, tendaient donc à matérialiser l’élan
divin
, à lui donner un support corporel. Mais il y a plus, nous le savons d
204
elle professe l’idée d’une création unique, toute
divine
et toute bonne aux origines. Notons enfin ce dernier trait : comme ce
205
deux autres tiers, l’amour des parents et l’amour
divin
: Au second tiers conviennent Noblesse et Merci ; et le premier est
206
euse d’un vêtement profane, à appliquer à l’amour
divin
les formules consacrées par l’usage à l’expression de l’amour humain.
207
e, objet aimé mais en même temps symbole du Désir
divin
. Sohrawardi (mort en 1191) voyait dans Platon — qu’il connaissait par
208
t l’usage était interdit, devint le symbole de la
divine
ivresse d’amour.) Mais compte tenu de cette difficulté particulière —
209
pouvait admettre qu’il y eût en l’homme une part
divine
dont l’exaltation aboutît à la fusion de l’âme et de la Divinité. Or
210
t sur la nécessité de garder le secret de l’Amour
divin
. Ils dénoncent sans relâche les indiscrets qui voudraient s’enquérir
211
n revanche, beaucoup professent que l’homme étant
divin
, rien de ce qu’il fait avec son corps — cette part du diable — ne sau
212
puis oppose à la cortezia la mystique de l’Amour
divin
. De nombreux commentaires du Cantique des Cantiques sont écrits pour
213
nue par le père se voit divisée ; où la puissance
divine
se divise elle-même, soit en une pluralité de dieux, comme en Grèce,
214
ouer sous la forme d’un culte rendu à l’archétype
divin
de la femme, à condition que cette Déesse-Mère ne cesse pas d’être vi
215
e l’Univers, et faisait de la femme un symbole du
divin
. Et c’est dans le fonds celtibérique que l’hérésie chrétienne des « p
216
au-delà de toute morale, qui ne saurait être que
divin
. Ainsi le philtre à la fois rive à la sexualité, qui est une loi de l
217
ndément et plus indiscutablement manichéen que la
Divine
Comédie n’est thomiste. Il reste que Gottfried explicite la légende
218
ge naturel de l’amour humain, transposé à l’amour
divin
. Alors qu’historiquement, c’est le contraire qui s’est produit. 52.
219
de leurs souffrances. Plus la lumière et l’amour
divin
sont vifs, plus l’âme se voit souillée et misérable en sorte qu’ « el
220
revient la même plainte de l’âme sur « l’abandon
divin
, tourment suprême ». Sur « ce vide profond… cruelle disette des trois
221
ation, non par la voie inverse, allant de l’Amour
divin
aux métaphores, qui convient pour les grands mystiques.) Ceci dit, no
222
imparfaite ; tandis que pour le chrétien l’amour
divin
est un malheur recréateur. Loin de nier l’amour profane, il aboutit à
223
e un élan hors du monde créé. Cette fuite dans le
divin
— ou « enthousiasme » — cette transgression des limites de l’humain,
224
’une manière fatale, par une exaltation en termes
divins
de l’amour sexuel. À l’inverse, on peut observer chez les mystiques l
225
procréation, s’élève en se purifiant à la ferveur
divine
, mais n’en conserve pas moins les éléments de l’homme fervent. » Pour
226
pour Eckhart l’expression authentique de l’union
divine
, mais bien l’Agapè, dont ne parlent et que ne connaissent ni Plotin n
227
Dieu puisse être abolie : l’âme ne peut se faire
divine
, mais seulement semblable à Dieu. Elle contemple Dieu dans le miroir
228
e de sa propre personnalité, est unie à la vérité
divine
qui respecte la distinction. » Et ailleurs : « L’abîme qui nous sépar
229
se soient opposés sur le point précis de l’union
divine
, rendait possible une confrontation. Mais la lecture des mystiques fr
230
uvante, comme ils tendent à mettre l’humain et le
divin
sur le même plan, soit en contemplant le divin avec des yeux profanes
231
le divin sur le même plan, soit en contemplant le
divin
avec des yeux profanes, soit en considérant l’humain sous une interpr
232
t en considérant l’humain sous une interprétation
divine
. [C’est moi qui souligne.] c) Surtout l’amour courtois et l’amour di
233
ouligne.] c) Surtout l’amour courtois et l’amour
divin
s’exaltent l’un et l’autre dans la même conception héroïque de l’obli
234
raman) qu’il faut chercher la synthèse de l’amour
divin
et de l’amour courtois, mais chez les troubadours provençaux du xiie
235
de Dieu et de l’âme, ce qui entraînait le bonheur
divin
et le malheur de tout amour humain ; tandis que l’orthodoxie pose que
236
’union est impossible, ce qui entraîne le malheur
divin
et rend l’amour humain possible en ses limites. D’où il résulte que l
237
lon l’hérésie correspond au langage de la passion
divine
selon l’orthodoxie. On se trouve donc en présence d’une continuelle i
238
dant de ses origines mystiques on ne sait quoi de
divin
, de faussement transcendant — une illusion de gloire libératrice dont
239
96. Philippe de Félice, Poisons sacrés, ivresses
divines
, essai sur quelques formes inférieures de la mystique, Paris, 1936.
240
ques orthodoxes. 118. Gaston Etchegoyen, l’Amour
divin
, essai sur les sources de sainte Thérèse, IVe partie : l’Expression d
241
nte Thérèse, IVe partie : l’Expression de l’amour
divin
. 119. Travaux de Max Nordau, Krafft-Ebing, Murisier, Leuba, Freud, p
242
i est propre et qui n’a rien à voir avec l’ardeur
divine
. Jacob Boehme. 1.D’une influence précise de la littérature sur les
243
sublime départ : Un ange crie en l’Intelligence
divine
et dit : — Seigneur, dans le monde se voit une merveille en l’acte qu
244
ultisme, enseignait que la lumière est la matière
divine
… Il reste cependant que la doctrine de Milton est bien plus « rationn
245
ous sommes des esprits émanés de Dieu, des germes
divins
. Un jour nous deviendrons ce que notre Père est lui-même.156 Et dan
246
nissant l’amour comme « une maladie du désir, une
divine
langueur… »157. L’exaltation de la mort volontaire, amoureuse et divi
247
élan qui portait l’âme vers la lumière et l’unité
divine
, considéré du point de vue de ce monde n’est plus qu’un élan vers la
248
par exemple l’alcoolisme par rapport à l’ivresse
divine
que chantaient les mystiques arabes. L’exemple du théâtre « parisien
249
té la joie de vivre. Nous nous vengerons de vos «
divines
». La femme est d’abord une femelle. Nous la ferons se traîner sur le
250
d’Eckhart : la mystique unitive ignore la passion
divine
. 147. Doctrine fabuleuse , 1947, contient un essai sur Don Juan r
251
ssus décrit plus haut, dans le domaine de l’amour
divin
. Francisco de Ossuna (l’un des maîtres de sainte Thérèse les plus imb
252
le seul But de l’amour infini ne peut être que le
divin
: Dieu, notre idée de Dieu, ou le Moi déifié. Mais pour celui que le
253
187. Voir sur ce point : R. P. Lavaud, « L’idée
divine
du mariage », Études carmélitaines, avril 1938, p. 186. Le sacrement
254
en vertu du mythe, à je ne sais quels transports
divins
— il faut n’avoir connu que peu de solitude et peu d’angoisse, très p
255
oux : car elle est bien plus que royale, elle est
divine
. Et dans l’analogie de la foi, l’on peut alors concevoir que la passi
256
de son amour avec une sorte d’indifférence quasi
divine
. Elle est au-delà du doute et de la distinction ressentie comme un dé
257
haiteront d’être libérés des tourments de l’amour
divin
: c’est là bien entendu, comme chez les troubadours, une manière d’ex
258
badours chantent l’amour malheureux. Mais l’amour
divin
des cisterciens obtient au contraire sa récompense. « On lui est uni
259
r vie, correspond à la première touche de l’amour
divin
, à la conversion du chrétien. Gottfried de Strasbourg peignant l’amou
260
la littérature courtoise ». Leurs poèmes d’amour
divin
sont connus, publiés et traduits aujourd’hui en plusieurs langues. L’
261
purement sentimental — comme privilèges de droit
divin
du peuple suisse — soit d’un point de vue purement utilitaire ou tour
262
i représenterait, en somme, un privilège de droit
divin
. Nous savons que la neutralité est une conception menacée ; qu’elle e
263
n’y a plus aucun recours de l’individu à l’absolu
divin
, il n’y a donc plus aucune liberté. Tous les abus de pouvoir devienne
264
effets humains, nous risquons de trahir sa cause
divine
. N’oublions pas que la personnalité n’est bien souvent que le résidu,
265
i représenterait, en somme, un privilège de droit
divin
. Nous savons que la neutralité est une conception menacée ; qu’elle e
266
n’y a plus aucun recours de l’individu à l’absolu
divin
, il n’y a donc plus aucune liberté. Tous les abus de pouvoir devienne
267
effets humains, nous risquons de trahir sa cause
divine
. N’oublions pas que la personnalité n’est bien souvent que le résidu,
268
de l’éternité et du temps. Ce sont des intentions
divines
, des messagers, — comme le dit leur nom grec : angellos ; des servite
269
de servir, il a refusé de transmettre son message
divin
, il a voulu se faire original, auteur de son destin, porteur de ses l
270
c’est de jeter un doute sur la réalité de la loi
divine
, et donc sur la réalité elle-même et ses structures. « Dieu a-t-il ré
271
tions que posent les lois de la Création, l’ordre
divin
et la nature de l’homme. Et voici le deuxième temps de la tentation :
272
ir, d’un bien que le réel condamne et que le plan
divin
ne prévoit pas. Satan, lorsqu’il tente le Christ, lui propose trois u
273
faire croire qu’il n’y a pas de juge, ni d’ordre
divin
du réel, et aussitôt que nous l’avons cru, de nous accuser de contrav
274
cher c’est tricher avec l’ordre, opposer à la loi
divine
nos dérogations égoïstes, fautes de calcul et courtes vues intéressée
275
e à se fermer l’invisible et l’infini du possible
divin
. Saisissant la proie, l’on perd l’ombre, mais l’ombre était la créati
276
nos dieux Certes, il existe aussi un incognito
divin
, et c’est l’Incarnation, c’est-à-dire Dieu caché autant que révélé da
277
et irremplaçable, et comme prédestiné par un acte
divin
. Croyance essentiellement chrétienne à l’origine, et dont cette phras
278
é telle goutte de sang pour toi. » Mais l’idée du
divin
dans un être, source et objet de tout amour profond, va faire naître
279
e parce qu’il peut choisir de créer selon l’ordre
divin
, ou au contraire selon ses propres utopies. C’est donc en tant qu’ell
280
ent l’humanité de l’homme. Le sexe n’est pas plus
divin
qu’il n’est honteux, mais il est lié intimement aux fonctions les plu
281
’amour et l’objet de l’amour, la prière et le vœu
divin
. Si moi, petit individu, erreur insignifiante, parole articulée dans
282
de converger avec l’ordre cosmique et le vouloir
divin
, tout indigne encore que je reste, et vulnérable dans ma chair, j’ai
283
’est être seuls en masse. La solitude est un état
divin
qui chez l’homme tourne vite au diabolique. « En la solitude un homme
284
de l’éternité et du temps. Ce sont des intentions
divines
, des messagers, — comme le dit leur nom grec, agellos ; des serviteur
285
de servir, il a refusé de transmettre son message
divin
, il a voulu se faire original, auteur de son destin, porteur de ses l
286
c’est de jeter un doute sur la réalité de la loi
divine
, et donc sur la réalité elle-même et ses structures. « Dieu a-t-il ré
287
tions que posent les lois de la Création, l’ordre
divin
et la nature de l’homme4. Et voici le deuxième temps de la tentation
288
maudit. Pour avoir voulu dépasser l’état d’image
divine
et se faire vraiment dieux, ils se trouvent déchus de leur humanité p
289
ir, d’un bien que le réel condamne et que le plan
divin
ne prévoit pas. Satan, lorsqu’il tente le Christ, lui propose trois u
290
cher c’est tricher avec l’ordre, opposer à la loi
divine
nos dérogations égoïstes, fautes de calcul et courtes vues intéressée
291
e à se fermer l’invisible et l’infini du possible
divin
. Saisissant la proie, l’on perd l’ombre, mais l’ombre était la créati
292
qu’il instille en notre cœur au sujet de l’ordre
divin
, Satan nous porte à désirer un meilleur bien, qu’il nous désigne. C’e
293
faire croire qu’il n’y a pas de juge, ni d’ordre
divin
du réel, et aussitôt que nous l’avons cru, de nous accuser de contrav
294
nos dieux Certes, il existe aussi un incognito
divin
, et c’est l’Incarnation, c’est-à-dire Dieu caché autant que révélé da
295
et irremplaçable, et comme prédestiné par un acte
divin
. Croyance essentiellement chrétienne à l’origine, et dont cette phras
296
é telle goutte de sang pour toi. » Mais l’idée du
divin
dans un être, source et objet de tout amour profond, va faire naître
297
e parce qu’il peut choisir de créer selon l’ordre
divin
, ou au contraire selon ses propres utopies. C’est donc en tant qu’ell
298
ent l’humanité de l’homme. Le sexe n’est pas plus
divin
qu’il n’est honteux, mais il est lié intimement aux fonctions les plu
299
’amour et l’objet de l’amour, la prière et le vœu
divin
. Si moi, petit individu, erreur insignifiante, parole articulée dans
300
de converger avec l’ordre cosmique et le vouloir
divin
, tout indigne encore que je reste, et vulnérable dans ma chair, j’ai
301
’est être seuls en masse. La solitude est un état
divin
qui chez l’homme tourne vite au diabolique. « En la solitude un homme
302
de l’éternité et du temps. Ce sont des intentions
divines
, des messagers, — comme le dit leur nom grec, agellos ; des serviteur
303
de servir, il a refusé de transmettre son message
divin
, il a voulu se faire original, auteur de son destin, porteur de ses l
304
c’est de jeter un doute sur la réalité de la voix
divine
, et donc sur la réalité elle-même et ses structures. « Dieu a-t-il r
305
tions que posent les lois de la Création, l’ordre
divin
et la nature de l’homme5. Et voici le deuxième temps de la tentation
306
maudit. Pour avoir voulu dépasser l’état d’image
divine
et se faire vraiment dieux, ils se trouvent déchus de leur humanité p
307
ir, d’un bien que le réel condamne et que le plan
divin
ne prévoit pas. Satan, lorsqu’il tente le Christ, lui propose trois u
308
cher c’est tricher avec l’ordre, opposer à la loi
divine
nos dérogations égoïstes, fautes de calcul et courtes vues intéressée
309
e à se fermer l’invisible et l’infini du possible
divin
. Saisissant la proie, l’on perd l’ombre, mais l’ombre était la créati
310
qu’il instille en notre cœur au sujet de l’ordre
divin
, Satan nous porte à désirer un meilleur bien, qu’il nous désigne. C’e
311
faire croire qu’il n’y a pas de juge, ni d’ordre
divin
du réel, et aussitôt que nous l’avons cru, de nous accuser de contrav
312
nos dieux Certes, il existe aussi un incognito
divin
, et c’est l’Incarnation, c’est-à-dire Dieu caché autant que révélé da
313
et irremplaçable, et comme prédestiné par un acte
divin
. Croyance essentiellement chrétienne à l’origine, et dont cette phras
314
é telle goutte de sang pour toi. » Mais l’idée du
divin
dans un être, source et objet de tout amour profond, va faire naître
315
e parce qu’il peut choisir de créer selon l’ordre
divin
, ou au contraire selon ses propres utopies. C’est donc en tant qu’ell
316
ent l’humanité de l’homme. Le sexe n’est pas plus
divin
qu’il n’est honteux, mais il est lié intimement aux fonctions les plu
317
’amour et l’objet de l’amour, la prière et le vœu
divin
. Si moi, petit individu, erreur insignifiante, parole articulée dans
318
de converger avec l’ordre cosmique et le vouloir
divin
, tout indigne encore que je reste, et vulnérable dans ma chair, j’ai
319
’est être seuls en masse. La solitude est un état
divin
qui chez l’homme tourne vite au diabolique. « En la solitude un homme
320
. Car ce n’est pas le savoir que tu veux, mais la
divine
connaissance du présent. Or cette connaissance est interdite. Et c’es
321
cher c’est tricher avec l’ordre, opposer à la loi
divine
nos dérogations égoïstes, fautes de calcul et courtes vues intéressée
322
e parce qu’il peut choisir de créer selon l’ordre
divin
, ou au contraire selon ses propres utopies. C’est donc en tant qu’ell
323
ent l’humanité de l’homme. Le sexe n’est pas plus
divin
qu’il n’est honteux, mais il est lié intimement aux fonctions les plu
324
faire croire qu’il n’y a pas de juge, ni d’ordre
divin
du réel, et aussitôt que nous l’avons cru, de nous accuser de contrav
325
c’est de jeter un doute sur la réalité de la loi
divine
, et donc sur la réalité elle-même et ses structures. « Dieu a-t-il ré
326
tions que posent les lois de la Création, l’ordre
divin
et la nature de l’homme. Et voici le deuxième temps de la tentation :
327
sir d’un bien que le réel condamne et que le plan
divin
ne prévoit pas. Satan, lorsqu’il tente le Christ, lui propose trois u
328
nito du diable. Mais il existe aussi un incognito
divin
, et c’est l’Incarnation, c’est-à-dire Dieu caché autant que révélé da
329
te des choses d’ici-bas, un prophète sans mission
divine
, quelle défense osera-t-il produire qui ne soit pas aussi son jugemen
330
ion, et il ne peut être lui-même que par le droit
divin
de la Parole qui le distingue. Suprême humilité du solitaire ! Il ne
331
de foi, et par là même, preuves paradoxales de la
divine
inspiration des Écritures. Enfin, l’antagonisme entre l’auberge où de
332
simultanément. ⁂ Dire que le sens du transcendant
divin
est, chez Kafka, presque physique, c’est risquer une contradiction da